Le SACD ou Super Audio CD n’a malheureusement pas connu le succès.
Bon, évidemment, la technologie était tout ce qu’il y a de plus
fermée et propriétaire, mais le CD aussi à ses débuts. Le succès
aurait certainement fait évoluer les choses. En termes de qualité
sonore, la chose était superbe. On trouve encore de courageux petits
éditeurs pour poursuivre dans cette voie, mais les majors ont renoncé
depuis longtemps Comme il est absurde de se contenter du fameux “son
CD” alors que la technique actuelle permet bien mieux, certains sites
de vente de musique en ligne permettent l’achat, sous l’appellation
Studio Master, de fichiers musicaux en PCM 24 bits / 88,2 ou 96 KHz,
soit une qualité presque équivalente au DSD du SACD. C’est le cas
notamment de :
- Gimell Records, le label des Tallis Scholars
- Pristine Classical, spécialiste de la restauration des archives
tombées dans le domaine public
- Hdtracks, un site plus éclectique
- Qobuz, site français
Mon article est motivé par ce dernier vendeur. Lors de mon premier
achat, il y a un an, j’avais rencontré quelques difficultés.
Le téléchargement sans leur application de téléchargement maison
destinée à Windows était un peu laborieux, mais surtout les formats
disponibles alors n’étaient pas très satisfaisants pour un Linuxien :
- WMA Lossless
- ALAC
Il m’avait fallu passer sous mon Windows virtuel pour en faire
d’honnêtes FLAC. Comme j’avais contacté leur SAV pour quelques
problèmes de téléchargement vite résolus, j’en avais profité pour
leur en faire la remarque. Les mois ont passé et lors de mon dernier
achat, hier, j’ai pu apprécier le changement. Non seulement le FLAC
est maintenant disponible, mais le OGG aussi pour faire pendant au
MP3. Et comme la célèbre Mme Michu pourrait se perdre dans cette
abondance de formats, le vendeur a eu la bonne idée de joindre un
sélecteur OS + programme (avec préselection selon en-têtes du
navigateur) qui permet d’orienter l’acheteur vers le bon format.
Voilà qui tranche avec la pratique de beaucoup ; nous ne sommes pas
condamnés à pirater ou à nous soumettre aux choix de la Pomme qui se
paie notre poire.