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latex2e-fr.texi.

Ce document est un manuel de référence officieux pour LaTeX, un système
de préparation de documents, version « Août 2022 ».

  Ce manuel a été traduit du fichier ‘LATEX.HLP’ v1.0a de la
bibliothèque d’aide VMS. La version prétraduction a été rédigée par
George D. Greenwade de l’université d’état Sam Houston, au Texas (USA).
La version LaTeX 2.09 a été rédigée par Stephen Gilmore.  La version
LaTeX2e a été adaptée à partir de celle-ci par Torsten Martinsen.  Karl
Berry a fait d’autres mises à jour et ajouts, et reconnaît avec
gratitude avoir utilisé comme matière de référence ‘Hypertext Help with
LaTeX’, de Sheldon Green, et ‘LaTeX Command Summary’ (pour LaTeX2.09) de
L. Botway et C. Biemesderfer (publié par le TeX Users Group en tant que
‘TeXniques’ numéro 10).  Nous savons également gré à Martin Herbert
Dietze d’avoir de plus utilisé de la matière apparaissant dans son
latex2e-reference.  (À partir de ces références aucun texte n’a été
copié directement).

  Tous droits réservés © 2015-2022 Vincent Belaïche — traduction.
Tous droits réservés © 2007-2022 Karl Berry.
Tous droits réservés © 1988, 1994, 2007 Stephen Gilmore.
Tous droits réservés © 1994, 1995, 1996 Torsten Martinsen.

  Ci-après se trouve la licence sous laquelle est distribuée ce manuel
; une traduction en est donnée en annexe, voir *note License
translation::.

  Permission is granted to make and distribute verbatim copies of this
manual provided the copyright notice and this permission notice are
preserved on all copies.

  Permission is granted to copy and distribute modified versions of
this manual under the conditions for verbatim copying, provided that the
entire resulting derived work is distributed under the terms of a
permission notice identical to this one.

  Permission is granted to copy and distribute translations of this
manual into another language, under the above conditions for modified
versions.
INFO-DIR-SECTION TeX
START-INFO-DIR-ENTRY
* LaTeX2e-fr: (latex2e-fr). Manuel de référence officieux de LaTeX.
END-INFO-DIR-ENTRY


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LaTeX2e : un manuel de référence officieux
******************************************

Ce document est un manuel de référence officieux pour LaTeX2e, un
système de préparation de document, dans sa version « Août 2022 ».

* Menu:

* À propos de ce document: About this document. reporter les bogues, etc.
* Aperçu: Overview. Qu’est-ce que LaTeX?.
* Classe de documents: Document classes. Certaines des différentes classes disponibles.
* Polices: Fonts. italique, gras, tapuscrit, etc
* Mise en page: Layout. Contrôle de la mise en page.
* Rubricage: Sectioning. Comment bien faire des rubriques.
* Les renvois: Cross references. Renvoi automatique.
* Environnements: Environments. tels que ‘enumerate’ et ‘itemize’.
* Sauts de ligne: Line breaking. Influencer les sauts de ligne.
* Sauts de page: Page breaking. Influencer les sauts de page.
* Notes en bas de page: Footnotes. Comment produire des notes en bas de page.
* Définitions: Definitions. Définir vos propres commandes, etc
* Compteurs: Counters. Compteurs internes utilisés par LaTeX.
* Longueurs: Lengths. Les commandes pour manipuler des longueurs.
* Faire des paragraphes: Making paragraphs. Commandes pour contrôler les paragraphes.
* Formules de maths: Math formulas. Comment créer des formules mathématiques.
* Modes: Modes. Modes paragraphe, mathématiques ou LR.
* Les styles de page: Page styles. Différents styles de mise en page.
* Les espaces: Spaces. Espace horizontal et vertical.
* Boîtes: Boxes. Faire des boîtes.
* Couleur: Color. Définir et utiliser des couleurs.
* Graphiques: Graphics. Importer des graphiques de l’extérieur de LaTeX.
* Insertions spéciales: Special insertions. Insertion de caractères réservés et spéciaux.
* Diviser l’entrée: Splitting the input. Traiter de gros fichiers en les partitionnant.
* Parties pré/postliminaires: Front/back matter. Table des matières, glossaires, index.
* Lettres: Letters. La classe ‘letter’.
* Entrée / sortie du terminal: Terminal input/output. Interaction avec l’utilisateur.
* La ligne de commande: Command line interface. Comportement indépendant du système de la ligne de commande.
* Patrons de document: Document templates. Patron pour commencer diverses classes de documents.
* Traduction de la licence: License translation. Une traduction à titre informatif de la licence.
* Index des Concepts: Concept Index. Index général.
* Index des commandes: Command Index. Liste alphabétique des  commandes LaTeX.


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1 À propos de ce document
*************************

Ceci est un manuel de référence officieux pour le système LaTeX2e de
préparation de document.  Ce système est mis en œuvre sous forme d’un
paquet de macros pour le programme de composition TeX (*note
Overview::).  La page d’accueil de ce document est
<https://latexref.xyz>.  Cette page contient des liens vers différentes
versions de ce document, dans différents formats et langues, mais aussi
vers ses sources, vers les archives des listes de diffusion qui lui sont
consacrées ainsi que vers d’autres infrastructures.

  Dans ce document, on utilise principalement juste le terme « LaTeX »
plutôt que « LaTeX2e », étant donné que la version précédente de
LaTeX (2.09) est gelée depuis des dizaines d’années.

  LaTeX est désormais maintenu par un groupe de bénévoles
(<http://latex-project.org>).  La documentation officielle écrite par le
projet LaTeX est disponible à partir de leur site web.  Le présent
document est complètement officieux et n’a pas été examiné par les
mainteneurs de LaTeX.  Ne leur envoyez donc pas de rapports d’anomalie
ou quoi que ce soit d’autre.

  En revanche, n’hésitez pas à adresser vos commentaires à
<[email protected]>.

  Ce document est un manuel de référence.  Il y a d’autres sources
d’information sur LaTeX : elles sont très nombreuses, et s’adressent à
des utilisateurs de tous niveaux.  Voici quelques introductions :

<http://ctan.org/pkg/latex-doc-ptr>
    Deux pages de références recommandées à LaTeX documentation.

<http://ctan.org/pkg/first-latex-doc>
    Rédaction de votre premier document, avec un peu de texte et de
    mathématiques.

<http://ctan.org/pkg/usrguide>
    Le guide pour les auteurs de documents maintenu par le projet
    LaTeX.  Bien d’autres guides écrits par bien d’autres gens sont
    aussi disponibles, indépendamment du projet LaTeX ; l’article
    suivant en est un.

<http://ctan.org/pkg/lshort>
    Une courte (?)  introduction à LaTeX, traduite en de nombreuses
    langues (traduction française :
    <http://ctan.org/pkg/lshort-french>).

<http://tug.org/begin.html>
    Introduction au système TeX, y compris LaTeX, et plus amples
    références.


File: latex2e-fr.info,  Node: Overview,  Next: Document classes,  Prev: About this document,  Up: Top

2 Vue d’ensemble de LaTeX
*************************

Qu’est-ce que LaTeX?

  LaTeX est un système de composition de documents.  Il fut à l’origine
créé par Leslie Lamport ; il est désormais maintenu par un groupe de
volontaires (<http://latex-project.org>).  Il est largement utilisé, en
particulier pour les documents complexes et techniques, tels que ceux
impliquant des mathématiques.

  À l’aide d’un simple éditeur de texte, un utilisateur LaTeX écrit un
fichier, dit _fichier d’entrée_, qui contient son texte ; des
_commandes_ y sont intercalées : ce sont des instructions servant à
décrire la manière dont le texte doit être formaté.  En effet, LaTeX est
mis en œuvre comme un ensemble de commandes liées s’interfaçant avec le
programme de composition TeX de Donald E. Knuth (le terme technique est
que LaTeX est un “paquet de macros” pour le moteur TeX).  En donnant le
fichier d’entrée au moteur TeX, l’utilisateur produit le _document de
sortie_ qui contient son texte mis en page.

  Le terme LaTeX est aussi parfois utilisé pour signifier le langage à
balises dans lequel le code source du document est écrit, c’est-à-dire
pour signifier l’ensemble des commandes à la disposition d’un
utilisateur de LaTeX.

  Le nom LaTeX est l’abréviation de “Lamport TeX”.  On le prononce
LA-TÈQUE. Au sein du document, on produit le logo avec ‘\LaTeX’.  Là où
l’utilisation du logo n’est pas raisonnable, comme dans du texte brut,
écrivez le ‘LaTeX’.

* Menu:

* Début et fin: Starting and ending. Le début et la fin standards d’un document.
* Fichiers de sortie: Output files.         Fichiers produits.
* Moteurs TeX: TeX engines.          Programmes qui peuvent compiler du code source TeX et LaTeX.
* Syntaxe des commandes LaTeX: LaTeX command syntax. Syntaxe générale des commandes LaTeX.
* Environnement: Environment.        Zone du code source avec un comportement distinct.
* CTAN::                             Notre dépôt.


File: latex2e-fr.info,  Node: Starting and ending,  Next: Output files,  Up: Overview

2.1 Début et fin
================

Les fichiers LaTeX ont une structure globale simple, avec un début et
une fin standards.  Voici un petit exemple :

    \documentclass{article}
    \begin{document}
    Bonjour le monde \LaTeX.
    \end{document}

Tout document LaTeX a une ligne ‘\begin{document}’ et une ligne
‘\end{document}’.

Ici ‘article’ est ce que l’on appelle la “classe de document”.  Elle est
implémentée dans un fichier ‘article.cls’.  N’importe quelle classe de
document de votre système peut être utilisée.  Quelques classes de
document sont définies par LaTeX lui-même, et un grand nombre d’autres
sont largement disponibles.  *Note Document classes::.

  Vous pouvez inclure d’autres commandes LaTeX entre les commandes
‘\documentclass’ et ‘\begin{document}’.  Cette zone est appelée le
“préambule”.

  La paire ‘\begin{document}’, ‘\end{document}’ définit un
“environnement” ; l’environnement ‘document’ (et aucun autre) est
obligatoire dans tous les documents LaTeX (*note document::).  LaTeX
vous fournit beaucoup d’environnements documenté ici (*note
Environments::).  Vous pouvez en trouver bien plus encore à partir de
paquetages externes, notamment ceux disponibles sur le CTAN (*note
CTAN::).

  Les rubriques suivantes sont consacrées aux façons de produire, à
partir d’un fichier d’entrée LaTeX, des documents PDF ou d’autres
formats de sortie.


File: latex2e-fr.info,  Node: Output files,  Next: TeX engines,  Prev: Starting and ending,  Up: Overview

2.2 Fichiers de sortie
======================

LaTeX produit un fichier de sortie principal et au moins deux fichiers
auxiliaires.  Le nom du fichier de sortie principal se termine soit en
‘.dvi’ soit en ‘.pdf’.

‘.dvi’
    S’il est invoqué avec la commande système ‘latex’, alors il produit
    un fichier « DeVice Independent(1) » (‘.dvi’).  Vous pouvez
    visualiser ce fichier avec une commande comme ‘xdvi’, ou le
    convertir en fichier PostScript ‘.ps’ avec ‘dvips’ ou en fichier
    « Portable Document Format(2) » ‘.pdf’ avec ‘dvipdfmx’.  Un grand
    nombre d’autres programmes utilitaires pour fichiers DVI sont
    disponibles (<http://mirror.ctan.org/dviware>).

‘.pdf’
    Si LaTeX est invoqué avec la commande système ‘pdflatex’, alors la
    sortie principale est un fichier “Portable Document Format”
    (‘.pdf’).  Typiquement, il s’agit d’un fichier autonome, avec
    toutes les polices et images incorporées.  D’autres commandes
    (*note TeX engines::) produisent des fichiers PDF.

  LaTeX produit toujours au moins deux fichier supplémentaires.

‘.log’
    Ce fichier de transcription, ou “fichier journal”, contient des
    informations sommaires telles que la liste des paquetages chargés.
    Il contient aussi des messages de diagnostic et, possiblement, des
    informations supplémentaires concernant toutes erreurs.

‘.aux’
    De l’information auxiliaire est utilisée par LaTeX pour des choses
    telles que les doubles renvois.  Par exemple, la première fois que
    LaTeX trouve un renvoi en aval — une double référence à quelque
    chose qui n’est pas encore apparu dans le code source — il
    apparaîtra dans la sortie comme un double point d’interrogation
    ‘??’.  Quand l’endroit auquel le renvoi fait référence finit par
    apparaître dans le code source, alors LaTeX écrit son information
    de localisation dans ce fichier ‘.aux’.  À l’invocation suivante,
    LaTeX lit l’information de localisation à partir de ce fichier et
    l’utilise pour résoudre le renvoi, en remplaçant le double point
    d’interrogation avec la localisation mémorisée.

  LaTeX peut produire encore d’autres fichiers, caractérisés par la
terminaison du nom de fichier.  Ceux-ci incluent un fichier ‘.lof’ qui
est utilisé pour fabriquer la liste des figures, un fichier ‘.lot’
utilisé pour fabriquer une liste des tableaux, et un fichier ‘.toc’
utilisé pour fabriquer une table des matières (*note Table of contents
etc.::).  Une classe de document particulière peut en créer d’autres ;
cette liste n’a pas de fin définie.

  ---------- Footnotes ----------

  (1) Indépendant du périphérique de sortie, ce n’est toutefois pas un
format portable de document

  (2) Format portable de document


File: latex2e-fr.info,  Node: TeX engines,  Next: LaTeX command syntax,  Prev: Output files,  Up: Overview

2.3 Les moteurs TeX
===================

LaTeX est un vaste ensemble de commandes qui sont exécuté par un
programme TeX (*note Overview::).  Un tel ensemble de commande est
appelé un “format”, et peut être matérialisé dans un fichier binaire
‘.fmt’, ce qui permet qu’il soit lu bien plus rapidement que le source
TeX correspondant.

  Cette rubrique donne une brève vue d’ensemble des programmes TeX les
plus répandus (voir aussi *note Command line interface::).

‘latex’
‘pdflatex’
    Dans TeX Live (<http://tug.org/texlive>, si LaTeX est invoqué avec
    les commandes système ‘latex’ ou ‘pdflatex’, alors le moteur pdfTeX
    est exécuté (<http://ctan.org/pkg/pdftex>).  Selon qu’on invoque
    ‘latex’ ou ‘pdflatex’, la sortie principale est respectivement un
    fichier ‘.dvi’ ou un fichier ‘.pdf’.

    pdfTeX incorpore les extensions qu’e-TeX apporte au programme
    original de Knuth (<http://ctan.org/pkg/etex>), ce qui inclut des
    caractéristiques supplémentaires de programmation et la composition
    bidirectionnelle, et a lui-même de nombreuses extensions.  e-TeX
    est lui-même disponible par la commande système ‘etex’, mais le
    langage du fichier d’entrée est du TeX de base (et le fichier
    produit est un ‘.dvi’).

    Dans d’autres distributions TeX, ‘latex’ peut invoquer e-TeX plutôt
    que pdfTeX.  Dans tous les cas, on peut faire l’hypothèse que les
    extensions e-TeX sont disponibles en LaTeX.

‘lualatex’
    Si LaTeX est invoqué avec la commandes systèmes ‘lualatex’, alors
    le moteur LuaTeX est exécuté (<http://ctan.org/pkg/luatex>).  Ce
    programme permet que du code écrit dans le langage script Lua
    (<http://luatex.org>) interagisse avec la composition faite par
    TeX.  LuaTeX traite nativement l’entrée en codage Unicode UTF-8,
    peut traiter les polices OpenType et TrueType, et produit un
    fichier ‘.pdf’ par défaut.  Il y a aussi ‘dvilualatex’ pour
    produire un fichier ‘.dvi’.

‘xelatex’
    Si LaTeX est invoqué avec la commandes système ‘xelatex’, le moteur
    XeTeX est exécuté (<http://tug.org/xetex>).  Comme LuaTeX, XeTeX
    prend en charge nativement le codage Unicode UTF-8 et les polices
    TrueType et OpenType, bien que leur implémentation soit
    complètement différente, en utilisant principalement des
    bibliothèques externes plutôt que du code interne.  XeTeX produit
    un fichier ‘.pdf’ en sortie ; il ne prend pas en charge la sortie
    DVI.

    En interne, XeTeX crée un fichier ‘.xdv’ file, une variante de DVI,
    et traduit cela en PDF en utilisant le programme (‘x’)‘dvipdfmx’,
    mais ce processus est automatique.  Le fichier ‘.xdv’ n’est utile
    que pour le débogage.

‘platex’
‘uplatex’
    Ces commandes fournissent une prise en charge significativement
    plus riche du japonais et d’autres langues ; la variante en ‘u’
    prend en charge l’Unicode.  Voir <https://ctan.org/pkg/ptex> et
    <https://ctan.org/pkg/uptex>.

  Depuis 2019, il y a une commande compagne en ‘-dev’ et un format pour
tous les moteurs cités plus hauts :

‘dvilualatex-dev’
‘latex-dev’
‘lualatex-dev’
‘pdflatex-dev’
‘platex-dev’
‘uplatex-dev’
‘xelatex-dev’
    Ce sont les candidats pour une parution de LaTeX à venir.  L’usage
    principal est de découvrir et traiter les problèmes de
    compatibilité avant la parution officielle.

    Ces formats en ‘-dev’ rendent facile pour quiconque d’aider à
    l’essai des documents et du code : vous pouvez exécuter, disons,
    ‘pdflatex-dev’ au lieu de ‘pdflatex’, sans changer quoi que ce soit
    d’autre dans votre environnement.  En réalité, le plus facile et
    utile est de toujours d’exécuter les versions en ‘-dev’ au lieu de
    s’embêter à basculer entre les deux.  Pendant les périodes calmes
    après une parution, ces commandes seront équivalentes.

    Ce ne sont pas des échantillons quotidiens de code de développement
    non testé.  L’équipe LaTeX fait subir à ces commandes les mêmes
    essais étendus de non régression avant leur parution.

    Pour plus ample information, voir The LaTeX release workflow and
    the LaTeX ‘dev’ formats par Frank Mittelbach, ‘TUGboat’ 40:2,
    <https://tug.org/TUGboat/tb40-2/tb125mitt-dev.pdf>.


File: latex2e-fr.info,  Node: LaTeX command syntax,  Next: Environment,  Prev: TeX engines,  Up: Overview

2.4 Syntaxe des commandes LaTeX
===============================

Dans le fichier d’entrée LaTeX, un nom de commande commence avec une
controblique, ‘\’.  Le nom lui-même consiste soit en (a) une chaîne de
lettres ou (b) un unique caractère, qui dans ce cas n’est pas une
lettre.

  Les noms de commandes LaTeX sont sensibles à la casse de sorte que
‘\pagebreak’ diffère de ‘\Pagebreak’ (ce dernier n’est pas une commande
standarde).  La plupart des noms de commandes sont en bas de casse, mais
quoi qu’il en soit vous devez saisir toute commande en respectant la
casse dans laquelle elle est définie.

  Une commande peut être suivie de zéro, un ou plus d’arguments.  Ces
arguments peuvent être soit obligatoires, soit optionnels.  Les
arguments obligatoires sont entre accolades, ‘{...}’.  Les arguments
optionnels sont entre crochets, ‘[...]’.  En général, mais ce n’est pas
universel, si la commande prend un argument optionnel, il vient en
premier, avant tout argument obligatoire.

  Au sein d’un argument optionnel, pour utiliser le crochet
fermant (‘]’) cachez le au sein d’accolades, comme dans ‘\item[crochet
fermant {]}]’.  De même, si un argument optionnel vient en dernier, sans
argument obligatoire à sa suite, alors pour que le premier caractère
dans le texte suivant soit un crochet ouvrant, cachez le entre
accolades.

  LaTeX obéit à la convention selon laquelle certaines commandes ont
une forme étoilée (‘*’) qui est en relation avec la forme sans le ‘*’,
telles que ‘\chapter’ et ‘\chapter*’.  La différence exacte de
comportement dépend de la commande.

  Ce manuel décrit toutes les options acceptées et les formes en ‘*’
pour les commandes dont il traite (à l’exception des omissions
involontaires ou bogues de ce manuel).


File: latex2e-fr.info,  Node: Environment,  Next: CTAN,  Prev: LaTeX command syntax,  Up: Overview

2.5 Les environnements
======================

Synopsis :

    \begin{NOM-ENVIRONNEMENT}
      ...
    \end{NOM-ENVIRONNEMENT}

  Un “environnement” est une zone du code source LaTeX, au sein de
laquelle il y a un comportement différent.  Par exemple, pour la poésie
en LaTeX mettez les lignes entre ‘\begin{verse}’ et ‘\end{verse}’.

    \begin{verse}
        Plus ne suis ce que j'ai été \\
         ...
    \end{verse}

  *Note Environments::, pour une liste d’environnements.  En
particulier, il est à noter que tout document LaTeX doit avoir un
environnement ‘document’ : une paire ‘\begin{document} ...
\end{document}’.

  Le NOM-ENVIRONNEMENT du début doit s’accorder exactement avec celui
de la fin.  Cela vaut aussi dans le cas où NOM-ENVIRONNEMENT se termine
par une étoile (‘*’) ; l’argument à la fois de ‘\begin’ et ‘\end’ doit
comprendre l’étoile.

  Les environnements peuvent avoir des arguments, y compris des
arguments optionnels.  L’exemple ci-dessous produit un tableau.  Le
premier argument est optionnel (il aligne verticalement le tableau sur
sa première ligne) alors que le second argument est obligatoire (il
spécifie le format des colonnes du tableau).

    \begin{tabular}[t]{r|l}
      ... lignes du tableau ...
    \end{tabular}


File: latex2e-fr.info,  Node: CTAN,  Prev: Environment,  Up: Overview

2.6 CTAN : The Comprehensive TeX Archive Network
================================================

Le «Comprehensive TeX Archive Network», ou CTAN, est le dépôt de matière
libre de la communauté TeX et LaTeX.  C’est un ensemble de sites
Internet répartis dans le monde qui offre de télécharger de la matière
en relation avec LaTeX.  Visitez le CTAN sur la Toile à l’adresse
<https://ctan.org>.

  Cette matière est organisée en paquetages, des paquets discrets qui
offrent typiquement une fonctionnalité cohérente et sont maintenus par
une personne ou un petit nombre de personnes.  Par exemple, beaucoup
d’organismes d’édition on un paquetage qui permet aux auteurs de
formater leurs articles conformément aux spécification de cet organisme.

  En plus des ressources massives, le site ‘ctan.org’ offre des
fonctions telles que la recherche par nom ou par fonctionnalité.

  CTAN n’est pas un site unique, mais au lieu de cela un ensemble de
sites.  L’un des ces sites est le cœur.  Ce site gère activement la
matière, par exemple en acceptant les téléversements de matière nouvelle
ou mise à jour.  Il est hébergé par le groupe TeX allemand DANTE e.V.

  D’autres sites autour du monde apportent leur aide en miroitant,
c’est à dire en synchronisant automatiquement leurs collections sur le
site maître et en rendant à leur tour leurs copies publiquement
disponibles.  Ceci donne aux utilisateurs géographiquement proches un
meilleur accès et allège la charge sur le site maître.  La liste des
miroirs se trouve à <https://ctan.org/mirrors>.


File: latex2e-fr.info,  Node: Document classes,  Next: Fonts,  Prev: Overview,  Up: Top

3 Classes de documents
**********************

La classe globale d’un document est définie avec cette commande, c’est
normalement la première commande dans une fichier source LaTeX.

    \documentclass[OPTIONS]{CLASSE}

La commande ‘\documentclass’ doit être la première commande dans un
fichier source LaTeX.

  Les noms de CLASSE de document incorporés à LaTeX.  (Beaucoup de
classes de document sont disponibles dans des paquetages séparés ; *note
Overview::.)

‘article’
    Pour un article de journal, une présentation, et diverses
    utilisations générales.

‘book’

    Des livres complets, y compris des chapitres et possiblement
    incluant des pièces préliminaires telles qu’une préface, et
    postliminaires telles qu’un appendice (*note Front/back matter::).

‘letter’
    Courrier, incluant optionnellement des étiquettes pour enveloppes
    (*note Letters::).

‘report’
    Pour des documents de longueur entre celle d’un ‘article’ et celle
    d’un ‘book’, tels que des rapports techniques ou des thèses, et qui
    peuvent contenir plusieurs chapitres.

‘slides’
    Pour des présentations de diapositive — rarement utilisé de nos
    jours.  À sa place la classe ‘beamer’ est sans doute celle dont
    l’usage est le plus répandu (<https://ctan.org/pkg/beamer>).  *Note
    beamer template::, pour un petit patron de document ‘beamer’.

  Les OPTIONS standardes sont décrites dans les rubriques suivantes.

* Menu:

* Options de classe de document: Document class options. Options globales
* Ajout de paquetage: Additional packages. Ajouter des paquetages.
* Construction d’extension (classe ou paquetage): Class and package construction.   Créer des
nouvelles extensions (classe ou paquetage).


File: latex2e-fr.info,  Node: Document class options,  Next: Additional packages,  Up: Document classes

3.1 Options de classe de document
=================================

Vous pouvez spécifier ce qu’on appelle des “options globales” ou des
“options de classe” en les passant entre crochet à la commande
‘\documentclass’, comme d’habitude.  Pour spécifier plus d’une OPTION,
séparez les par une virgule :

    \documentclass [OPTION1, OPTION2, ...]{CLASSE}

  Voici la liste des options standardes de classe.

  Toutes les classes standardes, sauf ‘slides’ acceptent les options
suivantes pour sélectionner la taille de police de caractères (l’option
par défaut est ‘10pt’):

    12pt 11pt 10pt

  Toutes les classes standardes acceptent ces options de sélection de
la taille du papier (ci-après hauteur sur largeur) :

‘a4paper’
    210 sur 297mm (environ 8,25 sur 11,75 pouces)

‘a5paper’
    148 sur 210mm (environ 5,8 sur 8,3 pouces)

‘b5paper’
    176 sur 250mm (environ 6,9 sur 9,8 pouces)

‘executivepaper’
    7,25 sur 10,5 pouces

‘legalpaper’
    8,5 sur 14 pouces

‘letterpaper’
    8,5 sur 11 pouces (l’option par défaut)

  Lorsque on utilise l’un des moteurs pdfLaTeX, LuaLaTeX, ou XeLaTeX
(*note TeX engines::), les options autres que ‘letterpaper’ règlent la
zone d’impression mais vous devez également régler la taille du papier
physique.  Un méthode pour faire cela est de placer
‘\pdfpagewidth=\paperwidth’ et ‘\pdfpageheight=\paperheight’ dans le
préambule de votre document.

  Le paquetage ‘geometry’ fournit des méthodes flexibles pour régler la
zone d’impression et la taille du papier physique.

  Diverses autres options:

‘draft, final’
    Pour marquer/ne marquer pas les boîtes trop pleines avec une grande
    boîte noire ; l’option par défaut est ‘final’.
‘fleqn’
    Pour aligner à gauches les formules hors texte ; par défaut elles
    sont centrées.
‘landscape’
    Pour sélectionner le format de page à l’italienne ; l’option par
    défaut est à la française.
‘leqno’
    Pour Mettre les numéros d’équation sur le côté gauche des
    équations ; par défaut ils sont sur le côté droit.
‘openbib’
    Pour utiliser le format bibliographie ‘openbib’.
‘titlepage, notitlepage’
    Indique si la page de titre est séparée ; l’option par défaut
    dépend de la classe.

  Ces options ne sont pas disponibles avec la classe ‘slides’ :

‘onecolumn’
‘twocolumn’
    Composer en une ou deux colonnes ; le défaut est ‘onecolumn’.

‘oneside’
‘twoside’
    Sélectionne la disposition en recto simple ou recto-verso ; le
    défaut est ‘oneside’ pour recto simple, sauf pour la classe ‘book’.

    Le paramètre ‘\evensidemargin’ (‘\oddsidemargin’) détermine la
    distance sur les pages de numéro pair (impair) entre le côté gauche
    de la page et la marge gauche du texte.  Voir *note page layout
    parameters oddsidemargin::.

‘openright’
‘openany’
    Détermine si un chapitre doit commencer sur une page de droite ;
    défaut est ‘openright’ pour la classe ‘book’.

  La classe ‘slide’ offre l’option ‘clock’ pour l’impression du temps
au bas de chaque note.


File: latex2e-fr.info,  Node: Additional packages,  Next: Class and package construction,  Prev: Document class options,  Up: Document classes

3.2 Ajout de paquetages
=======================

Les paquetages ajoutés PAQUO sont chargés comme ceci :

    \usepackage[OPTIONS]{PAQUO}

  Pour spécifier plus d’un paquetage, vous pouvez les séparer par une
virgule comme dans ‘\usepackage{PAQUO1,PAQUO2,...}’, ou utiliser
plusieurs commandes ‘\usepackage’.

  Toutes les options indiquées dans la commande ‘\documentclass’ qui
sont inconnues de la classe de document sélectionnée sont transmises aux
paquetages chargés par ‘\usepackage’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Class and package construction,  Prev: Additional packages,  Up: Document classes

3.3 Construction des extensions (classes et paquetages)
=======================================================

Vous pouvez créer de nouvelles classes de document, et de nouveaux
paquetages.  Par exemple, si vos notes doivent répondre à des exigences
locales, telles qu’un en-tête standard pour chaque page, alors vous
pourriez créer une nouvelle classe ‘cmsnote.cls’ et commencer vos
documents par ‘\documentclass{cmsnote}’.

  Ce qui distingue un paquetage d’une classe de document c’est que les
commandes d’une paquetage sont utilisables pour différentes classes
alors que celles dans une classes de document sont spécifiques à cette
classes.  Ainsi, une commande qui permet de régler les en-têtes de pages
irait dans un paquetage alors qu’une commande intitulant en-têtes de
pages par ‘Note du service de mathématique de la CMS’ irait dans une
classe.

  Au sein d’un fichier classe ou paquetage on peut utiliser l’arobe ‘@’
comme un caractère dans les noms de commande sans avoir à entourer le
code contenant la commande en question par ‘\makeatletter’ et
‘\makeatother’.  *Note \makeatletter & \makeatother::.  Ceci permet de
créer des commandes que les utilisateurs ne risquent pas de redéfinir
accidentellement.  Une autre technique est de préfixer les commandes
spécifiques à une classe ou paquetage avec une chaîne particulière, de
sorte à empêcher votre classe ou paquetage d’interférer avec d’autres.
Par exemple, la classe ‘notecms’ pourrait avoir des commandes
‘\cms@tolist’, ‘\cms@fromlist’, etc.

* Menu:

* Structure d’une extension: Class and package structure. Disposition du fichier.
* Commande pour extensions: Class and package commands. Liste des commandes.


File: latex2e-fr.info,  Node: Class and package structure,  Next: Class and package commands,  Up: Class and package construction

3.3.1 Structure d’une extension (classe ou paquetage)
-----------------------------------------------------

Un fichier de classe pour paquetage comprend typiquement quatre parties.
 1. Dans la “partie d’identification” le fichier dit s’il s’agit d’un
    paquetage ou d’une classe LaTeX et s’auto-décrit, en utilisant les
    commandes ‘\NeedsTeXFormat’ et ‘\ProvidesClass’ ou
    ‘\ProvidesPackage’.
 2. La partie des “déclarations préliminaires” déclare des commandes et
    peut aussi charger d’autres fichiers.  D’ordinaire ces commandes
    sont celles nécessaires au code utilisé dans la partie suivante.
    Par exemple, une classe ‘notecms’ pourrait être appelée avec une
    option pour lire un fichier où est défini une liste de personnes
    désignées comme destinataires de la note, comme
    ‘\documentclass[destinataires-math]{notecms}’, et donc on a besoin
    de définir une commande
    ‘\newcommand{\defdestinataires}[1]{\def\@liste@destinataires{#1}}’
    à utiliser dans ce fichier.
 3. Dans la partie de “gestion des options” la classes ou le paquetage
    déclare et traite ses options.  Les options de classes permette à
    l’utilisateur de commencer leur document comme dans
    ‘\documentclass[LISTE D'OPTIONS]{NOM DE LA CLASSE}’, pour modifier
    le comportement de la classe.  Un exemple est lorsque on déclare
    ‘\documentclass[11pt]{article}’ pour régler la taille par défaut de
    la police du document.
 4. Finalement, dans la partie des “déclarations supplémentaires” la
    classe ou le paquetage effectue la plus grosse partie de son
    travail : déclarant de nouvelles variables, commandes ou polices,
    et chargeant d’autres fichiers.

  Voici le commencement d’un fichier de classe, ce qui doit être
sauvegardé comme ‘souche.cls’ à un emplacement où LaTeX peut le trouver,
par exemple dans le même répertoire que le fichier ‘.tex’.

    \NeedsTeXFormat{LaTeX2e}
    \ProvidesClass{souche}[2017/07/06 souche à partir de laquelle contruire des classes]
    \DeclareOption*{\PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}}
    \ProcessOptions\relax
    \LoadClass{article}

  Elle s’auto-identifie, traite les options de classe par défaut en les
passant toutes à la classe ‘article’, et puis charge la classe ‘article’
de sorte à fournir la base du code de cette classe.

  Pour plus d’information, voir le guide officiel pour les auteurs de
classes et de paquetage, le « Class Guide »,
<http://www.latex-project.org/help/documentation/clsguide.pdf> (la
plupart des descriptions faites ici s’inspirent de ce document), ou
l’article suivant <https://www.tug.org/TUGboat/tb26-3/tb84heff.pdf>
illustrant la construction d’une nouvelle classe.


File: latex2e-fr.info,  Node: Class and package commands,  Prev: Class and package structure,  Up: Class and package construction

3.3.2 Commande pour extension (classe ou paquetage)
---------------------------------------------------

Voici les commandes conçues pour aider les auteurs d’extension (classes
ou paquetages).

‘\AtBeginDvi{specials}’
    Sauvegarde dans une registre de boîte des choses qui sont à écrire
    dans le fichier ‘.dvi’ au début de l’achèvement de la première page
    du

    document.

‘\AtEndOfClass{CODE}’
‘\AtEndOfPackage{CODE}’
    Crochet pour insérer le CODE à exécuter lorsque LaTeX termine le
    traitement de la classe ou du paquetage courants.  On peut utiliser
    ces crochet plusieurs fois ; le ‘code’ sera exécuté dans l’ordre
    d’appel.  Voir aussi *note \AtBeginDocument::.

‘\CheckCommand{CMD}[NUM][DÉFAUT]{DÉFINITION}’
‘\CheckCommand*{CMD}[NUM][DÉFAUT]{DÉFINITION}’
    Similaire à ‘\newcommand’ (*note \newcommand & \renewcommand::)
    mais ne définit pas CMD ; à la place vérifie que la définition
    actuelle de CMD est exactement celle donnée par DÉFINITION et est
    ou n’est pas “longue” selon ce que l’on attend.  Une commande est
    dite longue lorsque elle accepte ‘\par’ au sein d’un argument.  On
    attend que la commande CMD soit longue avec la version non-étoilée
    de ‘\CheckCommand’.  Lève une erreur en cas d’échec de la
    vérification.  Ceci vous permet de vérifier avant de redéfinir
    vous-même CMD qu’aucun paquetage ne l’a pas déjà fait.

‘\ClassError{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE DE L'ERREUR}{TEXTE D'AIDE}’
‘\PackageError{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE DE L'ERREUR}{TEXTE D'AIDE}’
‘\ClassWarning{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE AVERTISSEMENT}’
‘\PackageWarning{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE AVERTISSEMENT}’
‘\ClassWarningNoLine{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE AVERTISSEMENT}’
‘\PackageWarningNoLine{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE AVERTISSEMENT}’
‘\ClassInfo{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE INFO}’
‘\PackageInfo{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE INFO}’
‘\ClassInfoNoLine{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE INFO}’
‘\PackageInfoNoLine{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE INFO}’
    Produit un message d’erreur, ou des messages d’avertissement ou
    d’information.

    Pour ‘\ClassError’ et ‘\PackageError’ le message est TEXTE DE
    L’ERREUR, suivi de l’invite d’erreur ‘?’ de TeX.  Si l’utilisateur
    demande de l’aide en tapant ‘h’, il voit le TEXTE D’AIDE.

    Les quatre commandes d’avertissement (warning) sont similaires à
    ceci près qu’elles écrivent TEXTE AVERTISSEMENT à l’écran sans
    invite d’erreur.  Les quatre commandes d’information écrivent TEXTE
    INFO seulement dans le fichier journal.  Les versions en ‘NoLine’
    n’affichent pas le numéro de la ligne générant le message, alors
    que les autres versions le font.

    Pour formater les messages, y compris le TEXTE D’AIDE : utilisez
    ‘\protect’ pour empêcher une commande de se développer, obtenez un
    saut de ligne avec ‘\MessageBreak’, et obtenez une espace avec
    ‘\space’ lorsque l’utilisation d’un caractère espace ne le permet
    pas, comme après une commande.  Notez que LaTeX ajoute un point
    final à chaque message.

‘\CurrentOption’
    Se développe au contenu de l’option en cours de traitement.  Peut
    uniquement être utilisé au sein de l’argument CODE soit de
    ‘\DeclareOption’, soit de ‘\DeclareOption*’.

‘\DeclareOption{OPTION}{CODE}’
‘\DeclareOption*{OPTION}{CODE}’
    Rend un option OPTION disponible pour l’utilisateur, de sorte à ce
    qu’il puisse la passer à leur commande ‘\documentclass’.  Par
    exemple, la classe ‘notecms’ pourrait avoir une option ‘logo’ pour
    mettre le logo de leur organisation sur la première page avec
    ‘\documentclass[logo]{notcms}’.  Le fichier de classe doit contenir
    ‘\DeclareOption{logo}{CODE}’ (et plus loin, ‘\ProcessOptions’).

    Si vous invoquez une option qui n’a pas été déclarée, par défaut
    cela produit une avertissement semblable à ‘Unused global
    option(s): [badoption].’ Vous pouvez changer ce comportement avec
    la version étoilée ‘\DeclareOption*{CODE}’.  Par exemple, beaucoup
    de classes étendent une classe existante en utilisant une commande
    du genre ‘\LoadClass{article}’, et pour passer les options
    supplémentaires à la classe sous-jacente utilisent un code tel que
    celui-ci :

         \DeclareOption*{%
         \PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}%
         }

    Un autre exemple est que la classes ‘notecms’ permette aux
    utilisateur de tenir des listes de destinataire des notes dans des
    fichiers externes.  Par exemple l’utilisateur invoque
    ‘\documentclass[math]{notecms}’ et la classe lit le fichier
    ‘math.memo’.  Ce code gère le fichier s’il existe et sinon passe
    l’option à la classe ‘article’.

         \DeclareOption*{\InputIfFileExists{\CurrentOption.memo}{}{%
             \PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}}}

‘\DeclareRobustCommand{CMD}[NUM][DÉFAUT]{DÉFINITION}’
‘\DeclareRobustCommand*{CMD}[NUM][DÉFAUT]{DÉFINITION}’
    Similaire à ‘\newcommand’ et ‘\newcommand*’ (*note \newcommand &
    \renewcommand::) mais déclare une commande robuste, même si
    DÉFINITION comprend du code fragile.  (Pour une discussion sur les
    commandes robustes et fragiles *note \protect::).  Utilisez ces
    commande pour définir de nouvelles commandes robustes, ou redéfinir
    des commandes existantes en les rendant robustes.  Contrairement à
    ‘\newcommand’ elle ne produisent pas d’erreur si la macro CMD
    existe déjà ; au lieu de cela un message est écrit dans le fichier
    journal pour indiquer la redéfinition de la commande.

    Les commandes définies de cette manière sont légèrement moins
    efficace que celle définies avec ‘\newcommand’, c’est pourquoi, à
    moins que le contenu de la commande soit fragile et que la commande
    soit utilisée au sein d’un argument mouvant, utilisez
    ‘\newcommand’.

    Le paquetage ‘etoolbox’ offre les commandes ‘\newrobustcmd’,
    ‘\newrobustcmd*’, ‘\renewrobustcmd’, ‘\renewrobustcmd*’,
    ‘\providerobustcmd’, et ‘\providrobustcmd*’ qui sont similaire aux
    commandes standardes ‘\newcommand’, ‘\newcommand*’,
    ‘\renewcommand’, ‘\renewcommand*’, ‘\providecommand’, et
    ‘\providecommand*’, mais définissent une commande CMD robuste avec
    deux avantages par rapport à ‘\DeclareRobustCommand’ :
      1. Elle utilisent un mécanisme de protection de bas niveau
         d’e-TeX au lieu du mécanisme de plus au niveau de LaTeX
         utilisant ‘\protect’, ainsi elles ne subissent pas la légère
         perte de performance mentionnée plus haut, et
      2. Elles font la même distinction entre ‘\new...’, ‘\renew...’,
         et ‘\provide...’ que les commandes standardes, ainsi elle ne
         font pas qu’envoyer un message dans le journal lorsque vous
         redéfinissez CMD déjà existantes, dans ce cas vous devez
         utiliser soit ‘\renew...’ soit ‘\provide...’ ou il y a une
         erreur.

‘\IfFileExists{NOM FICHIER}{SI VRAI}{SI FAUX}’
‘\InputIfFileExists{NOM FICHIER}{SI VRAI}{SI FAUX}’
    Exécute SI VRAI si LaTeX peut trouver le fichier ‘NOM FICHIER’ et
    SI FAUX sinon.  Dans le second cas, le fichier est lu immédiatement
    après exécuter SI VRAI.  Ainsi
    ‘\IfFileExists{img.pdf}{\includegraphics{img.pdf}}{\typeout{AVERTISSEMENT
    : img.pdf introuvable}}’ n’inclut le graphique ‘img.pdf’ que s’il
    est trouvé, mais autrement produit seulement un avertissement.

    Cette commande cherche le fichier dans tous les chemins de
    recherche que that LaTeX utilise, et non pas seulement dans le
    répertoire courant.  Pour chercher uniquement dans le répertoire
    courant faites quelque chose du genre de ‘\IfFileExists{./NOM
    FICHIER}{SI VRAI}{SI FAUX}’.  Si vous demandez un fichier dont le
    nom n’a pas d’extension ‘.tex’ alors LaTeX commencera par chercher
    le fichier en apposant ‘.tex’ à son nom ; pour plus ample
    information sur la façon dont LaTeX gère les extensions de nom de
    fichier voir *note \input::.

‘\LoadClass[LISTE D'OPTIONS]{NOM DE LA CLASSE}[DATE DE PARUTION]’
‘\LoadClassWithOptions{NOM DE LA CLASSE}[DATE DE PARUTION]’
    Charge une classe, comme avec ‘\documentclass[OPTIONS LIST]{NOM DE
    LA CLASSE}[RELEASE INFO]’.  Voici un exemple :
    ‘\LoadClass[twoside]{article}’.

    La LISTE D’OPTIONS, si présente, est une liste ponctuée par des
    virgules.  La DATE DE PARUTION est optionnelle.  Si elle est
    présente, elle doit avoir le format AAAA/MM/JJ.  Si vous demandez
    une DATE DE PARUTION et que la date du paquetage installé sur votre
    système est antérieure, alors vous obtiendrez un avertissement à
    l’écran et dans le journal de compilation du genre de ‘You have
    requested, on input line 4, version `2038/01/19' of document class
    article, but only version `2014/09/29 v1.4h Standard LaTeX document
    class' is available.’

    La variante de la commande ‘\LoadClassWithOptions’ utilise la liste
    des options de la classe courante.  Cela veut dire qu’elle ignore
    toute options passée via ‘\PassOptionsToClass’.  Ceci est une
    commande de commodité qui vous permet de construire une nouvelle
    classe en l’héritant d’une classe existante, telle que la classe
    standarde ‘article’, sans avoir à gérer les options qui furent
    passée.

‘\ExecuteOptions{LISTE D'OPTIONS}’
    Pour chaque option OPTION de la LISTE D’OPTIONS, dans l’ordre
    d’apparition, cette commande exécute la commande ‘\ds@OPTION’.  Si
    cette commande n’est pas définie, alors l’option OPTION est
    ignorée.

    Ceci peut être utilisé pour fournir d’un liste d’option par défaut
    avant le ‘\ProcessOptions’.  Par exemple, si dans un fichier de
    classe vous désirez utiliser par défaut la taille de police 11pt
    alors vous devriez spécifier
    ‘\ExecuteOptions{11pt}\ProcessOptions\relax’.

‘\NeedsTeXFormat{FORMAT}[DATE DU FORMAT]’
    Spécifie le format sous lequel cette classe doit être utilisée.
    Cette directive est souvent donnée à la première ligne du fichier
    de classe, et le plus souvent elle est utilisée de cette façon :
    ‘\NeedsTeXFormat{LaTeX2e}’.  Lorsque un document utilisant cette
    classe est traité, le nom du format donné ici doit s’accorder avec
    le format qui est en cours d’exécution (y compris le fait que la
    chaîne FORMAT est sensible à la casse).  Si il ne s’y accorde pas
    alors l’exécution est interrompue par une erreur du genre de ‘This
    file needs format `LaTeX2e' but this is `xxx'.’

    Pour spécifier une version du format dont vous savez qu’elle prend
    en charge certaines fonctions, incluez l’argument optionnel DATE DU
    FORMAT correspondant au format où ces fonction furent implémentés.
    Si cette argument est présent il doit être de la forme
    ‘AAAA/MM/JJ’.  Si la version de format installée sur votre système
    est antérieure à la DATE DU FORMAT alors vous obtiendrez un
    avertissement du genre de ‘You have requested release `2038/01/20'
    of LaTeX, but only release `2016/02/01' is available.’

‘\OptionNotUsed’
    Ajoute l’option courante à la liste des options non utilisées.  Ne
    peut être utilisé qu’au sein de l’argument CODE de ‘\DeclareOption’
    ou ‘\DeclareOption*’.

‘\PassOptionsToClass{LISTE D'OPTIONS}{NOM DE LA CLASSE}’
‘\PassOptionsToPackage{LISTE D'OPTIONS}{NOM DU PAQUETAGE}’
    Ajoute les options de la liste ponctuée par des virgules OPTION
    LIST aux options utilisée par toute commande ultérieure
    ‘\RequirePackage’ ou ‘\usepackage’ pour le paquetage NOM DU
    PAQUETAGE ou la classe NOM DE LA CLASSE.

    La raison d’être de ces commande est que vous pouvez charger un
    paquetage autant de fois que vous le voulez sans options, mais que
    si voulez passer des options alors vous ne pouvez les fournir qu’au
    premier chargement.  Charger un paquetage avec des options plus
    d’une fois produit une erreur du genre de ‘Option clash for package
    toto.’ (LaTeX lance l’erreur même s’il n’y a pas de conflit entre
    les options.)

    Si votre propre code introduit un paquetage deux fois alors vous
    pouvez réduire cela en une fois, par exemple en remplaçant les deux
    ‘\RequirePackage[landscape]{geometry}\RequirePackage[margins=1in]{geometry}’
    par un seul ‘\RequirePackage[landscape,margins=1in]{geometry}’.
    Mais si vous chargez un paquetage qui à son tour en charge un autre
    alors vous devez mettre en queue les options que vous désirez pour
    cet autre paquetage.  Par exemple, supposons que le paquetage
    ‘toto’ charge le paquetage ‘geometry’.  Au lieu de
    ‘\RequirePackage{toto}\RequirePackage[draft]{graphics}’ vous devez
    écrire ‘\PassOptionsToPackage{draft}{graphics}
    \RequirePackage{toto}’.  (Si ‘toto.sty’ charge une option en
    conflit avec ce que vous désirez alors vous devrez considérer une
    modification de son code source.)

    Ces commandes sont également utiles aux utilisateurs de base et pas
    seulement aux auteurs de classes et paquetage.  Par exemple,
    supposons qu’un utilisateur veuille charger le paquetage ‘graphicx’
    avec l’option ‘draft’ et veuille également utiliser une classe
    ‘toto’ qui charge le paquetage ‘graphicx’, mais sans cette option.
    L’utilisateur peut commencer son fichier LaTeX avec
    ‘\PassOptionsToPackage{draft}{graphicx}\documentclass{toto}’.

‘\ProcessOptions’
‘\ProcessOptions*\@OPTIONS’
    Exécute le code pour chaque option que l’utilisateur a invoquée.  À
    inclure dans le fichier classe sous la forme
    ‘\ProcessOptions\relax’ (à cause de l’existence de la variante
    étoilée de la commande).

    Les options tombent dans deux catégories.  Les “options locales”
    sont spécifiées pour un paquetage particulier au sein de l’argument
    OPTIONS dans ‘\PassOptionsToPackage{OPTIONS}’,
    ‘\usepackage[OPTIONS]’, ou ‘\RequirePackage[OPTIONS]’.  Les
    “options globales” sont celles données par l’utilisateur de la
    classe dans ‘\documentclass[OPTIONS]’.  (Si une option est
    spécifiée à la fois localement et globalement, alors elle est
    locale).

    Lorsque ‘\ProcessOptions’ est appelé pour un paquetage ‘pkg.sty’,
    il se produit ce qui suit :
      1. Pour chaque option OPTION déclarée jusqu’à ce point avec
         ‘\DeclareOption’, LaTeX examine si cette option est soit
         globale soit locale pour ‘pkg’.  Si c’est le cas, il exécute
         le code déclaré.  Ceci est fait dans l’ordre de passage de ces
         options à ‘pkg.sty’.
      2. Pour chaque option locale restante, il exécute la commande
         ‘\ds@OPTION’ si elle a été définie quelque part (autrement que
         par un ‘\DeclareOption’) ; sinon, il exécute le code de
         traitement par défaut des options donné dans
         ‘\DeclareOption*’.  Si aucun code de traitement par défaut n’a
         été déclaré, il produit un message d’erreur.  Ceci est fait
         dans l’ordre dans lequel ces options ont été spécifiées.

    Lorsque ‘\ProcessOptions’ est appelé pour une classe il fonctionne
    de la même manière à ceci près que toutes les options sont locales,
    et que le code par défaut pour ‘\DeclareOption*’ et
    ‘\OptionNotUsed’ plutôt qu’une erreur.

    La version étoilée ‘\ProcessOptions*’ exécute le traitement des
    options dans l’ordre spécifié par les commandes appelante, plutôt
    que dans l’ordre de déclaration de la classe ou du paquetage.  Pour
    un paquetage, ceci signifie que les options globales sont traitées
    en premier.

‘\ProvidesClass{NOM DE LA CLASSE}[DATE DE PARUTION BRÈVE INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE]’
‘\ProvidesClass{NOM DE LA CLASSE}[DATE DE PARUTION]’
‘\ProvidesPackage{NOM DU PAQUETAGE}[DATE DE PARUTION BRÈVE INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE]’
‘\ProvidesPackage{NOM DU PAQUETAGE}[DATE DE PARUTION]’
    Identifie la classe ou le paquetage, en tapant un message sur la
    console et dans le fichier journal.

    Lorsqu’un utilisateur écrit ‘\documentclass{notecms}’ alors LaTeX
    charge le fichier ‘notecms.cls’.  De même, un utilisateur écrivant
    ‘\usepackage{essai}’ invite LaTeX à charger le fichier ‘essai.sty’.
    Si le nom du fichier ne s’accorde pas à l’argument NOM DE LA CLASSE
    ou NOM DU PAQUETAGE alors un avertissement est produit.  Ainsi, si
    vous invoquez ‘\documentclass{notecms}’, et que le fichier the file
    ‘notecms.cls’ comprend la déclaration statement
    ‘\ProvidesClass{xxx}’ alors vous obtiendrez un avertissement du
    genre de like ‘You have requested document class `notecms', but the
    document class provides 'xxx'.’ Cet avertissement n’empêche pas
    LaTeX de traiter le reste du fichier de la classe normalement.

    Si vous incluez l’argument optionnel, alors vous devez inclure la
    date, avant le premier espace s’il y en a, et elle doit avoir le
    format ‘AAAA/MM/JJ’.  Le reste de l’argument est en format libre,
    toutefois il identifie traditionnellement la classe, et est écrit
    pendant la compilation à l’écran et dans le journal.  Ainsi, si
    votre fichier ‘notecms.cls’ contient la ligne
    ‘\ProvidesClass{smcmem}[2008/06/01 v1.0 Classe note CMS]’ la
    première ligne de votre document est ‘\documentclass{notecms}’
    alors vous pourrez voir ‘Document Class: notecms 2008/06/01 v1.0
    Classe note CMS’.

    La date dans l’argument optionnel permet aux utilisateurs de classe
    et de paquetage de demander à être avertis si la version de la
    classe ou du paquetage installé sur leur système est antérieure à
    DATE DE PARUTION, en utilisant les arguments optionnels comme dans
    ‘\documentclass{smcmem}[2018/10/12]’ ou
    ‘\usepackage{toto}[[2017/07/07]]’.  (Notez que les utilisateurs de
    paquetages incluent seulement rarement une date, et les
    utilisateurs de classe presque jamais).

‘\ProvidesFile{NOM FICHIER}[INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE]’
    Déclare un fichier autre que les fichiers principaux de classe ou
    de paquetage, tel qu’un fichier de configuration ou un fichier de
    définition de police.  Mettez la commande dans ce fichier et vous
    obtiendrez dans le journal une information du genre de ‘File:
    essai.config 2017/10/12 fichier de configuration pour essai.cls’
    lorsque NOM FICHIER vaut ‘essai.config’ et que INFORMATION
    SUPPLÉMENTAIRE vaut ‘2017/10/12 fichier de configuration pour
    essai.cls’.

‘\RequirePackage[LISTE D'OPTIONS]{NOM DU PAQUETAGE}[DATE DE PARUTION]’
‘\RequirePackageWithOptions{NOM DU PAQUETAGE}[DATE DE PARUTION]’
    Charge un paquetage, comme la commande ‘\usepackage’ pour les
    auteurs de documents.  *Note Additional packages::.  Voici un
    exemple : ‘\RequirePackage[landscape,margin=1in]{geometry}’.  Notez
    que l’équipe de développement de LaTeX recommande fortement
    l’utilisation de ces commandes de préférence à l’‘\input’ de TeX de
    base ; voir le « Class Guide ».

    La LISTE D’OPTIONS, si présente, est une liste ponctuée de
    virgules.  La DATE DE PARUTION, si présente, doit avoir le format
    AAAA/MM/JJ.  Si la date de parution du paquetage tel qu’il est
    installé sur votre système est antérieure à DATE DE PARUTION alors
    vous obtiendrez un avertissement du genre de ‘You have requested,
    on input line 9, version `2017/07/03' of package jhtest, but only
    version `2000/01/01' is available’.

    La variante ‘\RequirePackageWithOptions’ utilise la liste d’options
    de la classe courante.  Ceci implique qu’elle ignore toute option
    passée à la classe via ‘\PassOptionsToClass’.  C’est une commande
    de commodité pour permettre facilement de construire des classes
    sur des classes existantes sans avoir à gérer les options qui sont
    passées.

    La différence entre ‘\usepackage’ et ‘\RequirePackage’ est mince.
    La commande ‘\usepackage’ est à l’intention du fichier document
    alors que ‘\RequirePackage’ l’est à celle des fichiers paquetage ou
    classe.  Ainsi, utiliser ‘\usepackage’ avant la commande
    ‘\documentclass’ amène LaTeX à produire une erreur du genre de
    ‘\usepackage before \documentclass’, là où vous pouvez utiliser
    ‘\RequirePackage’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Fonts,  Next: Layout,  Prev: Document classes,  Up: Top

4 Polices de caractères
***********************

LaTeX gère les polices de caractères en vous offrant de puissantes
capacités.  Notamment, son schéma “NFSS” vous permet de travailler
aisément avec les polices, ou “familles de fontes” dans votre document
(par exemple, voir *note Font styles::).  De plus, les documents LaTeX
peuvent utiliser la plupart des polices disponibles de nos jours, y
compris des versions de Times Roman, Helvetica, Courier, etc.  (Notez
cependant que beaucoup de polices ne prennent pas en charge les
mathématiques).

  La première police dans le monde TeX était Computer Modern,
développée par Donald Knuth.  Elle est la police par défaut pour les
documents LaTeX et est encore la plus largement utilisée.  Mais passer à
une autre police n’implique la plupart du temps que peu de commandes.
Par exemple, mettre ce qui suit dans votre préambule vous donne une
police simili-Palatino, ce qui est élégant et plus lisible sur écran que
bien d’autres polices, tout en continuant à vous permettre de composer
des mathématiques.  (Exemple fourni par Michael Sharpe,
<https://math.ucsd.edu/~msharpe/RcntFnts.pdf>).

    \usepackage[osf]{newpxtext} % osf pour le texte, non les math
    \usepackage{cabin} % sans serif
    \usepackage[varqu,varl]{inconsolata} % sans serif tapuscrit
    \usepackage[bigdelims,vvarbb]{newpxmath} % bb de STIX
    \usepackage[cal=boondoxo]{mathalfa} % mathcal

De plus, les moteurs ‘xelatex’ ou ‘lualatex’ vous permettent d’utiliser
toute police sur votre système en format OpenType ou TrueType (*note TeX
engines::).

  Le catalogue de polices de LaTeX (<https://tug.org/FontCatalogue>)
donne des échantillons graphiques de polices et du source à
copier/coller pour utiliser un grand nombre de polices, dont beaucoup
prennent en charges les mathématiques.  Son but est de couvrir toutes
les polices libres pour l’alphabet latin utilisables facilement avec
LaTeX.

  Plus ample information peut également être trouvée sur le TeX Users
Group, à <https://www.tug.org/fonts/>.

* Menu:

* Paquetage fontenc: fontenc package. Codage des polices.
* Styles de polices: Font styles. Sélectionnez romain, italique, etc.
* Formats de polices: Font sizes. Choisir la taille du point.
* Commandes police de bas niveau: Low-level font commands. Sélectionnez le codage, famille, série, allure.


File: latex2e-fr.info,  Node: fontenc package,  Next: Font styles,  Up: Fonts

4.1 Le paquetage ‘fontenc’
==========================

Synopsis :

    \usepackage[CODAGE_FONTE]{fontenc}

ou

    \usepackage[CODAGE_FONTE1, CODAGE_FONTE2, ...]{fontenc}

  Spécifie les codages de fonte.  Un codage de fonte est une
application des codes de caractères vers les glyphes de fonte utilisés
pour composer votre texte en sortie.

  Ce paquetage ne fonctionne que si vous utilisez le moteur ‘pdflatex’
(*note TeX engines::).  Si vous utilisez les moteurs ‘xelatex’ ou
‘lualatex’ alors utilisez à la place le paquetage ‘fontspec’.

  La police originale de TeX, Computer Modern, comprend un nombre
limité de caractères.  Par exemple, pour faire des caractères accentués
ordinaires vous devez utiliser ‘\accent’ (*note \accent::) mais cela
désactive la césure.  Les utilisateurs de TeX ont spécifié plusieurs
normes concernant l’accès aux ensembles élargis de caractères fournis
par les fontes modernes.  Si vous utilisez ‘pdflatex’ alors placez ceci
dans le préambule :

    \usepackage[T1]{fontenc}

cela active la prise en charge pour les langages européens les plus
répandus, notamment le français, l’italien, le polonais.  En
particulier, si vous avez des mots avec des lettres accentuées alors
LaTeX gérera leur césure et le document en sortie peut faire l’objet de
copier/coller.  (La seconde ligne optionnelle vous permet de taper
directement les caractères accentués dans votre fichier source).

  Si vous utilisez un codage tel que ‘T1’ et que les caractères ne sont
pas nets ou passent mal au zoom alors vos fontes sont probablement
définies par des cartes binaires (bitmap), on parle de fontes
matricielles ou Type 3.  Si vous désirez des fontes vectorielles,
utilisez un paquetage tel que ‘lmodern’ ou ‘cm-super’ pour obtenir des
fontes vectorielles qui étendent celles utilisées par défaut par LaTeX.

  Pour chaque CODAGE_FONTE passé en option mais encore non déclaré, ce
paquetage charge les fichiers de définitions du codage, nommé
‘CODAGE_FONTEenc.def’.  Il règle aussi ‘\encodingdefault’ comme le
dernier codage dans la liste d’option.

  Voici les valeurs usuelles pour CODAGE_FONTE.

‘OT1’
    Le codage original pour TeX.  Limité quasiment aux lettres latines
    non accentués.

‘OMS, OML’
    Codage des symboles et des lettres mathématiques.

‘T1’
    Texte étendu de TeX.  Appelé parfois le codage Cork du nom de la
    conférence du groupe d’utilisateurs TeX durant laquelle il fut
    élaboré.  Donne accès à la plupart des caractères accentués
    européens.  C’est l’option la plus fréquente pour ce paquetage.

‘TS1’
    Codage Texte Companion.

Par défaut LaTeX charge ‘OML’, ‘T1’, ‘OT1’, et ensuite ‘OMS’, et règle
le codage par défaut à ‘OT1’.

  Même si vous n’utilisez pas de lettres accentuées, vous pourriez
avoir besoin d’un codage de font si la fonte que vous utilisez l’exige.

  Si vous utilisez des fontes codée en ‘T1’ autre que celles de la
police par défaut Computer Modern, alors vous pourriez avoir besoin de
charger le paquetage qui sélectionne vos fontes avant de charger
‘fontenc’, de sorte à empêcher le système de charger l’une des fontes
codées en ‘T1’ de la police par défaut.

  L’équipe du projet LaTeX a réservé les noms de codage commençant
par : ‘T’ pour les codages standards de texte à 256 caractères, ‘TS’
pour les symboles qui étendent les codages T correspondants, ‘X’ pour
les codages de test, ‘M’ pour les codages standards de math à 256
caractères, ‘A’ pour les applications spéciales, ‘OT’ pour les codages
standards de texte à 128 caractères, et ‘OM’ pour les codages standards
de math à 128 caractères (‘O’ est l’initiale d’‘obsolete’).

  Ce paquetage fournit un certain nombre de commandes, détaillées
ci-dessous.  Beaucoup d’entre elles sont spécifiques à un codage, aussi
si vous avez défini une commande qui fonctionne pour un codage mais que
le codage courant en est différent alors la commande n’est pas active.

* Menu:

* \DeclareFontEncoding::           Définit un codage.
* \DeclareTextAccent::             Définit un accent dans le codage.
* \DeclareTextAccentDefault::      Repli pour utiliser un accent dans le codage.
* \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand::  Nouvelle commande spécifique à un codage.
* \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault::  Repli pour commandes spécifiques à un codage.
* \DeclareTextComposite::   Accès direct à un glyphe accentué, dans le codage.
* \DeclareTextCompositeCommand::    Code à exécuter pour une numéro de glyphe, dans le codage.
* \DeclareTextSymbol::              Définit un symbole dans le codage.
* \DeclareTextSymbolDefault::       Repli d’un symbole dans le codage.
* \LastDeclaredEncoding::           Sauvegarde le dernier codage déclaré.
* \UseTextSymbol & \UseTextAccent:: Passe temporairement à un autre codage.


File: latex2e-fr.info,  Node: \DeclareFontEncoding,  Next: \DeclareTextAccent,  Up: fontenc package

4.1.1 ‘\DeclareFontEncoding’
----------------------------

Synopsis :

    \DeclareFontEncoding{CODAGE}{RÉGLAGES-TEXTE}{RÉGLAGES-MATH}

  Déclare le codage de fonte CODAGE.  Sauvegarde également la valeur de
CODAGE dans ‘\LastDeclaredEncoding’ (*note \LastDeclaredEncoding::).

  Le fichier ‘t1enc.def’ contient cette ligne (suivie de bien
d’autres) :

    \DeclareFontEncoding{T1}{}{}

  Les RÉGLAGES-TEXTE sont les commandes que LaTeX exécutera chaque fois
qu’il commute d’un codage à une autre avec les commandes ‘\selectfont’
et ‘\fontencoding’.  Les RÉGLAGES-MATH sont les commandes que LaTeX
utilise lorsque la fonte est accédée en tant qu’alphabet mathématique.

  LaTeX ignore tout espace au sein de RÉGLAGES-TEXTE et RÉGLAGES-MATH,
de sorte à prévenir toute insertion non voulue d’espace en sortie.

  Si vous inventez un codage vous devriez choisir un nom de deux ou
trois lettres commençant par ‘L’ pour ‘local’, ou ‘E’ pour
‘experimental’.

  Notez que les fichiers de définition de codage de sortie sont
potentiellement lus plusieurs fois par LaTeX, ainsi utiliser, par ex.
‘\newcommand’ peut causer une erreur.  De plus, il est préférable que de
tels fichiers contiennent une ligne ‘\ProvidesFile’ (*note Class and
package commands::).

  Notez aussi qu’il est préférable de n’utiliser les commandes en
‘\...Default’ que dans un paquetage, et non dans les fichiers de
définition de codage, puisque ces fichiers ne devraient contenir que des
déclarations spécifiques à ce codage-là.


File: latex2e-fr.info,  Node: \DeclareTextAccent,  Next: \DeclareTextAccentDefault,  Prev: \DeclareFontEncoding,  Up: fontenc package

4.1.2 ‘\DeclareTextAccent’
--------------------------

Synopsis :

    \DeclareTextAccent{CMD}{CODAGE}{CASSETIN}

  Définit un accent, à mettre au dessus d’autres glyphe, au sein du
codage CODAGE à la position CASSETIN.

  Un “cassetin” est le numéro identifiant un glyphe au sein d’une
fonte.

  La ligne suivante de ‘t1enc.def’ déclare que pour fabriquer un accent
circonflexe comme dans ‘\^A’, le système va mettre l’accent dans du
cassetin 2 sur le caractère ‘A’, qui est représenté en ASCII comme 65.
(Ceci vaut à moins qu’il y ait une déclaration ‘DeclareTextComposite’ ou
‘\DeclareTextCompositeCommand’ pertinente ; *note
\DeclareTextComposite::) :

    \DeclareTextAccent{\^}{T1}{2}

  Si CMD a déjà été défini, alors ‘\DeclareTextAccent’ ne produit pas
d’erreur mais il enregistre la redéfinition dans le fichier de
transcription.


File: latex2e-fr.info,  Node: \DeclareTextAccentDefault,  Next: \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand,  Prev: \DeclareTextAccent,  Up: fontenc package

4.1.3 ‘\DeclareTextAccentDefault’
---------------------------------

Synopsis :

    \DeclareTextAccentDefault{\CMD}{CODAGE}

  S’il y a une commande d’accent ‘\CMD’ spécifique à un codage mais
qu’il n’y a aucun ‘\DeclareTextAccent’ associé pour ce codage, alors
cette commande va prendre le relais en disant de l’utiliser comme décrit
pour CODAGE.

  Par exemple, pour faire que le codage ‘OT1’ soit le codage par défaut
pour l’accent ‘\"’, déclarez ceci :

    \DeclareTextAccentDefault{\"}{OT1}

Si vous tapez un ‘\"’ alors que le codage courant n’a pas de définition
pour cet accent, alors LaTeX utilisera la définition issue de ‘OT1’.

  c.-à-d. que cette commande est équivalente l’appel suivant (*note
\UseTextSymbol & \UseTextAccent::) :

    \DeclareTextCommandDefault[1]{\CMD}
       {\UseTextAccent{CODAGE}{\CMD}{#1}}

  Notez que ‘\DeclareTextAccentDefault’ fonctionne pour l’une
quelconque des commandes ‘fontenc’ à un argument, et pas seulement les
commandes d’accent.


File: latex2e-fr.info,  Node: \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand,  Next: \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault,  Prev: \DeclareTextAccentDefault,  Up: fontenc package

4.1.4 ‘\DeclareTextCommand’ & ‘\ProvideTextCommand’
---------------------------------------------------

Synopsis, l’un parmi :

    \DeclareTextCommand{\CMD}{CODAGE}{DÉFN}
    \DeclareTextCommand{\CMD}{CODAGE}[NARGS]{DEFN}
    \DeclareTextCommand{\CMD}{CODAGE}[NARGS][DÉFAUTARGOPT]{DÉFN}

  ou l’un parmi :

    \ProvideTextCommand{\CMD}{CODAGE}{DÉFN}
    \ProvideTextCommand{\CMD}{CODAGE}[NARGS]{DÉFN}
    \ProvideTextCommand{\CMD}{CODAGE}[NARGS][DÉFAUTARGOPT]{DÉFN}

  Définit la commande ‘\CMD’, laquelle sera spécifique à un codage.  Le
nom CMD de la commande doit être précédé d’une controblique, ‘\’.  Ces
commandes ne peuvent apparaître que dans le préambule.  Redéfinir ‘\CMD’
ne cause pas d’erreur.  La commande définie sera robuste même si le code
dans DÉFN est fragile (*note \protect::).

  Par exemple, le fichier ‘t1enc.def’ contient la ligne suivante :

    \DeclareTextCommand{\textperthousand}{T1}{\%\char 24 }

  Avec cela, vous pouvez exprimer des pour-milles comme ceci :

    \usepackage[T1]{fontenc}  % dans le préambule
      ...
    La limite légale est de \( 0,8 \)\textperthousand.

Si vous changez le codage de fonte en ‘OT1’ alors vous obtenez une
erreur du genre de ‘LaTeX Error: Command \textperthousand unavailable in
encoding OT1’.

  La variante ‘\ProvideTextCommand’ agit de même, à ceci près qu’elle
ne fait rien si ‘\CMD’ est déjà définie.  La commande
‘\DeclareTextSymbol’ est plus rapide pour une simple association d’un
cassetin à un glyphe (*note \DeclareTextSymbol::)

  Les arguments optionnels NARGS et DÉFAUTARGOPT jouent le même rôle
que dans ‘\newcommand’ (*note \newcommand & \renewcommand::).  En un
mot, NARGS est un entier de 0 à 9 spécifiant le nombre d’arguments que
la commande ‘\CMD’ qu’on définit prend.  Ce nombre inclut tout argument
optionnel.  Omettre cet argument revient au même que spécifier 0 pour
dire que ‘\CMD’ n’a aucun argument.  Et, si DÉFAUTARGOPT est présent,
alors le premier argument de ‘\CMD’ est optionnel, et sa valeur par
défaut est DÉFAUTARGOPT (ce qui peut être la chaîne vide).  Si
DÉFAUTARGOPT n’est pas présent alors ‘\CMD’ ne prend pas d’argument
optionnel.


File: latex2e-fr.info,  Node: \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault,  Next: \DeclareTextComposite,  Prev: \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand,  Up: fontenc package

4.1.5 ‘\DeclareTextCommandDefault’ & ‘\ProvideTextCommandDefault ’
------------------------------------------------------------------

Synopsis :

    \DeclareTextCommandDefault{\CMD}{DÉFN}

  ou :

    \ProvideTextCommandDefault{\CMD}{DÉFN}

  Donne une définition par défaut à ‘\CMD’, pour la situation où cette
commande n’est pas définie dans le codage actuellement en vigueur.  La
valeur par défaut doit utiliser uniquement les codages connus comme
disponibles.

  La déclaration ci-dessous rend ‘\copyright’ disponible.

    \DeclareTextCommandDefault{\copyright}{\textcircled{c}}

Elle utilise uniquement un codage (OMS) qui est toujours disponible.

  La déclaration ‘\DeclareTextCommandDefault’ n’est pas destinée à
survenir dans un fichier de définition de codage puisque ces fichiers ne
doivent déclarer que des commandes à utiliser quand vous sélectionnez ce
codage.  Au lieu de cela, elle devrait être dans un paquetage.

  Comme pour les commandes correspondantes qui ne sont pas en
‘...Default’, la déclaration ‘\ProvideTextCommandDefault’ a exactement
le même comportement que ‘\DeclareTextCommandDefault’ à ceci près
qu’elle ne fait rien si ‘\CMD’ est déjà définie (*note
\DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand::).  De sorte qu’un paquetage
peut l’utiliser pour fournir une définition de repli que d’autres
paquetages peuvent améliorer.


File: latex2e-fr.info,  Node: \DeclareTextComposite,  Next: \DeclareTextCompositeCommand,  Prev: \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault,  Up: fontenc package

4.1.6 ‘\DeclareTextComposite’
-----------------------------

Synopsis :

    \DeclareTextComposite{\CMD}{CODAGE}{OBJET_SIMPLE}{CASSETIN}

  Accède à un glyphe accentué directement, c.-à-d. sans avoir à placer
une accent au dessus d’un caractère séparé.

  La ligne suivante extraite de ‘t1enc.def’ signifie que ‘\^o’ aura
pour effet que LaTeX compose le ‘o’ bas-de-casse en prenant le caractère
directement du cassetin 224 de la fonte.

    \DeclareTextComposite{\^}{T1}{o}{244}

  *Note fontenc package::, pour une liste des codages usuels.
L’OBJET_SIMPLE devrait être un seul caractère ou une seule commande.
L’argument CASSETIN est d’ordinaire un entier positif représenté en
décimal (bien que les notations octale ou hexadécimale soient
possibles).  Normalement \CMD a déjà été déclarée pour ce codage, soit
avec ‘\DeclareTextAccent’ soit avec un ‘\DeclareTextCommand’ à un
argument.  Dans ‘t1enc.def’, la ligne ci-dessus suit la commande
‘\DeclareTextAccent{\^}{T1}{2}’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \DeclareTextCompositeCommand,  Next: \DeclareTextSymbol,  Prev: \DeclareTextComposite,  Up: fontenc package

4.1.7 ‘\DeclareTextCompositeCommand’
------------------------------------

Synopsis :

    \DeclareTextCompositeCommand{\CMD}{CODAGE}{ARG}{CODE}

  Une version plus générale de ‘\DeclareTextComposite’ qui exécute un
code arbitraire avec ‘\CMD’.

  Ceci permet que des accents sur ‘i’ se comportent de la même façon
que des accents sur le i-sans-point, ‘\i’.

    \DeclareTextCompositeCommand{\'}{OT1}{i}{\'\i}

  *Note fontenc package::, pour une liste des codages usuels.
Normalement ‘\CMD’ doit avoir été déjà déclarée avec
‘\DeclareTextAccent’ ou avec un ‘\DeclareTextCommand’ à un argument.


File: latex2e-fr.info,  Node: \DeclareTextSymbol,  Next: \DeclareTextSymbolDefault,  Prev: \DeclareTextCompositeCommand,  Up: fontenc package

4.1.8 ‘\DeclareTextSymbol’
--------------------------

Synopsis :

    \DeclareTextSymbol{\CMD}{CODAGE}{CASSETIN}

  Définit un symbole dans le codage CODAGE à la position CASSETIN.  Les
symboles définis de cette manière sont destinés à être utilisés dans du
texte, et non dans des mathématiques.

  Par exemple, cette ligne extraite de ‘t1enc.def’ déclare le numéro du
glyphe à utiliser pour «, le guillemet gauche :

    \DeclareTextSymbol{\guillemotleft}{T1}{19}

La commande ‘\DeclareTextCommand{\guillemotleft}{T1}{\char 19}’ a le
même effet mais est plus lente (*note \DeclareTextCommand &
\ProvideTextCommand::).

  *Note fontenc package::, pour une liste des codages usuels.  Le
CASSETIN peut être spécifié en notation décimale, ou octale (comme dans
‘'023’), ou hexadécimale (comme dans ‘"13’), bien que la notation
décimale ait l’avantage d’être insensible à la redéfinition du guillemet
anglais simple ou double par un autre paquetage.

  Si ‘\CMD’ est déjà définie, alors ‘\DeclareTextSymbol’ ne produit pas
une erreur, mais il inscrit que la redéfinition a eu lieu dans le
fichier transcript.


File: latex2e-fr.info,  Node: \DeclareTextSymbolDefault,  Next: \LastDeclaredEncoding,  Prev: \DeclareTextSymbol,  Up: fontenc package

4.1.9 ‘\DeclareTextSymbolDefault’
---------------------------------

Synopsis :

    \DeclareTextSymbolDefault{\CMD}{CODAGE}

  S’il y a une ‘\CMD’ de symbole spécifique à un codage mais qu’il n’y
a pas de ‘\DeclareTextSymbol’ associé pour ce codage, alors cette
commande peut prendre le relais, en disant d’obtenir le symbole selon la
description faite pour CODAGE.

  Par exemple, pour déclarer que si le codage courant ne donne pas de
signification à ‘\textdollar’ alors on utilise celle issue d’‘OT1’,
déclarer ceci :

    \DeclareTextSymbolDefault{\textdollar}{OT1}

  c.-à-d. que cette commande est équivalente à cet appel (*note
\UseTextSymbol & \UseTextAccent::) :

    \DeclareTextCommandDefault{\CMD}
       {\UseTextSymbol{CODAGE}{\CMD}}

  Notez que ‘\DeclareTextSymbolDefault’ peut être utilisé pour définir
une signification par défaut pour toute commande à zéro argument de
‘fontenc’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \LastDeclaredEncoding,  Next: \UseTextSymbol & \UseTextAccent,  Prev: \DeclareTextSymbolDefault,  Up: fontenc package

4.1.10 ‘\LastDeclaredEncoding’
------------------------------

Synopsis :

    \LastDeclaredEncoding

  Obtient le nom du dernier codage déclaré.  La commande
‘\DeclareFontEncoding’ stocke le nom de sorte qu’on puisse le retrouver
avec cette commande (*note \DeclareFontEncoding::).

  Dans l’exemple suivant, on compte sur ‘\LastDeclaredEncoding’ plutôt
que de donner le nom du codage explicitement :

    \DeclareFontEncoding{JH1}{}{}
    \DeclareTextAccent{\'}{\LastDeclaredEncoding}{0}


File: latex2e-fr.info,  Node: \UseTextSymbol & \UseTextAccent,  Prev: \LastDeclaredEncoding,  Up: fontenc package

4.1.11 ‘\UseTextSymbol’ & ‘\UseTextAccent’
------------------------------------------

Synopsis :

    \UseTextSymbol{CODAGE}{\CMD}

  ou :

    \UseTextAccent{CODAGE}{\CMD}{TEXTE}

  Utilise un symbole ou un accent qui n’est pas défini dans le codage
courant.

  En général, pour utiliser une commande ‘fontenc’ dans un codage où
elle n’est pas définie, et si la commande n’a pas d’arguments, alors
vous pouvez utiliser quelque chose de ce genre :

    \UseTextSymbol{OT1}{\ss}

ce qui est équivalent à ceci (notez que les accolades externes forment
un groupe, de sorte que LaTeX revient au codage précédent après le
‘\ss’) :

    {\fontencoding{OT1}\selectfont\ss}

  De même, pour utiliser une commande ‘fontenc’ dans un codage où elle
n’est pas définie, et si la commande a un argument, vous pouvez
l’utiliser ainsi :

    \UseTextAccent{OT1}{\'}{a}

ce qui est équivalent à cela (encore une fois, notez les accolades
externes formant un groupe) :

    {fontencoding{OT1}\selectfont
       \'{\fontencoding{CDG_EN_VIGUEUR}\selectfont a}}

Ci-dessus, CDG_EN_VIGUEUR est le codage en vigueur avant cette séquence
de commandes, de sorte que ‘a’ est composé en utilisant le codage
courant, et seulement l’accent est pris de ‘OT1’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Font styles,  Next: Font sizes,  Prev: fontenc package,  Up: Fonts

4.2 styles des polices
======================

Les commandes de styles suivantes sont prises en charge par LaTeX.

  Dans le tableau ci-dessous listant des commandes, les commandes en
‘\text…’ sont utilisées avec un argument, comme dans ‘\textit{texte}’.
C’est la forme préférée.  Mais affichée à sa suite, entre parenthèses,
est la “forme déclarative” correspondante, qui est souvent utile.  Cette
forme ne prend pas arguments comme dans ‘{\itshape TEXTE}’.  La portée
la forme déclarative s’étend jusqu’à la prochaine commande de type style
ou jusqu’à la fin du groupe actuel.  De plus, chacune a une forme par
environnement comme ‘\begin{itshape}…\end{itshape}’, que l’on décrit
plus amplement à la fin de cette rubrique.

  Ces commandes, dans n’importe laquelle des trois formes, sont
cumulatives ; par exemple, vous pouvez dire aussi bien
‘\sffamily\bfseries’ que ‘\bfseries\sffamily’ pour obtenir du gras sans
empattement.

  Un avantage de ces commandes est qu’elles fournissent automatiquement
une correction d’italique si nécessaire (*note \/::).  Plus précisément,
elles insèrent la correction italique à moins que le caractère suivant
dans la liste ‘\nocorrlist’, cette liste consistant par défaut en le
point et la virgule.  Pour supprimer l’insertion automatique de la
correction italique, utilisez ‘\nocorr’ au début ou à la fin de
l’argument de la commande, comme dans ‘\textit{\nocorr text}’ ou
‘\textsc{text \nocorr}’.

‘\textrm (\rmfamily)’
    Romain.

‘\textit (\itshape)’
    Italique.

‘\textmd (\mdseries)’
    Poids moyen (par défaut).

‘\textbf (\bfseries)’
    Gras.

‘\textup (\upshape)’
    Droit (par défaut).  Le contraire d’incliné.

‘\textsl (\slshape)’
    Inclinée.

‘\textsf (\sffamily)’
    Sans empattement.

‘\textsc (\scshape)’
    Petites capitales.

‘\texttt (\ttfamily)’
    Tapuscrit, encore appelé « machine à écrire ».

‘\textnormal (\normalfont)’
    Police principale du document.

  Bien qu’elle change également la fonte, la commande ‘\emph{TEXTE}’
est sémantique, pour que TEXTE soit mis en valeur, et ne devrait pas
être utilisé en remplacement de ‘\textit’.  Par exemple, le résultat de
‘\emph{TEXTE DÉBUT \emph{TEXTE MILIEU} TEXTE FIN}’ est que TEXTE DÉBUT
et TEXTE FIN sont en italique, mais TEXTE MILIEU est en romain.

