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latex2e-fr.texi.
Ce document est un manuel de référence officieux pour LaTeX, un système
de préparation de documents, version « Août 2022 ».
Ce manuel a été traduit du fichier ‘LATEX.HLP’ v1.0a de la
bibliothèque d’aide VMS. La version prétraduction a été rédigée par
George D. Greenwade de l’université d’état Sam Houston, au Texas (USA).
La version LaTeX 2.09 a été rédigée par Stephen Gilmore. La version
LaTeX2e a été adaptée à partir de celle-ci par Torsten Martinsen. Karl
Berry a fait d’autres mises à jour et ajouts, et reconnaît avec
gratitude avoir utilisé comme matière de référence ‘Hypertext Help with
LaTeX’, de Sheldon Green, et ‘LaTeX Command Summary’ (pour LaTeX2.09) de
L. Botway et C. Biemesderfer (publié par le TeX Users Group en tant que
‘TeXniques’ numéro 10). Nous savons également gré à Martin Herbert
Dietze d’avoir de plus utilisé de la matière apparaissant dans son
latex2e-reference. (À partir de ces références aucun texte n’a été
copié directement).
Tous droits réservés © 2015-2022 Vincent Belaïche — traduction.
Tous droits réservés © 2007-2022 Karl Berry.
Tous droits réservés © 1988, 1994, 2007 Stephen Gilmore.
Tous droits réservés © 1994, 1995, 1996 Torsten Martinsen.
Ci-après se trouve la licence sous laquelle est distribuée ce manuel
; une traduction en est donnée en annexe, voir *note License
translation::.
Permission is granted to make and distribute verbatim copies of this
manual provided the copyright notice and this permission notice are
preserved on all copies.
Permission is granted to copy and distribute modified versions of
this manual under the conditions for verbatim copying, provided that the
entire resulting derived work is distributed under the terms of a
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Permission is granted to copy and distribute translations of this
manual into another language, under the above conditions for modified
versions.
INFO-DIR-SECTION TeX
START-INFO-DIR-ENTRY
* LaTeX2e-fr: (latex2e-fr). Manuel de référence officieux de LaTeX.
END-INFO-DIR-ENTRY
File: latex2e-fr.info, Node: Top, Next: About this document, Up: (dir)
LaTeX2e : un manuel de référence officieux
******************************************
Ce document est un manuel de référence officieux pour LaTeX2e, un
système de préparation de document, dans sa version « Août 2022 ».
* Menu:
* À propos de ce document: About this document. reporter les bogues, etc.
* Aperçu: Overview. Qu’est-ce que LaTeX?.
* Classe de documents: Document classes. Certaines des différentes classes disponibles.
* Polices: Fonts. italique, gras, tapuscrit, etc
* Mise en page: Layout. Contrôle de la mise en page.
* Rubricage: Sectioning. Comment bien faire des rubriques.
* Les renvois: Cross references. Renvoi automatique.
* Environnements: Environments. tels que ‘enumerate’ et ‘itemize’.
* Sauts de ligne: Line breaking. Influencer les sauts de ligne.
* Sauts de page: Page breaking. Influencer les sauts de page.
* Notes en bas de page: Footnotes. Comment produire des notes en bas de page.
* Définitions: Definitions. Définir vos propres commandes, etc
* Compteurs: Counters. Compteurs internes utilisés par LaTeX.
* Longueurs: Lengths. Les commandes pour manipuler des longueurs.
* Faire des paragraphes: Making paragraphs. Commandes pour contrôler les paragraphes.
* Formules de maths: Math formulas. Comment créer des formules mathématiques.
* Modes: Modes. Modes paragraphe, mathématiques ou LR.
* Les styles de page: Page styles. Différents styles de mise en page.
* Les espaces: Spaces. Espace horizontal et vertical.
* Boîtes: Boxes. Faire des boîtes.
* Couleur: Color. Définir et utiliser des couleurs.
* Graphiques: Graphics. Importer des graphiques de l’extérieur de LaTeX.
* Insertions spéciales: Special insertions. Insertion de caractères réservés et spéciaux.
* Diviser l’entrée: Splitting the input. Traiter de gros fichiers en les partitionnant.
* Parties pré/postliminaires: Front/back matter. Table des matières, glossaires, index.
* Lettres: Letters. La classe ‘letter’.
* Entrée / sortie du terminal: Terminal input/output. Interaction avec l’utilisateur.
* La ligne de commande: Command line interface. Comportement indépendant du système de la ligne de commande.
* Patrons de document: Document templates. Patron pour commencer diverses classes de documents.
* Traduction de la licence: License translation. Une traduction à titre informatif de la licence.
* Index des Concepts: Concept Index. Index général.
* Index des commandes: Command Index. Liste alphabétique des commandes LaTeX.
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1 À propos de ce document
*************************
Ceci est un manuel de référence officieux pour le système LaTeX2e de
préparation de document. Ce système est mis en œuvre sous forme d’un
paquet de macros pour le programme de composition TeX (*note
Overview::). La page d’accueil de ce document est
<
https://latexref.xyz>. Cette page contient des liens vers différentes
versions de ce document, dans différents formats et langues, mais aussi
vers ses sources, vers les archives des listes de diffusion qui lui sont
consacrées ainsi que vers d’autres infrastructures.
Dans ce document, on utilise principalement juste le terme « LaTeX »
plutôt que « LaTeX2e », étant donné que la version précédente de
LaTeX (2.09) est gelée depuis des dizaines d’années.
LaTeX est désormais maintenu par un groupe de bénévoles
(<
http://latex-project.org>). La documentation officielle écrite par le
projet LaTeX est disponible à partir de leur site web. Le présent
document est complètement officieux et n’a pas été examiné par les
mainteneurs de LaTeX. Ne leur envoyez donc pas de rapports d’anomalie
ou quoi que ce soit d’autre.
En revanche, n’hésitez pas à adresser vos commentaires à
<
[email protected]>.
Ce document est un manuel de référence. Il y a d’autres sources
d’information sur LaTeX : elles sont très nombreuses, et s’adressent à
des utilisateurs de tous niveaux. Voici quelques introductions :
<
http://ctan.org/pkg/latex-doc-ptr>
Deux pages de références recommandées à LaTeX documentation.
<
http://ctan.org/pkg/first-latex-doc>
Rédaction de votre premier document, avec un peu de texte et de
mathématiques.
<
http://ctan.org/pkg/usrguide>
Le guide pour les auteurs de documents maintenu par le projet
LaTeX. Bien d’autres guides écrits par bien d’autres gens sont
aussi disponibles, indépendamment du projet LaTeX ; l’article
suivant en est un.
<
http://ctan.org/pkg/lshort>
Une courte (?) introduction à LaTeX, traduite en de nombreuses
langues (traduction française :
<
http://ctan.org/pkg/lshort-french>).
<
http://tug.org/begin.html>
Introduction au système TeX, y compris LaTeX, et plus amples
références.
File: latex2e-fr.info, Node: Overview, Next: Document classes, Prev: About this document, Up: Top
2 Vue d’ensemble de LaTeX
*************************
Qu’est-ce que LaTeX?
LaTeX est un système de composition de documents. Il fut à l’origine
créé par Leslie Lamport ; il est désormais maintenu par un groupe de
volontaires (<
http://latex-project.org>). Il est largement utilisé, en
particulier pour les documents complexes et techniques, tels que ceux
impliquant des mathématiques.
À l’aide d’un simple éditeur de texte, un utilisateur LaTeX écrit un
fichier, dit _fichier d’entrée_, qui contient son texte ; des
_commandes_ y sont intercalées : ce sont des instructions servant à
décrire la manière dont le texte doit être formaté. En effet, LaTeX est
mis en œuvre comme un ensemble de commandes liées s’interfaçant avec le
programme de composition TeX de Donald E. Knuth (le terme technique est
que LaTeX est un “paquet de macros” pour le moteur TeX). En donnant le
fichier d’entrée au moteur TeX, l’utilisateur produit le _document de
sortie_ qui contient son texte mis en page.
Le terme LaTeX est aussi parfois utilisé pour signifier le langage à
balises dans lequel le code source du document est écrit, c’est-à-dire
pour signifier l’ensemble des commandes à la disposition d’un
utilisateur de LaTeX.
Le nom LaTeX est l’abréviation de “Lamport TeX”. On le prononce
LA-TÈQUE. Au sein du document, on produit le logo avec ‘\LaTeX’. Là où
l’utilisation du logo n’est pas raisonnable, comme dans du texte brut,
écrivez le ‘LaTeX’.
* Menu:
* Début et fin: Starting and ending. Le début et la fin standards d’un document.
* Fichiers de sortie: Output files. Fichiers produits.
* Moteurs TeX: TeX engines. Programmes qui peuvent compiler du code source TeX et LaTeX.
* Syntaxe des commandes LaTeX: LaTeX command syntax. Syntaxe générale des commandes LaTeX.
* Environnement: Environment. Zone du code source avec un comportement distinct.
* CTAN:: Notre dépôt.
File: latex2e-fr.info, Node: Starting and ending, Next: Output files, Up: Overview
2.1 Début et fin
================
Les fichiers LaTeX ont une structure globale simple, avec un début et
une fin standards. Voici un petit exemple :
\documentclass{article}
\begin{document}
Bonjour le monde \LaTeX.
\end{document}
Tout document LaTeX a une ligne ‘\begin{document}’ et une ligne
‘\end{document}’.
Ici ‘article’ est ce que l’on appelle la “classe de document”. Elle est
implémentée dans un fichier ‘article.cls’. N’importe quelle classe de
document de votre système peut être utilisée. Quelques classes de
document sont définies par LaTeX lui-même, et un grand nombre d’autres
sont largement disponibles. *Note Document classes::.
Vous pouvez inclure d’autres commandes LaTeX entre les commandes
‘\documentclass’ et ‘\begin{document}’. Cette zone est appelée le
“préambule”.
La paire ‘\begin{document}’, ‘\end{document}’ définit un
“environnement” ; l’environnement ‘document’ (et aucun autre) est
obligatoire dans tous les documents LaTeX (*note document::). LaTeX
vous fournit beaucoup d’environnements documenté ici (*note
Environments::). Vous pouvez en trouver bien plus encore à partir de
paquetages externes, notamment ceux disponibles sur le CTAN (*note
CTAN::).
Les rubriques suivantes sont consacrées aux façons de produire, à
partir d’un fichier d’entrée LaTeX, des documents PDF ou d’autres
formats de sortie.
File: latex2e-fr.info, Node: Output files, Next: TeX engines, Prev: Starting and ending, Up: Overview
2.2 Fichiers de sortie
======================
LaTeX produit un fichier de sortie principal et au moins deux fichiers
auxiliaires. Le nom du fichier de sortie principal se termine soit en
‘.dvi’ soit en ‘.pdf’.
‘.dvi’
S’il est invoqué avec la commande système ‘latex’, alors il produit
un fichier « DeVice Independent(1) » (‘.dvi’). Vous pouvez
visualiser ce fichier avec une commande comme ‘xdvi’, ou le
convertir en fichier PostScript ‘.ps’ avec ‘dvips’ ou en fichier
« Portable Document Format(2) » ‘.pdf’ avec ‘dvipdfmx’. Un grand
nombre d’autres programmes utilitaires pour fichiers DVI sont
disponibles (<
http://mirror.ctan.org/dviware>).
‘.pdf’
Si LaTeX est invoqué avec la commande système ‘pdflatex’, alors la
sortie principale est un fichier “Portable Document Format”
(‘.pdf’). Typiquement, il s’agit d’un fichier autonome, avec
toutes les polices et images incorporées. D’autres commandes
(*note TeX engines::) produisent des fichiers PDF.
LaTeX produit toujours au moins deux fichier supplémentaires.
‘.log’
Ce fichier de transcription, ou “fichier journal”, contient des
informations sommaires telles que la liste des paquetages chargés.
Il contient aussi des messages de diagnostic et, possiblement, des
informations supplémentaires concernant toutes erreurs.
‘.aux’
De l’information auxiliaire est utilisée par LaTeX pour des choses
telles que les doubles renvois. Par exemple, la première fois que
LaTeX trouve un renvoi en aval — une double référence à quelque
chose qui n’est pas encore apparu dans le code source — il
apparaîtra dans la sortie comme un double point d’interrogation
‘??’. Quand l’endroit auquel le renvoi fait référence finit par
apparaître dans le code source, alors LaTeX écrit son information
de localisation dans ce fichier ‘.aux’. À l’invocation suivante,
LaTeX lit l’information de localisation à partir de ce fichier et
l’utilise pour résoudre le renvoi, en remplaçant le double point
d’interrogation avec la localisation mémorisée.
LaTeX peut produire encore d’autres fichiers, caractérisés par la
terminaison du nom de fichier. Ceux-ci incluent un fichier ‘.lof’ qui
est utilisé pour fabriquer la liste des figures, un fichier ‘.lot’
utilisé pour fabriquer une liste des tableaux, et un fichier ‘.toc’
utilisé pour fabriquer une table des matières (*note Table of contents
etc.::). Une classe de document particulière peut en créer d’autres ;
cette liste n’a pas de fin définie.
---------- Footnotes ----------
(1) Indépendant du périphérique de sortie, ce n’est toutefois pas un
format portable de document
(2) Format portable de document
File: latex2e-fr.info, Node: TeX engines, Next: LaTeX command syntax, Prev: Output files, Up: Overview
2.3 Les moteurs TeX
===================
LaTeX est un vaste ensemble de commandes qui sont exécuté par un
programme TeX (*note Overview::). Un tel ensemble de commande est
appelé un “format”, et peut être matérialisé dans un fichier binaire
‘.fmt’, ce qui permet qu’il soit lu bien plus rapidement que le source
TeX correspondant.
Cette rubrique donne une brève vue d’ensemble des programmes TeX les
plus répandus (voir aussi *note Command line interface::).
‘latex’
‘pdflatex’
Dans TeX Live (<
http://tug.org/texlive>, si LaTeX est invoqué avec
les commandes système ‘latex’ ou ‘pdflatex’, alors le moteur pdfTeX
est exécuté (<
http://ctan.org/pkg/pdftex>). Selon qu’on invoque
‘latex’ ou ‘pdflatex’, la sortie principale est respectivement un
fichier ‘.dvi’ ou un fichier ‘.pdf’.
pdfTeX incorpore les extensions qu’e-TeX apporte au programme
original de Knuth (<
http://ctan.org/pkg/etex>), ce qui inclut des
caractéristiques supplémentaires de programmation et la composition
bidirectionnelle, et a lui-même de nombreuses extensions. e-TeX
est lui-même disponible par la commande système ‘etex’, mais le
langage du fichier d’entrée est du TeX de base (et le fichier
produit est un ‘.dvi’).
Dans d’autres distributions TeX, ‘latex’ peut invoquer e-TeX plutôt
que pdfTeX. Dans tous les cas, on peut faire l’hypothèse que les
extensions e-TeX sont disponibles en LaTeX.
‘lualatex’
Si LaTeX est invoqué avec la commandes systèmes ‘lualatex’, alors
le moteur LuaTeX est exécuté (<
http://ctan.org/pkg/luatex>). Ce
programme permet que du code écrit dans le langage script Lua
(<
http://luatex.org>) interagisse avec la composition faite par
TeX. LuaTeX traite nativement l’entrée en codage Unicode UTF-8,
peut traiter les polices OpenType et TrueType, et produit un
fichier ‘.pdf’ par défaut. Il y a aussi ‘dvilualatex’ pour
produire un fichier ‘.dvi’.
‘xelatex’
Si LaTeX est invoqué avec la commandes système ‘xelatex’, le moteur
XeTeX est exécuté (<
http://tug.org/xetex>). Comme LuaTeX, XeTeX
prend en charge nativement le codage Unicode UTF-8 et les polices
TrueType et OpenType, bien que leur implémentation soit
complètement différente, en utilisant principalement des
bibliothèques externes plutôt que du code interne. XeTeX produit
un fichier ‘.pdf’ en sortie ; il ne prend pas en charge la sortie
DVI.
En interne, XeTeX crée un fichier ‘.xdv’ file, une variante de DVI,
et traduit cela en PDF en utilisant le programme (‘x’)‘dvipdfmx’,
mais ce processus est automatique. Le fichier ‘.xdv’ n’est utile
que pour le débogage.
‘platex’
‘uplatex’
Ces commandes fournissent une prise en charge significativement
plus riche du japonais et d’autres langues ; la variante en ‘u’
prend en charge l’Unicode. Voir <
https://ctan.org/pkg/ptex> et
<
https://ctan.org/pkg/uptex>.
Depuis 2019, il y a une commande compagne en ‘-dev’ et un format pour
tous les moteurs cités plus hauts :
‘dvilualatex-dev’
‘latex-dev’
‘lualatex-dev’
‘pdflatex-dev’
‘platex-dev’
‘uplatex-dev’
‘xelatex-dev’
Ce sont les candidats pour une parution de LaTeX à venir. L’usage
principal est de découvrir et traiter les problèmes de
compatibilité avant la parution officielle.
Ces formats en ‘-dev’ rendent facile pour quiconque d’aider à
l’essai des documents et du code : vous pouvez exécuter, disons,
‘pdflatex-dev’ au lieu de ‘pdflatex’, sans changer quoi que ce soit
d’autre dans votre environnement. En réalité, le plus facile et
utile est de toujours d’exécuter les versions en ‘-dev’ au lieu de
s’embêter à basculer entre les deux. Pendant les périodes calmes
après une parution, ces commandes seront équivalentes.
Ce ne sont pas des échantillons quotidiens de code de développement
non testé. L’équipe LaTeX fait subir à ces commandes les mêmes
essais étendus de non régression avant leur parution.
Pour plus ample information, voir The LaTeX release workflow and
the LaTeX ‘dev’ formats par Frank Mittelbach, ‘TUGboat’ 40:2,
<
https://tug.org/TUGboat/tb40-2/tb125mitt-dev.pdf>.
File: latex2e-fr.info, Node: LaTeX command syntax, Next: Environment, Prev: TeX engines, Up: Overview
2.4 Syntaxe des commandes LaTeX
===============================
Dans le fichier d’entrée LaTeX, un nom de commande commence avec une
controblique, ‘\’. Le nom lui-même consiste soit en (a) une chaîne de
lettres ou (b) un unique caractère, qui dans ce cas n’est pas une
lettre.
Les noms de commandes LaTeX sont sensibles à la casse de sorte que
‘\pagebreak’ diffère de ‘\Pagebreak’ (ce dernier n’est pas une commande
standarde). La plupart des noms de commandes sont en bas de casse, mais
quoi qu’il en soit vous devez saisir toute commande en respectant la
casse dans laquelle elle est définie.
Une commande peut être suivie de zéro, un ou plus d’arguments. Ces
arguments peuvent être soit obligatoires, soit optionnels. Les
arguments obligatoires sont entre accolades, ‘{...}’. Les arguments
optionnels sont entre crochets, ‘[...]’. En général, mais ce n’est pas
universel, si la commande prend un argument optionnel, il vient en
premier, avant tout argument obligatoire.
Au sein d’un argument optionnel, pour utiliser le crochet
fermant (‘]’) cachez le au sein d’accolades, comme dans ‘\item[crochet
fermant {]}]’. De même, si un argument optionnel vient en dernier, sans
argument obligatoire à sa suite, alors pour que le premier caractère
dans le texte suivant soit un crochet ouvrant, cachez le entre
accolades.
LaTeX obéit à la convention selon laquelle certaines commandes ont
une forme étoilée (‘*’) qui est en relation avec la forme sans le ‘*’,
telles que ‘\chapter’ et ‘\chapter*’. La différence exacte de
comportement dépend de la commande.
Ce manuel décrit toutes les options acceptées et les formes en ‘*’
pour les commandes dont il traite (à l’exception des omissions
involontaires ou bogues de ce manuel).
File: latex2e-fr.info, Node: Environment, Next: CTAN, Prev: LaTeX command syntax, Up: Overview
2.5 Les environnements
======================
Synopsis :
\begin{NOM-ENVIRONNEMENT}
...
\end{NOM-ENVIRONNEMENT}
Un “environnement” est une zone du code source LaTeX, au sein de
laquelle il y a un comportement différent. Par exemple, pour la poésie
en LaTeX mettez les lignes entre ‘\begin{verse}’ et ‘\end{verse}’.
\begin{verse}
Plus ne suis ce que j'ai été \\
...
\end{verse}
*Note Environments::, pour une liste d’environnements. En
particulier, il est à noter que tout document LaTeX doit avoir un
environnement ‘document’ : une paire ‘\begin{document} ...
\end{document}’.
Le NOM-ENVIRONNEMENT du début doit s’accorder exactement avec celui
de la fin. Cela vaut aussi dans le cas où NOM-ENVIRONNEMENT se termine
par une étoile (‘*’) ; l’argument à la fois de ‘\begin’ et ‘\end’ doit
comprendre l’étoile.
Les environnements peuvent avoir des arguments, y compris des
arguments optionnels. L’exemple ci-dessous produit un tableau. Le
premier argument est optionnel (il aligne verticalement le tableau sur
sa première ligne) alors que le second argument est obligatoire (il
spécifie le format des colonnes du tableau).
\begin{tabular}[t]{r|l}
... lignes du tableau ...
\end{tabular}
File: latex2e-fr.info, Node: CTAN, Prev: Environment, Up: Overview
2.6 CTAN : The Comprehensive TeX Archive Network
================================================
Le «Comprehensive TeX Archive Network», ou CTAN, est le dépôt de matière
libre de la communauté TeX et LaTeX. C’est un ensemble de sites
Internet répartis dans le monde qui offre de télécharger de la matière
en relation avec LaTeX. Visitez le CTAN sur la Toile à l’adresse
<
https://ctan.org>.
Cette matière est organisée en paquetages, des paquets discrets qui
offrent typiquement une fonctionnalité cohérente et sont maintenus par
une personne ou un petit nombre de personnes. Par exemple, beaucoup
d’organismes d’édition on un paquetage qui permet aux auteurs de
formater leurs articles conformément aux spécification de cet organisme.
En plus des ressources massives, le site ‘ctan.org’ offre des
fonctions telles que la recherche par nom ou par fonctionnalité.
CTAN n’est pas un site unique, mais au lieu de cela un ensemble de
sites. L’un des ces sites est le cœur. Ce site gère activement la
matière, par exemple en acceptant les téléversements de matière nouvelle
ou mise à jour. Il est hébergé par le groupe TeX allemand DANTE e.V.
D’autres sites autour du monde apportent leur aide en miroitant,
c’est à dire en synchronisant automatiquement leurs collections sur le
site maître et en rendant à leur tour leurs copies publiquement
disponibles. Ceci donne aux utilisateurs géographiquement proches un
meilleur accès et allège la charge sur le site maître. La liste des
miroirs se trouve à <
https://ctan.org/mirrors>.
File: latex2e-fr.info, Node: Document classes, Next: Fonts, Prev: Overview, Up: Top
3 Classes de documents
**********************
La classe globale d’un document est définie avec cette commande, c’est
normalement la première commande dans une fichier source LaTeX.
\documentclass[OPTIONS]{CLASSE}
La commande ‘\documentclass’ doit être la première commande dans un
fichier source LaTeX.
Les noms de CLASSE de document incorporés à LaTeX. (Beaucoup de
classes de document sont disponibles dans des paquetages séparés ; *note
Overview::.)
‘article’
Pour un article de journal, une présentation, et diverses
utilisations générales.
‘book’
Des livres complets, y compris des chapitres et possiblement
incluant des pièces préliminaires telles qu’une préface, et
postliminaires telles qu’un appendice (*note Front/back matter::).
‘letter’
Courrier, incluant optionnellement des étiquettes pour enveloppes
(*note Letters::).
‘report’
Pour des documents de longueur entre celle d’un ‘article’ et celle
d’un ‘book’, tels que des rapports techniques ou des thèses, et qui
peuvent contenir plusieurs chapitres.
‘slides’
Pour des présentations de diapositive — rarement utilisé de nos
jours. À sa place la classe ‘beamer’ est sans doute celle dont
l’usage est le plus répandu (<
https://ctan.org/pkg/beamer>). *Note
beamer template::, pour un petit patron de document ‘beamer’.
Les OPTIONS standardes sont décrites dans les rubriques suivantes.
* Menu:
* Options de classe de document: Document class options. Options globales
* Ajout de paquetage: Additional packages. Ajouter des paquetages.
* Construction d’extension (classe ou paquetage): Class and package construction. Créer des
nouvelles extensions (classe ou paquetage).
File: latex2e-fr.info, Node: Document class options, Next: Additional packages, Up: Document classes
3.1 Options de classe de document
=================================
Vous pouvez spécifier ce qu’on appelle des “options globales” ou des
“options de classe” en les passant entre crochet à la commande
‘\documentclass’, comme d’habitude. Pour spécifier plus d’une OPTION,
séparez les par une virgule :
\documentclass [OPTION1, OPTION2, ...]{CLASSE}
Voici la liste des options standardes de classe.
Toutes les classes standardes, sauf ‘slides’ acceptent les options
suivantes pour sélectionner la taille de police de caractères (l’option
par défaut est ‘10pt’):
12pt 11pt 10pt
Toutes les classes standardes acceptent ces options de sélection de
la taille du papier (ci-après hauteur sur largeur) :
‘a4paper’
210 sur 297mm (environ 8,25 sur 11,75 pouces)
‘a5paper’
148 sur 210mm (environ 5,8 sur 8,3 pouces)
‘b5paper’
176 sur 250mm (environ 6,9 sur 9,8 pouces)
‘executivepaper’
7,25 sur 10,5 pouces
‘legalpaper’
8,5 sur 14 pouces
‘letterpaper’
8,5 sur 11 pouces (l’option par défaut)
Lorsque on utilise l’un des moteurs pdfLaTeX, LuaLaTeX, ou XeLaTeX
(*note TeX engines::), les options autres que ‘letterpaper’ règlent la
zone d’impression mais vous devez également régler la taille du papier
physique. Un méthode pour faire cela est de placer
‘\pdfpagewidth=\paperwidth’ et ‘\pdfpageheight=\paperheight’ dans le
préambule de votre document.
Le paquetage ‘geometry’ fournit des méthodes flexibles pour régler la
zone d’impression et la taille du papier physique.
Diverses autres options:
‘draft, final’
Pour marquer/ne marquer pas les boîtes trop pleines avec une grande
boîte noire ; l’option par défaut est ‘final’.
‘fleqn’
Pour aligner à gauches les formules hors texte ; par défaut elles
sont centrées.
‘landscape’
Pour sélectionner le format de page à l’italienne ; l’option par
défaut est à la française.
‘leqno’
Pour Mettre les numéros d’équation sur le côté gauche des
équations ; par défaut ils sont sur le côté droit.
‘openbib’
Pour utiliser le format bibliographie ‘openbib’.
‘titlepage, notitlepage’
Indique si la page de titre est séparée ; l’option par défaut
dépend de la classe.
Ces options ne sont pas disponibles avec la classe ‘slides’ :
‘onecolumn’
‘twocolumn’
Composer en une ou deux colonnes ; le défaut est ‘onecolumn’.
‘oneside’
‘twoside’
Sélectionne la disposition en recto simple ou recto-verso ; le
défaut est ‘oneside’ pour recto simple, sauf pour la classe ‘book’.
Le paramètre ‘\evensidemargin’ (‘\oddsidemargin’) détermine la
distance sur les pages de numéro pair (impair) entre le côté gauche
de la page et la marge gauche du texte. Voir *note page layout
parameters oddsidemargin::.
