# lectures 2025 📖

Ici quelques notes et extraits de lectures.

## Mort de La Famille (Points essais) (French Edition) -- David Cooper (undifferentiated), David Graham Cooper -- Points_, 1973 -- Editions du Seuil -- 9782020006385 -- 2d1cc041300999cac842823cd576c40a -- Anna’s Archi.pdf — Mozilla Firefox
> . H y a avant tout le tabou de la tendresse que dĂ©crit si bien Ian Suttie dans son livre Origins of love and haie1. En famille, la tendresse peut ĂȘtre ressentie — certes — mais en aucun cas exprimĂ©e, Ă  moins d'ĂȘtre formalisĂ©e jusqu'Ă  perdre pratiquement toute rĂ©alitĂ©
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 03.05.2025

## Mort de La Famille (Points essais) (French Edition) -- David Cooper (undifferentiated), David Graham Cooper -- Points_, 1973 -- Editions du Seuil -- 9782020006385 -- 2d1cc041300999cac842823cd576c40a -- Anna’s Archi.pdf — Mozilla Firefox
> la famille est la premiÚre à socialiser l'enfant et, en tant que telle, à lui inculquer des freins sociaux manifestement plus puissants que ceux dont 0 aurait besoin pour se frayer un chemin dans la course d'obstacles dessinés par les agents de l'Etat bourgeois : police, administration universitaire, psychiatres, assistantes sociales, familles répétant passivement le modÚle familial de leurs parents, à ceci prÚs que les programmes de T.V. ont un peu changé. Au départ, on n'apprend pas à l'enfant comment survivre en société mais comment s'y soumettre.
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 03.05.2025

## Luis Andrés Bredlow, prologue au « Communiqué urgent contre le gaspillage  | «Les Amis de Bartleby
> l’isolement et la solitude des individus sont toujours invariablement unis, comme les deux faces d’une mĂȘme piĂšce, Ă  la prolifĂ©ration des relations sociales, aujourd’hui prodiguĂ©e jusqu’à l’insupportable par l’invasion des gadgets Ă©lectroniques ; aujourd’hui plus qu’avant, toujours plus de jeunes dĂ©sespĂ©rĂ©s recherchent la rĂ©alisation dĂ©finitive d’eux-mĂȘmes dans la mort violente (la leur et celle des autres, avec des prĂ©textes idĂ©aux ou religieux ou sans eux), en accomplissant docilement l’ordre de gaspillage et de destruction de la vie que le rĂšgne du Seigneur abstrait leur impose ; aujourd’hui comme alors, les protestations environnementales prĂ©fĂšrent se raccrocher Ă  la foi dans l’apocalypse future prĂ©dite par les spĂ©cialistes, plutĂŽt que de savoir trouver dans la dĂ©vastation des campagnes et des villes qu’elles ont devant leurs yeux et sous leur nez les raisons et le courage suffisants de leur refus.
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 03.05.2025

## Luis Andrés Bredlow, « De la machine sociale à la révolution biologique  | «Les Amis de Bartleby
> La « combinaison » suppose le sacrifice du corps simple comme intĂ©gritĂ© organique, comme sens vivant de soi-mĂȘme : en tant qu’il se combine comme outil, le corps simple participe « de deux systĂšmes sĂ©parĂ©s et mutuellement Ă©trangers », celui des organismes vivants, dont il fait partie en tant qu’animal, et le « systĂšme de corps combinĂ©s » qui, d’un cĂŽtĂ©, « fonde sa propre dynamique de dĂ©veloppement sur la conservation et la dĂ©fense du corps simple, qui forme sa base comme sujet biologique rĂ©el et comme source d’énergie » et, de l’autre, « pour le conserver et le dĂ©fendre ne peut que le nier en tant que tel » ou tout au plus « l’affirmer exclusivement dans son milieu de mutation combinatoire, en affirmant la combinaison comme le mode d’ĂȘtre qui garantit la survie »
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 03.05.2025

## Luis Andrés Bredlow, « De la machine sociale à la révolution biologique  | «Les Amis de Bartleby
> Dans l’outil, « mutation inorganique » face Ă  laquelle l’organisme biologique demeure invariable, l’espĂšce humaine « extrojecte » sa capacitĂ© d’adaptation Ă©volutive : ce qui ne manque pas de rappeler, par de nombreux aspects, les thĂšses aussi suggestives qu’inquiĂ©tantes formulĂ©es il y a dĂ©jĂ  quelques annĂ©es par le palĂ©oanthropologue français A. Leroi-Gourhan et son projet d’une « biologie de la technique » qui considĂ©rerait « le corps social comme un ĂȘtre indĂ©pendant du corps zoologique, animĂ© par l’homme, mais cumulant une telle somme d’effets imprĂ©visibles que sa structure intime surplombe de trĂšs haut les moyens d’apprĂ©hension des individus »
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 03.05.2025

## Luis Andrés Bredlow, « De la machine sociale à la révolution biologique  | «Les Amis de Bartleby
> Les formes actuelles de l’aliĂ©nation — la « machine sociale » de la valorisation de la valeur, qui rĂ©duit les ĂȘtres Ă  de simples piĂšces de l’engrenage — reprĂ©sentent pour Cesarano le point culminant critique d’un processus qui dĂ©bute avec les origines de l’espĂšce, avec l’apparition de l’outil (arme ou instrument) — la « prothĂšse », dit Cesarano — dans lequel dĂšs le dĂ©but « il ne faut pas tant voir un perfectionnement technologique du corps que le mode d’ĂȘtre du corps en tant que membre du social : le corps combinĂ© dans lequel l’outil-prothĂšse, en s’incorporant l’énergie organiquement naturelle de la corporĂ©itĂ© “biologique” l’unit insĂ©parablement comme telle — comme corps combinĂ© — Ă  la communautĂ© et Ă  ses modes spĂ©cifiques de se produire et de se reprĂ©senter. Ce n’est pas tant le corps qui s’approprie l’outil que l’outil qui s’approprie le corps »
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 03.05.2025

## Mort de La Famille (Points essais) (French Edition) -- David Cooper (undifferentiated), David Graham Cooper -- Points_, 1973 -- Editions du Seuil -- 9782020006385 -- 2d1cc041300999cac842823cd576c40a -- Anna’s Archi.pdf — Mozilla Firefox
> la famille excelle Ă  crĂ©er des rĂŽles dĂ©terminĂ©s plutĂŽt qu'Ă  Ă©tablir des conditions permettant Ă  l'individu de prendre en charge son identitĂ©. Il s'agit ici de l'identitĂ© au sens mouvant et actif et non au sens figĂ© des essentialistes. La famille endoctrine l'enfant en lui inculquant le dĂ©sir de devenir un certain type de fils ou de fille (puis de mari ou de femme, de pĂšre ou de mĂšre), elle ne lui laisse qu'une < libertĂ© surveillĂ©e », Ă©troitement confinĂ©e dans un carcan rigide. Au lieu de nous laisser cultiver un Ă©gocentrisme de bon aloi qui permette Ă  nos actions de jaillir du centre de nous-mĂȘmes, d'un nous que nous aurions créé et choisi, on nous apprend Ă  nous soumettre ou Ă  vivre excentrĂ© par rapport au monde
=> P.25 source consultée le 29.04.2025