  LaTeX fournit également les commandes suivantes, qui font passer
inconditionnellement à un style donné, c.-à-d. _ne_ sont _pas_
cumulatives.  Elles sont utilisées déclarativement : ‘{\CMD ... }’ au
lieu de ‘\CMD{...}’.

  (Les commandes inconditionnelle ci-dessous sont une version plus
ancienne de la commutation de fonte.  Les commandes qui précèdent sont
une amélioration dans les plupart des circonstances ; toutefois il
arrive qu’une commutation inconditionnelle soit ce dont on a besoin).

‘\bf’
    Passage en gras.

‘\cal’
    Passage en lettres calligraphiques pour les mathématiques.

‘\em’
    Accent (italique dans romain, romain dans italiques).

‘\il’
    Italique.

‘\rm’
    Romain.

‘\sc’
    Les petites capitales.

‘\sf’
    Sans empattement.

‘\sl’
    Incliné (oblique).

‘\tt’
    Tapuscrit, encore appelé « Machine à écrire » (largeur fixe).

  La commande ‘\em’ est la version inconditionnelle de ‘\emph’.

  Les commandes suivantes sont à utiliser en mode math.  Elle ne sont
pas cumulatives, ainsi ‘\mathbf{\mathit{SYMBOLE}}’ ne crée pas un
SYMBOLE en gras italiques ; au lieu de cela, il sera juste en italique.
C’est ainsi car typiquement les symboles mathématiques ont besoin d’être
toujours traités typographiquement de la même manière, indépendamment de
ce qui les entoure.

‘\mathrm’
    Romain, pour une utilisation en mode mathématique.

‘\mathbf’
    Gras, pour une utilisation en mode mathématique.

‘\mathsf’
    Sans empattement, pour une utilisation en mode mathématique.

‘\mathtt’
    Tapuscrit, pour une utilisation en mode mathématique.

‘\mathit’
‘(\mit)’
    Italique, pour une utilisation en mode mathématique.

‘\mathnormal’
    Pour une utilisation en mode mathématique, par exemple dans un
    autre déclaration de type style.

‘\mathcal’
    Lettres calligraphiques, pour une utilisation en mode mathématique.

  En outre, la commande ‘\mathversion{bold}’ peut être utilisée pour
commuter en caractères gras les lettres et les symboles dans les
formules.  ‘\mathversion{normal}’ restaure la valeur par défaut.

  Enfin, la commande ‘\oldstylenums{CHIFFRES}’ sert à composer des
chiffres dits “elzéviriens”, ou “non alignés”, qui ont des hauteurs et
profondeurs (et parfois largeurs) distincts de l’alignement standard des
chiffres dits “Didot”, ou “alignés”, qui ont tous la même hauteur que
les lettres capitales.  Les polices LaTeX par défaut prennent en charge
cela, et respecteront ‘\textbf’ (mais pas les autres styles, il n’y a
pas de elzévirien italique pour les chiffres en Computer Modern).
Beaucoup d’autres polices ont des chiffres elzévirien aussi ; parfois
des options de paquetage sont mises à disposition pour en faire le style
par défaut.  Article de FAQ : <https://www.texfaq.org/FAQ-osf>.


File: latex2e-fr.info,  Node: Font sizes,  Next: Low-level font commands,  Prev: Font styles,  Up: Fonts

4.3 tailles des polices
=======================

Les commandes de type de taille standardes suivantes sont pris en charge
par LaTeX.  Le tableau indique le nom de la commande et taille utilisée
(en points) correspondant réellement pour la police avec les options
‘10pt’, ‘11pt’, et ‘12pt’ de classe de document, respectivement (*note
Document class options::).

commande                       ‘10pt’    ‘11pt’    ‘12pt’
-----------------------------------------------------------
‘\tiny’                        5         6         6
‘\scriptsize’                  7         8         8
‘\footnotesize’                8         9         10
‘\small’                       9         10        10,95
‘\normalsize’ (par défaut)     10        10.95     12
‘\large’                       12        12        14,4
‘\Large’                       14.4      14.4      17,28
‘\LARGE’                       17.28     17.28     20,74
‘\huge’                        20,74     20,74     24,88
‘\Huge’                        24.88     24.88     24.88

  Les commandes énumérées ici sont des formes déclaratives (non des
formes par environnement), vu que c’est ainsi qu’on les utilise
typiquement.  Comme dans l’exemple qui suit :

    \begin{quotation} \small
      Le Tao que l'on peut nommer n'est pas le Tao éternel.
    \end{quotation}

Dans ce qui précède, la portée de ‘\small’ s’étend jusqu’à la fin de
l’environnement ‘quotation’.  Elle s’arrêterait également à la prochaine
commande de style ou à la fin du groupe courant, de sorte qu’on aurait
pu la mettre entre accolades ‘{\small Ce texte est en petits
caractères.}’.

  Essayer d’utiliser ces commandes en math, comme dans ‘$\small
mv^2/2$’, donne l’avertissement ‘LaTeX Font Warning: Command \small
invalid in math mode’, et la taille de fonte n’est pas changée.  Pour
travailler avec un formule trop grande, le plus souvent la meilleure
option est d’utiliser l’environnement ‘displaymath’ (*note Math
formulas::), ou l’un des environnements fournis par le paquetage
‘amsmath’.  Pour des mathématiques dans le texte, comme dans un tableau
de formules, une alternative est quelque chose du genre de ‘{\small
$mv^2/2$}’.  (Il arrive que ‘\scriptsize’ et ‘\scriptstyle’ soient pris
l’un pour l’autre.  Les deux changent la taille mais le dernier change
nombre d’autres aspects conditionnant la composition des mathématiques.
*Note Math styles::).

  Une “forme par environnement” de chacune de ces commandes est
également définie ; par exemple, ‘\begin{tiny}...\end{tiny}’.
Toutefois, en pratique cette forme peut aisément mener à des espaces
indésirables au début et/ou à la fin de d’environnement si on n’y prête
pas attention, ainsi on risque en général moins de faire d’erreur si on
s’en tient à la forme déclarative.

  (Digression : techniquement, vu la façon dont LaTeX définit ‘\begin’
et ‘\end’, presque toutes les commandes qui ne prennent pas d’argument
on une forme par environnement.  Mais dans presque tous les cas ce
serait juste une source de confusion de l’utiliser.  La raison pour
mentionner spécifiquement la forme par environnement des déclarations de
taille de police est que cet usage particulier n’est pas rare).


File: latex2e-fr.info,  Node: Low-level font commands,  Prev: Font sizes,  Up: Fonts

4.4 commandes de fontes de bas niveau
=====================================

Ces commandes sont principalement destinés aux auteurs de macros et
paquetages.  Les commandes indiquées ici sont seulement un sous-ensemble
de celles disponibles.

‘\fontencoding{codage}’
    Sélectionne le codage de police, le codage de la police utilisée en
    sortie.  Il y a un grand nombre de codages valides.  Les plus
    usuels sont ‘OT1’, le codage original de D. Knuth pour la police
    Computer Modern (la police par défaut), et ‘T1’, également désigné
    par codage Cork, qui prend en charge les caractères accentués
    utilisés par les langues européennes les plus parlées (allemand,
    français, italien, polonais et d’autres encore), ce qui permet à
    TeX de faire la césure des mots contenant des lettres accentuées.
    Pour plus d’information, voir <https://ctan.org/pkg/encguide>.

‘\fontfamily{FAMILLE}’
    Sélectionne la famille de polices.  La page web
    <https://www.tug.dk/FontCatalogue/> donne un moyen de naviguer
    facilement à travers un grand nombre des polices utilisées avec
    LaTeX.  Voici des exemples de quelques-unes des familles les plus
    usuelles :

    ‘pag’  Avant Garde
    ‘fvs’  Bitstream Vera Sans
    ‘pbk’  Bookman
    ‘bch’  Charter
    ‘ccr’  Computer Concrete
    ‘cmr’  Computer Modern
    ‘cmss’ Computer Modern Sans Serif
    ‘cmtt’ Computer Modern Typewriter
    ‘pcr’  Courier
    ‘phv’  Helvetica
    ‘fi4’  Inconsolata
    ‘lmr’  Latin Modern
    ‘lmss’ Latin Modern Sans
    ‘lmtt’ Latin Modern Typewriter
    ‘pnc’  New Century Schoolbook
    ‘ppl’  Palatino
    ‘ptm’  Times
    ‘uncl’ Uncial
    ‘put’  Utopia
    ‘pzc’  Zapf Chancery

‘\fontseries{SÉRIE}’
    Sélectionne une série de police.  Une “série” combine une “graisse”
    et une “largeur”.  Typiquement, une police prend en charge
    seulement quelques-unes des combinaisons possibles.  Les
    combinaisons de valeurs de séries comprennent notamment :

    ‘m’  Moyen (normal)
    ‘b’  Gras
    ‘c’  Condensé
    ‘bc’ Condensé Gras
    ‘bx’ Gras étendu

    Les valeurs possibles de graisses, considérées individuellement,
    sont :

    ‘ul’ Ultra maigre
    ‘el’ Extra maigre
    ‘l’  Maigre — ‘l’ pour light en anglais
    ‘sl’ Semi maigre
    ‘m’  Demi-gras — ‘m’ pour medium en
         anglais
    ‘sb’ Semi gras
    ‘b’  Gras — ‘b’ pour bold en anglais
    ‘eb’ Extra gras
    ‘ub’ Ultra gras

    La valeurs possibles de largeur, considérées individuellement
    sont :

    ‘uc’ Ultra condensé
    ‘ec’ Extra condensé
    ‘c’  Condensé
    ‘sc’ Semi condensé
    ‘m’  Moyen
    ‘sx’ Semi étendu
    ‘x’  étendu
    ‘ex’ Extra étendu
    ‘ux’ Ultra étendu

    Lorsqu’on forme la chaîne de caractères SÉRIE à partir de la
    graisse et de la largeur, on laisse tomber le ‘m’ qui signifie
    médium concernant la graisse ou la largeur, auquel cas on en
    utilise juste un (‘‘m’’).

‘\fontshape{ALLURE}’
    Sélectionne l’allure de police.  Les allures valides sont :

    ‘n’  Droit (normal)
    ‘it’ Italique
    ‘sl’ Incliné (oblique) — ‘sl’ pour slanted en anglais.
    ‘sc’ Petites capitales
    ‘ui’ Italique droit — ‘ui’ pour upright italic en
         anglais
    ‘ol’ Détouré — ‘ol’ pour outline en anglais.

    Les deux dernières allures ne sont pas disponibles pour la plupart
    des familles de polices, et les petites capitales sont aussi
    souvent absentes.

‘\fontsize{TAILLE}{INTERLIGNE}’
    Réglage de la taille de police et de l’espacement d’interligne.
    L’unité des deux paramètres est par défaut le point (‘pt’).
    L’espacement d’interligne est l’espace vertical nominal entre
    ligne, de ligne de base à ligne de base.  Il est stocké dans le
    paramètre ‘\baselineskip’.  La valeur par défaut de ‘\baselineskip’
    pour la police Computer Modern est 1,2 fois le ‘\fontsize’.
    Changer directement ‘\baselineskip’ est déconseillé dans la mesure
    où sa valeur est réinitialisée à chaque fois qu’un changement de
    taille se produit ; au lieu de cela utilisez ‘\baselinestretch’
    (*note \baselineskip & \baselinestretch::).

‘\linespread{FACTEUR}’
    Équivalent à ‘\renewcommand{\baselinestretch}{FACTEUR}’, et donc
    doit être suivi de ‘\selectfont’ pour prendre effet.  *Note
    \baselineskip & \baselinestretch::, pour plus ample information.

‘\selectfont’
    Les modifications apportées en appelant les commandes de fonte
    décrites ci-dessus n’entrent en vigueur qu’après que ‘\selectfont’
    est appelé, comme dans ‘\fontfamily{NOMFAMILLE}\selectfont’.  La
    plupart du temps il est plus pratique de mettre cela dans une
    macro :
    ‘\newcommand*{\mapolice}{\fontfamily{NOMFAMILLE}\selectfont}’
    (*note \newcommand & \renewcommand::).

‘\usefont{CODAGE}{FAMILLE}{SÉRIE}{ALLURE}’
    Revient à la même chose que d’invoquer ‘\fontencoding’,
    ‘\fontfamily’, ‘\fontseries’ et ‘\fontshape’ avec les paramètres
    donnés, suivi par ‘\selectfont’.  Par exemple :

         \usefont{ot1}{cmr}{m}{n}


File: latex2e-fr.info,  Node: Layout,  Next: Sectioning,  Prev: Fonts,  Up: Top

5 Mise en page
**************

Commandes pour contrôler la disposition générale de la page.

* Menu:

* \onecolumn :: Utiliser la disposition à une colonne.
* \twocolumn :: Utiliser la disposition à deux colonnes.
* \flushbottom :: Faire toutes les pages de texte de la même hauteur.
* \raggedbottom :: Autoriser les pages de texte à être de hauteurs différentes.
* Paramètres de mise en page: Page layout parameters. ‘\headheight’ ‘\footskip’.
* \baselineskip & \baselinestretch::           Interlignes.
* Flottants: Floats.                  Figures, tableaux, etc.


File: latex2e-fr.info,  Node: \onecolumn,  Next: \twocolumn,  Up: Layout

5.1 ‘\onecolumn’
================

La déclaration ‘\onecolumn’ commence une nouvelle page et produit une
sortie à colonne unique.  C’est la valeur par défaut.


File: latex2e-fr.info,  Node: \twocolumn,  Next: \flushbottom,  Prev: \onecolumn,  Up: Layout

5.2 ‘\twocolumn’
================

Synopsis :

    \twocolumn [TEXTE1COL PRÉLIMINAIRE]

  Commence une nouvelle page et produit une sortie en deux colonnes.
Si on a passé l’option de classe ‘twocolumn’ au document alors c’est le
comportement par défaut (*note Document class options::).  Cette
commande est fragile (*note \protect::).

  Si l’argument optionnel TEXTE1COL PRÉLIMINAIRE est présent, il est
composé dans le mode à une colonne avant que la composition à deux
colonnes ne commence.

  Les paramètres ci-après contrôlent la composition de la sortie en
deux colonnes :

‘\columnsep’
    La distance entre les colonnes.  Vaut 35pt par défaut.  Changer la
    valeur avec une commande telle que ‘\setlength{\columnsep}{40pt}’.
    Vous devez faire le changement avant que le mode en deux colonnes
    ne commence ; le préambule est une bonne place pour le faire.

‘\columnseprule’
    La largeur du filet entre les colonnes.  La valeur par défaut est
    0pt, de sorte qu’il n’y a pas de filet.  Autrement, le filet
    apparaît à mi-chemin entre les deux colonnes.  Changez la valeur
    avec une commande telle que ‘\setlength{\columnseprule}{0.4pt}’,
    avant que le mode en deux colonnes ne commence.

‘\columnwidth’
    La largeur d’une colonne.  En mode à une colonne ceci vaut
    ‘\textwidth’.  En mode à deux colonnes par défaut LaTeX règle la
    largeur de chacune des deux colonnes, ‘\columnwidth’, à la moitié
    de ‘\textwidth’ moins ‘\columnsep’.

  Dans un document en deux colonnes, les environnements étoilés
‘table*’ et ‘figure*’ s’étendent en largeur sur deux colonnes, alors que
les environnements non étoilés ‘table’ et ‘figure’ n’occupe qu’une
colonne (*note figure:: et *note table::).  LaTeX place les flottants
étoilés au sommet d’une page.  Les paramètres ci-après contrôlent le
comportement des flottants en cas de sortie à deux colonnes :

‘\dbltopfraction’
    Fraction maximale au sommet d’une page sur deux colonnes qui peut
    être occupée par des flottants s’étendant sur deux colonnes en
    largeur.  Par défaut vaut 0,7, ce qui signifie que la hauteur d’un
    environnement ‘table*’ ou ‘figure*’ ne doit pas excéder
    ‘0.7\textheight’.  Si la hauteur de vos environnement flottant
    excède cela alors vous pouvez prendre l’une des actions suivante
    pour l’empêcher de flotter jusqu’à la fin du document :

       – Utiliser le spécificateur de localisation ‘[tp]’ pour dire à
         LaTeX d’essayer de placer le flottant volumineux sur une page
         dédiée, ou de même au sommet d’une page.

       – Utiliser le spécificateur de localisation ‘[t!]’ pour
         l’emporter sur l’effet de ‘\dbltopfraction’ pour ce flottant
         en particulier.

       – Augmenter la valeur de ‘\dbltopfraction’ à un nombre de
         grandeur adéquate, pour éviter de faire flotter les pages si
         tôt.

    Vous pouvez le redéfinir, comme dans
    ‘\renewcommand{\dbltopfraction}{0.9}’.

‘\dblfloatpagefraction’
    Pour une page de flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur,
    c’est la fraction minimum de la page qui doit être occupée par les
    flottants.  La valeur par défaut de LaTeX est ‘0.5’.  Se change
    avec ‘\renewcommand’.

‘\dblfloatsep’
    Sur une page de flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur,
    cette longueur est la distance entre les flottants à la fois en
    haut et en bas de la page.  Par défaut vaut ‘12pt plus2pt minus2pt’
    pour des documents en ‘10pt’ ou ‘11pt’, et ‘14pt plus2pt minus4pt’
    pour ‘12pt’.

‘\dbltextfloatsep’
    Cette longueur est la distance entre un flottant multi-colonnes en
    haut ou en bas d’une page et le texte principal.  Par défaut vaut
    ‘20pt plus2pt minus4pt’.

‘\dbltopnumber’
    Sur une page de flottant avec des flottants large de deux colonnes,
    ce compteur donne le nombre maximal de flottants autorisé au sommet
    de la page.  La valeur par défaut de LaTeX est ‘2’.

  L’exemple suivant utilise l’argument optionnel de ‘\twocolumn’ pour
crée un titre s’étendant sur les deux colonnes du document article :

    \documentclass[twocolumn]{article}
    \newcommand{\authormark}[1]{\textsuperscript{#1}}
    \begin{document}
    \twocolumn[{% au sein de cet argument optionnel, du texte en une colonne
      \centering
      \LARGE Le titre \\[1.5em]
      \large Auteur Un\authormark{1},
             Auteur Deux\authormark{2},
             Auteur Trois\authormark{1} \\[1em]
      \normalsize
      \begin{tabular}{p{.2\textwidth}@{\hspace{2em}}p{.2\textwidth}}
        \authormark{1}Departement Un  &\authormark{2}Department Deux \\
         École Un                   &École Deux
      \end{tabular}\\[3em] % espace sous la partie titre
      }]

    Le texte en deux colonnes est ici.


File: latex2e-fr.info,  Node: \flushbottom,  Next: \raggedbottom,  Prev: \twocolumn,  Up: Layout

5.3 ‘\flushbottom’
==================

Rend toutes les pages du document qui suivent cette déclaration de la
même hauteur, en dilatant l’espace vertical là où c’est nécessaire pour
remplir le page.  On fait cela le plus souvent pour des documents en
recto-verso car les différences entre pages vis-à-vis peuvent être
flagrantes.

  Si TeX ne parvient pas à dilater de manière satisfaisante l’espace
vertical dans une page alors on obtient un message du genre de
‘Underfull \vbox (badness 10000) has occurred while \output is active’.
Lorsque on obtient cela, une option est de passer à ‘\raggedbottom’
(*note \raggedbottom::).  Alternativement, vous pouvez ajuster la
‘textheight’ pour rendre compatibles des pages, ou vous pouvez ajouter
de l’espace vertical élastique entre les lignes ou entre les
paragraphes, comme dans ‘\setlength{\parskip}{0ex plus0.1ex}’.  L’option
ultime est, dans une phase finale de rédaction, d’ajuster les hauteurs
de page individuellement (*note \enlargethispage::).

  L’état ‘\flushbottom’ est la valeur par défaut seulement lorsque on
sélectionne l’option de classe ‘twocolumn’ (*note Document class
options::), et pour les indexes fabriqués avec ‘makeidx’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \raggedbottom,  Next: Page layout parameters,  Prev: \flushbottom,  Up: Layout

5.4 ‘\raggedbottom’
===================

La déclaration ‘\raggedbottom’ rend toutes les pages qui la suivent de
la hauteur naturelle de la matière sur cette page ; aucune des longueurs
élastiques n’est étirée.  Ainsi, sur un document en recto-verso les
pages en vis-à-vis sont potentiellement de hauteurs différentes.  Cette
commande peut être mise n’importe où dans le corps du document.  *Note
\flushbottom::.

  C’est le comportement par défaut à moins qu’on sélectionne l’option
‘twocolumn’ de classe de document (*note Document class options::).


File: latex2e-fr.info,  Node: Page layout parameters,  Next: \baselineskip & \baselinestretch,  Prev: \raggedbottom,  Up: Layout

5.5 Paramètres de mise en page
==============================

‘\columnsep’
‘\columnseprule’
‘\columnwidth’
    La distance entre les deux colonnes, la largeur d’un filet entre
    les colonnes, et la largeur des colonnes, lorsque l’option de
    classe de document ‘twocolumn’ est en vigueur (*note Document class
    options::).  *Note \twocolumn::.

‘\headheight’
    Hauteur de la boîte qui contient l’en-tête de page en cours.  La
    valeur par défaut pour les classes ‘article’, ‘report’, et ‘book’
    est ‘12pt’ quelle que soit la taille de la police.

‘\headsep’
    La distance verticale entre le bas de la ligne d’en-tête et le haut
    du texte principal.  La valeur par défaut est ‘25pt’.  Dans la
    classe ‘book’ la valeur par défaut est ‘0.25in’ pour un document
    réglé en 10pt, et ‘0.275in’ pour un document en 11pt ou 12pt.

‘\footskip’
    Distance de la ligne de base de la dernière ligne de texte à la
    ligne de base du pied de page.  La valeur par défaut dans les
    classes ‘article’ et ‘report’ est ‘30pt’.  Dans la classe ‘book’ la
    valeur par défaut est ‘0.35in’ pour les documents réglés en 10pt,
    ‘0.38in’ en 11pt, et ‘30pt’ en 12pt.

‘\linewidth’
    Largeur de la ligne actuelle, diminuée pour chaque ‘list’ imbriquée
    (*note list::).  c.-à-d. que la valeur nominale ‘\linewidth’ vaut
    ‘\textwidth’ mais que pour chaque liste imbriquée la largeur
    ‘\linewidth’ est diminuée de la somme de ‘\leftmargin’ et
    ‘\rightmargin’ pour cette liste (*note itemize::).

‘\marginparpush’
‘\marginsep’
‘\marginparwidth’
    L’espace vertical minimal entre deux notes marginales, l’espace
    horizontal entre le corps du texte et les notes marginales, et la
    largeur horizontale des notes.

    Normalement les notes en marginales apparaissent à l’extérieur de
    la page, mais la déclaration ‘\reversemarginpar’ change cela (et
    ‘\normalmarginpar’ le rétablit).

    La valeur par défaut pour ‘\marginparpush’ à la fois dans un
    document de classe ‘book’ ou ‘article’ est : ‘7pt’ si le document
    est réglé à 12pt, et ‘5pt’ s’il l’est à 11pt ou 10pt.

    Pour ‘\marginsep’, dans la classe ‘article’ la valeur par défaut
    est ‘10pt’ sauf si le document est réglé à 10pt et en mode en
    deux-colonnes où la valeur par défaut est ‘11pt’.

    Pour ‘\marginsep’ dans la classe ‘book’ la valeur par défaut est
    ‘10pt’ en mode deux-colonnes, et ‘7pt’ en mode mono-colonne.

    Pour ‘\marginparwidth’ aussi bien dans les classes ‘book’ que
    ‘article’, en mode deux-colonnes la valeur par défaut est 60% ou
    ‘\paperwidth − \textwidth’, alors qu’en mode monocolonne c’est 50%
    de cette distance.

‘\oddsidemargin’
‘\evensidemargin’
    La “marge gauche” est la bande entre le bord gauche de la page et
    le corps du texte.

    La “marge gauche nominale” est la marge gauche lorsque les
    paramètres ‘\oddsidemargin’ et ‘\eventsidemargin’ sont à ‘0pt’.  Sa
    frontière est une ligne verticale imaginaire située à une distance
    de ‘1in + \hoffset’ du bord gauche de la page en allant vers le
    côté droit.  La longueur ‘\hoffset’ vaut ‘0pt’, ce paramètre est
    obsolète il servait dans les années 1980, quand le système TeX a
    été conçu, à rattraper les défauts des imprimantes de l’époque dont
    le placement horizontal de la page par rapport à la feuille de
    papier pouvait se dérégler.

    La longueur ‘\oddsidemargin’ est la distance entre le bord gauche
    du texte et la frontière de la marge gauche nominale pour les pages
    de numéro impair dans les documents en recto-verso, et pour toutes
    les pages sinon pour les documents en recto simple.  La longueur
    ‘\evensidemargin’ est la distance entre le bord gauche du texte et
    la frontière de la marge gauche nominale pour les pages de numéro
    pair dans les documents en recto-verso.

    En d’autres termes ‘\oddsidemargin’ ou ‘\evensidemargin’ donnent la
    différence entre la largeur de la marge gauche réel et la marge
    gauche nominale.  Ces distances ‘\oddsidemargin’ et
    ‘\evensidemargin’ sont donc signées vers le coté droit, c’est à
    dire qu’une valeur positive indique que la marge gauche réelle est
    plus large que la marge gauche nominale, alors qu’une valeur
    négative indique qu’au contraire elle est plus étroite.

    Dans un document en recto-verso le “côté intérieur” de la page est
    le côté gauche pour les pages de numéro impair, et le côté droit
    pour les pages de numéro pair.  Le “côté extérieur” est le côté
    opposé au côté intérieur : la longueur ‘\oddsidemargin’ règle donc
    la position de la marge intérieure des pages de numéro impair,
    alors que ‘\evensidemargin’ règle la position la marge extérieur
    des pages de numéro pair.

    Pour une marge intérieure de 4cm dans un document en recto-verso,
    mettre le code suivant dans le préambule :

         \evensidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-4cm
         \oddsidemargin\dimexpr4cm-1in

    Vice-versa, pour une marge extérieure de 5cm dans un document en
    recto-verso, mettre le code suivant dans le préambule :

         \evensidemargin\dimexpr5cm-1in
         \oddsidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-5cm

‘\paperheight’
    La hauteur du papier, à ne pas confondre avec la hauteur de la zone
    d’impression.  Elle est normalement réglée avec une option de
    classe de document, comme dans ‘\documentclass[a4paper]{article}’
    (*note Options de classe de document: Document class options.).

‘\paperwidth’
    La largeur du papier, à ne pas confondre avec la largeur de la zone
    d’impression.  Elle est normalement réglée avec une option de
    classe de document, comme dans ‘\documentclass[a4paper]{article}’
    (*note Options de classe de document: Document class options.).

‘\textheight’
    La hauteur verticale normale du corps de la page.  Si le document
    réglé à une taille de police nominale de 10pt, alors pour un
    document de classe ‘article’ ou ‘report’, elle vaut
    ‘43\baselineskip’ ; pour une classe ‘book’, elle vaut
    ‘41\baselineskip’.  Pour 11pt, c’est ‘38\baselineskip’ pour toutes
    les classes de document.  Pour ‘12pt’ c’est ‘36\baselineskip’ pour
    toutes les classes aussi.

‘\textwidth’
    La largeur horizontale totale de l’ensemble du corps de la page.
    Pour un document de classe ‘article’ ou ‘report’, elle vaut ‘345pt’
    à 10pt de taille de police, ‘360pt’ à 11pt, et ‘390pt’ à 12pt.
    Pour un document ‘book’, elle veut ‘4.5in’ à 10pt et ‘5in’ à 11pt
    ou 12pt.

    En sortie multi-colonne, ‘\textwidth’ reste de la largeur de tout
    le corps de la page, tandis que ‘\columnwidth’ est la largeur d’une
    colonne (*note \twocolumn::).

    Dans les listes (*note list::), ‘\textwidth’ demeure la largeur du
    corps de la page entière (et ‘\columnwidth’ est la largeur d’une
    colonne entière), alors que ‘\linewidth’ peut diminuer au sein de
    listes imbriquées.

    À l’intérieur d’une minipage (*note minipage:: ) ou ‘\parbox’
    (*note \parbox::), tous les paramètres liés à la largeur sont mis à
    la largeur spécifiée, et de reviennent à leurs valeurs normales à
    la fin du ‘minipage’ ou ‘\parbox’.

‘\hsize’
    Par souci d’exhaustivité : ‘\hsize’ est le paramètre TeX primitif
    utilisé lorsque le texte est divisé en lignes.  Il ne devrait pas
    être utilisé dans des documents LaTeX en conditions normales.

‘\topmargin’
    La “marge supérieure” est la bande entre le bord supérieur de la
    page et le bord supérieure de l’en-tête de page.

    La “marge supérieure nominale” est la marge supérieur lorsque
    ‘\topmargin’ vaut ‘0pt’.  Sa frontière est une ligne horizontale
    imaginaire située à une distance de ‘1in + \voffset’ du bord
    supérieur de la page en allant vers le bas.  La longueur ‘\voffset’
    vaut ‘0pt’, ce paramètre est obsolète il servait dans les années
    1980, quand le système TeX a été conçu, à rattraper les défauts des
    imprimantes de l’époque dont le placement vertical de la page par
    rapport à la feuille de papier pouvait se dérégler.

    La distance ‘\topmargin’ sépare le haut de l’en-tête de page de la
    frontière de la marge supérieure nominale.  Elle est signée vers le
    bas, c’est à dire que quand ‘\topmargin’ est positif la marge
    supérieure est plus large que la marge supérieure nominale, et que
    s’il est négatif elle est au contraire plus étroite.  En d’autres
    termes ‘\topmargin’ est la différence entre la largeur de la marge
    supérieure réelle et la marge supérieure nominale.

    L’espace le haut de la page TeX et le haut du corps de texte est
    ‘1in + \voffset + \topmargin + \headheight + \headsep’.  La marge
    inférieure vaut donc ‘\paperheight -\textheight -\footskip - 1in -
    \voffset - \topmargin - \headheight - \headsep’.

‘\topskip’
    La distance minimale entre le sommet du corps de la page et la
    ligne de base de la première ligne de texte.  Pour les classes
    standard, la valeur par défaut est la même que la taille de la
    police, par exemple, ‘10pt’ à ‘10pt’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \baselineskip & \baselinestretch,  Next: Floats,  Prev: Page layout parameters,  Up: Layout

5.6 ‘\baselineskip’ & ‘\baselinestretch’
========================================

La variable ‘\baselineskip’ est une longueur élastique (*note
Lengths::).  Elle donne l’“interligne”, la distance normale entre les
lignes d’un paragraphe, de ligne de base à ligne de base.

  D’ordinaire un auteur de documents ne change pas directement
‘\baselineskip’ en écrivant.  Au lieu de cela, l’interligne est réglé
par la commande de bas niveau de sélection de fonte ‘\fontsize’ (*note
low level font commands fontsize::).  La valeur de ‘\baselineskip’ est
réinitialisée chaque fois qu’un changement de fonte survient et ainsi
tout changement direct de ‘\baselineskip’ serait anéanti dès la
prochaine commutation de fonte.  Pour la façon d’influencer l’espacement
des lignes, voir la discussion de ‘\baselinestretch’ ci-dessous.

  D’habitude, une taille de fonte et un interligne sont assignés par
l’auteur de la fonte.  Ces nombres sont nominaux au sens où si, par
exemple, un fichier de style de fonte comprend la commande
‘\fontsize{10pt}{12pt}’ alors cela ne veut pas dire que les caractères
dans la fonte font 10pt de haut ; par exemple, les parenthèses et les
capitales accentuées pourraient être plus hautes.  Non plus cela ne
signifie que si les lignes sont espacées de moins de 12pt alors elles
risquent de se toucher.  Ces nombres sont plutôt des jugements
typographiques.  (Souvent, le ‘\baselineskip’ est environ plus grand de
20% que la taille de fonte).

  Le ‘\baselineskip’ n’est pas une propriété de chaque ligne, mais du
paragraphe entier.  Il en résulte, que du texte de grande taille au
milieu d’un paragraphe, tel qu’un simple ‘{\Huge Q}’, est serré sur sa
ligne.  TeX s’assure qu’il ne racle pas sur la ligne du dessus mais il
ne change par le ‘\baselineskip’ pour que cette ligne-là soit surplombée
d’un espace supplémentaire.  Pour résoudre ce problème, utilisez un
‘\strut’ (*note \strut::).

  La valeur de ‘\baselineskip’ que TeX utilise pour les paragraphes est
celle en vigueur à l’endroit de la commande ou ligne à blanc qui termine
l’unité de paragraphe.  Ainsi, si un document contient le paragraphe
ci-dessous alors ses lignes seront recroquevillées ensemble, comparées
au lignes des paragraphes alentour.

    Beaucoup de gens considèrent les sauts de page entre du texte est une
    équation affichée comme du mauvais style, alors qu'en fait l'affiche
    fait partie du paragraphe.  Étant donné que l'affiche ci-dessous est en
    taille de fonte footnotesize, l'entièreté du paragraphe a un espcement
    d'interligne correspondant à cette taille. {\footnotesize $$a+b = c$$}

  Le procédé de fabrication des paragraphes est que quand une nouvelle
ligne est ajoutée, si la somme de la profondeur de la ligne précédente
et de la hauteur de la nouvelle ligne est inférieure à ‘\baselineskip’
alors TeX insère une glue verticale en quantité suffisante pour faire la
différence.  Il y a deux points délicats.  Le premier est que au cas où
les lignes seraient trop proches l’une de l’autre, plus proches que
‘\lineskiplimit’, alors TeX au lieu de cela utilise ‘\lineskip’ comme la
glue d’interligne.  Le second est que TeX n’utilise pas vraiment la
profondeur de la ligne précédente.  Au lieu de cela il utilise
‘\prevdepth’, ce qui d’ordinaire contient cette profondeur.  Mais au
début d’un paragraphe, (ou de toute liste verticale) ou juste après un
filet, ‘\prevdepth’ a la valeur de -1000pt et cette valeur spéciale dit
à TeX de ne pas insérer de glue d’interligne au démarrage du paragraphe.

  Dans les classes standardes ‘\lineskiplimit’ vaut 0pt et ‘\lineskip’
vaut 1pt.  Selon le procédé exposé dans le paragraphe précédent, la
distance entre les lignes peut approcher zéro, mais si elle devient zéro
(ou moins que zéro) alors un écartement de 1pt est appliqué aux lignes.

  Il arrive qu’un auteur doive, à des fins d’édition, mettre le
document en double interligne, ou bien en interligne un-et-demi.  La
façon correcte d’influencer la distance d’interligne est au travers de
‘\baselinestretch’ qui dilate ‘\baselineskip’, et a une valeur par
défaut de ‘1.0’.  C’est une commande, et non une longueur, ainsi on
change le facteur d’échelle comme dans
‘\renewcommand{\baselinestretch}{1.5}\selectfont’.

  La façon la plus directe de changer l’interligne pour tout un
document est de placer ‘\linespread{FACTEUR}’ dans le préambule.  Pour
un double espacement, prenez FACTEUR à ‘1.6’ et pour un espacement
un-et-demi utilisez ‘1.3’.  Ces nombres sont approximatifs : par exemple
puisque ‘\baselineskip’ vaut environ 1,2 fois la taille de fonte, le
multiplier par 1,6 donne un rapport entre l’interligne et la taille de
fonte d’environ 2.  (La commande ‘\linespread’ est définie comme
‘\renewcommand{\baselinestretch}{FACTEUR}’ de sorte que son effet
n’entre en vigueur que lorsqu’un réglage de fonte survient.  Mais cela a
toujours lieu au démarrage d’un document, de sorte que là vous n’avez
pas besoin de la faire suivre d’un ‘\selectfont’).

  Une approche plus simple est fournie par le paquetage ‘setspace’.
Voici un exemple de base :

    \usepackage{setspace}
    \doublespacing  % ou \onehalfspacing pour 1,5

Placé dans le préambule ces déclarations démarreront le document dès le
début avec ces réglages de taille.  Mais vous pouvez aussi les utiliser
dans le corps du document pour changer l’espacement à partir de ce
point, et par conséquent il y a ‘\singlespacing’ pour revenir à
l’espacement normal.  Dans le corps du document, une pratique meilleure
qu’utiliser ces déclarations est d’utiliser les environnements, tels que
‘\begin{doublespace} ... \end{doublespace}’.  Ce paquetage fournit aussi
des commandes pour faire un espacement quelconque :
‘\setstretch{FACTOR}’ et ‘\begin{spacing}{FACTOR} ... \end{spacing}’.
Ce paquetage conserve également un interligne simple là où c’est
typiquement désirable, comme dans les notes de bas de page et dans les
légendes de figure.  Voir la documentation du paquetage.


File: latex2e-fr.info,  Node: Floats,  Prev: \baselineskip & \baselinestretch,  Up: Layout

5.7 Flottants
=============

Certains éléments typographiques, tels que les figures et les tableaux,
ne peuvent pas être à cheval sur plusieurs pages.  Ils doivent être
composés en dehors du flux normal du texte, par exemple flottant au
sommet d’une page ultérieure

  LaTeX sait gérer plusieurs classes de matière flottante.  Il y a deux
classes définies par défaut, ‘figure’ (*note figure::) et ‘table’ (*note
table::), mais vous pouvez créer une nouvelle classes avec le paquetage
‘float’.

  Au sein d’une même classe flottante LaTeX respecte l’ordre, de sorte
que la première figure dans le code source d’un document est toujours
composée avant la deuxième figure.  Cependant, LaTeX peut mélanger les
classes, ainsi il peut se produire qu’alors que le premier tableau
apparaît dans le code source avant la première figure, il apparaisse
après elle dans le fichier de sortie.

  Le placement des flottants est l’objet de paramètres, donnés
ci-dessous, qui limitent le nombre de flottants pouvant apparaître au
sommet d’une page, et au bas de page, etc.  Si à cause d’un nombre trop
important de flottants mis en queue ces limites les empêchent de tenir
tous dans une seule page, alors LaTeX place ce qu’il peut et diffère le
reste à la page suivante.  De la sorte, les flottants peuvent être
composés loin de leur place d’origine dans le code source.  En
particulier, un flottant qui prend beaucoup de place peut migrer jusqu’à
la fin du document.  Mais alors, parce que tous les flottants dans une
classe doivent apparaître dans le même ordre séquentiel, tous les
flottants suivant dans cette classe apparaissent aussi à la fin.

  En plus de changer les paramètres, pour chaque flottant vous pouvez
peaufiner l’endroit où l’algorithme de placement des flottants essaie de
le placer en utilisant sont argument PLACEMENT.  Les valeurs possibles
sont une séquence des lettres ci-dessous.  La valeur par défaut pour à
la fois ‘figure’ et ‘table’, dans les deux classes de document ‘article’
et ‘book’, est ‘tbp’.

‘t’
    (pour Top) — au sommet d’une page de texte.

‘b’
    (pour Bottom) — au bas d’une page de texte.  (Cependant, ‘b’ n’est
    pas autorisé avec des flottants en pleine-largeur (‘figure*’) en
    cas de sortie à double-colonne.  Pour améliorer cela, on peut
    utiliser les paquetages ‘stfloats’ ou ‘dblfloatfix’, mais voyez la
    discussion sur les avertissements dans la FAQ :
    <http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=2colfloat>.

‘h’
    (pour « Here », c.-à-d.« Ici » en anglais) — à la position du texte
    où l’environnement ‘figure’ apparaît.  Cependant, ‘h’ n’est pas
    autorisé en soi-même ; ‘t’ est ajouté automatiquement.

    Pour forcer à tout prix un flottant à apparaître « ici », vous
    pouvez charger le paquetage ‘float’ et le spécificateur ‘H’ qui y
    est défini.  Pour plus ample discussion, voir l’entrée de FAQ à
    <http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=figurehere>.

‘p’
    (pour Page de flottants) — sur une “page de flottants” séparée, qui
    est une page ne contenant pas de texte, seulement des flottants.

‘!’
    Utilisé en plus de l’un des spécificateurs précédents ; pour ce
    flottant seulement, LaTeX ignore les restrictions à la fois sur le
    nombre de flottants qui peuvent apparaître et les quantités
    relatives de texte flottant et non-flottant sur la page.  Le
    spécificateur ‘!’ _ne_ signifie _pas_ « mets le flottant ici » ;
    voir plus haut.

  Note : l’ordre dans lequel les lettres apparaissent au sein du
paramètre PLACEMENT ne change pas l’ordre dans lequel LaTeX essaie de
placer le flottant ; par exemple ‘btp’ a le même effet que ‘tbp’.  Tout
ce que PLACEMENT fait c’est que si une lettre n’est pas présente alors
l’algorithme n’essaie pas cet endroit.  Ainsi, la valeur par défaut de
LaTeX étant ‘tbp’ consiste à essayer toutes les localisations sauf celle
de placer le flottant là où il apparaît dans le code source.

  Pour empêcher LaTeX de rejeter tous les flottants à la fin du
document ou d’un chapitre, vous pouvez utiliser la commande ‘\clearpage’
pour commencer une nouvelle page et insérer tous les flottants pendants.
Si un saut de page est indésirable alors vous pouvez charger le
paquetage ‘afterpage’ et commettre le code ‘\afterpage{\clearpage}’.
Ceci aura l’effet d’attendre la fin de la page courante et ensuite de
faire passer tous les flottants encore non placés.

  LaTeX peut composer un flottant avant l’endroit où il apparaît dans
le code source (quoique sur la même page de sortie) s’il y a un
spécificateur ‘t’ au sein du paramètre PLACEMENT.  Si ceci n’est pas
désiré, et que supprimer ‘t’ n’est acceptable car ce spécificateur
empêche le flottant d’être placé au sommet de la page suivante, alors
vous pouvez empêcher cela soit en utilisant le paquetage ‘flafter’ ou en
utilisant ou en utilisant la commande ‘\suppressfloats[t]’, ce qui
entraîne le déplacement vers la page suivante des flottants qui auraient
du être placés au sommet de la page courante.

  Voici les paramètres en relation aux fractions de pages occupées par
du texte flottant et non flottant (on peut les changer avec
‘\renewcommand{PARAMÈTRE}{NOMBRE DÉCIMAL ENTRE 0 ET 1}’) :

    La fraction maximale de page autorisée à être occupées par des
    flottants au bas de la page ; la valeur par défaut est ‘.3’.

‘\floatpagefraction’
    La fraction minimale d’une page de flottants qui doit être occupée
    par des flottants ; la valeur par défaut ‘.5’.

‘\textfraction’
    La fraction minimale d’une page qui doit être du texte ; si des
    flottants prennent trop d’espace pour préserver une telle quantité
    de texte, alors les flottants sont déplacés vers une autre page.
    La valeur par défaut est ‘.2’.

‘\topfraction’
    Fraction maximale au sommet d’une page page que peut être occupée
    avant des flottants ; la valeur par défaut est ‘.7’.

  Les paramètres en relation à l’espace vertical autour des flottants
(on peut les changer avec ‘\setlength{PARAMÈTRE}{EXPRESSION
LONGUEUR}’) :

‘\floatsep’
    Espace entre les flottants au sommet ou au bas d’une page ; par
    défaut vaut ‘12pt plus2pt minus2pt’.

‘\intextsep’
    Espace au dessus et au dessous d’un flottant situé au milieu du
    texte principal ; vaut par défaut ‘12pt plus2pt minus2pt’ pour les
    styles à ‘10pt’ et à ‘11pt’, et ‘14pt plus4pt minus4pt’ pour
    ‘12pt’.

‘\textfloatsep’
    Espace entre le dernier (premier) flottant au sommet (bas) d’une
    page ; par défaut vaut ‘20pt plus2pt minus4pt’.

  Paramètres en relation avec le nombre de flottant sur une page (on
peut les changer avec ‘\setcounter{CTRNAME}{NATURAL NUMBER}’) :

‘\bottomnumber’
    Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au bas d’une page de
    texte ; par défaut 1.

‘\topnumber’
    Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au sommet d’une page
    de texte ; par défaut 2.

‘\totalnumber’
    Nombre maximal de flottants pouvant apparaître sur une page de
    texte ; par défaut 3.

  L’article principal de FAQ TeX en rapport avec les flottants
<http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=floats> contient des
suggestions pour relâcher les paramètres par défaut de LaTeX de sorte à
réduire les problèmes de flottants rejetés à la fin.  Une explication
complète de l’algorithme de placement des flottants se trouve dans
l’article de Frank Mittelbach « How to influence the position of float
environments like figure and table in LaTeX? »
(<http://latex-project.org/papers/tb111mitt-float.pdf>).

* Menu:

* \caption::          Fabrique une légende pour un environnement flottant.


File: latex2e-fr.info,  Node: \caption,  Up: Floats

5.7.1 ‘\caption’
----------------

Synopsis :

    \caption{TEXTE-LÉGENDE}

ou

    \caption[TEXTE-LÉGENDE-BREF]{TEXTE-LÉGENDE}

  Fabrique une légende pour un environnement flottant, tel que les
environnements ‘figure’ ou ‘table’ (*note figure:: ou *note table::).

  Dans l’exemple suivant, LaTeX place une légende sous l’espace blanc
vertical laissé par l’auteur pour l’inclusion ultérieur d’une image.

    \begin{figure}
      \vspace*{1cm}
      \caption{Alonzo Cushing, Battery A, 4th US Artillery.}
      \label{fig:CushingPic}
    \end{figure}

La commande ‘\caption’ crée une étiquette pour la légende TEXTE-LÉGENDE
du genre de ‘Figure 1 – ’ pour un document ‘article’ ou ‘Figure 1.1 – ’
pour un document ‘book’.  Le texte est centré s’il est plus court que la
largeur du texte, ou composé comme un paragraphe sans retrait s’il prend
plus d’une ligne.

  En plus de placer le TEXTE-LÉGENDE dans la sortie, la commande
‘\caption’ sauvegarde également cette information pour qu’elle soit
utilisée dans une liste de figures ou un liste de tableaux (*note Table
of contents etc.::).

  Ci-dessous la commande ‘\caption’ utilise l’argument optionnel
TEXTE-LÉGENDE-BREF, de sorte que le texte plus bref apparaisse dans la
liste des tableaux plutôt que la version longue TEXTE-LÉGENDE.

    \begin{table}
      \centering
      \begin{tabular}{|*{3}{c}|}
        \hline
        4  &9  &2 \\
        3  &5  &7 \\
        8  &1  &6 \\
        \hline
      \end{tabular}
      \caption[Carré de \textit{Lo Shu}]{%
        Le carré de \textit{Lo Shu}, il est unique parmi les carrés
        d'ordre trois à la rotation ou réflexion près.}
      \label{tab:LoShu}
    \end{table}

LaTeX crée une étiquette pour TEXTE-LÉGENDE du genre de ‘Table 1 – ’
pour un document ‘article’ ou ‘Table 1.1 – ’ pour un document ‘book’.

  La légende peut apparaître au sommet d’une ‘figure’ ou ‘table’.  Cela
se produirait ainsi dans l’exemple précédent en mettant la ‘\caption’
entre le ‘\centering’ et le ‘\begin{tabular}’.

  Les différents environnements flottants sont numérotés séparément,
par défaut.  Le compteur de l’environnement ‘figure’ est nommé ‘figure’,
et de même le compteur de l’environnement ‘table’ est ‘table’.

  Le texte qui est mis dans la liste des figures ou des tableaux est un
argument mouvant.  Si vous obtenez l’erreur LaTeX ‘! Argument of
\@caption has an extra }’ alors vous devez précéder d’un ‘\protect’
toute commande fragile.  *Note \protect::.

  Le paquetage ‘caption’ a beaucoup d’options pour ajuster l’apparence
de la légende, par ex. changer la taille de la fonte, faire que la
légende soit un texte en retrait plutôt qu’un paragraphe, ou faire que
la légende soit toujours un paragraphe, plutôt qu’un texte centré quand
elle est courte.


File: latex2e-fr.info,  Node: Sectioning,  Next: Cross references,  Prev: Layout,  Up: Top

6 Rubricage
***********

Structure votre texte en rubriques : parties, chapitres, sections, etc.
Toutes les commandes de rubricage ont la même forme, l’une parmi :

    CMD-DE-RUBRICAGE{TITRE}
    CMD-DE-RUBRICAGE*{TITRE}
    CMD-DE-RUBRICAGE[TITRE-TDM]{TITRE}

Par exemple, déclarez le début d’une sous-section comme dans
‘\subsection{Motivation}’.

  Le tableau suivant comprend chacune des commandes CMD-DE-RUBRICAGE de
LaTeX.  Toutes sont disponibles dans toutes les classes de document
standardes de LaTeX ‘book’, ‘report’, et ‘article’, à ceci près que
‘\chapter’ n’est pas disponible dans ‘article’.

Type de rubrique   Commande           Niveau
--------------------------------------------------------------------
Part               ‘\part’            -1 (‘book’, ‘report’), 0
                                     (‘article’)
Chapter            ‘\chapter’         0
Section            ‘\section’         1
Subsection         ‘\subsection’      2
Subsubsection      ‘\subsubsection’   3
Paragraph          ‘\paragraph’       4
Subparagraph       ‘\subparagraph’    5

  Toutes ces commandes ont une forme en ‘*’, aussi appelée étoilée, qui
imprime TITRE comme d’habitude mais sans le numéroter et sans fabriquer
une entrée dans la table des matières.  Un exemple d’utilisation est
pour un appendice dans un ‘article’.  Entrer le code
‘\appendix\section{Appendice}’ donne en sortie ‘A Appendix’ (*note
\appendix::).  Vous pouvez ôter le numéro ‘A’ en entrant à la place
‘\section*{Appendice}’ (les articles omettent couramment d’avoir une
table des matières et ont des en-têtes de pages simples alors les autres
différences de la commande ‘\section’ peuvent être négligées).

  Le titre TITRE fournit la rubrique en tant que titre dans le texte
principal, mais il peut également apparaître dans la table des matières
et le haut et le bas de page (*note Page styles::).  Vous pourriez
désirer un texte différent à ces endroits que dans le texte principal.
Toute ces commandes ont un argument optionnel TDM-TITRE destiné à ces
autres endroits.

  Le numéro dans la colonne «Niveau» de la table ci-dessus détermine
quelles rubriques sont numérotées, et lesquelles apparaissent dans la
table des matières.  Si le NIVEAU de la commande de rubricage est
inférieur ou égal à la valeur du compteur ‘secnumdepth’ alors les
rubriques correspondant à ces commandes de rubricage sont numérotées
(*note Sectioning/secnumdepth::).  Et, si NIVEAU est inférieur ou égal à
la valeur du compteur ‘tocdepth’ alors la table des matières comprend
une entrée pour cette rubrique (*note Sectioning/tocdepth::).

  LaTeX s’attend que avant d’avoir une ‘\subsection’ vous ayez une
‘\section’ et, dans un document de classe ‘book’, qu’avant une
‘\section’ vous ayez un ‘\chapter’.  Autrement vous pourriez obtenir
quelque chose comme une sous-section numérotée ‘3.0.1’.

  LaTeX vous permet de changer l’apparence des rubriques.  Un exemple
simple de ceci est que vous pouvez mettre le numéro de rubrique de type
section en lettres majuscules avec
‘\renewcommand\thesection{\Alph{section}}’ dans le préambule (*note
\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol::).  Le CTAN a beaucoup de
paquetages rendant ce genre d’ajustement plus facile, notamment
‘titlesec’.

  Deux compteurs sont en relation avec l’apparence des rubriques
fabriquées par les commandes de rubricage.

‘secnumdepth’
    Le compteur ‘secnumdepth’ contrôle quels titres de rubriques sont
    numérotés.  Régler le compteur avec
    ‘\setcounter{secnumdepth}{NIVEAU}’ supprime la numérotation des
    rubriques à toute profondeur supérieure à NIVEAU (*note
    \setcounter::).  Voir la table plus haut pour la valeur des
    niveaux.  Par exemple, si le ‘secnumdepth’ vaut 1 dans un ‘article’
    alors la commande ‘\section{Introduction}’ produit en sortie
    quelque chose comme ‘1 Introduction’ alors que
    ‘\subsection{Discussion}’ produit quelque chose comme ‘Discussion’,
    sans numéro.  La valeur par défaut de LaTeX pour ‘secnumdepth’
    vaut 3 dans la classe ‘article’ et 2 dans les classes ‘book’ et
    ‘report’.

‘tocdepth’
    Contrôle quelles rubriques sont listées dans la table des matières.
    Régler ‘\setcounter{tocdepth}{NIVEAU}’ a pour effet que les
    rubriques au niveau NIVEAU sont celles de plus petit niveau à être
    listées (*note \setcounter::).  Voir la table ci-dessus pour les
    numéros de niveau.  Par exemple, if ‘tocdepth’ vaut 1 alors la
    table des matières contiendra les rubriques issues de ‘\section’,
    mais pas celles de ‘\subsection’.  La valeur par défaut de LaTeX
    pour ‘tocdepth’ vaut 3 dans la classe ‘article’ et 2 dans les
    classes ‘book’ et ‘report’.

* Menu:

* \part::                                         Commence une partie.
* \chapter::                                      Commence un chapitre.
* \section::                                      Commence une section.
* \subsection::                                   Commence une sous-section.
* \subsubsection & \paragraph & \subparagraph::   Subdivisions inférieures.
* \appendix::                                     Commence un appendice.
* \frontmatter & \mainmatter & \backmatter::      Les trois parties d’un livre.
* \@startsection::                               Composer les rubriques.


File: latex2e-fr.info,  Node: \part,  Next: \chapter,  Up: Sectioning

6.1 ‘\part’
===========

Synopsis, l’un parmi :

    \part{TITRE}
    \part*{TITRE}
    \part[TDM-TITRE]{TITRE}

  Début une partie de document.  Les classes standarde LaTeX ‘book’,
‘report’, et ‘article’ offrent toutes cette commande.

  L’exemple suivant produit une partie de document dans un livre :

    \part{VOLUME I \\
           PERSONAL MEMOIRS OF  U.\ S.\ GRANT}
    \chapter{ANCESTRY--BIRTH--BOYHOOD.}
    My family is American, and has been for generations,
    in all its branches, direct and collateral.

  Dans chaque classe standarde la commande ‘\part’ produit en sortie un
numéro de partie tel que ‘Première partie’, seul sur sa ligne, en
caractère gras, et en gros caractères.  Ensuite LaTeX produit en sortie
TITRE, également seule sur sa ligne, en caractère gras et en caractères
encore plus gros.  Dans la classe ‘book’, le comportement par défaut de
LaTeX est de mettre chaque titre de partie seule sur sa propre page.  Si
le livre est en recto-verso alors LaTeX saute une page si nécessaire
pour que la nouvelle partie commence sur une page à numéro impair.  Dans
un ‘report’ il est également seul sur une page, mais LaTeX ne force pas
qu’elle soit de numéro impair.  Dans un ‘article’ LaTeX ne le place pas
sur une nouvelle page, mais au lieu de cela produit en sortie le numéro
de partie et le titre de partie sur la même page que le document
principal.

  La forme en ‘*’ imprime TITRE mais n’imprime pas le numéro de partie,
et n’incrémente pas le compteur ‘part’, et ne produit aucune entrée dans
la table des matières.

  L’argument optionnel TDM-TITRE apparaît comme le titre de la partie
dans la table des matières (*note Table of contents etc.::) et dans les
hauts de pages (*note Page styles::).  S’il n’est pas présent alors
TITRE est utilisé à sa place.  Dans l’exemple suivante on met un saut de
ligne dans TITRE mais on l’enlève dans la table des matières.

    \part[Up from the bottom; my life]{Up from the bottom\\ my life}

  Pour déterminer quelles rubrique sont numéroté et lesquelles
apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une
partie vaut -1 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note
Sectioning/tocdepth::).

  Dans la classe ‘article’, si un paragraphe suit immédiatement le
titre de partie alors il n’est pas renfoncé.  Pour obtenir un
renfoncement vous pouvez utiliser le paquetage ‘indentfirst’.

  Un paquetage pour changer le comportement de ‘\part’ est ‘titlesec’.
Voir sa documentation sur le CTAN.


File: latex2e-fr.info,  Node: \chapter,  Next: \section,  Prev: \part,  Up: Sectioning

6.2 ‘\chapter’
==============

Synopsis, l’un parmi :

    \chapter{TITRE}
    \chapter*{TITRE}
    \chapter[TDM-TITRE]{TITRE}

  Commence un chapitre.  Les classes standardes LaTeX ‘book’ et
‘report’ ont cette commande, mais ‘article’ non.

  L’exemple suivant produit un chapitre.

    \chapter{Mirages}
    Appelez moi Ismaël.
    Voici quelques années --- peu importe combien --- le porte-monnaie vide
    ou presque, rien ne me retenant à terre, je songeai à naviguer un peu et
    à voir l'étendue liquide du globe.

  Le comportement par défaut de LaTeX est de commence chaque chapitre
sur une page neuve, une page à numéro impair si le document est en
recto-verso.  Il produit un numéro de chapitre tel que ‘Chapitre 1’ en
gros caractère gras (la taille est ‘\huge’).  Ensuite il place le TITRE
sur une nouvelle ligne, en caractère gras encore plus gros (taille
‘\Huge’).  Il incrémente également le compteur ‘chapter’, ajoute une
entrée à la table des matières (*note Table of contents etc.::), et
règle l’information de haut de page (*note Page styles::).

  La forme étoilée, ou forme en ‘*’, affiche TITRE sur une nouvelle
ligne, en caractère gras.  Mais elle n’affiche pas le numéro de
chapitre, ni n’incrémente le compteur ‘chapter’, et ne produit aucune
entrée dans la table des matières, et n’affecte pas le haut de page.
(Si vous utilise le style de page ‘headings’ dans un document
recto-verso alors le haut de page sera dérivé du chapitre précédent).
Voici un exemple illustrant cela :

    \chapter*{Préambule}

  L’argument optionnel TDM-TITRE apparaît comme titre de chapitre dans
la table des matières (*note Table of contents etc.::) et dans les hauts
de page (*note Page styles::).  Si il n’est pas présent alors TITRE sera
à la place.  L’exemple suivant montre le nom complet dans le titre de
chapitre,

    \chapter[Weyl]{Hermann Klaus Hugo (Peter) Weyl (1885--1955)}

mais seulement ‘Weyl’ sur la page de table des matières.  L’exemple
suivant place un saut de ligne dans le titre, mais ceci ne fonctionne
pas bien avec les hauts de page, alors il omet le saut dans la table des
matières

    \chapter[J'ai tout donné ; mon histoire]{J'ai tout donné\\ mon histoire}

  Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles
apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’un
chapitre est 0 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note
Sectioning/tocdepth::).

  Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que
‘babel’, ‘mlp’ ou ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le
français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement
renfoncé, comme c’est la convention en typographie française.  Par
contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain,
le paragraphe qui suit le titre de chapitre n’est pas renfoncé, étant
donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique
standarde.  Pour obtenir un renfoncement dans ce cas utilisez le
paquetage ‘indentfirst’.

  Vous pouvez changer ce qui est affiché pour le numéro de chapitre.
Pour le changer en quelque chose du genre de ‘Cours 1’, placez dans le
préambule soit ‘\renewcommand{\chaptername}{Cours}’, soit cela (*note
\makeatletter & \makeatother::) :

    \makeatletter
    \renewcommand{\@chapapp}{Cours}
    \makeatother

Pour que cela soit fonction de la langue principale du document, voir le
paquetage ‘babel’.

  Dans un document recto-verso LaTeX commence les chapitres sur des
pages de numéro impair, en laissant si nécessaire une page de numéro
pair blanche à l’exception d’un éventuel haut de page.  Pour que cette
page soit complètement blanche, voir *note \clearpage &
\cleardoublepage::.

  Pour changer le comportement de la commande ‘\chapter’, vous pouvez
copier sa définition depuis le fichier de format LaTeX et faire des
ajustements.  Mais il y a aussi beaucoup de paquetage sur le CTAN qui
traitent de cela.  L’un d’eux est ‘titlesec’.  Voir sa documentation,
mais l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire.

    \usepackage{titlesec}   % dans le préambule
    \titleformat{\chapter}
      {\Huge\bfseries}  % format du titre
      {}                % étiquette, tel que 1.2 pour une sous-section
      {0pt}             % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre
      {}                % code crochet exécuté avant

Ceci omet le numéro de chapitre ‘Chapitre 1’ de la page, mais
contrairement à ‘\chapter*’ cela conserve le chapitre dans la table des
matières et dans les hauts de page.


File: latex2e-fr.info,  Node: \section,  Next: \subsection,  Prev: \chapter,  Up: Sectioning

6.3 ‘\section’
==============

Synopsis, l’un parmi :

    \section{TITRE}
    \section*{TITRE}
    \section[TDM-TITRE]{TITRE}

  Commence une section.  Les classes LaTeX standardes ‘article’,
‘book’, et ‘report’ ont toutes cette commande.

  L’exemple suivant produit une section :

    Dans cette partie nous nous intéressons plutôt à la fonction, au
    comportement d'entrée-sortie, qu'aux détails de la réalisation de ce
    comportement.

    \section{Machines de Turing}
    En dépit de ce désir de rester évasif sur l'implémentation, nous suivons
    l'approche d'A.~Turing selon laquelle la première étape pour définir
    l'ensemble des fonctions calculables est de réflechir au détails de ce
    que des mécanismes peuvent faire.

  Pour les classes standardes LaTeX ‘book’ et ‘report’ la sortie par
défaut est du genre de ‘1.2 TITRE’ (pour chapitre 1, section 2), seul
sur sa ligne et fer à gauche, en caractères gras et plus gros (la taille
de police est ‘\Large’).  La même chose vaut pour ‘article’ à ceci près
qu’il n’y a pas de chapitre dans cette classe, et donc cela ressemble à
‘2 TITRE’.

  La forme en ‘*’ affiche TITRE.  Mais elle n’affiche pas le numéro de
section, ni n’incrémente le compteur ‘section’, ne produit aucune entrée
dans la table des matières, et n’affecte pas le haut de page.  (Si vous
utilisez le style de page ‘headings’ dans un document recto-verso, alors
le titre de haut de page sera celui de la rubrique précédente).

  L’argument optionnel TDM-TITRE apparaît comme titre de section dans
la table des matières (*note Table of contents etc.::) et dans les
titres de haut de page (*note Page styles::).  S’il n’est pas présent
alors TITRE est à la place.  L’exemple suivant montre le nom complet
dans le titre de la section,

    \section[Elisabeth~II]{Elisabeth deux,
      Reine par la grâce de Dieu du Royaume Uni,
      du Canada et de ses autres Royaumes et Territoires,
      Chef du Commonwealth, Défenseur de la Foi.}

mais seulement ‘Elisabeth II’ dans la table de matière et sur les hauts
de page.  Dans l’exemple suivant il y a un saut de ligne dans TITRE mais
ça ne fonctionne pas pour la table des matières alors il est omis de la
table des matières et des titres de hauts de page.

    \section[La vérité c'est que j'ai menti ; histoire de ma vie]{La vérité
    c'est que j'ai menti\\ histoire de ma vie}

  Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles
apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une
section est 1 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note
Sectioning/tocdepth::).

  Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que
‘babel’, ‘mlp’ ou ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le
français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement
renfoncé, comme c’est la convention en typographie française.  Par
contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain,
le paragraphe qui suit le titre de section n’est pas renfoncé, étant
donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique
standarde.  Pour obtenir un renfoncement dans ce cas utilisez le
paquetage ‘indentfirst’.

  En général, pour changer le comportement de la commande ‘\section’,
il y a diverses options.  L’une d’elles et la commande ‘\@startsection’
(*note \@startsection::).  Il y a aussi un grand nombre de paquetages
sur le CTAN traitant de cela, dont ‘titlesec’.  Voir sa documentation,
mais l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire.

    \usepackage{titlesec}   % dans le préambule
    \titleformat{\section}
      {\normalfont\Large\bfseries}  % format du titre
      {\makebox[1pc][r]{\thesection\hspace{1pc}}} % étiquette
      {0pt}                   % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre
      {}                      % code crochet exécuté avant
    \titlespacing*{\section}
      {-1pc}{18pt}{10pt}[10pc]

Cela met le numéro de section dans la marge.


File: latex2e-fr.info,  Node: \subsection,  Next: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph,  Prev: \section,  Up: Sectioning

6.4 ‘\subsection’
=================

Synopsis, l’un parmi :

    \subsection{TITRE}
    \subsection*{TITRE}
    \subsection[TDM-TITRE]{TITRE}

  Commence une sous-section.  Les classes LaTeX standardes ‘article’,
‘book’, et ‘report’ ont toutes cette commande.

  L’exemple suivant produit une sous-section :

    Nous allons montrer qu'il y a plus de fonction que de machines de Turing
    et donc que certaines fonctions n'ont pas de machine associée.

    \subsection{Cardinal} Nous allons commencer par deux paradoxes qui
    mettent en scène le défi que pose à notre intuition la comparaison des
    tailles d'ensembles infinis.

  Pour les classes LaTeX standardes ‘book’ et ‘report’ la sortie par
défaut est du genre de ‘1.2.3 TITRE’ (pour chapitre 1, section 2,
sous-section 3), seul sur sa ligne et fer à gauche, en caractère gras et
un peu plus gros (la taille de police est ‘\large’).  La même chose vaut
dans ‘article’ à ceci près qu’il n’y a pas de chapitre dans cette
classe, alors cela ressemble à ‘2.3 TITRE’.

  La forme en ‘*’ affiche TITRE.  Mais elle n’affiche pas le numéro de
sous-section, ni n’incrémente le compteur ‘subsection’, et ne produit
aucune entrée dans la table des matières.

  L’argument optionnel TDM-TITRE apparaît comme le titre de
sous-section dans la table des matières (*note Table of contents
etc.::).  S’il n’est pas présent alors TITRE est à la place.  L’exemple
suivant montre le texte complet dans le titre de sous-section,

    \subsection[$\alpha,\beta,\gamma$ paper]{\textit{The Origin of
      Chemical Elements} by R.A.~Alpher, H.~Bethe, and G.~Gamow}

mais seulement ‘α,β,γ paper’ dans la table des matières.

  Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles
apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une
sous-section est 2 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note
Sectioning/tocdepth::).

  Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que
‘babel’, ‘mlp’ ou ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le
français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement
renfoncé, comme c’est la convention en typographie française.  Par
contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain,
le paragraphe qui suit le titre de sous-section n’est pas renfoncé,
étant donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique
standarde.  Pour obtenir un renfoncement dans ce cas utilisez le
paquetage ‘indentfirst’.

  Il y a diverses façon de changer le comportement de la commande
‘\subsection’.  L’une d’elles et la commande ‘\@startsection’ (*note
\@startsection::).  Il y a aussi divers paquetages sur le CTAN traitant
de cela, dont ‘titlesec’.  Voir sa documentation, mais l’exemple
ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire.

    \usepackage{titlesec}   % dans le préambule
    \titleformat{\subsection}[runin]
      {\normalfont\normalsize\bfseries}  % format du titre
      {\thesubsection}                   % étiquette
      {0.6em}                            % espacement entre l'étiquette et le titre
      {}                                 % code crochet exécuté avant

Cela place le numéro de sous-section et TITRE sur la première ligne de
texte.


File: latex2e-fr.info,  Node: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph,  Next: \appendix,  Prev: \subsection,  Up: Sectioning

6.5 ‘\subsubsection’, ‘\paragraph’, ‘\subparagraph’
===================================================

Synopsis, l’un parmi les suivant :

    \subsubsection{TITRE}
    \subsubsection*{TITRE}
    \subsubsection[TITRE-TDM]{TITRE}

ou l’un parmi :

    \paragraph{TITRE}
    \paragraph*{TITRE}
    \paragraph[TITRE-TDM]{TITRE}

ou l’un parmi :

    \subparagraph{TITRE}
    \subparagraph*{TITRE}
    \subparagraph[TITRE-TDM]{TITRE}

  Débute une rubrique de type sous-sous-section, paragraphe, ou
sous-paragraphe.  Les classes LaTeX standardes ‘article’, ‘book’, et
‘report’ disposent toutes de ces commandes, bien que leur utilisation
n’est pas courante.

  L’exemple suivant produit une sous-sous-section :

    \subsubsection{Piston ring compressors: structural performance}
    Provide exterior/interior wall cladding assemblies
    capable of withstanding the effects of load and stresses from
    consumer-grade gasoline engine piston rings.

  La sortie produite par défaut de chacune de ces trois commande est la
même pour les classes LaTeX standarde ‘article’, ‘book’, et ‘report’.
Pour ‘\subsubsection’ le TITRE est seul sur sa ligne, en caractères gras
avec la taille normale de police.  Pour ‘\paragraph’ le TITRE est sur la
même ligne que le texte qui suit, sans renfoncement, en caractères gras
avec la taille normale de police.  Pour ‘\subparagraph’ le TITRE est sur
la même ligne que la texte qui suit, avec un renfoncement de paragraphe,
en caractère gras et avec la taille normale de police (comme les
documents de classe ‘article’ n’ont pas de chapitre, leurs
sous-sous-sections sont numérotées et donc cela ressemble à ‘1.2.3
TITRE’, pour section 1, sous-section 2, et sous-sous-section 3.  Les
deux autres subdivisions ne sont pas numérotées).

  La forme en ‘*’ affiche TITRE.  Mais elle n’incrémente pas le
compteur associé et ne produit pas d’entrée dans la table des matières
(et le titre produit pas ‘\subsubsection’ n’a pas de numéro).

  L’argument optionnel TITRE-TDM apparaît comme le titre de la rubrique
dans la table des matières (*note Table of contents etc.::).  S’il est
omis, alors TITRE est utilisé à la place.

  Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles
apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une
sous-sous-section est 3, celui d’un paragraphe est 4, et celui d’un
sous-paragraphe est 5 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note
Sectioning/tocdepth::).

  Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que
‘babel’, ‘mlp’ ou ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le
français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement
renfoncé, comme c’est la convention en typographie française.  Par
contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain,
le paragraphe qui suit le titre de chapitre n’est pas renfoncé, étant
donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique
standarde.  Une façon d’obtenir un renfoncement dans ce cas est
d’utiliser le paquetage ‘indentfirst’.

  Il y a de nombreuses manières de changer le comportement de ces
commandes.  L’une est la commande ‘\@startsection’ (*note
\@startsection::).  Il y a aussi un grand nombre de paquetages sur le
CTAN traitant de cela, dont ‘titlesec’.  Voir sa documentation sur le
CTAN.


File: latex2e-fr.info,  Node: \appendix,  Next: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter,  Prev: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph,  Up: Sectioning

6.6 ‘\appendix’
===============

Synopsis :

    \appendix

  Ne produit pas directement quelque chose en sortie.  Mais dans un
document ‘book’ ou ‘report’ cela déclare que toute commande ‘\chapter’
qui suit commence une annexe.  Pour les documents ‘article’ cela fait la
même chose mais avec les commandes ‘\section’.  Remet également à zéro
les compteurs ‘chapter’ et ‘section’ dans un document ‘book’ ou
‘report’, et dans un ‘article’ les compteurs ‘section’ et ‘subsection’.

  Dans ce document de classe ‘book’ :

    \chapter{Un}  ...
    \chapter{Deux}  ...
     ...
    \appendix
    \chapter{Trois}  ...
    \chapter{Quatre}  ...

les deux premières commandes produisent en sortie ‘Chapitre 1’ and
‘Chapitre 2’.  Après la commande ‘\appendix’ la numérotation devient
‘Annexe A’ et ‘Annexe B’.  *Note Larger book template::, pour un autre
exemple.

  Le paquetage ‘appendix’ ajoute la commande ‘\appendixpage’ pour créer
une page de titre de partie intitulée ‘Appendices’ dans le corps du
document avant la première annexe, ainsi que la commande
‘\addappheadtotoc’ pour créer l’entrée correspondante dans la table des
matières.  On peut régler le nom ‘Appendices’ avec une commande comme
‘\renewcommand{\appendixname}{Annexes}’, et il y a plusieurs autres
fonctions.  Voir la documentation sur le CTAN.


File: latex2e-fr.info,  Node: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter,  Next: \@startsection,  Prev: \appendix,  Up: Sectioning

6.7 ‘\frontmatter’, ‘\mainmatter’, ‘\backmatter’
================================================

Synopsis, l’un ou plus parmi :

    \frontmatter
    …
    \mainmatter
    …
    \backmatter
    …

  Formate un document de classe ‘book’ différemment selon la partie du
document en cours de production.  Les trois commandes sont toutes
optionnelles.

  Traditionnellement, les pièces préliminaires (‘\frontmatter’) d’un
livre comprennent des choses telles que la page de titre, un abrégé, une
table des matières, une préface, une liste des notations, une liste des
figures et une liste des tableaux.  (Certaines des pages des pièces
préliminaires, telles que la page de titres, traditionnellement ne sont
pas numérotée).  Les pièces postliminaires (‘\backmatter’) peuvent
contenir des choses telles qu’un glossaire, une bibliographie, et un
index.

  La commande ‘\frontmatter’ rend les numéros de page en chiffres
romains bas de casse, et rend les chapitres non numérotés, bien que les
titres de chaque chapitre apparaissent dans la table des matières ; si
vous utilisez là aussi d’autres commandes de rubricage, alors utilisez
la version en ‘*’ (*note Sectioning::).

  La commande ‘\mainmatter’ permet de revenir au comportement attendu,
et réinitialise le numéro de page.

  La commande ‘\backmatter’ n’affecte pas la numérotation des pages,
mais commute de nouveau les chapitres en mode sans numéros.

  *Note Larger book template::, pour un exemple d’usage de ces trois
commandes.


File: latex2e-fr.info,  Node: \@startsection,  Prev: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter,  Up: Sectioning

6.8 ‘\@startsection’, composer les rubriques.
=============================================

Synopsis :

    \@startsection{NOM}{NIVEAU}{RETRAIT}{AVANT}{APRÈS}{STYLE}

  Utilisé pour aider à redéfinir le comportement des commandes de
rubricage telles que ‘\section’ ou ‘\subsection’.

  Notez que le paquetage ‘titlesec’ rend la manipulation du rubricage
plus facile.  De plus, bien que la plupart des exigences concernant les
commandes de rubricage peuvent être remplies avec ‘\@startsection’, ce
n’est pas le cas de certaines d’entre elles.  Par exemple, dans les
classes LaTeX standardes ‘book’ et ‘report’, les commandes ‘\chapter’ et
‘\report’ ne sont pas construites de cette manière.  Pour fabriquer une
telle commande, il est possible d’utiliser la commande ‘\secdef’.

  Techniquement, la commande ‘\@startsection’ a la forme suivante :
    \@startsection{NOM}
      {NIVEAU}
      {RETRAIT}
      {AVANT}
      {APRÈS}
      {STYLE}*[TITRETDM]{TITRE}

de sorte que faire :

    \renewcommand{\section}{\@startsection{NOM}
      {NIVEAU}
      {RETRAIT}
      {AVANT}
      {APRÈS}
      {STYLE}}

redéfinit ‘\section’ en gardant sa forme standarde d’appel
‘\section*[TITRETDM]{TITRE}’ (dans laquelle on rappelle que l’étoile ‘*’
est optionnelle).  *Note Sectioning::.  Ceci implique que quand vous
écrivez une commande comme ‘\renewcommand{\section}{...}’, le
‘\@startsection{...}’ doit venir en dernier dans la définition.  Voir
les exemples ci-dessous.

NOM
    Nom du compteur utilisé pour numéroter les titres de rubrique.  Ce
    compteur doit être défini séparément.  Ceux qui sont utilisés le
    plus communément sont ‘section’, ‘subsection’, ou ‘paragraph’.
    Bien que dans ces cas-là le nom du compteur soit identique à celui
    de la commande elle-même, utiliser le même nom n’est pas
    obligatoire.

    Alors ‘\the’NAME affiche le numéro de titre, et ‘\’NAME‘mark’ sert
    aux en-têtes de page.  Voir le troisième exemple plus bas.

NIVEAU
    Entier donnant la profondeur de la commande de rubricage.  *Note
    Sectioning::, pour une liste des numéros standards de niveaux.

    Si NIVEAU est inférieur ou égal à la valeur du compteur
    ‘secnumdepth’, alors les titres pour cette commande de rubricage
    sont numérotés (*note Sectioning/secnumdepth::).  Par exemple :
    dans un ‘article’, si ‘secnumdepth’ vaut 1, alors une commande
    ‘\section{Introduction}’ produira en sortie une chaîne du type « ‘1
    Introduction’ », alors que ‘\subsection{Historique}’ produira en
    sortie une chaîne sans numéro de préfixe : « ‘Historique’ ».

    Si NIVEAU est inférieur ou égal à la valeur du compteur ‘tocdepth’,
    alors la table des matières aura un article pour cette rubrique.
    Par exemple, dans un ‘article’, si ‘tocdepth’ vaut 1, la table des
    matières listera les ‘section’s, mais pas les ‘subsection’s.

RETRAIT

    Une longueur donnant le renfoncement de toutes les lignes du titre
    par rapport à la marge de gauche.  Pour un renfoncement nul,
    utilisez ‘0pt’.  Une valeur négative telle que ‘-1em’ cause un
    débord du titre dans la marge de gauche.

AVANT
    Longueur dont la valeur absolue est la longueur de l’espace
    vertical inséré avant le titre de la rubrique.  Cet espacement est
    ignoré si la rubrique commence au début d’une page.  Si ce nombre
    est négatif, alors le premier paragraphe suivant le titre n’est pas
    renfoncé, s’il est positif ou nul il l’est.  (Notez que l’opposé de
    ‘1pt plus 2pt minus 3pt’ est ‘-1pt plus -2pt minus -3pt’).

    Par exemple si AVANT vaut ‘-3.5ex plus -1ex minus -0.2ex’ alors
    pour commencer la nouvelle rubrique, LaTeX ajoute environ 3,5 fois
    la hauteur d’une lettre x en espace vertical, et le premier
    paragraphe de la rubrique n’est pas renfoncé.  Utiliser une
    longueur élastique, c.-à-d. comprenant ‘plus’ et ‘minus’, est une
    bonne pratique ici car cela donne à LaTeX plus de latitude lors de
    la fabrication de la page (*note Lengths::).

    La quantité totale d’espace vertical entre la ligne de base de la
    ligne précédant cette rubrique et la ligne de base du titre de la
    rubrique est la somme du ‘\parskip’ dans la police du corps de
    texte, du ‘\baselineskip’ de la police du titre, et de la valeur
    absolue de l’argument AVANT.  Cet espace est typiquement élastique
    de sorte à pouvoir se dilater ou se contracter.  (Si la rubrique
    commence en début d’une page de sorte que cet espace soit ignoré,
    alors la ligne de base du titre correspond à la ligne de base
    qu’aurait la première ligne de texte sur cette page si celle-ci
    commençait par du texte).

APRÈS
    Longueur.  Lorsque APRÈS est positif ou nul, il s’agit de l’espace
    vertical à insérer après le titre de la rubrique.  Lorsque elle est
    négative, alors le titre fait corps avec le paragraphe le suivant
    immédiatement.  Dans ce cas la valeur absolue de la longueur donne
    l’espace horizontal entre la fin du titre et le début du paragraphe
    suivant.  (Notez que l’opposé de ‘1pt plus 2pt minus 3pt’ est ‘-1pt
    plus -2pt minus -3pt’).

    Comme c’est le cas avec AVANT, utiliser une longueur élastique avec
    des composantes ‘plus’ et ‘minus’ est une bonne pratique ici
    puisque elle donne à LaTeX plus de latitude pour assembler la page.

    Si APRÈS est positif ou nul, la quantité totale d’espace vertical
    entre la ligne de base du titre de la rubrique et la ligne de base
    de la première ligne du paragraphe suivant est la somme du
    ‘\parskip’ de la police du titre, de ‘\baselineskip’ de la police
    du corps de texte, et de la valeur de APRÈS.  Cet espace est
    typiquement élastique de sorte qu’il puisse se dilater ou se
    contracter.  (Notez que, du fait que le signe d’APRÈS contrôle que
    le titre soit indépendant du texte qui le suit ou faisant corps
    avec lui, vous ne pouvez pas utiliser un APRÈS négatif pour annuler
    une partie du ‘\parskip’).

STYLE
    Contrôle le style du titre : voir les exemples plus bas.  Les
    commandes typiquement utilisées ici sont ‘\centering’,
    ‘\raggedright’, ‘\normalfont’, ‘\hrule’, ou ‘\newpage’.  La
    dernière commande au sein de STYLE peut être une commande prenant
    un argument, telle que ‘\MakeUppercase’ ou ‘\fbox’.  Le titre de la
    rubrique est passé en argument à cette commande.  Par exemple
    régler STYLE à ‘\bfseries\MakeUppercase’ a pour effet de produire
    des titres gras et en capitales.

  Voici les réglages par défaut de LaTeX pour les trois premiers
niveaux de rubricage qui sont définis par ‘\@startsection’, pour les
classes ‘article’, ‘book’, et ‘report’.

  • Pour ‘section’ : le NIVEAU vaut 1, le RETRAIT vaut 0pt, le AVANT
    vaut ‘-3.5ex plus -1ex minus -0.2ex’, le APRÈS vaut ‘2.3ex plus
    0.2ex’, et le STYLE vaut ‘\normalfont\Large\bfseries’.

  • Pour ‘subsection’ : le NIVEAU vaut 2, le RETRAIT vaut 0pt, le AVANT
    vaut ‘-3.25ex plus -1ex minus -0.2ex’, le APRÈS vaut ‘1.5ex plus
    0.2ex’, et le STYLE vaut ‘\normalfont\large\bfseries’.