‘openright’
‘openany’
Détermine si un chapitre doit commencer sur une page de droite ;
défaut est ‘openright’ pour la classe ‘book’.
La classe ‘slide’ offre l’option ‘clock’ pour l’impression du temps
au bas de chaque note.
File: latex2e-fr.info, Node: Additional packages, Next: Class and package construction, Prev: Document class options, Up: Document classes
3.2 Ajout de paquetages
=======================
Les paquetages ajoutés PAQUO sont chargés comme ceci :
\usepackage[OPTIONS]{PAQUO}
Pour spécifier plus d’un paquetage, vous pouvez les séparer par une
virgule comme dans ‘\usepackage{PAQUO1,PAQUO2,...}’, ou utiliser
plusieurs commandes ‘\usepackage’.
Toutes les options indiquées dans la commande ‘\documentclass’ qui
sont inconnues de la classe de document sélectionnée sont transmises aux
paquetages chargés par ‘\usepackage’.
File: latex2e-fr.info, Node: Class and package construction, Prev: Additional packages, Up: Document classes
3.3 Construction des extensions (classes et paquetages)
=======================================================
Vous pouvez créer de nouvelles classes de document, et de nouveaux
paquetages. Par exemple, si vos notes doivent répondre à des exigences
locales, telles qu’un en-tête standard pour chaque page, alors vous
pourriez créer une nouvelle classe ‘cmsnote.cls’ et commencer vos
documents par ‘\documentclass{cmsnote}’.
Ce qui distingue un paquetage d’une classe de document c’est que les
commandes d’une paquetage sont utilisables pour différentes classes
alors que celles dans une classes de document sont spécifiques à cette
classes. Ainsi, une commande qui permet de régler les en-têtes de pages
irait dans un paquetage alors qu’une commande intitulant en-têtes de
pages par ‘Note du service de mathématique de la CMS’ irait dans une
classe.
Au sein d’un fichier classe ou paquetage on peut utiliser l’arobe ‘@’
comme un caractère dans les noms de commande sans avoir à entourer le
code contenant la commande en question par ‘\makeatletter’ et
‘\makeatother’. *Note \makeatletter & \makeatother::. Ceci permet de
créer des commandes que les utilisateurs ne risquent pas de redéfinir
accidentellement. Une autre technique est de préfixer les commandes
spécifiques à une classe ou paquetage avec une chaîne particulière, de
sorte à empêcher votre classe ou paquetage d’interférer avec d’autres.
Par exemple, la classe ‘notecms’ pourrait avoir des commandes
‘\cms@tolist’, ‘\cms@fromlist’, etc.
* Menu:
* Structure d’une extension: Class and package structure. Disposition du fichier.
* Commande pour extensions: Class and package commands. Liste des commandes.
File: latex2e-fr.info, Node: Class and package structure, Next: Class and package commands, Up: Class and package construction
3.3.1 Structure d’une extension (classe ou paquetage)
-----------------------------------------------------
Un fichier de classe pour paquetage comprend typiquement quatre parties.
1. Dans la “partie d’identification” le fichier dit s’il s’agit d’un
paquetage ou d’une classe LaTeX et s’auto-décrit, en utilisant les
commandes ‘\NeedsTeXFormat’ et ‘\ProvidesClass’ ou
‘\ProvidesPackage’.
2. La partie des “déclarations préliminaires” déclare des commandes et
peut aussi charger d’autres fichiers. D’ordinaire ces commandes
sont celles nécessaires au code utilisé dans la partie suivante.
Par exemple, une classe ‘notecms’ pourrait être appelée avec une
option pour lire un fichier où est défini une liste de personnes
désignées comme destinataires de la note, comme
‘\documentclass[destinataires-math]{notecms}’, et donc on a besoin
de définir une commande
‘\newcommand{\defdestinataires}[1]{\def\@liste@destinataires{#1}}’
à utiliser dans ce fichier.
3. Dans la partie de “gestion des options” la classes ou le paquetage
déclare et traite ses options. Les options de classes permette à
l’utilisateur de commencer leur document comme dans
‘\documentclass[LISTE D'OPTIONS]{NOM DE LA CLASSE}’, pour modifier
le comportement de la classe. Un exemple est lorsque on déclare
‘\documentclass[11pt]{article}’ pour régler la taille par défaut de
la police du document.
4. Finalement, dans la partie des “déclarations supplémentaires” la
classe ou le paquetage effectue la plus grosse partie de son
travail : déclarant de nouvelles variables, commandes ou polices,
et chargeant d’autres fichiers.
Voici le commencement d’un fichier de classe, ce qui doit être
sauvegardé comme ‘souche.cls’ à un emplacement où LaTeX peut le trouver,
par exemple dans le même répertoire que le fichier ‘.tex’.
\NeedsTeXFormat{LaTeX2e}
\ProvidesClass{souche}[2017/07/06 souche à partir de laquelle contruire des classes]
\DeclareOption*{\PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}}
\ProcessOptions\relax
\LoadClass{article}
Elle s’auto-identifie, traite les options de classe par défaut en les
passant toutes à la classe ‘article’, et puis charge la classe ‘article’
de sorte à fournir la base du code de cette classe.
Pour plus d’information, voir le guide officiel pour les auteurs de
classes et de paquetage, le « Class Guide »,
<
http://www.latex-project.org/help/documentation/clsguide.pdf> (la
plupart des descriptions faites ici s’inspirent de ce document), ou
l’article suivant <
https://www.tug.org/TUGboat/tb26-3/tb84heff.pdf>
illustrant la construction d’une nouvelle classe.
File: latex2e-fr.info, Node: Class and package commands, Prev: Class and package structure, Up: Class and package construction
3.3.2 Commande pour extension (classe ou paquetage)
---------------------------------------------------
Voici les commandes conçues pour aider les auteurs d’extension (classes
ou paquetages).
‘\AtBeginDvi{specials}’
Sauvegarde dans une registre de boîte des choses qui sont à écrire
dans le fichier ‘.dvi’ au début de l’achèvement de la première page
du
document.
‘\AtEndOfClass{CODE}’
‘\AtEndOfPackage{CODE}’
Crochet pour insérer le CODE à exécuter lorsque LaTeX termine le
traitement de la classe ou du paquetage courants. On peut utiliser
ces crochet plusieurs fois ; le ‘code’ sera exécuté dans l’ordre
d’appel. Voir aussi *note \AtBeginDocument::.
‘\CheckCommand{CMD}[NUM][DÉFAUT]{DÉFINITION}’
‘\CheckCommand*{CMD}[NUM][DÉFAUT]{DÉFINITION}’
Similaire à ‘\newcommand’ (*note \newcommand & \renewcommand::)
mais ne définit pas CMD ; à la place vérifie que la définition
actuelle de CMD est exactement celle donnée par DÉFINITION et est
ou n’est pas “longue” selon ce que l’on attend. Une commande est
dite longue lorsque elle accepte ‘\par’ au sein d’un argument. On
attend que la commande CMD soit longue avec la version non-étoilée
de ‘\CheckCommand’. Lève une erreur en cas d’échec de la
vérification. Ceci vous permet de vérifier avant de redéfinir
vous-même CMD qu’aucun paquetage ne l’a pas déjà fait.
‘\ClassError{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE DE L'ERREUR}{TEXTE D'AIDE}’
‘\PackageError{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE DE L'ERREUR}{TEXTE D'AIDE}’
‘\ClassWarning{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE AVERTISSEMENT}’
‘\PackageWarning{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE AVERTISSEMENT}’
‘\ClassWarningNoLine{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE AVERTISSEMENT}’
‘\PackageWarningNoLine{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE AVERTISSEMENT}’
‘\ClassInfo{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE INFO}’
‘\PackageInfo{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE INFO}’
‘\ClassInfoNoLine{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE INFO}’
‘\PackageInfoNoLine{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE INFO}’
Produit un message d’erreur, ou des messages d’avertissement ou
d’information.
Pour ‘\ClassError’ et ‘\PackageError’ le message est TEXTE DE
L’ERREUR, suivi de l’invite d’erreur ‘?’ de TeX. Si l’utilisateur
demande de l’aide en tapant ‘h’, il voit le TEXTE D’AIDE.
Les quatre commandes d’avertissement (warning) sont similaires à
ceci près qu’elles écrivent TEXTE AVERTISSEMENT à l’écran sans
invite d’erreur. Les quatre commandes d’information écrivent TEXTE
INFO seulement dans le fichier journal. Les versions en ‘NoLine’
n’affichent pas le numéro de la ligne générant le message, alors
que les autres versions le font.
Pour formater les messages, y compris le TEXTE D’AIDE : utilisez
‘\protect’ pour empêcher une commande de se développer, obtenez un
saut de ligne avec ‘\MessageBreak’, et obtenez une espace avec
‘\space’ lorsque l’utilisation d’un caractère espace ne le permet
pas, comme après une commande. Notez que LaTeX ajoute un point
final à chaque message.
‘\CurrentOption’
Se développe au contenu de l’option en cours de traitement. Peut
uniquement être utilisé au sein de l’argument CODE soit de
‘\DeclareOption’, soit de ‘\DeclareOption*’.
‘\DeclareOption{OPTION}{CODE}’
‘\DeclareOption*{OPTION}{CODE}’
Rend un option OPTION disponible pour l’utilisateur, de sorte à ce
qu’il puisse la passer à leur commande ‘\documentclass’. Par
exemple, la classe ‘notecms’ pourrait avoir une option ‘logo’ pour
mettre le logo de leur organisation sur la première page avec
‘\documentclass[logo]{notcms}’. Le fichier de classe doit contenir
‘\DeclareOption{logo}{CODE}’ (et plus loin, ‘\ProcessOptions’).
Si vous invoquez une option qui n’a pas été déclarée, par défaut
cela produit une avertissement semblable à ‘Unused global
option(s): [badoption].’ Vous pouvez changer ce comportement avec
la version étoilée ‘\DeclareOption*{CODE}’. Par exemple, beaucoup
de classes étendent une classe existante en utilisant une commande
du genre ‘\LoadClass{article}’, et pour passer les options
supplémentaires à la classe sous-jacente utilisent un code tel que
celui-ci :
\DeclareOption*{%
\PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}%
}
Un autre exemple est que la classes ‘notecms’ permette aux
utilisateur de tenir des listes de destinataire des notes dans des
fichiers externes. Par exemple l’utilisateur invoque
‘\documentclass[math]{notecms}’ et la classe lit le fichier
‘math.memo’. Ce code gère le fichier s’il existe et sinon passe
l’option à la classe ‘article’.
\DeclareOption*{\InputIfFileExists{\CurrentOption.memo}{}{%
\PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}}}
‘\DeclareRobustCommand{CMD}[NUM][DÉFAUT]{DÉFINITION}’
‘\DeclareRobustCommand*{CMD}[NUM][DÉFAUT]{DÉFINITION}’
Similaire à ‘\newcommand’ et ‘\newcommand*’ (*note \newcommand &
\renewcommand::) mais déclare une commande robuste, même si
DÉFINITION comprend du code fragile. (Pour une discussion sur les
commandes robustes et fragiles *note \protect::). Utilisez ces
commande pour définir de nouvelles commandes robustes, ou redéfinir
des commandes existantes en les rendant robustes. Contrairement à
‘\newcommand’ elle ne produisent pas d’erreur si la macro CMD
existe déjà ; au lieu de cela un message est écrit dans le fichier
journal pour indiquer la redéfinition de la commande.
Les commandes définies de cette manière sont légèrement moins
efficace que celle définies avec ‘\newcommand’, c’est pourquoi, à
moins que le contenu de la commande soit fragile et que la commande
soit utilisée au sein d’un argument mouvant, utilisez
‘\newcommand’.
Le paquetage ‘etoolbox’ offre les commandes ‘\newrobustcmd’,
‘\newrobustcmd*’, ‘\renewrobustcmd’, ‘\renewrobustcmd*’,
‘\providerobustcmd’, et ‘\providrobustcmd*’ qui sont similaire aux
commandes standardes ‘\newcommand’, ‘\newcommand*’,
‘\renewcommand’, ‘\renewcommand*’, ‘\providecommand’, et
‘\providecommand*’, mais définissent une commande CMD robuste avec
deux avantages par rapport à ‘\DeclareRobustCommand’ :
1. Elle utilisent un mécanisme de protection de bas niveau
d’e-TeX au lieu du mécanisme de plus au niveau de LaTeX
utilisant ‘\protect’, ainsi elles ne subissent pas la légère
perte de performance mentionnée plus haut, et
2. Elles font la même distinction entre ‘\new...’, ‘\renew...’,
et ‘\provide...’ que les commandes standardes, ainsi elle ne
font pas qu’envoyer un message dans le journal lorsque vous
redéfinissez CMD déjà existantes, dans ce cas vous devez
utiliser soit ‘\renew...’ soit ‘\provide...’ ou il y a une
erreur.
‘\IfFileExists{NOM FICHIER}{SI VRAI}{SI FAUX}’
‘\InputIfFileExists{NOM FICHIER}{SI VRAI}{SI FAUX}’
Exécute SI VRAI si LaTeX peut trouver le fichier ‘NOM FICHIER’ et
SI FAUX sinon. Dans le second cas, le fichier est lu immédiatement
après exécuter SI VRAI. Ainsi
‘\IfFileExists{img.pdf}{\includegraphics{img.pdf}}{\typeout{AVERTISSEMENT
: img.pdf introuvable}}’ n’inclut le graphique ‘img.pdf’ que s’il
est trouvé, mais autrement produit seulement un avertissement.
Cette commande cherche le fichier dans tous les chemins de
recherche que that LaTeX utilise, et non pas seulement dans le
répertoire courant. Pour chercher uniquement dans le répertoire
courant faites quelque chose du genre de ‘\IfFileExists{./NOM
FICHIER}{SI VRAI}{SI FAUX}’. Si vous demandez un fichier dont le
nom n’a pas d’extension ‘.tex’ alors LaTeX commencera par chercher
le fichier en apposant ‘.tex’ à son nom ; pour plus ample
information sur la façon dont LaTeX gère les extensions de nom de
fichier voir *note \input::.
‘\LoadClass[LISTE D'OPTIONS]{NOM DE LA CLASSE}[DATE DE PARUTION]’
‘\LoadClassWithOptions{NOM DE LA CLASSE}[DATE DE PARUTION]’
Charge une classe, comme avec ‘\documentclass[OPTIONS LIST]{NOM DE
LA CLASSE}[RELEASE INFO]’. Voici un exemple :
‘\LoadClass[twoside]{article}’.
La LISTE D’OPTIONS, si présente, est une liste ponctuée par des
virgules. La DATE DE PARUTION est optionnelle. Si elle est
présente, elle doit avoir le format AAAA/MM/JJ. Si vous demandez
une DATE DE PARUTION et que la date du paquetage installé sur votre
système est antérieure, alors vous obtiendrez un avertissement à
l’écran et dans le journal de compilation du genre de ‘You have
requested, on input line 4, version `2038/01/19' of document class
article, but only version `2014/09/29 v1.4h Standard LaTeX document
class' is available.’
La variante de la commande ‘\LoadClassWithOptions’ utilise la liste
des options de la classe courante. Cela veut dire qu’elle ignore
toute options passée via ‘\PassOptionsToClass’. Ceci est une
commande de commodité qui vous permet de construire une nouvelle
classe en l’héritant d’une classe existante, telle que la classe
standarde ‘article’, sans avoir à gérer les options qui furent
passée.
‘\ExecuteOptions{LISTE D'OPTIONS}’
Pour chaque option OPTION de la LISTE D’OPTIONS, dans l’ordre
d’apparition, cette commande exécute la commande ‘\ds@OPTION’. Si
cette commande n’est pas définie, alors l’option OPTION est
ignorée.
Ceci peut être utilisé pour fournir d’un liste d’option par défaut
avant le ‘\ProcessOptions’. Par exemple, si dans un fichier de
classe vous désirez utiliser par défaut la taille de police 11pt
alors vous devriez spécifier
‘\ExecuteOptions{11pt}\ProcessOptions\relax’.
‘\NeedsTeXFormat{FORMAT}[DATE DU FORMAT]’
Spécifie le format sous lequel cette classe doit être utilisée.
Cette directive est souvent donnée à la première ligne du fichier
de classe, et le plus souvent elle est utilisée de cette façon :
‘\NeedsTeXFormat{LaTeX2e}’. Lorsque un document utilisant cette
classe est traité, le nom du format donné ici doit s’accorder avec
le format qui est en cours d’exécution (y compris le fait que la
chaîne FORMAT est sensible à la casse). Si il ne s’y accorde pas
alors l’exécution est interrompue par une erreur du genre de ‘This
file needs format `LaTeX2e' but this is `xxx'.’
Pour spécifier une version du format dont vous savez qu’elle prend
en charge certaines fonctions, incluez l’argument optionnel DATE DU
FORMAT correspondant au format où ces fonction furent implémentés.
Si cette argument est présent il doit être de la forme
‘AAAA/MM/JJ’. Si la version de format installée sur votre système
est antérieure à la DATE DU FORMAT alors vous obtiendrez un
avertissement du genre de ‘You have requested release `2038/01/20'
of LaTeX, but only release `2016/02/01' is available.’
‘\OptionNotUsed’
Ajoute l’option courante à la liste des options non utilisées. Ne
peut être utilisé qu’au sein de l’argument CODE de ‘\DeclareOption’
ou ‘\DeclareOption*’.
‘\PassOptionsToClass{LISTE D'OPTIONS}{NOM DE LA CLASSE}’
‘\PassOptionsToPackage{LISTE D'OPTIONS}{NOM DU PAQUETAGE}’
Ajoute les options de la liste ponctuée par des virgules OPTION
LIST aux options utilisée par toute commande ultérieure
‘\RequirePackage’ ou ‘\usepackage’ pour le paquetage NOM DU
PAQUETAGE ou la classe NOM DE LA CLASSE.
La raison d’être de ces commande est que vous pouvez charger un
paquetage autant de fois que vous le voulez sans options, mais que
si voulez passer des options alors vous ne pouvez les fournir qu’au
premier chargement. Charger un paquetage avec des options plus
d’une fois produit une erreur du genre de ‘Option clash for package
toto.’ (LaTeX lance l’erreur même s’il n’y a pas de conflit entre
les options.)
Si votre propre code introduit un paquetage deux fois alors vous
pouvez réduire cela en une fois, par exemple en remplaçant les deux
‘\RequirePackage[landscape]{geometry}\RequirePackage[margins=1in]{geometry}’
par un seul ‘\RequirePackage[landscape,margins=1in]{geometry}’.
Mais si vous chargez un paquetage qui à son tour en charge un autre
alors vous devez mettre en queue les options que vous désirez pour
cet autre paquetage. Par exemple, supposons que le paquetage
‘toto’ charge le paquetage ‘geometry’. Au lieu de
‘\RequirePackage{toto}\RequirePackage[draft]{graphics}’ vous devez
écrire ‘\PassOptionsToPackage{draft}{graphics}
\RequirePackage{toto}’. (Si ‘toto.sty’ charge une option en
conflit avec ce que vous désirez alors vous devrez considérer une
modification de son code source.)
Ces commandes sont également utiles aux utilisateurs de base et pas
seulement aux auteurs de classes et paquetage. Par exemple,
supposons qu’un utilisateur veuille charger le paquetage ‘graphicx’
avec l’option ‘draft’ et veuille également utiliser une classe
‘toto’ qui charge le paquetage ‘graphicx’, mais sans cette option.
L’utilisateur peut commencer son fichier LaTeX avec
‘\PassOptionsToPackage{draft}{graphicx}\documentclass{toto}’.
‘\ProcessOptions’
‘\ProcessOptions*\@OPTIONS’
Exécute le code pour chaque option que l’utilisateur a invoquée. À
inclure dans le fichier classe sous la forme
‘\ProcessOptions\relax’ (à cause de l’existence de la variante
étoilée de la commande).
Les options tombent dans deux catégories. Les “options locales”
sont spécifiées pour un paquetage particulier au sein de l’argument
OPTIONS dans ‘\PassOptionsToPackage{OPTIONS}’,
‘\usepackage[OPTIONS]’, ou ‘\RequirePackage[OPTIONS]’. Les
“options globales” sont celles données par l’utilisateur de la
classe dans ‘\documentclass[OPTIONS]’. (Si une option est
spécifiée à la fois localement et globalement, alors elle est
locale).
Lorsque ‘\ProcessOptions’ est appelé pour un paquetage ‘pkg.sty’,
il se produit ce qui suit :
1. Pour chaque option OPTION déclarée jusqu’à ce point avec
‘\DeclareOption’, LaTeX examine si cette option est soit
globale soit locale pour ‘pkg’. Si c’est le cas, il exécute
le code déclaré. Ceci est fait dans l’ordre de passage de ces
options à ‘pkg.sty’.
2. Pour chaque option locale restante, il exécute la commande
‘\ds@OPTION’ si elle a été définie quelque part (autrement que
par un ‘\DeclareOption’) ; sinon, il exécute le code de
traitement par défaut des options donné dans
‘\DeclareOption*’. Si aucun code de traitement par défaut n’a
été déclaré, il produit un message d’erreur. Ceci est fait
dans l’ordre dans lequel ces options ont été spécifiées.
Lorsque ‘\ProcessOptions’ est appelé pour une classe il fonctionne
de la même manière à ceci près que toutes les options sont locales,
et que le code par défaut pour ‘\DeclareOption*’ et
‘\OptionNotUsed’ plutôt qu’une erreur.
La version étoilée ‘\ProcessOptions*’ exécute le traitement des
options dans l’ordre spécifié par les commandes appelante, plutôt
que dans l’ordre de déclaration de la classe ou du paquetage. Pour
un paquetage, ceci signifie que les options globales sont traitées
en premier.
‘\ProvidesClass{NOM DE LA CLASSE}[DATE DE PARUTION BRÈVE INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE]’
‘\ProvidesClass{NOM DE LA CLASSE}[DATE DE PARUTION]’
‘\ProvidesPackage{NOM DU PAQUETAGE}[DATE DE PARUTION BRÈVE INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE]’
‘\ProvidesPackage{NOM DU PAQUETAGE}[DATE DE PARUTION]’
Identifie la classe ou le paquetage, en tapant un message sur la
console et dans le fichier journal.
Lorsqu’un utilisateur écrit ‘\documentclass{notecms}’ alors LaTeX
charge le fichier ‘notecms.cls’. De même, un utilisateur écrivant
‘\usepackage{essai}’ invite LaTeX à charger le fichier ‘essai.sty’.
Si le nom du fichier ne s’accorde pas à l’argument NOM DE LA CLASSE
ou NOM DU PAQUETAGE alors un avertissement est produit. Ainsi, si
vous invoquez ‘\documentclass{notecms}’, et que le fichier the file
‘notecms.cls’ comprend la déclaration statement
‘\ProvidesClass{xxx}’ alors vous obtiendrez un avertissement du
genre de like ‘You have requested document class `notecms', but the
document class provides 'xxx'.’ Cet avertissement n’empêche pas
LaTeX de traiter le reste du fichier de la classe normalement.
Si vous incluez l’argument optionnel, alors vous devez inclure la
date, avant le premier espace s’il y en a, et elle doit avoir le
format ‘AAAA/MM/JJ’. Le reste de l’argument est en format libre,
toutefois il identifie traditionnellement la classe, et est écrit
pendant la compilation à l’écran et dans le journal. Ainsi, si
votre fichier ‘notecms.cls’ contient la ligne
‘\ProvidesClass{smcmem}[2008/06/01 v1.0 Classe note CMS]’ la
première ligne de votre document est ‘\documentclass{notecms}’
alors vous pourrez voir ‘Document Class: notecms 2008/06/01 v1.0
Classe note CMS’.
La date dans l’argument optionnel permet aux utilisateurs de classe
et de paquetage de demander à être avertis si la version de la
classe ou du paquetage installé sur leur système est antérieure à
DATE DE PARUTION, en utilisant les arguments optionnels comme dans
‘\documentclass{smcmem}[2018/10/12]’ ou
‘\usepackage{toto}[[2017/07/07]]’. (Notez que les utilisateurs de
paquetages incluent seulement rarement une date, et les
utilisateurs de classe presque jamais).
‘\ProvidesFile{NOM FICHIER}[INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE]’
Déclare un fichier autre que les fichiers principaux de classe ou
de paquetage, tel qu’un fichier de configuration ou un fichier de
définition de police. Mettez la commande dans ce fichier et vous
obtiendrez dans le journal une information du genre de ‘File:
essai.config 2017/10/12 fichier de configuration pour essai.cls’
lorsque NOM FICHIER vaut ‘essai.config’ et que INFORMATION
SUPPLÉMENTAIRE vaut ‘2017/10/12 fichier de configuration pour
essai.cls’.
‘\RequirePackage[LISTE D'OPTIONS]{NOM DU PAQUETAGE}[DATE DE PARUTION]’
‘\RequirePackageWithOptions{NOM DU PAQUETAGE}[DATE DE PARUTION]’
Charge un paquetage, comme la commande ‘\usepackage’ pour les
auteurs de documents. *Note Additional packages::. Voici un
exemple : ‘\RequirePackage[landscape,margin=1in]{geometry}’. Notez
que l’équipe de développement de LaTeX recommande fortement
l’utilisation de ces commandes de préférence à l’‘\input’ de TeX de
base ; voir le « Class Guide ».
La LISTE D’OPTIONS, si présente, est une liste ponctuée de
virgules. La DATE DE PARUTION, si présente, doit avoir le format
AAAA/MM/JJ. Si la date de parution du paquetage tel qu’il est
installé sur votre système est antérieure à DATE DE PARUTION alors
vous obtiendrez un avertissement du genre de ‘You have requested,
on input line 9, version `2017/07/03' of package jhtest, but only
version `2000/01/01' is available’.
La variante ‘\RequirePackageWithOptions’ utilise la liste d’options
de la classe courante. Ceci implique qu’elle ignore toute option
passée à la classe via ‘\PassOptionsToClass’. C’est une commande
de commodité pour permettre facilement de construire des classes
sur des classes existantes sans avoir à gérer les options qui sont
passées.
La différence entre ‘\usepackage’ et ‘\RequirePackage’ est mince.
La commande ‘\usepackage’ est à l’intention du fichier document
alors que ‘\RequirePackage’ l’est à celle des fichiers paquetage ou
classe. Ainsi, utiliser ‘\usepackage’ avant la commande
‘\documentclass’ amène LaTeX à produire une erreur du genre de
‘\usepackage before \documentclass’, là où vous pouvez utiliser
‘\RequirePackage’.
File: latex2e-fr.info, Node: Fonts, Next: Layout, Prev: Document classes, Up: Top
4 Polices de caractères
***********************
LaTeX gère les polices de caractères en vous offrant de puissantes
capacités. Notamment, son schéma “NFSS” vous permet de travailler
aisément avec les polices, ou “familles de fontes” dans votre document
(par exemple, voir *note Font styles::). De plus, les documents LaTeX
peuvent utiliser la plupart des polices disponibles de nos jours, y
compris des versions de Times Roman, Helvetica, Courier, etc. (Notez
cependant que beaucoup de polices ne prennent pas en charge les
mathématiques).
La première police dans le monde TeX était Computer Modern,
développée par Donald Knuth. Elle est la police par défaut pour les
documents LaTeX et est encore la plus largement utilisée. Mais passer à
une autre police n’implique la plupart du temps que peu de commandes.