## Mort de La Famille (Points essais) (French Edition) -- David Cooper (undifferentiated), David Graham Cooper -- Points_, 1973 -- Editions du Seuil -- 9782020006385 -- 2d1cc041300999cac842823cd576c40a -- Anna’s Archi.pdf — Mozilla Firefox
> nous sommes victimes d'une sĂ©curitĂ© illusoire qui Ă©lude le doute et qui, par consĂ©quent, dĂ©truit dans la vie ce qui nous donne le sentiment de la vie elle-mĂȘme
=> P.10 source consultée le 29.04.2025

## L'Homme unidimensionnel — WikipĂ©dia — Mozilla Firefox
> « L’unidimensionnalitĂ© spectaculaire est devenue rĂ©elle, c’est la tienne, la nĂŽtre, cette dimension unique, auprĂšs des images que tu vĂ©hicules. Sauf que cette unidimensionnalitĂ©, cette vie auprĂšs du simulacre ne te permet plus l’ascension. Ce que Marcuse voyait comme un nivellement moyen dans les Trente Glorieuses est devenu un nivellement du socle par la base elle-mĂȘme, la pyramide ne cesse de s’évaser et d’ĂȘtre dans une posture de plus en plus bancale. (...) La sociĂ©tĂ© unidimensionnelle n’est pas une sociĂ©tĂ© sans classe, mĂȘme si elle ne fait que reprĂ©senter les leaders,ceux qui ont rĂ©ussi, les milliardaires, les sportifs, les grands bourgeois et leurs serfs, chroniqueurs, Ă©ditorialistes, Ă©crivains et sociologues mondains. C’est une sociĂ©tĂ© oĂč les classes exploitĂ©es n’ont plus la possibilitĂ© de se reconnaĂźtre comme telles. Elles ont Ă©tĂ© rayĂ©es, biffĂ©es de la reprĂ©sentation, tout comme dans l’écrasante majoritĂ© des cas, les femmes qui n’apparaissent null
e part ou seulement comme des exceptions ou seulement comme des victimes[2]. »
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 29.04.2025

## Philippe AriĂšs : naissance et postĂ©ritĂ© d’un modĂšle interprĂ©tatif de l’enfance - histoire-education-2109.pdf — Mozilla Firefox
> Roger Gentis est reprĂ©sentatif de tout un courant de la rĂ©ception de L’enfant et la vie familiale dans la presse, qui se focalise sur la critique de la famille et de l’institution scolaire. Dans les Nouvelles LittĂ©raires 59, Claude Mettra intitule son article « L’invention de l’Enfance » et associe le livre de Philippe AriĂšs Ă  Une sociĂ©tĂ© sans Ă©cole d’Ivan Illich et Ă  Mort de la famille (Seuil, 1972) de David Cooper 60 qui ont chacun, selon leur dĂ©marche, « marquĂ© symboliquement la mise en cause de ce qu’on tient gĂ©nĂ©ralement comme la cellule-mĂšre de notre communautĂ©, la famille et de ce qui donne Ă  la matrice familiale sa justiïŹcation originelle, l’éducation » 61.
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 29.04.2025

## Jacques Lacan — WikipĂ©dia — Mozilla Firefox
> InterrogĂ© sur son assistance, une seule fois, Ă  un sĂ©minaire de Lacan (le premier Ă  l'ENS de la rue d'Ulm, sur Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, en 1964), Claude LĂ©vi-Strauss confie qu'il prĂȘta plus d'attention Ă  la situation concrĂšte qu'au contenu des propos, disant qu'il fut fascinĂ© par la dimension ethnographique de cette sĂ©ance et la maniĂšre dont Lacan envoĂ»tait son auditoire, Ă  la maniĂšre d'un chaman : « Ce qui Ă©tait frappant, c'Ă©tait cette espĂšce de rayonnement, de puissance, cette mainmise sur l'auditoire qui Ă©manait Ă  la fois de la personne physique de Lacan et de sa diction, de ses gestes. [
] je retrouvais lĂ  une sorte d'Ă©quivalent de la puissance chamanistique. J'avoue franchement que, moi-mĂȘme l'Ă©coutant, au fond je ne comprenais pas. Et je me trouvais au milieu d'un public qui, lui, semblait comprendre »[365]. Au-delĂ  de cette prĂ©sence, la personne et l'art de la parole de Lacan, LĂ©vi-Strauss explique Ă©galement que s'ils se sont croisĂ©s, leurs
chemins allaient dans des directions trĂšs diffĂ©rentes : « Moi-mĂȘme venant de la philosophie, j'essayais d'aller vers ces sciences humaines dont Lacan critiquait la lĂ©gitimitĂ©, tandis que Lacan, qui, lui, Ă©tait parti d'un savoir positif, ou qui se considĂ©rait comme tel, a Ă©tĂ© amenĂ© vers une approche de plus en plus philosophique du problĂšme ».
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 21.04.2025

## Jacques Lacan — WikipĂ©dia — Mozilla Firefox
> Ainsi, lorsque Lacan avance la thĂ©orie des trois ordres (RĂ©el, Symbolique, Imaginaire), il le fait en s'appuyant sur ses rĂ©flexions concernant la nature, non du langage en gĂ©nĂ©ral, mais de l'humain, l'ĂȘtre parlant (qu'il surnommera le parlĂȘtre). Le fait d'apprendre le langage nous coupe en quelque sorte du monde : ainsi naĂźt le RĂ©el, ce qui ne peut ĂȘtre nommĂ©, ce qui ne relĂšve pas du langage. Le langage dans lequel nous naissons contient des valeurs, il organise le monde dans lequel nous vivrons avant mĂȘme que nous soyons nĂ©s[note 56], cette dimension organisatrice et de distribution de la valeur, Lacan l'appelle le symbolique. Quant Ă  l'imaginaire, il dĂ©signe la maniĂšre dont le sujet se perçoit par le truchement des autres et du langage dans lequel il se trouve.
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 21.04.2025

## Qualia - Wikipedia — Mozilla Firefox
> In Are we explaining consciousness yet?,[51] Dennett approves of an account of qualia defined as the deep, rich collection of individual neural responses that are too fine-grained for language to capture. For instance, a person might have an alarming reaction to yellow because of a yellow car that hit her previously, and someone else might have a nostalgic reaction to a comfort food. These effects are too individual-specific to be captured by English words. "If one dubs this inevitable residue qualia, then qualia are guaranteed to exist, but they are just more of the same, dispositional properties that have not yet been entered in the catalog".[51]

> RoboMary can examine the computer brain of similar non-color-locked robots when they see red, and see exactly how they react and what kinds of impulses occur. RoboMary can also construct a simulation of her own brain, unlock the simulation's color-lock and, with reference to the other robots, simulate exactly how this simulation of herself reacts to seeing red. RoboMary naturally has control over all of her internal states except for the color-lock. With the knowledge of her simulation's internal states upon seeing red, RoboMary can put her own internal states directly into the states they would be in upon seeing red. In this way, without ever actually seeing red through her cameras, she will know exactly what it is like to see red.[50]: 28 

Notes: I'm not sure about that, it oblitarates the embodiment, evolution and history of the subject to construct how he percieve a color. The problem lie in reductionism of a qualia as just a label for common simple perception. But qalia could also be not something clear isolated, but something that is a pinpoint of an experience moment of self reflection of an isolated perception (red color for exemple), so qualia coulb also be more complex thant just a color sensation, qualia if recognize the pin point form could also be emotional feeling as anger, a reaction to an environmental contextual settings. See above a more "functional" explanation of this. But it appears to me that the concept of qualia is somthing difficult to understand... I'm not the only one :