  • Pour ‘subsubsection’ : le NIVEAU vaut 3, le RETRAIT vaut 0pt, le
    AVANT vaut ‘-3.25ex plus -1ex minus -0.2ex’, le APRÈS vaut ‘1.5ex
    plus 0.2ex’, et le STYLE vaut ‘\normalfont\normalsize\bfseries’.

  Quelques exemples suivent.  Ils vont soit au sein d’un fichier de
paquetage ou de classe, soit dans le préambule d’un document LaTeX.  Si
vous les mettez dans le préambule, elle doivent être entre une commande
‘\makeatletter’ et une commande ‘\makeatother’.  (Le message d’erreur
‘You can't use `\spacefactor' in vertical mode.’ est le plus probable
lorsque on oublie de faire cela).  *Note \makeatletter & \makeatother::.

  L’exemple ci-dessous centre les titres de section et les met en gros
caractères gras.  Il le fait avec ‘\renewcommand’ parce que les classes
standardes de LaTeX ont déjà une commande ‘\section’ de définie.  Pour
la même raison il ne définit ni un compteur ‘section’, ni les commandes
‘\thesection’ et ‘\l@section’.

    \renewcommand\section{%
      \@startsection{section}% *note NOM: \@startsection/name.
      {1}% *note NIVEAU: \@startsection/level.
      {0pt}% *note RETRAIT: \@startsection/indent.
      {-3.5ex plus -1ex minus -.2ex}% *note AVANT: \@startsection/beforeskip.
      {2.3ex plus.2ex}% *note APRÈS: \@startsection/afterskip.
      {\centering\normalfont\Large\bfseries}}% *note STYLE: \@startsection/style.

  L’exemple ci-dessous met les titres de ‘subsection’ en petites
capitales, et leur fait faire corps avec le paragraphe suivant.

    \renewcommand\subsection{%
      \@startsection{subsection}%  *note NOM: \@startsection/name.
        {2}% *note NIVEAU: \@startsection/level.
        {0em}% *note RETRAIT: \@startsection/indent.
        {-1ex plus 0.1ex minus -0.05ex}% *note AVANT: \@startsection/beforeskip.
        {-1em plus 0.2em}% *note APRÈS: \@startsection/afterskip.
        {\scshape}% *note STYLE: \@startsection/style.
      }

  Les exemples précédents redéfinissaient les commandes de titre de
rubriques existantes.  L’exemple suivant définit une nouvelle commande,
illustrant la nécessité d’un compteur et de macros pour son affichage.

    \setcounter{secnumdepth}{6}% affiche les compteurs justqu'à ce niveau
    \newcounter{subsubparagraph}[subparagraph]% compteur pour la
                                              % numérotation
    \renewcommand{\thesubsubparagraph}%
       {\thesubparagraph.\@arabic\c@subsubparagraph}% comment afficher
                                                    % la numérotation
    \newcommand{\subsubparagraph}{\@startsection
                             {subsubparagraph}%
                             {6}%
                             {0em}%
                             {\baselineskip}%
                             {0.5\baselineskip}%
                             {\normalfont\normalsize}}
    \newcommand*\l@subsubparagraph%
      {\@dottedtocline{6}{10em}{5em}}% pour la table des matières
    \newcommand{\subsubparagraphmark}[1]{}% pour les en-têtes de page


File: latex2e-fr.info,  Node: Cross references,  Next: Environments,  Prev: Sectioning,  Up: Top

7 Des renvois
*************

Une des raisons pour numéroter des choses telles que les figures ou les
équations est d’indiquer au lecteur une référence vers elles, comme dans
« Voir la figure 3 pour plus de détails. »

  Souvent on désire écrire quelque chose du genre de ‘Voir
théorème~31’.  Mais Inclure manuellement le numéro est une mauvaise
pratique.  Au lieu de cela, il vaut mieux écrire une “étiquette” du
genre ‘\label{eq:ThmGreens}’ puis lui “faire référence” avec ‘Voir
l'équation~\ref{eq:ThmGreens}’.  LaTeX se charge de déterminer
automatiquement le numéro, de le produire en sortie, et de le changer
par la suite si besoin est.

    Cela apparaîtra avec le théorème~\ref{th:ThmGreens}. % référence déclarée en aval
    ...
    \begin{theorem} \label{th:ThmGreens}
      ...
    \end{theorem}
    ...
    Voir le théorème~\ref{th:ThmGreens} page~\pageref{th:ThmGreens}.

  LaTeX garde trace de l’information de renvoi dans un fichier avec le
même nom de base que le fichier contenant le ‘\label{...}’ mais avec une
extension ‘.aux’.  Ainsi si ‘\label’ est dans ‘calcul.tex’ alors cette
information est dans ‘calcul.aux’.  LaTeX met cette information dans ce
fichier à chaque fois qu’il rencontre un ‘\label’.

  L’effet secondaire le plus courant du paragraphe précédent se produit
lorsque votre document a une “référence déclarée en aval”, c.-à-d. un
‘\ref’ qui apparaît avant le ‘\label’ associé.  Si c’est la première
fois que vous compilez le document alors vous obtiendrez un message
‘LaTeX Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get cross references
right.’ et dans la sortie la référence apparaîtra comme deux points
d’interrogation ‘??’ en caractères gras.  Ou, si vous modifiez le
document de telle façon que les références changent alors vous
obtiendrez le même avertissement et la sortie contiendra l’information
de référence de la fois précédente.  La solution dans les deux cas est
juste de recompiler le document encore une fois.

  Le paquetage ‘cleveref’ élargit les possibilités de faire des renvois
de LaTeX.  Vous pouvez faire en sorte que si vous saisissez
‘\begin{thm}\label{th:Nerode}...\end{thm}’ alors ‘\cref{th:Nerode}’
produit en sortie ‘théorème 3.21’, sans que vous ayez à saisir le mot
« théorème ».

* Menu:

* \label :: Attribuez un nom symbolique à un morceau de texte.
* \pageref:: Faire un renvoi à un numéro de page.
* \ref:: Faire un renvoi à une rubrique, figure ou chose similaire.
* xr, paquetage: xr package. Renvois depuis un autre document.


File: latex2e-fr.info,  Node: \label,  Next: \pageref,  Up: Cross references

7.1 ‘\label’
============

Synopsis :

    \label{CLEF}

  Attribut un numéro de référence à CLEF.  Au sein de texte ordinaire,
‘\label{CLEF}’ attribut à CLEF le numéro de la rubrique courante.  Au
sein d’un environnement numéroté, tel que l’environnement ‘table’ ou
‘theorem’, ‘\label{CLEF}’ attribue le numéro de cet environnement à
CLEF.  On retire le numéro attribué avec la commande ‘\ref{CLEF}’ (*note
\ref::).

  Le nom CLEF peut se composer de n’importe quelle séquence de lettres,
chiffres, ou caractères de ponctuation ordinaires.  Il est sensible à la
casse — lettres capitales ou bas-de-casse.

  Pour éviter de créer accidentellement deux étiquettes avec le même
nom, l’usage est d’utiliser des étiquettes composées d’un préfixe et
d’un suffixe séparés par un caractère ‘:’ ou ‘.’.  Certains préfixes
classiquement utilisés :

‘ch’
    pour les chapitres
‘sec’
    les commandes de rubricage de niveau inférieur
‘fig’
    pour les figures
‘tab’
    pour les tableaux
‘eq’
    pour les équations

  Ainsi, ‘\label{fig:Euler}’ est une étiquette pour une figure avec un
portrait de ce grand homme.

  Dans l’exemple ci-dessous la clef ‘sec:test’ se verra attribuée le
numéro de la section courante et la clef ‘fig:test’ se verra attribuée
le numéro de la figure.  Soit dit en passant, mettez les étiquettes
(‘\label’) après les légendes (‘\caption’) au sein des environnements
‘figure’ ou ‘table’.

    \section{Titre de la rubrique}
    \label{sec:test}
    Dans cette rubrique~\ref{sec:test}.
    \begin{figure}
      ...
      \caption{Texte de la légende}
      \label{fig:test}
    \end{figure}
    Voir Figure~\ref{fig:test}.


File: latex2e-fr.info,  Node: \pageref,  Next: \ref,  Prev: \label,  Up: Cross references

7.2 ‘\pageref{CLEF}’
====================

Synopsis :

    \pageref{CLEF}

  Produit le numéro de page de l’endroit du texte où la commande
correspondante ‘\label’{CLEF} apparaît.

  Dans cet exemple le ‘\label{eq:principale}’ est utilisé à la fois
pour le numéro de la formule et pour le numéro de page.  (Notez que les
deux références sont des références déclarées en aval, ainsi ce document
a besoin d’être compilé deux fois pour les résoudre).

    Le résultat principal est la formule~\ref{eq:principale} de la
    page~\pageref{eq:principale}.
      ...
    \begin{equation} \label{eq:principale}
       \mathbf{P}=\mathbf{NP}
    \end{equation}


File: latex2e-fr.info,  Node: \ref,  Next: xr package,  Prev: \pageref,  Up: Cross references

7.3 ‘\ref{CLEF}’
================

Synopsis :

    \ref{CLEF}

  Produit le numéro de la rubrique, équation, note en bas de page,
figure, ..., de la commande correspondante ‘\label’ (*note \label::).
Elle ne produit aucun texte, tel que le mot ‘Section’ ou ‘Figure’, juste
le numéro lui-même sans plus.

  Dans cet exemple, le ‘\ref{populaire}’ produit ‘2’.  Notez que ceci
est une référence déclarée en aval puisque elle est faite avant
‘\label{populaire}’.

    Le format utilisé le plus largement est à l'article numéro~\ref{populaire}.
    \begin{enumerate}
    \item Plain \TeX
    \item \label{populaire} \LaTeX
    \item Con\TeX t
    \end{enumerate}


File: latex2e-fr.info,  Node: xr package,  Prev: \ref,  Up: Cross references

7.4 Le paquetage ‘xr’
=====================

Synopsis :

    \usepackage{xr}
      \externaldocument{NOM-DE-BASE-DOCUMENT}

ou

    \usepackage{xr}
      \externaldocument[PRÉFIXE-RENVOI]{NOM-DE-BASE-DOCUMENT}

  Fait des renvois vers le document externe ‘NOM-DE-BASE-DOCUMENT.tex’.

  Voici un exemple.  Si ‘cours.tex’ comprend ce qui suit dans le
préambule :

    \usepackage{xr}
      \externaldocument{exercises}
      \externaldocument[IND-]{indications}
      \externaldocument{reponses}

alors on peut utiliser des étiquettes de renvoi depuis les trois autres
documents.  Supposons que ‘exercises.tex’ a une liste énumérée qui
contient ceci :

    \item \label{exer:ThmEuler} Que se passe-t-il si chaque nœud a un
    degré impair ?

et que ‘indications.tex’ comprend une liste énumérée avec ceci :

    \item \label{exer:ThmEuler} Distinguez le cas à deux nœuds.

et que ‘reponses.tex’ a une liste énumérée avec ceci :

    \item \label{rep:ThmEuler} Il n'y pas pas de chemin d'Euler, sauf
    s'il y a exactement deux nœuds.

  Après avoir compilé les documents ‘exercises’, ‘indications’, et
‘reponses’, saisir ce qui suit dans le corps de ‘cours.tex’ aura pour
effet qu’on a accès depuis ‘cours’ aux numéros de renvoi utilisés dans
les autres documents.

    Voir Exercice~\ref{exer:ThmEuler}, avec Indication~\ref{IND-exer:ThmEuler}.
    La solution est Réponse~\ref{rep:ThmEuler}.

  Le préfixe ‘IND-’ pour les renvois depuis le fichier ‘indications’
est nécessaire parce que l’étiquette dans ce fichier est la même que
dans le fichier ‘exercices’.  Sans ce préfixe, les deux renvois auraient
le numéro correspondant à ce dernier.

  Note : si le document utilise le paquetage ‘hyperref’ alors au lieu
de ‘xr’, placez ‘\usepackage{xr-hyper}’ avant le
‘\usepackage{hyperref}’.  Aussi, si l’un quelconque parmi les documents
utilise ‘hyperref’ alors tous doivent l’utiliser.


File: latex2e-fr.info,  Node: Environments,  Next: Line breaking,  Prev: Cross references,  Up: Top

8 Environnements
****************

LaTeX fournit beaucoup d’environnements pour baliser un certain texte.
Chaque environnement commence et se termine de la même manière :

    \begin{NOMENV}
    ...
    \end{NOMENV}

* Menu:

* abstract::    Produit un abrégé.
* array::       Tableau pour les mathématiques.
* center::      Lignes centrées.
* description:: Lignes étiquetées.
* displaymath:: Formule qui apparaissent sur leur propre ligne.
* document::    Entoure le document en entier.
* enumerate::   Liste à numéros.
* eqnarray::    Séquences d’équations alignées.
* equation::    Équation en hors texte.
* figure::      Figures flottantes.
* filecontents:: Écrire des fichiers multiples à partir du fichier source.
* flushleft::   Lignes jusitifiées à gauche.
* flushright::  Lignes jusitifiées à droite.
* itemize::     Liste à puces.
* letter::      Lettres.
* list::        Environnement pour listes génériques.
* math::        Math en ligne.
* minipage::    Page miniature.
* picture::     Image avec du texte, des flèches, des lignes et des cercles.
* quotation et quote: quotation & quote.    Citer du texte.
* tabbing::     Aligner du texte arbitrairement.
* table::       Tables flottantes.
* tabular::     Aligner du texte dans les colonnes.
* thebibliography::     Bibliographie ou liste de références.
* theorem::     Théorèmes, lemmes, etc.
* titlepage::   Pour des pages de titre sur mesure.
* verbatim::    Simuler un entrée tapuscrite.
* verse::       Pour la poésie et d’autres choses.


File: latex2e-fr.info,  Node: abstract,  Next: array,  Up: Environments

8.1 ‘abstract’
==============

Synopsis :
    \begin{abstract}
    ...
    \end{abstract}

  Produit un résumé, potentiellement contenant plusieurs paragraphes.
Cet environnement n’est défini que dans les classes de document
‘article’ et ‘report’ (*note Document classes::).

  Utiliser l’exemple ci-dessous au sein de la classe ‘article’ produit
un paragraphe détaché.  L’option ‘titlepage’ de la classe de document a
pour effet que le résumé soit sur une page séparée (*note Document class
options::) ; ceci est le comportement par défaut seulement dans la
classe ‘report’.

    \begin{abstract}
      Nous comparons tous les récits de la proposition faits par Porter
      Alexander à Robert E Lee en lieu de l'Appomattox Court House que
      l'armée continue à combattre dans une guerre de guerilla, ce que Lee
      refusa.
    \end{abstract}

  L’exemple suivant produit un résumé en une-colonne au sein d’un
document en deux-colonnes (pour plus solution plus flexible, utilisez le
paquetage ‘abstract’).

    \documentclass[twocolumn]{article}
      ...
    \begin{document}
    \title{Babe Ruth comme ancêtre culturel : une approche atavique}
    \author{Smith \\ Jones \\ Robinson\thanks{Bourse des chemins de fer.}}
    \twocolumn[
      \begin{@twocolumnfalse}
         \maketitle
         \begin{abstract}
           Ruth n'était pas seulement le Sultan du Swat, il était à lui tout
           seul l'équipe du swat.
         \end{abstract}
       \end{@twocolumnfalse}
       ]
    {   % by-hand insert a footnote at page bottom
     \renewcommand{\thefootnote}{\fnsymbol{footnote}}
     \footnotetext[1]{Merci pour tout le poisson.}
    }


File: latex2e-fr.info,  Node: array,  Next: center,  Prev: abstract,  Up: Environments

8.2 ‘array’
===========

Synopsis :

    \begin{array}{PATRON}
    ENTRÉE-COL-1&ENTRÉE-COL-2 ... &ENTRÉE-COL-N}\\
    ...
    \end{array}

ou

    \begin{array}[POS]{PATRON}
    ENTRÉE-COL-1&ENTRÉE-COL-2 ... &ENTRÉE-COL-N}\\
    ...
    \end{array}

  Les tableaux mathématiques sont produits avec l’environnement
‘array’.  Cet environnement ne peut être utilisé qu’en mode math (*note
Modes::), normalement au sein d’un environnement mathématique hors texte
tel qu’‘equation’ (*note equation::).  Les entrées dans chaque colonne
sont séparées avec une esperluette (‘&’).  Les lignes sont terminées par
une double controblique (*note \\::).

  L’exemple suivant affiche un tableau trois par trois.

    \begin{equation*}
      \chi(x) =
      \left|              % barre verticale en bordure
        \begin{array}{ccc}
          x-a  &-b  &-c  \\
          -d   &x-e &-f  \\
          -g   &-h  &x-i
        \end{array}
     \right|
    \end{equation*}

  L’argument obligatoire PATRON décrit le nombre de colonnes,
l’alignement en leur sein, et le formatage des régions inter-colonne.
Par exemple, ‘\begin{array}{rcl}...\end{array}’ produit trois colonnes :
la première fer à droite, la deuxième centrée, et la troisième fer à
gauche.  Voir *note tabular:: pour une description complète de PATRON,
et des autres caractéristiques communes aux deux environnements, y
compris l’argument optionnel ‘pos’.

  L’environnement ‘array’ diverge de ‘tabular’ par deux aspects.  Le
premier est que les entrées de ‘array’ sont composées en mode
mathématique, en style texte (*note Math styles::) (sauf si le PATRON
spécifie la colonne avec ‘p{...}’, ce qui a pour effet que l’entrée est
composée en mode texte).  Le second est que au lieu du paramètre
‘\tablcolsep’ de ‘tabular’, l’espace inter-colonne que LaTeX met dans un
‘array’ est contrôlé par ‘\arraycolsep’, qui spécifie la moitié de la
largeur entre les colonnes.  La valeur par défaut est ‘5pt’ de sorte
qu’un espace de 10pt sépare deux colonnes.

  Pour obtenir des tableaux entre accolades la méthode standarde est
d’utiliser le paquetage ‘amsmath’.  Il comprend les environnements
‘pmatrix’ pour un tableau entre parenthèses ‘(...)’, ‘bmatrix’ pour un
tableau entre crochets ‘[...]’, ‘Bmatrix’ pour un tableau entre
accolades ‘{...}’, ‘vmatrix’ pour un tableau entre barres
verticales ‘|...|’, et ‘Vmatrix’ pour un tableau entre doubles barres
verticales ‘||...||’, ainsi que diverses autres constructions de
tableaux.

  L’exemple suivant utilise le paquetage ‘amsmath’ :

    \usepackage{amsmath}  % dans le préambule

    \begin{equation}
      \begin{vmatrix}{cc}
        a  &b \\
        c  &d
      \end{vmatrix}=ad-bc
    \end{equation}

  Il y a beaucoup de paquetages concernant les tableaux.  Le
paquetage ‘array’ étend utilement leur possibilités de bien des
manières, et notamment en ajoutant des types de colonne.  Le
paquetage ‘dcolumn’ ajoute un type de colonne pour centrer sur le
séparateur décimal.  Pour les deux voir la documentation sur le CTAN.


File: latex2e-fr.info,  Node: center,  Next: description,  Prev: array,  Up: Environments

8.3 ‘center’
============

Synopsis :

    \begin{center}
    LIGNE1 \\
    LIGNE2 \\
    \end{center}

  L’environnement ‘center’ vous permet de créer un paragraphe
consistant de lignes qui sont centrées entre les marges de gauche et de
droite de la page courante.  On utilise une double controblique, ‘\\’,
pour obtenir un saut de ligne (*note \\::).  Si du texte est trop long
pour entrer dans une ligne, alors LaTeX insère des sauts de ligne en
évitant de faire des césures ou de dilater ou contracter tout espace
inter-mot.

  Cet environnement insère de l’espace au-dessus et au-dessous du corps
du texte.  Voir *note \centering:: pour ne pas avoir cet espace, par
exemple au sein d’un environnement ‘figure’.

  L’exemple suivant produit trois lignes centrées.  Il y a un espace
vertical supplémentaire entre les deux dernières lignes.

    \begin{center}
      Une thèse soumise en remplissant partiellement \\
      les exigences de \\[0.5ex]
      l'École pour l'Ingénierie Environnementale
    \end{center}

  Dans l’exemple suivant, selon la largeur de la ligne de la page,
LaTeX pourrait faire un saut de ligne pour la partie avant la double
controblique.  Si cela se produit, il en centre chaque ligne, et sinon
il en centre l’unique ligne.  Ensuite LaTeX faut un saut de ligne à la
double controblique, et centre la partie finale.

    \begin{center}
      Mon père considérait comme intolérable quiconque fréquentait l'église mais ne buvait pas d'alcool.\\
      J'ai grandi dans cette croyance.  --- Richard Burton
    \end{center}

  Ajouter une double controblique à la fin de la ligne finale est
optionnel.  Lorsque elle est présente, cela n’ajoute pas d’espace
vertical.

  Dans un document en double-colonne le texte est centré dans une
colonne, et non sur la page entière.

* Menu:

* \centering:: Forme déclarative de l’environnement ‘center’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \centering,  Up: center

8.3.1 ‘\centering’
------------------

Synopsis :

    {\centering ... }

ou

    \begin{group}
      \centering ...
    \end{group}

  Centre la matière dans sa portée.  Utilisée le plus souvent
l’intérieur d’un environnement tel que ‘figure’ ou dans une ‘parbox’.

  L’exemple suivant de déclaration ‘\centerin’ a pour effet de centrer
le graphique horizontalement.

    \begin{figure}
      \centering
      \includegraphics[width=0.6\textwidth]{ctan_lion.png}
      \caption{CTAN Lion}  \label{fig:CTANLion}
    \end{figure}

La portée de ce ‘\centering’ finit avec le ‘\end{figure}’.

  Contrairement à l’environnement ‘center’, la commande ‘\centering’
n’ajoute pas d’espacement vertical au-dessus et au-dessous du texte.
C’est son avantage dans l’exemple précédent ; il n’y a pas d’espace en
trop.

  Elle ne commence pas non plus un nouveau paragraphe ; elle change
simplement la façon dont LaTeX formate les unités paragraphe.  Si ‘ww
{\centering xx \\ yy} zz’ est entouré de lignes à blanc, alors LaTeX
crée un paragraphe dont la première ligne ‘ww xx’ est centrée, et dont
la seconde ligne, non centrée, contient ‘yy zz’.  Généralement, ce qu’on
désire c’est que la portée de la déclaration contienne une ligne à blanc
ou la commande ‘\end’ d’un environnement tel que ‘figure’ ou ‘table’ qui
finisse l’unité paragraphe.  Ainsi, si ‘{\centering xx \\ yy\par} zz’
est entouré de lignes à blanc alors cela fabrique un nouveau paragraphe
avec deux lignes centrées ‘xx’ et ‘yy’, suivi d’un nouveau paragraphe
‘zz’ qui est formaté comme d’habitude.


File: latex2e-fr.info,  Node: description,  Next: displaymath,  Prev: center,  Up: Environments

8.4 ‘description’
=================

Synopsis :

    \begin{description}
    \item [ÉTIQUETTE DU 1ER ARTICLE] TEXTE DU 1ER ARTICLE
    \item [ÉTIQUETTE DU 2E ARTICLE] TEXTE DU 2E ARTICLE
    ...
    \end{description}

  L’environnement ‘description’ est utilisé pour fabriquer des listes
d’articles étiquetés.  Chaque ÉTIQUETTE d’article est composée en gras,
alignée à gauche de sorte que les étiquettes longues continuent sur la
première ligne du texte de l’article.  Il doit y avoir au moins un
article ; sans cela on provoque l’erreur LaTeX ‘Something's
wrong--perhaps a missing \item’.

  Cet exemple montre l’environnement utilisé pour une séquence de
définitions.

    \begin{definition}
      \item[lama] Un prêtre.
      \item[lame] Une pièce coupante.

Les étiquettes ‘lama’ et ‘llama’ ressortent en gras avec leur bords
gauches alignés sur la marge de gauche.

  Faites démarrer la liste d’articles avec la commande ‘\item’ (*note
\item::).  Utilisez l’étiquette optionnelle, comme dans ‘\item[Point
principal]’, en effet il n’y a pas de valeur par défaut sensée.  Après
le ‘\item’ se trouve du texte optionnel pouvant contenir plusieurs
paragraphes.

  Comme les étiquettes sont en gras, si le texte de l’étiquette appelle
un changement de police effectué dans la forme à argument (voir *note
styles des polices: Font styles.) alors il ressortira en gras.  Par
exemple, si le texte de l’étiquette est en police machine à écrire comme
dans ‘\item[\texttt{texte étiquette}]’ alors il apparaîtra en tapuscrit
gras, si cela est disponible.  La méthode la plus simple pour obtenir la
police tapuscrit non grasse est d’utiliser la forme déclarative :
‘\item[{\tt texte étiquette}]’.  De la même façon, obtenez la police
romaine standarde avec ‘\item[{\rm texte étiquette}]’.

  En ce qui concerne les autres principaux environnements de liste à
étiquettes de LaTeX, voir *note itemize:: et *note enumerate::.
Contrairement à ces environnements, imbriquer les environnements
‘description’ ne change pas l’étiquette par défaut ; elle est en gras et
alignée à gauche à tous les niveaux.

  Pour plus d’information sur les paramètres de disposition de liste, y
compris les valeurs par défaut, et sur la personnalisation de la
disposition de liste, voir *note list::.  Le paquetage ‘enumitem’ est
utile pour personnaliser les listes.

  Cet exemple met les étiquettes de description en petites capitales.

    \renewcommand{\descriptionlabel}[1]{%
      {\hspace{\labelsep}\textsc{#1}}}


File: latex2e-fr.info,  Node: displaymath,  Next: document,  Prev: description,  Up: Environments

8.5 ‘displaymath’
=================

Synopsis :

    \begin{displaymath}
    DES MATHS
    \end{displaymath}

  L’environnement ‘displaymath’ compose le texte DES MATHS sur sa
propre ligne, centré par défaut.  L’option globale ‘fleqn’ justifie les
équations à gauche ; voir *note Document class options::.

  Aucun numéro d’équation n’est ajouté au texte de texte
‘displaymath’ ; pour obtenir un numéro d’équation, vous pouvez utiliser
l’environnement ‘equation’ (*note equation::).

  LaTeX ne fait pas de saut de ligne au sein de DES MATHS.

  Notez que le paquetage ‘amsmath’ comprend des possibilités beaucoup
plus vastes en matière d’affichage d’équations.  Par exemple, il offre
plusieurs alternatives pour effectuer des sauts de lignes au sein de
texte en mode mathématique.

  La construction ‘\[DES MATHS\]’ est un synonyme de l’environnement
‘\begin{displaymath}DES MATHS\end{displaymath}’, mais ce dernier est
plus pratique à manipuler dans le fichier source ; par exemple la
recherche d’un caractère crochet ‘]’ peut donner des faux positifs,
alors qu’il est plus probable que le mot ‘displaymath’ soit unique.

  (Digression : la construction ‘$$DES MATHS$$’ tirée du langage TeX de
base est souvent utilisée à tort comme un synonyme de ‘displaymath’.
Elle n’en est pas un, et n’est pas du tout officiellement prise en
charge par LaTeX ; ‘$$’ ne prend pas en charge ‘fleqn’ (*note Document
class options::), gère l’espacement vertical différemment, et n’effectue
pas de vérification de cohérence).

  Le texte composé par cet exemple est centré et seul sur sa ligne.
    \begin{displaymath}
      \int_1^2 x^2\,dx=7/3
    \end{displaymath}
  De plus, le signe intégrale est plus grand que ce que la version en
ligne ‘\( \int_1^2 x^2\,dx=7/3 \)’ produit.


File: latex2e-fr.info,  Node: document,  Next: enumerate,  Prev: displaymath,  Up: Environments

8.6 ‘document’
==============

L’environnement ‘document’ entoure le corps entier d’un document.  Il
est obligatoire dans tout document LaTeX.  *Note Starting and ending::.
* Menu:

* \AtBeginDocument::          Crochet pour commandes à exécuter au début du document.
* \AtEndDocument::            Crochet pour commandes à exécuter à la fin du document.


File: latex2e-fr.info,  Node: \AtBeginDocument,  Next: \AtEndDocument,  Up: document

Synopsis :

    \AtBeginDocument{CODE}

  Sauvegarde CODE et exécute le quand ‘\begin{document}’ est exécuté, à
la toute fin du préambule.  Le code est exécuté après que les tables de
sélection de police ont été réglées, ainsi la police normale du document
est la police courante.  Toutefois, le code est exécuté en tant que
faisant partie du préambule, c’est pourquoi on ne peut pas composer du
texte avec.

  On peut utiliser cette commande plus d’une fois ; les lignes de code
successives sont exécutée dans l’ordre de passage à la commande.


File: latex2e-fr.info,  Node: \AtEndDocument,  Prev: \AtBeginDocument,  Up: document

Synopsis :

    \AtEndDocument{CODE}

  Sauvegarde CODE et l’exécute vers la fin du document.  Plus
précisément, il est exécuté lorsque ‘\end{document}’ est exécuté, avant
que la dernière page ne soit terminée et avant que tous environnements
flottant restants soient traités.  Si on désire d’une partie du code
soit exécuté après ces deux traitements, alors il suffit d’inclure un
‘\clearpage’ à l’endroit approprié du CODE.

  On peut utiliser cette commande plus d’une fois ; les lignes de code
successives sont exécutée dans l’ordre de passage à la commande.


File: latex2e-fr.info,  Node: enumerate,  Next: eqnarray,  Prev: document,  Up: Environments

8.7 ‘enumerate’
===============

Synopsis :

    \begin{enumerate}
    \item ARTICLE1
    \item ARTICLE2
    ...
    \end{enumerate}

  L’environnement ‘enumerate’ produit une liste numérotée d’articles.
Le format du numéro en étiquette dépend de si cet environnement est
imbriqué dans un autre ; voir plus bas.

  La liste consiste en au moins un article.  L’absence d’article cause
l’erreur LaTeX ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’.  Chaque
article est produit avec la commande ‘\item’.

  Cet exemple fait la liste des deux premiers coureurs à l’arrivée du
marathon olympique de 1908 :

    \begin{enumerate}
     \item Johnny Hayes (USA)
     \item Charles Hefferon (RSA)
    \end{enumerate}

  Les énumérations peuvent être imbriquées les unes dans les autres,
jusqu’à une profondeur de quatre niveaux.  Elles peuvent aussi être
imbriquées au sein d’autres environnements fabriquant des paragraphes,
tels que ‘itemize’ (*note itemize::) et ‘description’ (*note
description::).  Le format de l’étiquette produite dépend du niveau
d’imbrication de la liste.  Voici les valeurs par défaut de LaTeX pour
le format à chaque niveau d’imbrication (où 1 est le niveau le plus
externe) :

 1. numéro arabe suivi d’un point : ‘1.’, ‘2.’, ...
 2. lettre en bas de casse et entre parenthèse : ‘(a)’, ‘(b)’ ...
 3. numéro romain en bas de casse suivi d’un point : ‘i.’, ‘ii.’, ...
 4. lettre capitale suivie d’un point : ‘A.’, ‘B.’, ...

  L’environnement ‘enumerate’ utilise les compteurs ‘\enumi’, ...,
‘\enumiv’ (*note Counters::).  Si vous utilisez l’argument optionnel
d’‘\item’ alors le compteur n’est pas incrémenté pour cet article (*note
\item::).

  L’environnement ‘enumerate’ utilise les commandes de ‘\labelenumi’
jusqu’à ‘\labelenumiv’ pour produire l’étiquette par défaut.  Ainsi,
vous pouvez utiliser ‘\renewcommand’ pour changer le format des
étiquettes (*note \newcommand & \renewcommand::).  Par exemple, cette
liste de premier niveau va être étiquetée avec des lettres capitales, en
gras, non suivies point :

    \renewcommand{\labelenumi}{\textbf{\Alph{enumi}}}
    \begin{enumerate}
      \item eI
      \item bi:
      \item si:
    \end{enumerate}

  Pour une liste des commandes comme ‘\Alph’ utilisables pour formater
le compteur d’étiquette voir *note \alph \Alph \arabic \roman \Roman
\fnsymbol::.

  Pour plus ample information sur la personnalisation de la forme voir
*note list::.  De même, le paquetage ‘enumitem’ est utile pour cela.


File: latex2e-fr.info,  Node: eqnarray,  Next: equation,  Prev: enumerate,  Up: Environments

8.8 ‘eqnarray’
==============

L’environnement ‘eqnarray’ est obsolète.  Il a des maladresses parmi
lesquelles l’espacement qui est incohérent avec d’autres éléments
mathématiques.  (Voir l’article « Évitez eqnarray ! » de Lars Madsen
(<http://tug.org/TUGboat/tb33-1/tb103madsen.pdf>).  Les nouveaux
documents devraient inclure le paquetage ‘amsmath’ et utiliser les
environnements d’affichage mathématique que celui-ci fournit, tels que
‘align’.  On inclut une description uniquement pour être complet et pour
pouvoir travailler avec d’anciens documents.

  Synopsis :

    \begin{eqnarray} (ou ‘eqnarray*’)
    FORMULA1 \\
    FORMULA2 \\
    ...
    \end{eqnarray}

  L’environnement ‘eqnarray’ est utilisé pour afficher une séquence
d’équations ou d’inégalités.  Il est similaire à un environnement
‘array’ à trois colonnes, avec des lignes consécutives séparées par ‘\\’
et des articles consécutifs au sein d’une ligne séparé par une
esperluette ‘&’.

  ‘\\*’ peut aussi être utilisé pour séparer les équations, avec sa
signification normale de ne pas autoriser un saut de page à cette ligne.

  Un numéro d’équation est placé sur chaque ligne à moins que cette
ligne ait une commande ‘\nonumber’.  Alternativement, la forme étoilé
(en ‘*’) de l’environnement (‘\begin{eqnarray*} ... \end{eqnarray*}’)
omet la numérotation des équations entièrement, tout en faisant par
ailleurs la même chose qu’‘eqnarray’.

  La commande ‘\lefteqn’ est utilisée pour couper les longues formules
sur plusieurs lignes.  Elle compose son argument en hors texte et le
justifie à gauche dans une boîte de largeur nulle.


File: latex2e-fr.info,  Node: equation,  Next: figure,  Prev: eqnarray,  Up: Environments

8.9 ‘equation’
==============

Synopsis :

    \begin{equation}
    TEXTE MATHÉMATIQUE
    \end{equation}

  Même chose que l’environnement ‘displaymath’ (*note displaymath::) à
ceci près que LaTeX place un numéro d’équation aligné sur la marge de
droite.  Le numéro d’équation est généré en utilisant le compteur
‘equation’.

  Il ne faut aucune ligne vide entre ‘\begin{equation}’ et
‘\begin{equation}’, sinon LaTeX dit qu’il manque une signe dollar.

  Le paquetage ‘amsmath’ comprend des moyens étendus pour l’affichage
d’équations.  Les nouveaux documents devraient inclure ce paquetage.


File: latex2e-fr.info,  Node: figure,  Next: filecontents,  Prev: equation,  Up: Environments

8.10 ‘figure’
=============

Synopsis :

    \begin{figure}[PLACEMENT]
      CORPSFIGURE
      \caption[TITRELDF]{TEXTE}  % optionnel
      \label{ÉTIQUETTE}          % optionnel
    \end{figure}

ou :

    \begin{figure*}[PLACEMENT]
      CORPSFIGURE
      \caption[TITRELDF]{TEXTE}  % optionnel
      \label{ÉTIQUETTE}          % optionnel
    \end{figure*}

  Les figures sont de la matière qui ne fait pas partie du texte
normal.  Un exemple est de la matière qu’on ne peut pas avoir segmenté
entre deux pages, comme un graphique.  À cause de cela, LaTeX ne compose
pas les figures en séquence avec le texte normal, mais au lieu de cela
les fait « flotter » jusqu’à un endroit convenable, tel que le haut de
la page suivante (*note Floats::).

  Le CORPSFIGURE peut consister de graphiques importés (*note
Graphics::), de texte, de commandes LaTeX, etc.  Il est composé une
‘parbox’ de largeur ‘\textwidth’.

  Pour les valeurs possibles de PLACEMENT sont ‘h’ pour « ici » (‘here’
en anglais), ‘t’ pour « en haut » (‘top’), ‘b’ pour « en bas », et ‘p’
pour sur un page séparée de flottants.  Pour l’effet de ces options sur
l’algorithme de placement des flottants, voir *note Floats::.

  La version étoilée ‘figure*’ est utilisée quand un document est en
mode double-colonne (*note \twocolumn::).  elle produit une figure qui
s’étend sur les deux colonnes, au sommet de la page.  Pour ajouter la
possibilité de la placer à un bas de page voir la discussion de
PLACEMENT ‘b’ dans *note Floats::.

  L’étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les renvois
(*note Cross references::).  La commande optionnelle ‘\caption’ spécifie
la légende TEXTE pour la figure (*note \caption::).  La légende est
numérotée par défaut.  Si TITRELDF est présent, il est utilisé dans la
liste des figures au lieu de TEXTE (*note Table of contents etc.::).

  Cet exemple fabrique une figure à partir d’un graphique.  Il
nécessite l’un des paquetages ‘graphics’ ou ‘graphicx’.  Le graphique,
avec sa légende, est placé au sommet d’une page ou, s’il est rejeté à la
fin du document, sur une page de flottants.

    \begin{figure}[t]
      \centering
      \includegraphics[width=0.5\textwidth]{CTANlion.png}
      \caption{The CTAN lion, by Duane Bibby}
    \end{figure}


File: latex2e-fr.info,  Node: filecontents,  Next: flushleft,  Prev: figure,  Up: Environments

8.11 ‘filecontents’: Écrire un fichier externe
==============================================

Synopsis :

    \begin{filecontents}[OPTION]{NOMFICHIER}
    TEXTE
    \end{filecontents}

ou

    \begin{filecontents*}[OPTION]{NOMFICHIER}
    TEXTE
    \end{filecontents*}

  Crée un fichier nommé NOMFICHIER dans le répertoire courant (ou dans
le répertoire de sortie s’il a été spécifié ; *note output directory::)
et y écrit TEXTE.  Par défaut un fichier déjà existant n’est pas écrasé.

  La version non étoilée de l’environnement ‘filecontent’ préfixe le
contenu du ficher créé d’une en-tête de commentaires TeX ; voir
l’exemple ci-dessous.  La version étoilée ‘filecontent*’ n’inclut par
l’en-tête.

  Les options possibles sont :

‘force’
‘overwrite’
    Écrase le fichier s’il existe.

‘noheader’
    Omet l’en-tête.  Équivalent à utiliser ‘filecontents*’.

‘nosearch’
    Vérifie uniquement si un fichier existe dans le répertoire courant
    (et le répertoire de sortie, s’il a été spécifié), non dans le
    chemin complet de recherche.

  Ces options ont été ajoutées à la parution 2019 de LaTeX.

  Cet environnement peut être utilisé n’importe où dans le préambule,
bien qu’il apparaisse souvent avant la commande ‘\documentclass’.  Elle
est classiquement utilisée pour créer un fichier ‘.bib’ ou d’autre
fichier de données similaire à partir du document source principale, de
sorte à rendre le fichier source autonome.  De même, il peut être
utilisé pour créer un fichier personnalisé de style ou de classe,
rendant ainsi encore le source autonome.

  Par exemple, ce document :

    \documentclass{article}
    \begin{filecontents}{JH.sty}
    \newcommand{\monnom}{Jim Hef{}feron}
    \end{filecontents}
    \usepackage{JH}
    \begin{document}
    Un article de \monnom.
    \end{document}

  produit ce fichier ‘JH.sty’ :

    %% LaTeX2e file `JH.sty'
    %% generated by the `filecontents' environment
    %% from source `test' on 2015/10/12.
    %%
    \newcommand{\monnom}{Jim Hef{}feron}


File: latex2e-fr.info,  Node: flushleft,  Next: flushright,  Prev: filecontents,  Up: Environments

8.12 ‘flushleft’
================

Synopsis :

    \begin{flushleft}
    LIGNE1 \\
    LIGNE2 \\
    ...
    \end{flushleft}

  L’environnement ‘flushleft’ vous permet de créer un paragraphe ferré
à gauche, c’est à dire consistant en lignes qui sont alignées sur la
marge de gauche et en dentelures à droite comme un drapeau dont la hampe
(fer du composeur) serait à gauche et les franges à droite.  Si vous
avez des lignes qui sont trop longues alors LaTeX insère des sauts de
ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces
inter-mot.  Pour forcer un saut de ligne on utilise une double
controblique, ‘\\’.  Pour la forme déclarative, voir *note
\raggedright::.

  L’exemple suivant crée une boîte de texte qui fait au plus 7,5cm de
large, et dont le texte est fer à gauche et drapeau à droite.

    \noindent\begin{minipage}{7.5cm}
    \begin{flushleft}
      Une longue phrase que \LaTeX{} coupe à l'endroit approprié. \\
      Et, une nouvelle ligne forcée par la double controblique.
    \end{flushleft}
    \end{minipage}

* Menu:

* \raggedright:: Forme déclarative de l’environnement ‘flushleft’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \raggedright,  Up: flushleft

8.12.1 ‘\raggedright’
---------------------

Synopsis :

    {\raggedright  ... }

ou :

    \begin{ENVIRONNEMENT} \raggedright
      ...
    \end{ENVIRONNEMENT}

  Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la
marge de gauche et drapeau sur la droite, c.-à-d. que les mots sont
alignés sur la gauche comme sur le fer du composeur, et en dentelure
comme les franges d’un drapeau à droite.  Elle peut être utilisée au
sein d’un ENVIRONNEMENT tel que ‘quote’ ou d’une ‘parbox’.  Pour la
forme par environnement voir *note flushleft::.

  Contrairement à l’environnement ‘flushleft’, la commande
‘\raggedright’ ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change
seulement la façon dont LaTeX formate les unités de paragraphe.  Pour
affecter le format d’une unité de paragraphe, la portée de la
déclaration doit contenir la ligne à blanc ou la commande ‘\end’ qui
termine l’unité de paragraphe.

  Dans l’exemple ci-après ‘\raggedright’ dans la deuxième colonne
empêche LaTeX de faire une composition très maladroite pour faire
rentrer le texte dans une colonne étroite.  Notez que ‘\raggedright’ est
au sein d’accolades ‘{...}’ pour borner son effet.

    \begin{tabular}{rp{5cm}}
      Équipe alpha  &{\raggedright Cette équipe fait le travail réel.} \\
      Équipe bêta   &{\raggedright Cette équipe assure que le système de
                       refroidissement ne manque jamais d'eau.} \\
    \end{tabular}


File: latex2e-fr.info,  Node: flushright,  Next: itemize,  Prev: flushleft,  Up: Environments

8.13 ‘flushright’
=================

    \begin{flushright}
      LIGNE1 \\
      LIGNE2 \\
    ...
    \end{flushright}

  L’environnement ‘flushright’ vous permet de créer un paragraphe ferré
à droite et drapeau gauche, c.-à-d. consistant de lignes qui sont
alignées sur la marge de droite (fer à droite) et en dentelures
(drapeau) sur la marge de gauche.  Si vous avez des lignes qui sont trop
longues pour entrer entre les marges, alors LaTeX insère des sauts de
ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces
inter-mot.  Pour forcer un saut de ligne on utilise une double
controblique, ‘\\’.  Pour la forme déclarative, voir *note
\raggedleft::.

  Pour un exemple en relation avec cet environnement, voir *note
flushleft::, où il suffit mutatis mutandis de changer ‘flushright’ en
‘flushleft’.

* Menu:

* \raggedleft:: Forme déclarative de l’environnement ‘flushright’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \raggedleft,  Up: flushright

8.13.1 ‘\raggedleft’
--------------------

Synopsis :

    {\raggedleft  ... }

ou

    \begin{ENVIRONNEMENT} \raggedleft
      ...
    \end{ENVIRONNEMENT}

  Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la
marge de droite et drapeau sur la gauche, c.-à-d. que les mots sont
alignés sur la droite comme sur le fer du composeur, et en dentelure
comme les franges d’un drapeau à gauche.  Elle peut être utilisée au
sein d’un ENVIRONNEMENT tel que ‘quote’ ou d’une ‘parbox’.  Pour la
forme par environnement voir *note flushleft::.

  Contrairement à l’environnement ‘flushright’, la commande
‘\raggedleft’ ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change
seulement la façon dont LaTeX formate les unités de paragraphe.  Pour
affecter le format d’une unité de paragraphe, la portée de la
déclaration doit contenir une ligne à blanc ou la commande ‘\end’ qui
termine l’unité de paragraphe.

  Pour un exemple en relation avec cet environnement, voir *note
\raggedright::, où il suffit mutatis mutandis de changer ‘\raggedright’
en ‘\raggedleft’.


File: latex2e-fr.info,  Node: itemize,  Next: letter,  Prev: flushright,  Up: Environments

8.14 ‘itemize’
==============

Synopsis :

    \begin{itemize}
      \item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE DU 1ER ARTICLE] TEXTE DU 1ER ARTICLE
      \item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE DU 2E ARTICLE] TEXTE DU 2E ARTICLE
       ...
    \end{itemize}

  L’environnement ‘itemize’ produit une “liste non ordonnée”, qu’on
appelle parfois liste à puces.  Il doit y avoir au moins une commande
‘\item’ au sein de l’environnement ; sans quoi LaTeX produit l’erreur
‘Something's wrong--perhaps a missing \item’.

  L’exemple suivant donne une liste à deux articles.

    \begin{itemize}
     \item Esquisse au crayon et aquarelle par Cassandra
     \item Portrait Rice
    \end{itemize}

Par défaut — sans charger par ex. le paquetage ‘babel’ avec une autre
langue que USenglish — dans une liste au premier niveau d’imbrication
l’étiquette est rendue par une puce, •.  Le format des étiquettes dépend
du niveau d’imbrication ; voir plus bas.

  On démarre les articles de liste avec la commande ‘\item’ (*note
\item::).  Si vous passez à ‘\item’ un argument optionnel en le faisant
suivre de crochets, comme dans ‘\item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE]’, alors par
défaut ÉTIQUETTE OPTIONNELLE apparaît en gras et aligné à droite, de
sorte qu’elle peut s’étendre dans la marge de gauche.  Pour des
étiquettes alignées à gauche voir l’environnement *note description::.
À la suite ‘\item’ se trouve le texte que l’article qui peut être vide
ou contenir plusieurs paragraphes.

  Les listes non ordonnées peuvent être imbriquées l’une dans l’autre,
sur jusqu’à quatre niveaux de profondeur.  Elles peuvent aussi être
imbriquées avec d’autre environnements fabriquant des paragraphes, comme
‘enumerate’ (*note enumerate::).

  L’environnement ‘itemize’ utilise les commandes de ‘\labelitemi’
jusqu’à ‘\labelitemiv’ pour produire les étiquettes par défaut (notez la
convention que le nombre romain en bas de casse à la fin du nom de la
commande indique le niveau d’imbrication).  Voici les marques de chaque
niveau :

 1. • (puce, issue de ‘\textbullet’)
 2. -- (tiret demi-cadratin gras, issu du
    ‘\normalfont\bfseries\textendash’)
 3. * (astérisque, issu de ‘\textasteriskcentered’)
 4. .  (point centré verticalement, rendu ici comme un point final,
    issu de ‘\textperiodcentered’)

  Si vous utilisez le paquetage ‘babel’ avec la langue ‘french’, alors
il y a des tirets pour tous les niveaux comme c’est l’habitude des
Français.

  Utilisez ‘\renewcommand’ pour changer les étiquettes.  Par exemple,
pour que le premier niveau utilise des losanges :

    \renewcommand{\labelitemi}{$\diamond$}

  Les paramètres de ‘\leftmargini’ jusqu’à ‘\leftmarginvi’ définissent
la distance entre la marge de gauche de l’environnement susjacent et la
marge de gauche de la liste.  (On utilise aussi la convention de nommage
de la commande avec un nombre romain en bas de casse à la fin pour
désigner le niveau d’imbrication).  Les valeurs par défaut sont :
‘2.5em’ pour le niveau 1 (‘2em’ en mode deux-colonnes), ‘2.2em’ pour le
niveau 2, ‘1.87em’ pour le niveau 3 et ‘1.7em’ pour le niveau 4, avec
des valeurs plus petites pour les niveaux plus profondément imbriqués.

  Pour les autres environnements majeurs de listes à étiquettes de
LaTeX, voir *note description:: et *note enumerate::.  Les
environnements ‘itemize’, ‘enumerate’ et ‘description’ utilisent les
mêmes paramètres de contrôle de la disposition des listes.  Pour leur
description, y compris les valeurs par défaut, ainsi que la
personnalisation de la disposition, voir *note list::.  Le paquetage
‘enumitem’ est utile pour personnaliser les listes.

  Dans cet exemple on réduit grandement l’espace de marge pour la liste
à puces la plus externe :

    \setlength{\leftmargini}{1.25em} % valeur par défaut 2.5em

  En particulier pour les listes avec des articles courts, il peut être
désirable d’élider l’espace entre les articles.  Voici un exemple
définissant un environnement ‘itemize*’ sans espacement supplémentaire
entre les articles, ni entre les paragraphes au sein d’un seul article
(‘\parskip’ n’est pas spécifique aux listes, *note \parindent &
\parskip::):

    \newenvironment{itemize*}%
      {\begin{itemize}%
        \setlength{\itemsep}{0pt}%
        \setlength{\parsep}{0pt}}%
        \setlength{\parskip}{0pt}}%
      {\end{itemize}}


File: latex2e-fr.info,  Node: letter,  Next: list,  Prev: itemize,  Up: Environments

8.15 environnement ‘letter’: écrire des lettres postales
========================================================

Cet environnement est utilisé pour créer des lettres.  *Note Letters::.


File: latex2e-fr.info,  Node: list,  Next: math,  Prev: letter,  Up: Environments

8.16 ‘list’
===========

Synopsis :

    \begin{list}{ÉTIQUETAGE}{ESPACEMENT}
    \item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE DU PREMIER ARTICLE] texte du premier
      article
    \item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE DU DEUXIÈME ARTICLE] texte du deuxième
      aticle
    ...
    \end{list}

  L’environnement ‘list’ est un environnement générique qui est utilisé
pour construire des listes plus spécialisées.  On l’utilise la plupart
du temps pour créer des listes via les environnements ‘description’,
‘enumerate’, et ‘itemize’ (*note description::, *note enumerate::, et
*note itemize::).  Par ailleurs, beaucoup d’environnements standards de
LaTeX qui visuellement ne sont pas des listes sont construits en
utilisant ‘list’, ceci comprend ‘quotation’, ‘quote’, ‘center’,
‘verbatim’, et bien d’autres (*note quotation & quote::, *note center::,
*note flushright::).

  Ici, on décrit l’environnement ‘list’ en définissant un nouvel
environnement personnalisé.

    \newcounter{compteurlistenommage}  % numérotes les articles
    \newenvironment{nommage}
      {\begin{list}
         {Article~\Roman{compteurlistenommage}.} % argument d'étiquetage
         {\usecounter{compteurlistenommage}   % argument d'espacement
          \setlength{\leftmargin}{3.5em}} % ...suite argument d'espacement
      }
      {\end{list}}

    \begin{nommage}
      \item Apparaît comme « Article~I. »
      \item[Étiquette spéciale.] Apparaît comme « Étiquette spéciale. »
      \item Apparaît comme « Article~II. »
    \end{nommage}

  L’argument obligatoire ÉTIQUETAGE, qui est le premier argument de
l’environnement ‘list’, spécifie comment les articles doivent être
étiquetés par défaut.  Il peut contenir du texte et des commandes LaTeX,
comme dans l’exemple précédent où il contient à la fois ‘Article’ et
‘\Roman{...}’.  LaTeX forme l’étiquette en mettant l’argument ÉTIQUETAGE
dans une boîte de largeur ‘\labelwidth’.  Si l’étiquette est plus large
que cela, la matière supplémentaire s’étend sur la droite.  Lorsque vous
fabriquez une instance de ‘list’ vous pouvez l’emporter sur l’étiquetage
par défaut en donnant à ‘\item’ un argument optionnel avec des crochets
et le texte, comme dans l’exemple précédent ‘\item[Étiquette
spéciale.]’ ; *note \item::.

  Le second argument obligatoire ESPACEMENT prend une liste de
commandes.  L’une de celle qu’on y retrouve est
‘\usecounter{NOMCOMPTEUR}’ (*note \usecounter::).  Utilisez la pour dire
à LaTeX de numéroter les articles en utilisant le compteur fourni.  Ce
compteur est remis à zéro chaque fois que LaTeX entre dans
l’environnement, et le compteur est incrémenté par un chaque fois que
LaTeX rencontre une commande ‘\item’.

  Une autre commande qu’on retrouve dans ESPACEMENT est ‘\makelabel’,
pour construire la boîte de l’étiquette.  Par défaut elle positionne le
contenu fer à droite.  Elle prend un argument, l’étiquette.  Elle
compose son contenu en mode LR. Un exemple de changement de sa
définition consiste dans l’exemple précédent ‘nommage’ à ajouter avant
la définition de l’environnement
‘\newcommand{\namedmakelabel}[1]{\textsc{#1}}’, et entre la commande
‘\setlength’ et la parenthèse clôturant l’argument ESPACEMENT à ajouter
aussi ‘\let\makelabel\namedmakelabel’.  Ceci composera les étiquettes en
petites capitales.  De même, en remplaçant cette seconde ligne de code
par ‘\let\makelabel\fbox’ on met les étiquettes dans une boîte encadrée.
Ci-après voici un autre exemple de la commande ‘\makelabel’, dans la
définition de l’environnement ‘etiquetterouge’.

  De même on trouve souvent au sein de ESPACEMENT des commandes pour
redéfinir l’espacement de la liste.  Ci dessous on listes les paramètres
d’espacement et leur valeurs par défaut.  (Il se peut que les valeurs
par défaut pour les environnements dérivés tels que ‘itemize’ soient
différentes des valeurs exposées ici).  Voir aussi la figure qui suit la
liste.  Chaque paramètre est une longueur (*note Lengths::).  Les
espaces verticaux sont d’ordinaire des longueurs élastiques, avec une
composante en ‘plus’ ou en ‘minus’, pour donner à TeX de la flexibilité
dans le réglage de la page.  On change chaque paramètre avec une
commande du genre de as ‘\setlength{itemsep}{2pt plus1pt minus1pt}’.
Pour obtenir certains effets, ces longueurs doivent être mise à zéro, ou
à une valeur négative.

‘\itemindent’
    Espace supplémentaire horizontal de renfoncement, ajouté à de
    ‘leftmargin’, de la première ligne de chaque article.  Sa valeur
    par défaut est ‘0pt’.

‘\itemsep’
    Espace vertical entre les articles, ajouté à ‘\parsep’.  Les
    valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes
    de LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ à la taille de 10 point
    sont : ‘4pt plus2pt minus1pt’, ‘\parsep’ (c.-à-d. ‘2pt plus1pt
    minus1pt’), et ‘\topsep’ (c.-à-d. ‘2pt plus1pt minus1pt’).  Les
    valeurs par défaut à 11 points sont : ‘4.5pt plus2pt minus1pt’,
    ‘\parsep’ (c.-à-d. ‘2pt plus1pt minus1pt’), et ‘\topsep’ (c.-à-d.
    ‘2pt plus1pt minus1pt’).  Les valeurs par défaut à 12 points sont :
    ‘5pt plus2.5pt minus1pt’, ‘\parsep’ (c.-à-d. ‘2.5pt plus1pt
    minus1pt’), et ‘\topsep’ (c.-à-d. ‘2.5pt plus1pt minus1pt’).

‘\labelsep’
    Espace horizontal entre l’étiquette et le texte d’un article.  La
    valeur par défaut pour les classes LaTeX ‘article’, ‘book’, et
    ‘report’ est de ‘0.5em’.

‘\labelwidth’
    Largeur horizontale.  La boîte contenant l’étiquette est
    nominalement de cette largeur.  Si ‘\makelabel’ renvoie un texte
    qui est plus large que cela, alors le renfoncement de la première
    ligne de l’article sera augmenté pour créer l’espace nécessaire à
    cette matière supplémentaire.  Si ‘\makelabel’ renvoie un texte de
    largeur inférieur ou égale à ‘\labelwidth’ alors le comportement
    par défaut de LaTeX est que l’étiquette est composé fer à droite
    dans une boîte de cette largeur.

    Le bord de gauche de la boîte de l’étiquette est à
    ‘\leftmargin’+‘\itemindent’-‘\labelsep’-‘\labelwidth’ de la marge
    de gauche de l’environnement enveloppant.

    La valeur par défaut pour les classes LaTeX ‘article’, ‘book’, et
    ‘report’ pour les listes de premier niveau vaut
    ‘\leftmargini’-‘\labelsep’, (c.-à-d. ‘2em’ en mode à une colonne et
    ‘1.5em’ en mode deux-colonnes).  Au deuxième niveau, c’est
    ‘\leftmarginii’-‘\labelsep’, et au troisième niveau
    ‘\leftmarginiii’-‘\labelsep’.  Ces définitions ont pour effet que
    le bord de gauche de l’étiquette coïncide avec la marge de gauche
    de l’environnement enveloppant.

‘\leftmargin’
    Espace horizontal entre la marge de gauche de l’environnement
    susjacent (ou la marge de gauche de la page pour une liste de
    premier niveau), et la marge de gauche de cette liste.  Doit être
    positif ou nul.

    Dans les classes de document LaTeX standardes, ce paramètre est
    réglé à la valeur ‘\leftmargini’ pour une liste de premier niveau,
    alors que pour une liste de deuxième niveau, c’est à dire imbriquée
    dans une liste de premier niveau, il est réglé à ‘\leftmarginii’.
    Pour les listes aux niveaux d’imbrication suivants les valeurs de
    ‘\leftmarginiii’ à ‘\leftmarginvi’ sont utilisées.  (Imbriquer des
    listes au delà de cinq niveaux produit le message d’erreur ‘Too
    deeply nested’).

    Les valeurs par défaut des trois premiers niveaux dans les classes
    LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ sont les suivantes :
    ‘\leftmargini’ vaut ‘2.5em’ (ou ‘2em’ en mode deux-colonnes),
    ‘\leftmarginii’ vaut ‘2.2em’, et ‘\leftmarginiii’ vaut ‘1.87em’.

‘\listparindent’
    Espace horizontal de renfoncement supplémentaire, au delà de
    ‘\leftmargin’, pour le deuxième paragraphe et les suivants au sein
    d’un article de liste.  Une valeur négative produit un “débord”,
    c.-à-d. un retrait sur la gauche.  Sa valeur par défaut est ‘0pt’.

‘\parsep’
    Espace vertical entre les paragraphes d’un article.  Les valeurs
    par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes LaTeX
    ‘article’, ‘book’ et ‘report’ à la taille de 10 point sont : ‘4pt
    plus2pt minus1pt’, ‘2pt plus1pt minus1pt’, and ‘0pt’.  La valeurs
    par défaut à la taille de 11 point sont : ‘4.5pt plus2pt minus1pt’,
    ‘2pt plus1pt minus1pt’, et ‘0pt’.  La valeurs par défaut à la
    taille de 12 point sont : ‘5pt plus2.5pt minus1pt’, ‘2.5pt plus1pt
    minus1pt’, et ‘0pt’.

‘\partopsep’
    Espace vertical ajouté, en plus de ‘\topsep’+‘\parskip’, en haut et
    en bas de l’environnement tout entier lorsque la liste considérée
    est précédée d’une ligne à blanc.  (Une ligne à blanc dans le
    source LaTeX avant la liste change l’espacement à la fois en haut
    et en bas de la liste ; que la ligne suivant la liste soit à blanc
    est sans importance).

    Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les
    classes LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ à la taille de point
    sont : ‘2pt plus1 minus1pt’, ‘2pt plus1pt minus1pt’, et ‘1pt
    plus0pt minus1pt’.  Les valeurs par défaut à la taille de 11 point
    sont : ‘3pt plus1pt minus1pt’, ‘3pt plus1pt minus1pt’, et ‘1pt
    plus0pt minus1pt’).  Les valeurs par défaut à la taille de 12 point
    sont : ‘3pt plus2pt minus3pt’, ‘3pt plus2pt minus2pt’, et ‘1pt
    plus0pt minus1pt’.

‘\rightmargin’

    Espace horizontal entre la marge de droite de la liste et la marge
    de droite de l’environnement l’englobant.  Vaut par défaut ‘0pt’.
    Doit être positif ou nul.

‘\topsep’
    Espace vertical ajouté aussi bien au haut qu’au bas de la liste, en
    plus de ‘\parskip’ (*note \parindent & \parskip::).  Les valeurs
    par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes LaTeX
    ‘book’, et ‘report’ à la taille de 10 point sont : ‘8pt plus2pt
    minus4pt’, ‘4pt plus2pt minus1pt’, and ‘2pt plus1pt minus1pt’.  Les
    valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : ‘9pt plus3pt
    minus5pt’, ‘4.5pt plus2pt minus1pt’, and ‘2pt plus1pt minus1pt’.
    Les valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : ‘10pt plus4pt
    minus6pt’, ‘5pt plus2.5pt minus1pt’, et ‘2.5pt plus1pt minus1pt’.

  La figure suivante illustre les distances horizontales et verticales.

[image src="latex2e-figures/list.png" text=".......................................................................
.............Surrounding environment, preceding material.............. -
                                                                       | v0
|---h0--|-h1-|                                                         |
..Label..    .....First item.....................................      -
     ............................................................
     ............................................................      -
                                                                       | v1
          ........First item, second paragraph ..................      -
     |-h2-|                                                            | v2
                                                                       |
..Label..    .....Second item....................................      -
     ............................................................
     ............................................................      -
|-h3--|-h4-|                                                     |-h5-| |v3
                                                                       |
.............Surrounding environment, following material.............. -
......................................................................"]

  Les longueurs illustrées sont listées ci-dessous.  La relation clef
est que le bord droit du crochet pour H1 est à la même position
horizontale que le bord droit du crochet pour H4, de sorte que le bord
de gauche de la boîte de l’étiquette est à H3+H4-(H0+H1).

V0
    vaut ‘\topsep’ + ‘\parskip’ si l’environnement ‘list’ ne commence
    pas un nouveau paragraphe, et ‘\topsep’+‘\parskip’+‘\partopsep’
    sinon

V1
    ‘\parsep’

V2
    ‘\itemsep’+‘\parsep’

V3
    Même valeur que V0.  (Cet espace est affecté selon qu’une ligne à
    blanc apparaît dans le source au dessus de l’environnement ; la
    présence d’une ligne à blanc au dessous de l’environnement est sans
    effet).

H0
    ‘\labelwidth’

H1
    ‘\labelsep’

H2
    ‘\listparindent’

H3
    ‘\leftmargin’

H4
    ‘\itemindent’

H5
    ‘\rightmargin’

  Les marges de gauche et de droite de la liste, affichées ci-dessus
comme H3 et H5, sont exprimées relativement à celles fournies par
l’environnement englobant, ou par rapport aux marges de la page pour une
liste au niveau le plus externe.  La largeur de ligne utilisée pour la
composition des articles de la liste est ‘\linewidth’ (*note Page layout
parameters::).  Par exemple, réglez la marge de gauche de la liste à un
quart de la distance entre les marges de gauche et de droite de
l’environnement englobant avec
‘\setlength{\leftmargin}{0.25\linewidth}’.

  Les sauts de page au sein d’une structure de liste sont contrôlés par
les paramètres ci-dessous.  Pour chacun d’eux, la valeur par défaut de
LaTeX est ‘-\@lowpenalty’, c.-à-d. ‘-51’.  Comme c’est négatif, cela
encourage d’une certaine façon un saut de page à tout endroit.  On peut
changer cela avec un réglage de, par ex., ‘\@beginparpenalty=9999’ ; une
valeur de 10000 interdit une saut de page.

‘\@beginparpenalty’
    La pénalité de saut de page pour un saut avant la liste (par défaut
    ‘-51’).

‘\@itempenalty’
    La pénalité pour un saut de page avant un article de liste (par
    défaut ‘-51’).

‘\@endparpenalty’
    La pénalité pour un saut de page après une liste (par défaut
    ‘-51’).

  Le paquetage ‘enumitem’ est utile pour personnaliser les listes.

  Dans l’exemple suivant les étiquettes sont en rouge.  Elles sont
numérotées, et le bord gauche des étiquettes est aligné avec le bord
gauche du texte des articles.  *Note \usecounter::.

    \usepackage{color}
    \newcounter{cnt}
    \newcommand{\makeredlabel}[1]{\textcolor{red}{#1.}}
    \newenvironment{redlabel}
      {\begin{list}
        {\arabic{cnt}}
        {\usecounter{cnt}
         \setlength{\labelwidth}{0em}
         \setlength{\labelsep}{0.5em}
         \setlength{\leftmargin}{1.5em}
         \setlength{\itemindent}{0.5em} % vaut \labelwidth+\labelsep
         \let\makelabel=\makeredlabel
        }
      }
    {\end{list}}

* Menu:

* \item::         Un article dans une liste.
* trivlist::      Une forme restreinte de ‘list’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \item,  Next: trivlist,  Up: list

8.16.1 ‘\item’: Une entrée dans une liste
-----------------------------------------

Synopsis :

    \item texte de l'article

ou

    \item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE] texte de l'article

  Un entrée dans une liste.  Les entrées sont préfixées par une
étiquette, dont la valeur par défaut dépend du type de liste.

  Parce que l’argument optionnel ÉTIQUETTE OPTIONNELLE est entouré de
crochets (‘[’ et ‘]’), pour utiliser des crochets au sein de l’argument
optionnel vous devez les cacher entre accolades, comme dans
‘\item[Crochet fermant, {]}]’.  De même, pour utiliser un crochet
ouvrant comme premier caractère du texte d’un article, cachez le aussi
au sein d’accolade.  *Note LaTeX command syntax::.

  Dans cet exemple la liste ‘enumerate’ a deux articles qui utilise
l’étiquette par défaut et une qui utilise l’étiquette optionnelle.

    \begin{enumerate}
      \item Moe
      \item[sometimes] Shemp
      \item Larry
    \end{enumerate}

  Le premier article est étiqueté ‘1.’, le deuxième article est
étiqueté ‘sometimes’, et le troisième article est étiqueté ‘2.’ (notez
que, à cause de l’étiquette optionnelle dans le second article, le
troisième article ne reçoit pas l’étiquette ‘3.’).


File: latex2e-fr.info,  Node: trivlist,  Prev: \item,  Up: list

8.16.2 ‘trivlist’: Une forme restreinte de ‘list’
-------------------------------------------------

Synopsis :

    \begin{trivlist}
      ...
    \end{trivlist}

  Une version restreinte de l’environnement ‘list’ dans laquelle les
marges sont sans renfoncement et ‘\item’ sans l’argument optionnel ne
produit pas de texte.  Elle est utilisée le plus souvent au sein de
macros, de sorte à définir un environnement où la commande ‘\item’ fait
partie de la définition de l’environnement.  Par exemple,
l’environnement ‘center’ est défini pour l’essentiel comme ceci :

    \newenvironment{center}
      {\begin{trivlist}\centering\item\relax}
      {\end{trivlist}}

  Utiliser ‘trivlist’ de la sorte permet à la macro d’hériter du code
mutualisé : combiner l’espace vertical provenant de deux environnements
adjacents ; détecter si le texte suivant l’environnement doit être
considéré comme un nouveau paragraphe ou la suite du paragraphe
précédent ; ajuster les marges de gauche et de droit pour d’éventuels
environnements de liste imbriqués.

  En particulier, ‘trivlist’ utilise les valeurs courantes des
paramètres de liste (*note list::), à ceci près que ‘\parsep’ est réglé
à la valeur de ‘\parskip’, et que ‘\leftmargin’, ‘\labelwidth’, et
‘\itemindent’ sont réglés à zéro.

  Cet exemple produit les articles comme deux paragraphes, à ceci près
que (par défaut) ils n’ont pas de renfoncement de paragraphe et sont
séparés verticalement.

    \begin{trivlist}
    \item C'est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau
    \item Hisse et ho, Santiano.
    \end{trivlist}


File: latex2e-fr.info,  Node: math,  Next: minipage,  Prev: list,  Up: Environments

8.17 ‘math’
===========

Synopsis :

    \begin{math}
    MATHS
    \end{math}

  L’environnement ‘math’ insère les MATHS donnés au sein du texte en
cours.  ‘\(...\))’ et ‘$...$’ sont des synonymes.  *Note Math
formulas::.


File: latex2e-fr.info,  Node: minipage,  Next: picture,  Prev: math,  Up: Environments

8.18 ‘minipage’
===============

Synopsis :

    \begin{minipage}{LARGEUR}
      MATIÈRE
    \end{minipage}

ou

    \begin{minipage}[POSITION][HAUTEUR][POS-INTERNE]{LARGEUR}
    MATIÈRE
    \end{minipage}

  Place MATIÈRE dans une boîte qui est LARGEUR de large.  C’est comme
une version réduite d’une page ; elle peut contenir ses propres notes en
bas de page, listes à puces, etc.  (Il y a quelques restrictions,
notamment qu’elle ne peut pas avoir de flottants).  Cette boîte ne peut
pas être coupée sur plusieurs pages.  Ainsi ‘minipage’ est similaire à
la commande ‘\parbox’ (*note \parbox::), mais contrairement à ‘\parbox’,
d’autres environnements de production de paragraphe peuvent être
utilisés au sein d’une minipage.

  Cet exemple fait 7,5cm de large, et comprend deux paragraphes.

    \begin{minipage}{7.5cm}
      Stephen Kleene fut un fondateur de la théorie de la récursivité.

      Il fut l'élève de Church, l'auteur de trois textes qui firent
      autorité, et le président de l'Association for Symbolic Logic, et il
      fut récompensé par la National Medal of Science.
     \end{minipage}

Voir plus bas pour une discussion sur le renfoncement de paragraphe au
sein d’une ‘minipage’.

  L’argument obligatoire LARGEUR est une longueur rigide (*note
Lengths::).  Il donne la largeur de la boîte dans laquelle MATIÈRE est
composée.

  Il y a trois arguments optionnels, POSITION, HAUTEUR, et POS-INTERNE.
Il n’est pas nécessaire de fournir les trois à la fois.  Par exemple,
obtenez les valeurs par défaut pour POSITION et réglez HAUTEUR avec
‘\begin{minipage}[c][2.54cm]{\columnwidth} MATIÈRE \end{minipage}’.
(Obtenez la hauteur naturelle avec un argument vide, ‘[]’).

  L’argument optionnel POSITION gouverne la façon dont la ‘minipage’
s’aligne verticalement avec la matière l’entourant.

‘c’
    (Synonyme ‘m’) Valeur par défaut.  Positionne la ‘minipage’ de
    sorte que son centre vertical soit aligné avec le centre des lignes
    de texte adjacentes.

‘t’
    Aligne la ligne du haut de la ‘minipage’ sur la ligne de base du
    texte l’entourant (comme ‘\vtop’ en TeX de base).

‘b’
    Aligne la ligne du bas de ‘minipage’ avec la ligne de base du texte
    l’entourant (comme ‘\vbox’ en TeX de base).

  Pour voir l’effet de ces options, comparez le résultat de la
compilation de

    ---\begin{minipage}[c]{0.25in}
      first\\ second\\ third
    \end{minipage}

avec ce qui se passe en remplaçant ‘c’ par ‘b’ ou ‘t’.

  L’argument optionnel HAUTEUR est une longueur rigide (*note
Lengths::).  Il règle la hauteur de la ‘minipage’.  Vous pouvez donner
n’importe quelle valeur supérieure, égale ou inférieure à la hauteur
naturelle de la ‘minipage’ sans que LaTeX ne produise une erreur ou un
avertissement.  Vous pouvez aussi la régler à une hauteur de valeur
nulle ou négative.

  L’argument optionnel final POS-INTERNE contrôle la disposition de
MATIÈRE au sein de la boîte.  Voici les valeurs possibles (la valeur par
défaut est la valeur de l’argument POSITION).

‘t’
    Place MATIÈRE en haut de la boîte.

‘c’
    Centre MATIÈRE verticalement.

‘b’
    Place MATIÈRE en bas de la boîte.

‘s’
    Dilate MATIÈRE verticalement ; elle doit contenir de l’espace
    dilatable verticalement.

  L’argument POS-INTERNE a un sens quand l’option HAUTEUR est réglée à
une valeur supérieure à la hauteur naturelle de la ‘minipage’.  Pour
voir l’effet des options, exécutez l’exemple suivant avec les différents
choix possibles au lieu de ‘b’.

    Texte avant
    \begin{center}
      ---\begin{minipage}[c][8cm][b]{0.25\textwidth}
           premier\\ deuxième\\ troisième
      \end{minipage}
    \end{center}
    Texte après

  Par défaut, les paragraphes ne sont pas renfoncés au sein d’un
environnement ‘minipage’.  Vous pouvez restaurer le renfoncement avec
une commande telle que ‘\setlength{\parindent}{1pc}’ placé au début de
MATIÈRE.

  Les notes en bas de page au sein d’un environnement ‘minipage’ sont
gérées d’une façon qui est particulièrement utile pour mettre des notes
en bas de page dans des figures ou des tableaux.  Une commande
‘\footnote’ ou ‘\footnotetext’ met la note en bas de page au bas de la
minipage au lieu de la mettre au bas de la page, et elle utilise le
compteur ‘\mpfootnote’ au lieu du compteur ordinaire ‘footnote’ (*note
Counters::).

  L’exemple ci-dessous place la note argument de ‘\footnote’ en bas de
la table, et non en bas de la page.

    \begin{center}           % centre la minipage sur la ligne
    \begin{minipage}{6.5cm}
      \begin{center}         % centre la table au sein de la minipage
        \begin{tabular}{ll}
          \textsc{Monarque}  &\textsc{Règne}             \\ \hline
          Elizabeth II      &63 ans\footnote{à ce jour} \\
          Victoria          &63 ans                   \\
          George III        &59 ans
        \end{tabular}
      \end{center}
    \end{minipage}
    \end{center}

  Si vous imbriquez des minipages, alors il y a une bizarrerie dans
l’utilisation des notes ‘\footnote’.  Les notes apparaissent au bas du
texte terminé par la prochaine ‘\end{minipage}’ ce qui n’est peut-être
pas leur place logique.

  L’exemple suivant place un tableau de données côte à côte d’un
graphique.  Ils sont verticalement centrés.

    % siunitx permet d'avoir le type de colonne S dans les tableaux,
    % pour l'alignement sur le séparateur décimal, réglé comme virgule.
    \usepackage[output-decimal-marker={,}]{siunitx}
    \newcommand*{\vcenteredhbox}[1]{\begin{tabular}{@{}c@{}}#1\end{tabular}}
      ...
    \begin{center}
      \vcenteredhbox{\includegraphics[width=0.3\textwidth]{nyc.png}}
      \hspace{0.1\textwidth}
      \begin{minipage}{0.5\textwidth}
        \begin{tabular}{r|S}
          % \multicolumn pour supprimer la barre verticale entre les titres
          % de colonnes
          \multicolumn{1}{r}{Quartier} &
          % les accolades empêchent siunitx de voir le point comme un
          % séparateur décimal
          {Pop. (million)}  \\ \hline
          The Bronx      &1.5  \\
          Brooklyn       &2.6  \\
          Manhattan      &1.6  \\
          Queens         &2.3  \\
          Staten Island  &0.5
        \end{tabular}
      \end{minipage}
    \end{center}


File: latex2e-fr.info,  Node: picture,  Next: quotation & quote,  Prev: minipage,  Up: Environments

8.19 ‘picture’
==============

Synopsis :

    \begin{picture}(LARGEUR,HAUTEUR)
       COMMANDE PICTURE
    \end{picture}

ou

    \begin{picture}(LARGEUR,HAUTEUR)(DÉCALAGEX,DÉCALAGEY)
      COMMANDE PICTURE
    \end{picture}

où on a autant de COMMANDE PICTURE(s) qu’on le désire.

  L’environnement ‘picture’ vous permet de créer des dessins simples
contenant des lignes, des flèches, des boîtes, des cercles, et du texte.
Cet environnement n’est pas obsolète, mais les nouveaux documents
utilisent typiquement des systèmes de création de graphiques bien plus
puissants tels que TikZ, PStricks, MetaPost, ou Asymptote.  Aucun de
ceux-ci n’est couvert dans ce document ; voir le CTAN.

  Pour commencer, voici un exemple illustrant la méthode du
parallélogramme pour additionner deux vecteurs.

    \setlength{\unitlength}{1cm}
    \begin{picture}(6,6)  % la boîte de l'image fera 6cm de large sur 6cm
                          % de haut
      \put(0,0){\vector(2,1){4}}  % la pente du vecteur est de 1/2
        \put(2,1){\makebox(0,0)[l]{\ premier terme}}
      \put(4,2){\vector(1,2){2}}
        \put(5,4){\makebox(0,0)[l]{\ second terme}}
      \put(0,0){\vector(1,1){6}}
        \put(3,3){\makebox(0,0)[r]{somme\ }}
    \end{picture}

  L’environnement ‘picture’ a un argument obligatoire qui est une paire
de nombres réels positifs (LARGEUR,HAUTEUR).  Le point est utilisé comme
séparateur décimal quand ils ne sont pas entiers.  En les multipliant
par ‘\unitlength’ on obtient la taille nominale de la sortie, c.-à-d.
l’espace que LaTeX réserve sur la page en sortie.  Cette taille nominale
n’est pas nécessairement la taille réelle de l’image ; LaTeX dessine
aussi les parties de l’image en dehors de la boîte de l’image.

  L’environnement ‘picture’ a aussi un argument optionnel
(DÉCALAGEX,DÉCALAGEY).  Il sert à décaler l’origine.  Contrairement aux
arguments optionnels ordinaires, cet argument n’est pas contenu entre
crochets.  Comme pour l’argument obligatoire, c’est une paire de deux
nombres.  En les multipliant par ‘\unitlength’ on obtient les
coordonnées du point situé dans le coin inférieur gauche de l’image.

  Par exemple, si ‘\unitlength’ a été réglée à ‘1mm’, la commande

    \begin{picture}(100,200)(10,20)

produit un dessin de largeur 100 millimètres et hauteur 200 millimètres.
Son origine est le point (10mm,20mm) et donc le coin inférieur gauche
est là, et le coin supérieur droit est à (110mm,220mm).  Lorsque vous
tracez un dessin, typiquement vous omettez l’argument optionnel,
laissant l’origine au coin inférieur gauche.  Si ensuite vous voulez
modifier le dessin en translatant tout, vous pouvez juste ajouter
l’argument optionnel approprié.

  Chaque COMMANDE PICTURE dit à LaTeX où placer quelque chose en
donnant sa position.  Une “position” est une paire telle que ‘(2.4,-5)’
donnant les coordonnées en x et en y.  Une “coordonnée” n’est pas une
longueur, c’est un nombre réel (il utilise le point ‘.’ comme séparateur
décimal et peut avoir un signe moins).  Elle spécifie une longueur en
termes de la longueur unité ‘\unitlength’, de sorte que si ‘\unitlength’
a été réglée à ‘1cm’, alors la coordonnées ‘2.54’ spécifie une longueur
de 2,54 centimètres.

  La valeur par défaut de LaTeX pour ‘\unitlength’ est ‘1pt’.  C’est
une longueur rigide (*note Lengths::).  Utilisez la commande
‘\setlength’ pour la modifier (*note \setlength::).  Effectuez ce
changement uniquement en dehors de l’environnement ‘picture’.

  L’environnement ‘picture’ prend en charge les expressions
arithmétiques standardes en plus des nombres.

  Les coordonnées sont données relativement à une origine, qui est par
défaut au coin en bas à gauche de l’image.  Notez que lorsque une
position apparaît en tant qu’argument, comme dans ‘\put(1,2){...}’, elle
n’est pas entourées d’accolades puisque les parenthèses servent à
délimiter l’argument.  De même, contrairement à certains systèmes de
dessin par ordinateur, l’axe des ordonnées y est orienté vers le haut de
la page, par ex. y = 1 est _au-dessus_ de y = 0.

  Il y a quatre manières de placer des choses dans une image : ‘\put’,
‘\multiput’, ‘\qbezier’, et ‘\graphpaper’.  La plus utilisée est ‘\put’.
Le code suivant

    \put (11.3,-0.3){...}

met l’objet spécifié par ‘...’ dans le dessin ‘picture’, avec son point
de référence aux coordonnées (11.3,-0.3).  Les points de référence des
divers objets sont décrits plus bas.

  La commande ‘\put’ crée une “LR box” (*note Modes::).  Vous pouvez
mettre tout ce qui peut aller dans une ‘\mbox’ (*note \mbox &
\makebox::) dans l’argument texte de la commande ‘\put’.  Quand vous
faites cela, le point de référence devient le coin inférieur gauche de
la boîte.  Dans cette image :

    \setlength{\unitlength}{1cm}
    ...\begin{picture}(1,1)
      \put(0,0){\line(1,0){1}}
      \put(0,0){\line(1,1){1}}
    \end{picture}

les trois points sont juste légèrement à la gauche du point où les deux
lignes forment un angle.  (À noter aussi que ‘\line(1,1){1}’ ne demande
pas une ligne de longueur un, mais une ligne dont l’étendue selon la
coordonnée x est de 1).

  Les commandes ‘\multiput’, ‘qbezier’, et ‘graphpaper’ sont décrites
plus bas.