Par exemple, mettre ce qui suit dans votre préambule vous donne une
police simili-Palatino, ce qui est élégant et plus lisible sur écran que
bien d’autres polices, tout en continuant à vous permettre de composer
des mathématiques. (Exemple fourni par Michael Sharpe,
<
https://math.ucsd.edu/~msharpe/RcntFnts.pdf>).
\usepackage[osf]{newpxtext} % osf pour le texte, non les math
\usepackage{cabin} % sans serif
\usepackage[varqu,varl]{inconsolata} % sans serif tapuscrit
\usepackage[bigdelims,vvarbb]{newpxmath} % bb de STIX
\usepackage[cal=boondoxo]{mathalfa} % mathcal
De plus, les moteurs ‘xelatex’ ou ‘lualatex’ vous permettent d’utiliser
toute police sur votre système en format OpenType ou TrueType (*note TeX
engines::).
Le catalogue de polices de LaTeX (<
https://tug.org/FontCatalogue>)
donne des échantillons graphiques de polices et du source à
copier/coller pour utiliser un grand nombre de polices, dont beaucoup
prennent en charges les mathématiques. Son but est de couvrir toutes
les polices libres pour l’alphabet latin utilisables facilement avec
LaTeX.
Plus ample information peut également être trouvée sur le TeX Users
Group, à <
https://www.tug.org/fonts/>.
* Menu:
* Paquetage fontenc: fontenc package. Codage des polices.
* Styles de polices: Font styles. Sélectionnez romain, italique, etc.
* Formats de polices: Font sizes. Choisir la taille du point.
* Commandes police de bas niveau: Low-level font commands. Sélectionnez le codage, famille, série, allure.
File: latex2e-fr.info, Node: fontenc package, Next: Font styles, Up: Fonts
4.1 Le paquetage ‘fontenc’
==========================
Synopsis :
\usepackage[CODAGE_FONTE]{fontenc}
ou
\usepackage[CODAGE_FONTE1, CODAGE_FONTE2, ...]{fontenc}
Spécifie les codages de fonte. Un codage de fonte est une
application des codes de caractères vers les glyphes de fonte utilisés
pour composer votre texte en sortie.
Ce paquetage ne fonctionne que si vous utilisez le moteur ‘pdflatex’
(*note TeX engines::). Si vous utilisez les moteurs ‘xelatex’ ou
‘lualatex’ alors utilisez à la place le paquetage ‘fontspec’.
La police originale de TeX, Computer Modern, comprend un nombre
limité de caractères. Par exemple, pour faire des caractères accentués
ordinaires vous devez utiliser ‘\accent’ (*note \accent::) mais cela
désactive la césure. Les utilisateurs de TeX ont spécifié plusieurs
normes concernant l’accès aux ensembles élargis de caractères fournis
par les fontes modernes. Si vous utilisez ‘pdflatex’ alors placez ceci
dans le préambule :
\usepackage[T1]{fontenc}
cela active la prise en charge pour les langages européens les plus
répandus, notamment le français, l’italien, le polonais. En
particulier, si vous avez des mots avec des lettres accentuées alors
LaTeX gérera leur césure et le document en sortie peut faire l’objet de
copier/coller. (La seconde ligne optionnelle vous permet de taper
directement les caractères accentués dans votre fichier source).
Si vous utilisez un codage tel que ‘T1’ et que les caractères ne sont
pas nets ou passent mal au zoom alors vos fontes sont probablement
définies par des cartes binaires (bitmap), on parle de fontes
matricielles ou Type 3. Si vous désirez des fontes vectorielles,
utilisez un paquetage tel que ‘lmodern’ ou ‘cm-super’ pour obtenir des
fontes vectorielles qui étendent celles utilisées par défaut par LaTeX.
Pour chaque CODAGE_FONTE passé en option mais encore non déclaré, ce
paquetage charge les fichiers de définitions du codage, nommé
‘CODAGE_FONTEenc.def’. Il règle aussi ‘\encodingdefault’ comme le
dernier codage dans la liste d’option.
Voici les valeurs usuelles pour CODAGE_FONTE.
‘OT1’
Le codage original pour TeX. Limité quasiment aux lettres latines
non accentués.
‘OMS, OML’
Codage des symboles et des lettres mathématiques.
‘T1’
Texte étendu de TeX. Appelé parfois le codage Cork du nom de la
conférence du groupe d’utilisateurs TeX durant laquelle il fut
élaboré. Donne accès à la plupart des caractères accentués
européens. C’est l’option la plus fréquente pour ce paquetage.
‘TS1’
Codage Texte Companion.
Par défaut LaTeX charge ‘OML’, ‘T1’, ‘OT1’, et ensuite ‘OMS’, et règle
le codage par défaut à ‘OT1’.
Même si vous n’utilisez pas de lettres accentuées, vous pourriez
avoir besoin d’un codage de font si la fonte que vous utilisez l’exige.
Si vous utilisez des fontes codée en ‘T1’ autre que celles de la
police par défaut Computer Modern, alors vous pourriez avoir besoin de
charger le paquetage qui sélectionne vos fontes avant de charger
‘fontenc’, de sorte à empêcher le système de charger l’une des fontes
codées en ‘T1’ de la police par défaut.
L’équipe du projet LaTeX a réservé les noms de codage commençant
par : ‘T’ pour les codages standards de texte à 256 caractères, ‘TS’
pour les symboles qui étendent les codages T correspondants, ‘X’ pour
les codages de test, ‘M’ pour les codages standards de math à 256
caractères, ‘A’ pour les applications spéciales, ‘OT’ pour les codages
standards de texte à 128 caractères, et ‘OM’ pour les codages standards
de math à 128 caractères (‘O’ est l’initiale d’‘obsolete’).
Ce paquetage fournit un certain nombre de commandes, détaillées
ci-dessous. Beaucoup d’entre elles sont spécifiques à un codage, aussi
si vous avez défini une commande qui fonctionne pour un codage mais que
le codage courant en est différent alors la commande n’est pas active.
* Menu:
* \DeclareFontEncoding:: Définit un codage.
* \DeclareTextAccent:: Définit un accent dans le codage.
* \DeclareTextAccentDefault:: Repli pour utiliser un accent dans le codage.
* \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand:: Nouvelle commande spécifique à un codage.
* \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault:: Repli pour commandes spécifiques à un codage.
* \DeclareTextComposite:: Accès direct à un glyphe accentué, dans le codage.
* \DeclareTextCompositeCommand:: Code à exécuter pour une numéro de glyphe, dans le codage.
* \DeclareTextSymbol:: Définit un symbole dans le codage.
* \DeclareTextSymbolDefault:: Repli d’un symbole dans le codage.
* \LastDeclaredEncoding:: Sauvegarde le dernier codage déclaré.
* \UseTextSymbol & \UseTextAccent:: Passe temporairement à un autre codage.
File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareFontEncoding, Next: \DeclareTextAccent, Up: fontenc package
4.1.1 ‘\DeclareFontEncoding’
----------------------------
Synopsis :
\DeclareFontEncoding{CODAGE}{RÉGLAGES-TEXTE}{RÉGLAGES-MATH}
Déclare le codage de fonte CODAGE. Sauvegarde également la valeur de
CODAGE dans ‘\LastDeclaredEncoding’ (*note \LastDeclaredEncoding::).
Le fichier ‘t1enc.def’ contient cette ligne (suivie de bien
d’autres) :
\DeclareFontEncoding{T1}{}{}
Les RÉGLAGES-TEXTE sont les commandes que LaTeX exécutera chaque fois
qu’il commute d’un codage à une autre avec les commandes ‘\selectfont’
et ‘\fontencoding’. Les RÉGLAGES-MATH sont les commandes que LaTeX
utilise lorsque la fonte est accédée en tant qu’alphabet mathématique.
LaTeX ignore tout espace au sein de RÉGLAGES-TEXTE et RÉGLAGES-MATH,
de sorte à prévenir toute insertion non voulue d’espace en sortie.
Si vous inventez un codage vous devriez choisir un nom de deux ou
trois lettres commençant par ‘L’ pour ‘local’, ou ‘E’ pour
‘experimental’.
Notez que les fichiers de définition de codage de sortie sont
potentiellement lus plusieurs fois par LaTeX, ainsi utiliser, par ex.
‘\newcommand’ peut causer une erreur. De plus, il est préférable que de
tels fichiers contiennent une ligne ‘\ProvidesFile’ (*note Class and
package commands::).
Notez aussi qu’il est préférable de n’utiliser les commandes en
‘\...Default’ que dans un paquetage, et non dans les fichiers de
définition de codage, puisque ces fichiers ne devraient contenir que des
déclarations spécifiques à ce codage-là.
File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextAccent, Next: \DeclareTextAccentDefault, Prev: \DeclareFontEncoding, Up: fontenc package
4.1.2 ‘\DeclareTextAccent’
--------------------------
Synopsis :
\DeclareTextAccent{CMD}{CODAGE}{CASSETIN}
Définit un accent, à mettre au dessus d’autres glyphe, au sein du
codage CODAGE à la position CASSETIN.
Un “cassetin” est le numéro identifiant un glyphe au sein d’une
fonte.
La ligne suivante de ‘t1enc.def’ déclare que pour fabriquer un accent
circonflexe comme dans ‘\^A’, le système va mettre l’accent dans du
cassetin 2 sur le caractère ‘A’, qui est représenté en ASCII comme 65.
(Ceci vaut à moins qu’il y ait une déclaration ‘DeclareTextComposite’ ou
‘\DeclareTextCompositeCommand’ pertinente ; *note
\DeclareTextComposite::) :
\DeclareTextAccent{\^}{T1}{2}
Si CMD a déjà été défini, alors ‘\DeclareTextAccent’ ne produit pas
d’erreur mais il enregistre la redéfinition dans le fichier de
transcription.
File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextAccentDefault, Next: \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand, Prev: \DeclareTextAccent, Up: fontenc package
4.1.3 ‘\DeclareTextAccentDefault’
---------------------------------
Synopsis :
\DeclareTextAccentDefault{\CMD}{CODAGE}
S’il y a une commande d’accent ‘\CMD’ spécifique à un codage mais
qu’il n’y a aucun ‘\DeclareTextAccent’ associé pour ce codage, alors
cette commande va prendre le relais en disant de l’utiliser comme décrit
pour CODAGE.
Par exemple, pour faire que le codage ‘OT1’ soit le codage par défaut
pour l’accent ‘\"’, déclarez ceci :
\DeclareTextAccentDefault{\"}{OT1}
Si vous tapez un ‘\"’ alors que le codage courant n’a pas de définition
pour cet accent, alors LaTeX utilisera la définition issue de ‘OT1’.
c.-à-d. que cette commande est équivalente l’appel suivant (*note
\UseTextSymbol & \UseTextAccent::) :
\DeclareTextCommandDefault[1]{\CMD}
{\UseTextAccent{CODAGE}{\CMD}{#1}}
Notez que ‘\DeclareTextAccentDefault’ fonctionne pour l’une
quelconque des commandes ‘fontenc’ à un argument, et pas seulement les
commandes d’accent.
File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand, Next: \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault, Prev: \DeclareTextAccentDefault, Up: fontenc package
4.1.4 ‘\DeclareTextCommand’ & ‘\ProvideTextCommand’
---------------------------------------------------
Synopsis, l’un parmi :
\DeclareTextCommand{\CMD}{CODAGE}{DÉFN}
\DeclareTextCommand{\CMD}{CODAGE}[NARGS]{DEFN}
\DeclareTextCommand{\CMD}{CODAGE}[NARGS][DÉFAUTARGOPT]{DÉFN}
ou l’un parmi :
\ProvideTextCommand{\CMD}{CODAGE}{DÉFN}
\ProvideTextCommand{\CMD}{CODAGE}[NARGS]{DÉFN}
\ProvideTextCommand{\CMD}{CODAGE}[NARGS][DÉFAUTARGOPT]{DÉFN}
Définit la commande ‘\CMD’, laquelle sera spécifique à un codage. Le
nom CMD de la commande doit être précédé d’une controblique, ‘\’. Ces
commandes ne peuvent apparaître que dans le préambule. Redéfinir ‘\CMD’
ne cause pas d’erreur. La commande définie sera robuste même si le code
dans DÉFN est fragile (*note \protect::).
Par exemple, le fichier ‘t1enc.def’ contient la ligne suivante :
\DeclareTextCommand{\textperthousand}{T1}{\%\char 24 }
Avec cela, vous pouvez exprimer des pour-milles comme ceci :
\usepackage[T1]{fontenc} % dans le préambule
...
La limite légale est de \( 0,8 \)\textperthousand.
Si vous changez le codage de fonte en ‘OT1’ alors vous obtenez une
erreur du genre de ‘LaTeX Error: Command \textperthousand unavailable in
encoding OT1’.
La variante ‘\ProvideTextCommand’ agit de même, à ceci près qu’elle
ne fait rien si ‘\CMD’ est déjà définie. La commande
‘\DeclareTextSymbol’ est plus rapide pour une simple association d’un
cassetin à un glyphe (*note \DeclareTextSymbol::)
Les arguments optionnels NARGS et DÉFAUTARGOPT jouent le même rôle
que dans ‘\newcommand’ (*note \newcommand & \renewcommand::). En un
mot, NARGS est un entier de 0 à 9 spécifiant le nombre d’arguments que
la commande ‘\CMD’ qu’on définit prend. Ce nombre inclut tout argument
optionnel. Omettre cet argument revient au même que spécifier 0 pour
dire que ‘\CMD’ n’a aucun argument. Et, si DÉFAUTARGOPT est présent,
alors le premier argument de ‘\CMD’ est optionnel, et sa valeur par
défaut est DÉFAUTARGOPT (ce qui peut être la chaîne vide). Si
DÉFAUTARGOPT n’est pas présent alors ‘\CMD’ ne prend pas d’argument
optionnel.
File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault, Next: \DeclareTextComposite, Prev: \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand, Up: fontenc package
4.1.5 ‘\DeclareTextCommandDefault’ & ‘\ProvideTextCommandDefault ’
------------------------------------------------------------------
Synopsis :
\DeclareTextCommandDefault{\CMD}{DÉFN}
ou :
\ProvideTextCommandDefault{\CMD}{DÉFN}
Donne une définition par défaut à ‘\CMD’, pour la situation où cette
commande n’est pas définie dans le codage actuellement en vigueur. La
valeur par défaut doit utiliser uniquement les codages connus comme
disponibles.
La déclaration ci-dessous rend ‘\copyright’ disponible.
\DeclareTextCommandDefault{\copyright}{\textcircled{c}}
Elle utilise uniquement un codage (OMS) qui est toujours disponible.
La déclaration ‘\DeclareTextCommandDefault’ n’est pas destinée à
survenir dans un fichier de définition de codage puisque ces fichiers ne
doivent déclarer que des commandes à utiliser quand vous sélectionnez ce
codage. Au lieu de cela, elle devrait être dans un paquetage.
Comme pour les commandes correspondantes qui ne sont pas en
‘...Default’, la déclaration ‘\ProvideTextCommandDefault’ a exactement
le même comportement que ‘\DeclareTextCommandDefault’ à ceci près
qu’elle ne fait rien si ‘\CMD’ est déjà définie (*note
\DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand::). De sorte qu’un paquetage
peut l’utiliser pour fournir une définition de repli que d’autres
paquetages peuvent améliorer.
File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextComposite, Next: \DeclareTextCompositeCommand, Prev: \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault, Up: fontenc package
4.1.6 ‘\DeclareTextComposite’
-----------------------------
Synopsis :
\DeclareTextComposite{\CMD}{CODAGE}{OBJET_SIMPLE}{CASSETIN}
Accède à un glyphe accentué directement, c.-à-d. sans avoir à placer
une accent au dessus d’un caractère séparé.
La ligne suivante extraite de ‘t1enc.def’ signifie que ‘\^o’ aura
pour effet que LaTeX compose le ‘o’ bas-de-casse en prenant le caractère
directement du cassetin 224 de la fonte.
\DeclareTextComposite{\^}{T1}{o}{244}
*Note fontenc package::, pour une liste des codages usuels.
L’OBJET_SIMPLE devrait être un seul caractère ou une seule commande.
L’argument CASSETIN est d’ordinaire un entier positif représenté en
décimal (bien que les notations octale ou hexadécimale soient
possibles). Normalement \CMD a déjà été déclarée pour ce codage, soit
avec ‘\DeclareTextAccent’ soit avec un ‘\DeclareTextCommand’ à un
argument. Dans ‘t1enc.def’, la ligne ci-dessus suit la commande
‘\DeclareTextAccent{\^}{T1}{2}’.
File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextCompositeCommand, Next: \DeclareTextSymbol, Prev: \DeclareTextComposite, Up: fontenc package
4.1.7 ‘\DeclareTextCompositeCommand’
------------------------------------
Synopsis :
\DeclareTextCompositeCommand{\CMD}{CODAGE}{ARG}{CODE}
Une version plus générale de ‘\DeclareTextComposite’ qui exécute un
code arbitraire avec ‘\CMD’.
Ceci permet que des accents sur ‘i’ se comportent de la même façon
que des accents sur le i-sans-point, ‘\i’.
\DeclareTextCompositeCommand{\'}{OT1}{i}{\'\i}
*Note fontenc package::, pour une liste des codages usuels.
Normalement ‘\CMD’ doit avoir été déjà déclarée avec
‘\DeclareTextAccent’ ou avec un ‘\DeclareTextCommand’ à un argument.
File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextSymbol, Next: \DeclareTextSymbolDefault, Prev: \DeclareTextCompositeCommand, Up: fontenc package
4.1.8 ‘\DeclareTextSymbol’
--------------------------
Synopsis :
\DeclareTextSymbol{\CMD}{CODAGE}{CASSETIN}
Définit un symbole dans le codage CODAGE à la position CASSETIN. Les
symboles définis de cette manière sont destinés à être utilisés dans du
texte, et non dans des mathématiques.
Par exemple, cette ligne extraite de ‘t1enc.def’ déclare le numéro du
glyphe à utiliser pour «, le guillemet gauche :
\DeclareTextSymbol{\guillemotleft}{T1}{19}
La commande ‘\DeclareTextCommand{\guillemotleft}{T1}{\char 19}’ a le
même effet mais est plus lente (*note \DeclareTextCommand &
\ProvideTextCommand::).
*Note fontenc package::, pour une liste des codages usuels. Le
CASSETIN peut être spécifié en notation décimale, ou octale (comme dans
‘'023’), ou hexadécimale (comme dans ‘"13’), bien que la notation
décimale ait l’avantage d’être insensible à la redéfinition du guillemet
anglais simple ou double par un autre paquetage.
Si ‘\CMD’ est déjà définie, alors ‘\DeclareTextSymbol’ ne produit pas
une erreur, mais il inscrit que la redéfinition a eu lieu dans le
fichier transcript.
File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextSymbolDefault, Next: \LastDeclaredEncoding, Prev: \DeclareTextSymbol, Up: fontenc package
4.1.9 ‘\DeclareTextSymbolDefault’
---------------------------------
Synopsis :
\DeclareTextSymbolDefault{\CMD}{CODAGE}
S’il y a une ‘\CMD’ de symbole spécifique à un codage mais qu’il n’y
a pas de ‘\DeclareTextSymbol’ associé pour ce codage, alors cette
commande peut prendre le relais, en disant d’obtenir le symbole selon la
description faite pour CODAGE.
Par exemple, pour déclarer que si le codage courant ne donne pas de
signification à ‘\textdollar’ alors on utilise celle issue d’‘OT1’,
déclarer ceci :
\DeclareTextSymbolDefault{\textdollar}{OT1}
c.-à-d. que cette commande est équivalente à cet appel (*note
\UseTextSymbol & \UseTextAccent::) :
\DeclareTextCommandDefault{\CMD}
{\UseTextSymbol{CODAGE}{\CMD}}
Notez que ‘\DeclareTextSymbolDefault’ peut être utilisé pour définir
une signification par défaut pour toute commande à zéro argument de
‘fontenc’.
File: latex2e-fr.info, Node: \LastDeclaredEncoding, Next: \UseTextSymbol & \UseTextAccent, Prev: \DeclareTextSymbolDefault, Up: fontenc package
4.1.10 ‘\LastDeclaredEncoding’
------------------------------
Synopsis :
\LastDeclaredEncoding
Obtient le nom du dernier codage déclaré. La commande
‘\DeclareFontEncoding’ stocke le nom de sorte qu’on puisse le retrouver
avec cette commande (*note \DeclareFontEncoding::).
Dans l’exemple suivant, on compte sur ‘\LastDeclaredEncoding’ plutôt
que de donner le nom du codage explicitement :
\DeclareFontEncoding{JH1}{}{}
\DeclareTextAccent{\'}{\LastDeclaredEncoding}{0}
File: latex2e-fr.info, Node: \UseTextSymbol & \UseTextAccent, Prev: \LastDeclaredEncoding, Up: fontenc package
4.1.11 ‘\UseTextSymbol’ & ‘\UseTextAccent’
------------------------------------------
Synopsis :
\UseTextSymbol{CODAGE}{\CMD}
ou :
\UseTextAccent{CODAGE}{\CMD}{TEXTE}
Utilise un symbole ou un accent qui n’est pas défini dans le codage
courant.
En général, pour utiliser une commande ‘fontenc’ dans un codage où
elle n’est pas définie, et si la commande n’a pas d’arguments, alors
vous pouvez utiliser quelque chose de ce genre :
\UseTextSymbol{OT1}{\ss}
ce qui est équivalent à ceci (notez que les accolades externes forment
un groupe, de sorte que LaTeX revient au codage précédent après le
‘\ss’) :
{\fontencoding{OT1}\selectfont\ss}
De même, pour utiliser une commande ‘fontenc’ dans un codage où elle
n’est pas définie, et si la commande a un argument, vous pouvez
l’utiliser ainsi :
\UseTextAccent{OT1}{\'}{a}
ce qui est équivalent à cela (encore une fois, notez les accolades
externes formant un groupe) :
{fontencoding{OT1}\selectfont
\'{\fontencoding{CDG_EN_VIGUEUR}\selectfont a}}
Ci-dessus, CDG_EN_VIGUEUR est le codage en vigueur avant cette séquence
de commandes, de sorte que ‘a’ est composé en utilisant le codage
courant, et seulement l’accent est pris de ‘OT1’.
File: latex2e-fr.info, Node: Font styles, Next: Font sizes, Prev: fontenc package, Up: Fonts
4.2 styles des polices
======================
Les commandes de styles suivantes sont prises en charge par LaTeX.
Dans le tableau ci-dessous listant des commandes, les commandes en
‘\text…’ sont utilisées avec un argument, comme dans ‘\textit{texte}’.
C’est la forme préférée. Mais affichée à sa suite, entre parenthèses,
est la “forme déclarative” correspondante, qui est souvent utile. Cette
forme ne prend pas arguments comme dans ‘{\itshape TEXTE}’. La portée
la forme déclarative s’étend jusqu’à la prochaine commande de type style
ou jusqu’à la fin du groupe actuel. De plus, chacune a une forme par
environnement comme ‘\begin{itshape}…\end{itshape}’, que l’on décrit
plus amplement à la fin de cette rubrique.
Ces commandes, dans n’importe laquelle des trois formes, sont
cumulatives ; par exemple, vous pouvez dire aussi bien
‘\sffamily\bfseries’ que ‘\bfseries\sffamily’ pour obtenir du gras sans
empattement.
Un avantage de ces commandes est qu’elles fournissent automatiquement
une correction d’italique si nécessaire (*note \/::). Plus précisément,
elles insèrent la correction italique à moins que le caractère suivant
dans la liste ‘\nocorrlist’, cette liste consistant par défaut en le
point et la virgule. Pour supprimer l’insertion automatique de la
correction italique, utilisez ‘\nocorr’ au début ou à la fin de
l’argument de la commande, comme dans ‘\textit{\nocorr text}’ ou
‘\textsc{text \nocorr}’.
‘\textrm (\rmfamily)’
Romain.
‘\textit (\itshape)’
Italique.
‘\textmd (\mdseries)’
Poids moyen (par défaut).
‘\textbf (\bfseries)’
Gras.
‘\textup (\upshape)’
Droit (par défaut). Le contraire d’incliné.
‘\textsl (\slshape)’
Inclinée.
‘\textsf (\sffamily)’
Sans empattement.
‘\textsc (\scshape)’
Petites capitales.
‘\texttt (\ttfamily)’
Tapuscrit, encore appelé « machine à écrire ».
‘\textnormal (\normalfont)’
Police principale du document.
Bien qu’elle change également la fonte, la commande ‘\emph{TEXTE}’
est sémantique, pour que TEXTE soit mis en valeur, et ne devrait pas
être utilisé en remplacement de ‘\textit’. Par exemple, le résultat de
‘\emph{TEXTE DÉBUT \emph{TEXTE MILIEU} TEXTE FIN}’ est que TEXTE DÉBUT
et TEXTE FIN sont en italique, mais TEXTE MILIEU est en romain.
LaTeX fournit également les commandes suivantes, qui font passer
inconditionnellement à un style donné, c.-à-d. _ne_ sont _pas_
cumulatives. Elles sont utilisées déclarativement : ‘{\CMD ... }’ au
lieu de ‘\CMD{...}’.
(Les commandes inconditionnelle ci-dessous sont une version plus
ancienne de la commutation de fonte. Les commandes qui précèdent sont
une amélioration dans les plupart des circonstances ; toutefois il
arrive qu’une commutation inconditionnelle soit ce dont on a besoin).
‘\bf’
Passage en gras.
‘\cal’
Passage en lettres calligraphiques pour les mathématiques.
‘\em’
Accent (italique dans romain, romain dans italiques).
‘\il’
Italique.
‘\rm’
Romain.
‘\sc’
Les petites capitales.
‘\sf’
Sans empattement.
‘\sl’
Incliné (oblique).
‘\tt’
Tapuscrit, encore appelé « Machine à écrire » (largeur fixe).
La commande ‘\em’ est la version inconditionnelle de ‘\emph’.
Les commandes suivantes sont à utiliser en mode math. Elle ne sont
pas cumulatives, ainsi ‘\mathbf{\mathit{SYMBOLE}}’ ne crée pas un
SYMBOLE en gras italiques ; au lieu de cela, il sera juste en italique.
C’est ainsi car typiquement les symboles mathématiques ont besoin d’être
toujours traités typographiquement de la même manière, indépendamment de
ce qui les entoure.
‘\mathrm’
Romain, pour une utilisation en mode mathématique.
‘\mathbf’
Gras, pour une utilisation en mode mathématique.
‘\mathsf’
Sans empattement, pour une utilisation en mode mathématique.
‘\mathtt’
Tapuscrit, pour une utilisation en mode mathématique.
‘\mathit’
‘(\mit)’
Italique, pour une utilisation en mode mathématique.
‘\mathnormal’
Pour une utilisation en mode mathématique, par exemple dans un
autre déclaration de type style.
‘\mathcal’
Lettres calligraphiques, pour une utilisation en mode mathématique.
En outre, la commande ‘\mathversion{bold}’ peut être utilisée pour
commuter en caractères gras les lettres et les symboles dans les
formules. ‘\mathversion{normal}’ restaure la valeur par défaut.