> The belief that these essentially private features of mental states exist, and that they form the introspectible essence of whatever possesses them, is grounded in a confusion, one that Wittgenstein tried to sweep away in his arguments against the possibility of a private language. When you judge that I am in pain, it is on the basis of my circumstances and behavior, and you could be wrong. When I ascribe a pain to myself, I don't use any such evidence. I don't find out that I am in pain by observation, nor can I be wrong. But that is not because there is some other fact about my pain, accessible only to me, which I consult in order to establish what I am feeling. For if there were this inner private quality, I could misperceive it; I could get it wrong, and I would have to find out whether I am in pain. To describe my inner state, I would also have to invent a language, intelligible only to me – and that, Wittgenstein plausibly argues, is impossible. The conclusion to draw is that I ascribe pain to myse
lf not on the basis of some inner quale but on no basis at all.
=> https://en.wikipedia.org/wiki/Qualia source consultée le 20.04.2025

## I am, therefore I think: Daniel Dennett’s hard problem — Mozilla Firefox
> There is something of a taboo in philosophical circles about spelling it out in these terms because the orthodox view is that science has no place for reasons or purposes. “Teleological” explanations that appeal to ends are supposed to be redolent of pre-scientific Aristotelianism. But Dennett argues that “Darwin didn’t extinguish teleology; he naturalised it.” Darwin showed that there certainly are reasons why organisms do things, but that it isn’t necessary to attribute intention or planning for those reasons to exist. Nature contains design without necessarily having a designer.
> Nowhere is the threat of science stealing our souls more feared than in the mental realm. No sensible person now doubts that the brain is the engine of consciousness. But if everything we think and do is the result of neurons firing, are we deluded to believe that our thoughts make any difference? In fact, a lot of research suggests that the conscious part of the brain is the last to know what we’re going to do. Could it be that conscious awareness is just an “epiphenomenon,” a kind of functionless noise produced by the whirring of the brain? If so, then as the philosopher Jerry Fodor puts it, “practically everything I believe about anything is false and it’s the end of the world.”
=> https://www.prospectmagazine.co.uk/culture/44100/i-am-therefore-i-think-daniel-dennetts-hard-problem source consultée le 20.04.2025

## La Fin des choses [EPUB] — Visionneuse de livre numĂ©rique
> Lorsque tout devient calculable, le bonheur disparaßt. Le bonheur est un événement qui échappe à tout calcul. Il existe un lien intime entre la magie et le bonheur11. La vie calculable, optimisée, est dénuée de magie, par conséquent de bonheur.
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 13.04.2025

## La Fin des choses [EPUB] — Visionneuse de livre numĂ©rique
> Le temps des choses du cƓur, le temps du cƓur est terminĂ©. Le cƓur s’inscrit dans l’ordre terrien. Au-dessus de la porte d’entrĂ©e de la maison de Heidegger se trouve cette sentence biblique : “Veille de toute ton attention sur ton cƓur ; car de lĂ  sort le principe de la vie5.” Saint-ExupĂ©ry invoque lui aussi la force du cƓur, celle qui produit la vie. En prenant congĂ©, le renard donne au petit prince un secret pour la route : “Il est trĂšs simple : on ne voit bien qu’avec le cƓur. L’essentiel est invisible pour les yeux.”
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 13.04.2025

## La Fin des choses [EPUB] — Visionneuse de livre numĂ©rique
> Les rites sont des techniques temporelles de l’emmĂ©nagement. De l’ĂȘtre-dans-le-monde, ils font un ĂȘtre-Ă -la-maison. Ils sont dans le temps ce que les choses sont dans l’espace2. Ils stabilisent la vie en structurant le temps. Ils sont des architectures du temps. Ils rendent ainsi le temps habitable, mieux, praticable comme l’est une maison. Aujourd’hui, le temps manque d’une structure stable. Ce n’est pas une maison, mais un fleuve en crue. Rien ne lui rĂ©siste. Le temps qui se prĂ©cipite en avant n’est pas habitable.
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 13.04.2025

## La Fin des choses [EPUB] — Visionneuse de livre numĂ©rique
> Que l’autre disparaisse est Ă  proprement parler un Ă©vĂ©nement dramatique, mais qui a lieu de façon tellement imperceptible que nous n’en sommes pas spĂ©cifiquement conscients. L’autre comme mystĂšre, l’autre comme regard, l’autre comme voix : tout cela disparaĂźt. L’autre, privĂ© de son altĂ©ritĂ©, tombe au niveau d’un objet disponible et consommable. La disparition de l’autre affecte aussi le monde des choses. Les choses perdent leur poids propre, leur vie propre et leur sens propre.
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 13.04.2025

## Paul Diel sur En Marge — Mozilla Firefox
> "Qui commet une erreur, et pour se défendre avance mille excuses, commet mille et une erreurs." Avicenne
> Paul Diel propose de placer l'imagination sous le contrÎle de deux gardiens : l'esprit intuitif et l'intellect pratique. - L'esprit intuitif, produit de l'évolution de l'instinct animal, ressent comme un flair ce qui est propice ou néfaste à la satisfaction de notre désir. - L'intellect, lui, prend en compte la réalité. "Il sait, écrit Paul Diel, former des projets et se concentrer sur le travail de réalisation. Il sait éliminer les désirs irréalisables." Si l'esprit intuitif révÚle le souhaitable, l'intellect pratique montre ce qui est possible. Bien imaginer revient donc à faire la part du possible et du souhaitable.
=> http://en.marge.free.fr/reportrait_003.htm source consultée le 12.04.2025