  Vous pouvez également utiliser cet environnement pour placer une
matière quelconque à un emplacement exact.  Par exemple :

    \usepackage{color,graphicx}  % dans le préambule
      ...
    \begin{center}
    \setlength{\unitlength}{\textwidth}
    \begin{picture}(1,1)   % réserve un espace large et haut de \textwidth
      \put(0,0){\includegraphics[width=\textwidth]{desertedisland.jpg}}
      \put(0.25,0.35){\textcolor{red}{X Trésor ici}}
    \end{picture}
    \end{center}

Le X rouge sera précisément à un quart de ‘\textwidth’ à droite de la
marge de gauche, et ‘0.35\textwidth’ au dessus du bas de l’image.  Un
autre exemple de cette utilisation est de placer un code similaire dans
l’en-tête de page pour obtenir une matière répétée sur chaque page.

* Menu:

* \put:: Place un objet à un endroit spécifié.
* \multiput:: Dessine plusieurs instances d’un objet.
* \qbezier:: Dessine un courbe de Bézier quadratique.
* \graphpaper:: Dessine un quadrillage.
* \line:: Dessine une ligne droite.
* \linethickness:: Règle l’épaisseur des lignes horizontales et verticales.
* \thinlines:: L’épaisseur de ligne par défaut.
* \thicklines:: Une plus grosse épaisseur de ligne.
* \circle:: Dessine un cercle.
* \oval:: Dessine un ovale.
* \shortstack:: Empile plusieurs objets.
* \vector:: Dessine une ligne flèchée.
* \makebox (picture):: Dessine une boîte de la taille spécifiée.
* \framebox (picture):: Dessine une boîte avec un cadre autour.
* \frame:: Dessine un cadre autour d’un objet.
* \dashbox:: Dessine une boîte en tiretés.


File: latex2e-fr.info,  Node: \put,  Next: \multiput,  Up: picture

8.19.1 ‘\put’
-------------

‘\put(XCOORD,YCOORD){CONTENU}’

  La commande ‘\put’ place CONTENU aux coordonnées (XCOORD,YCOORD).
Voir la discussion sur les coordonnées et ‘\unitlength’ dans *note
picture::.  Le CONTENU est traité en mode LR (*note Modes::) de sorte
qu’il ne peut pas contenir de sauts de ligne.

  L’exemple ci-dessous inclut le texte dans le dessin ‘picture’.

    \put(4.5,2.5){Faire la manœuvre de \textit{retrait}}

  Le point de référence, la position (4.5,2.5), est le point en bas à
gauche de texte, au coin en bas à gauche du ‘F’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \multiput,  Next: \qbezier,  Prev: \put,  Up: picture

8.19.2 ‘\multiput’
------------------

Synopsis :
    \multiput(X,Y)(DELTA_X,DELTA_Y){NBRE-COPIES}{OBJ}

  La commande ‘\multiput’ copie l’objet OBJ en tout NBRE-COPIES fois,
avec un incrément de DELTA_X,DELTA_Y.  Le OBJ est placé en premier à la
position (x,y), puis à la position (x+\delta x,y+\delta y), et ainsi de
suite.

  L’exemple ci-dessous dessine une grille simple avec une ligne sur
cinq en gras (voir aussi *note \graphpaper::).

    \begin{picture}(10,10)
      \linethickness{0.05mm}
      \multiput(0,0)(1,0){10}{\line(0,1){10}}
      \multiput(0,0)(0,1){10}{\line(1,0){10}}
      \linethickness{0.5mm}
      \multiput(0,0)(5,0){3}{\line(0,1){10}}
      \multiput(0,0)(0,5){3}{\line(1,0){10}}
    \end{picture}


File: latex2e-fr.info,  Node: \qbezier,  Next: \graphpaper,  Prev: \multiput,  Up: picture

8.19.3 ‘\qbezier’
-----------------

Synopsis :

    \qbezier(X1,Y1)(X2,Y2)(X3,Y3)
    \qbezier[QUANT](X1,Y1)(X2,Y2)(X3,Y3)

  Dessine une courbe de Bézier quadratique dont les points de contrôle
sont donnés par les trois arguments obligatoires ‘(X1,Y1)’, ‘(X2,Y2)’,
et ‘(X3,Y3)’.  c.-à-d. que la courbe va de (X1,Y1) à (X3,Y3), est
quadratique, et est telle que la tangente en (X1,Y1) passe par (X2,Y2),
et de même pour la tangente en (X3,Y3).

  L’exemple suivant dessine une courbe des coordonnées (1,1) à (1,0).

    \qbezier(1,1)(1.25,0.75)(1,0)

La tangente de la courbe en (1,1) passe par (1.25,0.75), et la tangente
en (1,0) fait de même.

  L’argument optionnel QUANT donne le nombre de points intermédiaires
calculés.  Par défaut la commande dessine une courbe lisse dont le
nombre maximum de points est ‘\qbeziermax’ (on change cette valeur avec
‘\renewcommand’).

  L’exemple suivant dessine un rectangle avec un haut ondulé, en
utilisant ‘\qbezier’ pour cette courbe.

    \begin{picture}(8,4)
      \put(0,0){\vector(1,0){8}}  % axe des x
      \put(0,0){\vector(0,1){4}}  % axe des y
      \put(2,0){\line(0,1){3}}       % côté gauche
      \put(4,0){\line(0,1){3.5}}     % côté droit
      \qbezier(2,3)(2.5,2.9)(3,3.25)
        \qbezier(3,3.25)(3.5,3.6)(4,3.5)
      \thicklines  % ci-dessous, les lignes sont deux fois plus épaisses
      \put(2,3){\line(4,1){2}}
      \put(4.5,2.5){\framebox{Méthode des trapèzes}}
    \end{picture}


File: latex2e-fr.info,  Node: \graphpaper,  Next: \line,  Prev: \qbezier,  Up: picture

8.19.4 ‘\graphpaper’
--------------------

Synopsis :

    \graphpaper(X_INIT,Y_INIT)(X_DIMEN,Y_DIMEN)
    \graphpaper[ESPACEMENT](X_INIT,Y_INIT)(X_DIMEN,Y_DIMEN)

  Dessine un quadrillage.  Le paquetage ‘graphpap’ est nécessaire.
L’origine du quadrillage est ‘(X_INIT,Y_INIT)’.  Les lignes de la grille
sont espacées de ESPACEMENT unités (par défaut 10).  Le quadrillage
s’étend sur X_DIMEN unités vers la droite et Y_DIMEN vers le haut.  Tous
les arguments doivent être des entiers positifs.

  L’exemple ci-dessous fait une grille avec sept lignes verticales et
onze horizontales.

    \usepackage{graphpap}    % dans le préambule
      ...
    \begin{picture}(6,20)    % dans le corps du document
      \graphpaper[2](0,0)(12,20)
    \end{picture}

Les lignes sont numérotées toutes les dix unités.


File: latex2e-fr.info,  Node: \line,  Next: \linethickness,  Prev: \graphpaper,  Up: picture

8.19.5 ‘\line’
--------------

Synopsis :

    \line(X_AVANCE,Y_MONTE){EXCURSION}

  Dessine une ligne.  Sa pente est telle que la ligne monte de Y_MONTE
verticalement pour toute avancée horizontale de X_AVANCE.  L’EXCURSION
est le déplacement horizontal total — ce n’est pas la longueur du
vecteur, mais la variation en x.  Dans le cas spécial des lignes
verticales, où (X_AVANCE,Y_MONTE)=(0,1), l’EXCURSION donne le
déplacement en y.

  L’exemple suivant dessine une ligne commençant aux coordonnées (1,3).

    \put(1,3){\line(2,5){4}}

Pour toute avancée de 2 vers la droite, cette ligne monte de 5.  Parce
que EXCURSION spécifie qu’elle avance de 4, elle monte en tout de 10.
De sorte que son extrémité finale est (1,3)+(4,10)=(5,13).  En
particulier, notez que EXCURSION=4 n’est pas la longueur de la ligne,
mais c’est son déplacement en x.

  Les arguments X_AVANCE et Y_MONTE sont des entiers qui peuvent être
positifs, négatifs, ou nuls (si les deux valent 0, alors LaTeX traite le
second comme 1).  Avec
‘\put(X_INIT,Y_INIT){\line(X_AVANCE,Y_MONTE){TRAVEL}}’, si X_AVANCE est
négatif alors l’extrémité finale de la ligne a sa première coordonnée
inférieure à X_INIT.  Si Y_MONTE est négatif alors l’extrémité finale a
sa seconde coordonnées inférieure à Y_INIT.

  Si EXCURSION est négatif alors vous obtenez ‘LaTeX Error: Bad \line
or \vector argument.’

  De base LaTeX peut seulement dessiner des lignes avec une plage
limitée de pentes parce que ces lignes sont constituées par la
juxtaposition de petits segments de droite issus de polices
préfabriquées.  Les deux nombres X_AVANCE et Y_MONTE prennent des
valeurs entières de −6 jusqu’à 6.  De plus ils doivent être premiers
entre eux, de sorte que (X_AVANCE, Y_MONTE)=(2,1) est licite, mais pas
(X_AVANCE, Y_MONTE)=(4,2) (is vous choisissez cette dernière forme alors
au lieu de lignes vous obtiendrez des séquences de têtes de flèches ; la
solution est de revenir à la première forme).  Pour obtenir des lignes
de pente arbitraire et plein d’autres formes dans un système tel que
‘picture’, voir le paquetage ‘pict2e’ (<https://ctan.org/pkg/pict2e>).
Une autre solution est d’utiliser un système graphique complet tel que
TikZ, PSTricks, MetaPost, ou Asymptote.


File: latex2e-fr.info,  Node: \linethickness,  Next: \thinlines,  Prev: \line,  Up: picture

8.19.6 ‘\linethickness’
-----------------------

La commande ‘\linethickness{DIM}’ déclare que l’épaisseur des lignes
horizontales et verticales dans un environnement ‘picture’ vaut DIM, ce
qui doit être une longueur positive (*note Lengths::).  Elle diffère de
‘\thinlines’ et ‘\thicklines’ en ce qu’elle n’affecte pas l’épaisseur
des lignes obliques, cercles, ou ovales (*note \oval::).


File: latex2e-fr.info,  Node: \thinlines,  Next: \thicklines,  Prev: \linethickness,  Up: picture

8.19.7 ‘\thinlines’
-------------------

La commande ‘\thinlines’ déclare que l’épaisseur de trait des lignes
(*note \line::), cercles (*note \circle::) et ovales (*note \oval::) qui
suivent dans un environnement ‘picture’ est réglée à 0,4pt.  C’est
l’épaisseur par défaut, et donc cette commande n’est nécessaire que si
l’épaisseur a été changée par soit *note \linethickness::, soit *note
\thicklines::.


File: latex2e-fr.info,  Node: \thicklines,  Next: \circle,  Prev: \thinlines,  Up: picture

8.19.8 ‘\thicklines’
--------------------

La commande ‘\thicklines’ déclare que l’épaisseur de trait des lignes
(*note \line::), cercles (*note \circle::) et ovales (*note \oval::) qui
suivent dans un environnement ‘picture’ est réglée à 0,8pt.  Voir aussi
soit *note \linethickness::, soit *note \thinlines::.  Cette commande
est illustrée dans l’exemple de la méthode des trapèzes de *note
\qbezier::.


File: latex2e-fr.info,  Node: \circle,  Next: \oval,  Prev: \thicklines,  Up: picture

8.19.9 ‘\circle’
----------------

Synopsis :
    \circle{DIAMÈTRE}
    \circle*{DIAMÈTRE}

  La commande ‘\circle’ produit un cercle dont le diamètre est le plus
proche possible de celui spécifié.  La forme étoilée (en ‘*’) de la
commande dessine un disque, c.-à-d. un cercle plein.

  L’exemple suivant trace un cercle de rayon 6, centré en ‘(5,7)’.

    \put(5,7){\circle{6}}

  Les rayons disponibles pour ‘circle’ sont, en points, les nombres
pair de 2 à 20 inclus.  Pour ‘\circle*’ ce sont tous les entiers de 1 à
15.


File: latex2e-fr.info,  Node: \oval,  Next: \shortstack,  Prev: \circle,  Up: picture

8.19.10 ‘\oval’
---------------

Synopsis :

    \oval(LARGEUR,HAUTEUR)[PORTION]

  La commande ‘\oval’ produit un rectangle aux coins arrondis, ci-après
désigné par “ovale”.  L’argument optionnel PORTION vous permet de ne
produire qu’une moitié de l’ovale selon ce qui suit :

‘t’
    sélectionne la moitié supérieure ;
‘b’
    sélectionne la moitié inférieure ;
‘r’
    sélectionne la moitié de droite ;
‘l’
    sélectionne la moitié de gauche.

  Il est également possible de ne produire qu’un quart de l’ovale en
réglant PORTION à ‘tr’, ‘br’, ‘bl’, ou ‘tl’.

  L’exemple suivant dessins la moitié supérieure d’un ovale qui est
large de 3, et haut de 7.

    \put(5,7){\oval(3,7)[t]}

Le (5,7) est le centre de l’ovale entier, et non juste le centre de la
moitié supérieure.

  Ces formes ne sont pas des ellipses.  Ce sont des rectangles dont les
« coins » sont fabriqués avec des quarts de cercle.  Ces cercles ont un
rayon maximal de 20pt (*note \circle:: pour les tailles).  Ainsi les
grands ovales sont juste des cadres aux coins quelque peu arrondis.


File: latex2e-fr.info,  Node: \shortstack,  Next: \vector,  Prev: \oval,  Up: picture

8.19.11 ‘\shortstack’
---------------------

Synopsis :

    \shortstack[POSITION]{LIGNE-1\\ ...}

  La commande ‘\shortstack’ produit une pile verticale d’objets.

  L’exemple suivant étiquette l’axe des y en écrivant le mot ‘axe’ au
dessus du mot ‘y’.

    \setlength{\unitlength}{1cm}
    \begin{picture}(5,2.5)(-0.75,0)
       \put(0,0){\vector(1,0){4}}   % axe des x
       \put(0,0){\vector(0,1){2}}   % axe des y
       \put(-0.2,2){\makebox(0,0)[r]{\shortstack[r]{axe\\ $y$}}}
    \end{picture}

Pour une pile ‘\shortstack’, le point de référence est le coin inférieur
gauche de la pile.  Dans l’exemple plus haut la boîte ‘\makebox’ (*note
\mbox & \makebox::) met la pile fer à droite dans une boîte de largeur
nulle, de sorte qu’au bout du compte la pile est située légèrement à la
gauche de l’axe des y.

  Les positions valides sont :

‘r’
    Aligne les objets fer à droite
‘l’
    Aligne les objets fer à gauche
‘c’
    Centre les objets (position par défaut)

  Les objets sont séparés en lignes avec ‘\\’.  « Short stack »
signifie « pile courte » en anglais : ces piles sont courtes au sens où,
contrairement à un environnement ‘tabular’ ou ‘array’, dans leur cas les
lignes ne sont pas espacées d’un interligne uniforme.  Ainsi, dans
‘\shortstack{X\\o\\o\\X}’ les première et dernière lignes sont plus
hautes que les deux du milieu, et donc l’interligne entre les deux du
milieu est plus petit que celui entre la troisième et la dernière ligne.
Vous pouvez ajuster les hauteurs et profondeurs de ligne en mettant
l’interligne habituel avec ‘\shortstack{X\\ \strut o\\o\\X}’ (*note
\strut::), ou explicitement, avec une boîte de largeur nulle
‘\shortstack{X \\ \rule{0pt}{12pt} o\\o\\X}’, ou encore en utilisant
l’argument optionnel de ‘\\’, comme dans ‘\shortstack{X\\[2pt]
o\\o\\X}’.

  La commande ‘\shortstack’ est également disponible hors de
l’environnement ‘picture’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \vector,  Next: \makebox (picture),  Prev: \shortstack,  Up: picture

8.19.12 ‘\vector’
-----------------

Synopsis :

    \vector(XPENTE,YPENTE){LONGUEUR}

  La commande ‘\vector’ dessine une ligne fléchée de la LONGUEUR et
direction (XPENTE,YPENTE) spécifiées.  Les valeurs de XPENTE et YPENTE
doivent être comprises entre −4 and +4 y compris.


File: latex2e-fr.info,  Node: \makebox (picture),  Next: \framebox (picture),  Prev: \vector,  Up: picture

8.19.13 ‘\makebox’
------------------

Synopsis :
    \makebox(LARGEUR,HAUTEUR)[POSITION]{TEXTE}

  La commande ‘\makebox’ pour l’environnement ‘picture’ est similaire à
la commande normale ‘\makebox’ à ceci près que vous devez spécifier une
LARGEUR et une HAUTEUR implicitement multipliés par ‘\unitlength’.

  L’argument optionnel, ‘[POSITION]’, spécifie le quadrant dans lequel
votre TEXTE apparaît.  Vous pouvez sélectionner jusqu’à deux
spécificateurs parmi les suivants :

‘t’
    Place l’article au sommet du rectangle.

‘b’
    Place l’article en bas du rectangle.

‘l’
    Place l’article sur la gauche.

‘r’
    Place l’article sur la droite.

  *Note \mbox & \makebox::.


File: latex2e-fr.info,  Node: \framebox (picture),  Next: \frame,  Prev: \makebox (picture),  Up: picture

8.19.14 ‘\framebox’
-------------------

Synopsis :

    \framebox(LARGEUR,HAUTEUR)[POS]{...}

  La commande ‘\framebox’ est similaire à ‘\makebox’ (voir section
précédent), à ceci près qu’elle met un cadre autour de l’extérieur du
contenu de la boîte qu’elle créée.

  La commande ‘\framebox’ produit un filet d’épaisseur ‘\fboxrule’, et
laisse un espace ‘\fboxsep’ entre le filet et le contenu de la boîte.


File: latex2e-fr.info,  Node: \frame,  Next: \dashbox,  Prev: \framebox (picture),  Up: picture

8.19.15 ‘\frame’
----------------

Synopsis :

    \frame{TEXTE}

  La commande ‘\frame’ met un cadre rectangulaire autour de TEXTE.  Le
point de référence est le coin en bas à gauche du cadre.  Aucun espace
supplémentaire n’est mis entre le cadre et l’objet TEXTE.


File: latex2e-fr.info,  Node: \dashbox,  Prev: \frame,  Up: picture

8.19.16 ‘\dashbox’
------------------

Dessine une boîte avec une ligne en tiretés.  Synopsis :

    \dashbox{TLONG}(RLARGEUR,RHAUTEUR)[POS]{TEXTE}

  ‘\dashbox’ crée un rectangle en tiretés autour de TEXTE au sein d’un
environnement ‘picture’.  Les tirets sont long de TLONG unités, et le
rectangle a pour largeur totale RLARGEUR et hauteur totale RHAUTEUR.  Le
TEXTE est positionné par l’argument optionnel POS.

  Une boîte en tiretés a meilleure allure quand les paramètres RLARGEUR
et RHAUTEUR sont des multiples de TLONG.


File: latex2e-fr.info,  Node: quotation & quote,  Next: tabbing,  Prev: picture,  Up: Environments

8.20 ‘quotation’ et ‘quote’
===========================

Synopsis :

    \begin{quotation}
      TEXTE
    \end{quotation}

ou

    \begin{quote}
      TEXTE
    \end{quote}

  Cite du texte.

  Dans les deux environnements, les marges sont renfoncées à la fois
sur la gauche et la droite.  Le texte est justifié des deux côtés sur la
marge.  De même que dans le texte principal, laisser une ligne à blanc
au sein du texte produit un nouveau paragraphe.

  Pour comparer les deux : dans l’environnement ‘quotation’, les
paragraphes sont renfoncés de 1,5em et l’espace entre les paragraphes
est petit, ‘0pt plus 1pt’.  Dans l’environnement ‘quote’, les
paragraphes ne sont pas renfoncés et il y a un espace vertical entre les
paragraphes (c’est la longueur élastique ‘\parsep’).  Ainsi,
l’environnement ‘quotation’ convient mieux aux documents où les nouveaux
paragraphes sont marqués par un renfoncement plutôt que par une
séparation verticale.  De plus, ‘quote’ convient mieux pour des
citations courtes ou une suite de citations courtes.

    \begin{quotation} \small\it
      Il y a quatre-vingt sept ans
      ... ne disparaîtra jamais de la surface de la terre.
      \hspace{1em plus 1fill}--- Abraham Lincoln
    \end{quotation}


File: latex2e-fr.info,  Node: tabbing,  Next: table,  Prev: quotation & quote,  Up: Environments

8.21 ‘tabbing’
==============

Synopsis :

    \begin{tabbing}
    LGN1COL1 \= LGN1COL2 ... \\
    LGN2COL1 \> LGN2COL2 ... \\
    ...
    \end{tabbing}

  L’environnement ‘tabbing’ fournit une technique pour aligner du texte
en colonnes.  Il fonctionne en réglant des taquets et en tabulant
jusqu’à eux à la façon dont on le faisait avec une machine à écrire
ordinaire.

  L’environnement ‘tabbing’ est peu utilisé, car en général, pour
formater du code informatique on utilise un environnement verbatim
(*note verbatim::).  À noter également, pour mettre en vedette la
syntaxe, les paquetages ‘algorithm2e’ pour du pseudo-code, et
‘fancyvrb’, ‘listings’ ou ‘minted’ pour du vrai code.  Et pour faire un
tableau, on préfère les environnements ‘tabular’ (*note tabular::) ou
‘array’ (*note array::) pour un petit tableau qu’on met dans un flottant
‘table’ (*note table::) et l’environnement ‘longtable’ fourni par le
paquetage ‘longtable’ pour un tableau pouvant être coupé sur plusieurs
pages.

  La description suivante n’est donc fournie que être complet.

  Dans l’exemple suivant la première ligne sert à régler les taquets à
des largeurs explicites, elle se termine par une commande ‘\kill’
(décrite plus bas) :

    \begin{tabbing}
    \hspace{3cm}\=\hspace{2.5cm}\=\kill
    Navire                \>Armement        \>Année   \\
    \textit{Sophie}       \>14              \>1800    \\
    \textit{Polychrest}   \>24              \>1803    \\
    \textit{Lively}       \>38              \>1804    \\
    \textit{Surprise}     \>28              \>1805    \\
    \end{tabbing}

Le résultat ressemble à cela :

    Navire         Armement     Année
    Sophie         14           1800
    Polychrest     24           1803
    Lively         38           1804
    Surprise       28           1805

  L’environnement ‘tabbing’ se distingue de ‘tabular’ notamment parce
qu’avec ‘tabbing’ l’utilisateur est obligé de régler la position des
taquets, et le contenu des colonnes est toujours composé en mode LR et
s’étend sur la colonne suivante s’il est plus large que la colonne
courante, alors qu’avec ‘tabular’, l’utilisateur peut selon le
spécificateur de colonne, soit composer le contenu des cellules en mode
LR et laisser LaTeX déterminer la largeur de colonne automatiquement
pour que le contenu ne sorte jamais de la colonne, soit fixer la largeur
et composer le contenu des cellules dans une ‘parbox’.  Une autre
différence est que ‘tabular’ permet de faire des filets, notamment de
border les colonnes par des filets verticaux, et d’avoir un espace
‘\tabcolsep’ entre le contenu et la bordure de colonne.  Une autre
distinction est que un ‘tabbing’ peut être coupé sur plusieurs pages,
alors que ‘tabular’ génère une boîte, l’environnement ‘longtable’ du
paquetage ‘longtable’ étant préféré à ‘tabbing’ pour les longs tableaux.

  Finalement, alors que ‘tabular’ peut être utilisé dans n’importe quel
mode, ‘tabbing’ ne peut être utilisé qu’en mode paragraphe, et il
démarre un nouveau paragraphe.

  De plus, comme l’illustre l’exemple donné plus haut, il n’est pas
nécessaire d’utiliser la forme étoilée de la commande ‘\hspace’ au début
d’une ligne tabulée.  La marge de droite de l’environnement ‘tabbing’
est la fin de ligne, de sorte que la largeur de l’environnement est
‘\linewidth’.

  L’environnement ‘tabbing’ contient une suite de “lignes tabulées”, la
première ligne tabulée commence immédiatement après ‘\begin{tabbing}’ et
chaque ligne se termine par ‘\\’ ou ‘\kill’.  Il est possible d’omettre
le ‘\\’ pour la dernière ligne et de terminer juste par ‘\end{tabbing}’.

  L’environnement ‘tabbing’ a un “motif courant de taquets de
tabulation” qui est une séquence de N taquets, avec N > 0, numérotés 0,
1, etc.  Ceci crée N colonnes correspondantes.  Le taquet № 0 est
toujours la marge de gauche définie par l’environnement englobant.  Le
taquet numéro I est réglé quand on lui assigne une position horizontale
sur la page avec la commande ‘\=’.  Le taquet numéro I ne peut être
réglé que si les autres taquets 0, ..., I-1 ont déjà été réglés.

  L’un des taquets du motif courant ayant été réglé comme le “taquet
courant”, par défaut tout texte composé par la suite au sein de
l’environnement ‘tabbing’ est composé en drapeau droit avec le fer à
gauche sur ce taquet, c’est à dire qu’il est aligné à gauche dans la
colonne courante.  La composition est faite en mode LR.

  Par ailleurs l’environnement ‘tabbing’ a un “taquet de début de ligne
courant”.  Par défaut, immédiatement après ‘\begin{tabbing}’ c’est le
taquet № 0, et on peut le changer pour les lignes suivantes avec les
commandes ‘\+’ et ‘\-’.  Au début de chaque ligne tabulée, le taquet
courant est initialement égal au taquet de début de ligne courant.
Lorsque le motif de taquets est modifié par une commande ‘\=’, alors le
taquet de début de ligne redevient le taquet № 0 à partir de la ligne
suivante, à moins qu’une commande ‘\+’ le change de nouveau avant le
changement de ligne par ‘\\’ ou ‘\kill’.  La commande ‘\pushtabs’
sauvegarde non seulement les positions de taquets, mais aussi le taquet
de début de ligne, et inversement ‘\poptabs’ le restaure.

  La marge de droite de l’environnement ‘tabbing’ est la fin de ligne,
c.-à-d. que la largeur de l’environnement est de longueur ‘\linewidth’.
Il n’y a pas par défaut de taquet correspondant à la marge de droite,
même s’il serait possible avec un peu de calcul d’en définir un à cette
position (voir exemples ci-après).

  En ce qui concerne la marge de gauche, ou autrement dit le taquet
№ 0, contrairement à l’environnement ‘tabular’, il n’est pas nécessaire
de mettre un ‘\noindent’ devant ‘\begin{tabbing}’ pour éviter un
renfoncement : un environnement ‘tabbing’ commence toujours un nouveau
paragraphe sans renfoncement.  De plus il est inutile d’étoiler une
commande ‘\hspace’ en début de ligne tabulée pour que l’espace soit pris
en compte.

  Normalement, au sein du motif de taquets de tabulation, l’ordre des
taquets correspond à des positions allant de gauche à droite.  Il est
cependant possible de positionner n’importe quel taquet, hormis le
taquet № 0 à n’importe quelle position en utilisant des espacements
négatifs ou nuls.  En réalité, le fait de ne pas pouvoir changer la
position du taquet № 0 n’est pas restrictif, car on peut utiliser à la
place comme taquet de début de ligne le taquet № 1 grâce à la commande
‘\+’.  Ainsi dans l’exemple ci-dessous, alors qu’on a le même contenu de
l’environnement ‘tabbing’ que dans l’exemple précédent, la première et
la troisième colonne ont été interverties en changeant uniquement le
motif de taquets dans la première ligne se terminant en ‘\kill’.

    \begin{tabbing}
    \hspace{5.5cm}\=\hspace{-2.5cm}\=\hspace{-3cm}\=\+\kill
    Navire              \>Armement         \>Année    \\
    \textit{Sophie}     \>14               \>1800    \\
    \textit{Polychrest} \>24               \>1803    \\
    \textit{Lively}     \>38               \>1804    \\
    \textit{Surprise}   \>28               \>1805    \\
    \end{tabbing}

Le résultat ressemble donc à cela :

    Année          Armement     Navire
    1800           14           Sophie
    1803           24           Polychrest
    1804           38           Lively
    1805           28           Surprise

  Les commandes suivantes peuvent être utilisées au sein d’un
environnement ‘tabbing’ :

‘\\ (‘tabbing’)’
    Finit une ligne tabulée et la compose.  Après cette commande une
    nouvelle ligne tabulée commence, et donc le taquet courant
    redevient le taquet courant de début de ligne.

‘\= (‘tabbing’)’
    Règle le prochain taquet à la position courante, et fait de lui le
    taquet courant.  Si le taquet courant est le taquet № N, alors une
    commande ‘\=’ règle la position du taquet № N+1 et fait de lui le
    taquet courant.  Si on avait déjà au moins N+2 taquets, ceci
    redéfinit la position du taquet № N+1.  Sinon, le nombre de taquets
    dans le motif courant était à ce moment (N+1), c’est à dire que
    dernier des taquets en numéro d’ordre était le № N, alors la
    commande ‘\=’ en définissant le taquet № N+1, porte le nombre de
    taquets de N+1 à N+2.

    La position des taquets peut être définie avec plus de liberté que
    ce qui se passait avec un machine à écrire ordinaire.  En effet il
    est possible de définir à la même position deux taquets de № N et
    № M distincts, voire de faire en sorte que les taquets № N et № M,
    avec N<M, soient à des positions telles que le taquet № M soit
    avant le taquet № N.

‘\> (‘tabbing’)’
    Change le taquet courant au taquet suivant dans l’ordre logique,
    c.-à-d. si le taquet courant est le taquet № N, alors, en supposant
    qu’il y ait au moins N+2 taquets définis, on passe au taquet № N+1,
    sinon cette commande provoque une erreur.

‘\<’
    Change le taquet courant au taquet précédent dans l’ordre logique.
    Cette commande ne peut être utilisée qu’au début d’une ligne
    tabulée, et que lorsque le taquet de début de ligne courant est le
    taquet № N avec N>0.  Le taquet courant devient alors le taquet
    № N-1.

    Il est en fait possible d’avoir M commandes ‘\<’ consécutives à
    condition que M≤N, le taquet courant devient alors le taquet
    № (N-M).  Si par contre M>N, alors la N+1 commande ‘\<’ provoque
    une erreur.

    Il est possible, même si c’est absurde, d’avoir ensuite des
    commandes ‘\>’ qui défont ce qu’on fait les commandes ‘\<’.  Ainsi
    en supposant qu’au début d’une ligne tabulée le taquet de début de
    ligne courant soit le taquet № 2, faire commencer la ligne par
    ‘\<\<\>\>’ n’a aucun effet.  Par contre, ‘\<\<\<\>\>\>’ provoquera
    une erreur, parce que la troisième commande ‘\<’ est illicite.
    Dans les mêmes conditions faire ‘\<\>\<\>’ provoque également une
    erreur, car la seconde commande ‘\<’ n’est pas consécutive de la
    première, elle n’est donc pas, au sens où on l’entend, utilisée en
    début de ligne.

‘\+’
    Change le taquet de début de ligne courant au taquet suivant dans
    l’ordre logique pour la ligne tabulée suivante, et toutes celles
    qui suivent tant qu’une autre commande ne vient pas le modifier.
    La notion de taquet suivant dans l’ordre logique suit le même
    principe que pour la commande ‘\>’, c’est à dire que s’il n’y a que
    N+1 taquets définis, et que le taquet de début de ligne courant est
    le taquet № N, alors cette commande provoque une erreur.  La
    commande ‘\+’ peut être invoquée n’importe où dans la ligne
    tabulée, et on peut avoir plusieurs commandes ‘\+’ au sein de la
    même ligne, du moment que pour chacune d’elle un nombre suffisant
    de taquets est déjà défini.  Par exemple le code suivant provoque
    une erreur parce que bien qu’à la fin de la première ligne on ait
    trois taquets définis, au moment où la commande ‘\+’ est invoquée
    le nombre de taquets définis ne vaut que 1, on ne peut donc pas
    passer du taquet № 0 au taquet № 1 :

         \begin{tabbing}
         Vive \+\=la \=France\\
         Vive \>la\>République\\
         \end{tabbing}

    En revanche le code suivant fonctionne, car lorsque la commande
    ‘\+’ est passée on a trois taquets définis, les taquets № 0 à 2, on
    peut donc passer du taquet № 0 au taquet № 1.

         \begin{tabbing}
         Vive \=la \=France\+\\
         Vive \>la\>République\\
         \end{tabbing}

    C’est pourquoi l’usage est que la ou les commandes ‘\+’ sont
    toujours invoquées juste avant la fin de ligne ‘\\’ ou ‘\kill’.

    Il est possible, même si cela est absurde, d’avoir sur la même
    ligne à la fois des commandes ‘\+’ et ‘\-’ s’annulant l’une
    l’autre, du moment qu’aucune d’elle ne fasse passer sur un taquet
    non défini.

‘\-’
    Change le taquet de début de ligne courant au taquet précédent dans
    l’ordre logique pour la ligne tabulée suivante, et toutes celles
    qui suivent tant qu’une autre commande ne vient pas le modifier.
    C’est à dire que si le taquet de début de ligne courant est le
    taquet № N, et qu’on a M commandes ‘\-’ avec M≥N, alors le taquet
    de début de ligne courant de la ligne suivante devient le taquet
    № N-M.  Par contre, si M>N, alors la (N+1)ième commande ‘\+’
    provoque une erreur.

‘\' (‘tabbing’)’
    Déplace tout ce que vous avez tapé jusqu’alors dans la colonne
    courante, c.-à-d. tout ce qui suit la plus récente commande ‘\>’,
    ‘\<’, ‘\'’, ‘\\’, ou ‘\kill’, aligné à droite dans la colonne
    précédente, le fer à droite étant espacé du taquet courant d’une
    longueur ‘\tabbingsep’.  Voir aussi ‘\`’.

‘\` (‘tabbing’)’
    Vous permet de placer du texte justifié à droite en face de
    n’importe quel taquet, y compris le taquet 0.  Les commandes ‘\`’
    et ‘\'’ alignent toutes deux le texte à droite, toutefois elles se
    distinguent fortement par deux aspects :
       • Tout d’abord le texte qui est déplacé est, dans le cas de
         ‘\`’, le texte qui suit la commande ‘\`’ et qui va jusqu’à la
         fin de la ligne tabulée, c.-à-d. jusqu’à ‘\\’ ou
         ‘\end{tabbing}’.  Il ne doit y avoir aucune commande ‘\>’ ou
         ‘\'’ entre le ‘\`’ et la commande ‘\\’ ou ‘\end{tabbing}’ qui
         termine la ligne.  Dans le cas de la commande ‘\'’ au
         contraire, c’est le texte qui précède la commande ‘\'’.
       • Par ailleurs, avec ‘\'’ l’alignement se fait sur un taquet et
         avec un espacement relatif de ‘\tabbingspace’, alors qu’avec
         ‘\`’ l’alignement se fait sur la marge de droite et sans
         espacement relatif.

‘\a (‘tabbing’)’
    Dans un environnement ‘tabbing’, les commandes ‘\=’, ‘\'’ et ‘\`’
    ne produisent pas d’accents comme d’habitude (*note Accents::).  À
    leur place, on utilise les commandes ‘\a=’, ‘\a'’ et ‘\a`’.

‘\kill’
    Règles les taquets sans produire de texte.  Fonctionne tout comme
    ‘\\’ à ceci près que la ligne courante est jetée au lieu de
    produire une sortie.  L’effet de toute commande ‘\=’, ‘\+’ ou ‘\-’
    dans cette ligne demeure en vigueur.

‘\poptabs’
    Restaure les positions de taquets et le taquet de début de ligne
    sauvegardés par le dernier ‘\pushtabs’.

‘\pushtabs’
    Sauvegarde dans une pile dédiée à cet effet le motif courant de
    taquets de tabulation ainsi que le taquet de début de ligne.  C’est
    utile pour changer temporairement les positions de taquets au
    milieu d’un environnement ‘tabbing’.  Après un ‘\pushtabs’, on a un
    nouveau motif vierge, c.-à-d. ne contenant qu’un seul taquet, le
    taquet № 0 à la position de début de ligne.  Pour toute commande
    ‘\pushtabs’ il doit y avoir une commande ‘\poptabs’ avant la fin de
    l’environnement, c’est à dire que la pile doit être explicitement
    vidée avant le ‘end{tabbing}’.

‘\tabbingsep’
    Distance du texte déplacé par ‘\'’ à la gauche du taquet courant.

  Il est à noter que les espaces en début de ligne, où après ‘\=’, ‘\>’
ou ‘\<’ sont gobés, qu’il s’agisse d’espaces produits par la macro
‘\space’ ou par le caractère espace.  Par contre l’espace produit par la
le caractère de contrôle espace (‘\ ’, c.-à-d. une controblique suivie
d’un caractère espace) n’est pas gobé.

  Cet exemple compose une fonction en Pascal dans un format
traditionnel :

    {\ttfamily
    \begin{tabbing}
    function \= fact(n : integer) : integer;\+\\
                begin \=\+\\
                      if \= n $>$ 1 then\+\\
                            fact := n * fact(n-1)\-\\
                      else\+\\
                            fact := 1;\-\-\\
                end;\\
    \end{tabbing}}

Le résultat ressemble à cela :
    function fact(n : integer) : integer;
             begin
                   if n > 1 then
                      fact := n * fact(n-1);
                   else
                      fact := 1;
             end;

  Voici un autre exemple où le taquet № 2 est entre le taquet № 0 et le
taquet № 1 :

    {\ttfamily
    \begin{tabbing}
      12\=34\=\kill
      12345678\=9\\
      1\>2\>3\\
    \end{tabbing}}

  Le résultat ressemble à cela :
    123456789
    1   3   2

  Voici un exemple où les taquets № 0 et № 1 sont confondus, ainsi que
les taquets № 2 et № 3, ce qui permet de superposer le texte aux taquets
impairs sur celui au taquets pairs, par exemple pour souligner ou barrer
comme avec une machine à écrire, en superposant un caractère ‘_’ ou un
caractère ‘−’.  Évidemment ce n’est qu’une illustration de la
flexibilité des taquets, et non une méthode convenable pour souligner ou
barrer un mot, d’une part parce que ‘tabbing’ en soi commençant un
nouveau paragraphe ne permet pas d’agir sur un seul mot, et d’autre
part, parce que le paquetage ‘soul’ fait cela beaucoup mieux.

    {\ttfamily
    \begin{tabbing}
      \=souligne  \=\=\kill
      soulign\a'e\>
      \_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\>
      barr\a'e\>{--}{--}{--}{--}{--}{--}\\
    \end{tabbing}}

  Finalement, voici un exemple où on a placé le taquet № 5 décalé d’une
longueur ‘\tabbingsep’ à droite de la marge de droite.

    {\ttfamily
    \begin{tabbing}
    \hspace{1cm}\=\hspace{1cm}\=\hspace{1cm}\=\hspace{1cm}\=
       \hspace{\dimexpr\linewidth-4cm+\tabbingsep}\=\kill
    1\>2\>X\'3\>4\>5\>\a`a gauche de de la marge de droite
       avec \textbackslash'\'\\
    1\>2\>X\'3\>4\>5\`\a`a gauche de de la marge de droite
       avec \textbackslash`\\
    \end{tabbing}}

  Le résultat ressemble à cela :

    1    2  X 3    4    5            à gauche de la marge de droite avec \'
    1    2  X 3    4    5            à gauche de la marge de droite avec \`


File: latex2e-fr.info,  Node: table,  Next: tabular,  Prev: tabbing,  Up: Environments

8.22 ‘table’
============

Synopsis :

    \begin{table}[PLACEMENT]
      CORPS-DU-TABLEAU
      \caption[TITRELDT]{TITRE} % optionnel
      \label{ÉTIQUETTE}         % également opionnel
    \end{table}

  Une classe de flottants (*note Floats::).  Parce qu’ils ne peuvent
pas être coupés à cheval sur plusieurs pages, il ne sont pas composés en
séquence avec le texte normale, mais à la place sont « flottés » vers un
endroit convenable, tel que le sommet d’une page suivante.

  Dans l’exemple suivant, l’environnement ‘table’ contient un
‘tabular’ :

    \begin{table}
      \centering\small
      \begin{tabular}{ll}
        \multicolumn{1}{c}{\textit{Auteur}}
          &\multicolumn{1}{c}{\textit{Pièce}}  \\ \hline
        Bach            &Suite  Numéro 1 pour violoncelle\\
        Beethoven       &Sonate Numéro 3 pour violoncelle\\
        Brahms          &Sonate Numéro 1 pour violoncelle
      \end{tabular}
      \caption{Meilleures pièces pour violoncelle}
      \label{tab:violoncelle}
    \end{table}

mais vous pouvez placer beaucoup de types différents de contenu au sein
d’une ‘table’ : le TABLE BODY peut contenir du texte, des commandes
LaTeX, des graphiques, etc.  Il est composé dans une ‘parbox’ de largeur
‘\textwidth’.

  Pour les valeurs possibles de PLACEMENT et leur effet sur
l’algorithme de placement des flottants, voir *note Floats::.

  L’étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les doubles
renvois (*note Cross references::).  La commande ‘\caption’ est
également optionnelle.  Elle spécifie la légende TITRE pour le tableau
(*note \caption::).  La légende est numérotée par défaut.  Si TITRELDT
est présent, il est utilisé dans la liste des tableaux au lieu de TITRE
(*note Table of contents etc.::).

  Dans l’exemple suivant le tableau et sa légende flottent jusqu’au bas
d’une page, à moins qu’il soit repoussé jusqu’à une page de flottants à
la fin.

    \begin{table}[b]
      \centering
      \begin{tabular}{r|p{2in}} \hline
        Un &Le plus solitaire des nombres \\
        Deux &Peut être aussi triste que un.
             C'est le nombre le plus solitaire après le nombre un.
      \end{tabular}
      \caption{Vertus cardinales}
      \label{tab:VertusCardinales}
    \end{table}


File: latex2e-fr.info,  Node: tabular,  Next: thebibliography,  Prev: table,  Up: Environments

8.23 ‘tabular’
==============

Synopsis :

    \begin{tabular}[POS]{COLS}
     ARTICLE COLONNE 1 & ARTICLE COLONNE 2 ... & ARTICLE COLONNE N \\
    ...
    \end{tabular}

ou

    \begin{tabular*}{LARGEUR}[POS]{COLS}
    ARTICLE COLONNE 1 & ARTICLE COLONNE 2 ... & ARTICLE COLONNE N \\
    ...
    \end{tabular*}

  Ces environnements produisent une boîte consistant d’une séquence de
lignes horizontales.  Chaque ligne consiste en des articles qui sont
alignés verticalement au sein de colonnes.  Ci-après une illustration de
beaucoup des caractéristiques.

    \begin{tabular}{l|l}
      \textit{Nom du joueur}  &\textit{Coups de circuit de toute sa carrière}  \\
      \hline
      Hank Aaron  &755 \\
      Babe Ruth   &714
    \end{tabular}

La sortie a deux colonnes alignées à gauche, avec une barre verticales
entre elles.  Ceci est spécifié par l’argument ‘{l|l}’ de ‘tabular’.  On
place les articles dans des colonnes différentes en les séparant avec
une esperluette ‘&’.  La fin de chaque ligne est marquée avec une double
controblique, ‘\\’.  On met un filet horizontal sous une ligne en
mettant ‘\hline’ après sa double controblique.  Cette ‘\\’ est
optionnelle après la dernière ligne, à moins qu’une commande ‘\hline’
suive, pour mettre un filet sous le tableau.

  Les arguments obligatoires et optionnels de ‘tabular’ consistent en :

‘pos’
    Optionnel.  Spécifie la position verticale du tableau.  La valeur
    par défaut est d’aligner le tableau de sorte à ce que son centre
    vertical s’accorde à la ligne de base du texte autour.  Il y a deux
    autres alignements possibles : ‘t’ aligne le tableau de sorte que
    la première ligne s’accorde à la ligne de base du texte autour, et
    ‘b’ fait la même chose pour la dernière ligne du tableau.

    Ceci n’a un effet que si il y a du texte autour de la table.  Dans
    le cas usuel d’un ‘tabular’ seul au sein d’un environnement
    ‘center’ cette option ne fait aucune différence.

‘cols’
    Obligatoire.  Spécifie le formatage des colonnes.  Il consiste en
    une séquence des spécificateurs suivants, correspondant à la
    séquence des colonnes et de la matière inter-colonne.

    ‘l’
         Une colonne d’articles alignés à gauche.

    ‘r’
         Une colonne d’article alignés à droite.

    ‘c’
         Une colonne d’article centrés.

    ‘|’
         Une ligne verticale s’étendant complètement sur la hauteur et
         profondeur de l’environnement.

    ‘@{TEXTE OU ESPACE}’
         Ceci insère TEXTE OU ESPACE à cette position dans chaque
         ligne.  La matière TEXTE OU ESPACE est composée en mode LR. Ce
         texte est fragile (*note \protect::).

         Si entre deux spécificateurs de colonne il n’y pas
         d’expression en ‘@{...}’ alors les classes ‘book’, ‘article’
         et ‘report’ de LaTeX mettent de chaque côté de chaque colonne
         une gouttière (espace blanc vertical) de largeur ‘\tabcolsep’,
         qui par défaut vaut 6pt.  C’est à dire que par défaut des
         colonnes adjacentes sont séparées de 12pt (ainsi ‘\tabcolsep’
         est un nom trompeur puisque ce n’est pas la séparation entre
         des colonnes de tableau).  De plus, un espace de ‘\tabcolsep’
         vient aussi avant la première colonne ainsi qu’après la
         dernière colonne, à moins que vous placiez un ‘@{...}’ à cet
         endroit.

         Si vous l’emportez sur la valeur par défaut et utilisez une
         expression en ‘@{...}’ alors LaTeX n’insère pas ‘\tabcolsep’
         et vous devez insérer tout espace désiré vous-même, comme dans
         ‘@{\hspace{1em}}’.

         Une expression vide ‘@{}’ élimine l’espace, y compris l’espace
         au début ou à la fin, comme dans l’exemple ci-dessous où on
         veut que les lignes du tableau soient alignées sur la marge de
         gauche.

              \begin{flushleft}
                \begin{tabular}{@{}l}
                  ..
                \end{tabular}
              \end{flushleft}

         L’exemple suivant montre du texte, une virgule de séparation
         décimale entre les colonnes, arrangé de sorte que les nombres
         dans la table soient alignés sur cette virgule.

              \begin{tabular}{r@{$,$}l}
                $3$ &$14$  \\
                $9$ &$80665$
              \end{tabular}

         Une commande ‘\extracolsep{LRG}’ au sein d’une expression en
         ‘@{...}’ a pour effet qu’une espace supplémentaire de largeur
         LRG apparaît sur la gauche de toutes les colonnes suivantes,
         jusqu’à contre-ordre d’une autre commande ‘\extracolsep’.
         Contrairement aux à espace inter-colonnes ordinaires, cette
         espace supplémentaire n’est pas supprimé par une expression en
         ‘@{...}’.  Une commande ‘\extracolsep’ peut uniquement être
         utilisée au sein d’une expression en ‘@{...}’ elle-même au
         sein de l’argument ‘cols’.  Ci-dessous, LaTeX insère la
         quantité convenable d’espace intercolonne our que le tableau
         fasse 10cm de large.

              \begin{center}
                \begin{tabular*}{10cm}{l@{\extracolsep{\fill}}l}
                  Tomber sept fois, se relever huit \ldots
                  &c'est comme ça la vie !
                \end{tabular*}
              \end{center}

         Pour insérer des commandes qui sont automatiquement exécutées
         avant une colonne donnée, charger le paquetage ‘array’ et
         utilisez le spécificateur ‘>{...}’.

    ‘p{LRG}’
         Chaque cellule de la colonne est composée au sein d’une parbox
         de largeur LRG, comme si c’était l’argument d’une commande
         ‘\parbox[t]{LRG}{...}’.

         Les sauts de ligne de type double-controblique ‘\\’ ne sont
         pas permis au sein d’une telle cellule, sauf à l’intérieur
         d’un environnement comme ‘minipage’, ‘array’, ou ‘tabular’, ou
         à l’intérieur d’une ‘\parbox’ explicite, ou dans la portée
         d’une déclaration ‘\centering’, ‘\raggedright’, ou
         ‘\raggedleft’ (quand elles sont utilisées au sein d’une
         cellule de colonne en ‘p’ ces déclarations doivent apparaître
         entre accolades, comme dans ‘{\centering .. \\ ..}’.  Sans
         quoi LaTeX prendra la double controblique comme une fin de
         ligne de tableau.  Au lieu de cela, pour obtenir un saut de
         ligne dans une cellule de ce type utilisez ‘\newline’ (*note
         \newline::).

    ‘*{NUM}{COLS}’
         Équivalent à NUM copies de COLS, où NUM est un entier positif
         et COLS est toute liste de spécificateurs.  Ainsi
         ‘\begin{tabular}{|*{3}{l|r}|}’ équivaut à
         ‘\begin{tabular}{|l|rl|rl|r|}’.  Notez que COLS peut contenir
         une autre expression en ‘*{...}{...}’.

‘largeur’
    Obligatoire pour ‘tabular*’, non autorisé pour ‘tabular’.  Spécifie
    la largeur de l’ environnement ‘tabular*’.  Il doit y avoir de
    l’espace élastique entre les colonnes, comme avec with
    ‘@{\extracolsep{\fill}}’, de sorte à permettre au tableau de se
    dilater ou contracter pour faire la largeur spécifiée, sans quoi
    vous aurez probablement l’avertissement ‘Underfull \hbox (badness
    10000) in alignment ..’.

  Paramètres qui contrôlent le formatage :

‘\arrayrulewidth’
    Une longueur qui est l’épaisseur du filet créé par ‘|’, ‘\hline’,
    et ‘\vline’ au sein des environnements ‘tabular’ et ‘array’.  La
    valeur par défaut est ‘.4pt’.  On peut la changer comme dans
    ‘\setlength{\arrayrulewidth}{0.8pt}’.

‘\arraystretch’
    Un facteur par lequel l’espacement entre les lignes au sein des
    environnements ‘tabular’ et ‘array’ est multiplié.  La valeur par
    défaut est ‘1’ pour aucune dilatation/contraction.  On peut la
    changer comme dans ‘\renewcommand{\arraystretch}{1.2}’.

‘\doublerulesep’
    Une longueur qui est la distance ente les filets verticaux produit
    par le spécificateur ‘||’.  La valeur par défaut est ‘2pt’.

‘\tabcolsep’
    Une longueur qui est la moitié de l’espace entre les colonnes.  La
    valeur par défaut est ‘6pt’.  On peut la changer avec ‘\setlength’

  Les commandes suivantes peuvent être utilisées à l’intérieur du corps
d’un environnement ‘tabular’, les deux premières au sein d’un article,
et les deux suivantes entre les lignes :

* Menu:

* \multicolumn:: Faire qu’un article s’étende sur plusieurs colonnes.
* \vline:: Dessiner une ligne verticale.
* \cline:: Dessiner une ligne horizontale s’étendant sur quelques colonnes.
* \hline:: Dessiner une ligne horizontale s’étendant sur toutes les colonnes.


File: latex2e-fr.info,  Node: \multicolumn,  Next: \vline,  Up: tabular

8.23.1 ‘\multicolumn’
---------------------

Synopsis :
    \multicolumn{NBRECOLS}{PATRON}{TEXTE}

  Fabrique une entrée de ‘array’ ou ‘tabular’ fusionnée sur plusieurs
colonnes.  Le premier argument, NBRECOLS spécifie le nombre de colonnes
sur lesquelles s’étend la fusion.  Le second argument, PATRON, est
obligatoire et spécifie le format de l’entrée ; notamment ‘c’ pour
centré, ‘l’ pour aligné à gauche, ‘r’ pour aligné à droite.  Le
troisième argument, TEXTE spécifie le texte à mettre dans l’entrée.

  Dans l’exemple suivant les trois première colonnes sont fusionnées en
le titre unique ‘Nom’.

    \begin{tabular}{lccl}
      \textit{ID}     &\multicolumn{2}{c}{\textit{Nom}} &\textit{Âge}\\ \hline % ligne 1
      978-0-393-03701-2 &O'Brian &Patrick                         &55            \\ % ligne two
        ...
    \end{tabular}

  On compte comme colonne chaque partie du patron PATRON de
l’environnement ‘array’ ou ‘tabular’ qui, à l’exception de la première,
commence par ‘l’, ‘c’, ‘r’, ou ‘p’.  Ainsi à partir de
‘\begin{tabular}{|r|ccp{4cm}|}’ les parties sont ‘|r|’, ‘c’, ‘c’,
et ‘p{1.5in}|’.

  L’argument PATRON l’emporte sur la spécification par défaut de zone
inter-colonne de l’environnement ‘array’ ou ‘tabular’ contigüe à cette
entrée multi-colonne.  Pour affecter cette zone, cet argument peut
contenir des barres verticales ‘|’ indiquant le placement de filets
verticaux, et d’expression ‘@{...}’.  Ainsi si PATRON est ‘|c|’ alors
l’entrée multi-colonne est centrée et un filet vertical la précède et la
suit dans les espaces inter-colonne de part et d’autre.  Ce tableau nous
permet de décrire en détail le comportement exact.

    \begin{tabular}{|cc|c|c|}
      \multicolumn{1}{r}{w}       % entrée un
        &\multicolumn{1}{|r|}{x}  % entrée deux
        &\multicolumn{1}{|r}{y}   % entrée trois
        &z                        % entrée quatre
    \end{tabular}

  Avant la première entrée il n’y a pas de filet verticale en sortie
parce que le ‘\multicolumn’ a le spécificateur ‘r’ dans PATRON sans
barre verticales initiale.  Entre les entrées un et deux il y a un filet
vertical ; en effet bien que le premier PATRON ne se termine pas par une
barre verticale, le second PATRON en a une à son commencement.  Entre la
deuxième et la troisième entré il y a un seul filet vertical ; bien que
le PATRON dans les deux ‘multicolumn’ correspondant demandent un filet
vertical, vous n’en obtenez qu’un seul.  Entre les entrées trois et
quatre il n’y a aucun filet vertical ; la spécification par défaut en
demande un mais le PATRON dans le ‘\multicolumn’ de la troisième entrée
n’en demande pas, et cela l’emporte.  Finalement, à la suite de la
quatrième entrée il y a un filet vertical à cause de la spécification
par défaut.

  Le nombre de colonnes fusionnées NBRECOLS peut être 1.  En plus de
donner la possibilité de changer l’alignement horizontal, ceci est aussi
utile pour l’emporter pour l’une des lignes sur la définition ‘tabular’
par défaut de la zone inter-colonne, y compris concernant le placement
des filets verticaux.

  Dans l’exemple ci-dessous, dans la définition ‘tabular’ de la
première colonne on spécifie par défaut de justifier, mais au sein de la
première ligne l’entrée est centrée avec
‘\multicolumn{1}{c}{\textsc{Période}}’.  De même au sein de la première
ligne, les deuxième et troisième colonnes sont fusionnées entre elle
avec ‘\multicolumn{2}{c}{\textsc{Intervalle}}’, l’emportant sur la
spécification pour centrer ces deux colonnes sur le trait d’union au
sein de la plage de dates.

    \begin{tabular}{l|r@{-}l}
      \multicolumn{1}{c}{\textsc{Période}}
        &\multicolumn{2}{c}{\textsc{Dates}} \\ \hline
      Baroque          &1600           &1760         \\
      Classique        &1730           &1820         \\
      Romantique       &1780           &1910         \\
      Impressioniste   &1875           &1925
    \end{tabular}

  Notez que bien que la spécification ‘tabular’ par défaut place un
filet vertical entre la première et la deuxième colonne, du fait qu’il
n’y pas pas de barre verticale dans aucun des patrons PATRON des
commandes ‘\multicolumn’ des deux premières colonne, alors aucun filet
n’apparaît sur la première ligne.


File: latex2e-fr.info,  Node: \vline,  Next: \cline,  Prev: \multicolumn,  Up: tabular

8.23.2 ‘\vline’
---------------

La commande ‘\vline’ dessine une ligne verticale s’étendant sur la
totalité de la hauteur et de la profondeur de sa ligne.  Une commande
‘\hfill’ peut être utilisée pour déplacer cette ligne verticale vers le
bord de la colonne.  La commande ‘\vline’ peut aussi être utilisée dans
une expression ‘@{...}’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \cline,  Next: \hline,  Prev: \vline,  Up: tabular

8.23.3 ‘\cline’
---------------

Synopsis :

    \cline{I-J}

  La commande ‘\cline’ dessine des lignes horizontales à travers les
colonnes spécifiées en arguments obligatoires, en commençant dans la I
et finissant dans la colonne J.


File: latex2e-fr.info,  Node: \hline,  Prev: \cline,  Up: tabular

8.23.4 ‘\hline’
---------------

La commande ‘\hline’ dessine une ligne horizontale de la largeur de
l’environnement ‘tabular’ ou ‘array’ susjacent.  Elle est la plupart du
temps utilisée pour dessiner une ligne au sommet, bas, et entre les
lignes d’un tableau.


File: latex2e-fr.info,  Node: thebibliography,  Next: theorem,  Prev: tabular,  Up: Environments

8.24 ‘thebibliography’
======================

Synopsis :

    \begin{thebibliography}{ÉTIQUETTE-LA-PLUS-LARGE}
    \bibitem[ÉTIQUETTE]{CLEF_DE_CITE}
    ...
    \end{thebibliography}

  L’environnement ‘thebibliography’ produit une bibliographie ou une
liste de références.  Il y a deux façons de produire des listes
bibliographiques.  Cet environnement convient quand vous avez un petit
nombre de références et pouvez maintenir la liste manuellement.  *Note
Using BibTeX::, pour une approche plus sophistiquée.

  L’exemple ci-dessous illustre l’environnement avec deux articles.

    Ce travail s'appuie sur \cite{latexdps}.
    Et ensemble à \cite{latexdps, texbook}.
      ...
    \begin{thebibliography}{9}
    \bibitem{latexdps}
      Leslie Lamport.
      \textit{\LaTeX{}: a document preparation system}.
      Addison-Wesley, Reading, Massachusetts, 1993.
    \bibitem{texbook}
      Donald Ervin Knuth.
      \textit{Le Texbook : Composition informatique}.
      Vuibert, 1er août 2017.\end{thebibliography}

Cela formate la première référence comme ‘[1] Leslie ...’, de sorte que
‘... s'appuie sur \cite{latexdps}’ produit ‘... s'appuie sur [1]’.  Le
second ‘\cite’ produit ‘[1, 2]’.  On doit compile le document deux fois
pour que ces numéros de référence soient résolus.

  L’argument obligatoire ÉTIQUETTE-LA-PLUS-LARGE est un texte qui,
lorsqu’il est composé, est aussi large que la plus large des étiquettes
d’article produit pas les commandes ‘\bibitem’.  Traditionnellement on
utilise ‘9’ pour des bibliographies de moins de 10 références, ‘99’ pour
celles qui en on moins de 100, etc.

  La liste bibliographique a un titre de bibliographie tel que
‘Bibliographie’.  Pour le changer il y a deux cas.  Dans les classes
‘book’ et ‘report’, lorsque le niveau de rubricage le plus élevé est
‘\chapter’ et le titre par défaut ‘Bibliographie’, ce titre est dans la
macro ‘\bibname’.  Pour ‘article’, lorsque le niveau de rubricage le
plus élevé est ‘\section’ et que le titre par défaut est ‘Références’,
le titre est stocké dans la macro ‘\refname’.  Pour le changer
redéfinissez la commande, comme dans ‘\renewcommand{\refname}{Références
citées}’, après ‘\begin{document}’.

  Les paquetages de prise en charge linguistique comme ‘babel’
redéfinissent automatiquement ‘\refname’ ou ‘\bibname’ pour s’adapter à
la langue sélectionnée.

  *Note list::, pour les paramètres de contrôle de disposition de la
liste.

* Menu:

* \bibitem:: Spécifier un article de bibliographie.
* \cite:: Faire référence à un article de bibliographie.
* \nocite:: Inclure un article dans la bibliographie.
* Utilisation de BibTex: Using BibTeX.  Génération automatique de bibliographies.


File: latex2e-fr.info,  Node: \bibitem,  Next: \cite,  Up: thebibliography

8.24.1 ‘\bibitem’
-----------------

Synopsis :

    \bibitem{CLEF_DE_CITE}

ou :

    \bibitem[ÉTIQUETTE]{CLEF_DE_CITE}

  La commande ‘\bibitem’ génère un article étiqueté par défaut par un
numéro généré en utilisant le compteur ‘enumi’.  L’argument CLEF_DE_CITE
est une “clef de référence bibliographique” consistant en une chaîne
quelconque de lettres, chiffres, et signes de ponctuation (hormis la
virgule).

  *Note thebibliography::, pour un exemple.

  L’argument optionnel ÉTIQUETTE, lorsqu’il est présent, sert
d’étiquette et le compteur ‘enumi’ n’est pas incrémenté.  Dans l’exemple
suivant :

    \begin{thebibliography}
    \bibitem[Lamport 1993]{latexdps}
      Leslie Lamport.
      \textit{\LaTeX{}: a document preparation system}.
      Addison-Wesley, Reading, Massachusetts, 1993.
    \bibitem{texbook}
      Donald Ervin Knuth.
      \textit{Le Texbook : Composition informatique}.
      Vuibert, 1er août 2017.
    \end{thebibliography}

le premier article est formaté comme ‘[Lamport 1993] Leslie ...’ (la
quantité d’espace horizontal que LaTeX laisse pour l’étiquette dépend de
l’argument ÉTIQUETTE-LA-PLUS-LARGE de l’environnement
‘thebibliography’ ; voir *note thebibliography::).  De même, ‘...
s'appuyant sur \cite{latexdps}’ produit ‘... s'appuyant sur [Lamport
1994]’.

  Si vous mélangez des articles ‘\bibitem’ avec et sans ÉTIQUETTE,
alors LaTeX numérote ces derniers séquentiellement.  Dans l’exemple
ci-dessus l’article ‘texbook’ apparaît comme ‘[1] Donald ...’, bien que
ce soit le deuxième article.

  Si vous utilisez la même CLEF_DE_CITE deux fois, alors vous obtenez
‘LaTeX Warning: There were multiply-defined labels’.

  En coulisse, LaTeX se souvient de l’information CLEF_DE_CITE et
ÉTIQUETTE parce que ‘\bibitem’ écrit dans le fichier auxiliaire
‘JOBNAME.aux’ (*note Jobname::).  Par exemple dans l’exemple ci-dessus
ce fichier contient ‘\bibcite{latexdps}{Lamport, 1993}’ et
‘\bibcite{texbook}{1}’.  Le fichier ‘.aux’ est lu par la commande
‘\begin{document}’ et alors l’information devient disponible pour les
commandes ‘\cite’.  Ceci explique qu’il est nécessaire d’exécuter LaTeX
deux fois pour que les références soient résolues : une pour l’écrire,
et une pour le relire.

  À cause de cet algorithme en deux passes, quand vous ajourez un
‘\bibitem’ ou changez sa CLEF_DE_CITE vous pouvez obtenir ‘LaTeX
Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get cross-references
right’.  La solution est de recompiler.


File: latex2e-fr.info,  Node: \cite,  Next: \nocite,  Prev: \bibitem,  Up: thebibliography

8.24.2 ‘\cite’
--------------

Synopsis :

    \cite{CLEFS}

ou

    \cite[SUBCITE]{CLEFS}

  Cette commande génère en sortie une citation des références associées
à CLEFS.  L’argument CLEFS est une liste d’une ou plus de clefs de
références bibliographiques (*note \bibitem::), séparées par des
virgules.

  L’exemple suivant :

    La source ultime est \cite{texbook}.
      ...
    \begin{thebibliography}
    \bibitem{texbook}
      Donald Ervin Knuth.
      \textit{Le Texbook : Composition informatique}.
      Vuibert, 1er août 2017.
    \end{thebibliography}

produit une sortie du genre ‘... ultime est [1]’.  (Vous pouvez changer
l’apparence de la citation et de la référence en utilisant un style de
bibliographie si vous générez automatiquement l’environnement
‘thebibliography’.  *Note Using BibTeX::, pour plus ample information).

  L’argument optionnel SUBCITE est joint à la citation.  Par exemple,
‘Voir 14.3 dans \cite[p.~314]{texbook}’ pourrait produire ‘Voir 14.3
dans [1, p. 314]’.

  En plus de ce qui apparaît en sortie, ‘\cite’ écrit de l’information
dans le fichier auxiliaire ‘JOBNAME.aux’ (*note Jobname::).  Par
exemple, ‘\cite{latexdps}’ écrit ‘\citation{latexdps}’ dans ce fichier.
Cette information est utilisée par BibTeX pour inclure dans vos listes
de référence seulement les ouvrages que vous avez effectivement cités ;
voir aussi *note \nocite::.

  Si CLEFS n’est pas dans votre information de bibliographie, alors
vous obtenez ‘LaTeX Warning: There were undefined references’, et en
sortie la citation s’affiche comme un point d’interrogation en gras
entre crochets.  Il y a deux causes possibles.  Si vous avez fait une
faute de frappe, comme dans ‘\cite{texbok}’ alors il n’y a qu’à la
corriger.  Si par contre vous venez juste d’ajouter ou de modifier
l’information bibliographique de sorte que le fichier ‘.aux’ est modifié
(*note \bibitem::) alors la solution est d’exécuter de nouveau LaTeX.


File: latex2e-fr.info,  Node: \nocite,  Next: Using BibTeX,  Prev: \cite,  Up: thebibliography

8.24.3 ‘\nocite’
----------------

Synopsis :

    \nocite{CLEFS}

  La commande ‘\nocite’ ne produit aucun texte en sortie, mais écrit
CLEFS dans le fichier auxiliaire ‘JOBNAME.aux’ (*note Jobname::).

  L’argument obligatoire CLEFS est une liste d’une ou plusieurs clefs
de référence bibliographique (*note \bibitem::).  Cette information est
utilisée par BibTeX pour inclure ces ouvrages dans votre liste de
références même si vous ne les avez pas cités explicitement (*note
\cite::).


File: latex2e-fr.info,  Node: Using BibTeX,  Prev: \nocite,  Up: thebibliography

8.24.4 Utilisation de BibTeX
----------------------------

Comme décrit dans ‘thebibliography’ (*note thebibliography::), une
approche sophistiqué pour gérer les bibliographies est fournie par le
programme BibTeX.  Ceci est uniquement une introduction ; voir la
documentation complète sur le CTAN (*note CTAN::).

  Avec BibTeX vous n’utilisez pas l’environnement ‘thebibliography’
directement (*note thebibliography::).  Au lieu de cela, vous incluez
les lignes :

    \bibliographystyle{STYLEBIB}
    \bibliography{FICBIB1,FICBIB2, ...}

L’argument STYLEBIB fait référence à un fichier ‘STYLEBIB.bst’
définissant l’aspect que doivent avoir vos référence bibliographique.
Les noms STYLEBIB standards distribués avec BibTeX sont :

‘alpha’
    Les étiquettes sont formées à partir du nom de l’auteur et de
    l’année de publication.  Les articles bibliographiques sont classés
    alphabétiquement.
‘plain’
    Les étiquettes sont des numéros.  Les articles sont classés
    alphabétiquement.
‘unsrt’
    Comme ‘plain’, mais les entrées sont dans l’ordre où les références
    y sont faites dans le texte.
‘abbrv’
    Comme ‘plain’, mais les étiquettes sont plus compactes.

De très nombreux autres styles BibTeX existent, taillés sur mesure pour
satisfaire les exigences de diverses publications.  Voir le sujet
<https://ctan.org/topic/bibtex-sty> sur le CTAN.

  La commande ‘\bibliography’ est ce qui produit pour de bon la
bibliographie.  L’argument de ‘\bibliography’ fait référence aux
fichiers nommés ‘FICBIB1.bib’, ‘FICBIB2.bib’, ..., qui sont censés
contenir votre base de données au format BibTeX.  L’exemple suivant
illustre une paire typique d’entrées dans ce format.

    @book{texbook,
      title     = {Le {{\TeX}}book~: composition informatique},
      author    = {D.E. Knuth},
      isbn      = {2-7117-4819-7},
      series    = {Vuibert informatique},
      year      = {2003},
      publisher = {Vuibert}
    }
    @book{sexbook,
        author    = {W.H. Masters and V.E. Johnson},
        title     = {Les r{\'e}action sexuelles},
        year      = {1976},
        publisher = {Robert Laffont}
    }

  Seules les entrées désignées par les commandes ‘\cite’ ou ‘\nocite’
sont listées dans la bibliographie du document.  De la sorte, vous
pouvez conserver toutes vos sources ensemble dans un seul fichier, ou un
petit nombre de fichiers, et compter sur BibTeX pour inclure dans le
document seulement celles que vous avez utilisées.

  Avec BibTeX, l’argument CLEFS de ‘\nocite’ peut aussi être le
caractère ‘*’ tout seul.  Ceci veut dire de citer implicitement tous les
articles de toutes les bibliographies données.

* Menu:

* messages d’erreur BibTeX: BibTeX error messages


File: latex2e-fr.info,  Node: BibTeX error messages,  Up: Using BibTeX

8.24.4.1 Messages d’erreur de BibTeX
...................................

Si vous oubliez d’utiliser ‘\bibliography’ ou ‘\bibliographystyle’ dans
votre document (ou, moins vraisemblablement, faites un document sans
aucune commande ‘\cite’ ni ‘\nocite’), alors BibTeX produit un message
d’erreur.  Parce que BibTeX est utilisable avec n’importe quel
programme, et pas seulement LaTeX, les messages d’erreur font référence
aux commandes internes lues par BibTeX (du fichier ‘.aux’), plutôt
qu’aux commandes de niveau utilisateur décrites plus haut.

  Le tableau ci-après montre les commandes internes mentionnées dans
les erreurs BibTeX, et les commandes de niveau utilisateur
correspondantes.

‘\bibdata’
    ‘\bibliography’

‘\bibstyle’
    ‘\bibliographystyle’

‘\citation’
    ‘\cite’, ‘\nocite’

  Par exemple, si votre document n’a aucune commande
‘\bibliographystyle’, BibTeX s’en plaint ainsi :

    I found no \bibstyle command---while reading file DOCUMENT.aux


File: latex2e-fr.info,  Node: theorem,  Next: titlepage,  Prev: thebibliography,  Up: Environments

8.25 ‘theorem’
==============

Synopsis :

    \begin{theorem}
      CORPS DU THÉORÈME
    \end{theorem}

  L’environnement ‘theorem’ produit « Théorème N » en gras suivi de
CORPS DU THÉORÈME, où les possibilités de numérotation pour N sont
décrites par ‘\newtheorem’ (*note \newtheorem::).

    \newtheorem{lem}{Lemme}      % dans le préambule
    \newtheorem{thm}{Théorème}
      ...
    \begin{lem}                  % dans le corps du document
      texte du lemme
    \end{lem}

    Le résultat suivant en découle immédiatement.
    \begin{thm}[Gauss] % place « Gauss » entre parenthèses après le titre
      texte du théorème
    \end{thm}

  La plupart des nouveaux documents utilisent les paquetages ‘amsthm’
et ‘amsmath’ de l’American Mathematical Society.  Entre autres ces
paquetages incluent un grand nombre d’options pour les environnements de
théorèmes, telles que des options de formatage.


File: latex2e-fr.info,  Node: titlepage,  Next: verbatim,  Prev: theorem,  Up: Environments

8.26 ‘titlepage’
================

Synopsis :

    \begin{titlepage}
      ... texte et espacement ...
    \end{titlepage}

  L’environnement ‘titlepage’ crée une page de titre, c’est à dire une
page sur laquelle ne sont inscrit aucun numéro de page ou libellé de
rubrique.  Il entraîne aussi que la page suivante a le numéro un.

  Dans l’exemple suivant tout le formatage, y compris l’espacement
vertical, est laissé à l’auteur.

    \begin{titlepage}
    \vspace*{\stretch{1}}
    \begin{center}
      {\huge\bfseries Thèse \\[1ex]
                      titre}                  \\[6.5ex]
      {\large\bfseries Nom de l'auteur}           \\
      \vspace{4ex}
      Thèse soumise à                    \\[5pt]
      \textit{Nom de l'université}                \\[2cm]
      pour obtenir le grade de \\[2cm]
      \textsc{\Large Docteeur en}    \\[2ex]
      \textsc{\large Mathématiques}             \\[12ex]
      \vfill
      Departement de Mathématiques               \\
      Adresse                                 \\
      \vfill
      \today
    \end{center}
    \vspace{\stretch{2}}
    \end{titlepage}

  Pour produire par contre une une page de titre standarde sans
utiliser l’environnement ‘titlepage’, utilisez la commande ‘\maketitle’
(*note \maketitle::).


File: latex2e-fr.info,  Node: verbatim,  Next: verse,  Prev: titlepage,  Up: Environments

8.27 ‘verbatim’
===============

Synopsis :

    \begin{verbatim}
    TEXTE-LITÉRAL
    \end{verbatim}

  L’environnement ‘verbatim’ est un environnement qui fabrique des
paragraphes dans lequel LaTeX produit exactement ce qui vous y tapez.
Par exemple au sein de TEXTE-LITÉRAL le caractère ‘\’ ne commence pas de
commande, il produit ‘\’ à l’impression, et les retours chariot et les
blancs sont pris littéralement.  La sortie apparaît dans une police
genre tapuscrit (encore appelé « machine à écrire ») à chasse fixe
(‘\tt’).

    \begin{verbatim}
    Juron symbolique : %&$#?!.
    \end{verbatim}

  La seule restriction sur ‘text-literale’ est qu’il ne peut pas
inclure la chaîne ‘\end{verbatim}’.

  Il est impossible d’utiliser l’environnement ‘verbatim’ au sein d’un
argument de macro, par exemple dans l’argument passé à ‘\section’.  Ce
n’est pas le même problème que celui des commandes fragiles (*note
\protect::), mais c’est juste impossible parce que l’environnement
‘verbatim’ change le régime de catcode avant de traiter son contenu, et
le rétablit juste après, or au sein d’un argument de macro le contenu de
l’argument est déjà converti en une liste d’unités lexicales selon le
régime de catcode courant à l’appel de la macro.  Cependant, le
paquetage ‘cprotect’ peut être utile dans cette situation.

  Une utilisation courante d’entrée verbatim est de composer du code
informatique.  Il y a des paquetages qui améliorent l’environnement
‘verbatim’.  Par exemple, une amélioration est de permettre l’inclusion
verbatim de fichiers externes, totalement ou en partie.  Parmi ces
paquetages : ‘listings’ et ‘minted’.

  Un paquetage qui offre beaucoup plus d’options pour les
environnements verbatim est ‘fancyvrb’.  Un autre ‘verbatimbox’.

  Pour une liste complète de tous les paquetages pertinents voir le
CTAN (*note CTAN::).

* Menu:

* \verb:: La forme macro de l’environnement ‘verbatim’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \verb,  Up: verbatim

8.27.1 ‘\verb’
--------------

Synopsis :

    \verbCARTEXTE-LITTÉRALCAR
    \verb*CARTEXTE-LITTÉRALCAR

  La commande ‘\verb’ compose TEXTE-LITTÉRAL comme il est entré, en
incluant les caractères spéciaux et les espaces, en utilisant la police
tapuscrit (‘\tt’).  Aucun espaces n’est autorisé entre ‘\verb’ ou
‘\verb*’ et le délimiteur CAR qui marque le début et la fin du texte
verbatim.  Le délimiteur ne doit pas apparaître dans le TEXTE-LITTÉRAL.

  La forme étoilée (en ‘*’) diffère seulement en ce que les espaces
sont tapés avec un caractère « espace visible ».

  La sortie correspondant à ce qui suit utilise un espace visible de
part et d’autre du mot ‘with’ :

    Le premier argument de la commande est \verb*!filename with extension! et ...

  Pour composer des adresses réticulaires, appelée aussi URL, le
paquetage ‘url’ est une option préférable à la commande ‘\verb’, puisque
il permet les sauts de ligne.

  Pour du code informatique il y a beaucoup de paquetages plus
avantageux que ‘\verb’.  L’un est ‘listings’, un autre ‘minted’.

  Vous ne pouvez pas utiliser ‘\verb’ au sein d’un argument de macro,
par exemple dans l’argument passé à ‘\section’.  Ce n’est pas une
question que ‘\verb’ serait fragile (*note \protect::), mais c’est juste
impossible parce que la commande ‘\verb’ change le régime de catcode
avant de lire son argument et le rétablit juste après, or au sein d’un
argument de macro le contenu de l’argument a déjà été converti en une
liste d’unités lexicales selon le régime de catcode courant l’appel de
la macro.  Cependant, le paquetage ‘cprotect’ peut être utile dans cette
situation.


File: latex2e-fr.info,  Node: verse,  Prev: verbatim,  Up: Environments

8.28 ‘verse’
============

Synopsis :

    \begin{verse}
      LINE1 \\
      LINE2 \\
    ...
    \end{verse}

  L’environnement ‘verse’ est conçu pour la poésie.

  Voici un vers tiré du Cid de Pierre Corneille :

    % dans le préambule :
    \newcommand*\Role[1]{\makebox[\linewidth][c]{\textbf{\textsc{#1}}}\\*}
    ...
    \begin{verse}
      ...

    \Role{Chimène}
    Va, je ne te hais point.\\
    \Role{Don Rodrigue}
    \phantom{Va, je ne te hais point. }Tu le dois.\\
    \Role{Chimène}
    \phantom{Va, je ne te hais point. Tu le dois. }Je ne puis.\\
       ...
    \end{verse}

  Séparez les lignes de chaque strophe avec ‘\\’, et utilisez une ou
plusieurs lignes vides pour séparer les strophes.

    \begin{verse}
    \makebox[\linewidth][c]{\textit{De soy-même} --- Clément Marot}
      \\[1\baselineskip]
    Plus ne suis ce que j'ai été     \\
    Et plus ne saurai jamais l'être  \\
    Mon beau printemps et mon été    \\
    Ont fait le saut par la fenêtre

    Amour tu as été mon maître       \\
    Je t'ai servi sur tous les dieux \\
    Ah si je pouvais deux fois naître\\
    Comme je te servirais mieux
    \end{verse}

En sortie, les marges sont renfoncées sur la gauche et la droite, les
paragraphes ne le sont pas, et le texte n’est pas justifié à droite.


File: latex2e-fr.info,  Node: Line breaking,  Next: Page breaking,  Prev: Environments,  Up: Top

9 Saut à la ligne
*****************

La première chose que LaTeX fait lorsqu’il traite du texte ordinaire est
de traduire votre fichier d’entrée en une séquence de glyphes et
d’espaces.  Pour produire un document imprimé, cette séquence doit être
rompue en lignes (et ces lignes doivent être rompues en pages).

  D’ordinaire LaTeX effectue pour vous les sauts de ligne (et de page)
dans le corps du texte, mais dans certains environnements vous forcez
manuellement les sauts.

  Un flux de production communément utilisé est d’obtenir une version
finale du contenu du document avant de faire une passe finale dessus et
de considérer le sauts de ligne (et de page).  La plupart des gens ne
considèrent pas que LaTeX est un traitement de texte parce qu’il
n’affiche pas instantanément la sortie.  Toutefois, différer la sortie
encourage l’utilisateur à remettre jusqu’à la fin des ajustements de
format, et ainsi évite bien des va-et-vient sur des sauts susceptibles
de rechanger.

Différer la sortie a d’autres avantages : cela permet de ne faire aucun
compromis sur la composition, ce qui assure que ce qu’on voit est
exactement ce qu’on obtient, et cela aide également les auteurs à se
concentrer soit sur écrire, soit sur se relire, plutôt que les distraire
en faisant les deux à la fois.

* Menu:

* \\:: Commencer une nouvelle ligne.
* \obeycr & \restorecr:: Faire que chaque ligne d’entrée commence une nouvelle ligne de sortie.
* \newline:: Sauter à la ligne
* \- (césure): \- (hyphenation). Insérer une césure explicite.
* \discretionary:: Contrôler explicitement le caractère de césure.
* \fussy & \sloppy:: Être plus ou moins exigeant sur le passage à la ligne.
* \hyphenation:: Dire à LaTeX comment gérer la césure d’un mot.
* \linebreak & \nolinebreak:: Forcer & éviter les sauts à la ligne.


File: latex2e-fr.info,  Node: \\,  Next: \obeycr & \restorecr,  Up: Line breaking

9.1 ‘\\’
========

Synopsis, l’un parmi :

    \\
    \\[ESPACEENPLUS]

ou l’un parmi :

    \\*
    \\*[ESPACEENPLUS]

  Finit la ligne courante.  L’argument optionnel ESPACEENPLUS spécifie
l’espace supplémentaire vertical à insérer avant la ligne suivante.
C’est une longueur élastique (*note Lengths::) et elle peut être
négative.  Le texte avant le saut est composé à sa longueur normale,
c.-à-d. qu’il n’est pas dilaté pour remplir la largeur de la ligne.
Cette commande est fragile (*note \protect::).

    \title{Mon histoire~: \\[7mm]
           un conte pathétique}

La forme étoilée, ‘\\*’, dit à LaTeX de ne pas commencer une nouvelle
page entre les deux lignes, en émettant un ‘\nobreak’.

  Les sauts de ligne explicites au sein du corps de texte sont
inhabituels en LaTeX.  En particulier, ne commencez pas un nouveau
paragraphe avec ‘\\’, mais laissez une ligne à blanc pour le faire.  De
même, on mettez pas une séquence de ‘\\’ pour créer un espace vertical,
mais utilisez à la place ‘\vspace{LONGUEUR}’,
‘\leavevmode\vspace{LONGUEUR}’, ou ‘\vspace*{LONGUEUR}’ si on veut que
l’espace ne soit pas supprimé au sommet d’une nouvelle page (*note
\vspace::).