Enfin, la commande ‘\oldstylenums{CHIFFRES}’ sert à composer des
chiffres dits “elzéviriens”, ou “non alignés”, qui ont des hauteurs et
profondeurs (et parfois largeurs) distincts de l’alignement standard des
chiffres dits “Didot”, ou “alignés”, qui ont tous la même hauteur que
les lettres capitales. Les polices LaTeX par défaut prennent en charge
cela, et respecteront ‘\textbf’ (mais pas les autres styles, il n’y a
pas de elzévirien italique pour les chiffres en Computer Modern).
Beaucoup d’autres polices ont des chiffres elzévirien aussi ; parfois
des options de paquetage sont mises à disposition pour en faire le style
par défaut. Article de FAQ : <
https://www.texfaq.org/FAQ-osf>.
File: latex2e-fr.info, Node: Font sizes, Next: Low-level font commands, Prev: Font styles, Up: Fonts
4.3 tailles des polices
=======================
Les commandes de type de taille standardes suivantes sont pris en charge
par LaTeX. Le tableau indique le nom de la commande et taille utilisée
(en points) correspondant réellement pour la police avec les options
‘10pt’, ‘11pt’, et ‘12pt’ de classe de document, respectivement (*note
Document class options::).
commande ‘10pt’ ‘11pt’ ‘12pt’
-----------------------------------------------------------
‘\tiny’ 5 6 6
‘\scriptsize’ 7 8 8
‘\footnotesize’ 8 9 10
‘\small’ 9 10 10,95
‘\normalsize’ (par défaut) 10 10.95 12
‘\large’ 12 12 14,4
‘\Large’ 14.4 14.4 17,28
‘\LARGE’ 17.28 17.28 20,74
‘\huge’ 20,74 20,74 24,88
‘\Huge’ 24.88 24.88 24.88
Les commandes énumérées ici sont des formes déclaratives (non des
formes par environnement), vu que c’est ainsi qu’on les utilise
typiquement. Comme dans l’exemple qui suit :
\begin{quotation} \small
Le Tao que l'on peut nommer n'est pas le Tao éternel.
\end{quotation}
Dans ce qui précède, la portée de ‘\small’ s’étend jusqu’à la fin de
l’environnement ‘quotation’. Elle s’arrêterait également à la prochaine
commande de style ou à la fin du groupe courant, de sorte qu’on aurait
pu la mettre entre accolades ‘{\small Ce texte est en petits
caractères.}’.
Essayer d’utiliser ces commandes en math, comme dans ‘$\small
mv^2/2$’, donne l’avertissement ‘LaTeX Font Warning: Command \small
invalid in math mode’, et la taille de fonte n’est pas changée. Pour
travailler avec un formule trop grande, le plus souvent la meilleure
option est d’utiliser l’environnement ‘displaymath’ (*note Math
formulas::), ou l’un des environnements fournis par le paquetage
‘amsmath’. Pour des mathématiques dans le texte, comme dans un tableau
de formules, une alternative est quelque chose du genre de ‘{\small
$mv^2/2$}’. (Il arrive que ‘\scriptsize’ et ‘\scriptstyle’ soient pris
l’un pour l’autre. Les deux changent la taille mais le dernier change
nombre d’autres aspects conditionnant la composition des mathématiques.
*Note Math styles::).
Une “forme par environnement” de chacune de ces commandes est
également définie ; par exemple, ‘\begin{tiny}...\end{tiny}’.
Toutefois, en pratique cette forme peut aisément mener à des espaces
indésirables au début et/ou à la fin de d’environnement si on n’y prête
pas attention, ainsi on risque en général moins de faire d’erreur si on
s’en tient à la forme déclarative.
(Digression : techniquement, vu la façon dont LaTeX définit ‘\begin’
et ‘\end’, presque toutes les commandes qui ne prennent pas d’argument
on une forme par environnement. Mais dans presque tous les cas ce
serait juste une source de confusion de l’utiliser. La raison pour
mentionner spécifiquement la forme par environnement des déclarations de
taille de police est que cet usage particulier n’est pas rare).
File: latex2e-fr.info, Node: Low-level font commands, Prev: Font sizes, Up: Fonts
4.4 commandes de fontes de bas niveau
=====================================
Ces commandes sont principalement destinés aux auteurs de macros et
paquetages. Les commandes indiquées ici sont seulement un sous-ensemble
de celles disponibles.
‘\fontencoding{codage}’
Sélectionne le codage de police, le codage de la police utilisée en
sortie. Il y a un grand nombre de codages valides. Les plus
usuels sont ‘OT1’, le codage original de D. Knuth pour la police
Computer Modern (la police par défaut), et ‘T1’, également désigné
par codage Cork, qui prend en charge les caractères accentués
utilisés par les langues européennes les plus parlées (allemand,
français, italien, polonais et d’autres encore), ce qui permet à
TeX de faire la césure des mots contenant des lettres accentuées.
Pour plus d’information, voir <
https://ctan.org/pkg/encguide>.
‘\fontfamily{FAMILLE}’
Sélectionne la famille de polices. La page web
<
https://www.tug.dk/FontCatalogue/> donne un moyen de naviguer
facilement à travers un grand nombre des polices utilisées avec
LaTeX. Voici des exemples de quelques-unes des familles les plus
usuelles :
‘pag’ Avant Garde
‘fvs’ Bitstream Vera Sans
‘pbk’ Bookman
‘bch’ Charter
‘ccr’ Computer Concrete
‘cmr’ Computer Modern
‘cmss’ Computer Modern Sans Serif
‘cmtt’ Computer Modern Typewriter
‘pcr’ Courier
‘phv’ Helvetica
‘fi4’ Inconsolata
‘lmr’ Latin Modern
‘lmss’ Latin Modern Sans
‘lmtt’ Latin Modern Typewriter
‘pnc’ New Century Schoolbook
‘ppl’ Palatino
‘ptm’ Times
‘uncl’ Uncial
‘put’ Utopia
‘pzc’ Zapf Chancery
‘\fontseries{SÉRIE}’
Sélectionne une série de police. Une “série” combine une “graisse”
et une “largeur”. Typiquement, une police prend en charge
seulement quelques-unes des combinaisons possibles. Les
combinaisons de valeurs de séries comprennent notamment :
‘m’ Moyen (normal)
‘b’ Gras
‘c’ Condensé
‘bc’ Condensé Gras
‘bx’ Gras étendu
Les valeurs possibles de graisses, considérées individuellement,
sont :
‘ul’ Ultra maigre
‘el’ Extra maigre
‘l’ Maigre — ‘l’ pour light en anglais
‘sl’ Semi maigre
‘m’ Demi-gras — ‘m’ pour medium en
anglais
‘sb’ Semi gras
‘b’ Gras — ‘b’ pour bold en anglais
‘eb’ Extra gras
‘ub’ Ultra gras
La valeurs possibles de largeur, considérées individuellement
sont :
‘uc’ Ultra condensé
‘ec’ Extra condensé
‘c’ Condensé
‘sc’ Semi condensé
‘m’ Moyen
‘sx’ Semi étendu
‘x’ étendu
‘ex’ Extra étendu
‘ux’ Ultra étendu
Lorsqu’on forme la chaîne de caractères SÉRIE à partir de la
graisse et de la largeur, on laisse tomber le ‘m’ qui signifie
médium concernant la graisse ou la largeur, auquel cas on en
utilise juste un (‘‘m’’).
‘\fontshape{ALLURE}’
Sélectionne l’allure de police. Les allures valides sont :
‘n’ Droit (normal)
‘it’ Italique
‘sl’ Incliné (oblique) — ‘sl’ pour slanted en anglais.
‘sc’ Petites capitales
‘ui’ Italique droit — ‘ui’ pour upright italic en
anglais
‘ol’ Détouré — ‘ol’ pour outline en anglais.
Les deux dernières allures ne sont pas disponibles pour la plupart
des familles de polices, et les petites capitales sont aussi
souvent absentes.
‘\fontsize{TAILLE}{INTERLIGNE}’
Réglage de la taille de police et de l’espacement d’interligne.
L’unité des deux paramètres est par défaut le point (‘pt’).
L’espacement d’interligne est l’espace vertical nominal entre
ligne, de ligne de base à ligne de base. Il est stocké dans le
paramètre ‘\baselineskip’. La valeur par défaut de ‘\baselineskip’
pour la police Computer Modern est 1,2 fois le ‘\fontsize’.
Changer directement ‘\baselineskip’ est déconseillé dans la mesure
où sa valeur est réinitialisée à chaque fois qu’un changement de
taille se produit ; au lieu de cela utilisez ‘\baselinestretch’
(*note \baselineskip & \baselinestretch::).
‘\linespread{FACTEUR}’
Équivalent à ‘\renewcommand{\baselinestretch}{FACTEUR}’, et donc
doit être suivi de ‘\selectfont’ pour prendre effet. *Note
\baselineskip & \baselinestretch::, pour plus ample information.
‘\selectfont’
Les modifications apportées en appelant les commandes de fonte
décrites ci-dessus n’entrent en vigueur qu’après que ‘\selectfont’
est appelé, comme dans ‘\fontfamily{NOMFAMILLE}\selectfont’. La
plupart du temps il est plus pratique de mettre cela dans une
macro :
‘\newcommand*{\mapolice}{\fontfamily{NOMFAMILLE}\selectfont}’
(*note \newcommand & \renewcommand::).
‘\usefont{CODAGE}{FAMILLE}{SÉRIE}{ALLURE}’
Revient à la même chose que d’invoquer ‘\fontencoding’,
‘\fontfamily’, ‘\fontseries’ et ‘\fontshape’ avec les paramètres
donnés, suivi par ‘\selectfont’. Par exemple :
\usefont{ot1}{cmr}{m}{n}
File: latex2e-fr.info, Node: Layout, Next: Sectioning, Prev: Fonts, Up: Top
5 Mise en page
**************
Commandes pour contrôler la disposition générale de la page.
* Menu:
* \onecolumn :: Utiliser la disposition à une colonne.
* \twocolumn :: Utiliser la disposition à deux colonnes.
* \flushbottom :: Faire toutes les pages de texte de la même hauteur.
* \raggedbottom :: Autoriser les pages de texte à être de hauteurs différentes.
* Paramètres de mise en page: Page layout parameters. ‘\headheight’ ‘\footskip’.
* \baselineskip & \baselinestretch:: Interlignes.
* Flottants: Floats. Figures, tableaux, etc.
File: latex2e-fr.info, Node: \onecolumn, Next: \twocolumn, Up: Layout
5.1 ‘\onecolumn’
================
La déclaration ‘\onecolumn’ commence une nouvelle page et produit une
sortie à colonne unique. C’est la valeur par défaut.
File: latex2e-fr.info, Node: \twocolumn, Next: \flushbottom, Prev: \onecolumn, Up: Layout
5.2 ‘\twocolumn’
================
Synopsis :
\twocolumn [TEXTE1COL PRÉLIMINAIRE]
Commence une nouvelle page et produit une sortie en deux colonnes.
Si on a passé l’option de classe ‘twocolumn’ au document alors c’est le
comportement par défaut (*note Document class options::). Cette
commande est fragile (*note \protect::).
Si l’argument optionnel TEXTE1COL PRÉLIMINAIRE est présent, il est
composé dans le mode à une colonne avant que la composition à deux
colonnes ne commence.
Les paramètres ci-après contrôlent la composition de la sortie en
deux colonnes :
‘\columnsep’
La distance entre les colonnes. Vaut 35pt par défaut. Changer la
valeur avec une commande telle que ‘\setlength{\columnsep}{40pt}’.
Vous devez faire le changement avant que le mode en deux colonnes
ne commence ; le préambule est une bonne place pour le faire.
‘\columnseprule’
La largeur du filet entre les colonnes. La valeur par défaut est
0pt, de sorte qu’il n’y a pas de filet. Autrement, le filet
apparaît à mi-chemin entre les deux colonnes. Changez la valeur
avec une commande telle que ‘\setlength{\columnseprule}{0.4pt}’,
avant que le mode en deux colonnes ne commence.
‘\columnwidth’
La largeur d’une colonne. En mode à une colonne ceci vaut
‘\textwidth’. En mode à deux colonnes par défaut LaTeX règle la
largeur de chacune des deux colonnes, ‘\columnwidth’, à la moitié
de ‘\textwidth’ moins ‘\columnsep’.
Dans un document en deux colonnes, les environnements étoilés
‘table*’ et ‘figure*’ s’étendent en largeur sur deux colonnes, alors que
les environnements non étoilés ‘table’ et ‘figure’ n’occupe qu’une
colonne (*note figure:: et *note table::). LaTeX place les flottants
étoilés au sommet d’une page. Les paramètres ci-après contrôlent le
comportement des flottants en cas de sortie à deux colonnes :
‘\dbltopfraction’
Fraction maximale au sommet d’une page sur deux colonnes qui peut
être occupée par des flottants s’étendant sur deux colonnes en
largeur. Par défaut vaut 0,7, ce qui signifie que la hauteur d’un
environnement ‘table*’ ou ‘figure*’ ne doit pas excéder
‘0.7\textheight’. Si la hauteur de vos environnement flottant
excède cela alors vous pouvez prendre l’une des actions suivante
pour l’empêcher de flotter jusqu’à la fin du document :
– Utiliser le spécificateur de localisation ‘[tp]’ pour dire à
LaTeX d’essayer de placer le flottant volumineux sur une page
dédiée, ou de même au sommet d’une page.
– Utiliser le spécificateur de localisation ‘[t!]’ pour
l’emporter sur l’effet de ‘\dbltopfraction’ pour ce flottant
en particulier.
– Augmenter la valeur de ‘\dbltopfraction’ à un nombre de
grandeur adéquate, pour éviter de faire flotter les pages si
tôt.
Vous pouvez le redéfinir, comme dans
‘\renewcommand{\dbltopfraction}{0.9}’.
‘\dblfloatpagefraction’
Pour une page de flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur,
c’est la fraction minimum de la page qui doit être occupée par les
flottants. La valeur par défaut de LaTeX est ‘0.5’. Se change
avec ‘\renewcommand’.
‘\dblfloatsep’
Sur une page de flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur,
cette longueur est la distance entre les flottants à la fois en
haut et en bas de la page. Par défaut vaut ‘12pt plus2pt minus2pt’
pour des documents en ‘10pt’ ou ‘11pt’, et ‘14pt plus2pt minus4pt’
pour ‘12pt’.
‘\dbltextfloatsep’
Cette longueur est la distance entre un flottant multi-colonnes en
haut ou en bas d’une page et le texte principal. Par défaut vaut
‘20pt plus2pt minus4pt’.
‘\dbltopnumber’
Sur une page de flottant avec des flottants large de deux colonnes,
ce compteur donne le nombre maximal de flottants autorisé au sommet
de la page. La valeur par défaut de LaTeX est ‘2’.
L’exemple suivant utilise l’argument optionnel de ‘\twocolumn’ pour
crée un titre s’étendant sur les deux colonnes du document article :
\documentclass[twocolumn]{article}
\newcommand{\authormark}[1]{\textsuperscript{#1}}
\begin{document}
\twocolumn[{% au sein de cet argument optionnel, du texte en une colonne
\centering
\LARGE Le titre \\[1.5em]
\large Auteur Un\authormark{1},
Auteur Deux\authormark{2},
Auteur Trois\authormark{1} \\[1em]
\normalsize
\begin{tabular}{p{.2\textwidth}@{\hspace{2em}}p{.2\textwidth}}
\authormark{1}Departement Un &\authormark{2}Department Deux \\
École Un &École Deux
\end{tabular}\\[3em] % espace sous la partie titre
}]
Le texte en deux colonnes est ici.
File: latex2e-fr.info, Node: \flushbottom, Next: \raggedbottom, Prev: \twocolumn, Up: Layout
5.3 ‘\flushbottom’
==================
Rend toutes les pages du document qui suivent cette déclaration de la
même hauteur, en dilatant l’espace vertical là où c’est nécessaire pour
remplir le page. On fait cela le plus souvent pour des documents en
recto-verso car les différences entre pages vis-à-vis peuvent être
flagrantes.
Si TeX ne parvient pas à dilater de manière satisfaisante l’espace
vertical dans une page alors on obtient un message du genre de
‘Underfull \vbox (badness 10000) has occurred while \output is active’.
Lorsque on obtient cela, une option est de passer à ‘\raggedbottom’
(*note \raggedbottom::). Alternativement, vous pouvez ajuster la
‘textheight’ pour rendre compatibles des pages, ou vous pouvez ajouter
de l’espace vertical élastique entre les lignes ou entre les
paragraphes, comme dans ‘\setlength{\parskip}{0ex plus0.1ex}’. L’option
ultime est, dans une phase finale de rédaction, d’ajuster les hauteurs
de page individuellement (*note \enlargethispage::).
L’état ‘\flushbottom’ est la valeur par défaut seulement lorsque on
sélectionne l’option de classe ‘twocolumn’ (*note Document class
options::), et pour les indexes fabriqués avec ‘makeidx’.
File: latex2e-fr.info, Node: \raggedbottom, Next: Page layout parameters, Prev: \flushbottom, Up: Layout
5.4 ‘\raggedbottom’
===================
La déclaration ‘\raggedbottom’ rend toutes les pages qui la suivent de
la hauteur naturelle de la matière sur cette page ; aucune des longueurs
élastiques n’est étirée. Ainsi, sur un document en recto-verso les
pages en vis-à-vis sont potentiellement de hauteurs différentes. Cette
commande peut être mise n’importe où dans le corps du document. *Note
\flushbottom::.
C’est le comportement par défaut à moins qu’on sélectionne l’option
‘twocolumn’ de classe de document (*note Document class options::).
File: latex2e-fr.info, Node: Page layout parameters, Next: \baselineskip & \baselinestretch, Prev: \raggedbottom, Up: Layout
5.5 Paramètres de mise en page
==============================
‘\columnsep’
‘\columnseprule’
‘\columnwidth’
La distance entre les deux colonnes, la largeur d’un filet entre
les colonnes, et la largeur des colonnes, lorsque l’option de
classe de document ‘twocolumn’ est en vigueur (*note Document class
options::). *Note \twocolumn::.
‘\headheight’
Hauteur de la boîte qui contient l’en-tête de page en cours. La
valeur par défaut pour les classes ‘article’, ‘report’, et ‘book’
est ‘12pt’ quelle que soit la taille de la police.
‘\headsep’
La distance verticale entre le bas de la ligne d’en-tête et le haut
du texte principal. La valeur par défaut est ‘25pt’. Dans la
classe ‘book’ la valeur par défaut est ‘0.25in’ pour un document
réglé en 10pt, et ‘0.275in’ pour un document en 11pt ou 12pt.
‘\footskip’
Distance de la ligne de base de la dernière ligne de texte à la
ligne de base du pied de page. La valeur par défaut dans les
classes ‘article’ et ‘report’ est ‘30pt’. Dans la classe ‘book’ la
valeur par défaut est ‘0.35in’ pour les documents réglés en 10pt,
‘0.38in’ en 11pt, et ‘30pt’ en 12pt.
‘\linewidth’
Largeur de la ligne actuelle, diminuée pour chaque ‘list’ imbriquée
(*note list::). c.-à-d. que la valeur nominale ‘\linewidth’ vaut
‘\textwidth’ mais que pour chaque liste imbriquée la largeur
‘\linewidth’ est diminuée de la somme de ‘\leftmargin’ et
‘\rightmargin’ pour cette liste (*note itemize::).
‘\marginparpush’
‘\marginsep’
‘\marginparwidth’
L’espace vertical minimal entre deux notes marginales, l’espace
horizontal entre le corps du texte et les notes marginales, et la
largeur horizontale des notes.
Normalement les notes en marginales apparaissent à l’extérieur de
la page, mais la déclaration ‘\reversemarginpar’ change cela (et
‘\normalmarginpar’ le rétablit).
La valeur par défaut pour ‘\marginparpush’ à la fois dans un
document de classe ‘book’ ou ‘article’ est : ‘7pt’ si le document
est réglé à 12pt, et ‘5pt’ s’il l’est à 11pt ou 10pt.
Pour ‘\marginsep’, dans la classe ‘article’ la valeur par défaut
est ‘10pt’ sauf si le document est réglé à 10pt et en mode en
deux-colonnes où la valeur par défaut est ‘11pt’.
Pour ‘\marginsep’ dans la classe ‘book’ la valeur par défaut est
‘10pt’ en mode deux-colonnes, et ‘7pt’ en mode mono-colonne.
Pour ‘\marginparwidth’ aussi bien dans les classes ‘book’ que
‘article’, en mode deux-colonnes la valeur par défaut est 60% ou
‘\paperwidth − \textwidth’, alors qu’en mode monocolonne c’est 50%
de cette distance.
‘\oddsidemargin’
‘\evensidemargin’
La “marge gauche” est la bande entre le bord gauche de la page et
le corps du texte.
La “marge gauche nominale” est la marge gauche lorsque les
paramètres ‘\oddsidemargin’ et ‘\eventsidemargin’ sont à ‘0pt’. Sa
frontière est une ligne verticale imaginaire située à une distance
de ‘1in + \hoffset’ du bord gauche de la page en allant vers le
côté droit. La longueur ‘\hoffset’ vaut ‘0pt’, ce paramètre est
obsolète il servait dans les années 1980, quand le système TeX a
été conçu, à rattraper les défauts des imprimantes de l’époque dont
le placement horizontal de la page par rapport à la feuille de
papier pouvait se dérégler.
La longueur ‘\oddsidemargin’ est la distance entre le bord gauche
du texte et la frontière de la marge gauche nominale pour les pages
de numéro impair dans les documents en recto-verso, et pour toutes
les pages sinon pour les documents en recto simple. La longueur
‘\evensidemargin’ est la distance entre le bord gauche du texte et
la frontière de la marge gauche nominale pour les pages de numéro
pair dans les documents en recto-verso.
En d’autres termes ‘\oddsidemargin’ ou ‘\evensidemargin’ donnent la
différence entre la largeur de la marge gauche réel et la marge
gauche nominale. Ces distances ‘\oddsidemargin’ et
‘\evensidemargin’ sont donc signées vers le coté droit, c’est à
dire qu’une valeur positive indique que la marge gauche réelle est
plus large que la marge gauche nominale, alors qu’une valeur
négative indique qu’au contraire elle est plus étroite.
Dans un document en recto-verso le “côté intérieur” de la page est
le côté gauche pour les pages de numéro impair, et le côté droit
pour les pages de numéro pair. Le “côté extérieur” est le côté
opposé au côté intérieur : la longueur ‘\oddsidemargin’ règle donc
la position de la marge intérieure des pages de numéro impair,
alors que ‘\evensidemargin’ règle la position la marge extérieur
des pages de numéro pair.
Pour une marge intérieure de 4cm dans un document en recto-verso,
mettre le code suivant dans le préambule :
\evensidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-4cm
\oddsidemargin\dimexpr4cm-1in
Vice-versa, pour une marge extérieure de 5cm dans un document en
recto-verso, mettre le code suivant dans le préambule :
\evensidemargin\dimexpr5cm-1in
\oddsidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-5cm
‘\paperheight’
La hauteur du papier, à ne pas confondre avec la hauteur de la zone
d’impression. Elle est normalement réglée avec une option de
classe de document, comme dans ‘\documentclass[a4paper]{article}’
(*note Options de classe de document: Document class options.).
‘\paperwidth’
La largeur du papier, à ne pas confondre avec la largeur de la zone
d’impression. Elle est normalement réglée avec une option de
classe de document, comme dans ‘\documentclass[a4paper]{article}’
(*note Options de classe de document: Document class options.).
‘\textheight’
La hauteur verticale normale du corps de la page. Si le document
réglé à une taille de police nominale de 10pt, alors pour un
document de classe ‘article’ ou ‘report’, elle vaut
‘43\baselineskip’ ; pour une classe ‘book’, elle vaut
‘41\baselineskip’. Pour 11pt, c’est ‘38\baselineskip’ pour toutes
les classes de document. Pour ‘12pt’ c’est ‘36\baselineskip’ pour
toutes les classes aussi.
‘\textwidth’
La largeur horizontale totale de l’ensemble du corps de la page.
Pour un document de classe ‘article’ ou ‘report’, elle vaut ‘345pt’
à 10pt de taille de police, ‘360pt’ à 11pt, et ‘390pt’ à 12pt.
Pour un document ‘book’, elle veut ‘4.5in’ à 10pt et ‘5in’ à 11pt
ou 12pt.
En sortie multi-colonne, ‘\textwidth’ reste de la largeur de tout
le corps de la page, tandis que ‘\columnwidth’ est la largeur d’une
colonne (*note \twocolumn::).
Dans les listes (*note list::), ‘\textwidth’ demeure la largeur du
corps de la page entière (et ‘\columnwidth’ est la largeur d’une
colonne entière), alors que ‘\linewidth’ peut diminuer au sein de
listes imbriquées.
À l’intérieur d’une minipage (*note minipage:: ) ou ‘\parbox’
(*note \parbox::), tous les paramètres liés à la largeur sont mis à
la largeur spécifiée, et de reviennent à leurs valeurs normales à
la fin du ‘minipage’ ou ‘\parbox’.
‘\hsize’
Par souci d’exhaustivité : ‘\hsize’ est le paramètre TeX primitif
utilisé lorsque le texte est divisé en lignes. Il ne devrait pas
être utilisé dans des documents LaTeX en conditions normales.
‘\topmargin’
La “marge supérieure” est la bande entre le bord supérieur de la
page et le bord supérieure de l’en-tête de page.
La “marge supérieure nominale” est la marge supérieur lorsque
‘\topmargin’ vaut ‘0pt’. Sa frontière est une ligne horizontale
imaginaire située à une distance de ‘1in + \voffset’ du bord
supérieur de la page en allant vers le bas. La longueur ‘\voffset’
vaut ‘0pt’, ce paramètre est obsolète il servait dans les années
1980, quand le système TeX a été conçu, à rattraper les défauts des
imprimantes de l’époque dont le placement vertical de la page par
rapport à la feuille de papier pouvait se dérégler.
La distance ‘\topmargin’ sépare le haut de l’en-tête de page de la
frontière de la marge supérieure nominale. Elle est signée vers le
bas, c’est à dire que quand ‘\topmargin’ est positif la marge
supérieure est plus large que la marge supérieure nominale, et que
s’il est négatif elle est au contraire plus étroite. En d’autres
termes ‘\topmargin’ est la différence entre la largeur de la marge
supérieure réelle et la marge supérieure nominale.
L’espace le haut de la page TeX et le haut du corps de texte est
‘1in + \voffset + \topmargin + \headheight + \headsep’. La marge
inférieure vaut donc ‘\paperheight -\textheight -\footskip - 1in -
\voffset - \topmargin - \headheight - \headsep’.
‘\topskip’
La distance minimale entre le sommet du corps de la page et la
ligne de base de la première ligne de texte. Pour les classes
standard, la valeur par défaut est la même que la taille de la
police, par exemple, ‘10pt’ à ‘10pt’.
File: latex2e-fr.info, Node: \baselineskip & \baselinestretch, Next: Floats, Prev: Page layout parameters, Up: Layout
5.6 ‘\baselineskip’ & ‘\baselinestretch’
========================================
La variable ‘\baselineskip’ est une longueur élastique (*note
Lengths::). Elle donne l’“interligne”, la distance normale entre les
lignes d’un paragraphe, de ligne de base à ligne de base.
D’ordinaire un auteur de documents ne change pas directement
‘\baselineskip’ en écrivant. Au lieu de cela, l’interligne est réglé
par la commande de bas niveau de sélection de fonte ‘\fontsize’ (*note
low level font commands fontsize::). La valeur de ‘\baselineskip’ est
réinitialisée chaque fois qu’un changement de fonte survient et ainsi
tout changement direct de ‘\baselineskip’ serait anéanti dès la
prochaine commutation de fonte. Pour la façon d’influencer l’espacement
des lignes, voir la discussion de ‘\baselinestretch’ ci-dessous.