## La Fin des choses [EPUB] — Visionneuse de livre numĂ©rique
> La pensĂ©e se nourrit de l’éros. Chez Platon, logos et Ă©ros nouent une relation intime. L’éros est la condition de possibilitĂ© de la pensĂ©e. Heidegger suit Platon sur ce point. Sur le chemin qui mĂšne Ă  la terre que nul n’a foulĂ©e, la pensĂ©e est animĂ©e par Éros : “Je l’appelle Éros, le plus ancien des dieux selon le mot de ParmĂ©nide. [
] Le battement d’ailes de ce dieu m’effleure chaque fois que je fais dans ma pensĂ©e un pas essentiel et me risque sur des chemins non frĂ©quentĂ©s17.” Le calcul est sans Ă©ros. DonnĂ©es et informations ne sĂ©duisent pas.
> Analogue signifie correspondant. La pensĂ©e, en tant que processus analogique, correspond Ă  une voix (Stimme) qui la convoque (be-stimmt) et l’accorde (durchstimmt). La pensĂ©e n’est pas apostrophĂ©e par tel ou tel Ă©tant, mais par l’étant dans son ensemble, par l’ĂȘtre de l’étant. La phĂ©nomĂ©nologie heideggĂ©rienne de la disposition illustre la diffĂ©rence fondamentale entre la pensĂ©e humaine et l’intelligence artificielle.
> À son niveau profond, la pensĂ©e est un processus rĂ©solument analogique. Avant qu’elle n’apprĂ©hende le monde sous forme de concepts, elle est saisie, mieux, elle est affectĂ©e par le monde. L’affectif est essentiel pour la pensĂ©e humaine. La premiĂšre image de pensĂ©e, c’est la chair de poule. Ne serait-ce que parce qu’elle ne peut avoir la chair de poule, l’intelligence artificielle ne peut pas penser. Il lui manque la dimension de l’analogie affective, le saisissement, que les donnĂ©es et les informations ne peuvent pas rattraper.
> L’analogie entre le smartphone et les objets autistiques saute aux yeux. Contrairement Ă  l’objet transitionnel, le smartphone est dur. Le smartphone n’est pas un nounours numĂ©rique, mais plutĂŽt un objet narcissique, autistique, dans lequel on ressent avant tout sa propre personne. Ce faisant, il dĂ©truit aussi le sentiment d’empathie. Avec le smartphone, nous nous retirons dans une sphĂšre narcissique protĂ©gĂ©e contre les impondĂ©rables de l’autre. Il rend l’autre disponible en le rĂ©ifiant, en le transformant en objet. Du toi, il fait un ça. Il y a une raison ontologique expliquant que le smartphone nous plonge dans la solitude : c’est qu’il entraĂźne la disparition de l’autre. Si nous communiquons aujourd’hui d’une maniĂšre aussi compulsive et excessive, c’est parce que nous sommes solitaires et que nous Ă©prouvons un vide. Mais cette hypercommunication n’est pas un accomplissement. Elle ne fait qu’approfondir la solitude, car il lui manque la prĂ©sence de l’autre.
> Les objets autistiques sont certes, comme les objets transitionnels, un substitut de la personne d’attachement manquante, mais ils la rĂ©ifient en objet et lui soustraient son altĂ©ritĂ© : “Avec les objets autistiques, nous avons dĂ©signĂ© l’exemple extrĂȘme, celui des objets qui prennent la place des gens, mieux, qui servent directement Ă  Ă©chapper aux impondĂ©rables et aux sĂ©parations possibles qu’entraĂźnent inĂ©vitablement les relations avec des personnes agissant de maniĂšre autonome, et, plus radicalement encore, Ă  ne pas percevoir les ĂȘtres humains en tant que tels10.”
> L’enfant construit une relation trĂšs intense et intime avec son objet transitionnel. Objet qui ne peut ĂȘtre ni transformĂ© ni lavĂ©. Rien ne doit interrompre l’expĂ©rience de la proximitĂ©. L’enfant plonge dans une panique totale quand il perd son objet bien-aimĂ©. Et si l’objet transitionnel est son unique possession, il n’en a pas moins une vie propre. L’enfant se le figure comme un vis-Ă -vis autonome et personnel. Ces objets ouvrent un espace de dialogue au sein duquel l’enfant rencontre l’autre.
> Nous chassons le divin de notre vie quand nous la soumettons entiĂšrement aux fonctions et aux informations. Le smartphone est un symbole de notre Ă©poque. Il est sans aucune fioriture, dominĂ© par le lisse et le droit. La communication Ă  laquelle on se livre avec lui manque elle aussi du charme des belles formes. Le rectiligne, qui utilise les affects comme voie de communication privilĂ©giĂ©e, y est dominant. Le smartphone avive par ailleurs l’hypercommunication, qui nivelle, rabote, pour finalement tout uniformiser. Nous vivons certes dans une “sociĂ©tĂ© des singularitĂ©s”, mais paradoxalement le singulier, l’incomparable, n’y apparaĂźt pratiquement pas.
> La culture trouve son origine dans la communautĂ©. Elle transmet des valeurs symboliques qui fondent une communautĂ©. Plus la culture devient une marchandise, plus elle s’éloigne de son origine. La mercantilisation totale de la culture et sa marchandisation entraĂźnent la destruction de la communautĂ©. La community souvent invoquĂ©e sur les plateformes digitales est une forme-marchandise de la communautĂ©. La communautĂ© comme marchandise signe la fin de la communautĂ©.
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 08.04.2025

## Essai sur la fatigue [EPUB] — Visionneuse de livre numĂ©rique
> Mais : un scĂ©lĂ©rat, qui s’en est tirĂ©, indemne, s’assoupit souvent lĂ  oĂč il se trouve, assis ou debout, comme tant de ces fugitifs intermittents, et dort beaucoup, profondĂ©ment, Ă  grand bruit – seulement, il ne connaĂźt pas la fatigue et surtout pas celle qui attache ; jusqu’à son dernier rĂąle, rien au monde ne parviendra plus Ă  le fatiguer, si ce n’est sa punition dont, secrĂštement, il souhaite peut-ĂȘtre la venue. Et tout mon pays est ainsi semĂ© d’infatigables de cette espĂšce, de ces frais et dispos jusqu’au sein des soi-disant Ă©quipes dirigeantes ; au lieu de former, ne fĂ»t-ce que pour un instant, le cortĂšge de la fatigue, c’est un tas grouillant, continu, de tueurs et d’hommes de main qui se met effrontĂ©ment en scĂšne, ils prĂȘtĂšrent la main Ă  tout autre chose que ceux de tout Ă  l’heure, un tas de gredins et de dirndl devenus vieux mais pas fatiguĂ©s, meurtriers des exterminations de masse dont a suintĂ© une postĂ©ritĂ© de julots tout aussi Ă©veillĂ©s, toujours,
lesquels sont dĂ©jĂ  en train de dresser les petits enfants en patrouilleurs, de sorte que jamais, il n’y aura de place pour les minoritĂ©s dans cette majoritĂ© mauvaise, jamais de place pour que se reprenne un peuple de la fatigue ; dans cet État chacun restera seul avec sa fatigue jusqu’à la fin de l’histoire de cet État.
> Pendant que les nappes de poussiĂšre se dĂ©posaient, nous nous rassemblions dans la cour, genoux vacillants, chancelants, titubants, un peu par jeu, encore. Nos jambes et nos bras Ă©taient Ă©raflĂ©s ; des barbes d’épis plantĂ©s dans les cheveux, entre les doigts et les orteils. Mais ce qu’il y a de plus durable dans ce tableau ce sont nos narines : non seulement grises de poussiĂšre, mais noires chez les hommes, les femmes, comme chez nous les enfants. Nous Ă©tions assis – dans mon souvenir, toujours, dehors, au soleil de l’aprĂšs-midi – et en parlant ou nous taisant, nous goĂ»tions la fatigue commune, comme, rassemblĂ©s par celle-ci, les uns sur le banc de la cour, les autres sur le timon de la voiture, d’autres encore, plus loin dĂ©jĂ , dans l’herbe de la prairie, dans une Ă©pisodique entente de tous les voisins et des gĂ©nĂ©rations. Un nuage de fatigue, fatigue esthĂ©tique, nous unissait en ce temps-lĂ  (jusqu’à ce que s’annonce la prochaine arrivĂ©e de gerbes). De ces images-lĂ , de
ces fatigues entre nous, j’en ai encore d’autres.
> La fatigue d’épuisement est une fatigue de puissance positive. Elle rend incapable de faire quelque chose. La fatigue qui inspire est une fatigue de la puissance nĂ©gative, celle du « ne pas ». Le shabbat, qui signifiait Ă  l’origine arrĂȘter, est lui aussi une journĂ©e du « ne pas », une journĂ©e libĂ©rĂ©e de tout « en-vue-de », pour parler avec Heidegger, et de tout souci. Il s’agit d’un entre-temps. AprĂšs sa crĂ©ation, Dieu proclama que le septiĂšme jour Ă©tait sacrĂ©. Est donc sacrĂ© non pas le jour de l’« en-vue-de », mais le jour du « ne pas », un jour oĂč l’usage de l’inutilisable serait possible.
* |MUSIC| Los Hermanos - Esperenza
> La « fatigue fondamentale » est tout autre chose qu’un Ă©tat d’épuisement dans lequel on n’aurait plus la capacitĂ© de faire quelque chose. Elle est au contraire reprĂ©sentĂ©e comme une capacitĂ© particuliĂšre. Elle inspire. Elle fait naĂźtre l’esprit. L’« inspiration de la fatigue » s’applique ici au non-faire : « Une ode de Pindare sur un fatiguĂ© au lieu d’un vainqueur ! Les hĂŽtes de la PentecĂŽte recevant l’Esprit, le banc me les fait imaginer fatiguĂ©s. L’inspiration de la fatigue dit moins ce qu’il faut faire que ce qu’on peut laisser de cĂŽtĂ©10. » La fatigue donne Ă  l’homme la facultĂ© d’éprouver une certaine sĂ©rĂ©nitĂ©, de se livrer Ă  un non-faire serein. Elle n’est pas un Ă©tat dans lequel tous les sens s’épuiseraient. Une visibilitĂ© particuliĂšre s’éveille au contraire en elle. Handke parle ainsi d’une « fatigue au regard clair11 ». Elle ouvre l’accĂšs Ă  une attention toute diffĂ©rente, un accĂšs Ă  ces formes longues et lentes qui se dĂ©robe
nt Ă  l’hyperattention courte et rapide : « La fatigue remembrait [
] l’habituel embrouillamini rythmĂ© par elle en bienfait de la forme – forme aussi loin que l’Ɠil portait [
]. » Toute forme est lente. Toute forme est un dĂ©tour. L’économie de l’efficacitĂ© et de l’accĂ©lĂ©ration provoque sa disparition. Handke Ă©lĂšve mĂȘme la fatigue profonde au niveau d’une forme de guĂ©rison, mieux, de rajeunissement. Elle ramĂšne l’étonnement dans le monde : « Ulysse fatiguĂ© gagna l’amour de Nausicaa. La fatigue rajeunit, comme jeune tu ne fus jamais. [
] Tout devient Ă©tonnant dans son calme Ă  elle, la fatigue12. »
> La fatigue, comme « plus ou moins de moi5 », ouvre un entre dans lequel elle desserre l’étau du moi. Je ne me contente pas de voir l’autre, je suis l’autre et « ce qui est autre devient en mĂȘme temps moi6 ». L’entre est un espace d’amabilitĂ©, comme in-diffĂ©rence, oĂč « rien ni personne ne “rĂšgne” ou ne “domine” ». Dans l’amoindrissement du moi, la pesanteur de l’ĂȘtre se dĂ©place du moi vers le monde. Elle est une « fatigue pleine de confiance dans le monde7 », alors que la fatigue du moi, comme fatigue du seul, est une fatigue sans monde, qui dĂ©truit le monde. Elle « ouvre » le moi, le rend « transparent » au monde. Elle rĂ©tablit la « dualitĂ© » qui est entiĂšrement dĂ©truite dans la fatigue seule. On voit et l’on est vu. On touche et l’on est touchĂ© : « Une fatigue qui rend accessible, mieux, qui est l’accomplissement mĂȘme du fait d’ĂȘtre touchĂ©8. » Elle seule permet de s’attarder, de sĂ©journer. Le moins de moi s’exprime sous la forme d’un pl
us de monde : « La fatigue Ă©tait maintenant mon amie. J’étais de nouveau lĂ , dans le monde [
]9. »
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 29.03.2025

