Profitant des soldes, j’ai acheté la semaine dernière un nouveau
netbook : un eeePC 1001 PX à 215 €. L’idée était de recycler le
précédent en un serveur pour abriter ce blog. Évidemment, la
politique d’Asus a changé depuis 2009 : plus de choix possible entre
Linux et Windows. Tout juste peut-on (pour peu de temps encore ?)
choisir entre XP et Seven. XP donc pour moi, et aussitôt rentré, je
décolle l’étiquette de la licence Windows pour me faire rembourser
l’OS selon la démarche décrite sur ce site par ce document.
L’opération demande un peu de minutie ; plus que pour la création
d’une nouvelle table de partitions (en ligne de commande tout de
même car les partitions d’origine ne plaisent pas à Gparted) et
l’installation d’une Archlinux 64 bits toute neuve et d’un petit
Openbox aux oignons.
La réponse, en recommandé, d’Asus fut particulièrement rapide, mais
pour me signaler que mon formulaire n’était pas le bon et me demander
une adresse de courriel pour m’envoyer les deux nouveaux formulaires
à remplir.
Là où la chose devient piquante, c’est que l’un des deux formulaires,
un .docx, affichait une mise en page totalement inutilisable (une
lettre par ligne !) sous Libreoffice. Lorsque je m’étonne dans un
nouveau courriel qu’on envoie un document impossible à lire sans
Windows à un client qui ne veut pas acheter Windows et que je demande
une version odt ou pdf du formulaire, on me répond d’abord qu’Asus ne
travaille pas avec Openoffice et que je n’ai qu’à trouver une machine
équipée de ce qu’il faut pour lire le fichier (sous-entendu pas un
Asus pourri avec Linux vendu deux ans avant ?). Finalement trois
heures après, Asus travaille avec Openoffice et m’envoie le fichier
demandé. Si j’ai pu les aider à découvrir Openoffice, alors tout est
bien qui finit bien…