D’habitude, une taille de fonte et un interligne sont assignés par
l’auteur de la fonte. Ces nombres sont nominaux au sens où si, par
exemple, un fichier de style de fonte comprend la commande
‘\fontsize{10pt}{12pt}’ alors cela ne veut pas dire que les caractères
dans la fonte font 10pt de haut ; par exemple, les parenthèses et les
capitales accentuées pourraient être plus hautes. Non plus cela ne
signifie que si les lignes sont espacées de moins de 12pt alors elles
risquent de se toucher. Ces nombres sont plutôt des jugements
typographiques. (Souvent, le ‘\baselineskip’ est environ plus grand de
20% que la taille de fonte).
Le ‘\baselineskip’ n’est pas une propriété de chaque ligne, mais du
paragraphe entier. Il en résulte, que du texte de grande taille au
milieu d’un paragraphe, tel qu’un simple ‘{\Huge Q}’, est serré sur sa
ligne. TeX s’assure qu’il ne racle pas sur la ligne du dessus mais il
ne change par le ‘\baselineskip’ pour que cette ligne-là soit surplombée
d’un espace supplémentaire. Pour résoudre ce problème, utilisez un
‘\strut’ (*note \strut::).
La valeur de ‘\baselineskip’ que TeX utilise pour les paragraphes est
celle en vigueur à l’endroit de la commande ou ligne à blanc qui termine
l’unité de paragraphe. Ainsi, si un document contient le paragraphe
ci-dessous alors ses lignes seront recroquevillées ensemble, comparées
au lignes des paragraphes alentour.
Beaucoup de gens considèrent les sauts de page entre du texte est une
équation affichée comme du mauvais style, alors qu'en fait l'affiche
fait partie du paragraphe. Étant donné que l'affiche ci-dessous est en
taille de fonte footnotesize, l'entièreté du paragraphe a un espcement
d'interligne correspondant à cette taille. {\footnotesize $$a+b = c$$}
Le procédé de fabrication des paragraphes est que quand une nouvelle
ligne est ajoutée, si la somme de la profondeur de la ligne précédente
et de la hauteur de la nouvelle ligne est inférieure à ‘\baselineskip’
alors TeX insère une glue verticale en quantité suffisante pour faire la
différence. Il y a deux points délicats. Le premier est que au cas où
les lignes seraient trop proches l’une de l’autre, plus proches que
‘\lineskiplimit’, alors TeX au lieu de cela utilise ‘\lineskip’ comme la
glue d’interligne. Le second est que TeX n’utilise pas vraiment la
profondeur de la ligne précédente. Au lieu de cela il utilise
‘\prevdepth’, ce qui d’ordinaire contient cette profondeur. Mais au
début d’un paragraphe, (ou de toute liste verticale) ou juste après un
filet, ‘\prevdepth’ a la valeur de -1000pt et cette valeur spéciale dit
à TeX de ne pas insérer de glue d’interligne au démarrage du paragraphe.
Dans les classes standardes ‘\lineskiplimit’ vaut 0pt et ‘\lineskip’
vaut 1pt. Selon le procédé exposé dans le paragraphe précédent, la
distance entre les lignes peut approcher zéro, mais si elle devient zéro
(ou moins que zéro) alors un écartement de 1pt est appliqué aux lignes.
Il arrive qu’un auteur doive, à des fins d’édition, mettre le
document en double interligne, ou bien en interligne un-et-demi. La
façon correcte d’influencer la distance d’interligne est au travers de
‘\baselinestretch’ qui dilate ‘\baselineskip’, et a une valeur par
défaut de ‘1.0’. C’est une commande, et non une longueur, ainsi on
change le facteur d’échelle comme dans
‘\renewcommand{\baselinestretch}{1.5}\selectfont’.
La façon la plus directe de changer l’interligne pour tout un
document est de placer ‘\linespread{FACTEUR}’ dans le préambule. Pour
un double espacement, prenez FACTEUR à ‘1.6’ et pour un espacement
un-et-demi utilisez ‘1.3’. Ces nombres sont approximatifs : par exemple
puisque ‘\baselineskip’ vaut environ 1,2 fois la taille de fonte, le
multiplier par 1,6 donne un rapport entre l’interligne et la taille de
fonte d’environ 2. (La commande ‘\linespread’ est définie comme
‘\renewcommand{\baselinestretch}{FACTEUR}’ de sorte que son effet
n’entre en vigueur que lorsqu’un réglage de fonte survient. Mais cela a
toujours lieu au démarrage d’un document, de sorte que là vous n’avez
pas besoin de la faire suivre d’un ‘\selectfont’).
Une approche plus simple est fournie par le paquetage ‘setspace’.
Voici un exemple de base :
\usepackage{setspace}
\doublespacing % ou \onehalfspacing pour 1,5
Placé dans le préambule ces déclarations démarreront le document dès le
début avec ces réglages de taille. Mais vous pouvez aussi les utiliser
dans le corps du document pour changer l’espacement à partir de ce
point, et par conséquent il y a ‘\singlespacing’ pour revenir à
l’espacement normal. Dans le corps du document, une pratique meilleure
qu’utiliser ces déclarations est d’utiliser les environnements, tels que
‘\begin{doublespace} ... \end{doublespace}’. Ce paquetage fournit aussi
des commandes pour faire un espacement quelconque :
‘\setstretch{FACTOR}’ et ‘\begin{spacing}{FACTOR} ... \end{spacing}’.
Ce paquetage conserve également un interligne simple là où c’est
typiquement désirable, comme dans les notes de bas de page et dans les
légendes de figure. Voir la documentation du paquetage.
File: latex2e-fr.info, Node: Floats, Prev: \baselineskip & \baselinestretch, Up: Layout
5.7 Flottants
=============
Certains éléments typographiques, tels que les figures et les tableaux,
ne peuvent pas être à cheval sur plusieurs pages. Ils doivent être
composés en dehors du flux normal du texte, par exemple flottant au
sommet d’une page ultérieure
LaTeX sait gérer plusieurs classes de matière flottante. Il y a deux
classes définies par défaut, ‘figure’ (*note figure::) et ‘table’ (*note
table::), mais vous pouvez créer une nouvelle classes avec le paquetage
‘float’.
Au sein d’une même classe flottante LaTeX respecte l’ordre, de sorte
que la première figure dans le code source d’un document est toujours
composée avant la deuxième figure. Cependant, LaTeX peut mélanger les
classes, ainsi il peut se produire qu’alors que le premier tableau
apparaît dans le code source avant la première figure, il apparaisse
après elle dans le fichier de sortie.
Le placement des flottants est l’objet de paramètres, donnés
ci-dessous, qui limitent le nombre de flottants pouvant apparaître au
sommet d’une page, et au bas de page, etc. Si à cause d’un nombre trop
important de flottants mis en queue ces limites les empêchent de tenir
tous dans une seule page, alors LaTeX place ce qu’il peut et diffère le
reste à la page suivante. De la sorte, les flottants peuvent être
composés loin de leur place d’origine dans le code source. En
particulier, un flottant qui prend beaucoup de place peut migrer jusqu’à
la fin du document. Mais alors, parce que tous les flottants dans une
classe doivent apparaître dans le même ordre séquentiel, tous les
flottants suivant dans cette classe apparaissent aussi à la fin.
En plus de changer les paramètres, pour chaque flottant vous pouvez
peaufiner l’endroit où l’algorithme de placement des flottants essaie de
le placer en utilisant sont argument PLACEMENT. Les valeurs possibles
sont une séquence des lettres ci-dessous. La valeur par défaut pour à
la fois ‘figure’ et ‘table’, dans les deux classes de document ‘article’
et ‘book’, est ‘tbp’.
‘t’
(pour Top) — au sommet d’une page de texte.
‘b’
(pour Bottom) — au bas d’une page de texte. (Cependant, ‘b’ n’est
pas autorisé avec des flottants en pleine-largeur (‘figure*’) en
cas de sortie à double-colonne. Pour améliorer cela, on peut
utiliser les paquetages ‘stfloats’ ou ‘dblfloatfix’, mais voyez la
discussion sur les avertissements dans la FAQ :
<
http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=2colfloat>.
‘h’
(pour « Here », c.-à-d.« Ici » en anglais) — à la position du texte
où l’environnement ‘figure’ apparaît. Cependant, ‘h’ n’est pas
autorisé en soi-même ; ‘t’ est ajouté automatiquement.
Pour forcer à tout prix un flottant à apparaître « ici », vous
pouvez charger le paquetage ‘float’ et le spécificateur ‘H’ qui y
est défini. Pour plus ample discussion, voir l’entrée de FAQ à
<
http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=figurehere>.
‘p’
(pour Page de flottants) — sur une “page de flottants” séparée, qui
est une page ne contenant pas de texte, seulement des flottants.
‘!’
Utilisé en plus de l’un des spécificateurs précédents ; pour ce
flottant seulement, LaTeX ignore les restrictions à la fois sur le
nombre de flottants qui peuvent apparaître et les quantités
relatives de texte flottant et non-flottant sur la page. Le
spécificateur ‘!’ _ne_ signifie _pas_ « mets le flottant ici » ;
voir plus haut.
Note : l’ordre dans lequel les lettres apparaissent au sein du
paramètre PLACEMENT ne change pas l’ordre dans lequel LaTeX essaie de
placer le flottant ; par exemple ‘btp’ a le même effet que ‘tbp’. Tout
ce que PLACEMENT fait c’est que si une lettre n’est pas présente alors
l’algorithme n’essaie pas cet endroit. Ainsi, la valeur par défaut de
LaTeX étant ‘tbp’ consiste à essayer toutes les localisations sauf celle
de placer le flottant là où il apparaît dans le code source.
Pour empêcher LaTeX de rejeter tous les flottants à la fin du
document ou d’un chapitre, vous pouvez utiliser la commande ‘\clearpage’
pour commencer une nouvelle page et insérer tous les flottants pendants.
Si un saut de page est indésirable alors vous pouvez charger le
paquetage ‘afterpage’ et commettre le code ‘\afterpage{\clearpage}’.
Ceci aura l’effet d’attendre la fin de la page courante et ensuite de
faire passer tous les flottants encore non placés.
LaTeX peut composer un flottant avant l’endroit où il apparaît dans
le code source (quoique sur la même page de sortie) s’il y a un
spécificateur ‘t’ au sein du paramètre PLACEMENT. Si ceci n’est pas
désiré, et que supprimer ‘t’ n’est acceptable car ce spécificateur
empêche le flottant d’être placé au sommet de la page suivante, alors
vous pouvez empêcher cela soit en utilisant le paquetage ‘flafter’ ou en
utilisant ou en utilisant la commande ‘\suppressfloats[t]’, ce qui
entraîne le déplacement vers la page suivante des flottants qui auraient
du être placés au sommet de la page courante.
Voici les paramètres en relation aux fractions de pages occupées par
du texte flottant et non flottant (on peut les changer avec
‘\renewcommand{PARAMÈTRE}{NOMBRE DÉCIMAL ENTRE 0 ET 1}’) :
La fraction maximale de page autorisée à être occupées par des
flottants au bas de la page ; la valeur par défaut est ‘.3’.
‘\floatpagefraction’
La fraction minimale d’une page de flottants qui doit être occupée
par des flottants ; la valeur par défaut ‘.5’.
‘\textfraction’
La fraction minimale d’une page qui doit être du texte ; si des
flottants prennent trop d’espace pour préserver une telle quantité
de texte, alors les flottants sont déplacés vers une autre page.
La valeur par défaut est ‘.2’.
‘\topfraction’
Fraction maximale au sommet d’une page page que peut être occupée
avant des flottants ; la valeur par défaut est ‘.7’.
Les paramètres en relation à l’espace vertical autour des flottants
(on peut les changer avec ‘\setlength{PARAMÈTRE}{EXPRESSION
LONGUEUR}’) :
‘\floatsep’
Espace entre les flottants au sommet ou au bas d’une page ; par
défaut vaut ‘12pt plus2pt minus2pt’.
‘\intextsep’
Espace au dessus et au dessous d’un flottant situé au milieu du
texte principal ; vaut par défaut ‘12pt plus2pt minus2pt’ pour les
styles à ‘10pt’ et à ‘11pt’, et ‘14pt plus4pt minus4pt’ pour
‘12pt’.
‘\textfloatsep’
Espace entre le dernier (premier) flottant au sommet (bas) d’une
page ; par défaut vaut ‘20pt plus2pt minus4pt’.
Paramètres en relation avec le nombre de flottant sur une page (on
peut les changer avec ‘\setcounter{CTRNAME}{NATURAL NUMBER}’) :
‘\bottomnumber’
Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au bas d’une page de
texte ; par défaut 1.
‘\topnumber’
Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au sommet d’une page
de texte ; par défaut 2.
‘\totalnumber’
Nombre maximal de flottants pouvant apparaître sur une page de
texte ; par défaut 3.
L’article principal de FAQ TeX en rapport avec les flottants
<
http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=floats> contient des
suggestions pour relâcher les paramètres par défaut de LaTeX de sorte à
réduire les problèmes de flottants rejetés à la fin. Une explication
complète de l’algorithme de placement des flottants se trouve dans
l’article de Frank Mittelbach « How to influence the position of float
environments like figure and table in LaTeX? »
(<
http://latex-project.org/papers/tb111mitt-float.pdf>).
* Menu:
* \caption:: Fabrique une légende pour un environnement flottant.
File: latex2e-fr.info, Node: \caption, Up: Floats
5.7.1 ‘\caption’
----------------
Synopsis :
\caption{TEXTE-LÉGENDE}
ou
\caption[TEXTE-LÉGENDE-BREF]{TEXTE-LÉGENDE}
Fabrique une légende pour un environnement flottant, tel que les
environnements ‘figure’ ou ‘table’ (*note figure:: ou *note table::).
Dans l’exemple suivant, LaTeX place une légende sous l’espace blanc
vertical laissé par l’auteur pour l’inclusion ultérieur d’une image.
\begin{figure}
\vspace*{1cm}
\caption{Alonzo Cushing, Battery A, 4th US Artillery.}
\label{fig:CushingPic}
\end{figure}
La commande ‘\caption’ crée une étiquette pour la légende TEXTE-LÉGENDE
du genre de ‘Figure 1 – ’ pour un document ‘article’ ou ‘Figure 1.1 – ’
pour un document ‘book’. Le texte est centré s’il est plus court que la
largeur du texte, ou composé comme un paragraphe sans retrait s’il prend
plus d’une ligne.
En plus de placer le TEXTE-LÉGENDE dans la sortie, la commande
‘\caption’ sauvegarde également cette information pour qu’elle soit
utilisée dans une liste de figures ou un liste de tableaux (*note Table
of contents etc.::).
Ci-dessous la commande ‘\caption’ utilise l’argument optionnel
TEXTE-LÉGENDE-BREF, de sorte que le texte plus bref apparaisse dans la
liste des tableaux plutôt que la version longue TEXTE-LÉGENDE.
\begin{table}
\centering
\begin{tabular}{|*{3}{c}|}
\hline
4 &9 &2 \\
3 &5 &7 \\
8 &1 &6 \\
\hline
\end{tabular}
\caption[Carré de \textit{Lo Shu}]{%
Le carré de \textit{Lo Shu}, il est unique parmi les carrés
d'ordre trois à la rotation ou réflexion près.}
\label{tab:LoShu}
\end{table}
LaTeX crée une étiquette pour TEXTE-LÉGENDE du genre de ‘Table 1 – ’
pour un document ‘article’ ou ‘Table 1.1 – ’ pour un document ‘book’.
La légende peut apparaître au sommet d’une ‘figure’ ou ‘table’. Cela
se produirait ainsi dans l’exemple précédent en mettant la ‘\caption’
entre le ‘\centering’ et le ‘\begin{tabular}’.
Les différents environnements flottants sont numérotés séparément,
par défaut. Le compteur de l’environnement ‘figure’ est nommé ‘figure’,
et de même le compteur de l’environnement ‘table’ est ‘table’.
Le texte qui est mis dans la liste des figures ou des tableaux est un
argument mouvant. Si vous obtenez l’erreur LaTeX ‘! Argument of
\@caption has an extra }’ alors vous devez précéder d’un ‘\protect’
toute commande fragile. *Note \protect::.
Le paquetage ‘caption’ a beaucoup d’options pour ajuster l’apparence
de la légende, par ex. changer la taille de la fonte, faire que la
légende soit un texte en retrait plutôt qu’un paragraphe, ou faire que
la légende soit toujours un paragraphe, plutôt qu’un texte centré quand
elle est courte.
File: latex2e-fr.info, Node: Sectioning, Next: Cross references, Prev: Layout, Up: Top
6 Rubricage
***********
Structure votre texte en rubriques : parties, chapitres, sections, etc.
Toutes les commandes de rubricage ont la même forme, l’une parmi :
CMD-DE-RUBRICAGE{TITRE}
CMD-DE-RUBRICAGE*{TITRE}
CMD-DE-RUBRICAGE[TITRE-TDM]{TITRE}
Par exemple, déclarez le début d’une sous-section comme dans
‘\subsection{Motivation}’.
Le tableau suivant comprend chacune des commandes CMD-DE-RUBRICAGE de
LaTeX. Toutes sont disponibles dans toutes les classes de document
standardes de LaTeX ‘book’, ‘report’, et ‘article’, à ceci près que
‘\chapter’ n’est pas disponible dans ‘article’.
Type de rubrique Commande Niveau
--------------------------------------------------------------------
Part ‘\part’ -1 (‘book’, ‘report’), 0
(‘article’)
Chapter ‘\chapter’ 0
Section ‘\section’ 1
Subsection ‘\subsection’ 2
Subsubsection ‘\subsubsection’ 3
Paragraph ‘\paragraph’ 4
Subparagraph ‘\subparagraph’ 5
Toutes ces commandes ont une forme en ‘*’, aussi appelée étoilée, qui
imprime TITRE comme d’habitude mais sans le numéroter et sans fabriquer
une entrée dans la table des matières. Un exemple d’utilisation est
pour un appendice dans un ‘article’. Entrer le code
‘\appendix\section{Appendice}’ donne en sortie ‘A Appendix’ (*note
\appendix::). Vous pouvez ôter le numéro ‘A’ en entrant à la place
‘\section*{Appendice}’ (les articles omettent couramment d’avoir une
table des matières et ont des en-têtes de pages simples alors les autres
différences de la commande ‘\section’ peuvent être négligées).
Le titre TITRE fournit la rubrique en tant que titre dans le texte
principal, mais il peut également apparaître dans la table des matières
et le haut et le bas de page (*note Page styles::). Vous pourriez
désirer un texte différent à ces endroits que dans le texte principal.
Toute ces commandes ont un argument optionnel TDM-TITRE destiné à ces
autres endroits.
Le numéro dans la colonne «Niveau» de la table ci-dessus détermine
quelles rubriques sont numérotées, et lesquelles apparaissent dans la
table des matières. Si le NIVEAU de la commande de rubricage est
inférieur ou égal à la valeur du compteur ‘secnumdepth’ alors les
rubriques correspondant à ces commandes de rubricage sont numérotées
(*note Sectioning/secnumdepth::). Et, si NIVEAU est inférieur ou égal à
la valeur du compteur ‘tocdepth’ alors la table des matières comprend
une entrée pour cette rubrique (*note Sectioning/tocdepth::).
LaTeX s’attend que avant d’avoir une ‘\subsection’ vous ayez une
‘\section’ et, dans un document de classe ‘book’, qu’avant une
‘\section’ vous ayez un ‘\chapter’. Autrement vous pourriez obtenir
quelque chose comme une sous-section numérotée ‘3.0.1’.
LaTeX vous permet de changer l’apparence des rubriques. Un exemple
simple de ceci est que vous pouvez mettre le numéro de rubrique de type
section en lettres majuscules avec
‘\renewcommand\thesection{\Alph{section}}’ dans le préambule (*note
\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol::). Le CTAN a beaucoup de
paquetages rendant ce genre d’ajustement plus facile, notamment
‘titlesec’.
Deux compteurs sont en relation avec l’apparence des rubriques
fabriquées par les commandes de rubricage.
‘secnumdepth’
Le compteur ‘secnumdepth’ contrôle quels titres de rubriques sont
numérotés. Régler le compteur avec
‘\setcounter{secnumdepth}{NIVEAU}’ supprime la numérotation des
rubriques à toute profondeur supérieure à NIVEAU (*note
\setcounter::). Voir la table plus haut pour la valeur des
niveaux. Par exemple, si le ‘secnumdepth’ vaut 1 dans un ‘article’
alors la commande ‘\section{Introduction}’ produit en sortie
quelque chose comme ‘1 Introduction’ alors que
‘\subsection{Discussion}’ produit quelque chose comme ‘Discussion’,
sans numéro. La valeur par défaut de LaTeX pour ‘secnumdepth’
vaut 3 dans la classe ‘article’ et 2 dans les classes ‘book’ et
‘report’.
‘tocdepth’
Contrôle quelles rubriques sont listées dans la table des matières.
Régler ‘\setcounter{tocdepth}{NIVEAU}’ a pour effet que les
rubriques au niveau NIVEAU sont celles de plus petit niveau à être
listées (*note \setcounter::). Voir la table ci-dessus pour les
numéros de niveau. Par exemple, if ‘tocdepth’ vaut 1 alors la
table des matières contiendra les rubriques issues de ‘\section’,
mais pas celles de ‘\subsection’. La valeur par défaut de LaTeX
pour ‘tocdepth’ vaut 3 dans la classe ‘article’ et 2 dans les
classes ‘book’ et ‘report’.
* Menu:
* \part:: Commence une partie.
* \chapter:: Commence un chapitre.
* \section:: Commence une section.
* \subsection:: Commence une sous-section.
* \subsubsection & \paragraph & \subparagraph:: Subdivisions inférieures.
* \appendix:: Commence un appendice.
* \frontmatter & \mainmatter & \backmatter:: Les trois parties d’un livre.
* \@startsection:: Composer les rubriques.
File: latex2e-fr.info, Node: \part, Next: \chapter, Up: Sectioning
6.1 ‘\part’
===========
Synopsis, l’un parmi :
\part{TITRE}
\part*{TITRE}
\part[TDM-TITRE]{TITRE}
Début une partie de document. Les classes standarde LaTeX ‘book’,
‘report’, et ‘article’ offrent toutes cette commande.
L’exemple suivant produit une partie de document dans un livre :
\part{VOLUME I \\
PERSONAL MEMOIRS OF U.\ S.\ GRANT}
\chapter{ANCESTRY--BIRTH--BOYHOOD.}
My family is American, and has been for generations,
in all its branches, direct and collateral.
Dans chaque classe standarde la commande ‘\part’ produit en sortie un
numéro de partie tel que ‘Première partie’, seul sur sa ligne, en
caractère gras, et en gros caractères. Ensuite LaTeX produit en sortie
TITRE, également seule sur sa ligne, en caractère gras et en caractères
encore plus gros. Dans la classe ‘book’, le comportement par défaut de
LaTeX est de mettre chaque titre de partie seule sur sa propre page. Si
le livre est en recto-verso alors LaTeX saute une page si nécessaire
pour que la nouvelle partie commence sur une page à numéro impair. Dans
un ‘report’ il est également seul sur une page, mais LaTeX ne force pas
qu’elle soit de numéro impair. Dans un ‘article’ LaTeX ne le place pas
sur une nouvelle page, mais au lieu de cela produit en sortie le numéro
de partie et le titre de partie sur la même page que le document
principal.
La forme en ‘*’ imprime TITRE mais n’imprime pas le numéro de partie,
et n’incrémente pas le compteur ‘part’, et ne produit aucune entrée dans
la table des matières.
L’argument optionnel TDM-TITRE apparaît comme le titre de la partie
dans la table des matières (*note Table of contents etc.::) et dans les
hauts de pages (*note Page styles::). S’il n’est pas présent alors
TITRE est utilisé à sa place. Dans l’exemple suivante on met un saut de
ligne dans TITRE mais on l’enlève dans la table des matières.
\part[Up from the bottom; my life]{Up from the bottom\\ my life}
Pour déterminer quelles rubrique sont numéroté et lesquelles
apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une
partie vaut -1 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note
Sectioning/tocdepth::).
Dans la classe ‘article’, si un paragraphe suit immédiatement le
titre de partie alors il n’est pas renfoncé. Pour obtenir un
renfoncement vous pouvez utiliser le paquetage ‘indentfirst’.
Un paquetage pour changer le comportement de ‘\part’ est ‘titlesec’.
Voir sa documentation sur le CTAN.
File: latex2e-fr.info, Node: \chapter, Next: \section, Prev: \part, Up: Sectioning
6.2 ‘\chapter’
==============
Synopsis, l’un parmi :
\chapter{TITRE}
\chapter*{TITRE}
\chapter[TDM-TITRE]{TITRE}
Commence un chapitre. Les classes standardes LaTeX ‘book’ et
‘report’ ont cette commande, mais ‘article’ non.
L’exemple suivant produit un chapitre.
\chapter{Mirages}
Appelez moi Ismaël.
Voici quelques années --- peu importe combien --- le porte-monnaie vide
ou presque, rien ne me retenant à terre, je songeai à naviguer un peu et
à voir l'étendue liquide du globe.
Le comportement par défaut de LaTeX est de commence chaque chapitre
sur une page neuve, une page à numéro impair si le document est en
recto-verso. Il produit un numéro de chapitre tel que ‘Chapitre 1’ en
gros caractère gras (la taille est ‘\huge’). Ensuite il place le TITRE
sur une nouvelle ligne, en caractère gras encore plus gros (taille
‘\Huge’). Il incrémente également le compteur ‘chapter’, ajoute une
entrée à la table des matières (*note Table of contents etc.::), et
règle l’information de haut de page (*note Page styles::).
La forme étoilée, ou forme en ‘*’, affiche TITRE sur une nouvelle
ligne, en caractère gras. Mais elle n’affiche pas le numéro de
chapitre, ni n’incrémente le compteur ‘chapter’, et ne produit aucune
entrée dans la table des matières, et n’affecte pas le haut de page.
(Si vous utilise le style de page ‘headings’ dans un document
recto-verso alors le haut de page sera dérivé du chapitre précédent).
Voici un exemple illustrant cela :
\chapter*{Préambule}
L’argument optionnel TDM-TITRE apparaît comme titre de chapitre dans
la table des matières (*note Table of contents etc.::) et dans les hauts
de page (*note Page styles::). Si il n’est pas présent alors TITRE sera
à la place. L’exemple suivant montre le nom complet dans le titre de
chapitre,
\chapter[Weyl]{Hermann Klaus Hugo (Peter) Weyl (1885--1955)}
mais seulement ‘Weyl’ sur la page de table des matières. L’exemple
suivant place un saut de ligne dans le titre, mais ceci ne fonctionne
pas bien avec les hauts de page, alors il omet le saut dans la table des
matières
\chapter[J'ai tout donné ; mon histoire]{J'ai tout donné\\ mon histoire}
Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles
apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’un
chapitre est 0 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note
Sectioning/tocdepth::).
Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que
‘babel’, ‘mlp’ ou ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le
français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement
renfoncé, comme c’est la convention en typographie française. Par
contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain,
le paragraphe qui suit le titre de chapitre n’est pas renfoncé, étant
donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique
standarde. Pour obtenir un renfoncement dans ce cas utilisez le
paquetage ‘indentfirst’.