  Cette commande est utilisée principalement en dehors du flux
principal de texte comme dans un environnement ‘tabular’ ou ‘array’ ou
dans un environnement d’équation.

  La commande ‘\newline’ est un synonyme de ‘\\’ (*note \newline::)
dans des circonstances ordinaires (un exemple d’exception est la colonne
de type ‘p{...}’ dans un environnement ‘tabular’ ; *note tabular::) .

  La commande ‘\\’ est une macro, et sa définition change selon le
contexte, de sorte que sa définition diffère pour chaque cas selon qu’on
est dans du texte normal, ou dans un environnement ‘center’, ou
‘flushleft’, ou ‘tabular’.  Dans du texte normal quand elle force un
saut de ligne, elle est essentiellement un raccourci pour ‘\newline’.
Elle ne termine ni le mode horizontal ni le paragraphe, mais insère
juste un ressort et une pénalité de sorte que lorsque le paragraphe se
termine un saut de ligne se produit à cet endroit, avec la ligne plus
courte bourrée avec de l’espace blanc.

  Vous obtenez l’erreur ‘LaTeX Error: There's no line here to end’ si
vous utilisez ‘\\’ pour demander une nouvelle ligne, plutôt que pour
finir la ligne courante.  Par exemple si vous avez ‘\begin{document}\\’
ou, plus vraisemblablement, quelque chose du genre de :

    \begin{center}
      \begin{minipage}{0.5\textwidth}
      \\
      Dans cet espace vertical apposez votre marque.
      \end{minipage}
    \end{center}

  La solution est de remplacer la double controblique par quelque chose
du genre de ‘\vspace{\baselineskip}’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \obeycr & \restorecr,  Next: \newline,  Prev: \\,  Up: Line breaking

9.2 ‘\obeycr’ & ‘\restorecr’
============================

La commande ‘\obeycr’ a pour effet qu’un retour chariot dans le fichier
d’entrée (‘^^M’, internement) soit traité de la même façon que ‘\\’
suivi d’un ‘\relax’.  Ainsi chaque passage à la ligne dans l’entrée est
aussi un passage à la ligne dans la sortie.  La commande ‘\restorecr’
restaure le comportement normal vis à vis des sauts de ligne.

  Ceci n’est pas la façon d’afficher textuellement du texte ou du code
informatique.  Utilisez plutôt ‘verbatim’ (*note verbatim::).

  Avec les réglages par défaut habituels de LaTeX, l’exemple suivant :

    aaa
    bbb

    \obeycr
    ccc
    ddd
       eee

    \restorecr
    fff
    ggg

    hhh
    iii

produit en sortie quelque chose du genre de :

      aaa bbb
      ccc
    ddd
    eee

    fff ggg
      hhh iii

où les renfoncements sont des renfoncements de paragraphes.


File: latex2e-fr.info,  Node: \newline,  Next: \- (hyphenation),  Prev: \obeycr & \restorecr,  Up: Line breaking

9.3 ‘\newline’
==============

Dans du texte ordinaire, cette commande termine une ligne d’une façon
qui ne la justifie pas à droite, de sorte que le texte précédent la fin
de ligne n’est pas étiré.  c.-à-d. que, en mode paragraphe (*note
Modes::), la commande ‘\newline’ est équivalente à une
double-controblique (*note \\::).  Cette commande est fragile (*note
\protect::).

  Toutefois, les deux commandes diffèrent au sein d’un environnement
‘tabular’ ou ‘array’.  Dans une colonne avec un spécificateur produisant
une boîte paragraphe, comme typiquement ‘p{..}’, ‘\newline’ insère un
saut de ligne au sein de la colonne, c.-à-d. insère une fin de ligne à
l’intérieur de la colonne, c.-à-d. qu’elle ne rompt pas la ligne entière
de tableau.  Pour rompre la ligne entière utilisez ‘\\’ ou son
équivalent ‘\tabularnewline’.

  L’exemple suivant écrit ‘Nom~:’ et ‘Adresse~:’ comme deux lignes au
sein d’une seule cellule du tableau.

    \begin{tabular}{p{2.5cm}@{\hspace{5cm}}p{2.5cm}}
      Nom~: \newline Adresse~: &Date~: \\ \hline
    \end{tabular}

  La ‘Date~:’ sera alignée sur la ligne de base de ‘Nom~:’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \- (hyphenation),  Next: \discretionary,  Prev: \newline,  Up: Line breaking

9.4 ‘\-’ (césure à gré)
=======================

La commande ‘\-’ dit à LaTeX qu’il peut faire une césure du mot à cet
endroit.  Quand vous insérez des commandes ‘\-’ dans un mot, le mot ne
pourra subir de césure qu’à ces endroits et non dans aucun des autres
points de césure que LaTeX aurait pu choisir sinon.  Cette commande est
robuste (*note \protect::).

  LaTeX est bon en ce qui concerne les césures, et il trouve la plupart
des points corrects de césure, tout en n’en utilisant presque jamais un
incorrect.  La commande ‘\-’ est utilisée pour les cas exceptionnels.

  Par ex., LaTeX d’ordinaire ne fait pas de césure dans les mots
contenant un trait d’union.  Ci-dessous le mot long et portant une
césure indique que LaTeX doit insérer des espaces inacceptablement long
pour composer la colonne étroite :

    \begin{tabular}{rp{4.5cm}}
       Isaac Asimov &La tradition de
       l'anti-intellectualisme
       % l'an\-ti-in\-tel\-lec\-tu\-al\-isme
       a été une tendance constante, qui a fait son chemin dans notre vie
       politique et culturelle, nourrie par la fausse idée que la démocratie
       signifie que mon ignorance vaut autant que votre savoir.
    \end{tabular}

Si on met en commentaire la troisième ligne et sort de commentaire la
quatrième, alors les choses s’ajusteront bien mieux.

  La commande ‘\-’ ne fait qu’autoriser LaTeX à faire une césure à cet
endroit, elle ne force pas la césure.  Vous pouvez forcer la césure avec
quelque chose du genre de ‘ef-\linebreak farons’.  Bien sûr, si vous
changez plus tard le texte, alors cette césure forcée pourrait avoir
l’air très étrange, c’est pourquoi cette approche demande de
l’attention.


File: latex2e-fr.info,  Node: \discretionary,  Next: \fussy & \sloppy,  Prev: \- (hyphenation),  Up: Line breaking

9.5 ‘\discretionary’ (point de césure généralisé)
=================================================

Synopsis :

    \discretionary{AVANT-SAUT}{APRÈS-SAUT}{SANS-SAUT}

  Gère la modification d’un mot autour d’une césure.  Cette commande
est d’un usage rare dans les documents LaTeX.

  Si un saut de ligne survient au point où ‘\discretionary’ apparaît,
alors TeX met AVANT-SAUT à la fin de la ligne courante et met APRÈS-SAUT
au début de la ligne suivante.  S’il n’y a pas de saut à cet endroit
alors TeX met SANS-SAUT.

  Dans le mot ‘difficile’ les trois lettres ‘ffi’ forment une ligature.
TeX peut néanmoins faire un saut entre les deux ‘f’ avec ceci :

    di\discretionary{f-}{fi}{ffi}cile

  Notez que l’utilisateur n’a pas à faire ceci.  C’est typiquement géré
automatiquement par l’algorithme de césure de TeX.

  Les arguments de ‘\discretionary’ ne peuvent contenir que des
caractères, des boîtes ou des crénages.

  La commande ‘\discretionary’ permet de contrôler finement la césure
dans les cas où ne suffisent ni le contrôle standard de la césure fait
l’algorithme de césure de TeX et les règles de césures données par les
paquetages de gestion linguistiques, ni les moyens de contrôle
explicites offerts par les commandes ‘\hyphenation’ (*note
\hyphenation::) et ‘\-’ (*note \- (césure à gré): \- (hyphenation).).

  L’usage typique de ‘\discretionary’ est par exemple de contrôler la
césure au sein d’une formule mathématique en mode ligne (voir aussi
*note Miscellanées mathématique (entrée \*): Math miscellany.).
Ci-dessous un exemple de contrôle de la césure au sein d’une adresse
réticulaire, où l’on autorise la césure sur les obliques mais en
utilisant une controblique violette en lieu de trait d’union :

    \documentclass{article}
    \usepackage[T1]{fontenc}
    \usepackage[utf8]{inputenc}
    \usepackage{xcolor}
    \usepackage{hyperref}
    \usepackage{french}
    \newcommand*\DiscrSlash{\discretionary{\mbox{\textcolor
     {purple}{\textbackslash}}}{/}{/}}
    \begin{document}
    Allez donc à \href{http://une/tr\%c3\%A8s/tr\%c3\%A8s/longue%
      /mais/vraiment/tr\%c3\%A8s/longue/adresse/r\%C3\%A9ticulaire%
      /index.html}{http://une\DiscrSlash très\DiscrSlash très\DiscrSlash
      longue\DiscrSlash mais\DiscrSlash vraiment\DiscrSlash
      très\DiscrSlash longue\DiscrSlash adresse\DiscrSlash
      réticulaire\DiscrSlash index.html}
    \end{document}


File: latex2e-fr.info,  Node: \fussy & \sloppy,  Next: \hyphenation,  Prev: \discretionary,  Up: Line breaking

9.6 ‘\fussy’ & ‘\sloppy’
========================

Ce sont des déclarations pour que TeX fasse plus ou moins le difficile à
propos des sauts de ligne.  Déclarer ‘\fussy’ évite en général trop
d’espace entre les mots, au prix d’occasionnellement une boîte trop
pleine ((‘overfull \hbox’)).  Inversement ‘\sloppy’ évite les boîtes
trop pleines mais en pâtissant d’un espacement inter-mot relâché.

  Le réglage par défaut est ‘\fussy’.  Les sauts de ligne au sein d’un
paragraphe sont contrôlés par celle-là des deux déclarations qui est en
cours à la fin du paragraphe, c.-à-d. à la ligne à blanc, la commande
‘\par’ ou l’équation hors texte terminant ce paragraphe.  De sorte que
pour affecter les sauts de ligne vous devez inclure la matière qui
termine le paragraphe dans la portée de la commande.

* Menu:

* sloppypar::          Version environnement de la commande \sloppy.


File: latex2e-fr.info,  Node: sloppypar,  Up: \fussy & \sloppy

9.6.1 ‘sloppypar’
-----------------

Synopsis :

    \begin{sloppypar}
      ... paragraphes ...
    \end{sloppypar}

  Compose les paragraphes avec ‘\sloppy’ en vigueur (*note \fussy &
\sloppy::).  Utilisez cela pour ajuster localement les sauts de ligne,
pour éviter les erreurs ‘Overfull box’ ou ‘Underfull box’.

  Voici un exemple simple :

    \begin{sloppypar}
       Son plan arrêté de la sorte pour la matinée, dès qu’elle eut déjeuné,
       elle prit \emph{Udolphe} et s’assit, décidée à rester toute à sa
       lecture jusqu’à ce que la pendule marquât une heure. Cependant, et
       sans que Catherine en fût importunée (l’habitude\ldots), des phrases
       sans suite fluaient de Mme Allen~: elle ne parlait jamais beaucoup,
       faute de penser, et, pour la même raison, n’était jamais complètement
       silencieuse. Qu’elle perdît son aiguille, cassât son fil, entendît le
       roulement d’une voiture, aperçût une petite tache sur sa robe, elle
       le disait, qu’il y eût là ou non quelqu’un pour la réplique.
    \end{sloppypar}


File: latex2e-fr.info,  Node: \hyphenation,  Next: \linebreak & \nolinebreak,  Prev: \fussy & \sloppy,  Up: Line breaking

9.7 ‘\hyphenation’
==================

Synopsis :

    \hyphenation{MOT1 ...}

  La commande ‘\hyphenation’ déclare les points de césure autorisés au
sein des mots donnés dans la liste.  Les mots de cette liste sont
séparés par des espaces.  Spécifiez les points de césure autorisés avec
le caractère tiret, ‘-’.

  Utilisez des lettres en bas de casse.  TeX ne fera de césure que si
le mot correspond exactement, aucune désinence n’est essayée.  Des
commandes ‘\hyphenation’ multiples s’accumulent.

  Les paquetages d’internationalisation du genre de ‘babel’ ou
‘polyglossia’ chargent déjà les motifs de césure de la langue courante,
aussi on n’utilise la commande ‘\hyphenation’ que pour les mots qui n’y
existent pas.

  Voici un exemple :

    \hyphenation{rhi-no-fé-roce sex-cuse doc-tam-bule œdi-peux}

  Dans une langue s’écrivant avec des diacritiques, comme le français
ou le polonais, la césure ne fonctionne correctement avec le moteur
‘pdflatex’ qu’avec des codages modernes (*note TeX engines::).  Il faut
donc charger ‘fontenc’ avec un autre codage qu’‘OT1’, typiquement pour
le français on utilise ‘T1’ (*note fontenc package::).


File: latex2e-fr.info,  Node: \linebreak & \nolinebreak,  Prev: \hyphenation,  Up: Line breaking

9.8 ‘\linebreak’ & ‘\nolinebreak’
=================================

Synopsis, l’un parmi :

    \linebreak
    \linebreak[DE-ZÉRO-À-QUATRE]

ou l’un parmi :

    \nolinebreak
    \nolinebreak[DE-ZÉRO-À-QUATRE]

  Encourage (‘\linebreak’) ou décourage (‘\nolinebreak’) un saut de
ligne.  L’argument optionnel DE-ZÉRO-À-QUATRE est un entier compris
entre 0 et 4 qui vous permet d’adoucir l’instruction.  Le réglage par
défaut est 4, de sorte que sans l’argument optionnel respectivement la
commande force ou interdit le saut.  Mais par exemple, ‘\nolinebreak[1]’
est une suggestion qu’il serait préférable de faire le saut à un autre
endroit.  Plus le nombre est grand, et plus la requête est insistante.
Les deux commandes sont fragiles (*note \protect::).

  Dans l’exemple suivant on dit à LaTeX qu’un bon endroit ou faire un
saut de ligne est après le ‘\blablajuridique’ :

    \blablajuridique{}\linebreak[2] Nous rappelons que le port de signes
    ostentatoires d'appartenance à une communauté religieuse est interdit
    parmi le personnel au contact du public.

  Quand vous émettez un ‘\linebreak’, les espaces de la ligne sont
dilatés de sorte que le point du saut atteigne la marge de droite.
*Note \\:: et *note \newline::, pour ne pas dilater les espaces.


File: latex2e-fr.info,  Node: Page breaking,  Next: Footnotes,  Prev: Line breaking,  Up: Top

10 Saut de page
***************

LaTeX commence de nouvelles pages de façon asynchrone, lorsque
suffisamment de matière a été accumulée pour remplir une page.
D’ordinaire ceci se produit automatiquement, mais parfois on peut
désirer influencer les sauts.

* Menu:

* \clearpage & \cleardoublepage:: Commence une nouvelle page de droite ; éjecte les flottants.
* \newpage:: Commence une nouvelle page.
* \enlargethispage:: Agrandit d’un peu la page courante.
* \pagebreak & \nopagebreak:: Forcer & éviter les sauts de page.


File: latex2e-fr.info,  Node: \clearpage & \cleardoublepage,  Next: \newpage,  Up: Page breaking

10.1 ‘\clearpage’ & ‘\cleardoublepage’
======================================

Synopsis :

    \clearpage

ou

    \cleardoublepage

  Finit la page courante et envoie en sortie tous les flottants,
tableaux et figures (*note Floats::).  S’il y a trop de flottants pour
tenir dans la page, alors LaTeX insère des pages supplémentaires
contenant seulement les flottants.  Dans le cas d’une impression en
style ‘twoside’, ‘\cleardoublepage’ fait aussi que la nouvelle page de
contenu soit une page de droite (numérotée impaire), en produisant si
nécessaire une page à blanc.  La commande ‘\clearpage’ est robuste alors
que ‘\cleardouble page’ est fragile (*note \protect::).

  Les sauts de page de LaTeX sont optimisés, aussi, d’ordinaire, vous
n’utilisez ces commandes que la touche finale à la dernière version d’un
document, ou au sein de commande.

  La commande ‘\cleardoublepage’ insère une page à blanc, mais elle
contient l’en-tête et le bas de page.  Pour obtenir une page vraiment à
blanc, utilisez cette commande :

    \let\origdoublepage\cleardoublepage
    \newcommand{\clearemptydoublepage}{%
      \clearpage
      {\pagestyle{empty}\origdoublepage}%
    }

Si vous désirez que la commande standarde ‘\chapter’ de LaTeX agisse
ainsi, alors ajoutez la ligne
‘\let\cleardoublepage\clearemptydoublepage’.

  La commande ‘\newpage’ (*note \newpage::) finit également la page en
cours, mais sans débourrer les flottants pendants.  Et, si LaTeX est en
mode deux-colonnes alors ‘\newpage’ finit la colonne courante alors que
‘\clearpage’ et ‘\cleardoublepage’ finissent la page courante.


File: latex2e-fr.info,  Node: \newpage,  Next: \enlargethispage,  Prev: \clearpage & \cleardoublepage,  Up: Page breaking

10.2 ‘\newpage’
===============

Synopsis :

    \newpage

  La commande ‘\newpage’ finit la page courante.  Cette commande est
robuste (*note \protect::).

  Les sauts de page de LaTeX sont optimisés de sorte que d’ordinaire on
n’utilise cette commande dans le corps d’un document que pour les
finitions sur la version finale, ou à l’intérieur de commandes.

  Alors que les commandes ‘\clearpage’ et ‘\cleardoublepage’ finissent
également la page courante, en plus de cela elles débourrent les
flottants pendants (*note \clearpage & \cleardoublepage::).  Et, si
LaTeX est en mode deux-colonnes alors ‘\clearpage’ et ‘\cleardoublepage’
finissent las page courante en laissant possiblement une colonne vide,
alors que ‘\newpage’ finit seulement la colonne courante.

  Contrairement à ‘\pagebreak’ (*note \pagebreak & \nopagebreak::), la
commande ‘\newpage’ n’a pas pour effet que la nouvelle page commence
exactement là où la requête est faite.  Dans l’exemple suivant

    Four score and seven years ago our fathers brought forth on this
    continent,
    \newpage
    \noindent a new nation, conceived in Liberty, and dedicated to the
    proposition that all men are created equal.

la nouvelle page commence après ‘continent’, et la ligne où se produit
le saut n’est pas justifiée à droite.  De plus, ‘\newpage’ n’étire pas
verticalement la page, contrairement à ‘\pagebreak’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \enlargethispage,  Next: \pagebreak & \nopagebreak,  Prev: \newpage,  Up: Page breaking

10.3 ‘\enlargethispage’
=======================

‘\enlargethispage{size}’

  ‘\enlargethispage*{size}’

  Agrandit la ‘\textheight’ de la page courante de la quantité
spécifiée ; par exemple ‘\enlargethispage{\baselineskip}’ permet d’avoir
une ligne de plus.

  La forme étoilée essaie de comprimer la matière sur la page autant
que possible.  Ceci est normalement utilisé en même temps qu’un
‘\pagebreak’ explicite.


File: latex2e-fr.info,  Node: \pagebreak & \nopagebreak,  Prev: \enlargethispage,  Up: Page breaking

10.4 ‘\pagebreak’ & ‘\nopagebreak’
==================================

Synopsis :

    \pagebreak[PRIORITÉ]
    \nopagebreak[PRIORITÉ]

  Par défaut, la commande ‘\pagebreak’ (‘\nopagebreak’) force (empêche)
un saut de page à la position courante.  Avec ‘\pagebreak’, l’espace
verticale sur la page est dilatée où c’est possible de sorte à s’étendre
jusqu’à la marge inférieure normale.

  Avec l’argument optionnel PRIORITÉ, vous pouvez convertir la commande
‘\pagebreak’ d’une demande à une exigence.  Le nombre doit être compris
entre 0 et 4.  Plus grand est le nombre, et plus insistant est
l’exigence.


File: latex2e-fr.info,  Node: Footnotes,  Next: Definitions,  Prev: Page breaking,  Up: Top

11 Notes en bas de page
***********************

Mettez une note en bas de la page courante avec la commande ‘\footnote’,
comme ci-dessous.

    Noël Coward a dit plaisamment que lire une note en bas de page, c'est
    comme devoir descendre répondre à la porte d'entrée alors qu'on est en
    train de faire l'amour\footnote{Je n'en sais rien, je ne lis pas les
    notes en bas de page.}

  Vous pouvez placer beaucoup de notes en bas de page dans une page.
Si le texte devient trop long alors il est continué sur la page
suivante.

  Vous pouvez aussi produire des notes en bas de page en combinant les
commandes ‘\footnotemark’ et ‘\footnotetext’, ce qui est utiles dans des
circonstances spéciales.

  Pour faire que les références bibliographiques sortent comme des
notes en bas de page vous devez inclure un style bibliographique avec ce
comportement (*note Using BibTeX::).

* Menu:

* \footnote:: Insérer une note en bas de page.
* \footnotemark:: Insérer la marque seulement d’une note en bas de page.
* \footnotetext:: Insérer le texte seulement d’une note en bas de page.
* Notes en bas de page dans les titres de rubriques: Footnotes in section headings.  Titre de chapitre ou de rubrique.
* Notes dans un tableau: Footnotes in a table. Notes de tableau.
* Footnotes of footnotes::   Classes multiples de notes en bas de page.
* Paramètres des notes en bas de page: Footnote parameters. Les paramètres pour formater les notes en bas de page.


File: latex2e-fr.info,  Node: \footnote,  Next: \footnotemark,  Up: Footnotes

11.1 ‘\footnote’
================

Synopsis :

    \footnote[NUMÉRO]{TEXTE}

  Place en bas de la page courante une note TEXTE numérotée.

    Il y a plus d'un millier de notes en bas de page dans \textit{Histoire
    Du Déclin Et De La Chute De L'empire Romain}\footnote{Après la lecture
    d'une version préléminaire, David Hume s'est plaint, « On souffre d'un
    fléau avec ces notes, selon la méthode actuelle d'imprimer le livre » et
    il suggera qu'elles « ne soient seulement imprimée dans la marge ou en
    bas de page »} d'Édouard Gibbon.

  L’argument optionnel NUMÉRO vous permet de spécifier le numéro de la
note.  Le compteur ‘footnote’ donnant le numéro de la note n’est pas
incrémenté si vous utilisez cette option, mais l’est dans le cas
contraire.

  Changez l’aspect que LaTeX donne au compteur de note en bas de page
avec quelque chose du genre de
‘\renewcommand{\thefootnote}{\fnsymbol{footnote}}’, ce qui utilise une
séquence de symboles (*note \alph \Alph \arabic \roman \Roman
\fnsymbol::).  Pour rendre ce changement global mettez cela dans le
préambule.  Si vous faites ce changement local alors vous désirerez sans
doute réinitialiser le compteur avec ‘\setcounter{footnote}{0}’.  Par
défaut LaTeX utilise des nombres arabes.

  Le comportement par défaut de LaTeX met beaucoup de restrictions sur
l’endroit où l’on peut utiliser une ‘\footnote’ ; par exemple, vous ne
pouvez pas l’utiliser dans l’argument d’une commande de rubricage telle
que ‘\chapter’ (elle ne peut être utilisée qu’en mode paragraphe
externe ; *note Modes::).  Il y a des contournements ; voir les
rubriques suivantes.

  Au sein d’un environnement ‘minipage’ la commande ‘\footnote’ utilise
le compteur ‘mpfootnote’ au lieu de ‘footnote’, de sorte que les notes
sont numérotées indépendemment.  Elles apparaissent au bas de
l’environnement, et non au bas de la page.  Et par défaut elles
apparaissent alphabétiquement.  *Note minipage::.


File: latex2e-fr.info,  Node: \footnotemark,  Next: \footnotetext,  Prev: \footnote,  Up: Footnotes

11.2 ‘\footnotemark’
====================

Synopsis, l’un parmi :

    \footnotemark
    \footnotemark[NUMÉRO]

  Place dans le texte la marque de la note courante.  Pour spécifier le
texte associé de la note voir *note \footnotetext::.  L’argument
optionnel NUMÉRO a pour effet que la commande utilise ce numéro pour
déterminer la marque de note en bas de page.  Cette commande peut être
utilisée en mode paragraphe interne (*note Modes::).

  Si vous utilisez ‘\footnotemark’ sans l’argument optionnel alors elle
incrémente le compteur ‘footnote’, mais si vous utilisez l’argument
optionnel NUMÉRO, alors elle ne l’incrémente pas.  L’exemple suivant
produit plusieurs marques de note en bas de page faisant référence à la
même note :

    Le premier théorème \footnote{Dû à Gauss.}
    et le deuxième théorème\footnotemark[\value{footnote}]
    ainis que le troisième théorème\footnotemark[\value{footnote}].

  S’il y a d’autres notes entre celles-ci, alors vous devez mémoriser
la valeur du numéro de la marque commune.  L’exemple suivant
l’illustre :

    \title{Un traité sur le théorème du binôme}
    \newcounter{sauvenumnote}
    ...
    \setcounter{sauvenumnote}{\value{footnote}}
    \author{J Moriarty\thanks{University of Leeds}
      \and A C Doyle\thanks{Durham University}
      \and S Holmes\footnotemark[\value{sauvenumnote}]}
    \begin{document}
    \maketitle


File: latex2e-fr.info,  Node: \footnotetext,  Next: Footnotes in section headings,  Prev: \footnotemark,  Up: Footnotes

11.3 ‘\footnotetext’
====================

Synopsis, l’un des deux :

    \footnotetext{TEXTE}
    \footnotetext[NUMÉRO]{TEXTE}

  Place TEXTE au bas de la page comme une note en bas de page.  Cette
commande fait équipe avec ‘\footnotemark’ (*note \footnotemark::) et
peut apparaître n’importe où après cette commande-là, mais doit
apparaître en mode paragraphe externe (*note Modes::).  L’argument
optionnel NUMÉRO change le numéro de note affiché.

  *Note \footnotemark:: et *note Footnotes in a table::, pour des
exemples d’utilisation.


File: latex2e-fr.info,  Node: Footnotes in section headings,  Next: Footnotes in a table,  Prev: \footnotetext,  Up: Footnotes

11.4 Note en bas de page dont le renvoi est au sein d’un titre de rubrique
==========================================================================

Mettre une note en bas de page depuis un titre de rubrique, comme dans :

    \section{Les ensembles complets\protect\footnote{Ce texte est dû à ...}}

a pour effet que la note en bas de page apparaît à la fois en bas de la
page où la rubrique commence, et de celle où son titre apparaît dans la
table des matières, ce qui vraisemblablement n’est pas voulu.  Pour
qu’elle n’apparaisse pas sur la table des matières utilisez le paquetage
‘footmisc’ avec l’option ‘stable’.

    \usepackage[stable]{footmisc}
     ..
    \begin{document}
     ..
    \section{Les ensembles complets\footnote{Ce texte est dû à R~Jones.}}

  Notez que le ‘\protect’ a disparu ; l’inclure aurait pour effet que
la note en bas de page apparaîtrait de nouveau dans la table des
matières.


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11.5 Notes en bas de page dans un tableau
=========================================

Au sein d’un environnement ‘tabular’ ou ‘array’ la commande ‘\footnote’
ne fonctionne pas ; on obtient une marque de note dans la cellule du
tableau mais le texte de la note n’apparaît pas.  La solution est
d’utiliser un environnement ‘minipage’, comme ci-après (*note
minipage::).

    \begin{center}
      \begin{minipage}{\textwidth} \centering
         \begin{tabular}{l|l}
         \textsc{Navire}  &\textsc{Roman} \\ \hline
         \textit{HMS Sophie}     &Maître à bord  \\
         \textit{HMS Polychrest} &Capitaine de vaisseau  \\
         \textit{HMS Lively}     &Capitaine de vaisseau \\
         \textit{HMS Surprise}   &Plusieurs romans\footnote{Le premier étant
                                    \textit{La Surprise}.}
         \end{tabular}
      \end{minipage}
    \end{center}

  Au sein d’une ‘minipage’, les marques de note sont des lettres en bas
de casse.  On peut changer cela avec quelque chose du genre de
‘\renewcommand{\thempfootnote}{\arabic{mpfootnote}}’ (*note \alph \Alph
\arabic \roman \Roman \fnsymbol::).

  Les notes du premier exemple apparaissent en bas de la ‘minipage’.
Pour qu’elles apparaissent en bas de la page principale et fassent
partie de la séquence normales des notes en bas de page, utilisez la
pair ‘\footnotemark’ et ‘\footnotetext’ ainsi qu’une instanciation de
compteur.

    \newcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}
    \begin{center}
      \begin{minipage}{\textwidth}
        \setcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}{\value{footnote}} \centering
         \begin{tabular}{l|l}
           \textsc{Femme}             &\textsc{Relation} \\ \hline
           Mona                       &Liaison\footnotemark  \\
           Diana Villiers             &Épouse, à la fin\\
           Christine Hatherleigh Wood &Fiancée\footnotemark
         \end{tabular}
      \end{minipage}%  le signe pourcent permet de garder roches le texte de la note
      %  et la minipage
      \stepcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}%
        \footnotetext[\value{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}]{%
          Les circonstances de sa mort sont peu connues.}%
      \stepcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}%
        \footnotetext[\value{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}]{%
          Leur relation n'aboutit pas dans le tome XXI.}
    \end{center}

  Pour un environnement flottant ‘table’ (*note table::) utilisez le
paquetage ‘tablefootnote’.

    \usepackage{tablefootnote}  % dans le préambule
       ...
    \begin{table}
      \centering
         \begin{tabular}{l|l}
         \textsc{Date}  &\textsc{Campagne} \\ \hline
         1862           &Fort Donelson \\
         1863           &Vicksburg     \\
         1865           &Armée de Virginie du Nord\tablefootnote{Fin de la
                         guerre.}
         \end{tabular}
        \caption{Forces capturées par le général Grant}
    \end{table}

La note apparaîtra en bas de la page et sera numérotée dans la même
séquence que les autres notes en bas de page.


File: latex2e-fr.info,  Node: Footnotes of footnotes,  Next: Footnote parameters,  Prev: Footnotes in a table,  Up: Footnotes

11.6 Notes en bas de page sur d’autres notes
============================================

En particulier dans les sciences humaines, les auteurs peuvent avoir
plusieurs classes de notes en bas de pages, y compris une note en bas de
page qui porte sur une autre note en bas de page.  Le paquetage
‘bigfoot’ étend le mécanisme de note en bas de page par défaut de LaTeX
de bien des manières, y compris pour permettre de faire les deux notes
de l’exemple ci-dessous :

    \usepackage{bigfoot}              % dans le préambule
    \DeclareNewFootnote{Default}
    \DeclareNewFootnote{from}[alph]   % crée la classe \footnotefrom{}
     ...
    Le troisième théorème est une réciproque partielle du second.\footnotefrom{%
      Remarqué par Wilson.\footnote{Deuxième édition seulement.}}


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11.7 Paramètres des notes en bas de page
========================================

‘\footnoterule’
    Produit le filet de séparation entre texte principal sur une page
    et les notes en bas de cette page.  Les dimensions par défaut :
    épaisseur (ou largeur) ‘0.4pt’, et longueur ‘0.4\columnwidth’ dans
    les classes standard de document (à l’exception ‘slide’, où elle
    n’apparaît pas).

‘\footnotesep’
    La hauteur de l’étai placé au début de la note en bas de page.  Par
    défaut, c’est réglé à l’étai normal pour des polices de taille
    ‘\footnotesize’ (*note Font sizes::), donc il n’y a pas d’espace
    supplémentaire entre les notes.  Cela vaut ‘6.65pt’ pour des
    polices à ‘10pt’, ‘7.7pt’ pour ‘11pt’, et ‘8.4pt’ pour ‘12pt’.


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12 Définitions
**************

LaTeX prend en charges la fabrication de nouvelles commandes de bien des
genres.

* Menu:

* \newcommand & \renewcommand:: (Re)définir une nouvelle commande.
* \providecommand::  Définir une commande, si le nom n’est pas utilisé.
* \makeatletter et \makeatother: \makeatletter & \makeatother. Change la catégorie du caractère arobe.
* \@ifstar:: Définir vos propres commandes étoilées.
* \newcounter:: Définir un nouveau compteur.
* \newlength:: Définir une nouvelle longueur.
* \newsavebox:: Définir une nouvelle boîte.
* \newenvironment & \renewenvironment:: Définir un nouvel environnement.
* \newtheorem:: Définir un nouvel environnement de semblable à ‘theorem’.
* \newfont:: Définir un nouveau nom de police.
* \protect:: Utiliser des commandes fragiles.
* \ignorespaces & \ignorespacesafterend:: Supprimer des espaces superflus.
* xspace,, paquetage: xspace package. Espace après une macros, conditionnellement.


File: latex2e-fr.info,  Node: \newcommand & \renewcommand,  Next: \providecommand,  Up: Definitions

12.1 ‘\newcommand’ & ‘\renewcommand’
====================================

Synopsis, l’un parmi (trois formes ordinaires, trois formes étoilées) :

    \newcommand{\CMD}{DÉFN}
    \newcommand{\CMD}[NARGS]{DÉFN}
    \newcommand{\CMD}[NARGS][OPTARGDÉFAUT]{DÉFN}
    \newcommand*{\CMD}{DÉFN}
    \newcommand*{\CMD}[NARGS]{DÉFN}
    \newcommand*{\CMD}[NARGS][OPTARGDÉFAUT]{DÉFN}

ou toutes les mêmes possibilités avec ‘\renewcommand’ au lieu de
‘\newcommand’ :

    \renewcommand{\CMD}{DÉFN}
    \renewcommand{\CMD}[NARGS]{DÉFN}
    \renewcommand{\CMD}[NARGS][OPTARGDÉFAUT]{DÉFN}
    \renewcommand*{\CMD}{DÉFN}
    \renewcommand*{\CMD}[NARGS]{DÉFN}
    \renewcommand*{\CMD}[NARGS][OPTARGDÉFAUT]{DÉFN}

  Définit ou redéfinit une commande (voir aussi ‘\DeclareRobustCommand’
dans *note Class and package commands::).

  La forme étoilée (en ‘*’) de ces commandes interdit que les arguments
contiennent une multiplicité de paragraphes de texte (la commande n’est
pas ‘\long’, dans la terminologie de TeX de base).  Avec la forme par
défaut, il est possible qu’un argument soit une multiplicité de
paragraphes.

  Description des paramètres (des exemples suivront) :

CMD
    Obligatoire ; ‘\CMD’ est le nom de la commande.  Il doit commencer
    par une controblique, ‘\’, et ne doit pas commencer avec la chaîne
    de 4 caractères ‘\end’.  Pour ‘\newcommand’, il ne doit pas être
    déjà défini et ne doit pas commencer avec ‘\end’ ; pour
    ‘\renewcommand’, il doit être déjà défini.

NARGS
    Optionnel ; un entier compris entre 1 et 9 spécifiant le nombre
    d’arguments que la commande prend, y compris un éventuel argument
    optionnel.  Si cet argument n’est pas présent, alors la
    spécification par défaut est que la commande ne prend aucun
    argument.  Lorsque on redéfinit une commande, la nouvelle version
    peut prendre un nombre différent d’arguments par rapport à
    l’ancienne.

OPTARGDÉFAUT
    Optionnel ; si cet argument est présent, alors le premier argument
    de la commande ‘\CMD’ en définition est optionnel, et sa valeur par
    défaut est OPTARGDÉFAUT (qui peut être une chaîne vide).  Si cet
    argument n’est pas présent, alors ‘\CMD’ ne prend pas d’argument
    optionnel.

    C’est à dire que si ‘\CMD’ est appelée avec à la suite un argument
    entre crochets, comme dans ‘\CMD[VALOPT]’, alors au sein de DÉFN le
    paramètre ‘#1’ est réglé à VALOPT.  Par contre si ‘\CMD’ est appelé
    sans crochet à la suite, alors au sein de DÉFN le paramètre ‘#1’
    est réglé à OPTARGDÉFAUT.  Dans les deux cas, les arguments
    obligatoires commencent par ‘#2’.

    Omettre ‘[OPTARGDÉFAUT]’ d’une définition est très différent de
    mettre des crochets vides, comme dans ‘[]’.  Dans le premier cas on
    dit que la commande ainsi définie ne prend pas d’argument
    optionnel, de sorte que ‘#1’ est le premier argument obligatoire (à
    supposer que NARGS ≥ 1) ; dans le second cas on règle l’argument
    optionnel ‘#1’ à être une chaîne vide par défaut, c.-à-d. si aucun
    argument optionnel n’est donné à l’appel.

    De même, omettre ‘[VALOPT]’ d’un appel est également très différent
    que de donner des crochets vides, comme dans ‘[]’.  Dans le premier
    cas on règle ‘#1’ à la valeur de VALOPT (à supposer que la commande
    a été définie pour prendre un argument optionnel) ; alors que dans
    le second on règle ‘#1’ à la chaîne vide, comme on le ferait pour
    n’importe quelle autre valeur.

    Si une commande n’est pas définie pour prendre un argument
    optionnel, mais qu’elle est appelée avec un argument optionnel, les
    résultats sont imprévisibles : il peut y avoir une erreur LaTeX,
    une sortie incorrectement composée, ou les deux.

DÉFN
    Obligatoire ; le texte par lequel substituer chaque occurrence de
    ‘\CMD’.  Les paramètres ‘#1’, ‘#2’, ..., ‘#NARGS’ sont remplacés
    par les valeurs fournies en appelant la commande (ou par
    OPTARGDÉFAUT dans le cas d’un argument optionnel non spécifié dans
    l’appel, comme cela vient d’être expliqué).

  TeX ignore les blancs dans le code source à la suite d’un mot de
contrôle (*note Control sequences::), comme dans ‘\cmd ’.  Si vous
désirez une espace réellement à cet endroit, une solution est de taper
‘{}’ après la commande (‘\cmd{} ’), et une autre est d’utiliser un
espace de contrôle explicite (‘\cmd\ ’).

  Un exemple simple de définition d’une nouvelle commande :
‘\newcommand{\JM}{Jean Martin}’ a pour effet le remplacement de ‘\JM’
par le texte plus long de la définition.  La redéfinition d’une commande
existante est similaire : ‘\renewcommand{\symbolecqfd}{{\small CQFD}}’.

  Si vous utilisez ‘\newcommand’ et que le nom de commande a déjà été
utilisé alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘LaTeX Error:
Command \fred already defined. Or name \end... illegal, see p.192 of the
manual’.  Si vous utilisez ‘\renewcommand’ et que le nom de commande n’a
pas encore été utilisé alors vous obtenez quelque chose du genre de
‘LaTeX Error: \hank undefined’.

  Dans l’exemple suivant la première définition crée une commande sans
argument, et la seconde, une commande avec un argument obligatoire :

    \newcommand{\etudiant}{Melle~O'Leary}
    \newcommand{\defref}[1]{Définition~\ref{#1}}

Utilisez la première commande comme dans ‘Je confie \etudiant{} à vos
bons soins’.  La seconde commande a un argument variable, de sorte que
‘\defref{def:base}’ se développe en ‘Definition~\ref{def:base}’, ce qui
en fin de compte se développera en quelque chose du genre de
‘Définition~3.14’.

  Un exemple avec deux arguments obligatoires :
‘\newcommand{\nbym}[2]{$#1 \times #2$}’ est invoqué comme ‘\nbym{2}{k}’.

  Un exemple avec un argument optionnel :

    \newcommand{\salutation}[1][Madame, Monsieur]{#1,}

Alors, ‘\salutation’ donne ‘Madame, Monsieur,’ alors ‘\salutation[Cher
Jean]’ donne ‘Cher Jean,’.  Et ‘\salutation[]’ donne ‘,’.

  Cet exemple a un argument optionnel et deux arguments obligatoires.

    \newcommand{\avocats}[3][cie]{#2, #3, et~#1}
    J'emploie \avocats[Odette]{Devoie}{Trichou}.

En sortie on a ‘J'emploie Devoie, Trichou, et Odette’.  L’argument
optionnel, c.-à-d. ‘Odette’, est associé à ‘#1’, alors que ‘Devoie’ et
‘Trichou’ le sont à ‘#2’ et ‘#3’.  À cause de l’argument optionnel,
‘\avocats{Devoie}{Trichou}’ donne en sortie ‘J'emploie Devoie, Trichou,
et cie’.

  Les accolades autour de DÉFN ne définissent pas un groupe, c.-à-d.
qu’elle ne délimitent pas la portée du résultat du développement de
DÉFN.  Ainsi la définition ‘\newcommand{\nomnavire}[1]{\it #1}’ est
problématique dans cette phrase :

    Le \nomnavire{Monitor} rencontra le \nomnavire{Merrimac}.

les mots ‘rencontra le’, et le point, sont mis incorrectement en
italique.  La solution est de mettre une paire supplémentaire
d’accolades au sein de la définition : ‘\newcommand{\nomnavire}[1]{{\it
#1}}’.

* Menu:

* Control sequences:: Séquence de contrôle, mot de contrôle et symbole de contrôle.


File: latex2e-fr.info,  Node: Control sequences,  Up: \newcommand & \renewcommand

12.1.1 Séquence de contrôle, mot de contrôle et symbole de contrôle
-------------------------------------------------------------------

En lisant l’entrée TeX convertit le flux des caractères lus en une
séquence d’“unités lexicales”, encore appelées “lexèmes”(1).  Lorsque
TeX voit une controblique ‘\’, il gère les caractères suivants d’une
manière spéciale de sorte à former une unité lexicale “séquence de
contrôle”.

  Les séquences de contrôle peuvent être classées en deux catégories :

  • Les “mots de contrôle”, quand la séquence de contrôle est formée à
    partir d’une ‘\’ suivie par au moins une lettre ASCII (‘A-Z’ et
    ‘a-z’), suivie par au moins une non-lettre.

  • Les “symboles de contrôle”, quand la séquence de contrôle est
    formée à partir d’une ‘\’ suivi d’un unique caractère non-lettre.

  La séquence des caractères ainsi trouvés après le ‘\’ est aussi
appelé le “nom de la séquence de contrôle”.

  Les blancs suivant un mot de contrôle sont ignorés et ne produisent
aucun espace blanc en sortie (*note \newcommand & \renewcommand:: et
*note \(SPACE)::).

  Étant donné que la commande ‘\relax’ ne fait rien, l’exemple suivant
imprime simplement ‘Bonjour !’(si vous utilisez la visionneuse info
d’Emacs, activez le mode mineur ‘whitespace-mode’ pour voir les espaces
de traîne) :

    Bon\relax␣␣␣
    ␣␣␣jour !

Ceci parce que les blancs suivant ‘\relax’, y compris le caractère
saut-de-ligne, sont ignorés, et que les blancs en début de ligne sont
aussi ignorés (*note Leading blanks::).

  ---------- Footnotes ----------

  (1) En anglais c’est le terme jeton — token — qui est utilisé.


File: latex2e-fr.info,  Node: \providecommand,  Next: \makeatletter & \makeatother,  Prev: \newcommand & \renewcommand,  Up: Definitions

12.2 ‘\providecommand’
======================

Synopsis, l’un parmi :

    \providecommand{\CMD}{DÉFN}
    \providecommand{\CMD}[NARGS]{DÉFN}
    \providecommand{\CMD}[NARGS][OPTARGDÉFAUT]{DÉFN}
    \providecommand*{\CMD}{DÉFN}
    \providecommand*{\CMD}[NARGS]{DÉFN}
    \providecommand*{\CMD}[NARGS][OPTARGDÉFAUT]{DÉFN}

  Définit une commande, du moment qu’aucune commande de même nom
n’existe déjà.  Si aucune commande de ce nom n’existe alors ceci a le
même effet que ‘\newcommand’ (*note \newcommand & \renewcommand::).  Si
une commande de ce nom existe déjà alors cette définition est sans
effet.  Ceci est particulièrement utile dans tout fichier susceptible
d’être chargé plus d’une fois, tel qu’un fichier de style.  *Note
\newcommand & \renewcommand::, pour la description des arguments.

  Dans l’exemple suivant :

    \providecommand{\monaffiliation}{Saint Michael's College}
    \providecommand{\monaffiliation}{Lycée Henri IV}
    Depuis \monaffiliation.

on a en sortie ‘Depuis Saint Michael's College’.  Contrairement à
‘\newcommand’, l’utilisation répétée de ‘\providecommand’ pour (essayer
de) définir ‘\monaffiliation’ ne produit pas d’erreur.


File: latex2e-fr.info,  Node: \makeatletter & \makeatother,  Next: \@ifstar,  Prev: \providecommand,  Up: Definitions

12.3 ‘\makeatletter’ et ‘\makeatother’
======================================

Synopsis :

    \makeatletter
      ... définition de commande comprenant @ dans leur nom ..
    \makeatother

  Utilisez cette paire de commandes quand vous redéfinissez les
commandes LaTeX dont le nom comprend un caractère arobe ‘‘@’’.  La
déclaration ‘\makeatletter’ a pour effet que le caractère arobe ait le
code de catégorie des lettres, c.-à-d. le code 11.  La déclaration
‘\makeatother’ règle de code de catégorie de l’arobe au code 12, sa
valeur d’origine.

  À mesure que chaque caractère est lu par TeX, un code de catégorie
lui est assigné.  On appelle aussi ce code “catcode” pour faire court.
Par exemple, la controblique ‘\’ reçoit le catcode 0.  Les noms de
commande consistent en un caractère de catégorie 0, d’ordinaire une
controblique, suivi par des lettres, c.-à-d. des caractères de
catégorie 11 (à ceci près qu’une commande peut également consister en un
caractère de catégorie 0 suivi d’un unique caractère qui n’est pas une
lettre).

  Le code source de LaTeX suit la convention que certaines commandes
utilisent ‘@’ dans leur nom.  Ces commandes sont principalement
destinées aux auteurs de paquetages ou de classes.  Cette convention
empêche les auteurs qui sont juste utilisateurs d’un paquetage ou d’une
classe de remplacer accidentellement une telle commande par une commande
définie par eux, puisque par défaut l’arobe a le catcode 12 (other).

  Utilisez la paire ‘\makeatletter’ et ‘\makeatother’ au sein d’un
fichier ‘.tex’, typiquement dans le préambule, quand vous définissez ou
redéfinissez des commandes dont le nom comprend ‘@’, en entourant votre
définition par elles.  Ne les utilisez pas au sein de fichiers ‘.sty’ ou
‘.cls’ puisque les commandes ‘\usepackage’ et ‘\documentclass’ font déjà
le nécessaire pour que l’arobe ait le catcode d’une lettre, à savoir 11.

  Pour une liste complète des macros contenant une arobe dans leur nom,
voir le document <http://ctan.org/pkg/macros2e>.

  Dans l’exemple suivant une commande ‘\these@nomuniversite’ se trouve
dans le fichier de classe, et l’utilisateur veut changer sa définition.
Pour cela, il suffit d’insérer les trois lignes suivantes dans le
préambule, avant le ‘\begin{document}’ :

    \makeatletter
    \renewcommand{\these@nomuniversite}{Université Lyon III Jean Moulin}
    \makeatother


File: latex2e-fr.info,  Node: \@ifstar,  Next: \newcounter,  Prev: \makeatletter & \makeatother,  Up: Definitions

12.4 ‘\@ifstar’
===============

Synopsis :

    \newcommand{\macmd}{\@ifstar{\macmd@star}{\macmd@nostar}}
    \newcommand{\macmd@nostar}[NOSTAR-NBRE-ARGS]{NOSTAR-CORPS}
    \newcommand{\macmd@star}[STAR-NBRE-ARGS]{STAR-CORPS}

  Vous l’avez sans doute remarqué, beaucoup d’environnements ou
commandes standards de LaTeX existent sous une variante avec le même nom
mais finissant avec le caractère étoile ‘*’, un astérisque.  Par exemple
c’est le cas des environnements ‘table’ et ‘table*’, et des commandes
‘\section’ et ‘\section*’.

  Lorsque on définit un environnement, cela est facile puisque
‘\newenvironment’ et ‘\renewenvironment’ autorisent que le nom de
l’environnement contienne un astérisque.  Il vous suffit donc d’écrire
‘\newenvironment{MONENV}’ ou ‘\newenvironment{MONENV*}’ et de continuer
la définition comme d’habitude.  Pour les commandes, c’est plus
compliqué car l’étoile n’étant pas une lettre ne peut pas faire partie
du nom de la commande.  Comme dans le synopsis ci-dessus, on a donc une
commande utilisateur, donnée ci-dessus comme ‘\macmd’, qui doit être
capable de regarder si elle est ou non suivie d’une étoile.  Par
exemple, LaTeX n’a pas réellement une commande ‘\section*’ ; au lieu de
cela la commande ‘\section’ regarde ce qui la suit.  Cette première
commande n’accepte d’argument, mais au lieu de cela se développe en
l’une de deux commandes qui elle accepte des arguments.  Dans le
synopsis ces commandes sont ‘\macmd@nostar’ et ‘\macmd@star’.  Elles
peuvent prendre le même nombre d’arguments ou un nombre différent, ou
pas d’argument du tout.  Comme d’habitude, dans un document LaTeX une
commande utilisant l’arobe ‘@’ dans son nom doit être comprise au sein
d’un bloc ‘\makeatletter ... \makeatother’ (*note \makeatletter &
\makeatother::).

  Dans cet exemple, on définit ‘\ciel’ comme une commande avec un
argument obligatoire et admettant une variante étoilée ‘\ciel*’
également avec un argument obligatoire.  Ainsi, ‘\ciel{bleu}’ composera
« ciel bleu non étoilé » tandis que ‘\ciel*{nocturne}’ composera « ciel
nocturne étoilé ».

    \makeatletter
    \newcommand*\ciel@starred[1]{ciel #1 étoilé}
    \newcommand*\ciel@unstarred[1]{ciel #1 non étoilé}
    \newcommand\ciel{\@ifstar{\ciel@starred}{\ciel@unstarred}}
    \makeatother

  Voici un autre exemple, où la variante étoilée prend un nombre
d’arguments différent de la non étoilée.  Avec cette définition, la
célèbre réplique de l’agent 007 « ‘Mon nom est \agentsecret*{Bond},
\agentsecret{James}{Bond}’. » est équivalente à saisir les commandes
« ‘Je m'appelle \textsc{Bond}, \textit{James} textsc{Bond}.’ »

    \makeatletter
    \newcommand*\agentsecret@starred[1]{\textsc{#1}}
    \newcommand*\agentsecret@unstarred[2]{\textit{#1} \textsc{#2}}
    \newcommand\agentsecret{\@ifstar{\agentsecret@starred}{\agentsecret@unstarred}}
    \makeatother

  Après le nom d’une commande, l’étoile est traitée d’une manière
similaire à un argument optionnel.  (Ceci est différent des noms
d’environnement, où l’étoile fait partie du nom lui-même, et peut donc
être à n’importe quelle position).  D’un point de vue purement technique
il est donc possible de mettre un nombre indéfini d’espaces entre la
commande et l’étoile.  Ainsi ‘\agentsecret*{Bond}’ et
‘\agentsecret *{Bond}’ sont équivalents.  Toutefois, la pratique normale
est de ne pas insérer de tels espaces.

  Il y a deux manières pouvant être plus commodes d’accomplir la même
tâche que ‘\@ifstar’.  Le paquetage ‘suffix’ permet la construction
‘\newcommand\macommande{VARIANTE-NON-ÉTOILÉE}’ suivie de
‘\WithSuffix\newcommand\macommande*{VARIANTE-ÉTOILÉE}’.  Et LaTeX3 a le
paquetage ‘xparse’ qui permet ce code.

    \NewDocumentCommand\toto{s}{\IfBooleanTF#1
      {VARIANTE-ÉTOILÉE}%
      {VARIANTE-NON-ÉTOILÉE}%
      }


File: latex2e-fr.info,  Node: \newcounter,  Next: \newlength,  Prev: \@ifstar,  Up: Definitions

12.5 ‘\newcounter’ : allouer un compteur
========================================

Synopsis :

    \newcounter{NOMCOMPTEUR}
    \newcounter{NOMCOMPTEUR}[SUPER]

  La commande ‘\newcounter’ définit un nouveau compteur nommé
NOMCOMPTEUR.  Le nouveau compteur est initialisé à zéro.

  Quand l’argument optionnel ‘[SUPER]’ est fourni, le compteur
NOMCOMPTEUR est réinitialisé à chaque incrémentation du compteur nommé
SUPER.

  *Note Counters::, pour plus d’information à propos des compteurs.


File: latex2e-fr.info,  Node: \newlength,  Next: \newsavebox,  Prev: \newcounter,  Up: Definitions

12.6 ‘\newlength’
=================

Synopsis :

    \newlength{\LONGUEUR}

  Alloue un nouveau registre de longueur (*note Lengths::).  L’argument
obligatoire ‘\LONGUEUR’ doit être une séquence de contrôle (*note
Control sequences::), et donc commencer par une controblique ‘\’ dans
les circonstances normales.  Le nouveau registre détient des longueurs
(élastiques) telles que ‘72.27pt’ ou ‘1in plus.2in minus.1in’ (un
registre de longueur LaTeX est ce que TeX de base appelle un registre
‘skip’, ou registre de pas).  Le registre est créé avec une valeur
initiale de zéro.  La séquence de contrôle ‘\LONGUEUR’ doit ne pas être
déjà définie.

  Voici une exemple :

    \newlength{\graphichgt}

  Si vous oubliez la controblique alors vous obtenez l’erreur ‘Missing
control sequence inserted’.  Si la séquence de contrôle existe déjà
alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘LaTeX Error: Command
\graphichgt already defined. Or name \end... illegal, see p.192 of the
manual’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \newsavebox,  Next: \newenvironment & \renewenvironment,  Prev: \newlength,  Up: Definitions

12.7 ‘\newsavebox’ : allouer une boîte
======================================

Alloue un « baquet » pour détenir une boîte.  Synopsis :

    \newsavebox{\CMD}

  Définit ‘\CMD’ pour se référer à un nouveau baquet pour stocker des
boîtes.  Une telle boîte sert à détenir de la matière composée, pour
l’utiliser plusieurs fois (*note Boxes::) ou pour le mesurer ou le
manipuler.  Le nom ‘\CMD’ doit commencer par une controblique, et ne
doit pas être déjà défini.

  L’allocation d’une boîte est globale.  Cette commande est fragile
(*note \protect::).


File: latex2e-fr.info,  Node: \newenvironment & \renewenvironment,  Next: \newtheorem,  Prev: \newsavebox,  Up: Definitions

12.8 ‘\newenvironment’ & ‘\renewenvironment’
============================================

Ces commandes définissent ou redéfinissent un environnement ENV,
c.-à-d., ‘\begin{ENV} CORPS \end{ENV}’.

  Synopsis :

      \newenvironment{ENV}[NARGS][ARGOPTDÉFAUT]{DÉFDÉBUT}{DÉFFIN}
      \newenvironment*{ENV}[NARGS][ARGOPTDÉFAUT]{DÉFDÉBUT}{DÉFFIN}
    \renewenvironment{ENV}[NARGS]{DÉFDÉBUT}{DÉFFIN}
    \renewenvironment*{ENV}[NARGS]{DÉFDÉBUT}{DÉFFIN}

  La forme étoilée de ces commandes exige que les arguments (à ne pas
confondre avec le corps de l’environnement) ne contiennent pas de
paragraphes de texte.

ENV
    Obligatoire ; le nom de l’environnement.  Il est constitué
    seulement de lettres ou du caractère astérisque ‘*’, et donc ne
    commence pas par une controblique ‘\’.  Il ne doit pas commencer
    par la chaîne ‘end’.  Pour ‘\newenvironment’, ENV ne doit pas être
    le nom d’un environnement déjà existant, et la commande ‘\ENV’ ne
    doit pas être définie.  Pour ‘\renewenvironment’, ENV doit être le
    nom d’un environnement déjà existant.

NARGS
    Optionnel ; un entier de 0 à 9 indiquant le nombre d’arguments que
    l’environnement attend.  Quand l’environnement est utilisé, ces
    arguments apparaissent après le ‘\begin’, comme dans
    ‘\begin{ENV}{ARG1}...{ARGN}’.  Si cet argument n’est pas présent,
    alors par défaut l’environnement n’attend pas d’argument.
    Lorsqu’on redéfinit un environnement, la nouvelle version peut
    prendre un nombre différent d’arguments que la précédente.

ARGOPTDÉFAUT
    Optionnel ; si cet argument est présent alors le premier argument
    de l’environnement en définition est optionnel, et sa valeur par
    défaut est ARGOPTDÉFAUT (éventuellement une chaîne vide).  Si cet
    argument n’est pas présent alors l’environnement ne prend pas
    d’argument optionnel.

    c.-à-d. que si ‘[ARGOPTDÉFAUT]’ est présent dans la définition de
    l’environnement alors vous pouvez commencer l’environnement avec
    des crochets, comme dans ‘\begin{ENV}[VALOPT]{...} ... \end{ENV}’.
    Dans ce cas, au sein de DÉFDÉBUT, le paramètre ‘#1’ est réglé à la
    valeur de VALOPT.  Si par contre ‘\begin{ENV}’ est appelé sans être
    suivi de crochet, alors, au sein de DÉFDÉBUT, le paramètre ‘#1’ est
    réglé à la valeur par défaut OPTARGDÉFAUT.  Dans les deux cas, le
    premier paramètre obligatoire, s’il en est, est ‘#2’.

    Omettre ‘[VALOPT]’ dans l’appel est différent d’avoir des crochets
    sans contenu, comme dans ‘[]’.  Dans le premier cas ‘#1’ se
    développe en ARGOPTDÉFAUT, et dans le second en une chaîne vide.

DÉFDÉBUT
    Obligatoire ; le texte qui est développé à toute occurrence de
    ‘\begin{ENV}’ ; au sein de DÉFDÉBUT, le Nième paramètre
    positionnel, (c.-à-d. ‘#N’), est remplacé au sein de DÉFDÉBUT par
    le texte du Nième argument.

DÉFFIN
    Obligatoire ; le texte développé à toute occurrence de ‘\end{ENV}’.
    Il ne doit contenir aucun paramètre positionnel, ainsi ‘#N’ ne peut
    pas être utilisé ici (mais voyez l’exemple final ci-après).

  Tous les environnements, c’est à dire le code de DÉFDÉBUT, le corps
de l’environnement, et le code DÉFFIN, sont traités au sein d’un groupe.
Ainsi, dans le premier exemple ci-dessous, l’effet de ‘\small’ est
limité à la citation et ne s’étend pas à la matière qui suit
l’environnement.

  Cet exemple dont un environnement semblable à ‘quotation’ de LaTeX à
ceci près qu’il sera composé dans une taille de police plus petite :

    \newenvironment{smallquote}{%
      \small\begin{quotation}
    }{%
      \end{quotation}
    }

  Celui-ci montre l’utilisation des arguments ; cela donne un
environnement de citation qui affiche l’auteur :

    \newenvironment{citequote}[1][Corneille]{%
      \begin{quotation}
      \noindent\textit{#1}:
    }{%
      \end{quotation}
    }

Le nom de l’auteur est optionnel, et vaut par défaut ‘Corneille’.  Dans
le document, utilisez l’environnement comme ceci :

    \begin{citequote}[Clovis, roi des Francs]
      ...
    \end{citequote}

  Ce dernier exemple montre comment sauvegarder la valeur d’un argument
pour l’utiliser dans DÉFFIN, dans ce cas dans une boîte (*note \sbox &
\savebox::).

    \newsavebox{\quoteauthor}
    \newenvironment{citequote}[1][Corneille]{%
      \sbox\quoteauthor{#1}%
      \begin{quotation}
    }{%
      \hspace{1em plus 1fill}---\usebox{\quoteauthor}
      \end{quotation}
    }


File: latex2e-fr.info,  Node: \newtheorem,  Next: \newfont,  Prev: \newenvironment & \renewenvironment,  Up: Definitions

12.9 ‘\newtheorem’
==================

Synopsis :

    \newtheorem{NOM}{TITRE}
    \newtheorem{NOM}{TITRE}[NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE]
    \newtheorem{NOM}[NUMÉROTÉ_COMME]{TITRE}

  Définit un nouvel “environnement simili-théorème”.  Vous pouvez
spécifier l’un seul de NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE ou NUMÉROTÉ_COMME, ou ni l’un
ni l’autre, mais non les deux à la fois.

  La première forme, ‘\newtheorem{NOM}{TITRE}’, crée un environnement
qui sera étiqueté avec TITRE ; voir le premier exemple ci-dessous.

  La seconde forme, ‘\newtheorem{NOM}{TITRE}’[NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE],
crée un environnement dont le compteur est subordonné au compteur déjà
existant NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE, c.-à-d. qui est réinitialisé à chaque
réinitialisation de NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE.  Voir le second exemple
ci-dessous.

  La troisième forme ‘\newtheorem{NOM}[NUMÉROTÉ_COMME]{TITRE}’, avec
l’argument optionnel entre les deux arguments obligatoires, crée un
environnement dont le compteur partage le compteur déjà défini
NUMÉROTÉ_COMME.  Voir le troisième exemple.

  Cette déclaration est globale.  Elle est fragile (*note \protect::).

  Arguments :

NOM
    Le nom de l’environnement.  C’est une chaîne de lettres.  Il ne
    doit pas commencer avec une controblique (‘\’).  Il ne doit pas
    être le nom d’un environnement déjà existant ; en fait le nom de
    commande ‘\NOM’ ne doit pas être déjà défini de quelque façon que
    ce soit.

TITRE
    Le texte imprimé au début de l’environnement, avant le numéro.  Par
    exemple, ‘Théorème’.

NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE
    Optionnel ; le nom d’un compteur déjà défini, d’ordinaire une unité
    sectionnelle telle que ‘chapter’ ou ‘section’.  Lorsque le compteur
    NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE est réinitialisé, alors le compteur de
    l’environnement NOM l’est aussi.

    Si cet argument optionnel est omis alors la commande ‘\theNOM’ est
    définie comme ‘\arabic{NOM}’.

NUMÉROTÉ_COMME
    Optionnel ; le nom d’un environnement simili-théorème déjà défini.
    Le nouvel environnement se numérote en séquence avec
    NUMÉROTÉ_COMME.

  En l’absence des arguments optionnels les environnements sont
numérotés en séquence.  L’exemple suivant a une déclaration dans le
préambule qui résulte en ‘Définition 1’ et ‘Définition 2’ en sortie.

    \newtheorem{defn}{Définition}
    \begin{document}
    \section{...}
    \begin{defn}
      Première déf.
    \end{defn}

    \section{...}
    \begin{defn}
      Seconde déf.
    \end{defn}

  L’exemple suivant reprend le même corps de document que l’exemple
précédent.  Mais ici l’argument optionnel NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE de
‘\newtheorem’ est spécifié comme ‘section’, aussi la sortie est du genre
de ‘Définition 1.1’ et ‘Définition 2.1’.

    \newtheorem{defn}{Definition}[section]
    \begin{document}
    \section{...}
    \begin{defn}
      Première déf.
    \end{defn}

    \section{...}
    \begin{defn}
      Seconde déf.
    \end{defn}

  Dans l’exemple suivant il y a deux déclarations dans le préambule, la
seconde desquelles appelle le nouvel environnement ‘thm’ pour utiliser
le même compteur que ‘defn’.  Cela donne ‘Définition 1.1’, suivi de
‘Théorème 2.1’ et ‘Définition 2.2’.

    \newtheorem{defn}{Définition}[section]
    \newtheorem{thm}[defn]{Théorème}
    \begin{document}
    \section{...}
    \begin{defn}
      Première déf.
    \end{defn}

    \section{...}
    \begin{thm}
      Premier théorème
    \end{thm}

    \begin{defn}
      Seconde déf.
    \end{defn}
    \section{...}


File: latex2e-fr.info,  Node: \newfont,  Next: \protect,  Prev: \newtheorem,  Up: Definitions

12.10 ‘\newfont’: définit une nouvelle police (obsolète)
========================================================

‘\newfont’, désormais obsolète, définit une commande qui commute la
police de caractère.  Synopsis :

    \newfont{\CMD}{DESCRIPTION_POLICE}

  Ceci définit une séquence de contrôle ‘\CMD’ qui change la police
courante.  LaTeX cherche sur votre système un fichier nommé
‘NOMPOLICE.tfm’.  La séquence de contrôle ne doit pas être déjà définie.
Elle doit commencer par une controblique (‘\’).

  Cette commande est obsolète.  c’est une commande de bas niveau pour
mettre en place une police individuelle.  De nos jours, les polices sont
pratiquement toujours définies en familles (ce qui vous permet, par
exemple, d’associer un gras et un romain) au travers de ce qu’il est
convenu de nommer le « Nouveau Plan de Sélection de Polices de
caractère », soit en utilisant des fichiers ‘.fd’ ou à travers
l’utilisation d’un moteur qui sait accéder au système de polices de
caractère, tel que XeLaTeX (*note Les moteurs TeX: TeX engines.).

  Mais puisque cela fait partie de LaTeX, voici l’explication : le
paramètre DESCRIPTION_POLICE consiste en un NOMPOLICE et une “clause at”
optionnelle ; celle-ci peut avoir soit la forme ‘at DIMEN’ ou ‘scaled
FACTEUR’, où un FACTEUR de ‘1000’ signifie aucune
dilatation/contraction.  Pour l’usage de LaTeX, tout ce que ceci fait
est de dilater ou contracter le caractère et les autres dimensions
relatives à la taille de conception de la police, ce qui est une valeur
définie dans le fichier en ‘.tfm’.

  Cet exemple définit deux polices équivalentes et compose quelques
caractères dans chacune d’elles :

    \newfont{\testpoliceat}{cmb10 at 11pt}
    \newfont{\testpolicedilatee}{cmb10 scaled 1100}
    \testpoliceat abc
    \testpolicedilatee abc


File: latex2e-fr.info,  Node: \protect,  Next: \ignorespaces & \ignorespacesafterend,  Prev: \newfont,  Up: Definitions

12.11 ‘\protect’
================

Toutes les commandes de LaTeX sont soit “fragiles” soit “robustes”.  Les
notes en bas de page, les sauts de ligne, toute commande prenant un
argument optionnel, et bien d’autres, sont fragiles.  Une commande
fragile peut se disloquer et causer une erreur lorsque elle est utilisée
au sein de l’argument de certaines commandes.  Pour empêcher la
dislocation de ces commandes l’une des solutions est de les précéder de
la commande ‘\protect’.

  Par exemple, lorsque LaTeX exécute la commande
‘\section{NOM-RUBRIQUE}’ il écrit le texte NOM-RUBRIQUE dans le fichier
auxiliaire ‘.aux’, de sorte à pouvoir le tirer de là pour l’utiliser
dans d’autres parties du document comme la table des matières.  On
appelle “argument mouvant” tout argument qui est développé en interne
par LaTeX sans être directement composé en sortie.  Une commande est
dite fragile si elle se développe pendant ce processus en un code TeX
non valide.  Certains exemples d’arguments mouvants sont ceux qui
apparaissent au sein des commandes ‘\caption{...}’ (*note figure::),
dans la commande ‘\thanks{...}’ (*note \maketitle::), et dans les
expressions en @ des environnements ‘tabular’ et ‘array’ (*note
tabular::).

  Si vous obtenez des erreurs étranges de commandes utilisées au sein
d’arguments mouvants, essayez des les précéder d’un ‘\protect’.  Il faut
un ‘\protect’ pour chacune des commandes fragiles.

  Bien qu’en général la commande ‘\protect’ ne fait pas de mal, les
commandes de gestion de longueurs sont robustes et ne devraient pas être
précédées d’une commande ‘\protect’.  Une commande ‘\protect’ ne peut
pas non plus être utilisée au sein de l’argument d’une commande *note
‘\addtocounter’: \addtocounter. ou *note ‘\setcounter’: \setcounter.

  Dans l’exemple qui suit la commande ‘\caption’ produit une erreur
mystérieuse

    \begin{figure}
      ...
      \caption{Company headquarters of A\raisebox{1pt}{B}\raisebox{-1pt}{C}}
    \end{figure}

  Dans l’exemple suivant la commande ‘\tableofcontents’ produit une
erreur à cause du ‘\(..\)’ dans le titre de section qui se développe en
code incorrect TeX dans le fichier ‘.toc’.  Vous pouvez résoudre ceci en
remplaçant ‘\(..\)’ par ‘\protect\(..\protect\)’.

    \begin{document}
    \tableofcontents
    ...
    \section{Einstein's \( e=mc^2 \)}
    ...


File: latex2e-fr.info,  Node: \ignorespaces & \ignorespacesafterend,  Next: xspace package,  Prev: \protect,  Up: Definitions

12.12 ‘\ignorespaces & \ignorespacesafterend’
=============================================

Synopsis :

    \ignorespaces

ou

    \ignorespacesafterend

  Les deux commandes ont pour effet que LaTeX ignore l’espace blanc
après la commande et jusqu’à rencontrer une boîte ou un caractère non
blanc.  La première commande est une commande primitive de TeX, et la
seconde est spécifique à LaTeX.

  La commande ‘\ignorespaces’ est souvent utilisée quand on définit des
commandes au moyen de ‘\newcommand’, ou ‘\newenvironment’, ou ‘\def’.
Ceci est illustré par l’exemple plus bas.  Il permet à un utilisateur
d’afficher dans la marge combien de points rapporte chaque questions
d’un questionnaire, mais il est malcommode parce que, comme illustré
dans la liste ‘enumerate’, l’utilisateur ne doit pas mettre d’espace
entre la commande et le texte de la question.

    \newcommand{\points}[1]{\makebox[0pt]{\makebox[10em][l]{#1~pts}}
    \begin{enumerate}
      \item\points{10}aucun espace superflu inséré ici
      \item\points{15} ici un espace superflu entre le nombre et le mot « ici »
    \end{enumerate}

La solution est de modifier comme ci-dessous :

    \newcommand{\points}[1]{%
      \makebox[0pt]{\makebox[10em][l]{#1~pts}}\ignorespaces}

  Dans le second exemple on illustre comment l’espace blanc est enlevé
de devant le texte.  Les commandes ci-dessous permettent à utilisateur
d’attacher uniformément une civilité à un nom.  Mais si, quand il est
donné, une civilité commence accidentellement par un espace alors
‘\nomcomplet’ le reproduira.

    \newcommand{\honorific}[1]{\def\honorific{#1}} % mémorise le titre
    \newcommand{\fullname}[1]{\honorific~#1}   % met le titre devant le nom

    \begin{tabular}{|l|}
    \honorific{M./Mme}  \fullname{Jean} \\  % sans espace superflu
    \honorific{ M./Mme} \fullname{Jean}     % espace superflu devant la civilité
    \end{tabular}

Pour réparer cela, modifier le en
‘\newcommand{\fullname}[1]{\ignorespaces\honorific~#1}’.

  Le ‘\ignorespaces’ est aussi souvent utilisé dans un
‘\newenvironment’ à la fin de la clause BEGIN, comme dans
‘\begin{newenvironment}{ENV NAME}{... \ignorespaces}{...}’.

  Pour enlever l’espace blanc venant immédiatement après un
environnement utilisez ‘\ignorespacesafterend’.  Dans l’exemple
ci-dessous on affiche un espace vertical bien plus grand entre le
premier et le deuxième environnements qu’entre le deuxième et le
troisième.

    \newenvironment{eq}{\begin{equation}}{\end{equation}}
    \begin{eq}
    e=mc^2
    \end{eq}
    \begin{equation}
    F=ma
    \end{equation}
    \begin{equation}
    E=IR
    \end{equation}

  On peut faire disparaître l’espace vertical en mettant un
caractère ‘%’ de commentaire immédiatement après le ‘\end{eq}’, mais
cela est malcommode.  La solution est de modifier en
‘\newenvironment{eq}{\begin{equation}}{\end{equation}\ignorespacesafterend}’.


File: latex2e-fr.info,  Node: xspace package,  Prev: \ignorespaces & \ignorespacesafterend,  Up: Definitions

12.13 xspace package
====================

Synopsis :

    \usepackage{xspace}
      ...
    \newcommand{...}{...\xspace}

  La macro ‘\xspace’, quand utilisée à la fin de la définition d’une
commande, ajoute une espace à moins que la commande soit suivie de
certains caractères de ponctuation.

  Après la séquence de contrôle d’une commande qui est un mot de
contrôle (*note Control sequences::, contrairement aux symboles de
contrôle tels que ‘\$’), TeX avale les caractères blancs.  Ainsi, dans
la première phrase ci-dessous, en sortie on a ‘Provence’ placé
parfaitement contre le point, sans espace entre les deux.

    \newcommand{\PR}{Provence}
    Notre école est en \PR .
    Les étés en \PR{} sont agréables.

  Mais à cause de l’avalement, la seconde phrase a besoin de
l’adjonction d’accolades vides ‘{}’, sans quoi il n’y aurait pas
d’espace entre ‘Provence’ et ‘sont’.  (Beaucoup d’auteurs utilisent
plutôt un ‘\ ’ pour cela.  *Note \(SPACE)::.)

  Le paquetage ‘xspace’ fournit la commande ‘\xspace’.  Elle sert à
écrire des commandes conçues pour être utilisées essentiellement dans du
texte.  Elle doit être placée à la toute fin de la définition de ces
commandes.  Elle insère un espace après la commande à moins que ce qui
la suive immédiatement soit dans une liste d’exceptions.  Dans l’exemple
suivant, on peut se passer de l’adjonction d’accolades vides.

    \newcommand{\PR}{Provence\xspace}
    Notre école est en \PR .
    Les étés en \PR{} sont agréables.

  La liste d’exceptions par défaut contient les caractères
‘,.'/?;:!~-)’, ainsi que l’accolade ouvrante, la commande
controblique-espace discutée plus haut, et les commandes ‘\footnote’ ou
‘\footnotemark’.  On peut ajouter des éléments à cette liste comme avec
‘\xspaceaddexceptions{\manotebdpi \manotebdpii}’ qui rajoute les
séquences de contrôle ‘\manotebdpi’ et ‘\manotebdpii’ à la liste, et
retrancher un élément de la liste comme avec
‘\xspaceremoveexception{!}’.

  Comment : nombre d’experts préfèrent ne pas utiliser ‘\xspace’.  La
mettre dans une définition signifie que la commande sera en général
suivie du bon espacement.  Mais il n’est pas aisé de prédire quand
ajouter les accolades vides ‘{}’ parce que ‘\xspace’ se sera trompé,
comme lorsque elle est suivie d’une autre commande, et donc ‘\xspace’
peut rendre l’édition d’une matière plus difficile et plus faillible que
de mettre systématiquement les accolades vides.


File: latex2e-fr.info,  Node: Counters,  Next: Lengths,  Prev: Definitions,  Up: Top

13 Compteurs
************

Tout ce que LaTeX numérote pour vous a un compteur associé avec soi.  Le
nom du compteur est le même que le nom de l’environnement ou de la
commande qui produit le numéro, sauf qu’il ne pas de ‘\’.
(‘enumi’–‘enumiv’ sont utilisés pour les environnements ‘enumerate’
imbriqués).  Ci-dessous se trouve une liste des compteurs utilisée dans
les classes standardes de documents LaTeX pour contrôler la
numérotation.

    part          paragraph    figure     enumi
    chapter       subparagraph table      enumii
    section       page         footnote   enumiii
    subsection    equation     mpfootnote enumiv
    subsubsection

* Menu:

* \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol:: Taper la valeur d’un compteur.
* \usecounter:: Utiliser un  compteur spécifié dans un environnement de liste.
* \value:: Utiliser la valeur d’un compteur dans une expression.
* \setcounter:: Régler la valeur d’un compteur.
* \addtocounter:: Ajouter une quantité à un compteur.
* \refstepcounter:: Ajouter au compteur, réinitialiser les compteurs subsidiaires.
* \stepcounter:: Ajouter au compteur, réinitialiser les compteurs subsidiaires.
* \day & \month & \year:: Valeur de date numériques.


File: latex2e-fr.info,  Node: \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol,  Next: \usecounter,  Up: Counters

13.1 ‘\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol’: Taper des compteurs
=======================================================================

Toutes ces commandes prennent un unique compteur en argument, par
exemple, ‘\alph{enumi}’.

‘\alph’
    tape COMPTEUR en utilisant des lettres en bas de casse : ‘a’, ‘b’,
    ...

‘\Alph’
    Utilise des lettres capitales : ‘A’, ‘B’, ...

‘\arabic’
    Utilise des numéros en chiffres arabes : ‘1’, ‘2’, ...

‘\roman’
    Utilise des nombres romains en bas de casse : ‘i’, ‘ii’, ...

‘\Roman’
    Utilise des nombres romains en capitales : ‘I’, ‘II’, ...

‘\fnsymbol’
    Tape la valeur de COMPTEUR dans une séquence spécifique de neuf
    symboles (utilisés par convention pour la numérotation des notes en
    bas de page).  La valeur de COMPTEUR doit être comprise entre 1
    et 9 inclus.

    Voici ces symboles :

    Nom                      Commande                 Équivalent Unicode
    ---------------------------------------------------------------------------
    astérisque               ‘\ast’                   *
    obèle                    ‘\dagger’                †
    double-obèle             ‘\ddagger’               ‡
    marque-de-section        ‘\S’                     §
    marque-de-paragraphe     ‘\P’                     ¶
    parallèle                ‘\parallel’              ‖
    astérisque-double        ‘\ast\ast’               **
    obèle-double             ‘\dagger\dagger’         ††
    double-obèle-double      ‘\ddagger\ddagger’       ‡‡


File: latex2e-fr.info,  Node: \usecounter,  Next: \value,  Prev: \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol,  Up: Counters

13.2 ‘\usecounter{COMPTEUR}’
============================

Synopsis :

    \usecounter{COMPTEUR}

  La commande ‘\usecounter’ est utilisée dans le second argument de
l’environnement ‘list’ pour spécifier le COMPTEUR à utiliser pour
numéroter les articles de la liste.


File: latex2e-fr.info,  Node: \value,  Next: \setcounter,  Prev: \usecounter,  Up: Counters

13.3 ‘\value{COMPTEUR}’
=======================

Synopsis :

    \value{COMPTEUR}

  Cette commande se développe en la valeur de COMPTEUR.  Elle est
souvent utilisé dans ‘\setcounter’ ou ‘\addtocoutner’, mais ‘\value’
peut être utilisé partout là où LaTeX attend un nombre.  Elle ne doit
pas être précédée par ‘\protect’ (*note \protect::).

  La commande ‘\value’ n’est pas utiliser pour composer la valeur du
compteur.  *Note \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol::.

  Cet exemple produit en sortie ‘Le compteur essai vaut 6. Le compteur
autre vaut 5’.

    \newcounter{essai} \setcounter{essai}{5}
    \newcounter{autre} \setcounter{autre}{\value{essai}}
    \addtocounter{essai}{1}

    Le compteur essai vaut \arabic{essai}.
    Le compteur autre vaut \arabic{autre}.

  Cet exemple insère ‘\hspace{4\parindent}’.

    \setcounter{moncptr}{3} \addtocounter{moncptr}{1}
    \hspace{\value{moncptr}\parindent}


File: latex2e-fr.info,  Node: \setcounter,  Next: \addtocounter,  Prev: \value,  Up: Counters

13.4 ‘\setcounter{COMPTEUR}{VALUE}’
===================================

Synopsis :

    \setcounter{COMPTEUR}{VALUE}

  La commande ‘\setcounter’ règle la valeur de COMPTEUR à l’argument
VALUE.


File: latex2e-fr.info,  Node: \addtocounter,  Next: \refstepcounter,  Prev: \setcounter,  Up: Counters

13.5 ‘\addtocounter{COMPTEUR}{VALEUR}’
======================================

La commande ‘\addtocounter’ incrémente COMPTEUR de la quantité spécifiée
par l’argument VALEUR, qui peut être négatif.


File: latex2e-fr.info,  Node: \refstepcounter,  Next: \stepcounter,  Prev: \addtocounter,  Up: Counters

13.6 ‘\refstepcounter{COMPTEUR}’
================================

La commande ‘\refstepcounter’ fonctionne de la même façon que
‘\stepcounter’ *Note \stepcounter::, à ceci près qu’elle définit
également la valeur courante de ‘\ref’ comme le résultat de
‘\thecounter’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \stepcounter,  Next: \day & \month & \year,  Prev: \refstepcounter,  Up: Counters

13.7 ‘\stepcounter{COMPTEUR}’
=============================

La commande ‘\stepcounter’ ajoute un à COMPTEUR et réinitialise tous les
compteurs subsidiaires.


File: latex2e-fr.info,  Node: \day & \month & \year,  Prev: \stepcounter,  Up: Counters

13.8 ‘\day’ & ‘\month’ & ‘\year’
================================

LaTeX définit des compteurs pour ‘\day’ le quantième du mois
(nominalement avec une valeur entre 1 et 31), ‘\month’ pour le mois de
l’année (nominalement avec une valeur entre 1 et 12), et ‘\year’ pour
l’année.  Quand TeX démarre, ils sont mis à la valeur courante du
système sur lequel TeX s’exécute.  En relation avec ces compteurs, la
commande ‘\today’ produit une chaîne représentant le jour courant (*note
\today::).

  Ils ne sont pas remis à jour pendant que le traitement par TeX
progresse, ainsi en principe ils pourraient être incorrect à la fin.  De
plus, TeX n’effectue aucun contrôle sanitaire :

    \day=-2 \month=13 \year=-4 \today

ne produit ni erreur ni avertissement, et le résultat est en sortie ‘-2,
-4’ (la valeur de mois erronée ne produit rien en sortie).

  *Note Command line input::, pour forcer la date à une valeur donnée
sur la ligne de commande.