## La sociĂ©tĂ© de la fatigue [EPUB] — Visionneuse de livre numĂ©rique
> Par manque de repos notre civilisation court Ă  une nouvelle barbarie. À aucune Ă©poque les gens actifs, c’est-Ă -dire les gens sans repos, n’ont Ă©tĂ© plus estimĂ©s. Il y a donc lieu de mettre au nombre des corrections nĂ©cessaires que l’on doit apporter au caractĂšre de l’humanitĂ©, la tĂąche de fortifier dans une large mesure l’élĂ©ment contemplatif7.
Friedrich Nietzsche, Humain, trop humain

> Walter Benjamin donne Ă  cet ennui profond le nom d’« oiseau de rĂȘve qui couve l’Ɠuf de l’expĂ©rience1 ». Si le sommeil est l’apogĂ©e de la dĂ©tente physique, l’ennui profond est selon lui le summum de la dĂ©tente intellectuelle. Une pure frĂ©nĂ©sie ne produit rien de neuf. Elle reproduit et accĂ©lĂšre ce qui est dĂ©jĂ  prĂ©sent. Benjamin dĂ©plore que ces nids de dĂ©tente et ces nids temporels de l’oiseau de rĂȘve disparaissent de plus en plus dans la modernitĂ©. On a cessĂ© « de filer et de tisser ». L’ennui est « une Ă©toffe grise et chaude, garnie Ă  l’intĂ©rieur d’une doublure de soie aux couleurs vives et chatoyantes » dans laquelle « nous nous roulons lorsque nous rĂȘvons ». Nous sommes « chez nous dans les arabesques de sa doublure2 ». Avec la disparition de la dĂ©contraction se perd le « don d’écouter silencieusement », et la « communautĂ© de ceux qui Ă©coutent »3 lui est diamĂ©tralement opposĂ©e. Le « don d’écouter silencieusement » repose prĂ©cisĂ©ment su
r la capacitĂ© d’avoir une attention profonde, contemplative, Ă  laquelle l’ego hyperactif n’a pas d’accĂšs.

> La disparition de l’instance de domination ne conduit pas Ă  la libertĂ©. Elle fait au contraire coĂŻncider libertĂ© et contrainte. Ainsi, le sujet de performance s’abandonne Ă  la libertĂ© contraignante ou Ă  la libre contrainte pour maximiser la performance5.

> Alain Ehrenberg Ă©tablit une Ă©quivalence fallacieuse entre le type humain de notre temps et l’homme souverain de Nietzsche : « L’homme souverain, semblable Ă  lui-mĂȘme, dont Nietzsche annonçait la venue, est en passe de devenir une rĂ©alitĂ© de masse : il n’y a rien au-dessus de lui qui puisse lui indiquer qui il doit ĂȘtre, car il se prĂ©tend le seul propriĂ©taire de lui-mĂȘme2. » Nietzsche, justement, dirait que ce type humain qui est en train de devenir, en masse3, rĂ©alitĂ©, n’est pas un surhomme souverain, mais le dernier homme qui ne fait plus que travailler4.

> La positivité du pouvoir est beaucoup plus efficace que la négativité du devoir.

> La société disciplinaire est encore dominée par le non. Sa négativité produit des fous et des criminels. La société de performance, pour sa part, produit des dépressifs et des ratés.