Vous pouvez changer ce qui est affiché pour le numéro de chapitre.
Pour le changer en quelque chose du genre de ‘Cours 1’, placez dans le
préambule soit ‘\renewcommand{\chaptername}{Cours}’, soit cela (*note
\makeatletter & \makeatother::) :
\makeatletter
\renewcommand{\@chapapp}{Cours}
\makeatother
Pour que cela soit fonction de la langue principale du document, voir le
paquetage ‘babel’.
Dans un document recto-verso LaTeX commence les chapitres sur des
pages de numéro impair, en laissant si nécessaire une page de numéro
pair blanche à l’exception d’un éventuel haut de page. Pour que cette
page soit complètement blanche, voir *note \clearpage &
\cleardoublepage::.
Pour changer le comportement de la commande ‘\chapter’, vous pouvez
copier sa définition depuis le fichier de format LaTeX et faire des
ajustements. Mais il y a aussi beaucoup de paquetage sur le CTAN qui
traitent de cela. L’un d’eux est ‘titlesec’. Voir sa documentation,
mais l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire.
\usepackage{titlesec} % dans le préambule
\titleformat{\chapter}
{\Huge\bfseries} % format du titre
{} % étiquette, tel que 1.2 pour une sous-section
{0pt} % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre
{} % code crochet exécuté avant
Ceci omet le numéro de chapitre ‘Chapitre 1’ de la page, mais
contrairement à ‘\chapter*’ cela conserve le chapitre dans la table des
matières et dans les hauts de page.
File: latex2e-fr.info, Node: \section, Next: \subsection, Prev: \chapter, Up: Sectioning
6.3 ‘\section’
==============
Synopsis, l’un parmi :
\section{TITRE}
\section*{TITRE}
\section[TDM-TITRE]{TITRE}
Commence une section. Les classes LaTeX standardes ‘article’,
‘book’, et ‘report’ ont toutes cette commande.
L’exemple suivant produit une section :
Dans cette partie nous nous intéressons plutôt à la fonction, au
comportement d'entrée-sortie, qu'aux détails de la réalisation de ce
comportement.
\section{Machines de Turing}
En dépit de ce désir de rester évasif sur l'implémentation, nous suivons
l'approche d'A.~Turing selon laquelle la première étape pour définir
l'ensemble des fonctions calculables est de réflechir au détails de ce
que des mécanismes peuvent faire.
Pour les classes standardes LaTeX ‘book’ et ‘report’ la sortie par
défaut est du genre de ‘1.2 TITRE’ (pour chapitre 1, section 2), seul
sur sa ligne et fer à gauche, en caractères gras et plus gros (la taille
de police est ‘\Large’). La même chose vaut pour ‘article’ à ceci près
qu’il n’y a pas de chapitre dans cette classe, et donc cela ressemble à
‘2 TITRE’.
La forme en ‘*’ affiche TITRE. Mais elle n’affiche pas le numéro de
section, ni n’incrémente le compteur ‘section’, ne produit aucune entrée
dans la table des matières, et n’affecte pas le haut de page. (Si vous
utilisez le style de page ‘headings’ dans un document recto-verso, alors
le titre de haut de page sera celui de la rubrique précédente).
L’argument optionnel TDM-TITRE apparaît comme titre de section dans
la table des matières (*note Table of contents etc.::) et dans les
titres de haut de page (*note Page styles::). S’il n’est pas présent
alors TITRE est à la place. L’exemple suivant montre le nom complet
dans le titre de la section,
\section[Elisabeth~II]{Elisabeth deux,
Reine par la grâce de Dieu du Royaume Uni,
du Canada et de ses autres Royaumes et Territoires,
Chef du Commonwealth, Défenseur de la Foi.}
mais seulement ‘Elisabeth II’ dans la table de matière et sur les hauts
de page. Dans l’exemple suivant il y a un saut de ligne dans TITRE mais
ça ne fonctionne pas pour la table des matières alors il est omis de la
table des matières et des titres de hauts de page.
\section[La vérité c'est que j'ai menti ; histoire de ma vie]{La vérité
c'est que j'ai menti\\ histoire de ma vie}
Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles
apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une
section est 1 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note
Sectioning/tocdepth::).
Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que
‘babel’, ‘mlp’ ou ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le
français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement
renfoncé, comme c’est la convention en typographie française. Par
contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain,
le paragraphe qui suit le titre de section n’est pas renfoncé, étant
donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique
standarde. Pour obtenir un renfoncement dans ce cas utilisez le
paquetage ‘indentfirst’.
En général, pour changer le comportement de la commande ‘\section’,
il y a diverses options. L’une d’elles et la commande ‘\@startsection’
(*note \@startsection::). Il y a aussi un grand nombre de paquetages
sur le CTAN traitant de cela, dont ‘titlesec’. Voir sa documentation,
mais l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire.
\usepackage{titlesec} % dans le préambule
\titleformat{\section}
{\normalfont\Large\bfseries} % format du titre
{\makebox[1pc][r]{\thesection\hspace{1pc}}} % étiquette
{0pt} % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre
{} % code crochet exécuté avant
\titlespacing*{\section}
{-1pc}{18pt}{10pt}[10pc]
Cela met le numéro de section dans la marge.
File: latex2e-fr.info, Node: \subsection, Next: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph, Prev: \section, Up: Sectioning
6.4 ‘\subsection’
=================
Synopsis, l’un parmi :
\subsection{TITRE}
\subsection*{TITRE}
\subsection[TDM-TITRE]{TITRE}
Commence une sous-section. Les classes LaTeX standardes ‘article’,
‘book’, et ‘report’ ont toutes cette commande.
L’exemple suivant produit une sous-section :
Nous allons montrer qu'il y a plus de fonction que de machines de Turing
et donc que certaines fonctions n'ont pas de machine associée.
\subsection{Cardinal} Nous allons commencer par deux paradoxes qui
mettent en scène le défi que pose à notre intuition la comparaison des
tailles d'ensembles infinis.
Pour les classes LaTeX standardes ‘book’ et ‘report’ la sortie par
défaut est du genre de ‘1.2.3 TITRE’ (pour chapitre 1, section 2,
sous-section 3), seul sur sa ligne et fer à gauche, en caractère gras et
un peu plus gros (la taille de police est ‘\large’). La même chose vaut
dans ‘article’ à ceci près qu’il n’y a pas de chapitre dans cette
classe, alors cela ressemble à ‘2.3 TITRE’.
La forme en ‘*’ affiche TITRE. Mais elle n’affiche pas le numéro de
sous-section, ni n’incrémente le compteur ‘subsection’, et ne produit
aucune entrée dans la table des matières.
L’argument optionnel TDM-TITRE apparaît comme le titre de
sous-section dans la table des matières (*note Table of contents
etc.::). S’il n’est pas présent alors TITRE est à la place. L’exemple
suivant montre le texte complet dans le titre de sous-section,
\subsection[$\alpha,\beta,\gamma$ paper]{\textit{The Origin of
Chemical Elements} by R.A.~Alpher, H.~Bethe, and G.~Gamow}
mais seulement ‘α,β,γ paper’ dans la table des matières.
Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles
apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une
sous-section est 2 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note
Sectioning/tocdepth::).
Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que
‘babel’, ‘mlp’ ou ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le
français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement
renfoncé, comme c’est la convention en typographie française. Par
contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain,
le paragraphe qui suit le titre de sous-section n’est pas renfoncé,
étant donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique
standarde. Pour obtenir un renfoncement dans ce cas utilisez le
paquetage ‘indentfirst’.
Il y a diverses façon de changer le comportement de la commande
‘\subsection’. L’une d’elles et la commande ‘\@startsection’ (*note
\@startsection::). Il y a aussi divers paquetages sur le CTAN traitant
de cela, dont ‘titlesec’. Voir sa documentation, mais l’exemple
ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire.
\usepackage{titlesec} % dans le préambule
\titleformat{\subsection}[runin]
{\normalfont\normalsize\bfseries} % format du titre
{\thesubsection} % étiquette
{0.6em} % espacement entre l'étiquette et le titre
{} % code crochet exécuté avant
Cela place le numéro de sous-section et TITRE sur la première ligne de
texte.
File: latex2e-fr.info, Node: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph, Next: \appendix, Prev: \subsection, Up: Sectioning
6.5 ‘\subsubsection’, ‘\paragraph’, ‘\subparagraph’
===================================================
Synopsis, l’un parmi les suivant :
\subsubsection{TITRE}
\subsubsection*{TITRE}
\subsubsection[TITRE-TDM]{TITRE}
ou l’un parmi :
\paragraph{TITRE}
\paragraph*{TITRE}
\paragraph[TITRE-TDM]{TITRE}
ou l’un parmi :
\subparagraph{TITRE}
\subparagraph*{TITRE}
\subparagraph[TITRE-TDM]{TITRE}
Débute une rubrique de type sous-sous-section, paragraphe, ou
sous-paragraphe. Les classes LaTeX standardes ‘article’, ‘book’, et
‘report’ disposent toutes de ces commandes, bien que leur utilisation
n’est pas courante.
L’exemple suivant produit une sous-sous-section :
\subsubsection{Piston ring compressors: structural performance}
Provide exterior/interior wall cladding assemblies
capable of withstanding the effects of load and stresses from
consumer-grade gasoline engine piston rings.
La sortie produite par défaut de chacune de ces trois commande est la
même pour les classes LaTeX standarde ‘article’, ‘book’, et ‘report’.
Pour ‘\subsubsection’ le TITRE est seul sur sa ligne, en caractères gras
avec la taille normale de police. Pour ‘\paragraph’ le TITRE est sur la
même ligne que le texte qui suit, sans renfoncement, en caractères gras
avec la taille normale de police. Pour ‘\subparagraph’ le TITRE est sur
la même ligne que la texte qui suit, avec un renfoncement de paragraphe,
en caractère gras et avec la taille normale de police (comme les
documents de classe ‘article’ n’ont pas de chapitre, leurs
sous-sous-sections sont numérotées et donc cela ressemble à ‘1.2.3
TITRE’, pour section 1, sous-section 2, et sous-sous-section 3. Les
deux autres subdivisions ne sont pas numérotées).
La forme en ‘*’ affiche TITRE. Mais elle n’incrémente pas le
compteur associé et ne produit pas d’entrée dans la table des matières
(et le titre produit pas ‘\subsubsection’ n’a pas de numéro).
L’argument optionnel TITRE-TDM apparaît comme le titre de la rubrique
dans la table des matières (*note Table of contents etc.::). S’il est
omis, alors TITRE est utilisé à la place.
Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles
apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une
sous-sous-section est 3, celui d’un paragraphe est 4, et celui d’un
sous-paragraphe est 5 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note
Sectioning/tocdepth::).
Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que
‘babel’, ‘mlp’ ou ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le
français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement
renfoncé, comme c’est la convention en typographie française. Par
contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain,
le paragraphe qui suit le titre de chapitre n’est pas renfoncé, étant
donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique
standarde. Une façon d’obtenir un renfoncement dans ce cas est
d’utiliser le paquetage ‘indentfirst’.
Il y a de nombreuses manières de changer le comportement de ces
commandes. L’une est la commande ‘\@startsection’ (*note
\@startsection::). Il y a aussi un grand nombre de paquetages sur le
CTAN traitant de cela, dont ‘titlesec’. Voir sa documentation sur le
CTAN.
File: latex2e-fr.info, Node: \appendix, Next: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter, Prev: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph, Up: Sectioning
6.6 ‘\appendix’
===============
Synopsis :
\appendix
Ne produit pas directement quelque chose en sortie. Mais dans un
document ‘book’ ou ‘report’ cela déclare que toute commande ‘\chapter’
qui suit commence une annexe. Pour les documents ‘article’ cela fait la
même chose mais avec les commandes ‘\section’. Remet également à zéro
les compteurs ‘chapter’ et ‘section’ dans un document ‘book’ ou
‘report’, et dans un ‘article’ les compteurs ‘section’ et ‘subsection’.
Dans ce document de classe ‘book’ :
\chapter{Un} ...
\chapter{Deux} ...
...
\appendix
\chapter{Trois} ...
\chapter{Quatre} ...
les deux premières commandes produisent en sortie ‘Chapitre 1’ and
‘Chapitre 2’. Après la commande ‘\appendix’ la numérotation devient
‘Annexe A’ et ‘Annexe B’. *Note Larger book template::, pour un autre
exemple.
Le paquetage ‘appendix’ ajoute la commande ‘\appendixpage’ pour créer
une page de titre de partie intitulée ‘Appendices’ dans le corps du
document avant la première annexe, ainsi que la commande
‘\addappheadtotoc’ pour créer l’entrée correspondante dans la table des
matières. On peut régler le nom ‘Appendices’ avec une commande comme
‘\renewcommand{\appendixname}{Annexes}’, et il y a plusieurs autres
fonctions. Voir la documentation sur le CTAN.
File: latex2e-fr.info, Node: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter, Next: \@startsection, Prev: \appendix, Up: Sectioning
6.7 ‘\frontmatter’, ‘\mainmatter’, ‘\backmatter’
================================================
Synopsis, l’un ou plus parmi :
\frontmatter
…
\mainmatter
…
\backmatter
…
Formate un document de classe ‘book’ différemment selon la partie du
document en cours de production. Les trois commandes sont toutes
optionnelles.
Traditionnellement, les pièces préliminaires (‘\frontmatter’) d’un
livre comprennent des choses telles que la page de titre, un abrégé, une
table des matières, une préface, une liste des notations, une liste des
figures et une liste des tableaux. (Certaines des pages des pièces
préliminaires, telles que la page de titres, traditionnellement ne sont
pas numérotée). Les pièces postliminaires (‘\backmatter’) peuvent
contenir des choses telles qu’un glossaire, une bibliographie, et un
index.
La commande ‘\frontmatter’ rend les numéros de page en chiffres
romains bas de casse, et rend les chapitres non numérotés, bien que les
titres de chaque chapitre apparaissent dans la table des matières ; si
vous utilisez là aussi d’autres commandes de rubricage, alors utilisez
la version en ‘*’ (*note Sectioning::).
La commande ‘\mainmatter’ permet de revenir au comportement attendu,
et réinitialise le numéro de page.
La commande ‘\backmatter’ n’affecte pas la numérotation des pages,
mais commute de nouveau les chapitres en mode sans numéros.
*Note Larger book template::, pour un exemple d’usage de ces trois
commandes.
File: latex2e-fr.info, Node: \@startsection, Prev: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter, Up: Sectioning
6.8 ‘\@startsection’, composer les rubriques.
=============================================
Synopsis :
\@startsection{NOM}{NIVEAU}{RETRAIT}{AVANT}{APRÈS}{STYLE}
Utilisé pour aider à redéfinir le comportement des commandes de
rubricage telles que ‘\section’ ou ‘\subsection’.
Notez que le paquetage ‘titlesec’ rend la manipulation du rubricage
plus facile. De plus, bien que la plupart des exigences concernant les
commandes de rubricage peuvent être remplies avec ‘\@startsection’, ce
n’est pas le cas de certaines d’entre elles. Par exemple, dans les
classes LaTeX standardes ‘book’ et ‘report’, les commandes ‘\chapter’ et
‘\report’ ne sont pas construites de cette manière. Pour fabriquer une
telle commande, il est possible d’utiliser la commande ‘\secdef’.
Techniquement, la commande ‘\@startsection’ a la forme suivante :
\@startsection{NOM}
{NIVEAU}
{RETRAIT}
{AVANT}
{APRÈS}
{STYLE}*[TITRETDM]{TITRE}
de sorte que faire :
\renewcommand{\section}{\@startsection{NOM}
{NIVEAU}
{RETRAIT}
{AVANT}
{APRÈS}
{STYLE}}
redéfinit ‘\section’ en gardant sa forme standarde d’appel
‘\section*[TITRETDM]{TITRE}’ (dans laquelle on rappelle que l’étoile ‘*’
est optionnelle). *Note Sectioning::. Ceci implique que quand vous
écrivez une commande comme ‘\renewcommand{\section}{...}’, le
‘\@startsection{...}’ doit venir en dernier dans la définition. Voir
les exemples ci-dessous.
NOM
Nom du compteur utilisé pour numéroter les titres de rubrique. Ce
compteur doit être défini séparément. Ceux qui sont utilisés le
plus communément sont ‘section’, ‘subsection’, ou ‘paragraph’.
Bien que dans ces cas-là le nom du compteur soit identique à celui
de la commande elle-même, utiliser le même nom n’est pas
obligatoire.
Alors ‘\the’NAME affiche le numéro de titre, et ‘\’NAME‘mark’ sert
aux en-têtes de page. Voir le troisième exemple plus bas.
NIVEAU
Entier donnant la profondeur de la commande de rubricage. *Note
Sectioning::, pour une liste des numéros standards de niveaux.
Si NIVEAU est inférieur ou égal à la valeur du compteur
‘secnumdepth’, alors les titres pour cette commande de rubricage
sont numérotés (*note Sectioning/secnumdepth::). Par exemple :
dans un ‘article’, si ‘secnumdepth’ vaut 1, alors une commande
‘\section{Introduction}’ produira en sortie une chaîne du type « ‘1
Introduction’ », alors que ‘\subsection{Historique}’ produira en
sortie une chaîne sans numéro de préfixe : « ‘Historique’ ».
Si NIVEAU est inférieur ou égal à la valeur du compteur ‘tocdepth’,
alors la table des matières aura un article pour cette rubrique.
Par exemple, dans un ‘article’, si ‘tocdepth’ vaut 1, la table des
matières listera les ‘section’s, mais pas les ‘subsection’s.
RETRAIT
Une longueur donnant le renfoncement de toutes les lignes du titre
par rapport à la marge de gauche. Pour un renfoncement nul,
utilisez ‘0pt’. Une valeur négative telle que ‘-1em’ cause un
débord du titre dans la marge de gauche.
AVANT
Longueur dont la valeur absolue est la longueur de l’espace
vertical inséré avant le titre de la rubrique. Cet espacement est
ignoré si la rubrique commence au début d’une page. Si ce nombre
est négatif, alors le premier paragraphe suivant le titre n’est pas
renfoncé, s’il est positif ou nul il l’est. (Notez que l’opposé de
‘1pt plus 2pt minus 3pt’ est ‘-1pt plus -2pt minus -3pt’).
Par exemple si AVANT vaut ‘-3.5ex plus -1ex minus -0.2ex’ alors
pour commencer la nouvelle rubrique, LaTeX ajoute environ 3,5 fois
la hauteur d’une lettre x en espace vertical, et le premier
paragraphe de la rubrique n’est pas renfoncé. Utiliser une
longueur élastique, c.-à-d. comprenant ‘plus’ et ‘minus’, est une
bonne pratique ici car cela donne à LaTeX plus de latitude lors de
la fabrication de la page (*note Lengths::).
La quantité totale d’espace vertical entre la ligne de base de la
ligne précédant cette rubrique et la ligne de base du titre de la
rubrique est la somme du ‘\parskip’ dans la police du corps de
texte, du ‘\baselineskip’ de la police du titre, et de la valeur
absolue de l’argument AVANT. Cet espace est typiquement élastique
de sorte à pouvoir se dilater ou se contracter. (Si la rubrique
commence en début d’une page de sorte que cet espace soit ignoré,
alors la ligne de base du titre correspond à la ligne de base
qu’aurait la première ligne de texte sur cette page si celle-ci
commençait par du texte).
APRÈS
Longueur. Lorsque APRÈS est positif ou nul, il s’agit de l’espace
vertical à insérer après le titre de la rubrique. Lorsque elle est
négative, alors le titre fait corps avec le paragraphe le suivant
immédiatement. Dans ce cas la valeur absolue de la longueur donne
l’espace horizontal entre la fin du titre et le début du paragraphe
suivant. (Notez que l’opposé de ‘1pt plus 2pt minus 3pt’ est ‘-1pt
plus -2pt minus -3pt’).
Comme c’est le cas avec AVANT, utiliser une longueur élastique avec
des composantes ‘plus’ et ‘minus’ est une bonne pratique ici
puisque elle donne à LaTeX plus de latitude pour assembler la page.
Si APRÈS est positif ou nul, la quantité totale d’espace vertical
entre la ligne de base du titre de la rubrique et la ligne de base
de la première ligne du paragraphe suivant est la somme du
‘\parskip’ de la police du titre, de ‘\baselineskip’ de la police
du corps de texte, et de la valeur de APRÈS. Cet espace est
typiquement élastique de sorte qu’il puisse se dilater ou se
contracter. (Notez que, du fait que le signe d’APRÈS contrôle que
le titre soit indépendant du texte qui le suit ou faisant corps
avec lui, vous ne pouvez pas utiliser un APRÈS négatif pour annuler
une partie du ‘\parskip’).
STYLE
Contrôle le style du titre : voir les exemples plus bas. Les
commandes typiquement utilisées ici sont ‘\centering’,
‘\raggedright’, ‘\normalfont’, ‘\hrule’, ou ‘\newpage’. La
dernière commande au sein de STYLE peut être une commande prenant
un argument, telle que ‘\MakeUppercase’ ou ‘\fbox’. Le titre de la
rubrique est passé en argument à cette commande. Par exemple
régler STYLE à ‘\bfseries\MakeUppercase’ a pour effet de produire
des titres gras et en capitales.
Voici les réglages par défaut de LaTeX pour les trois premiers
niveaux de rubricage qui sont définis par ‘\@startsection’, pour les
classes ‘article’, ‘book’, et ‘report’.
• Pour ‘section’ : le NIVEAU vaut 1, le RETRAIT vaut 0pt, le AVANT
vaut ‘-3.5ex plus -1ex minus -0.2ex’, le APRÈS vaut ‘2.3ex plus
0.2ex’, et le STYLE vaut ‘\normalfont\Large\bfseries’.
• Pour ‘subsection’ : le NIVEAU vaut 2, le RETRAIT vaut 0pt, le AVANT
vaut ‘-3.25ex plus -1ex minus -0.2ex’, le APRÈS vaut ‘1.5ex plus
0.2ex’, et le STYLE vaut ‘\normalfont\large\bfseries’.
• Pour ‘subsubsection’ : le NIVEAU vaut 3, le RETRAIT vaut 0pt, le
AVANT vaut ‘-3.25ex plus -1ex minus -0.2ex’, le APRÈS vaut ‘1.5ex
plus 0.2ex’, et le STYLE vaut ‘\normalfont\normalsize\bfseries’.
Quelques exemples suivent. Ils vont soit au sein d’un fichier de
paquetage ou de classe, soit dans le préambule d’un document LaTeX. Si
vous les mettez dans le préambule, elle doivent être entre une commande
‘\makeatletter’ et une commande ‘\makeatother’. (Le message d’erreur
‘You can't use `\spacefactor' in vertical mode.’ est le plus probable
lorsque on oublie de faire cela). *Note \makeatletter & \makeatother::.
L’exemple ci-dessous centre les titres de section et les met en gros
caractères gras. Il le fait avec ‘\renewcommand’ parce que les classes
standardes de LaTeX ont déjà une commande ‘\section’ de définie. Pour
la même raison il ne définit ni un compteur ‘section’, ni les commandes
‘\thesection’ et ‘\l@section’.
\renewcommand\section{%
\@startsection{section}% *note NOM: \@startsection/name.
{1}% *note NIVEAU: \@startsection/level.
{0pt}% *note RETRAIT: \@startsection/indent.
{-3.5ex plus -1ex minus -.2ex}% *note AVANT: \@startsection/beforeskip.
{2.3ex plus.2ex}% *note APRÈS: \@startsection/afterskip.
{\centering\normalfont\Large\bfseries}}% *note STYLE: \@startsection/style.
L’exemple ci-dessous met les titres de ‘subsection’ en petites
capitales, et leur fait faire corps avec le paragraphe suivant.
\renewcommand\subsection{%
\@startsection{subsection}% *note NOM: \@startsection/name.
{2}% *note NIVEAU: \@startsection/level.
{0em}% *note RETRAIT: \@startsection/indent.
{-1ex plus 0.1ex minus -0.05ex}% *note AVANT: \@startsection/beforeskip.
{-1em plus 0.2em}% *note APRÈS: \@startsection/afterskip.
{\scshape}% *note STYLE: \@startsection/style.
}
Les exemples précédents redéfinissaient les commandes de titre de
rubriques existantes. L’exemple suivant définit une nouvelle commande,
illustrant la nécessité d’un compteur et de macros pour son affichage.
\setcounter{secnumdepth}{6}% affiche les compteurs justqu'à ce niveau
\newcounter{subsubparagraph}[subparagraph]% compteur pour la
% numérotation
\renewcommand{\thesubsubparagraph}%
{\thesubparagraph.\@arabic\c@subsubparagraph}% comment afficher
% la numérotation
\newcommand{\subsubparagraph}{\@startsection
{subsubparagraph}%
{6}%
{0em}%
{\baselineskip}%
{0.5\baselineskip}%
{\normalfont\normalsize}}
\newcommand*\l@subsubparagraph%
{\@dottedtocline{6}{10em}{5em}}% pour la table des matières
\newcommand{\subsubparagraphmark}[1]{}% pour les en-têtes de page
File: latex2e-fr.info, Node: Cross references, Next: Environments, Prev: Sectioning, Up: Top
7 Des renvois
*************
Une des raisons pour numéroter des choses telles que les figures ou les
équations est d’indiquer au lecteur une référence vers elles, comme dans
« Voir la figure 3 pour plus de détails. »
Souvent on désire écrire quelque chose du genre de ‘Voir
théorème~31’. Mais Inclure manuellement le numéro est une mauvaise
pratique. Au lieu de cela, il vaut mieux écrire une “étiquette” du
genre ‘\label{eq:ThmGreens}’ puis lui “faire référence” avec ‘Voir
l'équation~\ref{eq:ThmGreens}’. LaTeX se charge de déterminer
automatiquement le numéro, de le produire en sortie, et de le changer
par la suite si besoin est.
Cela apparaîtra avec le théorème~\ref{th:ThmGreens}. % référence déclarée en aval
...
\begin{theorem} \label{th:ThmGreens}
...
\end{theorem}
...
Voir le théorème~\ref{th:ThmGreens} page~\pageref{th:ThmGreens}.
LaTeX garde trace de l’information de renvoi dans un fichier avec le
même nom de base que le fichier contenant le ‘\label{...}’ mais avec une
extension ‘.aux’. Ainsi si ‘\label’ est dans ‘calcul.tex’ alors cette
information est dans ‘calcul.aux’. LaTeX met cette information dans ce
fichier à chaque fois qu’il rencontre un ‘\label’.
L’effet secondaire le plus courant du paragraphe précédent se produit
lorsque votre document a une “référence déclarée en aval”, c.-à-d. un
‘\ref’ qui apparaît avant le ‘\label’ associé. Si c’est la première
fois que vous compilez le document alors vous obtiendrez un message
‘LaTeX Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get cross references
right.’ et dans la sortie la référence apparaîtra comme deux points
d’interrogation ‘??’ en caractères gras. Ou, si vous modifiez le
document de telle façon que les références changent alors vous
obtiendrez le même avertissement et la sortie contiendra l’information
de référence de la fois précédente. La solution dans les deux cas est
juste de recompiler le document encore une fois.