File: latex2e-fr.info,  Node: Lengths,  Next: Making paragraphs,  Prev: Counters,  Up: Top

14 Longueurs
************

Une “longueur” est une mesure de distance.  Beaucoup de commandes LaTeX
prennent une longueur en argument.

  Il y a deux types de longueur.  Une “longueur rigide” telle que
‘10pt’ ne contient pas de composante en ‘plus’ ou ‘minus’.  (En TeX de
base on appelle cela une “dimen”).  Une “longueur élastique” (ce qu’en
TeX de base on appel un “skip” ou une “glue”) telle que dans ‘1cm
plus0.05cm minus0.01cm’ peut contenir l’un ou l’autre de ces composantes
ou les deux.  Dans cette longueur élastique, le ‘1cm’ est la “longueur
naturelle” alors que les deux autres, les composantes en ‘plus’ et
‘minus’, permette à TeX à dilater ou contracter la longueur pour
optimiser la disposition.

  Les exemples qui suivent utilisent ces deux commandes.

    % Fait une barre noire de 10pt de haut et #1 de large
    \newcommand{\blackbar}[1]{\rule{#1}{10pt}}

    % Fait une boîte autour de #2 qui est #1 de large (sans la bordure)
    \newcommand{\showhbox}[2]{%
      \fboxsep=0pt\fbox{\hbox to #1{#2}}}

Cet exemple utilise ces commandes pour afficher une barre noire de
100 points de long entre ‘XXX’ et ‘YYY’.  Cette longueur est rigide.

    XXX\showhbox{100pt}{\blackbar{100pt}}YYY

  Quant au longueur élastiques, la contraction est le plus simple des
deux : avec ‘1cm minus 0.05cm’, la longueur naturelle est 1cm mais TeX
peut la contracter jusqu’à 0,95cm.  TeX refuse de contracter plus que
cela.  Ainsi, ci-dessous le premier ‘\showhbox’ fonctionne bien, un
espace de 98 points étant produit entre les deux barres.

    XXX\showhbox{300pt}{%
      \blackbar{101pt}\hspace{100pt minus 2pt}\blackbar{101pt}}YYY

    XXX\showhbox{300pt}{%
      \blackbar{105pt}\hspace{100pt minus 1pt}\blackbar{105pt}}YYY

Mais le second produit un avertissement du genre de ‘Overfull \hbox
(1.0pt too wide) detected at line 17’.  En sortie le premier ‘Y’ est
écrasé par la fin de la barre noire, parce que la matière contenue par
la boîte est plus large que les 300pt alloués, et que TeX a refusé de
contracter le total en deçà de 309 points.

  Dilater est similaire à contracter, à ceci près que si TeX doit
dilater plus que la quantité disponible, alors il le fait.  Ci-dessous
la première ligne fonctionne bien, et produit un espace de 110 points
entre les barres.

    XXX\showhbox{300pt}{%
      \blackbar{95pt}\hspace{100pt plus 10pt}\blackbar{95pt}}YYY

    XXX\showhbox{300pt}{%
      \blackbar{95pt}\hspace{100pt plus 1pt}\blackbar{95pt}}YYY

Dans la seconde ligne TeX a besoin de dilater de 10 points alors que
seulement 1 point a été spécifié.  TeX dilate l’espace jusqu’à la
longueur requise mais il produit un avertissement du genre de ‘Underfull
\hbox (badness 10000) detected at line 22’.  (On ne discute pas ici de
ce que signifie « badness »).

  Il est possible de mettre à la fois de la dilatation et de la
contraction dans la même longueur, comme dans ‘1ex plus 0.05ex minus
0.02ex’.

  Si TeX ajuste plus d’une longueur élastique alors il alloue la
dilatation ou la contraction proportionnellement.

    XXX\showhbox{300pt}{%
      \blackbar{100pt}%  gauche
      \hspace{0pt plus 50pt}\blackbar{80pt}\hspace{0pt plus 10pt}%  milieu
      \blackbar{100pt}}YYY  % droite

Les barres de gauche et de droite prennent 100 points, de sorte que
celle du milieu a besoin également de 100.  La barre du milieu fait
80 points et donc les deux ‘\hspace’ doivent se dilater de 20 points.
Comme les deux sont ‘plus 50pt’ et ‘plus 10pt’, TeX obtient 5/6 de la
dilatation du premier espace et 1/6 du second.

  La composante ‘plus’ ou ‘minus’ d’une longueur élastique peut
contenir un composante en “fill”, comme dans ‘1in plus2fill’.  Cela
donne à la longueur une dilatabilité ou contractibilité infinie de sorte
que TeX puisse l’ajuster à n’importe quelle distance.  Dans l’exemple
suivant les deux figures sont également espacées horizontalement sur la
page.

    \begin{minipage}{\linewidth}
      \hspace{0pt plus 1fill}\includegraphics{godel.png}%
      \hspace{0pt plus 1fill}\includegraphics{einstein.png}%
      \hspace{0pt plus 1fill}
    \end{minipage}

  TeX a trois niveaux d’infinité pour les composantes élastiques :
‘fil’, ‘fill’, et ‘filll’ dans l’ordre d’infinité croissante.
D’ordinaire les auteurs de documents n’utilisent que celle du milieu
(*note \hfill:: et *note \vfill::).

  Multiplier une longueur élastique par un nombre la transforme en une
longueur rigide, de sorte qu’après ‘\setlength{\ylength}{2.5cm plus
0.5cm}’ et ‘\setlength{\zlength}{3\ylength}’ alors la valeur de
‘\zlength’ est ‘2.5cm’.

* Menu:

* Unités de longueur: Units of length. Les unités que LaTeX connaît.
* \setlength:: Règle la valeur d’une longueur.
* \addtolength:: Ajoute une quantité à une longueur.
* \settodepth:: Assigne à une longueur la profondeur de quelque chose.
* \settoheight:: Assigne à une longueur la hauteur de quelque chose.
* \settowidth:: Assigne à une longueur la largeur de quelque chose.
* Expressions::         Calculer avec des longueurs et des entiers.


File: latex2e-fr.info,  Node: Units of length,  Next: \setlength,  Up: Lengths

14.1 Unités de longueur
=======================

TeX et LaTeX connaissent ces unités aussi bien en mode mathématique
qu’en dehors de celui-ci.

‘pt’
    Point (1/72,27)pouce.  La conversion (approximative) en unités
    métriques est 1point = 0,35146mm = 0,035146cm.

‘pc’
    Pica, 12pt

‘in’
    Pouce, 72,27pt

‘bp’
    Big point, 1/72 pouce.  Cette longueur est la définition d’un point
    en PostScript et dans beaucoup d’autres systèmes bureautiques
    d’éditique (PAO).

‘mm’
    Millimètre, 2,845pt

‘cm’
    Centimètre, 10mm

‘dd’
    Point Didot, 1,07pt

‘cc’
    Cicéro, 12dd, encore appelé “douze”.

‘sp’
    Point proportionné, (1/65536)pt

  Trois autres unités sont définies en fonction de la fonte courante,
plutôt que comme des dimensions absolues.

‘ex’
    La hauteur “ex” d’un x de la fonte courante , traditionnellement la
    hauteur de la lettre x en bas de casse, est souvent utilisée pour
    les longueurs verticales.

‘em’

    De même le “em”, traditionnellement la largeur de la lettre M
    capitale, est souvent utilisée pour les longueurs horizontales.
    C’est également souvent la taille de la fonte en cours, par exemple
    une fonte nominalement en 10pt a 1em = 10pt.  LaTeX a plusieurs
    commandes pour produire de l’espace horizontal basé sur le em
    (*note \enspace & \quad & \qquad::).

‘mu’
    Finalement, en mode mathématique, beaucoup de définitions sont
    exprimées dans l’unité mathématique “mu” donnée par 1em = 18mu, où
    le em est pris de la famille courante des symboles mathématiques.
    *Note Spacing in math mode::.

  L’utilisation de ces unités peut aider améliorer le fonctionnement
d’une définition lors des changements de fonte.  Par exemple, il est
plus probable qu’une définition de l’espace verticale entre les articles
d’une liste donnée comme ‘\setlength{\itemsep}{1ex plus 0.05ex minus
0.01ex}’ reste raisonnable si la fonte est changée que si elle était
exprimée en points.


File: latex2e-fr.info,  Node: \setlength,  Next: \addtolength,  Prev: Units of length,  Up: Lengths

14.2 ‘\setlength’
=================

Synopsis :

    \setlength{\LONGUEUR}{QUANTITÉ}

  La commande ‘\setlength’ règle la longueur \LONGUEUR à QUANTITÉ.  Le
nom ‘\LONGUEUR’ doit être une séquence de contrôle (*note Control
sequences::), et donc commencer par une controblique ‘\’ dans les
circonstances normales.  La QUANTITÉ peut être une longueur élastique
(*note Lengths::).  Elle peut être positive, négative ou nulle, et peut
être exprimée dans n’importe quelle unité comprise par LaTeX (*note
Units of length::).

  Ci-dessous, avec les réglages par défaut de LaTeX le premier
paragraphe est renfoncé alors que le second ne l’est pas.

    J'ai dit au docteur que je m'étais cassé la jambe à deux endroits.

    \setlength{\parindent}{0em}
    Il me répondit d'arrêter d'aller à ces endroits.

  Si vous n’avez pas déclaré \LONGUEUR avec ‘\newlength’, par exemple
si vous faites une faute de frappe dessus comme dans
‘\newlength{\specparindent}\setlength{\sepcparindent}{...}’, alors vous
obtiendrez une erreur du genre de ‘Undefined control sequence.
<argument> \sepcindent’.  Si vous oubliez la controblique au début du
nom de la longueur alors vous obtiendrez une erreur du genre de ‘Missing
number, treated as zero.’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \addtolength,  Next: \settodepth,  Prev: \setlength,  Up: Lengths

14.3 ‘\addtolength’
===================

Synopsis :

    \addtolength{\LONGUEUR}{QUANTITÉ}

  Incrémente la longueur ‘\LONGUEUR’ par QUANTITÉ.  Le nom ‘\LONGUEUR’
doit être une séquence de contrôle (*note Control sequences::), et donc
commencer par une controblique ‘\’ dans les circonstances normales.  La
QUANTITÉ peut être une longueur élastique (*note Lengths::).  Elle peut
être positive, négative ou nulle, et peut être exprimée dans n’importe
quelle unité comprise par LaTeX (*note Units of length::).

  Dans l’exemple ci-dessous, si ‘\parskip’ commence avec la valeur ‘0pt
plus 1pt’

    Docteur : comment va le garçon qui a avalé une monnaie en argent ?
    \addtolength{\parskip}{1pt}

    Infirmière : aucun changement.

alors il a la valeur ‘1pt plus 1pt’ pour le second paragraphe.

  Si vous n’avez pas déclaré la longueur \LONGUEUR avec ‘\newlength’,
par exemple si vous faites une faute de frappe dessus comme dans
‘\newlength{\specparindent}\addtolength{\sepcparindent}{...}’, alors
vous obtiendrez une erreur du genre de ‘Undefined control sequence.
<argument> \sepcindent’.  Si c’est la QUANTITÉ qui utilise une longueur
qui n’a pas été déclarée, par exemple si vous faites la faute de frappe
comme cela ‘\addtolength{\specparindent}{0.6\praindent}’, alors vous
obtenez une erreur du genre de ‘Undefined control sequence. <argument>
\praindent’.  Si vous oubliez la controblique au début du nom de la
longueur, comme dans ‘\addtolength{parindent}{1pt}’, alors vous
obtiendrez quelque chose du genre de ‘You can't use `the letter p' after
\advance’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \settodepth,  Next: \settoheight,  Prev: \addtolength,  Up: Lengths

14.4 ‘\settodepth’
==================

Synopsis :

    \settodepth{\LONGUEUR}{TEXTE}

  La commande ‘\settodepth’ règle la longueur ‘\LONGUEUR’ à la
profondeur de la boîte que LaTeX obtient en composant l’argument
‘texte’.  Le nom ‘\LONGUEUR’ doit être une séquence de contrôle (*note
Control sequences::), et donc commencer par une controblique ‘\’ dans
les circonstances normales.

  L’exemple ci-dessous imprime la profondeur maximale des descendantes
de l’alphabet :

    \newlength{\alphabetdepth}
    \settodepth{\alphabetdepth}{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz}
    \the\alphabetdepth

  Si vous n’avez pas déclaré la longueur \LONGUEUR avec ‘\newlength’,
par exemple si vous faites une faute de frappe dans l’exemple ci-dessus
comme dans ‘\settodepth{\aplhabetdepth}{abc...}’, alors vous obtiendrez
quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. <argument>
\aplhabetdepth’.  Si vous oubliez la controblique au début du nom de la
longueur, comme dans ‘\settodepth{alphabetdepth}{...}’ alors vous
obtiendrez quelque chose du genre de ‘Missing number, treated as zero.
<to be read again> \setbox’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \settoheight,  Next: \settowidth,  Prev: \settodepth,  Up: Lengths

14.5 ‘\settoheight’
===================

Synopsis :

    \settoheight{\LONGUEUR}{TEXTE}

  La commande ‘\settoheight’ règle la longueur ‘\LONGUEUR’ à la hauteur
de la boîte que LaTeX obtient en composant l’argument ‘texte’.  Le nom
‘\LONGUEUR’ doit être une séquence de contrôle (*note Control
sequences::), et donc commencer par une controblique ‘\’ dans les
circonstances normales.

  L’exemple suivant imprime la hauteur maximale des ascendantes de
l’alphabet ASCII bas de casse :

    \newlength{\alphabetheight}
    \settoheight{\alphabetheight}{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz}
    \the\alphabetheight

  Si vous n’avez pas déclaré la longueur \LONGUEUR avec ‘\newlength’,
par exemple si vous faites une faute de frappe dans l’exemple ci-dessus
comme dans ‘\settoheight{\aplhabetheight}{abc...}’, alors vous
obtiendrez quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence.
<argument> \aplhabetdepth’.  Si vous oubliez la controblique au début de
\LONGUEUR, comme dans ‘\settoheight{alphabetheight}{...}’ alors vous
obtiendrez quelque chose du genre de ‘Missing number, treated as zero.
<to be read again> \setbox’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \settowidth,  Next: Expressions,  Prev: \settoheight,  Up: Lengths

14.6 ‘\settowidth’
==================

Synopsis :

    \settowidth{\LONGUEUR}{TEXTE}

  La commande ‘\settowidth’ règle la longueur ‘\LONGUEUR’ à la largeur
de la boîte que LaTeX obtient en composant l’argument ‘texte’.  Le nom
‘\LONGUEUR’ doit être une séquence de contrôle (*note Control
sequences::), et donc commencer par une controblique ‘\’ dans les
circonstances normales.

  L’exemple suivant imprime la largeur de l’alphabet ASCII bas de
casse :

    \newlength{\alphabetwidth}
    \settowidth{\alphabetwidth}{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz}
    \the\alphabetwidth

  Si vous n’avez pas déclaré la longueur \LONGUEUR avec ‘\newlength’,
par exemple si vous faites une faute de frappe dans l’exemple ci-dessus
comme dans ‘\settowidth{\aplhabetwidth}{abc...}’, alors vous obtiendrez
quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. <argument>
\aplhabetwidth’.  Si vous oubliez la controblique au début de \LONGUEUR,
comme dans ‘\settowidth{alphabetwidth}{...}’ alors vous obtiendrez
quelque chose du genre de ‘Missing number, treated as zero. <to be read
again> \setbox’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Expressions,  Prev: \settowidth,  Up: Lengths

14.7 Expressions
================

Synopsis, l’un parmi :

    \numexpr EXPRESSION
    \dimexpr EXPRESSION
    \glueexpr EXPRESSION
    \muglue EXPRESSION

  En tout lieu où vous pourriez écrire un entier, une dimen, une muglue
ou une glue de TeX, vous pouvez à la place écrire une expression pour
écrire ce genre de quantité.

  Un exemple est que ‘\the\dimexpr\linewidth-4pt\relax’ produit en
sortie la longueur égale à quatre points de moins que la largeur de la
ligne (le seul usage de ‘\the’ est d’afficher le résultat dans le
document).  De même, ‘\romannumeral\numexpr6+3\relax’ produit ‘ix’, et
‘\the\glueexpr 5pt plus 1pt * 2 \relax’ produit ‘10.0pt plus 2.0pt’.

  Une commodité ici par rapport à effectuer les calculs en allouant des
registres et en utilisant ‘\advance’, etc., est que l’évaluation
d’expression n’implique par d’affectations et peut donc être effectuée à
des endroits où les affectations ne sont pas autorisées.  L’exemple
suivant calcule la largeur de la ‘\parbox’.

    \newlength{\offset}\setlength{\offset}{2em}
    \begin{center}
    \parbox{\dimexpr\linewidth-\offset*3}{Sans animosité envers
    quiconque, charitables envers tous, et sûrs de notre droit en tant que
    Dieu nous en accorde conscience, mettons-nous à l'œuvre afin d'achever
    la tâche qui nous occupe, de panser les blessures de notre nation, de
    porter soin à l'homme qui a affronté le combat et soulagement à sa veuve
    et à son orphelin, enfin de faire tout pour réaliser et honorer une paix
    juste et durable entre nous et avec toutes les nations.  --- Abraham
    Lincoln, second discours d'investiture, inscrit dans le mémorial
    Lincoln}
    \end{center}

  L’EXPRESSION consiste en un ou plusieurs termes du même type (entier,
dimension, etc.)  qui sont ajoutés ou soustraits.  Un terme est un type
de nombre, dimension, etc., et consiste en un facteur de ce type,
optionnellement multiplié ou divisé par des facteurs.  Un facteur d’un
type est soit une quantité de ce type ou une sous-expression
parenthésés.  L’expression produit un résultat du type donné, de sorte
que ‘\numexpr’ produit un entier, ‘\dimexpr’ produit une dimension
dimension, etc.

  Dans l’exemple de citation donné plus haut, changer l’expression en
‘\dimexpr\linewidth-3*\offset’ produit l’erreur ‘Illegal unit of measure
(pt inserted)’.  La raison en est que pour ‘\dimexpr’ et ‘\glueexpr’,
l’entrée consiste en une valeur de dimension ou de glue suivie par un
facteur multiplicatif optionnel, et non l’inverse.  Ainsi ‘\the\dimexpr
1pt*10\relax’ est valide et produit ‘10.0pt’, mais ‘\the\dimexpr
10*1pt\relax’ produit l’erreur ‘Illegal unit’.

  Les expressions absorbent les unités lexicales et effectuent les
opérations mathématiques appropriées jusqu’à ce qu’un ‘\relax’ (qui est
absorbé), ou jusqu’à ce que la première unité lexicale non valide soit
rencontrée.  Ainsi, ‘\the\numexpr2+3px’ imprime ‘5px’, parce que LaTeX
lit le ‘\numexpr2+3’, ce qui est composé de nombres, et ensuite trouve
la lettre ‘p’, qui ne peut pas faire partie d’un nombre.  Il termine
alors l’expression et produit le ‘5’, suivi par le texte ordinaire ‘px’.

  Ce comportement de terminaison est utile dans les comparaisons.  Dans
‘\ifnum\numexpr\parindent*2 < 10pt Oui\else Non\fi’, le signe inférieur
à termine l’expression et le résultat est ‘Non’ (dans un document de
classe LaTeX standarde article).

  Les expressions peuvent utiliser les opérateurs ‘+’, ‘-’, ‘*’ et ‘/’
ainsi que les parenthèses pour les sous-expressions, ‘(...)’.  Dans les
expressions glue les parties en ‘plus’ et ‘minus’ ne nécessitent pas de
parenthèses pour être affectés par un facteur.  Ainsi le résultat de
‘\the\glueexpr 5pt plus 1pt * 2 \relax’ est ‘10pt plus 2pt’.

  TeX convertit les autres types numériques de la même façon que
lorsqu’il fait une affectation à un registre.  Ainsi le résultat de
‘\the\numexpr\dimexpr 1pt\relax\relax’ est ‘65536’, ce qui est ‘1pt’
exprimé en points proportionnés (*note ‘sp’: units of length sp, l’unité
interne de TeX) et ensuite converti en entier.  Si ça avait été une
‘\glueexpr’, on aurait laissé tomber la dilatation et la contraction.
Dans l’autre sens, une ‘\numexpr’ au sein d’une ‘\dimexpr’ ou d’une
‘\glueexpr’ nécessite l’ajout d’unité appropriées, comme dans
‘\the\dimexpr\numexpr 1 + 2\relax pt\relax’, ce qui produit ‘3.0pt’.

  Voici les détails de l’arithmétique : chaque facteur est vérifié
comme étant compris dans l’intervalle autorisé, les nombres doivent être
inférieurs à 2^{31} en valeur absolue, et les composantes de dimensions
ou glues doivent être inférieures à 2^{14} points, ou ‘mu’, ou ‘fil’,
etc.  Les opérations arithmétiques sont effectuées individuellement,
sauf pour les opérations de dilatation (une multiplication immédiatement
suivie d’une division) qui sont faites comme une opération combinée avec
un produit sur 64-bit comme valeur intermédiaire.  Le résultat de chaque
opération est de nouveau vérifié comme appartenant à l’intervalle
autorisé.

  Finalement, on notera que les divisions et dilatations sont faites
avec un arrondi au plus proche (contrairement à l’opération ‘\divide’ de
TeX qui prend un arrondi vers zéro).  Ainsi ‘\the\dimexpr
5pt*(3/2)\relax’ met ‘10.0pt’ dans le document, parce qu’il arrondit
‘3/2’ en ‘2’, tandis que ‘\the\dimexpr 5pt*(4/3)\relax’ produit ‘5.0pt’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Making paragraphs,  Next: Math formulas,  Prev: Lengths,  Up: Top

15 Faire des paragraphes
************************

Pour démarrer un paragraphe, tapez juste du texte.  Pour finir le
paragraphe courant, mettez une ligne vide.  Dans l’exemple ci-dessous on
a trois paragraphes, dont la séparation est assurée par deux lignes
vides :

    C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une
    belle fortune doit avoir envie de se marier, et si peu que l'on sache de
    son sentiment à cet égard, lorsqu'il arrive dans une nouvelle résidence,
    cette idée est si bien fixée dans l'esprit de ses voisins qu'ils le
    considère sur-le-champ comme la propriété légitime de l'une ou l'autre
    de leurs filles.

    « Savez-vous mon cher ami, dit un jour Mrs Bennet à son mari, que
    Netherfield Park est enfin loué ? »

    Mr Bennet répondit qu'il l'ignorait.

  Le séparateur de paragraphe peut consister en une séquence quelconque
d’au moins une ligne à blanc, dans laquelle au moins une ligne n’est pas
terminée par un commentaire.  Une ligne à blanc est une ligne qui est
vide ou ne contient que des caractères blancs tel que l’espace ou la
tabulation.  Les commentaires dans le code source sont démarrés par un
‘%’ et s’étendent jusqu’à la fin de la ligne.  Dans l’exemple suivant
les deux colonnes sont identiques :

    \documentclass[twocolumn]{article}
    \begin{document}
    First paragraph.

    Second paragraph.
    \newpage
    First paragraph.

      % les lignes de séparation peuvent contenir des blancs.

    Second paragraph.
    \end{document}

  Une fois que LaTeX a rassemblé tout le contenu d’un paragraphe il
divise le paragraphe en lignes d’une manière qui est optimisée sur
l’entièreté du paragraphe (*note Line breaking::).

  Il y a des endroits où un nouveau paragraphe n’a pas le droit de
commencer.  Ne mettez pas de lignes à blanc en mode math (*note
Modes::) ; dans l’exemple suivant la ligne à blanc précédent
‘\end{equation}’

    \begin{equation}
      2^{|S|} > |S|

    \end{equation}

produit l’erreur ‘Missing $ inserted’.  De même, la ligne à blanc au
sein de l’argument de ce ‘\section’ :

    \section{aaa

    bbb}

produit l’erreur ‘Runaway argument? {aaa ! Paragraph ended before \@sect
was complete’.

* Menu:

* \par::     Terminer le paragraphe en cours.
* \indent & \noindent:: Passer en mode horizontal, possiblement avec un
 renfoncement.
* \parindent & \parskip::    L’espace ajouté avant les paragraphes.
* Notes en marge: Marginal notes. Mettre des remarques dans la marge.


File: latex2e-fr.info,  Node: \par,  Next: \indent & \noindent,  Up: Making paragraphs

15.1 ‘\par’
===========

Synopsis (notez que, alors qu’il lit l’entrée, TeX convertit toute
séquence d’au moins une ligne à blanc en un ‘\par’, voir *note Making
paragraphs::) :

    \par

  Termine le paragraphe en cours.  La manière habituelle de séparer les
paragraphes est avec une ligne à blanc, mais la commande ‘\par’ est
entièrement équivalente.  Cette commande est robuste (*note \protect::).

  L’exemple suivant utilise ‘\par’ plutôt qu’une ligne à blanc
simplement pour la lisibilité.

    \newcommand{\coursEnJargonLegal}{%
      \CeQuEstLaTricherie\par\CeQuiTArriveQuandOnTAttrape}

  En mode LR la commande ‘\par’ ne fait rien et est ignorée.  En mode
paragraphe la commande ‘\par’ termine le mode paragraphe, et commute
LaTeX vers le mode vertical (*note Modes::).

  Vous ne pouvez pas utiliser la commande ‘\par’ en mode mathématique.
Vous ne pouvez pas non plus l’utiliser au sein de l’argument de beaucoup
de commandes, telles que les commandes de rubricage, par ex. ‘\section’
(*note Making paragraphs:: et *note \newcommand & \renewcommand::).

  La commande ‘\par’ ne fait pas la même chose que la commande
‘\paragraph’.  Cette dernière, comme ‘\section’ ou ‘\subsection’, est
une commande de rubricage utilisée par les classes standardes de
document LaTeX (*note \subsubsection & \paragraph & \subparagraph::).

  La commande ‘\par’ ne fait pas la même chose que ‘\newline’ ou que le
saut de ligne en double controblique, ‘\\’.  La différence c’est que
‘\par’ termine le paragraphe, et non pas seulement la ligne, et ajoute
également de l’espace vertical inter-paragraphe ‘\parskip’ (*note
\parindent & \parskip::).

  En sortie de l’exemple suivant

    xyz

    \setlength{\parindent}{8cm}
    \setlength{\parskip}{13cm}
    \noindent test\indent test1\par test2

on a : après ‘xyz’ il y a un saut vertical de 13cm et ensuite ‘test’
apparaît, aligné sur la marge de gauche.  Sur la même ligne on a un
espace horizontal vide de 8cm et ensuite ‘test1’ apparaît.  Finalement.
il y a un espace vertical de 13cm, suivi par un nouveau paragraphe avec
un renfoncement de 8cm, et ensuite LaTeX met le texte ‘test2’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \indent & \noindent,  Next: \parindent & \parskip,  Prev: \par,  Up: Making paragraphs

15.2 ‘\indent’ & ‘\noindent’
============================

Synopsis:

    \indent

ou

    \noindent

  Passe en mode horizontal (*note Modes::).  La commande ‘\indent’
commence par produire une boîte vide dont la largeur est ‘\parindent’.
Ces commandes sont robustes (*note \protect::).

  D’ordinaire on crée un nouveau paragraphe en insérant une ligne à
blanc.  *Note \par::, pour la différence entre cette commande et ‘\par’.
Pour commencer un paragraphe sans renfoncement, ou pour continuer un
paragraphe interrompu, utiliser ‘\noindent’.

  Au milieu d’un paragraphe la commande ‘\noindent’ est sans effet,
parce que LaTeX y est déjà en mode horizontal.  La commande ‘\indent’
n’a pour seul effet que de produire une espace en sortie.

  L’exemple suivant démarre un nouveau paragraphe.

    ... fin du paragraphe précédent.

    \noindent Ce paragraphe n'est pas renfoncé.

et cet exemple-là continue un paragraphe interrompu :

    Les données

    \begin{center}
      \begin{tabular}{rl} ... \end{tabular}
    \end{center}

    \noindent montrent clairement ceci.

  Pour éliminer le renfoncement de paragraphe dans tout un document,
mettez ‘\setlength{\parindent}{0pt}’ dans le préambule.  Si vous faites
cela, vous désirerez peut-être régler également la longueur des espaces
inter-paragraphes, ‘\parskip’ (*note \parindent & \parskip::).

  Les styles LaTeX par défaut ont le premier paragraphe suivant une
rubrique qui n’est pas renfoncé, comme cela est traditionnel en
typographie anglo-saxonne.  Pour changer cela, chercher sur le CTAN le
paquetage ‘indentfirst’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \parindent & \parskip,  Next: Marginal notes,  Prev: \indent & \noindent,  Up: Making paragraphs

15.3 ‘\parindent’ & ‘\parskip’
==============================

Synopsis :

    \setlength{\parindent}{LONGUEUR-HORIZONTALE}
    \setlength{\parskip}{LONGUEUR-VERTICALE}

  Toutes deux sont des longueurs élastiques (*note Lengths::).  Elles
affectent respectivement le renfoncement des paragraphes ordinaires, non
des paragraphes au sein de minipages (*note minipage::), et l’espace
vertical entre les paragraphes, respectivement.

  Par exemple, si ce qui suit est mis dans le préambule :

    \setlength{\parindent}{0em}
    \setlength{\parskip}{1ex}

Alors le document aura des paragraphes qui ne sont pas renfoncés, mais
par contre qui sont verticalement séparés d’environ la hauteur d’un ‘x’
bas-de-casse.

  Dans les documents de classes LaTeX standardes, la valeur par défaut
de ‘\parindent’ pour les documents à une colonne est ‘15pt’ quand la
taille par défaut du texte est ‘10pt’, ‘17pt’ pour ‘11pt’, et ‘1.5em’
pour ‘12pt’.  Dans les documents en deux-colonnes c’est ‘1em’.  (Ces
valeurs sont réglées avant que LaTeX appelle ‘\normalfont’ de sorte que
‘em’ est dérivé de la fonte par défaut, Computer Modern.  Si vous
utilisez une fonte différente alors pour régler ‘\parindent’ à 1em en
accord avec cette fonte, mettez dans votre préambule
‘\AtBeginDocument{\setlength{\parindent}{1em}}’).

  La valeur par défaut de ‘\parskip’ dans les documents de classes
standardes LaTeX est ‘0pt plus1pt’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Marginal notes,  Prev: \parindent & \parskip,  Up: Making paragraphs

15.4 Notes en marge
===================

Synopsis, l’un parmi :

    \marginpar{DROITE}
    \marginpar[GAUCHE]{DROITE}

  La commande ‘\marginpar’ crée une note dans la marge.  La première
ligne de la note a la même ligne de base que la ligne dans le texte où
le ‘\marginpar’ se trouve.

  Lorsque vous spécifiez seulement l’argument obligatoire DROITE, le
texte est placé

  – dans la marge de droite pour une disposition en recto simple
    (option ‘oneside’, voir *note Document class options::) ;
  – dans la marge extérieure pour une disposition en recto-verso
    (option ‘twoside’, voir *note Document class options::) ;
  – dans la plus proche pour une disposition à deux-colonnes (option
    ‘twocolumn’, voir *note Document class options::).

  La commande ‘\reversemarginpar’ place les notes en marge suivante sur
la marge opposée (interne).  ‘\normalmarginpar’ les replace dans la
position par défaut.

  Lorsque vous spécifier les deux arguments, GAUCHE est utilisé pour is
used la marge de gauche, et DROITE est utilisé pour la marge de is used
droite.

  Le premier mot doit normalement ne pas être sujet à une césure ; Vous
pouvez activer la césure à cet endroit en commençant le nœud avec
‘\hspace{0pt}’.

  Ces paramètres affectent le formatage de la note :

‘\marginparpush’
    Espace verticale minimale entre les notes ; par défaut ‘7pt’ pour
    des documents à ‘12pt’, ‘5pt’ sinon.

‘\marginparsep’
    Espace horizontale entre le texte principal et la note ; par défaut
    ‘11pt’ pour des documents à ‘10pt’, ‘10pt’ sinon.

‘\marginparwidth’
    Largeur de la note même ; la valeur par défaut est ‘90pt’ pour un
    document en recto simple et à ‘10pt’ , ‘83pt’ pour ‘11pt’, et
    ‘68pt’ pour ‘12pt’ ; ‘17pt’ de plus dans chacun de ces cas pour un
    document recto-verso.  En mode deux-colonnes, la valeur par défaut
    est ‘48pt’.

  La routine standarde de LaTeX pour les notes en marge n’empêche pas
les notes de déborder hors du bas de la page.


File: latex2e-fr.info,  Node: Math formulas,  Next: Modes,  Prev: Making paragraphs,  Up: Top

16 Formules mathématiques
*************************

On produit du texte mathématique en mettant LaTeX en mode math ou mode
math d’affichage (*note Modes::).  L’exemple qui suit illustre les
deux :

    L'équation d'onde de \( u \) est :
    \begin{displaymath}
      \frac{\partial^2u}{\partial t^2} = c^2\nabla^2u
    \end{displaymath}
    où \( \nabla^2 \) est le Laplacien spatial et \( c \) une constante.

Le mode math est pour des mathématiques en ligne dans le texte.  Dans
l’exemple ci-dessus il est invoqué pour démarrer avec le ‘\(’ et pour
finir avec le ‘\)’ correspondant.  Le mode math d’affichage est pour des
équations hors texte et il est ici invoqué par l’environnement
‘displaymath’.  Notez que tout texte mathématique, y compris consistant
d’un seul caractère, est géré en mode math.

  Quand il est en math mode ou mode math d’affichage, LaTeX gère
beaucoup d’aspects du texte que vous entrez différemment que dans les
autres mode texte.  Par exemple,

    comparez x+y et \( x+y \)

en mode math les lettres sont en italique et l’espacement autour du
signe plus est différent.

  Il y a trois manières de mettre LaTeX en mode math pour fabriquer des
formules en ligne dans le texte :

    \( MATIÈRE MATHÉMATIQUE \)
    $ MATIÈRE MATHÉMATIQUE $
    \begin{math} MATIÈRE MATHÉMATIQUE \end{math}

La première forme est préférée et la deuxième est assez fréquente, mais
la troisième est rarement utilisée.  Vous pouvez utiliser n’importe
laquelle des trois, comme dans ‘\(x\) and $y$’.  Vous pouvez les
utiliser en mode paragraphe ou en mode LR (*note Modes::).

  Pour fabriquer des formules hors texte, faites passer LaTeX en mode
math d’affichage avec l’un des deux environnements suivants :

    \begin{displaymath}
      MATIÈRE MATHÉMATIQUE
    \end{displaymath}

ou

    \begin{equation}
      MATIÈRE MATHÉMATIQUE
    \end{equation}

(*note displaymath::, *note equation::).  La seule différence est
qu’avec l’environnement ‘equation’, LaTeX place un numéro de formule sur
le côté de la formule.  La construction ‘\[ MATH \]’ est équivalente à
‘\begin{displaymath} MATH \end{displaymath}’.  Ces environnements ne
peuvent être utilisés qu’en mode paragraphe (*note Modes::).

  La American Mathematical Society a publié un ensemble de paquetages
libres d’accès qui étendent largement vos possibilités pour écrire des
mathématiques, ‘amsmath’ et ‘amssymb’ (et notez également le paquetage
‘mathtools’ qui est une extension d’‘amsmath’ et le charge).  Les
nouveaux documents contenant du texte mathématique devraient utiliser
ces paquetages.  Une description des ces paquetages est hors du champ
d’application de ce document ; se référer à leur documentation sur le
CTAN.

* Menu:

* Indices inférieurs & supérieurs: Subscripts & superscripts. Également connus comme exposants ou indices.
* Symboles mathématiques: Math symbols. Gribouillis mathématiques divers.
* Fonction mathématiques: Math functions. Nom de fonctions mathématiques comme sin et exp.
* Accents en math: Math accents. Accents en math.
* Sur- et sous-ligner: Over- and Underlining. Choses au-dessous ou au-dessous d’une formule.
* Espacement en mode mathématique: Spacing in math mode. Espaces épaisses, moyennes, fines, et négatives.
* Styles mathématiques: Math styles. Détermine la taille des choses.
* Miscellanées mathématiques: Math miscellany. Tout ce qu’on n’a pas pu caser ailleurs.


File: latex2e-fr.info,  Node: Subscripts & superscripts,  Next: Math symbols,  Up: Math formulas

16.1 Indices inférieurs & supérieurs
====================================

Synopsis (en mode math en ligne ou d’affichage), l’un parmi :

    BASE^EXP
    BASE^{EXP}

ou, l’un parmi :

    BASE_EXP
    BASE_{EXP}

  Met EXP en indice supérieur de BASE (avec le caractère caret ‘^’) ou
inférieur (avec le tiret bas ‘_’).

  Dans cet exemple le ‘0’ et le ‘1’ apparaissent comme indices
inférieurs alors que le ‘2’ est un indice supérieur.

    \( (x_0+x_1)^2 \leq (x_0)^2+(x_1)^2 \)

  Pour avoir plus d’un caractère au sein de l’indice inférieur ou
supérieur EXP, entourez l’expression EXP par des des accolades comme
dans ‘e^{-2x}’.  La quatrième ligne de l’exemple suivant illustre
l’utilisation d’accolades pour grouper une expression pour l’indice
supérieur.

    \begin{displaymath}
      (3^3)^3=27^3=19\,683
      \qquad
      3^{(3^3)}=3^{27}=7\,625\,597\,484\,987
    \end{displaymath}

  LaTeX sait gérer un indice supérieur sur un indice inférieur, ou
inférieur sur inférieur, ou supérieur sur inférieur, ou inférieur sur
supérieur.  Ainsi des expressions telles que ‘e^{x^2}’ et ‘x_{a_0}’
seront composées comme il faut.  Notez l’utilisation d’accolade pour
donner à BASE un indice EXP déterminé.  Si vous saisissez ‘\(3^3^3\)’,
c’est interprété comme ‘\(3^{3}^{3}\)’ et vous obtiendrez l’erreur TeX
‘Double superscript’.

  LaTeX fait ce qu’il faut quand quelque chose a à la fois un indice
inférieur et un indice supérieur.  Dans cet exemple l’intégrale a les
deux, ils sont rendus à la bonne place sans intervention de l’auteur.

    \begin{displaymath}
      \int_{x=a}^b f'(x)\,dx = f(b)-f(a)
    \end{displaymath}

Notez les accolades autour de ‘x=a’ pour faire de toute l’expression un
indice inférieur.

  Vous pouvez mettre un indice supérieur ou inférieur avant un symbole
avec une construction telle que ‘{}_t K^2’.  Les accolades vides ‘{}’
donnent à l’indice inférieur quelque chose sur quoi s’attacher et
l’empêchent d’être attaché par accident à quelque symbole qui le précède
dans l’expression.

  En dehors du mode math, ou math d’affichage, l’utilisation d’un
indice inférieur ou supérieur, comme dans ‘l'expression x^2’, vous
vaudra l’erreur TeX ‘Missing $ inserted’.

  Une raison usuelle de désirer des indices inférieurs hors d’un mode
math est de composer des formules chimiques.  Il y a des paquetages
spécialisés pour cela, tels que ‘mhchem’ ; voir le CTAN.


File: latex2e-fr.info,  Node: Math symbols,  Next: Math functions,  Prev: Subscripts & superscripts,  Up: Math formulas

16.2 Symboles mathématiques
===========================

LaTeX fournit presque tout symbole mathématique dont vous êtes
susceptible d’avoir besoin.  Par exemple, si vous incluez ‘$\pi$’ dans
votre code source, alors vous obtenez le symbole pi π.  Voir le
paquetage « Comprehensive LaTeX Symbol List »,
<https://ctan.org/pkg/comprehensive>.

  Ci-dessous se trouve une liste de symboles usuels.  Ce n’est en aucun
cas une liste exhaustive.  Chaque symbole y est décrit brièvement et
avec sa classe de symbole (qui détermine l’espacement autour de lui) qui
est donnée entre parenthèses.  Les commandes pour ces symboles peuvent,
sauf mention contraire, être utilisées seulement en mode mathématique.
Pour redéfinir une commande de sorte à pouvoir l’utiliser quel que soit
le mode, voir *note \ensuremath::.

‘\|’
    ∥ Parallèle (relation).  Synonyme : ‘\parallel’.

‘\aleph’
    ℵ Aleph, cardinal transfini (ordinaire).

‘\alpha’
    α Lettre grecque en bas de casse alpha (ordinaire).

‘\amalg’
    ⨿ Union disjointe (binaire)

‘\angle’
    ∠ Angle géométrique (ordinaire).  Similaire : signe inférieur-à ‘<’
    et chevron ‘\langle’.

‘\approx’
    ≈ Presque égal à (relation).

‘\ast’
    ∗ Opérateur astérisque, convolution, à six branches (binaire).
    Synonyme : ‘*’, ce qui est souvent un indice supérieur ou
    inférieur, comme dans l’étoile de Kleene.  Similaire : ‘\star’, qui
    est à cinq branches, et est quelquefois utilisée comme une
    opération binaire générale, et quelquefois réservée pour la
    corrélation croisée.

‘\asymp’
    ≍ Équivalent asymptotiquement (relation).

‘\backslash’
    \ controblique (ordinaire).  Similaire : soustraction
    d’ensemble ‘\setminus’, et ‘\textbackslash’ pour une controblique
    en dehors du mode mathématique.

‘\beta’
    β Lettre grecque en bas de casse bêta (ordinaire).

‘\bigcap’
    ⋂ De taille Variable, ou n-aire, intersection (opérateur).
    Similaire : intersection binaire ‘\cap’.

‘\bigcirc’
    ⚪ Cercle, plus grand (binaire).  Similaire : composition de
    fonction ‘\circ’.

‘\bigcup’
    ⋃ De taille variable, ou n-aire, union (opérateur).  Similaire :
    union binaire ‘\cup’.

‘\bigodot’
    ⨀ De taille variable, ou n-aire, opérateur point encerclé
    (opérateur).

‘\bigoplus’
    ⨁ De taille variable, ou n-aire, opérateur plus encerclé
    (opérateur).

‘\bigotimes’
    ⨂ De taille variable, ou n-aire, opérateur multiplié encerclé
    (opérateur).

‘\bigtriangledown’
    ▽ De taille variable, ou n-aire, triangle ouvert pointant vers le
    bas(opérateur).

‘\bigtriangleup’
    △ De taille variable, ou n-aire, triangle ouvert pointant vers le
    haut (opérateur).

‘\bigsqcup’
    ⨆ De taille variable, ou n-aire, union carrée (opérateur).

‘\biguplus’
    ⨄ De taille variable, ou n-aire, opérateur union avec un plus
    (opérateur).  (Notez que le nom a juste un p.)

‘\bigvee’
    ⋁ De taille variable, ou n-aire, ou-logique (opérateur).

‘\bigwedge’
    ⋀ De taille variable, ou n-aire, et-logique (opérateur).

‘\bot’
    ⊥ Taquet vers le haut, minimum, plus petit élément d’un ensemble
    partiellement ordonné, ou une contradiction (ordinaire).  Voir
    aussi ‘\top’.

‘\bowtie’
    ⋈ Jonction naturelle de deux relations (relation).

‘\Box’
    □ Opérateur modal pour la nécessité ; boîte ouverte carrée
    (ordinaire).  Ceci n’est pas disponible en TeX de base.  En LaTeX
    vous devez charger le paquetage ‘amssymb’.

‘\bullet’
    • Puce (binaire).  Similaire : point de multiplication ‘\cdot’.

‘\cap’
    ∩ Intersection de deux ensembles (binaire).  Similaire : opérateur
    de taille variable ‘\bigcap’.

‘\cdot’
    ⋅ Multiplication (binaire).  Similaire : Point puce ‘\bullet’.

‘\chi’
    χ Lettre grecque en bas de casse chi (ordinaire).

‘\circ’
    ∘ Composition de fonctions, opérateur rond (binaire).  Similaire :
    opérateur de taille variable ‘\bigcirc’.

‘\clubsuit’
    ♣ Trèfle de carte à jouer (ordinaire).

‘\complement’
    ∁ Complément d’ensemble, utilisée en indice supérieur comme dans
    ‘$S^\complement$’ (ordinaire).  Ceci n’est pas disponible en TeX de
    base.  En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’.  On
    utilise aussi : ‘$S^{\mathsf{c}}$’ ou ‘$\bar{S}$’.

‘\cong’
    ≅ Congruent (relation).

‘\coprod’
    ∐ Coproduit (opérateur).

‘\cup’
    ∪ Réunion de deux ensembles (binaire).  opérateur de taille
    variable ‘\bigcup’.

‘\dagger’
    † Relation obèle (binaire).

‘\dashv’
    ⊣ Taquet gauche, tiret avec barre verticale à droite, tourniquet
    pour gauchers (relation).  Similaire : taquet droit,
    tourniquet ‘\vdash’.

‘\ddagger’
    ‡ Relation double obèle (binaire).

‘\Delta’
    Δ Delta grec capital, utilisé pour indiquer une incrémentation
    (ordinaire).

‘\delta’
    δ Delta grec bas-de-casse (ordinaire).

‘\Diamond’
    ◇ Opérateur grand carreau (ordinaire).  Ceci n’est pas disponible
    en TeX de base.  En LaTeX vous devez charger le paquetage
    ‘amssymb’.

‘\diamond’
    ⋄ Opérateur Carreau, ou puce carreau (binaire).  Similaire : grand
    carreau ‘\Diamond’, puce disque ‘\bullet’.

‘\diamondsuit’
    ♢ Carreau de carte à jouer (ordinaire).

‘\div’
    ÷ Signe de division, obélus (binaire).

‘\doteq’
    ≐ Approche la limite (relation).  Similaire : géométriquement égal
    à ‘\Doteq’.

‘\downarrow’
    ↓ Flèche vers le bas, converge (relation).  Similaire : flèche à
    ligne double vers le bas ‘\Downarrow’.

‘\Downarrow’
    ⇓ Flèche à ligne double vers le bas (relation).  Similaire : flèche
    à ligne simple vers le bas ‘\downarrow’.

‘\ell’
    ℓ Lettre l bas de casse cursive (ordinaire).

‘\emptyset’
    ∅ Symbole ensemble vide (ordinaire).  La forme en variante
    est ‘\varnothing’.

‘\epsilon’
    ϵ Lettre grecque bas de casse epsilon lunaire (ordinaire).
    Semblable à la lettre en texte grec.  En mathématiques on utilise
    plus fréquemment l’epsilon minuscule de ronde ‘\varepsilon’ ε.  En
    relation avec : la relation ensembliste « appartenir à » ‘\in’ ∈.

‘\equiv’
    ≡ Équivalence (relation).

‘\eta’
    η Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

‘\exists’
    ∃ Quanteur « Il existe » (ordinaire).

‘\flat’
    ♭ Bémol (ordinaire).

‘\forall’
    ∀ Quanteur « Pour tout » (ordinaire).

‘\frown’
    ⌢ Moue (ordinaire).

‘\Gamma’
    Γ Lettre grecque en capitale (ordinaire).

‘\gamma’
    γ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

‘\ge’
    ≥ Supérieur ou égal à (relation).  Synonyme : ‘\geq’.

‘\geq’
    ≥ Supérieur ou égal à (relation).  Synonyme : ‘\ge’.

‘\gets’
    ← Auquel est assignée la valeur (relation).
    Synonyme : ‘\leftarrow’.

‘\gg’
    ≫ Beaucoup plus grand que (relation).  Similaire : Beaucoup plus
    petit que ‘\ll’.

‘\hbar’
    ℏ Constante de Planck sur deux pi (ordinaire).

‘\heartsuit’
    ♡ Cœur de carte jouer (ordinaire).

‘\hookleftarrow’
    ↩ Flèche vers la gauche avec crochet (relation).

‘\hookrightarrow’
    ↪ Flèche vers la gauche avec crochet (relation).

‘\iff’
    ⟷ Si et seulement si (relation).  C’est un ‘\Longleftrightarrow’
    avec un ‘\thickmuskip’ de chaque côté.

‘\Im’
    ℑ Partie imaginaire (ordinaire).  Voir aussi : partie réelle ‘\Re’.

‘\imath’
    i sans point ; utilisé quand on place un accent sur un i (*note
    Math accents::).

‘\in’
    ∈ Appartient à (relation).  Voir aussi : lettre grecque bas de
    casse epsilon lunaire ‘\epsilon’ ϵ et l’epsilon minuscule de
    ronde ‘\varepsilon’.

‘\infty’
    ∞ Infini (ordinaire).

‘\int’
    ∫ Intégrale (opérateur).

‘\iota’
    ι Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

‘\Join’
    ⨝ Symbole jointure condensé (relation).  Ceci n’est pas disponible
    en TeX de base.

‘\jmath’
    j sans point ; utilisé quand on place un accent sur un j (*note
    Math accents::).

‘\kappa’
    κ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

‘\Lambda’
    Λ Lettre grecque en capitale (ordinaire).

‘\lambda’
    λ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

‘\land’
    ∧ Et logique (binaire).  Synonyme : ‘\wedge’.  Voir aussi
    ou-logique ‘\lor’.

‘\langle’
    ⟨ Chevron mathématique gauche, ou séquence, crochet (ouvrant).
    Similaire : inférieur à ‘<’.  Correspond à ‘\rangle’.

‘\lbrace’
    { Accolade gauche (ouvrant).  Synonyme : ‘\{’.  Correspond
    à ‘\rbrace’.

‘\lbrack’
    [ Crochet gauche (ouvrant).  Synonyme : ‘[’.  Correspond
    à ‘\rbrack’.

‘\lceil’
    ⌈ Plafond à gauche, ressemble à un crochet mais avec le pied coupé
    (ouvrant).  Correspond à ‘\rceil’.

‘\le’
    ≤ Inférieur ou égal à (relation).  C’est un synonyme de ‘\leq’.

‘\leadsto’
    ⇝ flèche vers la droite en tire-bouchon (relation).  Ceci n’est pas
    disponible en TeX de base.  En LaTeX vous devez charger le
    paquetage ‘amssymb’.

‘\Leftarrow’
    ⇐ Est impliqué par, flèche vers la gauche à double-ligne
    (relation).  Similaire : flèche vers la gauche à simple
    ligne ‘\leftarrow’.

‘\leftarrow’
    ← Flèche vers la gauche à simple ligne (relation).
    Synonyme : ‘\gets’.  Similaire : Flèche vers la gauche à
    double-ligne ‘\Leftarrow’.

‘\leftharpoondown’
    ↽ Harpon vers la gauche à simple ligne avec crochet vers le bas
    (relation).

‘\leftharpoonup’
    ↼ Harpon vers la gauche à simple ligne avec crochet vers le haut
    (relation).

‘\Leftrightarrow’
    ⇔ Bi-implication ; double flèche bilatérale (relation).
    Similaire : flèche bilatérale ‘\leftrightarrow’.

‘\leftrightarrow’
    ↔ Flèche bilatérale (relation).  Similaire : double flèche
    bilatérale ‘\Leftrightarrow’.

‘\leq’
    ≤ Inférieur ou égal à (relation).  Synonyme : ‘\le’.

‘\lfloor’
    ⌊ Plancher à gauche (ouvrant).  Correspond à : ‘\rfloor’.

‘\lhd’
    ◁ Pointe de flèche, c.-à-d. triangle pointant vers la gauche
    (binaire).  Pour le symbole normal de sous-groupe on doit charger
    ‘amssymb’ et utiliser ‘\vartriangleleft’ (qui est une relation et
    ainsi donne un meilleur espacement).

‘\ll’
    ≪ Beaucoup plus petit que (relation).  Similaire : Beaucoup plus
    grand que ‘\gg’.

‘\lnot’
    ¬ Négation logique (ordinaire).  Synonyme : ‘\neg’.

‘\longleftarrow’
    ⟵ Longue flèche vers la gauche à ligne simple (relation).
    Similaire : longue flèche gauche à ligne double ‘\Longleftarrow’.

‘\longleftrightarrow’
    ⟷ Longue flèche bilatérale à ligne simple (relation).  Similaire :
    longue flèche bilatérale à ligne double ‘\Longleftrightarrow’.

‘\longmapsto’
    ⟼ Longue flèche d’un taquet vers la droite à ligne simple
    (relation).  Similaire : version courte ‘\mapsto’.

‘\longrightarrow’
    ⟶ Longue flèche vers la droite à ligne simple (relation).
    Similaire : longue flèche vers la droite à ligne
    double ‘\Longrightarrow’.

‘\lor’
    ∨ Ou-logique (binaire).  Synonyme : ‘\vee’.  Voir aussi
    et-logique ‘\land’.

‘\mapsto’
    ↦ Flèche d’un taquet vers la droite (relation).  Similaire :
    version longue ‘\longmapsto’.

‘\mho’
    ℧ Conductance, symbole Ohm culbuté (ordinaire).  Ceci n’est pas
    disponible en TeX de base.  En LaTeX vous devez charger le
    paquetage ‘amssymb’.

‘\mid’
    ∣ Barre verticale à ligne simple (relation).  une utilisation
    typique de ‘\mid’ est pour un ensemble ‘\{\, x \mid x\geq 5 \,\}’.

    Similaire : ‘\vert’ et ‘|’ produisent le même symbole de barre
    verticale à ligne simple mais sans aucun espacement (on les classe
    comme « ordinaires ») et vous ne devriez pas les utiliser comme
    symbole de relation mais seulement comme des ordinaux, c.-à-d.
    comme des symboles de note en bas de page.  Pour dénoter une valeur
    absolue, voir l’entrée de ‘\vert’ et pour une norme voir l’entrée
    de ‘\Vert’.

‘\models’
    ⊨ inclut ; portillon/tourniquet à double barre, barre verticale et
    double tiret court (relation).  Similaire : barre verticale et
    double tiret long ‘\vDash’.

‘\mp’
    ∓ Moins ou plus (relation).

‘\mu’
    μ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

‘\nabla’
    ∇ Del de Hamilton, ou nabla, ou différentiel, opérateur
    (ordinaire).

‘\natural’
    ♮ Bécarre (ordinaire).

‘\ne’
    ≠ Non égal (relation).  Synonyme : ‘\neq’.

‘\nearrow’
    ↗ Flèche nord-est (relation).

‘\neg’
    ¬ Négation logique (ordinaire).  Synonyme : ‘\lnot’.  Utilisé
    parfois au lieu du symbole de négation: ‘\sim’.

‘\neq’
    ≠ Non égal (relation).  Synonyme : ‘\ne’.

‘\ni’
    ∋ Signe d’appartenance réfléchi ; « contient comme élément »
    (relation).  Synonyme : ‘\owns’.  Similaire : « appartient
    à » ‘\in’.

‘\not’
    ̸ Barre oblique longue utilisée pour rayer un opérateur la suivant
    (relation).

    Beaucoup opérateurs en négation qui n’ont pas besoin de ‘\not’ sont
    disponibles, en particulier avec le paquetage ‘amssymb’.  Par
    exemple, ‘\notin’ est sans doute préférable à ‘\not\in’ d’un point
    de vue typographique.

‘\notin’
    ∉ N’appartient pas à (relation).  Similaire : non contenu
    dans ‘\nsubseteq’.

‘\nu’
    ν Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

‘\nwarrow’
    ↖ Flèche nord-ouest (relation).

‘\odot’
    ⊙ Point cerclé (binaire).  Similaire : opérateur de taille
    variable ‘\bigodot’.

‘\oint’
    ∮ Intégrale de contour, intégrale avec un cercle au milieu
    (opérateur).

‘\Omega’
    Ω Lettre grecque en capitale (ordinaire).

‘\omega’
    ω Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

‘\ominus’
    ⊖ Signe moins, ou tiret, cerclé (binaire).

‘\oplus’
    ⊕ Signe plus cerclé (binaire).  Similaire : opérateur de taille
    variable ‘\bigoplus’.

‘\oslash’
    ⊘ Barre de fraction, ou barre oblique, cerclée (binaire).

‘\otimes’
    ⊗ Signe de multiplication, ou croix, cerclé (binaire).  Similaire :
    opérateur de taille variable ‘\bigotimes’.

‘\owns’
    ∋ Epsilon d’appartenance réfléchi ; « contient comme élément »
    (relation).  Synonyme : ‘\ni’.  Similaire : appartient à ‘\in’.

‘\parallel’
    ∥ Parallèle (relation).  Synonyme : ‘\|’.

‘\partial’
    ∂ Différentielle partielle (ordinaire).

‘\perp’
    ⟂ Perpendiculaire (relation).  Similaire : ‘\bot’ utilise le même
    glyphe mais l’espacement est différent parce qu’il est dans la
    classe ordinaire.

‘\Phi’
    Φ Lettre grecque capitale (ordinaire).

‘\phi’
    ϕ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).  La forme en variante
    est ‘\varphi’ φ.

‘\Pi’
    Π Lettre grecque en capitale (ordinaire).

‘\pi’
    π Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).  La forme en variante
    est ‘\varpi’ ϖ.

‘\pm’
    ± Plus or minus (binaire).

‘\prec’
    ≺ Précède (relation).  Similaire : inférieur à ‘<’.

‘\preceq’
    ⪯ Précède ou égal, précède par-dessus signe égal à une ligne
    (relation).  Similaire : inférieur ou égal ‘\leq’.

‘\prime’
    ′ Prime, ou minute au sein d’une expression temporelle (ordinaire).
    Typiquement utilisé en indice supérieur ‘$A^\prime$’.  Il est à
    noter que ‘$f^\prime$’ et ‘$f'$’ produisent le même résultat.  Un
    avantage de la seconde forme est que ‘$f'''$’ produit le symbole
    désiré, c.-à-d. le même résultat que ‘$f^{\prime\prime\prime}$’,
    mais en nécessitant moins de saisie.  Il est à noter que vous ne
    pouvez utiliser ‘\prime’ qu’en mode mathématique.  Utiliser le
    quote ‘'’ en mode texte produit un caractère différent (apostrophe
    ou guillemet anglais simple de droite).

‘\prod’
    ∏ Produit (opérateur).

‘\propto’
    ∝ Proportionnel à (relation)

‘\Psi’
    Ψ Lettre grecque en capitale (ordinaire).

‘\psi’
    ψ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

‘\rangle’
    ⟩ Chevron mathématique droit, ou séquence, crochet (fermant).
    Similaire : supérieur à ‘>’.  Correspond à ‘\langle’.

‘\rbrace’
    } Accolade de droite (fermante).  Synonyme : ‘\}’.  Correspond
    à ‘\lbrace’.

‘\rbrack’
    ] Crochet droit (fermant).  Synonyme : ‘]’.  Correspond
    à ‘\lbrack’.

‘\rceil’
    ⌉ Plafond droit (fermant).  Correspond à ‘\lceil’.

‘\Re’
    ℜ Partie réelle, nombres réels, R capital gothique (ordinaire).  En
    relation avec : R majuscule ajouré, ou gras de tableau
    d’école ‘\mathbb{R}’ ; pour accéder à cela charger le paquetage
    ‘amsfonts’.

‘\restriction’
    ↾ Restriction d’une fonction (relation).
    Synonyme : ‘\upharpoonright’.  Ceci n’est pas disponible en TeX de
    base.  En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’.

‘\revemptyset’
    ⦰ Symbole ensemble vide inversé (ordinaire).  En relation avec :
    ‘\varnothing’.  Ceci n’est pas disponible en TeX de base.  En LaTeX
    vous devez charger le paquetage ‘stix’.

‘\rfloor’
    ⌋ Plancher droit, un crochet droit avec la dent du haut coupée
    (fermant).  Correspond à ‘\lfloor’.

‘\rhd’
    ◁ Pointe de flèche, c.-à-d. u triangle pointant vers la droite
    (binaire).  Ceci n’est pas disponible en TeX de base.  En LaTeX
    vous devez charger le paquetage ‘amssymb’.  Pour le symbole normal
    de sous-groupe vous devriez plutôt charger ‘amssymb’ et utiliser
    ‘\vartriangleright’ (qui est une relation et ainsi donne un
    meilleur espacement).

‘\rho’
    ρ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).  La forme en variante
    est ‘\varrho’ ϱ.

‘\Rightarrow’
    ⇒ Implique, flèche vers la droite à double-ligne (relation).
    Similaire : flèche vers la droite ‘\rightarrow’.

‘\rightarrow’
    → Flèche vers la droite à ligne simple (relation).
    Synonyme : ‘\to’.  Similaire : flèche vers droite à ligne
    double ‘\Rightarrow’.

‘\rightharpoondown’
    ⇁ Harpon vers la droite avec crochet vers le bas (relation).

‘\rightharpoonup’
    ⇀ Harpon vers la droite avec crochet vers la haut (relation).

‘\rightleftharpoons’
    ⇌ Harpon vers la droite avec crochet vers le haut au dessus d’un
    harpon vers la gauche avec crochet vers le bas (relation).

‘\searrow’
    ↘ Flèche pointant sud-est (relation).

‘\setminus’
    ⧵ Différence ensembliste, barre de faction inversée ou
    controblique, comme \ (binaire).  Similaire :
    controblique ‘\backslash’ et aussi ‘\textbackslash’ hors du mode
    mathématique.

‘\sharp’
    ♯ Dièse (ordinaire).

‘\Sigma’
    Σ Lettre grecque en capitale (ordinaire).

‘\sigma’
    σ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).  La forme en variante
    est ‘\varsigma’ ς.

‘\sim’
    ∼ Similaire à, dans une relation (relation).

‘\simeq’
    ≃ Similaire ou égal à, dans une relation (relation).

‘\smallint’
    ∫ Signe intégrale qui ne change pas en taille plus grande au sein
    d’une formule hors texte (opérateur).

‘\smile’
    ⌣ Arc concave en haut, sourire (ordinaire).

‘\spadesuit’
    ♠ Pique de carte à jouer (ordinaire).

‘\sqcap’
    ⊓ Symbole d’intersection carré (binaire).  Similaire :
    intersection ‘cap’.

‘\sqcup’
    ⊔ Symbole d’union carré (binaire).  Similaire : union ‘\cup’.  En
    relation avec : opérateur de taille variable ‘\bigsqcup’.

‘\sqsubset’
    ⊏ Symbole carré de sous-ensemble (relation).  Similaire :
    sous-ensemble ‘\subset’.  Ceci n’est pas disponible en TeX de base.
    En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’.

‘\sqsubseteq’
    ⊑ Symbole carré de sous-ensemble ou égal (binaire).  Similaire :
    sous-ensemble ou égal ‘\subseteq’.

‘\sqsupset’
    ⊐ Symbole carré de sur-ensemble (relation).  Similaire :
    superset ‘\supset’.  Ceci n’est pas disponible en TeX de base.  En
    LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’.

‘\sqsupseteq’
    ⊒ Symbole carré de sur-ensemble ou égal (binaire).  Similaire :
    sur-ensemble ou égal ‘\supseteq’.

‘\star’
    ⋆ Étoile à cinq branches, quelquefois utilisée comme une opération
    binaire générale mais quelquefois réservée pour la corrélation
    croisée (binaire).  Similaire : les synonymes astérisque ‘*’ et
    ‘\ast’, qui sont à six branches, et apparaissent plus souvent comme
    indice supérieur et inférieur, comme c’est le cas avec l’étoile de
    Kleene.

‘\subset’
    ⊂ Est contenu (occasionnellement, est impliqué par) (relation).

‘\subseteq’
    ⊆ Est contenu ou égal à (relation).

‘\succ’
    ≻ Vient après, suit (relation).  Similaire : inférieur à ‘>’.

‘\succeq’
    ⪰ Suit ou est égal à (relation).  Similaire : inférieur ou égal
    à ‘\leq’.

‘\sum’
    ∑ Summation (opérateur).  Similaire : Lettre grecque
    capitale ‘\Sigma’.

‘\supset’
    ⊃ Contient (relation).

‘\supseteq’
    ⊇ Contient ou est égal à (relation).

‘\surd’
    √ Symbole racine (ordinaire).  La commande LaTeX ‘\sqrt{..}’
    compose la racine de l’argument, avec une barre qui s’étend pour
    couvrir l’argument.

‘\swarrow’
    ↙ Flèche pointant au sud-ouest (relation).

‘\tau’
    τ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

‘\theta’
    θ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).  La forme en variante
    est ‘\vartheta’ ϑ.

‘\times’
    × Signe de multiplication d’école primaire (binaire).  Voir
    aussi ‘\cdot’.

‘\to’
    → Flèche en ligne simple vers la droite (relation).
    Synonyme : ‘\rightarrow’.

‘\top’
    ⊤ Taquet vers le haut ; dessus, plus grand élément d’un ensemble
    partiellement ordonné (ordinaire).  Voir aussi ‘\bot’.

‘\triangle’
    △ Triangle (ordinaire).

‘\triangleleft’
    ◁ Triangle non-rempli pointant à gauche (binaire).
    Similaire : ‘\lhd’.  Pour le symbole normal de sous-groupe vous
    devez charger ‘amssymb’ et utiliser ‘\vartriangleleft’ (qui est une
    relation et ainsi donne un meilleur espacement).

‘\triangleright’
    ▷ Triangle non-rempli pointant à droite (binaire).  Pour le symbole
    normal de sous-groupe vous devez à la place charger ‘amssymb’ et
    utiliser ‘\vartriangleright’ (qui est une relation et ainsi donne
    un meilleur espacement).

‘\unlhd’
    ⊴ Pointe de flèche non-pleine soulignée pointant vers la gauche,
    c.-à-d. triangle avec une ligne au-dessous (binaire).  Ceci n’est
    pas disponible en TeX de base.  En LaTeX vous devez charger le
    paquetage ‘amssymb’.  Pour le symbole normal de sous-groupe chargez
    ‘amssymb’ et utilisez ‘\vartrianglelefteq’ (qui est une relation et
    ainsi donne un meilleur espacement).

‘\unrhd’
    ⊵ Pointe de flèche non-pleine soulignée pointant vers la droite,
    c.-à-d. triangle avec une ligne au-dessous (binaire).  Ceci n’est
    pas disponible en TeX de base.  En LaTeX vous devez charger le
    paquetage ‘amssymb’.  Pour le symbole normal de sous-groupe chargez
    ‘amssymb’ et utilisez ‘\vartrianglerighteq’ (qui est une relation
    et ainsi donne un meilleur espacement).

‘\Uparrow’
    ⇑ Flèche vers le haut à ligne double (relation).  Similaire :
    flèche vers le haut à ligne simple ‘\uparrow’.

‘\uparrow’
    ↑ Single-line upward-pointing flèche, diverges (relation).
    Similaire : double-line up-pointing flèche ‘\Uparrow’.

‘\Updownarrow’
    ⇕ Double-line upward-and-downward-pointing flèche (relation).
    Similaire : single-line upward-and-downward-pointing
    flèche ‘\updownarrow’.

‘\updownarrow’
    ↕ flèche haut et bas à ligne simple (relation).  Similaire : flèche
    haut et bas à ligne double ‘\Updownarrow’.

‘\upharpoonright’
    ↾ Harpon vers le haut avec crochet à droite (relation).
    Synonyme : ‘\restriction’.  Ceci n’est pas disponible en TeX de
    base.  En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’.

‘\uplus’
    ⊎ Union de multiensemble, un symbole union avec un symbole plus en
    son sein (binaire).  Similaire : union ‘\cup’.  En relation avec :
    opérateur de taille variable ‘\biguplus’.

‘\Upsilon’
    Υ Lettre grecque en capitale (ordinaire).

‘\upsilon’
    υ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

‘\varepsilon’
    ε Epsilon de ronde en bas de casse (ordinaire).  Plus largement
    utilise en mathématique que la forme non variante epsilon lunaire
    ‘\epsilon’ ϵ.  En relation avec : « appartient à » ‘\in’.

‘\vanothing’
    ∅ Symbole ensemble vide.  Similaire : ‘\emptyset’.  En relation
    avec : ‘\revemptyset’.  Ceci n’est pas disponible en TeX de base.
    En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’.

‘\varphi’
    φ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire).  La forme
    non en variante est ‘\phi’ ϕ.

‘\varpi’
    ϖ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire).  La forme
    non en variante est ‘\pi’ π.

‘\varrho’
    ϱ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire).  La forme
    non en variante est ‘\rho’ ρ.

‘\varsigma’
    ς Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire).  La forme
    non en variante est ‘\sigma’ σ.

‘\vartheta’
    ϑ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire).  La forme
    non en variante est ‘\theta’ θ.

‘\vdash ⊢ Taquet droit ; prouve, implique ;’
    portillon/tourniquet ; barre verticale et un tiret (relation).
    Similaire : portillon inversé ‘\dashv’.

‘\vee’
    ∨ Ou logique ; une forme de v pointant vers le bas (binaire).  En
    relation avec : Et logique ‘\wedge’.  Similaire : Opérateur de
    taille variable ‘\bigvee’.

‘\Vert’
    ‖ Double barre verticale (ordinaire).  Similaire : barre verticale
    simple ‘\vert’.

    Le paquetage ‘mathtools’ vous permet de créer des commandes pour
    des délimiteurs appairés.  Par ex., si vous mettez
    ‘\DeclarePairedDelimiter\norm{\lVert}{\rVert}’ dans votre
    préambule, ceci vous donne trois variantes de commande pour faire
    des barres verticales correctement espacées horizontalement : si
    dans le corps du document vous écrivez la version étoilée
    ‘$\norm*{M^\perp}$’ alors la hauteur des barres verticales
    correspond à celle de l’argument, alors qu’avec ‘\norm{M^\perp}’
    les barres ne grandissent pas avec la hauteur de l’argument mais à
    la place reste de la hauteur par défaut, et
    ‘\norm[COMMANDE-TAILLE]{M^\perp}’ donne aussi des barres qui ne
    grandissent pas mais sont de la taille donnée dans la
    COMMANDE-TAILLE, par ex. ‘\Bigg’.

‘\vert’
    | Barre verticale simple (ordinaire).  Similaire : barre à
    double-ligne verticale ‘\Vert’.  Pour usage tel qu’au sein de la
    définition d’un ensemble, utilisez ‘\mid’ parce que c’est une
    relation.

    Pour une valeur absolue vous pouvez utiliser le paquetage
    ‘mathtools’ et ajouter
    ‘\DeclarePairedDelimiter\abs{\lvert}{\rvert}’ à votre préambule.
    Ceci vous donne trois variantes de commande pour les barres simples
    verticales qui sont correctement espacées verticalement : si dans
    le corps du document vous écrivez la version étoilée
    ‘$\abs*{\frac{22}{7}}$’ alors la hauteur des barres verticales
    correspond à la hauteur de l’argument, alors qu’avec
    ‘\abs{\frac{22}{7}}’ les barres ne grandissent pas avec l’argument
    mais à la place sont de la hauteur par défaut, et
    ‘\abs[COMMANDE-TAILLE]{\frac{22}{7}}’ donne aussi des barres qui ne
    grandissent pas mais qui sont réglées à la taille donnée par la
    COMMANDE-TAILLE, par ex. ‘\Bigg’.

‘\wedge’
    ∧ Et logique (binaire).  Synonyme : ‘\land’.  Voir aussi ou logique
    ‘\vee’.  Similaire : opérateur de taille variable ‘\bigwedge’.

‘\wp’
    ℘ « p » de Weierstrass, fonction elliptique de Weierstrass
    (ordinaire).

‘\wr’
    ≀ Produit couronne (binaire).

‘\Xi’
    Ξ Lettre grecque en capitale (ordinaire).

‘\xi’
    ξ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

‘\zeta’
    ζ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).

  Les symboles suivants sont utilisés le plus souvent en texte simple
mais LaTeX fourni des versions pour être utilisés dans du texte
mathématique.

‘\mathdollar’
    Signe dollar en mode mathématique : $.

‘\mathparagraph’
    Signe paragraphe (pied-de-mouche) en mode mathématique : ¶.

‘\mathsection’
    Signe section en mode mathématique : §.

‘\mathsterling’
    Signe livre sterling mode mathématique : £.

‘\mathunderscore’
    Signe « souligné » en mode mathématique : _.

* Menu:

* Arrows::                     Liste de flèches.
* \boldmath & \unboldmath::    Symboles en caractères gras.
* Blackboard bold::            Caractères évidés.
* Calligraphic::               Caractères scripts.
* Delimiters::                 Parenthèses, accolades, etc.
* Dots::                       Points de suspension, etc.
* Greek letters::              Liste des lettres grecques.


File: latex2e-fr.info,  Node: Arrows,  Next: \boldmath & \unboldmath,  Up: Math symbols

16.2.1 Flèches
--------------

Voici les flèches disponibles en standard avec LaTeX.  Les paquetages
‘latexsym’ et ‘amsfonts’ en contiennent beaucoup plus.

Symbole Commande
---------------------------------------------------------------------------
⇓       ‘\Downarrow’
↓       ‘\downarrow’
↩       ‘\hookleftarrow’
↪       ‘\hookrightarrow’
←       ‘\leftarrow’
⇐       ‘\Leftarrow’
⇔       ‘\Leftrightarrow’
↔       ‘\leftrightarrow’
⟵       ‘\longleftarrow’
⟸       ‘\Longleftarrow’
⟷       ‘\longleftrightarrow’
⟺       ‘\Longleftrightarrow’
⟼       ‘\longmapsto’
⟹       ‘\Longrightarrow’
⟶       ‘\longrightarrow’
↦       ‘\mapsto’
↗       ‘\nearrow’
↖       ‘\nwarrow’
⇒       ‘\Rightarrow’
→       ‘\rightarrow’, or ‘\to’
↘       ‘\searrow’
↙       ‘\swarrow’
↑       ‘\uparrow’
⇑       ‘\Uparrow’
↕       ‘\updownarrow’
⇕       ‘\Updownarrow’

  Un exemple de la différence entre ‘\to’ et ‘\mapsto’ est : ‘\(
f\colon D\to C \) given by \( n\mapsto n^2 \)’.

  Pour faire des diagrammes cumulatifs il y a de nombreux paquetages,
parmi lesquels ‘tikz-cd’ et ‘amscd’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \boldmath & \unboldmath,  Next: Blackboard bold,  Prev: Arrows,  Up: Math symbols

16.2.2 ‘\boldmath’ & ‘\unboldmath’
----------------------------------

Synopsis (utilisés en mode paragraphe ou mode LR) :

    \boldmath \( MATH \)

ou

    \unboldmath \( MATH \)

  Ce sont des déclarations pour mettre en caractères gras les lettres
et symboles dans MATH, ou pour contredire cela et revenir à la graisse
normale (non-gras) utilisée par défaut.  Elles ne doivent être utilisées
ni en mode math, ni en mode math hors texte (*note Modes::).  Les deux
commandes sont fragiles (*note \protect::).

  Voici un exemple dans lequel chaque commande ‘\boldmath’ a lieu au
sein d’une ‘\mbox’ :

    on a $\mbox{\boldmath \( v \)} = 5\cdot\mbox{\boldmath \( u \)$}$

ce qui signifie que ‘\boldmath’ est seulement utilisé dans un mode
texte, en l’occurrence le mode LR, et explique pourquoi LaTeX doit
basculer en mode math pour composer ‘v’ et ‘u’.

  Si vous utilisez l’une ou l’autre des ces commande en mode math,
comme dans ‘Échec : \( \boldmath x \)’, alors vous obtenez quelque chose
du genre de ‘LaTeX Font Warning: Command \boldmath invalid in math mode
on input line 11’ et ‘LaTeX Font Warning: Command \mathversion invalid
in math mode on input line 11’.

  La commande ‘\boldmath’ est problématique par bien des aspects.  Les
nouveaux documents devraient utiliser le paquetage ‘bm’ fourni par
l’équipe du projet LaTeX.  Une description complète est hors du champ
d’application de ce manuel (voir la documentation complète sur le CTAN)
mais même le petit exemple suivant :

    \usepackage{bm}   % dans le préambule
    ...
    on a $\bm{v} = 5\cdot\bm{u}$

illustre déjà que c’est une amélioration par rapport à ‘\boldmath’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Blackboard bold,  Next: Calligraphic,  Prev: \boldmath & \unboldmath,  Up: Math symbols

16.2.3 Pseudo-gras avec des lettres évidées
-------------------------------------------

Synopsis :

    \usepackage{amssymb}   % dans le préambule
      ...
    \mathbb{LETTRE-CAPITALE}

  Fournit les lettres mathématiques évidées utilisées
traditionnellement pour noter les noms d’ensembles, comme les entiers
naturels, relatifs, etc.  Le nom ‘\mathbb’ vient de « blackboard bold
math » qu’on pourrait traduire par “caractères mathématiques gras
scolaires”.

  Dans l’exemple suivant :

    \( \forall n \in \mathbb{N}, n^2 \geq 0 \)

le ‘\mathbb{N}’ donne le symbole gras scolaire ℕ, représentant les
entiers naturels.

  Si vous utilisez autre chose qu’une lettre capitale alors aucune
erreur n’est produite, mais vous obtiendrez des résultats étranges, y
compris des caractères inattendus.

  Il y a des paquetages donnant accès à des symboles autres que les
lettres capitales ; voir sur le CTAN.


File: latex2e-fr.info,  Node: Calligraphic,  Next: Delimiters,  Prev: Blackboard bold,  Up: Math symbols

16.2.4 Math Calligraphic
------------------------

Synopsis :

    \mathcal{LETTRES-CAPITALES}

  Utilise une fonte scripte, “Math Calligraphic”.

  Dans l’exemple suivant l’identificateur du graphe est produit en
sortie avec la fonte Math Calligraphic :

    Soit un graphe \( \mathcal{G} \).

  Si vous utilisez autre chose que des lettres capitales alors vous
n’aurez pas une erreur mais vous n’aurez pas non plus une sortie en
calligraphique math.  Par exemple, ‘\mathcal{g}’ produit en sortie une
accolade fermante.


File: latex2e-fr.info,  Node: Delimiters,  Next: Dots,  Prev: Calligraphic,  Up: Math symbols

16.2.5 Délimiteurs
------------------

Les délimiteurs sont les parenthèses, accolades, crochets, ou autres
caractères utilisés pour marquer le début et la fin d’une sous-formule.
Dans l’exemple suivant la formule a trois ensembles de parenthèses
délimitant les trois sous-formules :

    (z-z_0)^2 = (x-x_0)^2 + (y-y_0)^2

Il n’est pas nécessaire que les délimiteurs se correspondent, ainsi vous
pouvez saisir ‘\( [0,1) \)’.

  Voici les délimiteurs usuels :

Délimiteur Commande            Nom
-------------------------------------------------------------------
(          ‘(’                 Parenthèse gauche
)          ‘)’                 Parenthèse droite
\}         ‘{’ ou ‘\lbrace’    Accolade gauche
\{         ‘}’ ou ‘\rbrace’    Accolade droite
[          ‘[’ ou ‘\lbrack’    Crochet gauche
]          ‘]’ ou ‘\rbrack’    Crochet droit
⌊          ‘\lfloor’           Crochet gauche de partie entière
⌋          ‘\rfloor’           Crochet droit de partie entière
⌈          ‘\lceil’            Crochet gauche d’arrondi
                              supérieur
⌉          ‘\rceil’            Crochet droit d’arrondi supérieur
⟨          ‘\langle’           Chevron gauche
⟩          ‘\rangle’           Chevron droit
/          ‘/’                 Oblique, ou oblique vers l’avant
\          ‘\backslash’        Controblique, ou oblique vers
                              l’arrière
|          ‘|’ ou ‘\vert’      Barre verticale
‖          ‘\|’ ou ‘\Vert’     Barre verticale double

  Le paquetage ‘mathtools’ vous permet de créer des commandes pour des
délimiteurs appairés.  Par ex., si vous mettez
‘\DeclarePairedDelimiter\abs{\lvert}{\rvert}’ dans votre préambule alors
cela vous donne deux commandes pour les barres simples verticales (qui
ne fonctionnent qu’en mode math).  La forme étoilée, comme dans
‘\abs*{\frac{22}{7}}’, a la hauteur des barres verticales accordée à la
hauteur de l’argument.  La forme non-étoilée, comme dans
‘\abs{\frac{22}{7}}’, a les barres fixées à la hauteur par défaut.
Cette forme accepte un argument optionnel, comme dans
‘\abs[COMMANDE-TAILLE]{\frac{22}{7}}’, où la taille des barres est
donnée par la COMMANDE-TAILLE, par ex. ‘\Bigg’.  En utilisant plutôt
‘\lVert’ et ‘\rVert’ pour les symboles, vous obtenez une notation de
norme avec le même comportement.

* Menu:

* \left & \right::      Délimiteurs de taille réglée automatiquement.
* \bigl & \bigr etc.::  Délimiteurs de taille réglée manuellement.


File: latex2e-fr.info,  Node: \left & \right,  Next: \bigl & \bigr etc.,  Up: Delimiters

16.2.5.1 ‘\left’ & ‘\right’
..........................

Synopsis :

    \left DÉLIMITEUR1 ... \right DÉLIMITEUR2

  Fabrique des parenthèses, crochets, ou autres délimiteurs qui se
correspondent.  LaTeX fabrique les délimiteurs juste assez hauts pour
couvrir la taille de la formule qu’ils embrassent.

  L’exemple suivant fabrique un vecteur unitaire entouré par des
parenthèses assez hautes pour couvrir les composantes :

    \begin{equation}
      \left(\begin{array}{c}
        1   \\
        0   \\
      \end{array}\right)
    \end{equation}

  *Note Delimiters::, pour une liste des délimiteurs usuels.

  Chaque ‘\left’ doit avoir un ‘\right’ qui lui correspond.  Dans
l’exemple plus haut, si on ne met pas le ‘\left(’ alors on a le message
d’erreur ‘Extra \right’.  Si c’est le ‘\right)’ qu’on ne met pas, alors
on obtient ‘You can't use `\eqno' in math mode’.