> Dans son rĂ©cit trĂšs cryptĂ© intitulĂ© PromĂ©thĂ©e, Kafka se livre Ă  une rĂ©interprĂ©tation intĂ©ressante du mythe : « Les dieux se fatiguĂšrent, les aigles se fatiguĂšrent et fatiguĂ©e, la plaie se ferma1. » Ce que Kafka a ici Ă  l’esprit, c’est une fatigue curative, une fatigue qui n’ouvre pas les blessures, mais les referme. La plaie se referme Ă  force de fatigue.
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 22.03.2025

## (PDF) Kinji Imanishi. A Japanese view of nature: the world of living things. (Translated by Pamela J. Asquith, Heita Kawakatsu, Shusuke Yagi and Hiroyuki Takasaki) — Mozilla Firefox
> His arguments seem to me, as someone familiar with the concepts of modern ecology and evolution, the re- verse of cause and result. Thus, it may be natural that Imanishi would later criticize Darwinian evolutionary theory much more strongly, and then refute the tenets of sociobiology and behavioral ecology. In this context, he stressed the ‘‘non-Western’’ origin and character of his theory. However, in my opinion, his idea was very close to that of the ‘‘Chicago School’’ ecologists, including W.C. Allee (1885–1955) and A.E. Emerson (1896–1976), who highlighted the harmony of the entire ecosystem and discussed holistic organism, as Imanishi did. Al- though certain parts of Imanishi’s view of nature were shaped within the Japanese philosophical atmosphere, as Asquith points out by citing the strong inïŹ‚uence of Kitaro Nishida on Imanishi, the heart of his system- oriented holism is strikingly similar to that of the Western tradition of thought. That may explain why Japanese primatology
led by Imanishi could produce a large amount of academic and general publications
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 18.03.2025

## Ideological Connection Diel Tsuda — Mozilla Firefox
>
> Paul Diel and Itsuo Tsuda share an ideological connection through their focus on inner harmony, self-awareness, and the exploration of human consciousness. While they come from different cultural backgrounds and disciplines, their philosophical frameworks align in meaningful ways. Paul Diel's Approach Paul Diel (1893–1972) was a French psychologist known for his method of "psychological introspection." He emphasized the conflict between human desires and moral conscience, advocating for introspection as a path to achieving inner balance. Diel's theory explored symbolic meanings in behavior and emotions, focusing on achieving authenticity through self-exploration. Itsuo Tsuda's Approach Itsuo Tsuda (1914–1984) was a Japanese philosopher and master of Aikido and Seitai. His work emphasized the development of ki (vital energy) and the importance of breathing techniques and body awareness to cultivate a liberated, natural state of being. Tsuda promoted the idea of freeing oneself from societal constraints
to attain inner peace. The Ideological Bond Inner Harmony and Self-Realization: Both thinkers emphasize the importance of self-reflection and inner balance. Diel’s introspective method aligns with Tsuda’s focus on personal liberation through awareness and breathing practices. Symbolism and the Unconscious: Diel explored how symbols reflect inner conflicts, while Tsuda’s work deeply integrates symbolic understanding of movement and the body’s natural rhythm. Moral and Psychological Growth: Both stress the importance of overcoming ego-driven impulses to achieve psychological well-being and authenticity. In essence, Paul Diel and Itsuo Tsuda converge in their pursuit of individual self-awareness as a means to achieve inner peace and a more meaningful existence.
>
* Paul Diel and Itsuo Tsuda share an ideological connection through their focus on inner harmony, self-awareness, and the exploration of human consciousness. While they come from different cultural backgrounds and disciplines, their philosophical frameworks align in meaningful ways.

### **Paul Diel's Approach**
Paul Diel (1893–1972) was a French psychologist known for his method of "psychological introspection." He emphasized the conflict between human desires and moral conscience, advocating for introspection as a path to achieving inner balance. Diel's theory explored symbolic meanings in behavior and emotions, focusing on achieving authenticity through self-exploration.

### **Itsuo Tsuda's Approach**
Itsuo Tsuda (1914–1984) was a Japanese philosopher and master of Aikido and Seitai. His work emphasized the development of *ki* (vital energy) and the importance of breathing techniques and body awareness to cultivate a liberated, natural state of being. Tsuda promoted the idea of freeing oneself from societal constraints to attain inner peace.

### **The Ideological Bond**
1. **Inner Harmony and Self-Realization**: Both thinkers emphasize the importance of self-reflection and inner balance. Diel’s introspective method aligns with Tsuda’s focus on personal liberation through awareness and breathing practices.

2. **Symbolism and the Unconscious**: Diel explored how symbols reflect inner conflicts, while Tsuda’s work deeply integrates symbolic understanding of movement and the body’s natural rhythm.

3. **Moral and Psychological Growth**: Both stress the importance of overcoming ego-driven impulses to achieve psychological well-being and authenticity.

In essence, Paul Diel and Itsuo Tsuda converge in their pursuit of individual self-awareness as a means to achieve inner peace and a more meaningful existence.

* |MUSIC| Macire Sylla - Tout va finir (Ce Nionmane)
=> ChatGPT-PAULDIEL-ITSUOTSUDA.gmi source consultée le 14.03.2025

## Samuel Bonvoisin — Mozilla Firefox
> IngĂ©nieur agronome de formation, mon parcours est tournĂ© vers les questions de transition et de rĂ©silience des sociĂ©tĂ©s humaines, particuliĂšrement dans les domaines de l’agriculture, de la gestion de l’eau, de l’éducation et du vivre-ensemble.
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 14.03.2025

## Autophagie — WikipĂ©dia — Mozilla Firefox
> L’autophagie (du grec Î±Ï…Ï„Îż, « soi-mĂȘme », et Ï†Î±ÎłÎ”ÎčΜ, « manger »), autolyse ou autophagocytose, est un mĂ©canisme physiologique, intracellulaire, de protection et de recyclage d'Ă©lĂ©ments cellulaires : les organites indĂ©sirables ou endommagĂ©s, un pathogĂšne introduit dans la cellule, des protĂ©ines mal repliĂ©es... sont ainsi collectĂ©s et transportĂ©s vers les lysosomes pour ĂȘtre dĂ©gradĂ©s. Une partie du cytoplasme est ainsi recyclĂ©e par ses propres lysosomes1. Ce mĂ©canisme est aussi une source d’énergie et d’acides aminĂ©s en conditions stressantes pour la cellule, comme l’hypoxie, le manque de nutriments (jeĂ»ne) ou l’exposition Ă  des traitements mĂ©dicamenteux2,3.
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 12.03.2025

## Byung-Chul Han — WikipĂ©dia — Mozilla Firefox
> Le journaliste qui l'interroge note4 que, « [n]on seulement il m'a gentiment mais fermement demandé d'éteindre le magnétophone et de ne me fier qu'à mes notes manuscrites, mais il a aussi refusé catégoriquement de répondre à la question sur son ùge. En Asie, explique-t-il, (...) la date de naissance d'une personne joue un rÎle beaucoup moins important qu'en Occident. Une culture qui voit le monde comme un processus cyclique de retour ne considÚre pas la naissance ou la mort avec le pathos que leur accorde la pensée occidentale. »
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 12.03.2025

## Musil – Esprit et experience | Esprit Logique — Mozilla Firefox
> Spengler affirme qu’il n’y a pas de rĂ©alitĂ©. Que la nature est une fonction de la culture. Que les cultures sont la derniĂšre rĂ©alitĂ© qui nous soit accessible. Que le scepticisme de notre derniĂšre phase doit avoir un caractĂšre historique. Mais pourquoi donc les haches du palĂ©olithique et les leviers du temps d’ArchimĂšde ont-ils agi exactement comme aujourd’hui ? Pourquoi un vulgaire singe peut-il se servir d’un levier ou d’une pierre comme s’il connaissait la statique et la loi des solides, et une panthĂšre dĂ©duire d’une trace la prĂ©sence du gibier, comme si la causalitĂ© lui Ă©tait familiĂšre ? Si l’on ne veut pas ĂȘtre obligĂ© de supposer une « culture » commune au singe, Ă  l’homme de l’ñge de la pierre, Ă  ArchimĂšde et Ă  la panthĂšre, on ne peut qu’admettre l’existence d’un rĂ©gulateur commun extĂ©rieur aux sujets, c’est-Ă -dire une expĂ©rience susceptible d’extension et de perfectionnement, la possibilitĂ© d’une connaissance, une version quelconque de l
a vĂ©ritĂ©, du progrĂšs, de l’essor; en un mot, ce mĂ©lange de facteurs subjectifs et objectifs de connaissance dont la distinction constitue justement le pĂ©nible travail de tri de l’épistĂ©mologie dont Spengler s’est dispensĂ©, sans doute parce qu’il oppose dĂ©cidĂ©ment trop d’obstacles au libre envol de la pensĂ©e.