Le paquetage ‘cleveref’ élargit les possibilités de faire des renvois
de LaTeX. Vous pouvez faire en sorte que si vous saisissez
‘\begin{thm}\label{th:Nerode}...\end{thm}’ alors ‘\cref{th:Nerode}’
produit en sortie ‘théorème 3.21’, sans que vous ayez à saisir le mot
« théorème ».
* Menu:
* \label :: Attribuez un nom symbolique à un morceau de texte.
* \pageref:: Faire un renvoi à un numéro de page.
* \ref:: Faire un renvoi à une rubrique, figure ou chose similaire.
* xr, paquetage: xr package. Renvois depuis un autre document.
File: latex2e-fr.info, Node: \label, Next: \pageref, Up: Cross references
7.1 ‘\label’
============
Synopsis :
\label{CLEF}
Attribut un numéro de référence à CLEF. Au sein de texte ordinaire,
‘\label{CLEF}’ attribut à CLEF le numéro de la rubrique courante. Au
sein d’un environnement numéroté, tel que l’environnement ‘table’ ou
‘theorem’, ‘\label{CLEF}’ attribue le numéro de cet environnement à
CLEF. On retire le numéro attribué avec la commande ‘\ref{CLEF}’ (*note
\ref::).
Le nom CLEF peut se composer de n’importe quelle séquence de lettres,
chiffres, ou caractères de ponctuation ordinaires. Il est sensible à la
casse — lettres capitales ou bas-de-casse.
Pour éviter de créer accidentellement deux étiquettes avec le même
nom, l’usage est d’utiliser des étiquettes composées d’un préfixe et
d’un suffixe séparés par un caractère ‘:’ ou ‘.’. Certains préfixes
classiquement utilisés :
‘ch’
pour les chapitres
‘sec’
les commandes de rubricage de niveau inférieur
‘fig’
pour les figures
‘tab’
pour les tableaux
‘eq’
pour les équations
Ainsi, ‘\label{fig:Euler}’ est une étiquette pour une figure avec un
portrait de ce grand homme.
Dans l’exemple ci-dessous la clef ‘sec:test’ se verra attribuée le
numéro de la section courante et la clef ‘fig:test’ se verra attribuée
le numéro de la figure. Soit dit en passant, mettez les étiquettes
(‘\label’) après les légendes (‘\caption’) au sein des environnements
‘figure’ ou ‘table’.
\section{Titre de la rubrique}
\label{sec:test}
Dans cette rubrique~\ref{sec:test}.
\begin{figure}
...
\caption{Texte de la légende}
\label{fig:test}
\end{figure}
Voir Figure~\ref{fig:test}.
File: latex2e-fr.info, Node: \pageref, Next: \ref, Prev: \label, Up: Cross references
7.2 ‘\pageref{CLEF}’
====================
Synopsis :
\pageref{CLEF}
Produit le numéro de page de l’endroit du texte où la commande
correspondante ‘\label’{CLEF} apparaît.
Dans cet exemple le ‘\label{eq:principale}’ est utilisé à la fois
pour le numéro de la formule et pour le numéro de page. (Notez que les
deux références sont des références déclarées en aval, ainsi ce document
a besoin d’être compilé deux fois pour les résoudre).
Le résultat principal est la formule~\ref{eq:principale} de la
page~\pageref{eq:principale}.
...
\begin{equation} \label{eq:principale}
\mathbf{P}=\mathbf{NP}
\end{equation}
File: latex2e-fr.info, Node: \ref, Next: xr package, Prev: \pageref, Up: Cross references
7.3 ‘\ref{CLEF}’
================
Synopsis :
\ref{CLEF}
Produit le numéro de la rubrique, équation, note en bas de page,
figure, ..., de la commande correspondante ‘\label’ (*note \label::).
Elle ne produit aucun texte, tel que le mot ‘Section’ ou ‘Figure’, juste
le numéro lui-même sans plus.
Dans cet exemple, le ‘\ref{populaire}’ produit ‘2’. Notez que ceci
est une référence déclarée en aval puisque elle est faite avant
‘\label{populaire}’.
Le format utilisé le plus largement est à l'article numéro~\ref{populaire}.
\begin{enumerate}
\item Plain \TeX
\item \label{populaire} \LaTeX
\item Con\TeX t
\end{enumerate}
File: latex2e-fr.info, Node: xr package, Prev: \ref, Up: Cross references
7.4 Le paquetage ‘xr’
=====================
Synopsis :
\usepackage{xr}
\externaldocument{NOM-DE-BASE-DOCUMENT}
ou
\usepackage{xr}
\externaldocument[PRÉFIXE-RENVOI]{NOM-DE-BASE-DOCUMENT}
Fait des renvois vers le document externe ‘NOM-DE-BASE-DOCUMENT.tex’.
Voici un exemple. Si ‘cours.tex’ comprend ce qui suit dans le
préambule :
\usepackage{xr}
\externaldocument{exercises}
\externaldocument[IND-]{indications}
\externaldocument{reponses}
alors on peut utiliser des étiquettes de renvoi depuis les trois autres
documents. Supposons que ‘exercises.tex’ a une liste énumérée qui
contient ceci :
\item \label{exer:ThmEuler} Que se passe-t-il si chaque nœud a un
degré impair ?
et que ‘indications.tex’ comprend une liste énumérée avec ceci :
\item \label{exer:ThmEuler} Distinguez le cas à deux nœuds.
et que ‘reponses.tex’ a une liste énumérée avec ceci :
\item \label{rep:ThmEuler} Il n'y pas pas de chemin d'Euler, sauf
s'il y a exactement deux nœuds.
Après avoir compilé les documents ‘exercises’, ‘indications’, et
‘reponses’, saisir ce qui suit dans le corps de ‘cours.tex’ aura pour
effet qu’on a accès depuis ‘cours’ aux numéros de renvoi utilisés dans
les autres documents.
Voir Exercice~\ref{exer:ThmEuler}, avec Indication~\ref{IND-exer:ThmEuler}.
La solution est Réponse~\ref{rep:ThmEuler}.
Le préfixe ‘IND-’ pour les renvois depuis le fichier ‘indications’
est nécessaire parce que l’étiquette dans ce fichier est la même que
dans le fichier ‘exercices’. Sans ce préfixe, les deux renvois auraient
le numéro correspondant à ce dernier.
Note : si le document utilise le paquetage ‘hyperref’ alors au lieu
de ‘xr’, placez ‘\usepackage{xr-hyper}’ avant le
‘\usepackage{hyperref}’. Aussi, si l’un quelconque parmi les documents
utilise ‘hyperref’ alors tous doivent l’utiliser.
File: latex2e-fr.info, Node: Environments, Next: Line breaking, Prev: Cross references, Up: Top
8 Environnements
****************
LaTeX fournit beaucoup d’environnements pour baliser un certain texte.
Chaque environnement commence et se termine de la même manière :
\begin{NOMENV}
...
\end{NOMENV}
* Menu:
* abstract:: Produit un abrégé.
* array:: Tableau pour les mathématiques.
* center:: Lignes centrées.
* description:: Lignes étiquetées.
* displaymath:: Formule qui apparaissent sur leur propre ligne.
* document:: Entoure le document en entier.
* enumerate:: Liste à numéros.
* eqnarray:: Séquences d’équations alignées.
* equation:: Équation en hors texte.
* figure:: Figures flottantes.
* filecontents:: Écrire des fichiers multiples à partir du fichier source.
* flushleft:: Lignes jusitifiées à gauche.
* flushright:: Lignes jusitifiées à droite.
* itemize:: Liste à puces.
* letter:: Lettres.
* list:: Environnement pour listes génériques.
* math:: Math en ligne.
* minipage:: Page miniature.
* picture:: Image avec du texte, des flèches, des lignes et des cercles.
* quotation et quote: quotation & quote. Citer du texte.
* tabbing:: Aligner du texte arbitrairement.
* table:: Tables flottantes.
* tabular:: Aligner du texte dans les colonnes.
* thebibliography:: Bibliographie ou liste de références.
* theorem:: Théorèmes, lemmes, etc.
* titlepage:: Pour des pages de titre sur mesure.
* verbatim:: Simuler un entrée tapuscrite.
* verse:: Pour la poésie et d’autres choses.
File: latex2e-fr.info, Node: abstract, Next: array, Up: Environments
8.1 ‘abstract’
==============
Synopsis :
\begin{abstract}
...
\end{abstract}
Produit un résumé, potentiellement contenant plusieurs paragraphes.
Cet environnement n’est défini que dans les classes de document
‘article’ et ‘report’ (*note Document classes::).
Utiliser l’exemple ci-dessous au sein de la classe ‘article’ produit
un paragraphe détaché. L’option ‘titlepage’ de la classe de document a
pour effet que le résumé soit sur une page séparée (*note Document class
options::) ; ceci est le comportement par défaut seulement dans la
classe ‘report’.
\begin{abstract}
Nous comparons tous les récits de la proposition faits par Porter
Alexander à Robert E Lee en lieu de l'Appomattox Court House que
l'armée continue à combattre dans une guerre de guerilla, ce que Lee
refusa.
\end{abstract}
L’exemple suivant produit un résumé en une-colonne au sein d’un
document en deux-colonnes (pour plus solution plus flexible, utilisez le
paquetage ‘abstract’).
\documentclass[twocolumn]{article}
...
\begin{document}
\title{Babe Ruth comme ancêtre culturel : une approche atavique}
\author{Smith \\ Jones \\ Robinson\thanks{Bourse des chemins de fer.}}
\twocolumn[
\begin{@twocolumnfalse}
\maketitle
\begin{abstract}
Ruth n'était pas seulement le Sultan du Swat, il était à lui tout
seul l'équipe du swat.
\end{abstract}
\end{@twocolumnfalse}
]
{ % by-hand insert a footnote at page bottom
\renewcommand{\thefootnote}{\fnsymbol{footnote}}
\footnotetext[1]{Merci pour tout le poisson.}
}
File: latex2e-fr.info, Node: array, Next: center, Prev: abstract, Up: Environments
8.2 ‘array’
===========
Synopsis :
\begin{array}{PATRON}
ENTRÉE-COL-1&ENTRÉE-COL-2 ... &ENTRÉE-COL-N}\\
...
\end{array}
ou
\begin{array}[POS]{PATRON}
ENTRÉE-COL-1&ENTRÉE-COL-2 ... &ENTRÉE-COL-N}\\
...
\end{array}
Les tableaux mathématiques sont produits avec l’environnement
‘array’. Cet environnement ne peut être utilisé qu’en mode math (*note
Modes::), normalement au sein d’un environnement mathématique hors texte
tel qu’‘equation’ (*note equation::). Les entrées dans chaque colonne
sont séparées avec une esperluette (‘&’). Les lignes sont terminées par
une double controblique (*note \\::).
L’exemple suivant affiche un tableau trois par trois.
\begin{equation*}
\chi(x) =
\left| % barre verticale en bordure
\begin{array}{ccc}
x-a &-b &-c \\
-d &x-e &-f \\
-g &-h &x-i
\end{array}
\right|
\end{equation*}
L’argument obligatoire PATRON décrit le nombre de colonnes,
l’alignement en leur sein, et le formatage des régions inter-colonne.
Par exemple, ‘\begin{array}{rcl}...\end{array}’ produit trois colonnes :
la première fer à droite, la deuxième centrée, et la troisième fer à
gauche. Voir *note tabular:: pour une description complète de PATRON,
et des autres caractéristiques communes aux deux environnements, y
compris l’argument optionnel ‘pos’.
L’environnement ‘array’ diverge de ‘tabular’ par deux aspects. Le
premier est que les entrées de ‘array’ sont composées en mode
mathématique, en style texte (*note Math styles::) (sauf si le PATRON
spécifie la colonne avec ‘p{...}’, ce qui a pour effet que l’entrée est
composée en mode texte). Le second est que au lieu du paramètre
‘\tablcolsep’ de ‘tabular’, l’espace inter-colonne que LaTeX met dans un
‘array’ est contrôlé par ‘\arraycolsep’, qui spécifie la moitié de la
largeur entre les colonnes. La valeur par défaut est ‘5pt’ de sorte
qu’un espace de 10pt sépare deux colonnes.
Pour obtenir des tableaux entre accolades la méthode standarde est
d’utiliser le paquetage ‘amsmath’. Il comprend les environnements
‘pmatrix’ pour un tableau entre parenthèses ‘(...)’, ‘bmatrix’ pour un
tableau entre crochets ‘[...]’, ‘Bmatrix’ pour un tableau entre
accolades ‘{...}’, ‘vmatrix’ pour un tableau entre barres
verticales ‘|...|’, et ‘Vmatrix’ pour un tableau entre doubles barres
verticales ‘||...||’, ainsi que diverses autres constructions de
tableaux.
L’exemple suivant utilise le paquetage ‘amsmath’ :
\usepackage{amsmath} % dans le préambule
\begin{equation}
\begin{vmatrix}{cc}
a &b \\
c &d
\end{vmatrix}=ad-bc
\end{equation}
Il y a beaucoup de paquetages concernant les tableaux. Le
paquetage ‘array’ étend utilement leur possibilités de bien des
manières, et notamment en ajoutant des types de colonne. Le
paquetage ‘dcolumn’ ajoute un type de colonne pour centrer sur le
séparateur décimal. Pour les deux voir la documentation sur le CTAN.
File: latex2e-fr.info, Node: center, Next: description, Prev: array, Up: Environments
8.3 ‘center’
============
Synopsis :
\begin{center}
LIGNE1 \\
LIGNE2 \\
\end{center}
L’environnement ‘center’ vous permet de créer un paragraphe
consistant de lignes qui sont centrées entre les marges de gauche et de
droite de la page courante. On utilise une double controblique, ‘\\’,
pour obtenir un saut de ligne (*note \\::). Si du texte est trop long
pour entrer dans une ligne, alors LaTeX insère des sauts de ligne en
évitant de faire des césures ou de dilater ou contracter tout espace
inter-mot.
Cet environnement insère de l’espace au-dessus et au-dessous du corps
du texte. Voir *note \centering:: pour ne pas avoir cet espace, par
exemple au sein d’un environnement ‘figure’.
L’exemple suivant produit trois lignes centrées. Il y a un espace
vertical supplémentaire entre les deux dernières lignes.
\begin{center}
Une thèse soumise en remplissant partiellement \\
les exigences de \\[0.5ex]
l'École pour l'Ingénierie Environnementale
\end{center}
Dans l’exemple suivant, selon la largeur de la ligne de la page,
LaTeX pourrait faire un saut de ligne pour la partie avant la double
controblique. Si cela se produit, il en centre chaque ligne, et sinon
il en centre l’unique ligne. Ensuite LaTeX faut un saut de ligne à la
double controblique, et centre la partie finale.
\begin{center}
Mon père considérait comme intolérable quiconque fréquentait l'église mais ne buvait pas d'alcool.\\
J'ai grandi dans cette croyance. --- Richard Burton
\end{center}
Ajouter une double controblique à la fin de la ligne finale est
optionnel. Lorsque elle est présente, cela n’ajoute pas d’espace
vertical.
Dans un document en double-colonne le texte est centré dans une
colonne, et non sur la page entière.
* Menu:
* \centering:: Forme déclarative de l’environnement ‘center’.
File: latex2e-fr.info, Node: \centering, Up: center
8.3.1 ‘\centering’
------------------
Synopsis :
{\centering ... }
ou
\begin{group}
\centering ...
\end{group}
Centre la matière dans sa portée. Utilisée le plus souvent
l’intérieur d’un environnement tel que ‘figure’ ou dans une ‘parbox’.
L’exemple suivant de déclaration ‘\centerin’ a pour effet de centrer
le graphique horizontalement.
\begin{figure}
\centering
\includegraphics[width=0.6\textwidth]{ctan_lion.png}
\caption{CTAN Lion} \label{fig:CTANLion}
\end{figure}
La portée de ce ‘\centering’ finit avec le ‘\end{figure}’.
Contrairement à l’environnement ‘center’, la commande ‘\centering’
n’ajoute pas d’espacement vertical au-dessus et au-dessous du texte.
C’est son avantage dans l’exemple précédent ; il n’y a pas d’espace en
trop.
Elle ne commence pas non plus un nouveau paragraphe ; elle change
simplement la façon dont LaTeX formate les unités paragraphe. Si ‘ww
{\centering xx \\ yy} zz’ est entouré de lignes à blanc, alors LaTeX
crée un paragraphe dont la première ligne ‘ww xx’ est centrée, et dont
la seconde ligne, non centrée, contient ‘yy zz’. Généralement, ce qu’on
désire c’est que la portée de la déclaration contienne une ligne à blanc
ou la commande ‘\end’ d’un environnement tel que ‘figure’ ou ‘table’ qui
finisse l’unité paragraphe. Ainsi, si ‘{\centering xx \\ yy\par} zz’
est entouré de lignes à blanc alors cela fabrique un nouveau paragraphe
avec deux lignes centrées ‘xx’ et ‘yy’, suivi d’un nouveau paragraphe
‘zz’ qui est formaté comme d’habitude.
File: latex2e-fr.info, Node: description, Next: displaymath, Prev: center, Up: Environments
8.4 ‘description’
=================
Synopsis :
\begin{description}
\item [ÉTIQUETTE DU 1ER ARTICLE] TEXTE DU 1ER ARTICLE
\item [ÉTIQUETTE DU 2E ARTICLE] TEXTE DU 2E ARTICLE
...
\end{description}
L’environnement ‘description’ est utilisé pour fabriquer des listes
d’articles étiquetés. Chaque ÉTIQUETTE d’article est composée en gras,
alignée à gauche de sorte que les étiquettes longues continuent sur la
première ligne du texte de l’article. Il doit y avoir au moins un
article ; sans cela on provoque l’erreur LaTeX ‘Something's
wrong--perhaps a missing \item’.
Cet exemple montre l’environnement utilisé pour une séquence de
définitions.
\begin{definition}
\item[lama] Un prêtre.
\item[lame] Une pièce coupante.
Les étiquettes ‘lama’ et ‘llama’ ressortent en gras avec leur bords
gauches alignés sur la marge de gauche.
Faites démarrer la liste d’articles avec la commande ‘\item’ (*note
\item::). Utilisez l’étiquette optionnelle, comme dans ‘\item[Point
principal]’, en effet il n’y a pas de valeur par défaut sensée. Après
le ‘\item’ se trouve du texte optionnel pouvant contenir plusieurs
paragraphes.
Comme les étiquettes sont en gras, si le texte de l’étiquette appelle
un changement de police effectué dans la forme à argument (voir *note
styles des polices: Font styles.) alors il ressortira en gras. Par
exemple, si le texte de l’étiquette est en police machine à écrire comme
dans ‘\item[\texttt{texte étiquette}]’ alors il apparaîtra en tapuscrit
gras, si cela est disponible. La méthode la plus simple pour obtenir la
police tapuscrit non grasse est d’utiliser la forme déclarative :
‘\item[{\tt texte étiquette}]’. De la même façon, obtenez la police
romaine standarde avec ‘\item[{\rm texte étiquette}]’.
En ce qui concerne les autres principaux environnements de liste à
étiquettes de LaTeX, voir *note itemize:: et *note enumerate::.
Contrairement à ces environnements, imbriquer les environnements
‘description’ ne change pas l’étiquette par défaut ; elle est en gras et
alignée à gauche à tous les niveaux.
Pour plus d’information sur les paramètres de disposition de liste, y
compris les valeurs par défaut, et sur la personnalisation de la
disposition de liste, voir *note list::. Le paquetage ‘enumitem’ est
utile pour personnaliser les listes.
Cet exemple met les étiquettes de description en petites capitales.
\renewcommand{\descriptionlabel}[1]{%
{\hspace{\labelsep}\textsc{#1}}}
File: latex2e-fr.info, Node: displaymath, Next: document, Prev: description, Up: Environments
8.5 ‘displaymath’
=================
Synopsis :
\begin{displaymath}
DES MATHS
\end{displaymath}
L’environnement ‘displaymath’ compose le texte DES MATHS sur sa
propre ligne, centré par défaut. L’option globale ‘fleqn’ justifie les
équations à gauche ; voir *note Document class options::.
Aucun numéro d’équation n’est ajouté au texte de texte
‘displaymath’ ; pour obtenir un numéro d’équation, vous pouvez utiliser
l’environnement ‘equation’ (*note equation::).
LaTeX ne fait pas de saut de ligne au sein de DES MATHS.
Notez que le paquetage ‘amsmath’ comprend des possibilités beaucoup
plus vastes en matière d’affichage d’équations. Par exemple, il offre
plusieurs alternatives pour effectuer des sauts de lignes au sein de
texte en mode mathématique.
La construction ‘\[DES MATHS\]’ est un synonyme de l’environnement
‘\begin{displaymath}DES MATHS\end{displaymath}’, mais ce dernier est
plus pratique à manipuler dans le fichier source ; par exemple la
recherche d’un caractère crochet ‘]’ peut donner des faux positifs,
alors qu’il est plus probable que le mot ‘displaymath’ soit unique.
(Digression : la construction ‘$$DES MATHS$$’ tirée du langage TeX de
base est souvent utilisée à tort comme un synonyme de ‘displaymath’.
Elle n’en est pas un, et n’est pas du tout officiellement prise en
charge par LaTeX ; ‘$$’ ne prend pas en charge ‘fleqn’ (*note Document
class options::), gère l’espacement vertical différemment, et n’effectue
pas de vérification de cohérence).
Le texte composé par cet exemple est centré et seul sur sa ligne.
\begin{displaymath}
\int_1^2 x^2\,dx=7/3
\end{displaymath}
De plus, le signe intégrale est plus grand que ce que la version en
ligne ‘\( \int_1^2 x^2\,dx=7/3 \)’ produit.
File: latex2e-fr.info, Node: document, Next: enumerate, Prev: displaymath, Up: Environments
8.6 ‘document’
==============
L’environnement ‘document’ entoure le corps entier d’un document. Il
est obligatoire dans tout document LaTeX. *Note Starting and ending::.
* Menu:
* \AtBeginDocument:: Crochet pour commandes à exécuter au début du document.
* \AtEndDocument:: Crochet pour commandes à exécuter à la fin du document.
File: latex2e-fr.info, Node: \AtBeginDocument, Next: \AtEndDocument, Up: document
Synopsis :
\AtBeginDocument{CODE}
Sauvegarde CODE et exécute le quand ‘\begin{document}’ est exécuté, à
la toute fin du préambule. Le code est exécuté après que les tables de
sélection de police ont été réglées, ainsi la police normale du document
est la police courante. Toutefois, le code est exécuté en tant que
faisant partie du préambule, c’est pourquoi on ne peut pas composer du
texte avec.
On peut utiliser cette commande plus d’une fois ; les lignes de code
successives sont exécutée dans l’ordre de passage à la commande.
File: latex2e-fr.info, Node: \AtEndDocument, Prev: \AtBeginDocument, Up: document
Synopsis :
\AtEndDocument{CODE}
Sauvegarde CODE et l’exécute vers la fin du document. Plus
précisément, il est exécuté lorsque ‘\end{document}’ est exécuté, avant
que la dernière page ne soit terminée et avant que tous environnements
flottant restants soient traités. Si on désire d’une partie du code
soit exécuté après ces deux traitements, alors il suffit d’inclure un
‘\clearpage’ à l’endroit approprié du CODE.
On peut utiliser cette commande plus d’une fois ; les lignes de code
successives sont exécutée dans l’ordre de passage à la commande.
File: latex2e-fr.info, Node: enumerate, Next: eqnarray, Prev: document, Up: Environments
8.7 ‘enumerate’
===============
Synopsis :
\begin{enumerate}
\item ARTICLE1
\item ARTICLE2
...
\end{enumerate}
L’environnement ‘enumerate’ produit une liste numérotée d’articles.
Le format du numéro en étiquette dépend de si cet environnement est
imbriqué dans un autre ; voir plus bas.
La liste consiste en au moins un article. L’absence d’article cause
l’erreur LaTeX ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’. Chaque
article est produit avec la commande ‘\item’.
Cet exemple fait la liste des deux premiers coureurs à l’arrivée du
marathon olympique de 1908 :
\begin{enumerate}
\item Johnny Hayes (USA)
\item Charles Hefferon (RSA)
\end{enumerate}
Les énumérations peuvent être imbriquées les unes dans les autres,
jusqu’à une profondeur de quatre niveaux. Elles peuvent aussi être
imbriquées au sein d’autres environnements fabriquant des paragraphes,
tels que ‘itemize’ (*note itemize::) et ‘description’ (*note
description::). Le format de l’étiquette produite dépend du niveau
d’imbrication de la liste. Voici les valeurs par défaut de LaTeX pour
le format à chaque niveau d’imbrication (où 1 est le niveau le plus
externe) :
1. numéro arabe suivi d’un point : ‘1.’, ‘2.’, ...
2. lettre en bas de casse et entre parenthèse : ‘(a)’, ‘(b)’ ...
3. numéro romain en bas de casse suivi d’un point : ‘i.’, ‘ii.’, ...
4. lettre capitale suivie d’un point : ‘A.’, ‘B.’, ...
L’environnement ‘enumerate’ utilise les compteurs ‘\enumi’, ...,
‘\enumiv’ (*note Counters::). Si vous utilisez l’argument optionnel
d’‘\item’ alors le compteur n’est pas incrémenté pour cet article (*note
\item::).
L’environnement ‘enumerate’ utilise les commandes de ‘\labelenumi’
jusqu’à ‘\labelenumiv’ pour produire l’étiquette par défaut. Ainsi,
vous pouvez utiliser ‘\renewcommand’ pour changer le format des
étiquettes (*note \newcommand & \renewcommand::). Par exemple, cette
liste de premier niveau va être étiquetée avec des lettres capitales, en
gras, non suivies point :
\renewcommand{\labelenumi}{\textbf{\Alph{enumi}}}
\begin{enumerate}
\item eI
\item bi:
\item si:
\end{enumerate}
Pour une liste des commandes comme ‘\Alph’ utilisables pour formater
le compteur d’étiquette voir *note \alph \Alph \arabic \roman \Roman
\fnsymbol::.
Pour plus ample information sur la personnalisation de la forme voir
*note list::. De même, le paquetage ‘enumitem’ est utile pour cela.
File: latex2e-fr.info, Node: eqnarray, Next: equation, Prev: enumerate, Up: Environments
8.8 ‘eqnarray’
==============
L’environnement ‘eqnarray’ est obsolète. Il a des maladresses parmi
lesquelles l’espacement qui est incohérent avec d’autres éléments
mathématiques. (Voir l’article « Évitez eqnarray ! » de Lars Madsen
(<
http://tug.org/TUGboat/tb33-1/tb103madsen.pdf>). Les nouveaux
documents devraient inclure le paquetage ‘amsmath’ et utiliser les
environnements d’affichage mathématique que celui-ci fournit, tels que
‘align’. On inclut une description uniquement pour être complet et pour
pouvoir travailler avec d’anciens documents.
Synopsis :
\begin{eqnarray} (ou ‘eqnarray*’)
FORMULA1 \\
FORMULA2 \\
...
\end{eqnarray}
L’environnement ‘eqnarray’ est utilisé pour afficher une séquence
d’équations ou d’inégalités. Il est similaire à un environnement
‘array’ à trois colonnes, avec des lignes consécutives séparées par ‘\\’
et des articles consécutifs au sein d’une ligne séparé par une
esperluette ‘&’.
‘\\*’ peut aussi être utilisé pour séparer les équations, avec sa
signification normale de ne pas autoriser un saut de page à cette ligne.