  Toutefois, il n’est pas nécessaire que DÉLIMITEUR1 et DÉLIMITEUR2 se
correspondent.  Un cas usuel est que vous désiriez une accolade d’un
seul côté, comme ci-dessous.  Utilisez un point, ‘.’, comme “délimiteur
nul” :

    \begin{equation}
      f(n)=\left\{\begin{array}{ll}
                    1             &\mbox{si \(n=0\)} \\
                    f(n-1)+3n^2   &\mbox{sinon}
           \end{array}\right.
    \end{equation}

Notez que pour obtenir une accolade comme délimiteur vous devez la
préfixer d’une controblique, ‘\{’ (*note Reserved characters::).  (Les
paquetages ‘amsmath’ et ‘mathtools’ vous permettent d’obtenir la
construction ci-dessus avec un environnement ‘cases’).

  La paire ‘\left ... \right’ fabrique un groupe.  Une conséquence de
cela est que la formule embrassée par la paire ‘\left ... \right’ ne
peut pas avoir de saut de ligne dans la sortie.  Ceci inclut à la fois
les sauts de lignes manuels, et ceux générés automatiquement par LaTeX.
Dans l’exemple suivant, LaTeX insère un saut de ligne pour que la
formule tienne entre les marges :

    Lorem ipsum dolor sit amet
    \( (a+b+c+d+e+f+g+h+i+j+k+l+m+n+o+p+q+r+s+t+u+v+w+x+y+z) \)

Mais avec ‘\left’ et ‘\right’ :

    Lorem ipsum dolor sit amet
    \( \left(a+b+c+d+e+f+g+h+i+j+k+l+m+n+o+p+q+r+s+t+u+v+w+x+y+z\right) \)

LaTeX n’insère pas de saut, ce qui a pour effet que la formule s’étende
jusque dans la marge.

  Parce que ‘\left ... \right’ fait un groupe, toutes les règles
habituelles concernant les groupes s’appliquent.  Ci-dessous, la valeur
de ‘\testlength’ réglée au sein de l’équation sera oubliée, en et sortie
on a ‘1.2pt’.

    \newlength{\testlength} \setlength{\testlength}{1.2pt}
    \begin{equation}
      \left( a+b=c \setlength{\testlength}{3.4pt} \right)
      \the\testlength
    \end{equation}

  La paire ‘\left ... \right’ affecte l’espacement horizontal de la
formule embrassée de deux manières.  La première est que dans ‘\(
\sin(x) = \sin\left(x\right) \)’ le membre de droite a plus d’espace
autour du ‘x’.  C’est parce que ‘\left( ... \right)’ insère un nœud
interne alors que ‘( ... )’ insère un nœud ouvrant.  La seconde manière
dont l’espacement horizontal est affecté est que parce que la paire
forme un groupe, la sous-formule embrassée sera composée à sa longueur
naturelle, sans dilatation ni contraction pour que la ligne s’ajuste
mieux.

  TeX dilate les délimiteurs selon la hauteur et profondeur de la
formule embrassée.  Ci-dessous LaTeX fait grandir les crochets pour
qu’ils s’étendent sur toute la hauteur de l’intégrale :

    \begin{equation}
      \left[ \int_{x=r_0}^{\infty} -G\frac{Mm}{r^2}\, dr \right]
    \end{equation}

  Régler la taille manuellement donne souvent un meilleur résultat.
Par exemple, bien que le filet ci-dessous ait une profondeur nulle, TeX
crée des délimiteurs qui s’étendent sous le filet :

    \begin{equation}
      \left( \rule{1pt}{1cm} \right)
    \end{equation}

TeX peut choisir des délimiteurs qui sont trop petits, comme dans ‘\(
\left| |x|+|y| \right| \)’.  Il peut aussi en choisir de trop grand,
comme ci-dessous :

    \begin{equation}
      \left( \sum_{0\leq i<n} i^k \right)
    \end{equation}

Un troisième cas malheureux c’est quand on a une formule hors texte
longue tenant sur plus d’une ligne et que vous devez accorder les
tailles du délimiteur ouvrant et fermant ; vous ne pouvez pas utiliser
‘\left’ sur la première ligne et ‘\right’ sur la dernière parce qu’ils
doivent se correspondre.

  Pour régler manuellement la taille des délimiteurs, voir *note \bigl
& \bigr etc.::.


File: latex2e-fr.info,  Node: \bigl & \bigr etc.,  Prev: \left & \right,  Up: Delimiters

16.2.5.2 ‘\bigl’, ‘\bigr’, etc.
..............................

Synopsis, l’un parmi :

    \bigl DÉLIMITEUR1 ... \bigr DÉLIMITEUR2
    \Bigl DÉLIMITEUR1 ... \bigr DÉLIMITEUR2
    \biggl DÉLIMITEUR1 ... \biggr DÉLIMITEUR2
    \Biggl DÉLIMITEUR1 ... \Biggr DÉLIMITEUR2

(comme dans ‘\bigl[...\bigr]’ ; strictement parlant il n’est pas
nécessaire qu’ils soient appairés, voir ci-dessous), ou l’un parmi :

    \bigm DÉLIMITEUR
    \Bigm DÉLIMITEUR
    \biggm DÉLIMITEUR
    \Biggm DÉLIMITEUR

(comme avec ‘\bigm|’), ou l’un parmi :

    \big DÉLIMITEUR
    \Big DÉLIMITEUR
    \bigg DÉLIMITEUR
    \Bigg DÉLIMITEUR

(comme avec ‘\big[’).

  Produit des délimiteurs de taille réglée manuellement.  Pour des
délimiteurs de taille réglée automatiquement voir *note \left &
\right::).

  L’exemple ci-dessous produit des barres verticales externes
légèrement plus grandes :

      \bigl| |x|+|y| \bigr|

  Les commandes ci-dessus sont dans l’ordre des tailles croissantes.
Vous pouvez utiliser la taille la plus petite comme ‘\bigl...\bigr’ dans
un paragraphe sans que cela ait pour effet que LaTeX écarte les lignes.
Les tailles plus grandes sont destinées aux équations hors texte.

  *Note Delimiters::, pour une liste des délimiteurs usuels.  Dans la
famille des commandes en ‘l’ ou ‘r’, il n’est pas nécessaire que
DÉLIMITEUR1 et DÉLIMITEUR2 se correspondent.

  Les commandes en ‘l’ ou ‘r’ produisent délimiteurs ouvrant et fermant
qui n’insèrent aucun espace horizontal entre un atome précédent et le
délimiteur, alors que les commandes sans ‘l’ ou ‘r’ insèrent un peut
d’espace (parce que chaque délimiteur est réglé comme une variable
ordinaire).  Comparez les deux lignes dans l’exemple ci-dessous :

    \begin{tabular}{l}
      \(\displaystyle \sin\biggl(\frac{1}{2}\biggr) \)  \\  % bon
      \(\displaystyle \sin\bigg(\frac{1}{2}\bigg)  \)   \\  % mauvais
    \end{tabular}

La gestion typographique traditionnelle est sur la première ligne.  Sur
la seconde ligne la sortie a de l’espace supplémentaire entre le ‘\sin’
et la parenthèse ouvrante.

  Les commandes sans ‘l’ ou ‘r’ donnent cependant l’espacement correct
dans certaines circonstances, comme avec la grande ligne verticale dans
l’exemple ci-dessous :

    \begin{equation}
      \int_{x=a}^b x^2\,dx = \frac{1}{3} x^3 \Big|_{x=a}^b
    \end{equation}

(beaucoup d’auteurs préfèrent remplacer ‘\frac’ par la commande ‘\tfrac’
du paquetage ‘amsmath’), et comme avec cette grande oblique :

    \begin{equation}
      \lim_{n\to\infty}\pi(n) \big/ (n/\log n) = 1
    \end{equation}

  Contrairement à la paire ‘\left...\right’ (*note \left & \right::),
les commandes décrites ici et en ‘l’ ou ‘r’ ne forment pas un groupe.
Strictement parlant il n’est pas nécessaire qu’elles soient appairées,
et donc vous pourriez écrire quelque chose du ce genre :

    \begin{equation}
      \Biggl[ \pi/6 ]
    \end{equation}

  Les commandes en ‘m’ sont pour les relations, les choses qui sont au
milieu d’une formule, comme ceci :

    \begin{equation}
      \biggl\{ a\in B \biggm| a=\sum_{0\leq i<n}3i^2+4 \biggr\}
    \end{equation}


File: latex2e-fr.info,  Node: Dots,  Next: Greek letters,  Prev: Delimiters,  Up: Math symbols

16.2.6 Points de suspensions, horizontaux ou verticaux
------------------------------------------------------

Les points de suspension sont les trois points (habituellement trois)
indiquant qu’un motif se prolonge.

    \begin{array}{cccc}
      a_{0,0}    &a_{0,1}   &a_{0,2} &\ldots \\
      a_{1,0}    &\ddots                     \\
      \vdots
    \end{array}

  LaTeX fournit ces types de points de suspension :

‘\cdots’

    Des points de suspension horizontaux élevés au centre de la ligne,
    comme dans ⋯.  Utilisés comme dans : ‘\( a_0\cdot a_1\cdots a_{n-1}
    \)’.

‘\ddots’
    Des points de suspension en diagonale, ⋱.  Voir l’exemple plus haut
    d’un tableau ‘array’ pour une utilisation.

‘\ldots’
    Points de suspension sur la ligne de base, ….  Utilisés comme
    dans : ‘\( x_0,\ldots x_{n-1} \)’.  Un autre exemple est le tableau
    ‘array’ donné plus haut.  Un synonyme est ‘\mathellipsis’.  Un
    synonyme du paquetage ‘amsmath’ est ‘\hdots’.

    Vous pouvez également utiliser cette commande au-dehors du mode
    math, comme dans ‘La boîte de vitesse, les freins, \ldots{} tout
    est cassé’.  (En mode paragraphe ou en mode LR un synonyme de
    ‘\ldots’ est ‘\dots’).

‘\vdots’
    Points de suspension alignés verticalement, ⋮.  Voir l’exemple plus
    haut avec un ‘array’ pour une utilisation possible.

  Le paquetage ‘amsmath’ a la commande ‘\dots’ pour baliser
sémantiquement les points de suspension.  L’exemple suivant produit deux
sorties d’aspects distincts pour les deux premiers usages de la commande
‘\dots’.

    \usepackage{amsmath}  % dans le préambule
      ...
    Supposons que \( p_0, p_1, \dots, p_{n-1} \) soit la liste de tous les nombres premiers.
    On remarque que \( p_0\cdot p_1 \dots \cdot p_{n-1} +1 \) n'est pas un
    multiple de l'un quelconque des \( p_i \).
    Conclusion : il y a un nombre infini de nombres premiers \( p_0, p_1, \dotsc \).

Dans la première ligne LaTeX regarde la virgule suivant ‘\dots’ pour
déterminer qu’il devrait produire en sortie des points de suspension sur
la ligne de base.  La seconde ligne a un ‘\cdot’ qui suit ‘\dots’ alors
LaTeX produit des points de suspension sur l’axe mathématique,
verticalement centrés.  Toutefois, le troisième usage n’a aucun
caractère de suivi, aussi vous devez indiquer à LaTeX que faire.  Vous
pouvez utiliser l’une des commandes : ‘\dotsc’ si vous avez besoin de
points de suspension appropriés pour suivre une virgule, ‘\dotsb’ si
vous avez des points de suspension qui conviennent quand il y a ensuite
un opérateur ou un symbole de relation, ‘\dotsi’ pour les points de
suspension utilisés avec des intégrales, ou ‘\dotso’ pour les autres
cas.


File: latex2e-fr.info,  Node: Greek letters,  Prev: Dots,  Up: Math symbols

16.2.7 Lettres grecques
-----------------------

On ne donne les versions en capitale de ces lettres grecques que lorsque
elle sont distinctes des lettres romaines capitales.

Symbole Commande               Nom
----------------------------------------------------------------------------
α       ‘\alpha’               Alpha
β       ‘\beta’                Bêta
γ, Γ    ‘\gamma’, ‘\Gamma’     Gamma
δ, Δ    ‘\delta’, ‘\Delta’     Delta
ε, ϵ    ‘\varepsilon’,         Epsilon
       ‘\epsilon’
ζ       ‘\zeta’                Zêta
η       ‘\eta’                 Êta
θ, ϑ    ‘\theta’,              Thêta
       ‘\vartheta’
ι       ‘\iota’                Iota
κ       ‘\kappa’               Kappa
λ, Λ    ‘\lambda’, ‘\Lambda’   Lambda
μ       ‘\mu’                  Mu
ν       ‘\nu’                  Nu
ξ, Ξ    ‘\xi’, ‘\Xi’           Xi
π, Π    ‘\pi’, ‘\Pi’           Pi
ρ, ϱ    ‘\rho’, ‘\varrho’      Rhô
σ, Σ    ‘\sigma’, ‘\Sigma’     Sigma
τ       ‘\tau’                 Tau
ϕ, φ,   ‘\phi’, ‘\varphi’,     Phi
Φ       ‘\Phi’
χ       ‘\chi’                 chi
ψ, Ψ    ‘\psi’, ‘\Psi’         Psi
ω, Ω    ‘\omega’, ‘\Omega’     Oméga

  Pour omicron, si vous utiliser la fonte par défaut de LaTeX Computer
Modern alors saisissez omicron juste comme ‘o’ ou ‘O’.  Si vous désirez
avoir le nom ou si votre fonte affiche une différence alors vous pouvez
utiliser quelque chose du genre de ‘\newcommand\omicron{o}’.  Le
paquetage ‘unicode-math’ comprend ‘\upomicron’ pour un omicron droit et
‘\mitomicron’ pour l’italique mathématique.

  Alors que le symbole de relation d’appartenance à un ensemble ∈
généré par ‘\in’ est similaire à epsilon, il n’est jamais utilisé pour
une variable.


File: latex2e-fr.info,  Node: Math functions,  Next: Math accents,  Prev: Math symbols,  Up: Math formulas

16.3 Fonctions mathématiques
============================

En mode mathématique ces commandes produisent des noms de fonction en
police romaine et avec l’espacement adéquat.

‘\arccos’
    Arccosinus, cosinus inverse

‘\arcsin’
    Arcsinus, sinus inverse

‘\arctan’
    Arctangente, tangente inverse

‘\arg’
    Angle entre l’axe des réels et un point dans le plan complexe

‘\bmod’
    Opérateur modulo binaire, utilisé comme dans ‘\( 5\bmod 3=2 \)’

‘\cos’
    Cosinus

‘\cosh’
    Cosinus hyperbolique

‘\cot’
    Cotangente

‘\coth’
    Cotangente hyperbolique

‘\csc’
    Cosécante

‘\deg’
    Degrés

‘\det’
    Déterminant

‘\dim’
    Dimension

‘\exp’
    Exponentielle

‘\gcd’
    Plus grand commun diviseur

‘\hom’
    Homomorphisme

‘\inf’
    Infimum

‘\ker’
    Noyau

‘\lg’
    Logarithme en base 2

‘\lim’
    Limite

‘\liminf’
    Limite inférieure

‘\limsup’
    Limite supérieure

‘\ln’
    Logarithme népérien

‘\log’
    Logarithme

‘\max’
    Maximum

‘\min’
    Minimum

‘\pmod’
    Modulo parenthésé, comme dans ‘\( 5\equiv 2\pmod 3 \)’

‘\Pr’
    Probabilité

‘\sec’
    Sécante

‘\sin’
    Sinus

‘\sinh’
    Sinus hyperbolique

‘\sup’
    Supremum sup

‘\tan’
    Tangente

‘\tanh’
    Tangente hyperbolique

  Le paquetage ‘amsmath’ ajoute des amélioration à certaines de ces
commandes, et vous permet aussi de définir les vôtres propres.  La
documentation complète est sur le CTAN, mais en un mot, vous pouvez
définir une opérateur identité avec
‘\DeclareMathOperator{\identity}{id}’ qui est comme ceux donnés plus
haut mais s’imprime en ‘id’.  La forme étoilée
‘\DeclareMathOperator*{\op}{op}’ règle tout indice supérieur ou
inférieur pour être au-dessus et au-dessous, comme c’est la tradition
pour ‘\lim’, ‘\sup’, ou ‘\max’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Math accents,  Next: Over- and Underlining,  Prev: Math functions,  Up: Math formulas

16.4 Accents mathématiques
==========================

LaTeX fournit diverse commandes pour produire des lettres accentuées en
math.  Elles diffèrent de celles concernant les accents en texte normal
(*note Accents::).

‘\acute’
    Accent aigu mathématique

‘\bar’
    Accent barre suscrite mathématique

‘\breve’
    Accent brève mathématique

‘\check’
    Accent háček (caron) mathématique

‘\ddot’
    Accent diérèse (tréma) mathématique

‘\dot’
    Accent point suscrit mathématique

‘\grave’
    Accent grave mathématique

‘\hat’
    Accent chapeau (circonflexe) mathématique

‘\mathring’
    Accent rond-en-chef mathématique

‘\tilde’
    Accent tilde mathématique

‘\vec’
    Symbole vecteur mathématique

‘\widehat’
    Accent chapeau large mathématique

‘\widetilde’
    Accent tilde mathématique

  Quand on place un accent sur un i ou un j, la tradition est d’en
utiliser un sans point, ‘\imath’ ou ‘jmath’ (*note Math symbols::).

* Menu:

* \accent::                 Commande de bas niveau pour produire un caractère accentué.


File: latex2e-fr.info,  Node: \accent,  Up: Math accents

16.4.1 ‘\accent’
----------------

Synopsis :

    \accent NUMÉRO CARACTÈRE

  Une commande primitive TeX utilisée pour générer des caractères
accentués à partir de diacritiques et de lettres.  Le diacritique est
sélectionné par NUMÉRO, un argument numérique, suivi par un espace, et
ensuite un argument CARACTÈRE pour construire le caractère accentué dans
la fonte courante.

  Voici les caractères ‘e’ accentués.

    \accent18 e
    \accent20 e
    \accent21 e
    \accent22 e
    \accent23 e

Le premier a un accent grave, le second a un caron, le troisième une
brève, le quatrième un macron, et le dernier un rond-en-chef.  Ce qui
donne è ě ĕ ē e̊

  La position de l’accent est déterminée par la fonte au moment de sa
conception et ainsi le résultat de ‘\accent’ peut différer d’une fonte à
l’autre.  Dans LaTeX il est préférable d’avoir des glyphes pour les
caractères accentués plutôt que de les construire en utilisant
‘\accent’.  Utiliser des glyphes qui contiennent déjà les caractères
accentués (comme dans le codage T1) permet d’obtenir une césure correcte
alors que ‘\accent’ désactive la césure (spécifiquement avec le codage
de fonte OT1 dans lequel il n’y a pas de glyphe avec accent).

  Optionnellement il peut y avoir un changement de fonte entre NUMÉRO
et CARACTÈRE.  Notez aussi que cette commande règle le paramètre
‘\spacefactor’ à 1000 (*note \spacefactor::).

  Une caractéristique inévitable de certaines lettres cyrilliques et de
la majorité des lettres cyrilliques accentuées est qu’on doit les
assembler à partir de multiples éléments (accents, modificateurs, etc.)
alors même que ‘\accent’ ne fournit qu’une combinaison entre une seul
diacritique et une seule lettre.  Il y a aussi des cas où les accents
doivent apparaître entre des lettres que \accent ne prend pas en charge.
Il y a d’autres cas encore comme les lettres I et J dont les points au
dessus de leurs homologues en bas-de-casse entrent en conflit avec les
diacritiques suscrits.  L’utilisation de la commande ‘\accent’ dans ces
cas ne fonctionnera pas du fait qu’elle ne peut pas distinguer entre
capitales et bas-de-casse.


File: latex2e-fr.info,  Node: Over- and Underlining,  Next: Spacing in math mode,  Prev: Math accents,  Up: Math formulas

16.5 Sur- et sous-ligner
========================

LaTeX fournit des commandes pour sur-ligner ou souligner, ou pour placer
des accolades au-dessous ou au-dessous d’une matière.

‘\underline{TEXTE}’
    A pour effet que TEXTE, ce qui peut être ou non en mode
    mathématique, soit souligné.  La ligne est toujours sous le texte,
    en prenant en compte les jambages, ainsi dans ‘\(\underline{y}\)’
    la ligne est plus bas que dans ‘\(\underline{x}\)’.  Cette commande
    est fragile (*note \protect::).

    Notez que le paquetage ‘ulem’ fait du soulignement en mode texte et
    permet les sauts de ligne ainsi que plusieurs autres
    fonctionnalités.  Voir sa documentation sur le CTAN. Voir
    aussi *note \hrulefill & \dotfill:: pour produire une ligne, pour
    des choses comme une signature.

‘\overline{TEXTE}’
    Met une ligne horizontale au dessus de TEXTE.  Fonctionne en mode
    mathématiques, et en dehors.  Par exemple, ‘\overline{x+y}’.  Notez
    que cette commande diffère de ‘\bar’ (*note Math accents::).

‘\underbrace{MATH}’
    Met une accolade au-dessous de MATH.  Par exemple, le code
    ‘(1-\underbrace{1/2)+(1/2}-1/3)’ met en vedette la partie qui
    s’annule.  Attachez du texte à l’accolade en utilisant la commande
    indice inférieur, ‘_’, ou indice supérieur, ‘^’, comme ci-dessous :

         \begin{displaymath}
           1+1/2+\underbrace{1/3+1/4}_{>1/2}+
                \underbrace{1/5+1/6+1/7+1/8}_{>1/2}+\cdots
         \end{displaymath}

    L’indice supérieur apparaît au-dessus de l’expression, aussi il
    peut sembler sans relation avec l’accolade du dessous.

‘\overbrace{MATH}’
    Met une accolade au-dessus de MATH.  Par exemple,
    ‘\overbrace{x+x+\cdots +x}^{\mbox{\(k\) fois}}’.  Voir aussi
    ‘\underbrace’.

  Le paquetage ‘mathtools’ ajoute une accolade par dessus ou par
dessous, ainsi que des améliorations sur les accolades.  Voir la
documentation sur le CTAN.


File: latex2e-fr.info,  Node: Spacing in math mode,  Next: Math styles,  Prev: Over- and Underlining,  Up: Math formulas

16.6 Espacement en mode mathématique
====================================

Quand il compose des mathématiques, LaTeX insère l’espacement selon les
règles normales pour les textes mathématiques.  Si vous entrez ‘y=m x’
alors LaTeX ignore l’espace et dans la sortie le m est juste à côté du
x, comme dans y=mx.

  Mais les règles de LaTeX ont occasionnellement besoin de petits
ajustements.  Par exemple, dans l’intégrale la tradition est de mettre
une petite espace supplémentaire entre le ‘f(x)’ et le ‘dx’, obtenue
ci-dessous avec la commande ‘\,’ :

    \int_0^1 f(x)\,dx

  LaTeX fournit les commandes qui suivent utilisables en mode
mathématique.  Beaucoup de ces définitions d’espacement sont exprimées
dans l’unité mathématique “mu” donnée par 1 em = 18 mu, où le em est
pris de la famille courante des symboles mathématiques (*note Units of
length::).  Ainsi, un ‘\thickspace’ est typiquement de 5/18 fois la
largeur d’un ‘M’.

‘\;’
    Synonyme : ‘\thickspace’.  Normalement ‘5.0mu plus 5.0mu’.  Avec le
    paquetage ‘amsmath’, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX,
    utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ;
    sinon, utilisable seulement en mode mathématique.

‘\negthickspace’
    Normalement ‘-5.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu’.  Avec le paquetage
    ‘amsmath’, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable
    aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon,
    utilisable seulement en mode mathématique.

‘\:’
‘\>’

    Synonyme : ‘\medspace’.  Normalement ‘4.0mu plus 2.0mu minus
    4.0mu’.  Avec le paquetage ‘amsmath’, ou depuis la parution
    2020-10-01 de LaTeX, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode
    mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique.

‘\negmedspace’
    Normalement ‘-4.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu’.  Avec le paquetage
    ‘amsmath’, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable
    aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon,
    utilisable seulement en mode mathématique.

‘\,’
    Synonyme : ‘\thinspace’.  Espace fine, normalement ‘3mu’, c.-à-d.
    1/6mu.  Utilisable à la fois en mode mathématique et en mode texte
    (*note \thinspace & \negthinspace::).

    Cette espace est très utilisée, par exemple entre la fonction et la
    variation infinitésimale dans une intégrale ‘\int f(x)\,dx’ et, si
    un auteur fait cela, avant la ponctuation dans une équation
    affichée :

         La primitive est
         \begin{equation}
           3x^{-1/2}+3^{1/2}\,.
         \end{equation}

‘\!’
    Une espace fine négative.  Normalement ‘-3mu’.  Avec le paquetage
    ‘amsmath’, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable
    aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, la
    commande ‘\!’ est utilisable seulement en mode mathématique mais la
    commande ‘\negthinspace’ a toujours également fonctionné en mode
    texte (*note \thinspace & \negthinspace::).

‘\quad’
    Vaut 18mu, c.-à-d. 1em.  Souvent utilisé pour l’espace entourant
    les équations ou expressions, par ex. pour l’espace entre deux
    équation au sein d’un environnement ‘displaymath’.  Utilisable à la
    fois en mode mathématique et en mode texte.

‘\qquad’
    Une longueur de 2 quads, soit 36mu = 2em.  Utilisable à la fois en
    mode mathématique et en mode texte.

* Menu:

* \smash::                           Eliminate height or depth of a subformula.
* \phantom & \vphantom & \hphantom:: Make empty box same size as argument.
* \mathstrut::                       Add some vertical space to a formula.


File: latex2e-fr.info,  Node: \smash,  Next: \phantom & \vphantom & \hphantom,  Up: Spacing in math mode

16.6.1 ‘\smash’
---------------

Synopsis :

    \smash{SOUS-FORMULE}

  Compose SOUS-FORMULE en aplatissant sa boîte comme si sa hauteur et
sa profondeur étaient nulles.

  Dans l’exemple suivant l’exponentielle est si haut que sans la
commande ‘\smash’ LaTeX séparerait sa ligne de la ligne juste au-dessus,
et l’irrégularité de l’espacement des lignes pourrait être visuellement
malheureuse.

    Pour calculer la tétration $\smash{2^{2^{2^2}}}$,
    évaluer de haut en bas, comme $2^{2^4}=2^{16}=65536$.

  (À cause du ‘\smash’ l’expression imprimée pourrait se superposer à
la ligne du dessus, aussi vous voudrez sans doute attendre la version
finale du document avant de faire de tels ajustements).

  Ce qui suit illustre l’effet de ‘\smash’ en utilisant ‘\fbox’ pour
cerner la boîte que LaTeX met sur la ligne.  La commande ‘\barrenoire’
fait une barre s’étendant de 10 points sous la ligne de base jusqu’à
20 points au-dessus.

    \newcommand{\barrenoire}{\rule[-10pt]{5pt}{30pt}}
    \fbox{\barrenoire}
    \fbox{\smash{\barrenoire}}

  La première boîte que LaTeX place fait 20 points de haut et 10 points
de profondeur.  Mais la seconde boîte est traitée par LaTeX comme ayant
une hauteur et une profondeur nulles, même si l’encre imprimée sur la
page s’étend toujours bien au-dessus et au-dessous de la ligne.

  La commande ‘\smash’ apparaît souvent en mathématiques pour ajuster
la taille d’un élément qui entoure une sous-formule.  Ci-dessous la
première racine s’étend sous la ligne de base alors que la seconde
repose juste sur la ligne de base.

    \begin{equation}
    \sqrt{\sum_{0\leq k< n} f(k)}
    \sqrt{\vphantom{\sum}\smash{\sum_{0\leq k< n}} f(k)}
    \end{equation}

  Notez l’usage de ‘\vphantom’ pour donner à la commande ‘\sqrt’ un
argument avec la même hauteur que la ‘\sum’ (*note \phantom & \vphantom
& \hphantom::).

  Alors que le plus souvent on l’utilise en mathématique, la commande
‘\smash’ peut apparaître dans d’autres contextes.  Toutefois, elle
n’assure pas le passage en horizontal.  Ainsi si elle débute un
paragraphe il est préférable de mettre en premier un ‘\leavevmode’,
comme dans la dernière ligne de l’exemple ci-dessous :

    xxx xxx xxx

    \smash{yyy}  % sans renfoncement de paragraphe

    \leavevmode\smash{zzz}  % renfoncement normal de paragraphe

  Le paquetage ‘mathtools’ a des opérateurs qui fournissent un contrôle
encore plus fin de l’aplatissement d’une boîte de sous-formule.


File: latex2e-fr.info,  Node: \phantom & \vphantom & \hphantom,  Next: \mathstrut,  Prev: \smash,  Up: Spacing in math mode

16.6.2 ‘\phantom’ & ‘\vphantom’ & ‘\hphantom’
---------------------------------------------

Synopsis :

    \phantom{SOUS-FORMULE}

ou

    \vphantom{SOUS-FORMULE}

ou

    \hphantom{SOUS-FORMULE}

  La commande ‘\phantom’ crée une boîte de la même hauteur, profondeur
et largeur que SOUS-FORMULE, mais vide.  c.-à-d. qu’avec cette commande
LaTeX compose l’espace mais ne le remplit pas avec la matière.  Dans
l’exemple ci-dessous LaTeX met un espace blanc de la largeur correcte
pour la réponse, mais il n’affiche pas la réponse.

    \begin{displaymath}
      \int x^2\,dx=\mbox{\underline{$\phantom{(1/3)x^3+C}$}}
    \end{displaymath}

  La variante ‘\vphantom’ produit une boîte invisible de la même taille
verticale que SOUS-FORMULE, la même hauteur et profondeur, mais ayant
une largeur nulle.  Et ‘\hphantom’ fabrique une boîte avec la même
largeur que SOUS-FORMULE mais de hauteur et profondeur nulles.

  Dans l’exemple suivant, la tour des exposants dans l’expression
second opérande de la somme est si haute que TeX place cette expression
plus bas qu’il ne le ferait par défaut.  Sans ajustement, les deux
expressions opérandes de la somme seraient à des niveaux différents.  Le
‘\vphantom’ dans la première expression dit à TeX de laisser autant de
place verticalement qu’il fait pour la tour, de sorte que les deux
expressions ressortent au même niveau.

    \begin{displaymath}
        \sum_{j\in\{0,\ldots\, 10\}\vphantom{3^{3^{3^j}}}}
          \sum_{i\in\{0,\ldots\, 3^{3^{3^j}}\}} i\cdot j
    \end{displaymath}

  Ces commandes sont souvent utilisées conjointement avec ‘\smash’.
*Note \smash::, ce qui inclut un autre exemple d’usage de ‘\vphantom’.

  Les trois commandes en ‘phantom’ apparaissent souvent mais notez que
LaTeX fournit nombre d’autres commandes affectant les tailles de boîtes
qui pourraient être plus commodes, notamment ‘\makebox’ (*note \mbox &
\makebox::) et également ‘\settodepth’ (*note \settodepth::),
‘\settoheight’ (*note \settoheight::), et ‘\settowidth’ (*note
\settowidth::).  De plus, le paquetage ‘mathtools’ a beaucoup de
commandes qui offrent un contrôle fin de l’espacement.

  Les trois commandes produisent une boîte ordinaire, sans aucun statut
mathématique spécial.  Ainsi pour faire quelque chose comme attacher un
indice supérieur vous avez à donner un tel statut, par exemple avec la
commande ‘\operatorname’ du paquetage ‘amsmath’.

  Alors que la plupart du temps on les utilise en mathématiques, ces
trois commandes peuvent apparaître dans d’autres contextes.  Toutefois,
elles ne provoquent pas le passage de LaTeX en mode horizontal.  Ainsi
si l’une de ces commandes débute un paragraphe alors vous avez
typiquement à la précéder d’un ‘\leavevmode’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \mathstrut,  Prev: \phantom & \vphantom & \hphantom,  Up: Spacing in math mode

16.6.3 ‘\mathstrut’
-------------------

Synopsis :

    \mathstrut

  L’homologue de ‘\strut’ pour les mathématiques.  *Note \strut::.

  Entrer ‘$\sqrt{x} + \sqrt{x^i}$’ donne en sortie une seconde racine
plus haute que la première.  Pour ajouter de l’espace vertical
supplémentaire sans aucun espace horizontal, de sorte que les deux aient
la même hauteur, utilisez ‘$\sqrt{x\mathstrut} + \sqrt{x^i\mathstrut}$’.

  La commande ‘\mathstrut’ ajoute la hauteur verticale d’une parenthèse
ouvrante, (, mais aucun espace horizontal.  Elle est définie comme
‘\vphantom{(}’ : voir *note \phantom & \vphantom & \hphantom:: pour plus
ample information.  Son avantage par rapport à ‘\strut’ est que
‘\mathstrut’ n’ajoute aucune profondeur, ce qui est le plus souvent ce
qui convient pour les formules.  Utiliser la hauteur d’une parenthèse
ouvrante est juste une convention ; pour un contrôle complet de la
quantité d’espace, utilisez ‘\rule’ avec une largeur.  *Note \rule::.


File: latex2e-fr.info,  Node: Math styles,  Next: Math miscellany,  Prev: Spacing in math mode,  Up: Math formulas

16.7 Styles mathématiques
=========================

Les règles de TeX pour composer une formule dépendent du contexte.  Par
exemple, au sein d’une équation hors texte, l’entrée ‘\sum_{0\leq
i<n}k^m=\frac{n^{m+1}}{m+1}+\mbox{termes d'ordre inférieur}’ donnera une
sortie où l’indice de sommation sera centré sous le symbole de
sommation.  Mais si cette même entrée est en ligne dans le texte, alors
l’indice de sommation est déporté sur la droite plutôt que au-dessous,
de sorte qu’il n’écarte pas les lignes alentour.  De même, dans un
contexte en hors texte, les symboles au numérateur et dénominateur
seront plus grands que pour une formule en ligne dans le texte, et en
hors-texte mathématique les indices supérieurs et inférieurs sont plus
écartés que pour une formule mathématique en ligne dans le texte.

  TeX utilise quatre styles mathématiques.

  – Le style affichage est pour une formule en hors texte sur une ligne
    séparée, comme avec ‘\begin{equation} ... \end{equation}’.

  – Le style texte est pour une formule en ligne dans le texte, comme
    avec ‘ainsi nous avons $ ... $’.

  – Le style script style est pour les parties d’une formule dans un
    indice inférieur ou supérieur.

  – Le style scriptscript est pour les parties d’une formule à un
    second niveau (ou plus) de placement d’indices inférieurs ou
    supérieurs.

  TeX détermines un style mathématique par défaut mais vous pouvez
l’emporter dessus avec une déclaration de ‘\displaystyle’, ou
‘\textstyle’, ou ‘\scriptstyle’, ou ‘\scriptscriptstyle’.

  Dans l’exemple suivant, la fraction sur la ligne ‘Arithmetique’ aura
l’air recroquevillée.

    \begin{tabular}{r|cc}
      \textsc{Nom}  &\textsc{Séries}  &\textsc{Somme}  \\  \hline
      Arithmetique     &$a+(a+b)+(a+2b)+\cdots+(a+(n-1)b)$
                       &$na+(n-1)n\cdot\frac{b}{2}$  \\
      Géometrique      &$a+ab+ab^2+\cdots+ab^{n-1}$
                       &$\displaystyle a\cdot\frac{1-b^n}{1-b}$  \\
    \end{tabular}

Mais à cause de la déclaration ‘\displaystyle’, la fraction de la ligne
‘Géometrique’ sera facile à lire, avec des caractères de la même taille
que le reste de la ligne.

  Un autre exemple est que, comparé à la même entrée sans la
déclaration, le résultat de :

    on obtient
    $\pi=2\cdot{\displaystyle\int_{x=0}^1 \sqrt{1-x^2}\,dx}$

aura un signe intégrale bien plus haut.  Notez que dans cet exemple le
‘\displaystyle’ ne s’applique qu’à une partie de la formule, celle qui
est délimitée entre accolades, comme ‘{\displaystyle ...}’.

  Le dernier exemple est une fraction continue.

    \begin{equation}
    a_0+\frac{1}{
           \displaystyle a_1+\frac{\mathstrut 1}{
           \displaystyle a_2+\frac{\mathstrut 1}{
           \displaystyle a_3}}}
    \end{equation}

Sans la déclaration ‘\displaystyle’, les dénominateurs seraient en style
script et scriptscript.  (Le ‘\mathstrut’ améliore la hauteur des
dénominateurs ; *note \mathstrut::).


File: latex2e-fr.info,  Node: Math miscellany,  Prev: Math styles,  Up: Math formulas

16.8 Recueil de diverses commandes utiles en math
=================================================

LaTeX contient moult facilités pour les mathématiques.  En voici
quelques-unes qu’on n’a pas pu classer ailleurs.

* Menu:

* Colon character & \colon::    Colon.
* \*::                            Discretionary multiplication.
* \frac::                         Fraction.
* \sqrt::                         Radicals.
* \stackrel::                     Text over a relation.


File: latex2e-fr.info,  Node: Colon character & \colon,  Next: \*,  Up: Math miscellany

16.8.1 Caractère deux-points ‘:’ & ‘\colon’
-------------------------------------------

Synopsis, l’un parmi :

    :
    \colon

  En mathématiques, le caractère deux-points, ‘:’, est une relation.

    Avec des rapport de côtés \( 3:4 \) et \( 4:5 \), le triangle est rectangle.

De base LaTeX définit ‘\colon’ pour produire le caractère deux-points
avec l’espacement approprié pour une ponctuation, comme dans la notation
de construction d’ensemble ‘\{x\colon 0\leq x<1\}’.

  Mais le paquetage largement utilisé ‘amsmath’ définit ‘\colon’ pour
être utilisé dans la définition de fonctions ‘f\colon D\to C’.  Ainsi si
vous désirez utiliser le caractère deux-points comme une ponctuation,
utilisez alors ‘\mathpunct{:}’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \*,  Next: \frac,  Prev: Colon character & \colon,  Up: Math miscellany

16.8.2 ‘\*’
-----------

Synopsis :

    \*

  Un symbole de multiplication “discrétionnaire”, sur lequel un saut de
ligne est autorisé.  En l’absence de saut, la multiplication est
indiquée implicitement par un espace, alors qu’en cas de saut un symbole
× est imprimé immédiatement avant le saut.  Ainsi

    \documentclass{article}
    \usepackage[utf8]{inputenc}
    \usepackage{french}
    \begin{document}
    Mais \(A_3 = 0\), ainsi le produit de tous les termes de
    \(A_1\) à \(A_4\), c.-à-d.\ \(A_1\* A_2\* A_3 \* A_4\),
    est égal à zéro.
    \end{document}

  produit une sortie de ce type (on a omis une partie du texte pour
faire apparaître la césure au même endroit que dans une sortie TeX) :

    Mais A_3 = 0, ainsi [...] de A_1 à A_4, c.-à-d. A_1 A_2 \times
    A_3 A_4, est égal à zéro.


File: latex2e-fr.info,  Node: \frac,  Next: \sqrt,  Prev: \*,  Up: Math miscellany

16.8.3 ‘\frac’
--------------

Synopsis :

    \frac{NUM}{DÉN}

  Produit la fraction NUM divisé par DÉN.  Utilisé comme :
‘\begin{displaymath} \frac{1}{\sqrt{2\pi\sigma}} \end{displaymath}’.  En
mode mathématique en ligne cela ressort petit ; voir la discussion de
‘\displaystyle’ (*note Math formulas::).


File: latex2e-fr.info,  Node: \sqrt,  Next: \stackrel,  Prev: \frac,  Up: Math miscellany

16.8.4 ‘\sqrt’
--------------

Synopsis, l’un parmi :

     \sqrt{ARG}
     \sqrt[NIÈME]{ARG}

  Produit la représentation de la racine carrée, ou optionnellement de
la racine NIÈME, de ARG.  L’argument optionnel NIÈME détermine quelle
racine produire, c.-à-d. saisissez ‘$\sqrt[3]{x+y}$’ pour la racine
cubique de ‘x+y’.  La taille du radical croît avec celle de ARG (au fur
et à mesure que la hauteur du radical croît, l’angle sur la montant de
gauche devient plus abrupt, jusqu’à pour un ‘arg’ suffisamment haut,
devenir vertical).

  LaTeX a un symbole ‘\surd’ séparé pour faire une racine carrée sans
ARE (*note Math symbols::).


File: latex2e-fr.info,  Node: \stackrel,  Prev: \sqrt,  Up: Math miscellany

16.8.5 ‘\stackrel’
------------------

Synopsis :

    \stackrel{TEXTE}{RELATION}

  Place TEXTE au dessus de RELATION.  Pour mettre un nom de fonction
au-dessus d’une flèche entrez ‘\stackrel{f}{\longrightarrow}’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Modes,  Next: Page styles,  Prev: Math formulas,  Up: Top

17 Modes
********

Au fur et à mesure que LaTeX traite votre document, en tout point il est
dans l’un parmi six modes.  On peut les classer en trois catégories de
deux modes chacune, les modes horizontaux, les modes mathématiques, et
les modes verticaux.  Certaines commandes ne fonctionnent pas dans tous
les modes (en particulier, beaucoup de commandes ne fonctionnent que
dans les modes mathématiques), et des messages d’erreur y font
référence.

  – “Mode paragraphe” (appelé “mode horizontal” en TeX de base) est le
    mode dans lequel LaTeX se trouve lorsqu’il traite du texte
    ordinaire.  Il fragmente votre texte en lignes pour former un
    paragraphe et détermine les positions des sauts de ligne, de sorte
    que les sauts de page puissent être effectués en mode vertical.
    C’est le mode dans lequel LaTeX est la plupart du temps.

    Le “mode LR” (de l’anglais Left-to-Right, c.-à-d. gauche-à-droite ;
    appelé “mode horizontal restreint” en TeX de base), ce mode est en
    vigueur quand LaTeX se met à fabriquer une boîte avec une commande
    ‘\mbox’.  Comme en mode paragraphe, LaTeX considère la sortie qu’il
    produit comme une chaîne de mots avec des espaces entre eux.
    Contrairement au mode paragraphe, en mode LR LaTeX ne démarre
    jamais une nouvelle ligne, il continue juste à progresser de la
    gauche vers la droite.  (Bien que LaTeX ne se plaigne pas qu’une
    boîte LR puisse être trop longue, quand il a fini et essaie ensuite
    de mettre cette boîte dans une ligne, il peut se plaindre si la
    boîte résultante est trop grande pour tenir dans la ligne).

  – “Mode math”, LaTeX est dans ce mode quand il est en train de
    générer une formule mathématique.

    “Mode math d’affichage”, LaTeX est dans ce mode quand il est en
    train de générer une formule mathématique hors texte.  (Les
    formules hors texte diffèrent quelque peu des formules en ligne.
    un exemple est que le placement des indices sur ‘\int’ diffère
    entre les deux situations).

  – mode vertical “Mode vertical”, LaTeX est dans ce mode quand il est
    en train de construire la liste des lignes et d’autres matières
    pour fabriquer la page à sortir, ce qui comprend l’insertion des
    sauts de page.  C’est le mode dans lequel LaTeX quand il démarre un
    document.

    “Mode vertical interne”, ce mode est en vigueur quand LaTeX se met
    à fabriquer une ‘\vbox’.  Il ne comprend pas l’insertion de sauts
    de page, ce qui fait de lui l’analogue vertical du mode LR.

Par exemple, si vous commencez un article en LaTeX avec ‘Soit \( x \) un
..’ alors voici les modes : d’abord LaTeX démarre tout document en mode
vertical, ensuite il lit le ‘S’ et commute en mode paragraphe, et puis
la commutation suivante survient sur le ‘\(’ où LaTeX passe en mode
math, et puis quand il quitte la formule il revient en mode paragraphe.

  Le mode Paragraphe a deux sous-cas.  Si vous utilisez une commande
‘\parbox’ ou une ‘minipage’ alors LaTeX est mis en mode paragraphe.
Mais il n’insérera pas de saut de page à cet endroit.  Au sein de l’une
de ces boîtes, appelées “parbox”, LaTeX est en “mode paragraphe
interne”.  Une situation plus habituelle, quand il peut faire des sauts
de page, est le “mode paragraphe externe” (*note Page breaking::).

* Menu:

* \ensuremath:: Assurer qu’on est en mode mathématique


File: latex2e-fr.info,  Node: \ensuremath,  Up: Modes

17.1 ‘\ensuremath’
==================

Synopsis :

    \ensuremath{FORMULE}

  La commande ‘\ensuremath’ assure que FORMULE est composée en mode
mathématique.

  Par exemple, vous pouvez redéfinir des commandes qui d’ordinaire ne
peuvent être utilisées qu’en mode mathématique, de sorte qu’elles
puissent être utilisées à la fois en mode mathématique et en texte
simple.

    \newcommand{\dx}{\ensuremath{dx}}
    Dans $\int f(x)\, \dx$, le \dx{} représente une variation
    infinitésimale.

  Attention : la commande ‘\ensuremath’ est utile mais ce n’est pas la
panacée.

    \newcommand{\alf}{\ensuremath{\alpha}}
    Vous obtenez un alpha en mode texte : \alf.
    Mais comparez l'espacement correct de $\alf+\alf$ avec celui de
    \alf+\alf.

Le mieux est de composer toute matière mathématique en mode
mathématique.


File: latex2e-fr.info,  Node: Page styles,  Next: Spaces,  Prev: Modes,  Up: Top

18 Styles de page
*****************

Le style d’une page détermine où LaTeX place les composantes de cette
page, telles que l’en-tête et le pied de page, et le corps de texte.
Ceci inclut les pages de la partie principale du document mais inclut
également les pages spéciales telles que la page de titre d’un livre,
une page d’index, ou la première page d’un article.

  Le paquetage ‘fancyhdr’ est très utile pour construire des styles de
page.  Voir sa documentation sur le CTAN.

* Menu:

* \maketitle::          Génère une page de titre.
* \pagenumbering::      Règle le style utilisé pour les numéros de pages.
* \pagestyle::              Change le style des en-têtes et bas de pages.
* \thispagestyle::      Change le style de l’en-tête et bas de pages de la
 page courante.


File: latex2e-fr.info,  Node: \maketitle,  Next: \pagenumbering,  Up: Page styles

18.1 ‘\maketitle’
=================

Synopsis :

    \maketitle

  La commande ‘\maketitle’ génère un titre.  Dans les classes
standardes le titre apparaît sur une page séparée — hormis dans la
classe ‘article’ où il est au sommet de la première page.  (*Note
Document class options::), pour plus ample information sur l’option
‘titlepage’ de classe de document).

  L’exemple qui suit illustre la commande ‘\maketitle’ apparaissant à
sa place habituelle, immédiatement après ‘\begin{document}’.

    \documentclass{article}
    \title{Construction d'un réacteur nucléaire en n'utilisant que des noix de coco}
    \author{Jonas Grumby\thanks{%
        Avec le soutien de Ginger Grant de la Roy Hinkley Society.} \\
      Skipper, \textit{Minnow}
      \and
      Willy Gilligan\thanks{%
        Remerciement à la fondation Mary Ann Summers
        et à Thurston et Lovey Howell.}           \\
      Second, \textit{Minnow}
      }
    \date{26 septembre 1964}
    \begin{document}
    \maketitle
    Assieds toi un peu pour entendre ce conte, le conte  d'un voyage fatidique.
    Partis de ce port sous les tropiques, à bord de ce petit navire. Le second était
    un vieux loup de mer, le Skipper, courageux et sûr. Cinq passagers firent
    voile ce jour-là, pour une balade de trois heures. Une balade de trois heures.
      ...


  Vous donnez à LaTeX l’information nécessaire à la production du titre
en faisant les déclarations suivantes.  Elles doivent se faire avant le
‘\maketitle’, soit dans le préambule, soit dans le corps du document.

‘\author{NOM1 \and NOM2 \and ...}’
    Obligatoire.  Déclare l’auteur, ou les auteurs du document.
    L’argument est une liste d’auteurs séparés par des commandes
    ‘\and’.  Pour séparer les lignes au sein d’une seule entrée
    d’auteur, par exemple pour donner l’institution ou l’adresse de
    l’auteur, utiliser une double controblique, ‘\\’.  Si vous omettez
    la déclaration ‘\author’ alors vous obtiendrez un avertissement
    ‘LaTeX Warning: No \author given’.

‘\date{TEXTE}’
    Optionnel.  Déclare que TEXTE est la date du document.  Le TEXTE
    n’est pas nécessairement dans un format de date ; cela peut être un
    texte quelconque.  Si vous omettez ‘\date’ alors LaTeX utilise la
    date courante (*note \today::).  Pour omettre la date, utilisez
    plutôt ‘\date{}’.

‘\thanks{TEXTE}’
    Optionnel.  Produit une note en bas de page.  Vous pouvez
    l’utiliser dans l’information sur l’auteur pour insérer des
    remerciement comme illustré dans l’exemple plus haut, mais vous
    pouvez également l’utiliser dans le titre, ou en tout lieu où une
    marque de note en bas de page est susceptible de se trouver.  Cela
    peut être un texte quelconque et donc vous pouvez l’utiliser pour
    n’importe quoi, comme pour imprimer une adresse mél.

‘\title{TEXTE}’
    Obligatoire.  Déclare que TEXTE est le titre du document.  On
    obtient des sauts de ligne au sein de TEXTE avec une double
    controblique, ‘\\’.  Si vous omettez la déclaration ‘\title’ alors
    la commande ‘\maketitle’ produit l’erreur ‘LaTeX Error: No \title
    given’.

  Pour fabriquer votre propre page de titre, voir *note titlepage::.
Vous pouvez soit la créer pour une unique fois ou l’inclure comme
faisant partie d’une commande ‘\maketitle’ redéfinie.  (Beaucoup
d’éditeurs fournissent une classe à utiliser à la place de ‘article’ et
formatant le titre selon les exigences de leur maison).


File: latex2e-fr.info,  Node: \pagenumbering,  Next: \pagestyle,  Prev: \maketitle,  Up: Page styles

18.2 ‘\pagenumbering’
=====================

Synopsis :

    \pagenumbering{STYLE}

  Spécifie le style des numéros de page, et réinitialise également le
numéro de page.  Le style de numérotation est reflété sur la page, et
aussi dans la table des matières et d’autres références de page.  Cette
déclaration a une portée globale, ainsi son effet ne s’arrête pas à une
fin de groupe comme une accolade fermante ou une fin d’environnement.

  Dans l’exemple suivant, avant la rubrique ‘Principale’ les pages sont
numérotées ‘a’, etc.  À partir de la page contenant l’appel à
‘\pagenumbering’ fait dans cette rubrique, les pages sont numérotées
‘1’, etc.

    \begin{document}\pagenumbering{alph}
      ...
    \section{Principale}\pagenumbering{arabic}
      ...

  L’argument STYLE peut prendre les valeurs suivantes (voir aussi *note
\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol::) :

‘arabic’
    nombres arabes : 1, 2, ...

‘roman’
    Nombres romain en bas de casse : i, ii, ...

‘Roman’
    Nombres romain en capitales : I, II, ...

‘alph’
    Lettres en bas de casse : a, b, ... Si vous avez plus de 26 pages
    alors vous obtenez ‘LaTeX Error: Counter too large’.

‘Alph’
    Lettre en capitales : A, B, ... Si vous avez plus de 26 pages alors
    vous obtenez ‘LaTeX Error: Counter too large’.

‘gobble’
    LaTeX ne produit pas de numéro de page en sortie, bien qu’il ne
    soit pas réinitialisé.  Les références à cette page sont également
    à blanc.  (Ceci ne fonctionne pas avec le paquetage
    populaire ‘hyperref’, de sorte que pour empêcher le numéro de page
    d’apparaître une alternative est d’utiliser ‘\pagestyle{empty}’ ou
    ‘\thispagestyle{empty}’.)

  Traditionnellement, si un document a des matières
préliminaires — préface, table des matières, etc. — alors les pages y
sont numérotées en chiffres romains bas de casse.  Les pages de la
matière principale d’un document sont en chiffres arabes.  *Note
\frontmatter & \mainmatter & \backmatter::.

  Si vous désirez changer l’emplacement du numéro de page sur la page,
voir *note \pagestyle::.  Si vous désirez changer la valeur du numéro de
page, alors manipulez le compteur ‘page’ (*note Counters::).


File: latex2e-fr.info,  Node: \pagestyle,  Next: \thispagestyle,  Prev: \pagenumbering,  Up: Page styles

18.3 ‘\pagestyle’
=================

Synopsis :

    \pagestyle{STYLE}

  Déclaration spécifiant comment les en-têtes et pieds de page sont
composés à partir de la page courante.

  Une discussion avec un exemple suivent.  À noter tout d’abord que le
paquetage ‘fancyhdr’ est actuellement la manière standarde de manipuler
les en-têtes et pieds de page.  Les nouveaux documents pour lesquels on
désire quoi que ce soit d’autre que les options standardes listées
ci-dessous devraient utiliser ce paquetage.  Se référer à sa
documentation sur le CTAN.

  Valeurs pour STYLE :

‘plain’
    L’en-tête est vide.  Le pied de page ne contient qu’un numéro de
    page, centré.

‘empty’
    L’en-tête et le pied de page sont tous deux vides.

‘headings’
    Place des en-têtes et pieds de page sur chaque page.  Le style de
    document spécifie ce qu’ils contiennent ; voir la discussion plus
    bas.

‘myheadings’
    En-têtes personnalisés, spécifiés via les commandes ‘\markboth’ ou
    ‘\markright’.

  Discuter la motivation du mécanisme de LaTeX vous aidera à faire
fonctionner les options ‘headings’ ou ‘myheadings’.  Le document source
ci-dessous produit un article, en recto-verso, avec le style de page
‘headings’.  Sur les pages de gauche de ce document, LaTeX désire (en
plus du numéro de page) le titre de la rubrique de niveau ‘\section’ en
cours.  Sur les pages de droite LaTeX désire le titre de la rubrique de
niveau ‘\subsection’ en cours.  Quand il fabrique une page, LaTeX
obtient ces informations à partir des commandes ‘\leftmark’ et
‘\rightmark’.  De sorte que c’est aux commandes ‘\section’ et
‘\subsection’ de stocker ces informations là.

    \documentclass[twoside]{article}
    \pagestyle{headings}
    \begin{document}
      ... \section{Section 1} ... \subsection{Subsection 1.1} ...
    \section{Section 2}
      ...
    \subsection{Subsection 2.1}
      ...
    \subsection{Subsection 2.2}
      ...

Supposez que la seconde rubrique de niveau ‘\section’ tombe sur une page
de gauche.  Même si quand la page commence elle est dans la première
rubrique de niveau ‘\section’, LaTeX placera ‘Section 2’ dans l’en-ête
de la page de gauche.  Quant à l’en-tête de droite, si aucune rubrique
de niveau ‘\subsection’ ne commence avant la fin de la page de droite
alors LaTeX laisse en blanc l’en-tête de droite.  Si une rubrique de
niveau ‘\subsection’ apparaît avant que la page de droite ne finisse
alors il y a deux cas.  Si au moins une rubrique de niveau ‘\subsection’
commence sur la page de droite alors LaTeX place dans l’en-tête de
droite le titre de la première rubrique de niveau ‘\subsection’
commençant sur cette page de droite.  Si au moins l’un parmi 2.1, 2.2,
.., commence sur la page de gauche mais qu’aucune ne commence sur la
droite alors LaTeX place dans l’en-tête de droite le titre de la
dernière rubrique de niveau ‘\subsection’ à avoir commencé, c.-à-d.
celle qui est en cours pendant la page de droite.

  Pour accomplir cela, dans un article en recto-verso, LaTeX fait que
‘\section’ génère une commande ‘\markboth’ réglant ‘\leftmark’ à
‘Section 2’ et réglant ‘\rightmark’ à un contenu vide.  Et, LaTeX fait
que ‘\subsection’ génère une commande ‘\markright’, réglant ‘\rightmark’
à ‘Subsection 2.1’, etc.

  Ci-après on trouvera les descriptions de ‘\markboth’ et
‘\markright’ :

‘\markboth{EN-TÊTE-GAUCHE}{EN-TÊTE-DROITE}’
    Règle l’information d’en-tête à la fois sur la page de gauche et
    sur celle de droite dans le cas d’un style de page ‘headings’ ou
    ‘myheadings’.  Un en-tête EN-TÊTE-GAUCHE de page de gauche est
    généré par la dernière commande ‘\markboth’ avant la fin de la
    page.  Un en-tête EN-TÊTE-DROITE de page de droite est généré par
    le premier ‘\markboth’ ou ‘\markright’, s’il y en a un, de la page,
    ou sinon par le dernier se trouvant avant cette page.

‘\markright{EN-TÊTE-DROITE}’
    Règle l’en-tête de la page de droite, en laissant celle de gauche
    inchangée.


File: latex2e-fr.info,  Node: \thispagestyle,  Prev: \pagestyle,  Up: Page styles

18.4 ‘\thispagestyle{STYLE}’
============================

La commande ‘\thispagestyle’ fonctionne de la même manière que la
commande ‘\pagestyle’ (voir section précédente) à ceci près qu’elle
change en STYLE pour la page courante seulement.


File: latex2e-fr.info,  Node: Spaces,  Next: Boxes,  Prev: Page styles,  Up: Top

19 Espaces
**********

LaTeX a beaucoup de façons de produire de l’espace blanc (ou rempli).
Certaines d’entre elles conviennent mieux à du texte mathématique à ce
propos, voir *note Spacing in math mode::.

* Menu:

Espace horizontal
* \enspace & \quad & \qquad::  Espaces horizontaux traditionnels.
* \hspace::             Espace horizontal quelconque.
* \hfill::              Espace horizontal extensible.
* \hss::                Espace horizontal infiniment dilatable/contractible.
* \spacefactor::        Dilatabilité de l’espace qui suit
* \<<espace>>: \(SPACE). Controblique-espace, et espace explicite.
* ~::                   Tilde, un espace insécable.
* \thinspace & \negthinspace::          Un sixième d’em, en positif et en négatif.
* \/::                  Correction italique.
* \hrulefill & \dotfill::          Filet ou pointillés horizontaux extensibles.

Espace vertical
* \bigskip & \medskip & \smallskip::  Espaces verticaux fixes.
* \bigbreak & \medbreak & \smallbreak::  Epsace inter-paragraphe et sauts de pages.
* \strut::                            Assure la hauteur d’une ligne.
* \vspace::                       Espace vertical.
* \vfill::                        Espace vertical extensible indéfiniment.
* \addvspace::                    Ajouter un espace vertical arbitraire si besoin est.


File: latex2e-fr.info,  Node: \enspace & \quad & \qquad,  Next: \hspace,  Up: Spaces

19.1 ‘\enspace’ & ‘\quad’ & ‘\qquad’
====================================

Synopsis, l’un parmi :

    \enspace
    \quad
    \qquad

  Insère un espace horizontal de 1/2em, 1em, ou 2em.  Le em est une
longueur définie par les auteurs de polices de caractères, généralement
considérée comme la largeur d’un M capital.  Un avantage de décrire
l’espace en termes d’em est que cela peut être plus portable d’un
document à l’autre qu’utiliser une mesure absolue telle que des points
(*note Lengths/em::).

  L’exemple suivant met l’espace adéquat entre les deux graphiques.

    \begin{center}
      \includegraphics{souriredefemmes.png}%
      \qquad\includegraphics{souriredemecs.png}
    \end{center}

*Note Spacing in math mode::, pour ‘\quad’ et ‘\qquad’.  Ce sont des
longueurs utilisées depuis des siècles en typographie et donc dans de
nombreux cas seraient un meilleur choix que des longueurs arbitraires,
comme celles que l’on obtient avec ‘\hspace’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \hspace,  Next: \hfill,  Prev: \enspace & \quad & \qquad,  Up: Spaces

19.2 ‘\hspace’
==============

Synopsis, l’un parmi :

    \hspace{LONGUEUR}
    \hspace*{LONGUEUR}

  La commande ‘\hspace’ ajoute la quantité d’espace horizontal
LONGUEUR.  L’argument LONGUEUR peut être positif, négatif, ou nul ;
ajouter une longueur négative d’espace revient à retourner en arrière.
C’est une longueur élastique, c.-à-d. qu’elle peut contenir une
composante ‘plus’ ou ‘minus’, ou les deux (*note Lengths::).  Comme
l’espace est dilatable ou contractible on l’appelle parfois “glue”.

  L’exemple suivant fabrique une ligne dans laquelle ‘Nom~:’ est à
2,5cm de la marge de droite.

    \noindent\makebox[\linewidth][r]{Nom~:\hspace{2.5cm}}

  La forme en ‘*’ insère de l’espace horizontal non suppressible.  Plus
précisément, quand TeX découpe un paragraphe en lignes, tout espace
blanc — glues ou crénages — qui se trouve à un saut de ligne est
supprimé.  La forme étoilée évite ceci (techniquement, elle ajoute un
objet invisible non-supprimable devant l’espace).

  Dans l’exemple suivant :

    \documentclass[a4paper]{article}
    \begin{document}
    \parbox{.9\linewidth}{Remplir chaque blanc~: Le peuple français proclame
      solennellement son attachement aux Droits de \hspace*{2.5cm} et aux
      principes de la \hspace*{2.5cm} nationale tels qu’ils ont été définis
      par la Déclaration de 1789, \ldots}
    \end{document}
le blanc de 2,5cm suivant ‘principes de la’ tombe au début de la ligne.
Si vous enlevez la ‘*’ alors LaTeX supprime le blanc.

  Ci-dessous le ‘\hspace’ sépare les trois graphiques.

    \begin{center}
      \includegraphics{lion.png}% le commentaire empêche l'ajout d'un espace
      \hspace{1cm minus 0.25cm}\includegraphics{tiger.png}%
      \hspace{1cm minus 0.25cm}\includegraphics{bear.png}
    \end{center}

Parce que l’argument de chaque ‘\hspace’ comprend ‘minus 0.25cm’, chacun
peut se contracter un peu si les trois figures sont trop larges.  Mais
chaque espace ne peut contracter plus que 0,25cm (*note Lengths::).


File: latex2e-fr.info,  Node: \hfill,  Next: \hss,  Prev: \hspace,  Up: Spaces

19.3 ‘\hfill’
=============

La commande ‘\hfill’ de remplissage produit une “longueur élastique” qui
n’a aucun espace naturel mais peut s’allonger ou se rétrécir
horizontalement autant que nécessaire.

  Le paramètre ‘\fill’ est la longueur élastique elle-même (c.-à-d.
pour parler technique, la valeur de glue ‘0pt plus1fill’) ; ainsi,
‘\hspace\fill’ équivaut à ‘\hfill’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \hss,  Next: \spacefactor,  Prev: \hfill,  Up: Spaces

19.4 ‘\hss’
===========

Synopsis :

    \hss

  Produit un espace horizontal indéfiniment dilatable ou contractible
(cette commande est une primitive TeX).  Les auteurs LaTeX devraient
chercher en premier la commande ‘\makebox’ pour obtenir les effets de
‘\hss’ (*note \mbox & \makebox::).

  Dans l’exemple suivant, le ‘\hss’ de la première ligne a pour effet
de coller le Z à droite, le superposant au Y. Dans la seconde ligne, le
Z dépasse sur la gauche, et se superpose au X.

    X\hbox to 0pt{Z\hss}Y
    X\hbox to 0pt{\hss Z}Y

Sans le ‘\hss’ vous auriez quelque chose du genre ‘Overfull \hbox
(6.11111pt too wide) detected at line 20’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \spacefactor,  Next: \(SPACE),  Prev: \hss,  Up: Spaces

19.5 ‘\spacefactor’
===================

Synopsis :

    \spacefactor=ENTIER

  Influence le comportement de LaTeX en termes de dilatation /
contraction de glue.  La plupart des documents de niveau d’utilisateur
ne font pas usage de cette commande.

  Alors que LaTeX compose la matière, il peut dilater ou contracter les
espaces entre les mots.  (Cet espace n’est pas un caractère ; on
l’appelle la “glue inter-mot” ; *note \hspace::).  La commande
‘\spacefactor’ (issue de TeX de base) vous permet, par exemple, d’avoir
l’espace après un point qui se dilate plus que l’espace après une lettre
terminant un mot.

  Après que LaTeX a placé chaque caractère, ou filet ou autre boîte, il
règle un paramètre qu’on appelle le “facteur d’espace”.  Si ce qui suit
en entrée est une espace alors ce paramètre affecte la quantité de
dilatation ou de contraction pouvant survenir.  Un facteur d’espace plus
grand que la valeur normale signifie que la glue peut se dilater
davantage, et moins se contracter.  Normalement, le facteur d’espace
vaut 1000.  Cette valeur est en vigueur après la plupart des caractères,
et toute boîte qui n’est pas un caractère, ou formule mathématique.
Mais il vaut 3000 après un point, un point d’exclamation, ou
d’interrogation, il vaut 2000 après un caractère deux-points, 1500 après
un point-virgule, 1250 après une virgule, et 0 après une parenthèse
fermante ou un crochet fermant, ou un guillemet anglais fermant double,
ou simple.  Finalement, il faut 999 après une lettre capitale.

  Si le facteur d’espace F vaut 1000 alors l’espace de glue sera de la
taille normale d’une espace dans la police courante (pour Computer
Modern Roman en 10 point, cela vaut 3,3333 points).  Sinon, si le
facteur d’espace F est supérieur à 2000 alors TeX ajoute la valeur
d’espace supplémentaire définie pour la police courante (pour Computer
Modern Roman en 10 point cela vaut 1,11111 points), et ensuite la valeur
de dilatation normale de la police est multipliée par f /1000 et la
valeur normale de contraction par 1000/f (pour Computer Modern Roman en
10 point elles valent 1,66666 et 1,11111 points).

  Par exemple, considérez le point à la fin de ‘Le meilleur ami d'un
homme est son chien.’ Après celui-ci, TeX place un espace supplémentaire
fixé, et également permet à la glue de se dilater trois fois plus et de
se contracter par 1/3 fois plus que la glue après ‘ami’, ce mot ne se
terminant pas sur un point.

  Les règles de fonctionnement des facteurs d’espace sont en fait
encore plus complexes car elles jouent d’autres rôles.  En pratique, il
y a deux conséquences.  Tout d’abord, si un point ou une autre
ponctuation est suivie d’une parenthèse ou d’un crochet fermant, ou d’un
guillemet anglais fermant simple ou double, alors l’effet sur
l’espacement de ce point se propage à travers ces caractères (c.-à-d.
que la glue qui suit aura plus de dilatation ou de contraction).
Deuxièmement, si la ponctuation suit une lettre capitale alors son effet
n’est pas là de sorte que vous obtenez un espacement ordinaire.  Ce
second cas affecte également les abréviations qui ne se terminent pas
par une lettre capitale (*note \@::).

  Vous pouvez utiliser ‘\spacefactor’ seulement en mode paragraphe ou
en mode LR (*note Modes::).  Vous pouvez voir la valeur courante avec
‘\the\spacefactor’ ou ‘\showthe\spacefactor’.

  (Commentaire, ne concernant pas vraiment ‘\spacefactor’ : si vous
avez des erreurs du genre de ‘You can't use `\spacefactor' in vertical
mode’, ou ‘You can't use `\spacefactor' in math mode.’, ou ‘Improper
\spacefactor’ alors c’est que vous avez probablement essayer de
redéfinir une commande interne.  *Note \makeatletter & \makeatother::.)

* Menu:

* \@:: Distingue les points terminant une phrase de ceux terminant une
 abréviation.
* \frenchspacing & \nonfrenchspacing:: Rendre égaux les espacements inter-phrase et inter-mot.
* \normalsfcodes::   Restore space factor settings to the default.


File: latex2e-fr.info,  Node: \@,  Next: \frenchspacing & \nonfrenchspacing,  Up: \spacefactor

19.5.1 ‘\@’
-----------

Synopsis :

    LETTRE-CAPITALE\@.

  Traite un point comme terminant une phrase, là où LaTeX penserait
sinon qu’il fait partie d’une abréviation.  LaTeX pense qu’un point
termine une abréviation si le point suit une lettre capitale, et sinon
il pense que ce point termine une phrase.  Par défaut, en justifiant une
ligne LaTeX ajuste l’espacement après un point terminant une phrase (ou
après un point d’interrogation, d’exclamation, une virgule, ou un
caractère deux-points) plus qu’il n’ajuste l’espace inter-mot (*note
\spacefactor::).

  Cet exemple montre les deux cas dont il faut se souvenir :

    Les chansons \textit{Red Guitar}, etc.\ sont de Loudon Wainwright~III\@.

Le second point termine la phrase, bien que précédé d’une capitale.  On
dit à LaTeX qu’il termine la phrase en mettant ‘\@’ devant.  Le premier
point termine l’abréviation ‘etc.’ mais non la phrase.  Le
controblique-espace, ‘\ ’, produit un espace en milieu de phrase.

  Ainsi donc : lorsqu’on a une capitale suivie d’un point qui termine
une phrase, alors on met ‘\@’ devant le point.  Cela vaut même s’il y a
une parenthèse droite ou un crochet, ou un guillemet droit simple ou
double, parce que la portée de l’effet sur l’espacement du point n’est
pas limitée par ces caractères.  Dans l’exemple suivant

    Utilisez le \textit{Instructional Practices Guide}, (un livre de la
    MAA)\@.

on obtient l’espacement inter-phrase correctement après le point.

  La commande ‘\@’ ne convient que pour le mode texte.  Si vous
l’utilisez hors de ce mode alors vous obtiendrez ‘You can't use
`\spacefactor' in vertical mode’ (*note Modes::).

  Commentaire : le cas réciproque c’est lorsque un point termine une
abréviation dont la dernière lettre n’est pas une capitale, et que cette
abréviation n’est pas le dernier mot de la phrase.  Pour ce cas faites
suivre le point d’une controblique-espace, (‘\ ’), ou un tilde, (‘~’),
ou ‘\@’.  Par exemple ‘Nat.\ Acad.\ Science’, ‘Mr.~Bean’, et ‘(fumier,
etc.\@) à vendre’ (notez que dans le dernier cas ‘\@’ est placé avant la
parenthèse fermante).


File: latex2e-fr.info,  Node: \frenchspacing & \nonfrenchspacing,  Next: \normalsfcodes,  Prev: \@,  Up: \spacefactor

19.5.2 ‘\frenchspacing’ & ‘\nonfrenchspacing’
---------------------------------------------

Synopsis, l’un parmi :

    \frenchspacing
    \nonfrenchspacing

  La première déclaration a pour effet que LaTeX traite l’espacement
entre les phrases de la même manière que l’espacement entre les mots
d’une phrase.  L’effet de la seconde est de revenir au traitement par
défaut où l’espacement entre les phrases se dilate ou contracte
davantage (*note \spacefactor::).

  Dans certaines traditions typographiques, y compris l’anglaise, on
préfère ajuster l’espace entre les phrases (ou les espaces suivant un
point d’interrogation, d’exclamation, une virgule, ou un point virgule)
plus que l’espace entre les mots du milieu de la phrase.  La déclaration
‘\frenchspacing’ (la commande vient de TeX de base) commute vers la
tradition où tous les espaces sont traités de la même façon.


File: latex2e-fr.info,  Node: \normalsfcodes,  Prev: \frenchspacing & \nonfrenchspacing,  Up: \spacefactor

19.5.3 ‘\normalsfcodes’
-----------------------

Synopsis :

    \normalsfcodes

  Réinitialise les facteurs d’espacement de LaTeX à leur valeur défaut
(*note \spacefactor::).


File: latex2e-fr.info,  Node: \(SPACE),  Next: ~,  Prev: \spacefactor,  Up: Spaces

19.6 Controblique-espace ‘\ ’
=============================

Cette rubrique concerne la commande qui consiste en deux caractères, une
controblique suivie d’un espace.
Synopsis :

    \

  Produit un espace.  Par défaut elle produit de l’espace blanc de
longueur 3.33333pt plus 1.66666pt minus 1.11111pt.

  Quand vous tapez un ou plusieurs blancs entre des mots, LaTeX produit
de l’espace blanc.  Mais ceci diffère d’un espace explicite, comme
illustré ci-dessous :

    \begin{tabular}{rl}
    Un blanc~:& fabrique de l'espace\\
    Trois blancs~:&   à la suite\\
    Trois espaces~:&\ \ \ à la suite\\
    \end{tabular}

Sur la première ligne LaTeX met de l’espace après le deux-points.  Sur
la deuxième ligne LaTeX compte les trois blancs comme un seul pour
mettre un seul espace blanc, de sorte que vous obtenez après le
deux-points le même espace que dans la première ligne.  LaTeX compterait
de la même façon un seul espace blanc si l’un ou plusieurs des blancs
étaient remplacés par des caractères tabulation ou saut de ligne.
Toutefois, la ligne du bas demandant trois espaces la zone en blanc est
plus large.  c.-à-d. que la commande controblique-espace crée une
quantité fixe d’espace horizontal.  (Notez que vous pouvez définir un
espace horizontal d’une largeur quelconque avec ‘\hspace’; voir  *note
\hspace::).

  La commande controblique-espace a deux usages principaux.  Elle est
souvent utilisée après une séquence de contrôle pour l’empêcher d’avaler
le blanc qui suit, comme après ‘\TeX’ dans ‘\TeX\ (ou \LaTeX)’.  (Mais
l’utilisation d’accolades a l’avantage de fonctionner systématiquement,
que la séquence de contrôle soit suivie d’un blanc ou de tout autre
non-lettre, comme dans ‘\TeX{} (ou \LaTeX{})’ où ‘{}’ peut être rajouté
aussi bien après ‘\LaTeX’ qu’après ‘\TeX’).  L’autre utilisation usuelle
est de marquer qu’un point termine une abréviation et non une phrase,
comme dans ‘Prof.\ Fabre’ or ‘Jean et al.\ (1993)’ (*note \@::).

  Dans les circonstances normales, ‘\’<tabulation> et ‘\’<sautdeligne>
sont équivalents à controblique-espace, ‘\ ’.

  Veuillez aussi noter que de sorte à autoriser le renfoncement du
code, dans les circonstances normales, TeX ignore les blancs au début de
chaque ligne.  Ainsi l’exemple suivant imprime ‘À moi comte deux mots’:

    À moi, Comte,
     deux mots !

où l’espace blanc entre ‘Comte,’ et ‘deux’ est produit par le saut de
ligne après ‘Comte’, et non par l’espace avant ‘deux’.


File: latex2e-fr.info,  Node: ~,  Next: \thinspace & \negthinspace,  Prev: \(SPACE),  Up: Spaces

19.7 ‘~’
========

Synopsis :

    AVANT~APRÈS

  Le caractère tilde, ‘~’, produit une espace “insécable” entre AVANT
et APRÈS, c’est à dire une espace où un saut de ligne n’est pas
autorisé.  Par défaut l’espace blanc a une longueur de 3.33333pt plus
1.66666pt minus 1.11111pt (*note Lengths::).

  Dans l’exemple suivant LaTeX ne fait pas de saut de ligne entre les
deux derniers mots.

    Remerciements au Prof.~Lerman.

De plus, en dépit du point, LaTeX n’utilise pas l’espacement de fin de
phrase (*note \@::).

  Les insécables empêchent qu’une fin de ligne sépare des choses là où
cela prêterait à confusion.  Ils n’empêchent par contre pas la césure
(de l’un ou l’autre des mots de part et d’autre), de sorte qu’ils sont
en général préférables à mettre deux mots consécutifs dans une ‘\mbox’
(*note \mbox & \makebox::).

  Ils sont aussi une question de goût, parfois très dogmatique, parmi
les lecteurs.  Néanmoins, on présente ci-après quelques usages, dont la
plupart sont issus du ‘TeXbook’.

  – Entre l’étiquette et le numéro d’un énumérateur, comme dans les
    références : ‘Chapitre~12’, or ‘Théorème~\ref{th:Wilsons}’, ou
    ‘Figure~\ref{fig:KGraph}’.

  – Lorsque des alternatives sont énumérés en ligne : ‘(b)~Montrez que
    $f(x)$ est (1)~continue, et (2)~bornée’.

  – Entre un nombre et son unité : ‘$745.7.8$~watts’ (le paquetage
    ‘siunitx’ a des fonctions spécifiques pour cela) ou ‘144~œufs’.
    Ceci comprend le cas du quantième et du nom du mois dans une date :
    ‘12~octobre’ ou ‘12~oct’.  En général, dans toute expression où un
    nombre et une abréviation ou un symbole sont séparés par une
    espace : ‘565~ap.~\mbox{J.-C.}’, ou ‘2:50~pm’, ou ‘Airbus~A320’, ou
    ‘26~rue des Oliviers Road’, ou ‘\$$1.4$~billion’.  D’autres choix
    usuels sont l’espace fine (*note \thinspace & \negthinspace::) et
    aucune espace du tout.

  – Quand des expressions mathématiques sont rendues en mots :
    ‘égal~$n$’, ou ‘inférieur à~$\epsilon$’, ou ‘soit~$X$’, ou
    ‘modulo~$p^e$ pour tout~$n$’ (mais comparez ‘vaut~$15$’ avec ‘vaut
    $15$~fois la hauteur’).  Entre symboles mathématiques en apposition
    avec des noms : ‘dimension~$d$’ ou ‘fonction~$f(x)$’ (mais comparez
    avec ‘de longueur $l$~ou plus’).  Quand un symbole est un objet
    étroitement lié à une préposition : ‘de~$x$’, ou ‘de $0$ à~$1$’, ou
    ‘en commun avec~$m$’.

  – Entre les symboles d’une série : ‘$1$,~$2$, ou~$3$’ ou ‘$1$,~$2$,
    \ldots,~$n$’.

  – Entre les prénoms d’une personne et entre des noms de famille
    multiples : ‘Donald~E. Knuth’, ou ‘Luis~I. Trabb~Pardo’, ou
    ‘Charles~XII’ — mais vous devez donner à TeX des endroits où faire
    un saut de ligne, par exemple comme dans ‘Charles Louis
    Xavier~Joseph de~la Vall\'ee~Poussin’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \thinspace & \negthinspace,  Next: \/,  Prev: ~,  Up: Spaces

19.8 ‘\thinspace’ & ‘\negthinspace’
===================================

Synopsis, l’un parmi :

    \thinspace
    \negthinspace

  Produisent une espace insécable et non-élastique qui vaut 1/6 d’em et
1/6 d’em respectivement.  Ce sont les équivalents mode texte de ‘\,’ and
‘\!’ (*note Spacing in math mode/\thinspace::).

  On peut utiliser ‘\,’ comme synonyme de ‘\thinspace’ en mode texte.

  Une utilisation usuelle de ‘\thinspace’ est en typographie anglaise
comme l’espace entre des guillemets anglais simples emboîtés :

    Killick répondit : ``J'ai entendu le capitaine dire `Ohé du bâteau~!'\thinspace''

Une autre utilisation est que certains guides de style demandent un
‘\thinspace’ entre les points de suspension et un point terminant une
phrase (dans d’autres guides de style on considère que les points de
suspension et/ou les points de suspension et le quatrième point
suffisent).  Une autre utilisation spécifique au style est entre les
initiales, comme dans ‘D.\thinspace E.\ Knuth’.

  LaTeX fournit diverses commandes d’espacement similaires pour le mode
mathématique (*note Spacing in math mode::).  Avec le paquetage
‘amsmath’, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, elle sont
utilisables aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique, y compris
‘\!’ pour ‘\negthinspace’ ; mais sinon, elles ne sont disponibles qu’en
mode mathématique.


File: latex2e-fr.info,  Node: \/,  Next: \hrulefill & \dotfill,  Prev: \thinspace & \negthinspace,  Up: Spaces

19.9 ‘\/’
=========

Synopsis :

    CARACTÈRE-PRÉCÉDENT\/CARACTÈRE-SUIVANT

  La commande ‘\/’ produit une “correction italique”.  C’est une petite
espace définie par l’auteur de la fonte pour chacun des caractères (elle
peut être nulle).  Quand vous utilisez ‘\/’, LaTeX prend la correction
dans le fichier de métriques de fonte, la dilate/contracte de la même
façon que la fonte si tant est que la taille de celle-ci fût
dilatée/contractée, et ensuite insère cette quantité d’espace.

  Dans l’exemple ci-dessous, sans le ‘\/’, le CARACTÈRE-PRÉCÉDENT
f italique taperait dans le CARACTÈRE-SUIVANT H romain :

    \newcommand{\logoentreprise}{{\it f}\/H}

parce que la lettre f italique penche loin vers la droite.

  Si CARACTÈRE-SUIVANT est un point ou une virgule, il n’est pas
nécessaire d’insérer une correction italique, puisque ces symboles de
ponctuation sont d’une faible hauteur.  Toutefois, avec les
points-virgules ou les deux-points, de même qu’avec les lettres
normales, elle peut être utile.  On l’utilise typiquement à l’endroit où
l’on passe d’une fonte italique ou inclinée à une fonte droite.

  Quand vous utilisez des commandes telles que ‘\emph’, ‘\textit’ ou
‘\textsl’ pour changer la fonte, LaTeX insère automatiquement la
correction italique là où besoin est (*note Font styles::).  Toutefois,
des déclarations telle que ‘\em’, ‘\itshape’ ou ‘\slshape’ n’insèrent
pas automatiquement de correction italique.

  Les caractères droits peuvent aussi avoir une correction italique.
Un exemple où elle est nécessaire est le nom ‘pdf\/\TeX’.  Toutefois, la
plupart des caractères droits ont une correction italique nulle.
Certains auteurs de fonte n’incluent pas de valeur de correction
italique même pour les fontes italiques.