> Comme un grand nombre de lois naturelles sont le produit de mensurations spatiales, on voit quel succĂšs ce serait pour l’auteur de parvenir Ă  montrer que l’espace, dans chaque culture, non seulement est autrement vĂ©cu, mais qu’il est rĂ©ellement autre : quelle meilleure preuve brandir en effet que la nature n’est qu’une fonction de la culture ?

Notes : Il semble que Spengler est une bonne intuition que l'espace est effectivement produit par celui qui le perçoit en fonction de ses capacitĂ©s propres. Mais cela n'est pas du tout une ontologie de la culture comme semble ovuloir l'affirmer Spengler. Voir Ă  ce propos le concept d'Umwelt dans le livre - Milieux humains, milieux animala - de J.Von UexkĂŒll

> Avant de rĂ©pondre, je tiens Ă  prĂ©ciser que j’estimerais injuste Ă  l’égard d’une Ɠuvre qui a sa signification et sa vie propre ( c’est ainsi que je ressens celle de Spengler ) de commencer par en ridiculiser les faiblesses pour s’empresser ensuite de glisser sur le feu sa petite marmite personnelle, afin d’y faire mijoter sa supĂ©rioritĂ© et cela plus superficiellement encore que l’auteur, puisque le temps, la place et la conscience de mon importance me manquent ! Je prĂ©cise donc que je ne juge pas ici le livre de Spengler, mais que je l’attaque. Je l’attaque par oĂč il est typique ; par oĂč il est superficiel. Attaquer Spengler, c’est attaquer l’époque dont il est issu et Ă  laquelle il plaĂźt, parce que ses fautes et celles de son Ă©poque se confondent. Mais on ne rĂ©fute pas une Ă©poque : je ne dis pas cela par agnosticisme, mais parce que aucun homme n’aurait le temps de s’y consacrer. On ne peut guĂšre que lui surveiller les doigts et, de temps en temps, taper dessus.
L’expĂ©rience qui s’en charge, chez Spengler, n’a absolument rien Ă  voir avec les distinctions de l’histoire de la philosophie. Aucun systĂšme de pensĂ©e ne peut ĂȘtre en contradiction avec l’expĂ©rience ou les justes conclusions que l’on en tire : en ce sens, toute philosophie sĂ©rieuse est un empirisme.

> On ne trouvera pas aisĂ©ment d’aussi belles et fortes Ă©bauches de mise en forme de ces idĂ©es que celles de Spengler. Mais que toute la richesse de l’intuition aboutisse finalement Ă  ceci : que l’essentiel ne peut jamais ĂȘtre dit ou traitĂ©, que l’on se montre extrĂȘmement sceptique in ratione (c’est-Ă -dire prĂ©cisĂ©ment contre ce qui n’a d’autre vertu que d’ĂȘtre vrai !), mais incroyablement crĂ©dule Ă  l’égard de tout ce qui vous passe par la tĂȘte, que l’on mette les mathĂ©matiques en doute pour mieux faire confiance Ă  ces prothĂšses de la vĂ©ritĂ© que sont, en histoire de l’art, la culture et le style, que l’on fasse, dans la comparaison et la combinaison des donnĂ©es, malgrĂ© l’intuition, exactement ce que fait l’empiriste, en moins bien, en tirant plutĂŽt avec de la fumĂ©e qu’à balles : voilĂ  le portrait clinique de l’esprit aveuli par les jouissances trop prolongĂ©es de l’intuition, du bel esprit de notre temps.

Note: forte croyance de Musil sur le rationnalisme et donc fort rejet du spirituel par ex. et de tous ce qui ne sert pas le rationalise in fine.

>  Les idĂ©es (le non-ratioĂŻde) ne se laissent pas transmettre comme le savoir ; elles exigent un mĂȘme Ă©tat psychique, quand la rĂ©alitĂ© n’offre au mieux que des dispositions psychiques analogues ; aussi sont-elles sujettes Ă  se modifier sans cesse. Tant qu’elles sont encore neuves, cela peut les enrichir ; plus tard, cela les corrompt. Sans doute se sont-elles rĂ©alisĂ©es entre-temps dans des institutions, des formes de vie ; mais rĂ©aliser une idĂ©e, c’est dĂ©jĂ  partiellement la dĂ©truire. Toute rĂ©alisation est dĂ©formation ; vieilles, les idĂ©es deviennent toujours plus vides et plus incomprĂ©hensibles. C’est que la forme et l’idĂ©e ont un rythme de vie tout diffĂ©rent : les formes d’une couche plus ancienne ne cessent d’interfĂ©rer sur les idĂ©es d’une couche plus rĂ©cente, et de concurrencer leur influence. Telles sont quelques-unes des raisons pour lesquelles les Ă©poques tardives sont si hĂ©tĂ©rogĂšnes, et les cultures, dans ces Ă©poques de civilisation, si promptes Ă  s’écro
uler comme des montagnes.

Notes: ce qui est intĂ©ressant chez Musil et dans cette critique, c'est comment il se positionne lui mĂȘme en dehors de son Ă©poque. Il semble ĂȘtre au dessus, et il l'est aussi Ă  quelques endroits, extra lucide sur la maladroitesse dĂ©monstrativve de ses contemporains car il envisage de façon plus globale semble-t-il, sa vision sur les choses. En effet Ă  la lecture de ce texte, et du temps qui a passĂ©, il facile de voir la petitesse de certains traits qu'il dĂ©peind.

> LĂ  est la racine du problĂšme capital de l’intuition et de l’apprĂ©hension affective, qui ne sont rien d’autre que des particularitĂ©s, mal comprises, du domaine non ratioĂŻde. LĂ  est la clef de l’« Ă©ducation ». LĂ  sont nĂ©s l’idĂ©alisme rachitique et le dieu de notre temps. Et c’est Ă  partir de lĂ  qu’il serait possible de comprendre pourquoi le dĂ©bat encore stĂ©rile entre la pensĂ©e scientifique et les exigences de l’ñme ne peut ĂȘtre tranchĂ© que par un « plus », un plan, une orientation du travail, une nouvelle Ă©valuation de la science comme de la littĂ©rature !

Notes: Son surplomb, ne l'empĂȘche pas d'ĂȘtre lucide sur ses limitations.