Un numéro d’équation est placé sur chaque ligne à moins que cette
ligne ait une commande ‘\nonumber’. Alternativement, la forme étoilé
(en ‘*’) de l’environnement (‘\begin{eqnarray*} ... \end{eqnarray*}’)
omet la numérotation des équations entièrement, tout en faisant par
ailleurs la même chose qu’‘eqnarray’.
La commande ‘\lefteqn’ est utilisée pour couper les longues formules
sur plusieurs lignes. Elle compose son argument en hors texte et le
justifie à gauche dans une boîte de largeur nulle.
File: latex2e-fr.info, Node: equation, Next: figure, Prev: eqnarray, Up: Environments
8.9 ‘equation’
==============
Synopsis :
\begin{equation}
TEXTE MATHÉMATIQUE
\end{equation}
Même chose que l’environnement ‘displaymath’ (*note displaymath::) à
ceci près que LaTeX place un numéro d’équation aligné sur la marge de
droite. Le numéro d’équation est généré en utilisant le compteur
‘equation’.
Il ne faut aucune ligne vide entre ‘\begin{equation}’ et
‘\begin{equation}’, sinon LaTeX dit qu’il manque une signe dollar.
Le paquetage ‘amsmath’ comprend des moyens étendus pour l’affichage
d’équations. Les nouveaux documents devraient inclure ce paquetage.
File: latex2e-fr.info, Node: figure, Next: filecontents, Prev: equation, Up: Environments
8.10 ‘figure’
=============
Synopsis :
\begin{figure}[PLACEMENT]
CORPSFIGURE
\caption[TITRELDF]{TEXTE} % optionnel
\label{ÉTIQUETTE} % optionnel
\end{figure}
ou :
\begin{figure*}[PLACEMENT]
CORPSFIGURE
\caption[TITRELDF]{TEXTE} % optionnel
\label{ÉTIQUETTE} % optionnel
\end{figure*}
Les figures sont de la matière qui ne fait pas partie du texte
normal. Un exemple est de la matière qu’on ne peut pas avoir segmenté
entre deux pages, comme un graphique. À cause de cela, LaTeX ne compose
pas les figures en séquence avec le texte normal, mais au lieu de cela
les fait « flotter » jusqu’à un endroit convenable, tel que le haut de
la page suivante (*note Floats::).
Le CORPSFIGURE peut consister de graphiques importés (*note
Graphics::), de texte, de commandes LaTeX, etc. Il est composé une
‘parbox’ de largeur ‘\textwidth’.
Pour les valeurs possibles de PLACEMENT sont ‘h’ pour « ici » (‘here’
en anglais), ‘t’ pour « en haut » (‘top’), ‘b’ pour « en bas », et ‘p’
pour sur un page séparée de flottants. Pour l’effet de ces options sur
l’algorithme de placement des flottants, voir *note Floats::.
La version étoilée ‘figure*’ est utilisée quand un document est en
mode double-colonne (*note \twocolumn::). elle produit une figure qui
s’étend sur les deux colonnes, au sommet de la page. Pour ajouter la
possibilité de la placer à un bas de page voir la discussion de
PLACEMENT ‘b’ dans *note Floats::.
L’étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les renvois
(*note Cross references::). La commande optionnelle ‘\caption’ spécifie
la légende TEXTE pour la figure (*note \caption::). La légende est
numérotée par défaut. Si TITRELDF est présent, il est utilisé dans la
liste des figures au lieu de TEXTE (*note Table of contents etc.::).
Cet exemple fabrique une figure à partir d’un graphique. Il
nécessite l’un des paquetages ‘graphics’ ou ‘graphicx’. Le graphique,
avec sa légende, est placé au sommet d’une page ou, s’il est rejeté à la
fin du document, sur une page de flottants.
\begin{figure}[t]
\centering
\includegraphics[width=0.5\textwidth]{CTANlion.png}
\caption{The CTAN lion, by Duane Bibby}
\end{figure}
File: latex2e-fr.info, Node: filecontents, Next: flushleft, Prev: figure, Up: Environments
8.11 ‘filecontents’: Écrire un fichier externe
==============================================
Synopsis :
\begin{filecontents}[OPTION]{NOMFICHIER}
TEXTE
\end{filecontents}
ou
\begin{filecontents*}[OPTION]{NOMFICHIER}
TEXTE
\end{filecontents*}
Crée un fichier nommé NOMFICHIER dans le répertoire courant (ou dans
le répertoire de sortie s’il a été spécifié ; *note output directory::)
et y écrit TEXTE. Par défaut un fichier déjà existant n’est pas écrasé.
La version non étoilée de l’environnement ‘filecontent’ préfixe le
contenu du ficher créé d’une en-tête de commentaires TeX ; voir
l’exemple ci-dessous. La version étoilée ‘filecontent*’ n’inclut par
l’en-tête.
Les options possibles sont :
‘force’
‘overwrite’
Écrase le fichier s’il existe.
‘noheader’
Omet l’en-tête. Équivalent à utiliser ‘filecontents*’.
‘nosearch’
Vérifie uniquement si un fichier existe dans le répertoire courant
(et le répertoire de sortie, s’il a été spécifié), non dans le
chemin complet de recherche.
Ces options ont été ajoutées à la parution 2019 de LaTeX.
Cet environnement peut être utilisé n’importe où dans le préambule,
bien qu’il apparaisse souvent avant la commande ‘\documentclass’. Elle
est classiquement utilisée pour créer un fichier ‘.bib’ ou d’autre
fichier de données similaire à partir du document source principale, de
sorte à rendre le fichier source autonome. De même, il peut être
utilisé pour créer un fichier personnalisé de style ou de classe,
rendant ainsi encore le source autonome.
Par exemple, ce document :
\documentclass{article}
\begin{filecontents}{JH.sty}
\newcommand{\monnom}{Jim Hef{}feron}
\end{filecontents}
\usepackage{JH}
\begin{document}
Un article de \monnom.
\end{document}
produit ce fichier ‘JH.sty’ :
%% LaTeX2e file `JH.sty'
%% generated by the `filecontents' environment
%% from source `test' on 2015/10/12.
%%
\newcommand{\monnom}{Jim Hef{}feron}
File: latex2e-fr.info, Node: flushleft, Next: flushright, Prev: filecontents, Up: Environments
8.12 ‘flushleft’
================
Synopsis :
\begin{flushleft}
LIGNE1 \\
LIGNE2 \\
...
\end{flushleft}
L’environnement ‘flushleft’ vous permet de créer un paragraphe ferré
à gauche, c’est à dire consistant en lignes qui sont alignées sur la
marge de gauche et en dentelures à droite comme un drapeau dont la hampe
(fer du composeur) serait à gauche et les franges à droite. Si vous
avez des lignes qui sont trop longues alors LaTeX insère des sauts de
ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces
inter-mot. Pour forcer un saut de ligne on utilise une double
controblique, ‘\\’. Pour la forme déclarative, voir *note
\raggedright::.
L’exemple suivant crée une boîte de texte qui fait au plus 7,5cm de
large, et dont le texte est fer à gauche et drapeau à droite.
\noindent\begin{minipage}{7.5cm}
\begin{flushleft}
Une longue phrase que \LaTeX{} coupe à l'endroit approprié. \\
Et, une nouvelle ligne forcée par la double controblique.
\end{flushleft}
\end{minipage}
* Menu:
* \raggedright:: Forme déclarative de l’environnement ‘flushleft’.
File: latex2e-fr.info, Node: \raggedright, Up: flushleft
8.12.1 ‘\raggedright’
---------------------
Synopsis :
{\raggedright ... }
ou :
\begin{ENVIRONNEMENT} \raggedright
...
\end{ENVIRONNEMENT}
Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la
marge de gauche et drapeau sur la droite, c.-à-d. que les mots sont
alignés sur la gauche comme sur le fer du composeur, et en dentelure
comme les franges d’un drapeau à droite. Elle peut être utilisée au
sein d’un ENVIRONNEMENT tel que ‘quote’ ou d’une ‘parbox’. Pour la
forme par environnement voir *note flushleft::.
Contrairement à l’environnement ‘flushleft’, la commande
‘\raggedright’ ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change
seulement la façon dont LaTeX formate les unités de paragraphe. Pour
affecter le format d’une unité de paragraphe, la portée de la
déclaration doit contenir la ligne à blanc ou la commande ‘\end’ qui
termine l’unité de paragraphe.
Dans l’exemple ci-après ‘\raggedright’ dans la deuxième colonne
empêche LaTeX de faire une composition très maladroite pour faire
rentrer le texte dans une colonne étroite. Notez que ‘\raggedright’ est
au sein d’accolades ‘{...}’ pour borner son effet.
\begin{tabular}{rp{5cm}}
Équipe alpha &{\raggedright Cette équipe fait le travail réel.} \\
Équipe bêta &{\raggedright Cette équipe assure que le système de
refroidissement ne manque jamais d'eau.} \\
\end{tabular}
File: latex2e-fr.info, Node: flushright, Next: itemize, Prev: flushleft, Up: Environments
8.13 ‘flushright’
=================
\begin{flushright}
LIGNE1 \\
LIGNE2 \\
...
\end{flushright}
L’environnement ‘flushright’ vous permet de créer un paragraphe ferré
à droite et drapeau gauche, c.-à-d. consistant de lignes qui sont
alignées sur la marge de droite (fer à droite) et en dentelures
(drapeau) sur la marge de gauche. Si vous avez des lignes qui sont trop
longues pour entrer entre les marges, alors LaTeX insère des sauts de
ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces
inter-mot. Pour forcer un saut de ligne on utilise une double
controblique, ‘\\’. Pour la forme déclarative, voir *note
\raggedleft::.
Pour un exemple en relation avec cet environnement, voir *note
flushleft::, où il suffit mutatis mutandis de changer ‘flushright’ en
‘flushleft’.
* Menu:
* \raggedleft:: Forme déclarative de l’environnement ‘flushright’.
File: latex2e-fr.info, Node: \raggedleft, Up: flushright
8.13.1 ‘\raggedleft’
--------------------
Synopsis :
{\raggedleft ... }
ou
\begin{ENVIRONNEMENT} \raggedleft
...
\end{ENVIRONNEMENT}
Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la
marge de droite et drapeau sur la gauche, c.-à-d. que les mots sont
alignés sur la droite comme sur le fer du composeur, et en dentelure
comme les franges d’un drapeau à gauche. Elle peut être utilisée au
sein d’un ENVIRONNEMENT tel que ‘quote’ ou d’une ‘parbox’. Pour la
forme par environnement voir *note flushleft::.
Contrairement à l’environnement ‘flushright’, la commande
‘\raggedleft’ ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change
seulement la façon dont LaTeX formate les unités de paragraphe. Pour
affecter le format d’une unité de paragraphe, la portée de la
déclaration doit contenir une ligne à blanc ou la commande ‘\end’ qui
termine l’unité de paragraphe.
Pour un exemple en relation avec cet environnement, voir *note
\raggedright::, où il suffit mutatis mutandis de changer ‘\raggedright’
en ‘\raggedleft’.
File: latex2e-fr.info, Node: itemize, Next: letter, Prev: flushright, Up: Environments
8.14 ‘itemize’
==============
Synopsis :
\begin{itemize}
\item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE DU 1ER ARTICLE] TEXTE DU 1ER ARTICLE
\item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE DU 2E ARTICLE] TEXTE DU 2E ARTICLE
...
\end{itemize}
L’environnement ‘itemize’ produit une “liste non ordonnée”, qu’on
appelle parfois liste à puces. Il doit y avoir au moins une commande
‘\item’ au sein de l’environnement ; sans quoi LaTeX produit l’erreur
‘Something's wrong--perhaps a missing \item’.
L’exemple suivant donne une liste à deux articles.
\begin{itemize}
\item Esquisse au crayon et aquarelle par Cassandra
\item Portrait Rice
\end{itemize}
Par défaut — sans charger par ex. le paquetage ‘babel’ avec une autre
langue que USenglish — dans une liste au premier niveau d’imbrication
l’étiquette est rendue par une puce, •. Le format des étiquettes dépend
du niveau d’imbrication ; voir plus bas.
On démarre les articles de liste avec la commande ‘\item’ (*note
\item::). Si vous passez à ‘\item’ un argument optionnel en le faisant
suivre de crochets, comme dans ‘\item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE]’, alors par
défaut ÉTIQUETTE OPTIONNELLE apparaît en gras et aligné à droite, de
sorte qu’elle peut s’étendre dans la marge de gauche. Pour des
étiquettes alignées à gauche voir l’environnement *note description::.
À la suite ‘\item’ se trouve le texte que l’article qui peut être vide
ou contenir plusieurs paragraphes.
Les listes non ordonnées peuvent être imbriquées l’une dans l’autre,
sur jusqu’à quatre niveaux de profondeur. Elles peuvent aussi être
imbriquées avec d’autre environnements fabriquant des paragraphes, comme
‘enumerate’ (*note enumerate::).
L’environnement ‘itemize’ utilise les commandes de ‘\labelitemi’
jusqu’à ‘\labelitemiv’ pour produire les étiquettes par défaut (notez la
convention que le nombre romain en bas de casse à la fin du nom de la
commande indique le niveau d’imbrication). Voici les marques de chaque
niveau :
1. • (puce, issue de ‘\textbullet’)
2. -- (tiret demi-cadratin gras, issu du
‘\normalfont\bfseries\textendash’)
3. * (astérisque, issu de ‘\textasteriskcentered’)
4. . (point centré verticalement, rendu ici comme un point final,
issu de ‘\textperiodcentered’)
Si vous utilisez le paquetage ‘babel’ avec la langue ‘french’, alors
il y a des tirets pour tous les niveaux comme c’est l’habitude des
Français.
Utilisez ‘\renewcommand’ pour changer les étiquettes. Par exemple,
pour que le premier niveau utilise des losanges :
\renewcommand{\labelitemi}{$\diamond$}
Les paramètres de ‘\leftmargini’ jusqu’à ‘\leftmarginvi’ définissent
la distance entre la marge de gauche de l’environnement susjacent et la
marge de gauche de la liste. (On utilise aussi la convention de nommage
de la commande avec un nombre romain en bas de casse à la fin pour
désigner le niveau d’imbrication). Les valeurs par défaut sont :
‘2.5em’ pour le niveau 1 (‘2em’ en mode deux-colonnes), ‘2.2em’ pour le
niveau 2, ‘1.87em’ pour le niveau 3 et ‘1.7em’ pour le niveau 4, avec
des valeurs plus petites pour les niveaux plus profondément imbriqués.
Pour les autres environnements majeurs de listes à étiquettes de
LaTeX, voir *note description:: et *note enumerate::. Les
environnements ‘itemize’, ‘enumerate’ et ‘description’ utilisent les
mêmes paramètres de contrôle de la disposition des listes. Pour leur
description, y compris les valeurs par défaut, ainsi que la
personnalisation de la disposition, voir *note list::. Le paquetage
‘enumitem’ est utile pour personnaliser les listes.
Dans cet exemple on réduit grandement l’espace de marge pour la liste
à puces la plus externe :
\setlength{\leftmargini}{1.25em} % valeur par défaut 2.5em
En particulier pour les listes avec des articles courts, il peut être
désirable d’élider l’espace entre les articles. Voici un exemple
définissant un environnement ‘itemize*’ sans espacement supplémentaire
entre les articles, ni entre les paragraphes au sein d’un seul article
(‘\parskip’ n’est pas spécifique aux listes, *note \parindent &
\parskip::):
\newenvironment{itemize*}%
{\begin{itemize}%
\setlength{\itemsep}{0pt}%
\setlength{\parsep}{0pt}}%
\setlength{\parskip}{0pt}}%
{\end{itemize}}
File: latex2e-fr.info, Node: letter, Next: list, Prev: itemize, Up: Environments
8.15 environnement ‘letter’: écrire des lettres postales
========================================================
Cet environnement est utilisé pour créer des lettres. *Note Letters::.
File: latex2e-fr.info, Node: list, Next: math, Prev: letter, Up: Environments
8.16 ‘list’
===========
Synopsis :
\begin{list}{ÉTIQUETAGE}{ESPACEMENT}
\item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE DU PREMIER ARTICLE] texte du premier
article
\item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE DU DEUXIÈME ARTICLE] texte du deuxième
aticle
...
\end{list}
L’environnement ‘list’ est un environnement générique qui est utilisé
pour construire des listes plus spécialisées. On l’utilise la plupart
du temps pour créer des listes via les environnements ‘description’,
‘enumerate’, et ‘itemize’ (*note description::, *note enumerate::, et
*note itemize::). Par ailleurs, beaucoup d’environnements standards de
LaTeX qui visuellement ne sont pas des listes sont construits en
utilisant ‘list’, ceci comprend ‘quotation’, ‘quote’, ‘center’,
‘verbatim’, et bien d’autres (*note quotation & quote::, *note center::,
*note flushright::).
Ici, on décrit l’environnement ‘list’ en définissant un nouvel
environnement personnalisé.
\newcounter{compteurlistenommage} % numérotes les articles
\newenvironment{nommage}
{\begin{list}
{Article~\Roman{compteurlistenommage}.} % argument d'étiquetage
{\usecounter{compteurlistenommage} % argument d'espacement
\setlength{\leftmargin}{3.5em}} % ...suite argument d'espacement
}
{\end{list}}
\begin{nommage}
\item Apparaît comme « Article~I. »
\item[Étiquette spéciale.] Apparaît comme « Étiquette spéciale. »
\item Apparaît comme « Article~II. »
\end{nommage}
L’argument obligatoire ÉTIQUETAGE, qui est le premier argument de
l’environnement ‘list’, spécifie comment les articles doivent être
étiquetés par défaut. Il peut contenir du texte et des commandes LaTeX,
comme dans l’exemple précédent où il contient à la fois ‘Article’ et
‘\Roman{...}’. LaTeX forme l’étiquette en mettant l’argument ÉTIQUETAGE
dans une boîte de largeur ‘\labelwidth’. Si l’étiquette est plus large
que cela, la matière supplémentaire s’étend sur la droite. Lorsque vous
fabriquez une instance de ‘list’ vous pouvez l’emporter sur l’étiquetage
par défaut en donnant à ‘\item’ un argument optionnel avec des crochets
et le texte, comme dans l’exemple précédent ‘\item[Étiquette
spéciale.]’ ; *note \item::.
Le second argument obligatoire ESPACEMENT prend une liste de
commandes. L’une de celle qu’on y retrouve est
‘\usecounter{NOMCOMPTEUR}’ (*note \usecounter::). Utilisez la pour dire
à LaTeX de numéroter les articles en utilisant le compteur fourni. Ce
compteur est remis à zéro chaque fois que LaTeX entre dans
l’environnement, et le compteur est incrémenté par un chaque fois que
LaTeX rencontre une commande ‘\item’.
Une autre commande qu’on retrouve dans ESPACEMENT est ‘\makelabel’,
pour construire la boîte de l’étiquette. Par défaut elle positionne le
contenu fer à droite. Elle prend un argument, l’étiquette. Elle
compose son contenu en mode LR. Un exemple de changement de sa
définition consiste dans l’exemple précédent ‘nommage’ à ajouter avant
la définition de l’environnement
‘\newcommand{\namedmakelabel}[1]{\textsc{#1}}’, et entre la commande
‘\setlength’ et la parenthèse clôturant l’argument ESPACEMENT à ajouter
aussi ‘\let\makelabel\namedmakelabel’. Ceci composera les étiquettes en
petites capitales. De même, en remplaçant cette seconde ligne de code
par ‘\let\makelabel\fbox’ on met les étiquettes dans une boîte encadrée.
Ci-après voici un autre exemple de la commande ‘\makelabel’, dans la
définition de l’environnement ‘etiquetterouge’.
De même on trouve souvent au sein de ESPACEMENT des commandes pour
redéfinir l’espacement de la liste. Ci dessous on listes les paramètres
d’espacement et leur valeurs par défaut. (Il se peut que les valeurs
par défaut pour les environnements dérivés tels que ‘itemize’ soient
différentes des valeurs exposées ici). Voir aussi la figure qui suit la
liste. Chaque paramètre est une longueur (*note Lengths::). Les
espaces verticaux sont d’ordinaire des longueurs élastiques, avec une
composante en ‘plus’ ou en ‘minus’, pour donner à TeX de la flexibilité
dans le réglage de la page. On change chaque paramètre avec une
commande du genre de as ‘\setlength{itemsep}{2pt plus1pt minus1pt}’.
Pour obtenir certains effets, ces longueurs doivent être mise à zéro, ou
à une valeur négative.
‘\itemindent’
Espace supplémentaire horizontal de renfoncement, ajouté à de
‘leftmargin’, de la première ligne de chaque article. Sa valeur
par défaut est ‘0pt’.
‘\itemsep’
Espace vertical entre les articles, ajouté à ‘\parsep’. Les
valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes
de LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ à la taille de 10 point
sont : ‘4pt plus2pt minus1pt’, ‘\parsep’ (c.-à-d. ‘2pt plus1pt
minus1pt’), et ‘\topsep’ (c.-à-d. ‘2pt plus1pt minus1pt’). Les
valeurs par défaut à 11 points sont : ‘4.5pt plus2pt minus1pt’,
‘\parsep’ (c.-à-d. ‘2pt plus1pt minus1pt’), et ‘\topsep’ (c.-à-d.
‘2pt plus1pt minus1pt’). Les valeurs par défaut à 12 points sont :
‘5pt plus2.5pt minus1pt’, ‘\parsep’ (c.-à-d. ‘2.5pt plus1pt
minus1pt’), et ‘\topsep’ (c.-à-d. ‘2.5pt plus1pt minus1pt’).
‘\labelsep’
Espace horizontal entre l’étiquette et le texte d’un article. La
valeur par défaut pour les classes LaTeX ‘article’, ‘book’, et
‘report’ est de ‘0.5em’.
‘\labelwidth’
Largeur horizontale. La boîte contenant l’étiquette est
nominalement de cette largeur. Si ‘\makelabel’ renvoie un texte
qui est plus large que cela, alors le renfoncement de la première
ligne de l’article sera augmenté pour créer l’espace nécessaire à
cette matière supplémentaire. Si ‘\makelabel’ renvoie un texte de
largeur inférieur ou égale à ‘\labelwidth’ alors le comportement
par défaut de LaTeX est que l’étiquette est composé fer à droite
dans une boîte de cette largeur.
Le bord de gauche de la boîte de l’étiquette est à
‘\leftmargin’+‘\itemindent’-‘\labelsep’-‘\labelwidth’ de la marge
de gauche de l’environnement enveloppant.
La valeur par défaut pour les classes LaTeX ‘article’, ‘book’, et
‘report’ pour les listes de premier niveau vaut
‘\leftmargini’-‘\labelsep’, (c.-à-d. ‘2em’ en mode à une colonne et
‘1.5em’ en mode deux-colonnes). Au deuxième niveau, c’est
‘\leftmarginii’-‘\labelsep’, et au troisième niveau
‘\leftmarginiii’-‘\labelsep’. Ces définitions ont pour effet que
le bord de gauche de l’étiquette coïncide avec la marge de gauche
de l’environnement enveloppant.
‘\leftmargin’
Espace horizontal entre la marge de gauche de l’environnement
susjacent (ou la marge de gauche de la page pour une liste de
premier niveau), et la marge de gauche de cette liste. Doit être
positif ou nul.
Dans les classes de document LaTeX standardes, ce paramètre est
réglé à la valeur ‘\leftmargini’ pour une liste de premier niveau,
alors que pour une liste de deuxième niveau, c’est à dire imbriquée
dans une liste de premier niveau, il est réglé à ‘\leftmarginii’.
Pour les listes aux niveaux d’imbrication suivants les valeurs de
‘\leftmarginiii’ à ‘\leftmarginvi’ sont utilisées. (Imbriquer des
listes au delà de cinq niveaux produit le message d’erreur ‘Too
deeply nested’).
Les valeurs par défaut des trois premiers niveaux dans les classes
LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ sont les suivantes :
‘\leftmargini’ vaut ‘2.5em’ (ou ‘2em’ en mode deux-colonnes),
‘\leftmarginii’ vaut ‘2.2em’, et ‘\leftmarginiii’ vaut ‘1.87em’.
‘\listparindent’
Espace horizontal de renfoncement supplémentaire, au delà de
‘\leftmargin’, pour le deuxième paragraphe et les suivants au sein
d’un article de liste. Une valeur négative produit un “débord”,
c.-à-d. un retrait sur la gauche. Sa valeur par défaut est ‘0pt’.
‘\parsep’
Espace vertical entre les paragraphes d’un article. Les valeurs
par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes LaTeX
‘article’, ‘book’ et ‘report’ à la taille de 10 point sont : ‘4pt
plus2pt minus1pt’, ‘2pt plus1pt minus1pt’, and ‘0pt’. La valeurs
par défaut à la taille de 11 point sont : ‘4.5pt plus2pt minus1pt’,
‘2pt plus1pt minus1pt’, et ‘0pt’. La valeurs par défaut à la
taille de 12 point sont : ‘5pt plus2.5pt minus1pt’, ‘2.5pt plus1pt
minus1pt’, et ‘0pt’.
‘\partopsep’
Espace vertical ajouté, en plus de ‘\topsep’+‘\parskip’, en haut et
en bas de l’environnement tout entier lorsque la liste considérée
est précédée d’une ligne à blanc. (Une ligne à blanc dans le
source LaTeX avant la liste change l’espacement à la fois en haut
et en bas de la liste ; que la ligne suivant la liste soit à blanc
est sans importance).
Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les
classes LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ à la taille de point
sont : ‘2pt plus1 minus1pt’, ‘2pt plus1pt minus1pt’, et ‘1pt
plus0pt minus1pt’. Les valeurs par défaut à la taille de 11 point
sont : ‘3pt plus1pt minus1pt’, ‘3pt plus1pt minus1pt’, et ‘1pt
plus0pt minus1pt’). Les valeurs par défaut à la taille de 12 point
sont : ‘3pt plus2pt minus3pt’, ‘3pt plus2pt minus2pt’, et ‘1pt
plus0pt minus1pt’.
‘\rightmargin’
Espace horizontal entre la marge de droite de la liste et la marge
de droite de l’environnement l’englobant. Vaut par défaut ‘0pt’.
Doit être positif ou nul.
‘\topsep’
Espace vertical ajouté aussi bien au haut qu’au bas de la liste, en
plus de ‘\parskip’ (*note \parindent & \parskip::). Les valeurs
par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes LaTeX
‘book’, et ‘report’ à la taille de 10 point sont : ‘8pt plus2pt
minus4pt’, ‘4pt plus2pt minus1pt’, and ‘2pt plus1pt minus1pt’. Les
valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : ‘9pt plus3pt
minus5pt’, ‘4.5pt plus2pt minus1pt’, and ‘2pt plus1pt minus1pt’.
Les valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : ‘10pt plus4pt
minus6pt’, ‘5pt plus2.5pt minus1pt’, et ‘2.5pt plus1pt minus1pt’.
La figure suivante illustre les distances horizontales et verticales.
[image src="latex2e-figures/list.png" text=".......................................................................
.............Surrounding environment, preceding material.............. -
| v0
|---h0--|-h1-| |
..Label.. .....First item..................................... -
............................................................
............................................................ -
| v1
........First item, second paragraph .................. -
|-h2-| | v2
|
..Label.. .....Second item.................................... -
............................................................
............................................................ -
|-h3--|-h4-| |-h5-| |v3
|
.............Surrounding environment, following material.............. -
......................................................................"