=> https://espritlogique.wordpress.com/2009/01/02/musil-esprit-et-experience/ source consultée le 25.02.2025
=> https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782743620813-milieu-animal-et-milieu-humain-jakob-von-uexkull/ Jakob von Uexkull

## Facebook — Mozilla Firefox
> Il avait apprécié lorsque j'avais balancé "la campagne ça t'apprend la vie et la ville ça t'apprend le monde." Eh bien lui il nous aidait à le penser, ce monde. Mais surtout à l'élargir. A développer notre esprit critique. Et puisqu'il fallait faire un choix j'ai choisi la vie. Car lorsque j'étais dans le monde il me manquait la vie plus fort encore que lorsque j'étais dans la vie il me manquait le monde.
=> NO-LINK-PROVIDED source consultée le 25.02.2025

## L'Exil intĂ©rieur: schizoĂŻdie et civilisation [EPUB] — Visionneuse de livre numĂ©rique
> Jusqu’au XVIe siĂšcle, observe un autre historien, Jos Van Ussel, les attitudes et le mode de vie Ă©taient pro-sexuels. Il Ă©tait gĂ©nĂ©ralement admis que chacun assouvisse ses besoins sexuels, afin de ne pas mettre sa santĂ© en danger. Dans quelques villes, les autoritĂ©s elles-mĂȘmes faisaient ouvrir des maisons de passe. La sensualitĂ© Ă©tait ressentie, Ă©tait vĂ©cue d’une maniĂšre que nous ne connaissons plus maintenant. On se touchait, on se caressait, on s’enlaçait, on s’embrassait ; les nourrices et les parents masturbaient les jeunes enfants pour les calmer ; le pesant interdit qui pĂšse sur les relations sexuelles d’adultes et d’adolescents n’existait pas alors ; les rapports sexuels prĂ©conjugaux Ă©taient institutionnalisĂ©s ; la famille et les serviteurs dormaient nus dans une seule et mĂȘme piĂšce. On se baignait nu et en groupe. Et pour les solennitĂ©s on exposait nue la plus belle fille de la ville. Quant aux jeunes, ils n’avaient pas besoin d’ĂȘtre informĂ©s puisqu’ils p
ouvaient voir, sentir et apprendre auprùs des adultes ce qu’ils voulaient savoir.

> « Quand on voit avec quel naturel, Ă©crit Elias, adultes et enfants partageaient au Moyen Âge leurs lits, on se rend compte quelle modification profonde des rapports d’homme Ă  homme et du comportement humain s’exprime dans notre genre de vie. »
> C’est que si, pour nous, le lit et le corps sont devenus des zones troubles et dangereuses, ce qui fait qu’il est exclu de partager son lit avec une personne qui ne fasse pas partie du cercle de famille (l’idĂ©al Ă©tant : Ă  chacun son lit, voire sa chambre), il n’en a pas toujours Ă©tĂ© ainsi. Ni la chambre Ă  coucher, ni le sommeil dans la sociĂ©tĂ© mĂ©diĂ©vale n’étaient privatisĂ©s, dĂ©tachĂ©s de la vie sociale. D’ailleurs peut-on alors parler de chambre Ă  coucher ?

> Dans ses Colloques, Érasme raconte qu’on se dĂ©shabillait et se mettait nu au lit, dans les auberges allemandes, sans considĂ©ration de sexe et en prĂ©sence de tous. Dans son HeptamĂ©ron (1559), Marguerite de Navarre parle des chemises de nuit pour femmes comme de curiositĂ©s ; pourtant, Ă  la fin du XVIe siĂšcle, dans la noblesse surtout, elles commencent Ă  se rĂ©pandre.
>Dans cette Ă©volution qui va de l’ingĂ©nuitĂ© Ă  la pudeur, et mĂȘme Ă  la honte, la chemise de nuit va jouer le mĂȘme rĂŽle que la fourchette ou le mouchoir. Elle est d’ailleurs, significativement, apparue Ă  la mĂȘme Ă©poque. C’est un instrument de civilisation, un symbole de la transformation qui s’opĂ©rait dans l’homme : un mur Ă©motionnel commençait Ă  se dresser entre lui-mĂȘme et son propre corps.

> MĂȘme observation de Bruno Bettelheim : « Je crois que les problĂšmes que rencontrent actuellement les parents des classes moyennes dans l’éducation de leurs enfants, qu’une grande partie du malaise, de l’aliĂ©nation de l’homme occidental, sont causĂ©s par la distance croissante qu’il y a entre l’adulte et l’enfant. Avant l’avĂšnement de l’ùre industrielle, les enfants et les adultes vivaient ensemble sans qu’un fossĂ© les sĂ©pare. Jusqu’au XVIIe siĂšcle, les enfants, dĂšs la sortie du berceau, non seulement Ă©taient habillĂ©s comme les adultes de leur classe, mais Ă  trĂšs peu de choses prĂšs, vivaient comme eux. Comme eux, ils buvaient de la biĂšre et du vin, jouaient aux cartes pour de l’argent, tandis que les adultes jouaient au cerceau et aux quilles. Ce n’est qu’au XVIIe siĂšcle que commencĂšrent Ă  apparaĂźtre certaines diffĂ©rences dans le vĂȘtement et le mode de vie. Mais alors mĂȘme, et pour longtemps encore, l’adulte et l’enfant vaquaient ensemble aux mĂȘmes tr
avaux, vivaient et dormaient ensemble dans une grande salle commune et partageaient les mĂȘmes jeux. »

> Selon Elias, la civilisation progressive des mƓurs a essentiellement consistĂ© Ă  accroĂźtre le contrĂŽle sur tout ce qui tient Ă  la nature animale de l’homme, refoulĂ© soit vers les coulisses de la scĂšne sociale (dĂ©coupage des viandes Ă  la cuisine, satisfaction des besoins naturels en des lieux ad hoc), soit vers la vie privĂ©e du couple (sommeil, rapports sexuels). Ce refus progressif du corps est intĂ©riorisĂ© par les individus au cours de la socialisation familiale, qui rĂšgle efficacement et dĂ©finitivement l’affectivitĂ© de l’enfant, en sorte qu’en chaque individu s’accomplit en raccourci un processus qui a durĂ© des siĂšcles. L’histoire d’une sociĂ©tĂ© se reflĂšte dans l’histoire de chaque individu.
=> https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Exil_int%C3%A9rieur_:_schizo%C3%AFdie_et_civilisation source consultée le 11.02.2025

## À quoi bon la sociologie si elle n'est pas engagĂ©e ? Entretien avec Michael Burawoy - CONTRETEMPS — Mozilla Firefox
> Et puis, si nous lisons la deuxiĂšme prĂ©face du mĂȘme livre, nous trouvons un Durkheim qui Ă©crit sur l’expropriation de la propriĂ©tĂ© privĂ©e et son transfert dans les mains des associations professionnelles : il propose une forme de socialisme de guilde. Il n’était peut-ĂȘtre pas trĂšs enthousiaste Ă  l’égard des mouvements sociaux pour le socialisme – ils Ă©taient le signe d’un malaise social – mais il avait une vision utopique de l’avenir, qui allait au-delĂ  de la social-dĂ©mocratie, pour inclure ce que nous appellerions aujourd’hui le revenu de base universel comme seul moyen d’assurer l’égalitĂ© de pouvoir entre les dirigeants et les travailleurs. En cela, il avait une vision utopique trĂšs radicale de l’avenir. Les marxistes pourraient bien s’interroger sur sa faisabilitĂ© et, en fait, sur sa viabilitĂ©, mais ce serait l’hĂŽpital qui se moque de la charitĂ© !
=> https://www.contretemps.eu/sociologie-entretien-burawoy-marchandisation-marx-polanyi/ source consultée le 09.02.2025

## 'Reboot' Revealed: Elon Musk's CEO-Dictator Playbook — Mozilla Firefox
> We are witnessing the methodical implementation of a long-planned strategy to transform American democracy into corporate autocracy. The playbook was written in plain sight and is now being followed step by step. Some dismiss the Yarvins of the world as unhinged nuts, but that's the point. These guys, with their bizarre and dangerous ideas, have gotten very far in 2025. Just look at the news.
=> https://www.thenerdreich.com/reboot-elon-musk-ceo-dictator-doge/ source consultée le 09.02.2025

---
=> notes-de-lectures-2024.gmi Notes de 2024
=> notes-de-lectures-2023.gmi Notes de 2023