  Techniquement, LaTeX utilise une autre valeur spécifique à la fonte,
appelé “paramètre d’inclinaison” (nommément ‘\fontdimen1’), pour
déterminer s’il est possible d’insérer une correction italique, au lieu
d’attacher cette action à des commandes particulières de contrôle de la
fonte.

  Le concept de correction italique n’existe pas en mode mathématique ;
l’espacement y est fait d’une façon différente.


File: latex2e-fr.info,  Node: \hrulefill & \dotfill,  Next: \bigskip & \medskip & \smallskip,  Prev: \/,  Up: Spaces

19.10 ‘\hrulefill’ & ‘\dotfill’
===============================

Synopsis, l’un parmi :

    \hrulefill
    \dotfill

  Produit une longueur élastique infinie (*note Lengths::) remplie avec
un filet horizontal (c.-à-d. une ligne) ou avec des pointillés, au lieu
d’espace blanc.

  L’exemple ci-dessous produit une ligne de 5cm de long :

    Nom:~\makebox[5cm]{\hrulefill}

  Quand on le place entre deux lignes à blanc cet exemple crée un
paragraphe qui est justifié à gauche et à droite, et où l’espace au
milieu est rempli avec des pointillés uniformément espacés.

    \noindent Capt Robert Surcouf\dotfill{} Saint-Malo

  Pour que le filet ou les pointillés aillent jusqu’au bout de la ligne
utilisez ‘\null’ au début ou à la fin.

  Pour changer l’épaisseur du filet, copiez la définition et ajustez
là, comme ci-dessous :

    \renewcommand{\hrulefill}{%
       \leavevmode\leaders\hrule height 1pt\hfill\kern\z@}

ce qui change l’épaisseur par défaut de 0.4pt à 1pt.  De même, ajustez
l’espacement inter-pointillé comme avec :

    \renewcommand{\dotfill}{%
      \leavevmode\cleaders\hb@[email protected]{\hss .\hss }\hfill\kern\z@}

ce qui change la longueur par défaut de 0.33em à 1.00em.

  L’exemple suivant produit une ligne pour signer :

    \begin{minipage}{4cm}
      \centering
      Signature:\\
      \hrulefill
    \end{minipage}

La ligne fait 4cm de long.


File: latex2e-fr.info,  Node: \bigskip & \medskip & \smallskip,  Next: \bigbreak & \medbreak & \smallbreak,  Prev: \hrulefill & \dotfill,  Up: Spaces

19.11 ‘\bigskip’ & ‘\medskip’ & ‘\smallskip’
============================================

Synopsis, l’un parmi :

    \bigskip
    \medskip
    \smallskip

  Produit une certaine quantité d’espace vertical, grand, de taille
moyenne, ou petit.  Ces commandes sont fragiles (*note \protect::).

  Dans l’exemple ci-dessous le saut suggère le passage du temps (tiré
de L’océan d’or de Patrick O’Brian).

    Mr Saumarez aurait eu à lui dire quelque grossièreté, sans aucun
    doute : il était de nouveau comme chez lui, et c'était un plaisir.

    \bigskip
    « Cent cinquante-sept miles et un tiers, en vingt-quatre heures », dit Peter.

  Chaque commande est associée à une longueur définie dans le source de
la classe du document.

‘\bigskip’
    La même chose que ‘\vspace{\bigskipamount}’, ordinairement environ
    l’espace d’une ligne, avec dilatation et rétrécissement.  La valeur
    par défaut pour les classes ‘book’ et ‘article’ est ‘12pt plus 4pt
    minus 4pt’.

‘\medskip’
    La même chose que ‘\vspace{\medskipamount}’, ordinairement environ
    la moitié de l’espace d’une ligne, avec dilatation et
    rétrécissement.  La valeur par défaut pour les classes ‘book’ et
    ‘article’ est ‘6pt plus 2pt minus 2pt’).

‘\smallskip’
    La même chose que ‘\vspace{\smallskipamount}’, ordinairement
    environ le quart de l’espace d’une ligne, avec dilatation et
    rétrécissement.  la valeur par défaut pour les classes ‘book’ et
    ‘article’ est ‘3pt plus 1pt minus 1pt’.

  Comme chaque commande est un ‘\vspace’, si vous l’utilisez au milieu
d’un paragraphe, alors elle insère son espace vertical entre la ligne
dans laquelle vous l’utilisez et la ligne suivante, et non pas
nécessairement à l’endroit où vous l’utilisez.  Ainsi il est préférable
d’utiliser ces commandes entre les paragraphes.

  Les commandes ‘\bigbreak’, ‘\medbreak’, et ‘\smallbreak’ sont
similaires mais suggèrent également à LaTeX que l’endroit est adéquat
pour un saut de page (*note \bigbreak & \medbreak & \smallbreak::.


File: latex2e-fr.info,  Node: \bigbreak & \medbreak & \smallbreak,  Next: \strut,  Prev: \bigskip & \medskip & \smallskip,  Up: Spaces

19.12 ‘\bigbreak’ & ‘\medbreak’ & ‘\smallbreak’
===============================================

Synopsis, l’un parmi :

    \bigbreak
    \medbreak
    \smallbreak

  Produit un espace vertical grand, de taille moyenne ou petit, et
suggère à LaTeX que l’endroit est adéquat pour un saut de page.  (Les
pénalités associées sont respectivement −200, −100, et −50).

  *Note \bigskip & \medskip & \smallskip::, pour plus ample
information.  Ces commandes produisent le même espace vertical mais
diffèrent en ce qu’elles suppriment également un espace vertical
précédent s’il est inférieur à ce qu’elles inséreraient (comme avec
‘\addvspace’).  De plus, elles terminent le paragraphe où on les
utilise.  Dans cet exemple :

    abc\bigbreak def ghi

    jkl mno pqr

on a en sortie trois paragraphes, le premier se termine en ‘abc’ et le
deuxième commence, après un espace vertical supplémentaire et un
renfoncement, par ‘def’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \strut,  Next: \vspace,  Prev: \bigbreak & \medbreak & \smallbreak,  Up: Spaces

19.13 ‘\strut’
==============

Synopsis :

    \strut

  Étai.  Assure que la ligne courante a une hauteur d’au moins
‘0.7\baselineskip’ et une profondeur d’au moins ‘0.3\baselineskip’.
Pour l’essentiel, LaTeX insère dans la ligne un rectangle de largeur
nulle, ‘\rule[-0.3\baselineskip]{0pt}{\baselineskip}’ (*note \rule::).
Le ‘\baselineskip’ change avec la fonte courante ou sa taille.

  Dans l’exemple suivant le ‘\strut’ empêche la boîte d’avoir une
hauteur nulle.

    \setlength{\fboxsep}{0pt}\framebox[5cm]{\strut}

  L’exemple suivant comprend quatre listes.  Dans la première il y a un
espace bien plus large entre les articles 2 et 3 qu’il n’y a entre les
articles 1 et 2.  La seconde liste répare cela avec un ‘\strut’ à la fin
de la deuxième ligne du premier article.

    \setlength{\fboxsep}{0pt}
    \noindent\begin{minipage}[t]{0.2\linewidth}
    \begin{enumerate}
      \item \parbox[t]{15pt}{test \\ test}
      \item test
      \item test
    \end{enumerate}
    \end{minipage}%
    \begin{minipage}[t]{0.2\linewidth}
    \begin{enumerate}
      \item \parbox[t]{15pt}{test \\ test\strut}
      \item test
      \item test
    \end{enumerate}
    \end{minipage}%
    \begin{minipage}[t]{0.2\linewidth}
    \begin{enumerate}
      \item \fbox{\parbox[t]{15pt}{test \\ test}}
      \item \fbox{test}
      \item \fbox{test}
    \end{enumerate}
    \end{minipage}%
    \begin{minipage}[t]{0.2\linewidth}
    \begin{enumerate}
      \item \fbox{\parbox[t]{15pt}{test \\ test\strut}}
      \item \fbox{test}
      \item \fbox{test}
    \end{enumerate}
    \end{minipage}%

Les deux dernières listes utilisent ‘\fbox’ pour montrer ce qui se
passe.  La ‘\parbox’ du premier article de la troisième liste ne va que
jusqu’au bas du second ‘test’, or ce mot ne comprend aucun caractère
descendant sous la ligne de base.  Le ‘\strut’ ajouté dans la quatrième
liste donne sous la ligne de base l’espace supplémentaire requis.

  La commande ‘\strut’ est souvent utile pour les graphiques, comme en
‘TikZ’ ou ‘Asymptote’.  Par exemple, vous pourriez avoir une commande
telle que ‘\graphnode{NOM-NŒUD}’ qui ajuste un cercle autour de
NOM-NŒUD.  Toutefois, à moins que vous preniez certaines précautions,
prendre ‘x’ ou ‘y’ pour NOM-NŒUD produit des cercles de diamètres
différents parce que les caractères ont des tailles différentes.  Une
précaution possible contre cela serait que ‘\graphnode’ insère ‘\strut’
juste avant NOM-NŒUD, et ne dessine le cercle qu’après cela.

  L’approche générale d’utiliser une ‘\rule’ de largeur nulle est utile
dans de nombreuses circonstances.  Dans le tableau ci-dessous, le filet
de largeur nulle empêche le haut de la première intégrale de taper dans
la ‘\hline’.  De même, le second filet empêche la seconde intégrale de
taper sur la première.

    \begin{tabular}{rl}
      \textsc{Intégrale}   &\textsc{Valeur}           \\
      \hline
      $\int_0^x t\, dt$   &$x^2/2$  \rule{0em}{2.5ex} \\
      $\int_0^x t^2\, dt$ &$x^3/3$  \rule{0em}{2.5ex}
    \end{tabular}

(Bien que la commande double controblique de terminaison de ligne
dispose d’un argument optionnel pour changer la valeur de l’interligne
correspondant, cela ne fonctionne pas pour résoudre ce problème.
Changer la première double controblique en quelque chose du genre de
‘\\[2.5ex]’ augmente l’espace entre la ligne d’en-têtes de colonne et le
filet ‘\hline’, et l’intégrale de la deuxième ligne taperait encore dans
le filet).


File: latex2e-fr.info,  Node: \vspace,  Next: \vfill,  Prev: \strut,  Up: Spaces

19.14 ‘\vspace’
===============

Synopsis, l’un parmi :

    \vspace{LONGUEUR}
    \vspace*{LONGUEUR}

  Ajoute l’espace verticale LONGUEUR.  Celle-ci peut-être positive,
négative, ou nulle.  C’est une longueur élastique — elle peut contenir
une composante ‘plus’ ou ‘minus’ (*note Lengths::).

  L’exemple ci-dessous met de l’espace entre les deux paragraphes :

    Et je dormis.

    \vspace{1ex plus 0.5ex}
    L'aube fraiche d'un nouveau jour.
(*Note \bigskip & \medskip & \smallskip::, pour les espaces
inter-paragraphes usuelles).

  La forme en ‘*’ insère de l’espace vertical non suppressible.  Plus
précisément, LaTeX supprime l’espace vertical au sauts de page et la
forme en ‘*’ a pour effet de conserver l’espace.  Cet exemple ménage une
espace entre les deux questions :

    Question~: trouver l'intégrale de \( 5x^4+5 \).

    \vspace*{2cm plus 0.5cm}
    Question~: trouver la dérivée de \( x^5+5x+9 \).

Cette espace sera présente même si un saut de page survient entre les
questions.

  Si ‘\vspace’ est utilisée au milieu d’un paragraphe (c.-à-d. en mode
horizontal), l’espace est insérée _après_ la ligne comprenant la
commande ‘\vspace’ sans commencer un nouveau paragraphe.

  Dans cet exemple les deux questions sont espacées uniformément
verticalement sur la page, avec au moins 2,5cm d’espace sous chacune
d’elle.

    \begin{document}
    1) Z'avez pas vu Mirza ? Oh la la la la la la
    \vspace{2.5cm plus 1fill}

    2) Où est donc passé ce chien ? Je le cherche partout
    \vspace{2.5cm plus 1fill}
    \end{document}


File: latex2e-fr.info,  Node: \vfill,  Next: \addvspace,  Prev: \vspace,  Up: Spaces

19.15 ‘\vfill’
==============

Finit le paragraphe courant et insère une longueur élastique verticale
(*note Lengths::) qui est infinie, de sorte qu’elle puisse se dilater ou
se rétrécir autant que nécessaire.

  On l’utilise souvent de la même façon que ‘\vspace{\fill}’, à ceci
près que ‘\vfill’ finit le paragraphe courant, tandis que
‘\vspace{\fill}’ ajoute un espace vertical infini sous sa ligne sans
tenir compte de la structure du paragraphe.  Dans les deux cas cet
espace disparaît à la fin de la page ; pour éviter cela voir *note
\vspace::.

  Dans l’exemple qui suit la page est remplie, de sorte que les lignes
en haut et en bas contiennent le texte ‘Chien perdu !’ et que le
troisième ‘Chien perdu !’ est exactement à mi-chemin entre eux.

    \begin{document}
    Chien perdu !
    \vfill
    Chien perdu !
    \vfill
    Chien perdu !
    \end{document}


File: latex2e-fr.info,  Node: \addvspace,  Prev: \vfill,  Up: Spaces

19.16 ‘\addvspace’
==================

Synopsis :

    \addvspace{LONG-VERT}

  Ajoute un espace vertical de longueur LONG-VERT.  Toutefois, si il y
a deux ou plus ‘\addvspace’ à la suite, alors elles ajoutent seulement
l’espace nécessaire à fabriquer la longueur naturelle égale au maximum
des LONG-VERT correspondant.  Cette commande est fragile (*note
\protect::).  La longueur LONG-VERT est une longueur élastique (*note
Lengths::).

  L’exemple suivante illustre l’usage de la commande.  L’environnement
‘picture’ dessine une échelle sur laquelle deux filets sont posés.  Dans
un document LaTeX de classe standarde ‘article’ la longueur
‘\baselineskip’ vaut 12pt.  Comme l’indique l’échelle, les deux filets
sont écartés de 22pt : la somme des ‘\baselineskip’ et de 10pt provenant
du premier ‘\addvspace’.

    \documentclass{article}
    \usepackage{color}
    \begin{document}
    \setlength{\unitlength}{2pt}%
    \noindent\begin{picture}(0,0)%
      \multiput(0,0)(0,-1){25}{{\color{blue}\line(1,0){1}}}
      \multiput(0,0)(0,-5){6}{{\color{red}\line(1,0){2}}}
    \end{picture}%
    \rule{0.25\linewidth}{0.1pt}%
    \par\addvspace{10pt}% \addvspace{20pt}%
    \par\noindent\rule{0.25\linewidth}{0.1pt}%
    \end{document}

Si dans l’exemple précédent on décommente le second ‘\addvspace’,
l’écart entre les deux filets ne croit pas de 20pt ; mais au lieu de
cela l’écart devient la somme de ‘\baselineskip’ et de 20pt.  De sorte
que ‘\addvspace’ en un sens fait le contraire de ce que son nom laisse
entendre — elle vérifie que des espaces verticaux multiples ne
s’accumulent pas, mais qu’au lieu de cela seul le plus grand d’eux est
utilisé.

  LaTeX utilise cette commande pour ajuster l’espace vertical au-dessus
ou au-dessous d’un environnement qui commence un nouveau paragraphe.
Par exemple, un environnement ‘theorem’ commence et finit avec une
‘\addvspace’ de sorte que deux ‘theorem’ consécutifs sont séparés par un
espace vertical, et non deux.

  Une erreur ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’ pointant sur
un ‘\addvspace’ signifie que vous n’étiez pas en mode vertical quand
vous avez invoqué cette commande ; une façon pour sortir de cela et de
faire précéder ‘\addvspace’ d’une commande ‘\par’ (*note \par::), comme
dans l’exemple plus haut.


File: latex2e-fr.info,  Node: Boxes,  Next: Color,  Prev: Spaces,  Up: Top

20 Boîtes
*********

Dans le fond, LaTeX met des choses dans des boîtes et ensuite met ces
boîtes sur une page.  Aussi les commandes qui suivent sont centrales.

  De nombreux paquetages sur le CTAN sont utiles pour la manipulation
de boîtes.  Un ajout utile aux commandes décrites ici est ‘adjustbox’.

* Menu:

* \mbox & \makebox::    Boîtes horizontales.
* \fbox & \framebox:: Mettre un cadre autour d’une boîte.
* \parbox::             Boîte avec du texte en mode paragraphe.
* \raisebox::           Élève ou abaisse le texte.
* \sbox & \savebox::    Comme ‘\makebox’, mais sauvegarde le texte pour usage ultérieur.
* lrbox::               Un environnement similaire à ‘\sbox’.
* \usebox::             Compose le texte sauvegardé.


File: latex2e-fr.info,  Node: \mbox & \makebox,  Next: \fbox & \framebox,  Up: Boxes

20.1 ‘\mbox’ & ‘\makebox’
=========================

Synopsis, l’un parmi les suivants :

    \mbox{TEXTE}
    \makebox{TEXTE}
    \makebox[LARGEUR]{TEXTE}
    \makebox[LARGEUR][POSITION]{TEXTE}

  La commande ‘\mbox’ crée un boîte, un conteneur pour de la matière.
Le TEXTE est composé en mode LR (*note Modes::) ainsi il n’est pas coupé
en plusieurs lignes.  La commande ‘\mbox’ est robuste, alors que
‘\makebox’ est fragile (*note \protect::).

  Comme ‘texte’ n’est pas coupé en plusieurs lignes, on peut utiliser
‘\mbox’ pour empêcher une césure.  Dans l’exemple suivant, LaTeX ne peut
pas faire de césure dans le nom du char, ‘T-34’.

    Le char soviétique \mbox{T-34} est l'un des symboles de la victoire
    sur le nazisme.

  Dans les deux premières versions du synopsis, ‘\mbox’ et ‘\makebox’
sont sensiblement équivalentes.  Elles créent une boîte juste assez
large pour contenir le TEXTE.  (Elle sont comme le ‘\hbox’ du TeX de
base).

  Dans la troisième version l’argument optionnel LARGEUR spécifie la
largeur de la boîte.  Notez que l’espace occupé par le texte n’est pas
nécessairement équivalent à la largeur de la boîte.  D’une part, TEXTE
peut être trop petit ; l’exemple suivant crée une boîte d’une ligne
entière de largeur :

    \makebox[\linewidth]{Examen du chapitre}

où ‘Examen du chapitre’ est centré.  Mais TEXTE peut aussi être trop
large pour LARGEUR.  Voir l’exemple plus bas pour des boîtes de largeur
nulle.

  Au sein de l’argument LARGEUR vous pouvez utiliser les longueurs
suivantes qui font référence aux dimensions de la boîte que LaTeX
obtient en composant TEXTE : ‘\depth’, ‘\height’, ‘\width’,
‘\totalheight’ (la somme de la hauteur et de la profondeur de la boîte).
Par exemple, pour fabriquer une boîte où le texte est dilaté au double
de sa largeur naturelle vous pouvez écrire ceci :

    \makebox[2\width]{Get a stretcher}

  Pour la quatrième version du synopsis, la position du texte au sein
de la boîte est déterminée par l’argument optionnel POSITION qui peut
prendre l’une des valeurs suivantes :

‘c’
    Centré (par défaut).
‘l’
    (Left) fer à gauche.
‘r’
    (Right) fer à droite.
‘s’
    (Stretch) dilate l’espace inter-mot dans TEXTE sur la LARGEUR
    entière ; TEXTE doit contenir de l’espace dilatable pour que cela
    marche.  Par exemple, ceci pourrait être le libellé d’un communiqué
    de presse : ‘\noindent\makebox[\textwidth][s]{\large\hfil
    DÉPÊCHE\hfil IMMÉDIATE\hfil}’

  Une utilisation courante de ‘\makebox’ est de fabriquer des boîtes de
texte de largeur nulle.  Dans l’exemple suivant on place dans un
questionnaire la valeur des questions à leur gauche.

    \newcommand{\pts}[1]{\makebox[0em][r]{#1 points\hspace*{1em}}}
    \pts{10}Quelle est la vitesse aérodynamique d'une hirondelle à vide ?

    \pts{90}Une hirondelle africaine ou européenne ?


  Le bord droit de la sortie ‘10 points ’ (notez l’espace finale après
‘points’) est juste avant le ‘Quelle’.  Vous pouvez utiliser ‘\makebox’
de la même manière quand vous faites des graphiques, comme en ‘TikZ’ ou
‘Asymptote’, où vous mettez le bord du texte à une position connue,
quelle que soit la longueur de ce texte.

  Pour des boîtes avec cadre voir *note \fbox & \framebox::.  Pour des
boîtes de couleurs voir *note Colored boxes::.

  Il y a une version apparentée de ‘\makebox’ qui utilisée au sein de
l’environnement ‘picture’, où la longueur est données en termes
d’‘\unitlength’ (*note \makebox (picture)::).

  Comme TEXTE est composé en mode LR, ni une double controblique ‘\\’,
ni ‘\par’ ne produisent un saut de ligne ; par exemple ‘\makebox{abc def
\\ ghi}’ produit en sortie ‘abc defghi’ alors que ‘\makebox{abc def \par
ghi}’ produit ‘abc def ghi’, tout deux sur une seule ligne.  Pour
obtenir des lignes multiples voir *note \parbox:: et *note minipage::.


File: latex2e-fr.info,  Node: \fbox & \framebox,  Next: \parbox,  Prev: \mbox & \makebox,  Up: Boxes

20.2 ‘\fbox’ & ‘\framebox’
==========================

Synopsis, l’un parmi :

    \fbox{TEXTE}
    \framebox{TEXTE}
    \framebox[LARGEUR]{TEXTE}
    \framebox[LARGEUR][POSITION]{TEXTE}

  Crée une boîte dans un cadre englobant, c.-à-d. quatre filets
entourant le TEXTE.  Les commandes ‘\fbox’ et ‘\framebox’ sont
similaires à ‘\mbox’ et ‘\makebox’, au cadre près (*note \mbox &
\makebox::).  La commande ‘\fbox’ est robuste, la commande ‘\framebox’
est fragile (*note \protect::).

  Dans l’exemple suivant

    \fbox{Avertissement ! Tout devoir non rendu obtiendra une note de zéro.}

LaTeX met le texte dans une boîte, le texte ne peut subir de césure.
Autour de la boîte, séparés d’elle par une petit écart, quatre filets
forment un cadre.

  Les deux premières invocations de la commande, ‘\fbox{...}’ et
‘\framebox{...}’, sont sensiblement équivalentes.  Quant aux troisième
et quatrième invocations, les arguments optionnels permettent de
spécifier la largeur de la boîte comme LARGEUR (une longueur), et la
position du texte au sein de la boîte comme POSITION.  *Note \mbox &
\makebox::, pour la description complète, mais ci-après suit un exemple
créant une boîte vide de 0,75cm de large.

    \setlength{\fboxsep}{0pt}\framebox[0.75cm]{\strut}}

Le ‘\strut’ assure que la hauteur totale soit de ‘\baselineskip’ (*note
\strut::).

  Les paramètres suivant déterminent la disposition du cadre.

‘\fboxrule’
    L’épaisseur des filets autour de la boîte englobée.  Par défaut
    elle vaut 0.2pt.  On la change avec une commande telle que
    ‘\setlength{\fboxrule}{0.8pt}’ (*note \setlength::).

‘\fboxsep’
    La distance du cadre à la boîte englobée.  Vaut par défaut 3pt.  On
    la change avec une commande telle que ‘\setlength{\fboxsep}{0pt}’
    (*note \setlength::).  La régler à 0pt peut parfois être utile :
    cela met un cadre autour d’une image sans bordure blanche.

         {\setlength{\fboxsep}{0pt}%
          \framebox{%
            \includegraphics[width=0.5\textwidth]{prudence.jpg}}}

    Les accolades supplémentaires rendent local l’effet du
    ‘\setlength’.

  Comme avec ‘\mbox’ et ‘\makebox’, LaTeX ne fait pas de sauts de ligne
au sein de TEXTE.  Mais l’exemple ci-dessous a pour effet que LaTeX
effectue des sauts de ligne pour fabriquer un paragraphe, puis encadre
le résultat.

    \framebox{%
      \begin{minipage}{0.6\linewidth}
        « On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé
        de courir tant qu’on peut pour rester au même endroit, dit la
        reine. Si tu veux te déplacer, tu dois courir au moins deux fois
        plus vite ! »
      \end{minipage}}

  *Note Colored boxes::, pour des couleurs autres que noir et blanc.

  L’environnement ‘picture’ a une version de la commande ‘\framebox’ où
les unités dépendent du ‘\unitlength’ de ‘picture’ (*note \framebox
(picture)::).


File: latex2e-fr.info,  Node: \parbox,  Next: \raisebox,  Prev: \fbox & \framebox,  Up: Boxes

20.3 ‘\parbox’
==============

Synopsis, l’un parmi les suivants :

    \parbox{LARGEUR}{CONTENU}
    \parbox[POSITION]{LARGEUR}{CONTENU}
    \parbox[POSITION][HAUTEUR]{LARGEUR}{CONTENU}
    \parbox[POSITION][HAUTEUR][POS-INTERNE]{LARGEUR}{CONTENU}

  La commande ‘\parbox’ produit une boîte de texte de largeur
‘largeur’.  Cette commande peut être utilisée pour fabriquer une boîte à
partir de petits morceaux de texte, et contenant un seul paragraphe.
Cette commande est fragile (*note \protect::).

    \begin{picture}(0,0)
      ...
      \put(1,2){\parbox{4.5cm}{\raggedright Le graphique étant une
        droite sur une échelle logarithmique, la relation est
        exponentielle.}}
    \end{picture}

  Le CONTENU est traité en mode texte (*note Modes::) ainsi LaTeX fait
des sauts de ligne de sorte à former un paragraphe.  Mais il ne
fabriquera pas plusieurs paragraphes ; pour cela, utilisez un
environnement ‘minipage’ (*note minipage::).

  Les options d’une ‘\parbox’ (à l’exception du CONTENU) sont les mêmes
que pour une ‘minipage’.  Par commodité on rappelle ces options ici plus
bas, mais se référer à *note minipage:: pour une description complète.

  Il y a deux arguments obligatoires.  La LARGEUR est une longueur
rigide (*note Lengths::).  Elle règle la largeur de la boîte dans
laquelle LaTeX compose le ‘contenu’.  Le ‘contenu’ est le texte qui est
placé dans cette boîte.  Il ne devrait pas avoir de composants qui
fabriquent des paragraphes.

  Il y a trois arguments optionnels, POSITION, HAUTEUR, et POS-INTERNE.
La POSITION donne l’alignement vertical de la “parbox” relativement au
texte alentour.  La valeurs prises en charge sont ‘c’ ou ‘m’ pour que le
centre selon la dimension verticale de la parbox soit aligné avec le
centre de la ligne de texte adjacente (c’est le réglage par défaut), ou
‘t’ pour accorder la ligne du haut de la parbox avec la ligne de base du
texte alentour, ou ‘b’ pour accorder la ligne du bas.

  L’argument optionnel HAUTEUR l’emporte sur la hauteur naturelle de la
boîte.

  L’argument optionnel POS-INTERNE contrôle la position du CONTENU au
sein de la parbox.  Sa valeur par défaut est la valeur de POSITION.  Les
valeurs possibles sont : ‘t’ pour placer le CONTENU en haut de la boîte,
‘c’ pour le centrer verticalement, ‘b’ pour le place en bas de la boîte,
et ‘s’ pour le dilater verticalement (pour cela, le texte doit contenir
de l’espace vertical élastique).


File: latex2e-fr.info,  Node: \raisebox,  Next: \sbox & \savebox,  Prev: \parbox,  Up: Boxes

20.4 ‘\raisebox’
================

Synopsis, l’un parmi les suivants :

    \raisebox{DISTANCE}{TEXTE}
    \raisebox{DISTANCE}[HAUTEUR]{TEXTE}
    \raisebox{DISTANCE}[HAUTEUR][PROFONDEUR]{TEXTE}

  La commande ‘\raisebox’ élève ou abaisse du TEXTE.  Cette commande
est fragile (*note \protect::).

  L’exemple suivant fabrique une commande pour noter la restriction
d’une fonction en abaissant le symbole barre verticale.

    \newcommand*\restreinte[1]{\raisebox{-.5ex}{$|$}_{#1}}
    $f\restreinte{A}$

  Le premier argument obligatoire spécifie la longueur dont le TEXTE
doit être élevé.  C’est une longueur rigide (*note Lengths::).  Si elle
est négative alors TEXTE est abaissé.  Le TEXTE lui-même est traité en
mode LR, aussi il ne doit pas contenir de saut de ligne (*note Modes::).

  Les arguments optionnels HAUTEUR et PROFONDEUR sont des dimensions.
S’ils sont spécifiés, ils l’emportent sur les hauteur et profondeur
naturelles de la boîte que LaTeX obtient en composant TEXTE.

  Au sein des arguments DISTANCE, HAUTEUR, et PROFONDEUR vous pouvez
utiliser les longueurs suivantes qui font référence à la dimension de la
boîte que LaTeX obtient en composant TEXTE : ‘\depth’, ‘\height’,
‘\width’, ‘\totalheight’ (qui est la somme de la hauteur et de la
profondeur de la boîte).

  L’exemple suivant aligne deux graphiques sur leur bord supérieur
(*note Graphics::).

    \usepackage{graphicx,calc}  % dans le préambule
       ...
    \begin{center}
      \raisebox{1ex-\height}{%
        \includegraphics[width=0.4\linewidth]{lion.png}}
      \qquad
      \raisebox{1ex-\height}{%
        \includegraphics[width=0.4\linewidth]{meta.png}}
    \end{center}

Le premier ‘\height’ est la hauteur de ‘lion.png’ alors que le second
est celle de ‘meta.png’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \sbox & \savebox,  Next: lrbox,  Prev: \raisebox,  Up: Boxes

20.5 ‘\sbox’ & ‘\savebox’
=========================

Synopsis, l’un parmi les suivants :

    \sbox{CMD-BOÎTE}{TEXTE}
    \savebox{CMD-BOÎTE}{TEXTE}
    \savebox{CMD-BOÎTE}[LARGEUR]{TEXTE}
    \savebox{CMD-BOÎTE}[LARGEUR][POS]{TEXTE}

  Cette commande compose TEXTE dans une boîte de la même façon qu’avec
‘\makebox’ (*note \mbox & \makebox::), à ceci près qu’au lieu de sortir
la boîte résultante, elle la sauvegarde dans un registre boîte référencé
par la variable nommée CMD-BOÎTE.  Le nom de variable CMD-BOÎTE commence
avec une controblique, ‘\’.  Vous devez préalablement avoir alloué le
registre boîte CMD-BOÎTE avec avec ‘\newsavebox’ (*note \newsavebox::).
La commande ‘\sbox’ est robuste, alors que ‘\savebox’ est fragile (*note
\protect::).

  L’exemple suivant crée et utilise un registre boîte.

    \newsavebox{\nomcomplet}
    \sbox{\nomcomplet}{Cadet Rousselle}
      ...
    \usebox{\nomcomplet} a trois maisons qui n'ont ni poutres, ni chevrons !
    C'est pour loger les hirondelles,
    Que direz-vous d'\usebox{\nomcomplet} ?

Un avantage de l’usage répété d’un registre boîte par rapport à une
variable macro ‘\newcommand’ est l’efficacité, c.-à-d. que LaTeX n’a pas
besoin de répéter la composition du contenu.  Voir l’exemple plus bas.

  Les deux invocations de commande ‘\sbox{CMD-BOÎTE}{TEXTE}’ et
‘\savebox{CMD-BOÎTE}{TEXTE}’ sont sensiblement équivalentes.  Quant aux
troisième et quatrième, les arguments optionnels vous permettent de
spécifier la largeur de la boîte comme LARGEUR, et la position du texte
au sein de cette boîte comme POSITION.  *Note \mbox & \makebox::, pour
une description complète.

  Dans les commandes ‘\sbox’ et ‘\savebox’ le TEXTE est composé en mode
LR, aussi il n’a pas de sauts de lignes (*note Modes::).  Si vous
utilisez ce qui suit alors LaTeX ne produit pas d’erreur mais ignore ce
que vous voulez faire : si vous entrez ‘\sbox{\nouvreg}{test \\ test}’
et ‘\usebox{\nouvreg}’ alors vous obtenez ‘testtest’, et si vous entrez
‘\sbox{\nouvreg}{test \par test}’ et ‘\usebox{\nouvreg}’ alors vous
obtenez ‘test test’, mais ni erreur ni avertissement.  La solution est
d’utiliser une ‘\parbox’ ou une ‘minipage’ comme dans l’exemple qui
suit :

    \newsavebox{\unreg}
    \savebox{\unreg}{%
      \begin{minipage}{\linewidth}
        \begin{enumerate}
          \item Premier article
          \item Second article
        \end{enumerate}
      \end{minipage}}
      ...
    \usebox{\unreg}

  En exemple de l’efficacité de réutiliser le contenu d’un registre
boîte, ce qui suit place la même image sur chaque page du document en le
plaçant dans l’en-tête.  LaTeX ne la compose qu’une fois.

    \usepackage{graphicx}  % tout cela dans le préambule
    \newsavebox{\cachetreg}
    \savebox{\cachetreg}{%
      \setlength{\unitlength}{2.5cm}%
      \begin{picture}(0,0)%
         \put(1.5,-2.5){%
           \begin{tabular}{c}
              \includegraphics[height=5cm]{companylogo.png} \\
              Bureau du Président
           \end{tabular}}
      \end{picture}%
    }
    \markright{\usebox{\cachetreg}}
    \pagestyle{headings}

L’environnement ‘picture’ est bien adapté pour régler finement le
placement.

  Si le registre ‘\noreg’ n’a pas déjà été défini alors vous obtenez
quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. <argument>
\noreg’.


File: latex2e-fr.info,  Node: lrbox,  Next: \usebox,  Prev: \sbox & \savebox,  Up: Boxes

20.6 ‘lrbox’
============

Synopsis :

    \begin{lrbox}{CMD-BOÎTE}
      TEXTE
    \end{lrbox}

  Ceci est la forme par environnement des commandes ‘\sbox’ et
‘\savebox’, et leur est équivalente.  *Note \sbox & \savebox::, pour une
description complète.

  Le TEXTE au sein de l’environnement est sauvegardé dans un registre
boîte auquel la variable ‘CMD-BOÎTE’ fait référence.  Le nom de variable
CMD-BOÎTE doit commencer par une controblique, ‘\’.  Vous devez avoir
alloué ce registre boîte préalablement avec ‘\newsavebox’ (*note
\newsavebox::).  Dans l’exemple suivant l’environnement est commode pour
entrer le ‘tabular’ :

    \newsavebox{\jhreg}
    \begin{lrbox}{\jhreg}
      \begin{tabular}{c}
        \includegraphics[height=1in]{jh.png} \\
        Jim Hef{}feron
      \end{tabular}
    \end{lrbox}
      ...
    \usebox{\jhreg}


File: latex2e-fr.info,  Node: \usebox,  Prev: lrbox,  Up: Boxes

20.7 ‘\usebox’
==============

Synopsis :

    \usebox{CMD-BOÎTE}

  La commande ‘\usebox’ produit la boîte la plus récemment sauvegardée
dans le registre boîte CMD-BOÎTE par une commande ‘\sbox’ ou ‘\savebox’,
ou l’environnement ‘lrbox’.  *Note \sbox & \savebox::, pour plus ample
information et des exemples.  (Notez que le nom de la variable CMD-BOÎTE
commence par une controblique, ‘\’).  Cette commande est robuste (*note
\protect::).


File: latex2e-fr.info,  Node: Color,  Next: Graphics,  Prev: Boxes,  Up: Top

21 Couleur
**********

Vous pouvez colorer du texte, des filets, etc.  Vous pouvez également
colorer l’intérieur d’une boîte ou une page entière et écrire du texte
par dessus.

  La prise en charge des couleurs se fait via un paquetage
supplémentaire.  Aussi, toutes les commandes qui suivent ne fonctionnent
que si le préambule de votre document contient ‘\usepackage{color}’, qui
fournit le paquetage standard.

  Beaucoup d’autres paquetages complètent également les possibilités de
LaTeX en matière de couleurs.  Notamment ‘xcolor’ est largement utilisé
et étend significativement les possibilités décrites ici, y compris par
l’ajout des modèles de couleur ‘HTML’ et ‘Hsb’.

* Menu:

* Option du paquetage color: Color package options. Options de chargement du paquetage standard.
* Modèles de couleur: Color models.                 Comment sont représentées les couleurs.
* Commandes pour ‘color’: Commands for color.           Les commandes disponibles.


File: latex2e-fr.info,  Node: Color package options,  Next: Color models,  Up: Color

21.1 Options du paquetage ‘color’
=================================

Synopsis (à mettre dans le préambule du document) :

    \usepackage[LISTE D'OPTION SÉPARÉES PAR DES VIRGULES]{color}

  Quand vous chargez le paquetage ‘color’ il y a deux types d’options
disponibles.

  Le premier spécifie le “pilote d’impression”.  LaTeX ne contient pas
d’information sur les différents systèmes de sortie, mais au lieu de
cela dépend de l’information stockée dans un fichier.  Normalement vous
ne devriez pas spécifier les options de pilote dans le document, mais au
lieu de cela vous vous reposez sur les valeurs par défaut de votre
système.  Un avantage de procéder ainsi est que cela rend votre document
portable entre systèmes.  Pour être complet nous incluons une liste des
pilotes.  Ceux présentement pertinents sont : ‘dvipdfmx’, ‘dvips’,
‘dvisvgm’, ‘luatex’, ‘pdftex’, ‘xetex’.  Les deux pilotes ‘xdvi’ et
‘oztex’ sont pour l’essentiel des alias de ‘dvips’ (et ‘xdvi’ est
monochrome).  Ceux qui ne devraient pas être utilisés pour de nouveaux
systèmes récent sont : ‘dvipdf’, ‘dvipdfm’, ‘dviwin’, ‘dvipsone’,
‘emtex’, ‘pctexps’, ‘pctexwin’, ‘pctexhp’, ‘pctex32’, ‘truetex’,
‘tcidvi’, ‘vtex’ (et ‘dviwindo’ est un alias de ‘dvipsone’).

  Les options du second type, autres que les pilotes, sont listées
ci-dessous.

‘monochrome’
    Désactive les commandes de couleur, de sorte qu’elles ne produisent
    pas d’erreur, mais ne produisent pas non plus de couleurs.

‘dvipsnames’
    Rend disponible une liste de 68 noms de couleur qui sont d’usage
    fréquent, en particulier dans des documents qui ne sont pas
    modernes.  Ces noms de couleurs étaient à l’origine fournis par le
    pilote ‘dvips’, d’où le nom de l’option.

‘nodvipsnames’
    Ne charge pas cette liste de noms de couleur, faisant faire à LaTeX
    une toute petite économie d’espace mémoire.


File: latex2e-fr.info,  Node: Color models,  Next: Commands for color,  Prev: Color package options,  Up: Color

21.2 Modèles de couleur
=======================

Un “modèle de couleur” est une façon de représenter les couleurs.  Les
possibilités de LaTeX dépendent du pilote d’impression.  Toutefois, les
pilotes ‘pdftex’, ‘xetex’, et ‘luatex’ sont de nos jours de loin les
plus largement utilisés.  Les modèles ci-après fonctionnent pour ces
pilotes.  À une exception près ils sont également pris en charge par
tous les autres pilotes d’impression utilisés aujourd’hui.

  Il est à noter qu’une combinaison de couleur peut être additive, ou
soustractive.  Les combinaisons additives mélangent les couleurs de la
lumière, de sorte que par exemple combiner des intensités pleines de
rouge, vert et bleu produit du blanc.  Les combinaisons soustractives
mélangent les pigments, tels que les encres, de sorte que combiner des
intensités pleine de cyan, magenta et jaune produit du noir.

‘cmyk’
    Un liste séparée de virgule avec quatre nombres réel compris entre
    0 et 1 inclus.  Le premier nombre est l’intensité du cyan, le
    deuxième celle du magenta, et les autres celle du jaune et du noir.
    Un valeur du nombre de 0 signifie l’intensité minimale, alors que 1
    correspond à l’intensité pleine.  Ce modèle est fréquemment utilisé
    pour l’impression de couleur.  C’est un modèle soustractif.

‘gray’
    Un unique nombre réel compris entre 0 et 1 inclus.  Les couleurs
    sont des nuances de gris.  Le nombre 0 produit du noir, alors que
    le 1 donne du blanc.
‘rgb’
    Une liste séparée de virgules avec trois nombres réels compris
    entre 0 et 1, inclusive.  Le premier nombre est l’intensité de la
    composante rouge, le deuxième correspond au vert, et le troisième
    au bleu.  Une valeur de 0 donnée au nombre signifie qu’en rien
    cette composante n’est ajouté à la couleur, alors que 1 signifie
    que cela est fait à pleine intensité.  C’est un modèle additif.

‘RGB’
    (pilotes ‘pdftex’, ‘xetex’, ‘luatex’) Une liste séparée par des
    virgules avec trois entiers compris entre 0 et 255 inclus.  Ce
    modèle est une commodité pour utiliser ‘rgb’ étant donnée qu’en
    dehors de LaTeX les couleurs sont souvent décrites dans un modèle
    rouge-vert-bleu utilisant des nombres dans cette plage.  Les
    valeurs entrées sont converties vers le modèle ‘rgb’ en divisant
    par 255.

‘named’
    On accède au couleur par des noms tels que ‘PrussianBlue’.  La
    liste des noms dépend du pilote, mais tous prennent en charge les
    noms ‘black’, ‘blue’, ‘cyan’, ‘green’, ‘magenta’, ‘red’, ‘white’,
    et ‘yellow’ (Voir l’option ‘dvipsnames’ dans *note Color package
    options::).


File: latex2e-fr.info,  Node: Commands for color,  Prev: Color models,  Up: Color

21.3 Commandes pour ‘color’
===========================

Voici les commandes disponibles avec le paquetage ‘color’.

* Menu:

* Define colors::            Nommer une couleur.
* Colored text::             Du texte ou des filets en couleur.
* Colored boxes::            Une boîte en couleur, par dessus laquelle écrire.
* Colored pages::            Une page entière en couleur.


File: latex2e-fr.info,  Node: Define colors,  Next: Colored text,  Up: Commands for color

21.3.1 Définir des couleurs
---------------------------

Synopsis :

    \definecolor{NOM}{MODEL}{SPÉCIFICATION}

  Donne le nom NOM à la couleur.  Par exemple, après
‘\definecolor{silver}{rgb}{0.75,0.75,0.74}’ vous pouvez utiliser cette
couleur avec ‘Hé ho, \textcolor{silver}{Silver}~!’.

  Cet exemple donne à la couleur un nom plus abstrait, de sort qu’on
puisse la changer sans que cela prête à confusion.

    \definecolor{logocolor}{RGB}{145,92,131}    % RGB nécessite pdflatex
    \newcommand{\logo}{\textcolor{logocolor}{Les Brioches de Robert}}

  Il est fréquent que les couleurs d’un document soient définies dans
son préambule, ou dans sa classe ou style, plutôt que dans le corps du
document.


File: latex2e-fr.info,  Node: Colored text,  Next: Colored boxes,  Prev: Define colors,  Up: Commands for color

21.3.2 Mettre du texte en couleur
---------------------------------

Synopsis :

    \textcolor{NOM}{...}
    \textcolor[MODÈLE DE COULEUR]{SPÉCIFICATION DE COULEUR}{...}

ou

    \color{NOM}
    \color[MODÈLE DE COULEUR]{SPÉCIFICATION}

  Le texte affecté prend la couleur correspondante.  La ligne suivante

    \textcolor{magenta}{Je suis Ozymandias, roi des rois~:} Voyez mon œuvre, ô puissants, et desespérez~!

met la première moitié en magenta alors que le reste est en noir.  Vous
pouvez utiliser une couleur déclarée avec ‘\definecolor’ exactement de
la même façon dont nous venons d’utiliser la couleur prédéfinie
‘magenta’.

    \definecolor{CriseDeLaQuarantaine}{rgb}{1.0,0.11,0.0}
    Je considère l'idée de m'acheter une \textcolor{CriseDeLaQuarantaine}{voiture de sport}.

  Les deux formes de commandes ‘\textcolor’ et ‘\color’ diffèrent en ce
que la première forme prend le texte à colorer en argument.  Ceci est
souvent plus commode, ou tout du moins plus explicite.  La seconde forme
est une déclaration, comme dans ‘La lune est composé de fromage
{\color{vert}}’, de sorte qu’elle est en vigueur jusqu’à la fin du
groupe ou de l’environnement courant.  Ceci est parfois utile quand on
écrit des macros, ou comme ci-dessous où on colore tout le contenu de
l’environnement ‘center’, y compris les lignes verticales et
horizontales.

    \begin{center} \color{blue}
      \begin{tabular}{l|r}
        HG &HD \\ \hline
        BG &BD
      \end{tabular}
    \end{center}

  Vous pouvez utiliser des couleurs dans les équations.  Un document
peut avoir ‘\definecolor{couleurvedette}{RGB}{225,15,0}’ dans le
préambule, et ensuite contenir cette équation :

    \begin{equation}
      \int_a^b \textcolor{couleurvedette}{f'(x)}\,dx=f(b)-f(a)
    \end{equation}

  Typiquement les couleurs utilisées dans un document sont déclarée
dans une classe ou dans un style mais il arrive qu’on désire fonctionner
au coup par coup.  C’est le cas d’usage des secondes forme du synopsis.

    Des couleurs de \textcolor[rgb]{0.33,0.14,0.47}{violet} et {\color[rgb]{0.72,0.60,0.37}doré} pour l'équipe

  Le format de SPÉCIFICATION DE COULEUR dépend du modèle de couleur
(*note Color models::).  Par exemple, alors que ‘rgb’ prend trois
nombres, ‘gray’ n’en prend qu’un.

    La sélection a été \textcolor[gray]{0.5}{grisée}.

  Des couleurs au sein d’autres couleurs ne se combinent pas.  Ainsi

    \textcolor{green}{une sorte de \textcolor{blue}{bleu}}

se termine par un mot en bleu, et non pas dans une combinaison de bleu
et de vert.


File: latex2e-fr.info,  Node: Colored boxes,  Next: Colored pages,  Prev: Colored text,  Up: Commands for color

21.3.3 Faire des boîtes en couleur
----------------------------------

Synopsis :

    \colorbox{NOM}{...}
    \colorbox[NOM MODÈLE]{SPÉCIFICATION COULEUR ARRIÈRE-PLAN BOÎTE}{...}

ou

    \fcolorbox{COULEUR CADRE}{COULEUR ARRIÈRE-PLAN BOÎTE}{...}
    \fcolorbox[NOM MODÈLE]{SPÉCIFICATION COULEUR CADRE}{SPÉCIFICATION ARRIÈRE-PLAN BOÎTE}{...}

  Fabrique une boite avec la couleur d’arrière-plan indiquée.  La
commande ‘\fcolorbox’ place un cadre autour de la boîte.  Par exemple
ceci :

    Nom~:~\colorbox{cyan}{\makebox[5cm][l]{\strut}}

fabrique une boîte de couleur cyan qui fait cinq centimètres de long et
dont la profondeur et la hauteur sont déterminées par le ‘\strut’ (de
sorte que la profondeur est ‘-.3\baselineskip’ et la hauteur est
‘\baselineskip’).  Ceci met un texte blanc sur un arrière plan bleu :

    \colorbox{blue}{\textcolor{white}{Welcome to the machine.}}

  La commande ‘\fcolorbox’ utilise les mêmes paramètres que ‘\fbox’
(*note \fbox & \framebox::), à savoir ‘\fboxrule’ et ‘\fboxsep’, pour
régler l’épaisseur du filet et de la séparation entre l’intérieur de la
boîte et le filet l’entourant.  Les valeurs par défaut de LaTeX sont
‘0.4pt’ et ‘3pt’ respectivement.

  L’exemple suivant change l’épaisseur de la bordure en 0,8 points.
Notez qu’il est entre accolades de sorte que le changement cesse d’être
en vigueur à la fin de la seconde ligne.

    {\setlength{\fboxrule}{0.8pt}
    \fcolorbox{black}{red}{En aucun cas ne tournez cette poignée.}}


File: latex2e-fr.info,  Node: Colored pages,  Prev: Colored boxes,  Up: Commands for color

21.3.4 Faire des pages en couleur
---------------------------------

Synopsis :

    \pagecolor{NOM}
    \pagecolor[MODÈLE DE COULEUR]{SPÉCIFICATION DE COULEUR}
    \nopagecolor

  Les deux premières commandes règlent l’arrière-plan de la page, et de
toutes les pages suivantes, à la couleur indiquée.  Pour une explication
de la spécification dans la seconde forme *note Colored text::.  La
troisième fait revenir l’arrière-plan à la normale, c.-à-d. un
arrière-plan transparent.  (Si cela n’est pas pris en charge, alors
utilisez ‘\pagecolor{white}’, bien que cela produit un arrière-plan
blanc au lieu de l’arrière-plan transparent par défaut.)

     ...
    \pagecolor{cyan}
     ...
    \nopagecolor


File: latex2e-fr.info,  Node: Graphics,  Next: Special insertions,  Prev: Color,  Up: Top

22 Graphiques
*************

Vous pouvez utiliser des graphiques tel que des fichiers PNG ou PDF dans
vos documents LaTeX.  Vous aurez besoin d’un paquetage supplémentaire
standard de LaTeX.  Cet exemple montre en bref comment :

    \include{graphicx}  % dans le préambule
      ...
    \includegraphics[width=0.5\linewidth]{graphique.pdf}

  Pour utiliser les commandes décrites ici, le préambule de votre
document doit contenir soit ‘\usepackage{graphicx}’, soit
‘\usepackage{graphics}’.  (Le plus souvent, c’est ‘graphicx’ qui est
préférable.)

  Les graphiques peuvent être de deux types, matriciels ou vectoriels.
LaTeX peut utiliser les deux.  Dans les graphiques matriciels le fichier
comprend pour chaque position dans un tableau une entrée décrivant la
couleur de celle-ci.  Un exemple de ceci est une photographie en format
JPG. Dans un graphique vectoriel, le fichier contient une liste
d’instructions telles que ‘dessine un cercle avec tel rayon et tel
centre’.  Un exemple de ceci est le dessin d’une ligne produit par le
programme Asymptote en format PDF. En général les graphiques vectoriels
sont plus utiles car on peut les redimensionner sans pixélisation ou
autres problèmes, et parce que la plupart du temps ils ont une taille
plus petite.

  Il y a des systèmes particulièrement bien adaptés pour produire des
graphiques pour un document LaTeX.  Par exemple, qui vous permettent
d’utiliser les mêmes polices que dans votre document.  LaTeX comprend un
environnement ‘picture’ (*note picture::) qui a des possibilités de
base.  En plus de cela, il y a d’autres façons d’inclure des commandes
de production de graphiques dans le document.  Deux systèmes pour cela
sont les paquetages PSTricks et TikZ. Il y a aussi des systèmes externes
à LaTeX qui génèrent un graphique qu’on peut inclure en utilisant les
commandes de ce chapitre.  Il y a aussi deux autres systèmes qui
utilisent un langage de programmation : Asymptote et MetaPost.  Encore
un autre système qui utilise une interface graphique : Xfig.  Une
description complète des ces systèmes est hors du champ d’application de
ce document ; reportez vous à leur documentation sur le CTAN.

* Menu:

* Options du paquetage graphics: Graphics package options. Options au chargement du paquetage.
* Configuration du paquetage graphics: Graphics package configuration.   Où sont les fichiers, quels types de fichiers.
* Commandes pour graphiques: Commands for graphics.  Les commandes disponibles.


File: latex2e-fr.info,  Node: Graphics package options,  Next: Graphics package configuration,  Up: Graphics

22.1 Options du paquetage ‘graphics’
====================================

Synopsis (à placer dans le préambule du document) :

    \usepackage[LISTE D'OPTION SÉPARÉE PAR DES VIRGULES]{graphics}

ou

    \usepackage[LISTE D'OPTION SÉPARÉE PAR DES VIRGULES]{graphicx}

  Le paquetage ‘graphicx’ a un format pour les arguments optionnels
passés à ‘\includegraphics’ qui est commode (c’est le format
clef/valeur), ainsi c’est le meilleur des deux choix pour les nouveaux
documents.  Quand vous chargez les paquetages ‘graphics’ ou ‘graphicx’
avec ‘\usepackage’ il y a deux sortes d’options disponibles.

  La première est que LaTeX ne contient pas d’information concernant
les différents systèmes de sortie, mais au lieu de cela dépend de
l’information stockée dans un fichier “pilote d’impression”.
Normalement vous ne devriez pas spécifier l’option de pilote dans le
document, mais au lieu de cela vous reposer sur les valeurs par défaut
du système.  Un avantage de procéder ainsi et que cela rend les
documents portables entre systèmes.

  Pour être complet voici une liste des pilotes.  Ceux qui sont
actuellement pertinents sont : ‘dvipdfmx’, ‘dvips’, ‘dvisvgm’, ‘luatex’,
‘pdftex’, ‘xetex’.  Les deux pilotes ‘xdvi’ and ‘oztex’ sont
essentiellement des alias de ‘dvips’ (et ‘xdvi’ est monochrome).  Ceux
qu’on ne devrait pas utiliser pour de nouveaux systèmes sont :
‘dvipdfmx’, ‘dvips’, ‘dvisvgm’, ‘luatex’, ‘pdftex’, ‘xetex’.  Les deux
pilotes ‘xdvi’ et ‘oztex’ sont essentiellement des alias de ‘dvips’ (et
‘xdvi’ est monochrome).  Ceux qui ne devraient pas être utilisés pour de
nouveaux systèmes sont : ‘dvipdf’, ‘dvipdfm’, ‘dviwin’, ‘dvipsone’,
‘emtex’, ‘pctexps’, ‘pctexwin’, ‘pctexhp’, ‘pctex32’, ‘truetex’,
‘tcidvi’, ‘vtex’ (et ‘dviwindo’ est un alias de ‘dvipsone’).  Ces
pilotes sont stockés dans des fichiers avec une extension ‘.def’, tels
que ‘pdftex.def’.

  La seconde sorte d’options est décrite ci-après.

‘demo’
    Au lieu d’un fichier d’image, LaTeX met un rectangle de 150 pt sur
    100 pt (à moins qu’une autre taille soit spécifiée dans la commande
    ‘\includegraphics’).

‘draft’
    Aucun des fichiers graphiques n’est affiché, mais au lieu de cela
    le nom du fichier est imprimé au sein d’une boîte de la bonne
    taille.  De sorte à ce que la taille soit déterminée, le fichier
    doit être présent.

‘final’
    (Option par défaut) L’emporte sur toute options ‘draft’ précédente,
    de sorte que le document afficher le contenu des fichiers
    graphiques.

‘hiderotate’
    Ne montre pas le texte ayant subi une rotation.  (Ceci permet
    d’utiliser une visionneuse ne prenant pas en charge le texte ayant
    subi une rotation).

‘hidescale’
    Ne montre pas le texte rétréci/dilaté.  (Ceci permet d’utiliser une
    visionneuse ne prenant pas en charge le texte ayant subi un
    rétrécissement/une dilatation.)

‘hiresbb’
    Dans un fichier PS ou EPS la taille du graphique peut être
    spécifiée de deux façons.  Les lignes ‘%%BoundingBox’ décrivent la
    taille du graphique en utilisant des multiples entiers d’un point
    PostScript, c.-à-d. des multiples entiers d’ 1/72 de pouce.  Une
    addition plus récente au langage PostScript autorise les multiples
    décimaux, tel que 1.23, dans les lignes ‘%%HiResBoundingBox’.
    Cette option fait que LaTeX lit la taille à partir de
    ‘%%HiResBoundingBox’ plutôt que de ‘%%BoundingBox’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Graphics package configuration,  Next: Commands for graphics,  Prev: Graphics package options,  Up: Graphics

22.2 Configuration du paquetage ‘graphics’
==========================================

Ces commandes configurent la façon dont LaTeX recherche le graphique
dans le système le fichier.

  Le comportement du code de recherche dans le système de fichier
dépend nécessairement de la plateforme.  Dans ce document nous couvrons
GNU/Linux, Macintosh, et Windows, étant donné que ces systèmes ont des
configurations typiques.  Pour les autres situations consultez la
documentation dans ‘grfguide.pdf’, ou le source LaTeX, ou la
documentation de votre distribution TeX.

* Menu:

* \graphicspath::                Répertoire dans lequel chercher.
* \DeclareGraphicsExtensions::   Types de fichier, tels que JPG ou EPS.
* \DeclareGraphicsRule::         Comment manipuler les types de fichier.


File: latex2e-fr.info,  Node: \graphicspath,  Next: \DeclareGraphicsExtensions,  Up: Graphics package configuration

22.2.1 ‘\graphicspath’
----------------------

Synopsis :

    \graphicspath{LISTE DES RÉPERTOIRES ENTRE LES ACCOLADES}

  Déclare une liste de répertoires dans lesquels rechercher des
fichiers graphiques.  Ceci permet d’écrire plus tard quelque chose du
genre de ‘\includegraphics{lion.png}’ au lieu de donner son chemin.

  LaTeX recherche toujours en premier les fichiers graphiques dans le
répertoire courant (et dans le répertoire de sortie, si spécifié ; *note
output directory::).  La déclaration ci-dessous dit au système de
regarder ensuite dans le sous-répertoire ‘img’, et ensuite ‘../img’.

    \usepackage{graphicx}   % ou graphics; à mettre dans le préambule
      ...
    \graphicspath{ {img/} {../img/} }

  La déclaration ‘\graphicspath’ est optionnelle.  Si vous ne l’incluez
pas, alors le comportement par défaut de LaTeX est de rechercher dans
tous les endroits où il recherche d’habitude un fichier (il utilise la
commande ‘\input@path’ de LaTeX).  En particulier, dans ce cas l’un l’un
des endroits où il regarde est le répertoire courant.

  Mettez chaque nom de répertoire entre accolades ; en particulier,
ci-dessus on a écrit ‘‘{img}’’.  Faites ainsi même si il n’y a qu’un
seul répertoire.  Chaque nom de répertoire doit se terminer par une
oblique vers l’avant ‘/’.  Ceci est vrai même sur Windows, où la bonne
pratique est d’utiliser des obliques vers l’avant pour tous les
séparateurs de répertoire puisque cela rend le document portable vers
d’autres plateformes.  Si vous avez des espaces dans votre nom de
répertoire alors utilisez des guillemets anglais, comme dans ‘{"mes
docs/"}’.  Enfreindre l’une de ces règles aura pour effet que LaTeX
rapportera une erreur ‘Error: File `FILENAME' not found’.

  Pour faire simple, l’algorithme est que dans l’exemple qui suit,
après avoir regardé dans le répertoire courant,

    \graphicspath{ {img/} {../img/} }
    ...
    \usepackage{lion.png}

pour chacun des répertoires listés, LaTeX le concatène avec le nom du
fichier et recherche le fichier ainsi nommé, eh cherchant ‘img/lion.png’
et puis ‘../img/lion.png’.  Cet algorithme signifie que la commande
‘\graphicspath’ ne recherche pas récursivement dans les
sous-répertoires : si vous faites ‘\graphicspath{{a/}}’ et que le
graphique est dans ‘a/b/lion.png’ alors LaTeX ne le trouvera pas.  Cela
signifie aussi que vous pouvez utiliser des chemins absolus tels que
‘\graphicspath{{/home/jim/logos/}}’ ou
‘\graphicspath{{C:/Users/Albert/Pictures/}}’.  Toutefois, faire cela
rend votre document non portable.  (Vous pourriez préserver la
portabilité en ajustant vos le paramètre ‘TEXINPUTS’ du fichier de
configuration des réglages système TeX ; voir la documentation de votre
système).

  Vous pouvez utiliser ‘\graphicspath’ n’importe où dans le document.
Vous pouvez l’utiliser plus d’une fois.  Sa valeur peut être affichée
avec ‘\makeatletter\typeout{\Ginput@path}\makeatother’.

  Les répertoires sont à donner relativement au fichier de base.  Pour
faire clair, supposez que vous travaillez sur un document basé sur
‘livre/livre.tex’ et qu’il contienne ‘\include{chapitres/chap1}’.  Si
dans ‘chap1.tex’ vous mettez ‘\graphicspath{{graphiques/}}’ alors LaTeX
ne cherchera pas les graphiques dans ‘livre/chapitres/graphiques’, mais
dans ‘livre/graphiques’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \DeclareGraphicsExtensions,  Next: \DeclareGraphicsRule,  Prev: \graphicspath,  Up: Graphics package configuration

22.2.2 ‘\DeclareGraphicsExtensions’
-----------------------------------

Synopsis :

    \DeclareGraphicsExtensions{LISTE SÉPARÉE PAR DES VIRGULES D'EXTENSIONS DE FICHIER}

  Déclare les extensions de nom de fichier à essayer.  Ceci vous permet
de spécifier l’ordre dans lequel les formats graphiques sont choisis
quant les fichiers graphiques sont inclus en donnant le nom de fichier
sans l’extension, comme dans ‘\includegraphics{courbe_de_fonction}’.

  Dans l’exemple qui suit, LaTeX trouve les fichiers au format PNG
avant les fichiers PDF.

    \DeclareGraphicsExtensions{.png,PNG,.pdf,.PDF}
      ...
    \includegraphics{lion}   % trouve lion.png avant lion.pdf

Du fait que le nom ‘lion’ ne contient pas de point, LaTeX utilise la
liste d’extension.  Pour chacun des répertoires dans la liste de chemins
graphiques (*note \graphicspath::), LaTeX essaie les extensions dans
l’ordre donné.  S’il ne trouve aucun fichier correspondant après avoir
essayé tous les répertoires et toutes les extensions, alors il renvoie
une erreur ‘! LaTeX Error: File `‘lion’' not found’.  Notez que vous
devez inclure le point au début de chaque extension.

  Du fait que les noms de fichiers sous GNU/Linux et Macintosh sont
sensibles à la casse, la liste des extensions de fichier est sensible à
la casse sur ces plateformes.  La plateforme Windows n’est pas sensible
à la casse.

  Vous n’êtes pas tenu d’inclure ‘\DeclareGraphicsExtensions’ dans
votre document ; le pilote d’impression a une valeur par défaut
raisonnable.  Par exemple, la version la plus récente de ‘pdftex.def’ a
cette liste d’extensions.

    .pdf,.png,.jpg,.mps,.jpeg,.jbig2,.jb2,.PDF,.PNG,.JPG,.JPEG,.JBIG2,.JB2

  Pour modifier cet ordre, utilisez le paquetage ‘grfext’.

  Vous pouvez utiliser cette commande n’importe où dans le document.
Vous pouvez l’utiliser plus d’une fois.  On peut afficher la valeur
courante avec ‘\makeatletter\typeout{\Gin@extensions}\makeatother’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \DeclareGraphicsRule,  Prev: \DeclareGraphicsExtensions,  Up: Graphics package configuration

22.2.3 ‘\DeclareGraphicsRule’
-----------------------------

Synopsis :

    \DeclareGraphicsRule{EXTENSION}{TYPE}{EXTENSION TAILLE-FIC}{COMMANDE}

  Déclare comment gérer les fichiers graphiques dont le nom se termine
en EXTENSION.

  L’exemple suivant déclare que tous les fichiers dont le nom est de la
forme ‘nomfichier-sans-point.mps’ doivent être traités comme une sortie
de MetaPost, ce qui signifie que le pilote d’impression utilisera son
code de gestion MetaPost pour traiter le fichier en entrée.

    \DeclareGraphicsRule{.mps}{mps}{.mps}{}

  La déclaration suivante

    \DeclareGraphicsRule{*}{mps}{*}{}

dit à LaTeX qu’il doit traiter comme une sortie MetaPost tout fichier
avec extension non couverte par une autre règle, ainsi il couvre
‘nomfichier.1’, ‘nomfichier.2’, etc.

  Ici on décrit les quatre arguments.

EXTENSION
    L’extension de nom de fichier à laquelle la règle considérée
    s’applique.  L’extension commence au premier point dans le nom de
    fichier, en incluant le point.  Utiliser l’astérisque, ‘*’, pour
    désigner la comportement par défaut pour toutes les extensions non
    déclarées.

TYPE
    Le type du fichier considéré.  Ce type est une chaîne de caractères
    qui doit être définie dans le pilote d’impression.  Par exemple,
    les fichiers avec les extensions ‘.ps’, ‘.eps’, ou ‘.ps.gz’ peuvent
    tous être classifiés sous le type ‘eps’.  Tous les fichiers de même
    type sont traités en entrée avec la même commande interne par le
    pilote d’impression.  Par exemple, les types de fichiers reconnus
    par ‘pdftex’ sont : ‘jpg’, ‘jbig2’, ‘mps’, ‘pdf’, ‘png’, ‘tif’.

EXTENSION TAILLE-FIC
    L’extension du fichier à lire pour déterminer la taille du
    graphique, si un tel fichier existe.  Elle peut être la même que
    EXTENSION mais aussi être différente.

    Considérons par exemple un graphique PostScript.  Pour le rendre
    plus petit, il peut être compressé en un fichier ‘.ps.gz’.  Les
    fichiers compressé ne sont pas lu simplement par LaTeX aussi vous
    pouvez mettre l’information de boîte englobante dans une fichier
    séparé.  Si EXTENSION TAILLE-FIC est vide, alors vous devez
    spécifier l’information de taille dans les arguments de
    ‘\includegraphics’.

    Si le fichier pilote a une procédure pour lire les tailles de
    fichier pour ‘type’ alors elle est utilisée, sinon il utilise la
    procédure pour lire les fichiers ‘.eps’.  (Ainsi vous pourriez
    spécifier la taille d’un fichier ‘.bmp’ dans un fichier avec une
    ligne ‘%%BoundingBox’ de style PostScript si aucun autre format
    n’est disponible).

COMMANDE
    Une commande à appliquer au fichier.  La plupart du temps on laisse
    cet argument vide.  Cette commande doit commencer avec un caractère
    accent grave.  Ainsi,
    ‘\DeclareGraphicsRule{.eps.gz}{eps}{.eps.bb}{`gunzip -c #1}’
    spécifie que tout fichier ayant une extension ‘.eps.gz’ doit être
    traité comme un fichier ‘eps’, avec l’information de boîte
    englobante stockée dans le fichier ayant l’extension ‘.eps.bb’, et
    que la commande ‘gunzip -c’ sera exécuté sur votre plateforme pour
    décompresser le fichier.

    Une telle commande est spécifique à votre plateforme.  De plus,
    votre système TeX doit autoriser l’exécution de commandes
    externes ; par mesure de sécurité les systèmes modernes
    restreignent l’exécution de commandes à moins que vous l’autorisiez
    explicitement.  Se référer à la documentation de votre distribution
    TeX.


File: latex2e-fr.info,  Node: Commands for graphics,  Prev: Graphics package configuration,  Up: Graphics

22.3 Commandes du paquetage ‘graphics’
======================================

Voici les commandes disponibles dans les paquetages ‘graphics’ et
‘graphicx’.

* Menu:

* \includegraphics::     Utiliser un graphique dans votre document.
* \rotatebox::           Faire une rotation sur une boîte incluant un graphique.
* \scalebox::            Dilater ou rétrécir une boîte incluant un graphique.
* \resizebox::           Dilater ou rétrécir une boîte incluant un graphique à un taille donnée.


File: latex2e-fr.info,  Node: \includegraphics,  Next: \rotatebox,  Up: Commands for graphics

22.3.1 ‘\includegraphics’
-------------------------

Synopsis pour le paquetage ‘graphics’ :

    \includegraphics{NOMFICHIER}
    \includegraphics[URX,URY]{NOMFICHIER}
    \includegraphics[LLX,LLY][URX,URY]{NOMFICHIER}
    \includegraphics*{NOMFICHIER}
    \includegraphics*[URX,URY]{NOMFICHIER}
    \includegraphics*[LLX,LLY][URX,URY]{NOMFICHIER}

  Synopsis pour le paquetage ‘graphicx’ :

    \includegraphics{NOMFICHIER}
    \includegraphics[LISTE-À-CLEFS-VALEURS]{NOMFICHIER}
    \includegraphics*{NOMFICHIER}
    \includegraphics*[LISTE-À-CLEFS-VALEURS]{NOMFICHIER}

  Inclut un fichier graphique.  La forme étoilée ‘\includegraphics*’
rogne le graphique à la taille spécifiée, alors que pour la forme
non-étoilée toute partie du graphique en dehors de la boîte de la taille
spécifiée se superpose à ce qui l’entoure.

  Dans cet exemple

    \usepackage{graphicx}  % dans le préambule
      ...
    \begin{center}
      \includegraphics{trace.pdf}
    \end{center}

on incorpore dans le document le graphique dans ‘plot.pdf’, centré et à
sa taille nominale.  Vous pouvez aussi donner un chemin au fichier,
comme dans ‘\includegraphics{graphiques/trace.pdf}’.  Pour spécifier une
liste de répertoire ou rechercher le fichier, *note \graphicspath::.

  Si votre nom de fichier comprend des espaces, alors placer le entre
guillemets anglais.  Par exemple comme dans ‘\includegraphics{"image
complementaire.jpg"}’.

  La commande ‘\includegraphics{NOMFICHIER}’ décide du type de
graphique en segmentant NOMFICHIER sur le premier point (‘.’).  Vous
pouvez utiliser NOMFICHIER sans extension de nom de fichier, comme dans
‘\includegraphics{turing}’ et LaTeX essaie une séquence d’extension
telle que ‘.png’ et ‘.pdf’ jusqu’à ce qu’il trouve un fichier avec cette
extension (*note \DeclareGraphicsExtensions::).

  Si votre fichier comprend des points avant l’extension alors vous
pouvez les cacher avec des accolades, comme dans
‘\includegraphics{{plot.2018.03.12.a}.pdf}’.  Ou, si vous utilisez le
paquetage ‘graphicx’ alors vous pouvez utiliser les options ‘type’ et
‘ext’ ; voir plus bas.  Ces problèmes de noms de fichiers, et d’autres
sont aussi traités par le paquetage ‘grffile’.

  L’exemple ci-après place un graphique dans un environnement ‘figure’
de sorte que LaTeX puisse le déplacer sur la page suivante si le faire
rentrer dans la page courante rend mal (*note figure::).

    \begin{figure}
      \centering
      \includegraphics[width=3cm]{rayonxpoumon.jpg}
      \caption{Ça saute aux yeux : vous ne devriez arrêter de fumer}  \label{fig:rayon-x}
    \end{figure}

  L’exemple suivant place un graphique non flottant, de sorte à
garantir qu’il apparaisse à ce point-ci du document même si cela oblige
LaTeX à dilater le texte ou à recourir à des zones blanches sur la page.
Le graphique est centré est a une légende.

    \usepackage{caption}  % dans le préambule
      ...
    \begin{center}
      \includegraphics{sans/images.png}
      \captionof{figure}{L'esprit de la nuit} \label{sans:images} % optionnel
    \end{center}

  L’exemple suivant place une boîte avec un graphique le long d’une
autre boîte contenant du texte, les deux boîtes étant verticalement
centrées :

    \newcommand*{\vcenteredhbox}[1]{\begin{tabular}{@{}c@{}}#1\end{tabular}}
      ...
    \begin{center}
      \vcenteredhbox{\includegraphics[width=0.4\textwidth]{trace}}
      \hspace{1em}
      \vcenteredhbox{\begin{minipage}{0.4\textwidth}
                       \begin{displaymath}
                         f(x)=x\cdot \sin (1/x)
                       \end{displaymath}
                     \end{minipage}}
    \end{center}

  Si vous utilisez le paquetage ‘graphics’ alors les seules options
disponibles concernent la taille du graphique (mais voir *note
\rotatebox:: et *note \scalebox::).  Quand un argument optionnel est
présent alors c’est ‘[URX,URY]’ et il donne les coordonnées du coin en
haut à droite de l’image, comme une paire de dimensions TeX (*note Units
of length::).  Si les unités sont omises, alors par défaut l’unité
considérée est le ‘bp’.  Dans ce cas, le coin en bas à gauche de l’image
est supposé être à ‘(0,0)’.  Si deux arguments optionnels sont présents
alors le premier est ‘[LLX,LLY]’, et il spécifie les coordonnées du coin
en bas à gauche de l’image.  Ainsi, ‘\includegraphics[1in,0.618in]{...}’
demande que le graphique soit placé de sorte a avoir 1 pouce de largeur
et 0,618 pouces de hauteur et donc son origine est à (0,0).

  Le paquetage ‘graphicx’ vous offre beaucoup plus d’options.
Spécifiez les sous la forme de paires clef-valeur, comme ci-après :

    \begin{center}
      \includegraphics[width=3cm,angle=90]{lion}
      \hspace{2em}
      \includegraphics[angle=90,width=3cm]{lion}
    \end{center}

Les options sont lues de gauche à droite.  Ainsi le premier graphique
ci-dessus est dilaté à une largeur de 3cm, et ensuite subit une rotation
de 90degrés, alors que le second subit la rotation en premier et ensuite
est dilaté à 3cm de largeur.  Ainsi, à moins que le graphique soit
parfaitement carré, à la fin les deux n’ont pas les mêmes largeurs et
hauteurs.

  Il y a beaucoup d’options.  Les principales sont listées en premier.

  Notez qu’un graphique est placé par LaTeX dans une boîte, qu’on
désigne traditionnellement comme sa “boîte englobante” (distincte de la
BoundingBox PostScript décrite plus bas).  La zone sur laquelle le
graphique s’imprime peut aller au delà de cette boîte, ou s’inscrire
dans cette boîte, mais quand LaTeX fabrique une page il assemble des
boîtes, et celle-ci est la boîte allouée pour le graphique.

‘width’
    Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante ait cette
    largeur.  Un exemple est ‘\includegraphics[width=2.5cm]{trace}’.
    Vous pouvez utiliser les unités de longueur standardes de TeX
    (*note Units of length::) et également il est commode d’utiliser
    ‘\linewidth’, ou, dans un document recto-verso, ‘\columnwidth’
    (*note Page layout parameters::).  Un exemple est qu’en utilisant
    le paquetage ‘calc’ vous pouvez rendre le graphique 1cm plus étroit
    que la largeur du texte avec
    ‘\includegraphics[width=\linewidth-1.0cm]{hefferon.jpg}’.

‘height’

    Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante est de
    cette hauteur.  Vous pouvez utiliser les unités de longueur
    standardes de TeX (*note Units of length::), et également il est
    commode d’utiliser ‘\pageheight’ et ‘\textheight’ (*note Page
    layout parameters::).  Par exemple, la commande
    ‘\includegraphics[height=0.25\textheight]{godel}’ rend le graphique
    d’une hauteur d’un quart de celle de la zone de texte.

‘totalheight’

    Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante ait cette
    hauteur plus profondeur.  Ceci diffère de la hauteur si le
    graphique a subi une rotation.  Par exemple, s’il a subi une
    rotation de -90 degrés alors il a une hauteur nulle mais une grande
    profondeur.

‘keepaspectratio’
    Si réglé à ‘true’, ou juste spécifié comme ci-dessous

         \includegraphics[...,keepaspectratio,...]{...}

    et que vous donnez en option à la fois ‘width’ et ‘height’ (ou
    ‘totalheight’), alors LaTeX rendra le graphique aussi grand que
    possible sans le déformer.  C’est à dire que LaTeX assure que le
    graphique n’est ni plus large que ‘width’ ni plus haut que ‘height’
    (ou ‘totalheight’).

‘scale’
    Facteur par lequel dilater/contracter le graphique.  On peut rendre
    graphique à deux fois sa taille nominale avec
    ‘\includegraphics[scale=2.0]{...}’.  Ce nombre peut prendre
    n’importe quelle valeur ; un nombre entre 0 et 1 contracte le
    graphique et un nombre négatif lui applique une réflexion.

‘angle’
    Applique une rotation au graphique.  L’angle est exprimé en degrés
    et dans le sens antihoraire.  La rotation est effectuée autour de
    l’origine donnée par l’option ‘origin’ ; s’y référer.  Pour une
    description complète de la composition de matière ayant subi une
    rotation, *note \rotatebox::.

‘origin’
    Le point du graphique autour duquel la rotation s’effectue.  Les
    valeurs possibles sont toute chaîne contenant un ou deux caractères
    parmi : ‘l’ pour gauche (left), ‘r’ pour droite (right), ‘b’ pour
    bas, ‘c’ pour centré, ‘t’ pour haut (top), et ‘B’ pour ligne de
    base.  Ainsi, saisir la commande
    ‘\includegraphics[angle=180,origin=c]{moon}’ a pour effet de mettre
    la figure tête en bas en tournant autour du centre de l’image,
    alors que la commande
    ‘\includegraphics[angle=180,origin=lB]{LeBateau}’ fait la rotation
    autour du point gauche de la ligne de base.  (Le caractère ‘c’
    désigne le centre horizontal dans ‘bc’ ou ‘tc’, mais le centre
    vertical dans ‘lc’ ‘rc’).  Le réglage par défaut est ‘lB’.

    Pour faire une rotation autour d’un point arbitraire, *note
    \rotatebox::.

  Voici maintenant des options moins usuelles.

‘viewport’
    Désigne une sous-région du graphique à afficher.  Prend quatre
    arguments, séparés par des espaces et exprimés comme des dimensions
    TeX, comme dans ‘\includegraphics[.., viewport=0in 0in 1in
    0.618in]{...}’.  Quand l’unité est omise, les dimensions sont par
    défaut en big points, ‘bp’.  Elle sont prises relativement à
    l’origine spécifiée par la boîte englobante.  Voir aussi l’option
    ‘trim’.

‘trim’
    Désigne les parties du graphique à ne pas afficher.  Prend quatre
    arguments, séparés par des espaces, et exprimés comme des
    dimensions TeX dimensions, comme dans ‘\includegraphics[.., trim=
    0in 0.1in 0.2in 0.3in, ...]{...}’.  Ceci donne la quantité du
    graphique à ne pas afficher, c.-à-d. que LaTeX rogne l’image de
    0 pouce sur la gauche left, 0.1 pouce sur la bas, 0.2 pouce sur la
    droite, et 0.3 pouce sur le haut.  Voir aussi l’option ‘viewport’.

‘clip’
    Si réglé à ‘true’, ou juste spécifié comme ci-dessous

         \includegraphics[...,clip,...]{...}

    alors le graphique est rogné à sa boîte englobante.  Ceci revient
    au même que d’utiliser la forme étoilée de la commande,
    ‘\includegraphics*[...]{...}’.

‘page’
    Donne le numéro de page pour un fichier PDF multi-page.  La valeur
    par défaut est ‘page=1’.

‘pagebox’
    Spécifie quelle boîte englobante utiliser pour les fichiers PDF
    parmi les suivantes ‘mediabox’, ‘cropbox’, ‘bleedbox’, ‘trimbox’,
    ou ‘artbox’.  Les fichiers PDF n’ont pas la BoundingBox que les
    fichiers PostScript ont, mais peuvent spécifier jusqu’à quatre
    rectangles prédéfinis.  La boîte ‘mediabox’ donne les frontières du
    médium physique.  La boîte ‘cropbox’ est la région à laquelle le
    contenu de la page devrait être épinglé quand il est affiché.  La
    boite ‘bleedbox’ la région à laquelle le contenu de la page devrait
    être épinglé en production.  La boîte ‘trimbox’ est correspond aux
    dimensions désirées de la page finie.  La boîte ‘artbox’ est de
    l’étendue du contenu de la page ayant du sens.  Le pilote règle la
    taille de l’image en se basant sur la ‘cropbox’ si elle est
    présente, sinon il n’utilise pas les autres, avec un ordre de
    préférence propre au pilote.  La boîte ‘mediabox’ est toujours
    présente.

‘interpolate’
    Active ou désactive l’interpolation des images matricielles par la
    visionneuse.  On peut régler l’option avec ‘interpolate=true’ ou
    juste comme ci-dessous :

         \includegraphics[...,interpolate,...]{...}

‘quiet’
    N’écrit pas d’information dans le journal.  On peut régler l’option
    avec ‘quiet=true’ ou juste en la spécifiant avec
    ‘\includegraphics[...,quiet,...]{...}’,

‘draft’
    Lorsqu’on règle l’option avec ‘draft=true’ ou juste ainsi

         \includegraphics[...,draft,...]{...}

    alors le graphique n’apparaît pas dans le document, ce qui permet
    éventuellement d’économiser l’imprimante couleur.  À la place LaTeX
    place une boîte vide de la bonne taille avec le nom du fichier
    imprimé dedans.

  Les options suivantes traitent de la boîte englobante pour les
fichiers graphique de type PostScript Encapsulé, leur taille est
spécifié avec une ligne ‘%%BoundingBox’ qui apparaît dans le fichier.
Elle a quatre valeurs donnant la coordonnée x inférieure, la coordonnée
y inférieure, la coordonnée x supérieure, et la coordonnée y supérieure.
L’unité est le point PostScript, équivalent au big point de TeX, à
savoir 1/72 de pouce.  Par exemple, si un fichier ‘.eps’ a la ligne
‘%%BoundingBox 10 20 40 80’ alors sa taille naturelle est 30/72 de pouce
de large pour 60/72 de pouce de haut.

‘bb’
    Spécifie la boîte englobante de la région affichée.  L’argument est
    constitué de quatre dimensions séparées par des espaces, comme dans
    ‘\includegraphics[.., bb= 0in 0in 1in 0.618in]{...}’.  D’ordinaire
    ‘\includegraphics’ lit les ces nombre BoundingBox dans le fichier
    EPS automatiquement, de sorte que cette option n’est utile que si
    la définition de la boîte englobante est absente du fichier ou si
    vous désirez la changer.

‘bbllx, bblly, bburx, bbury’
    Règle la boîte englobante.  Ces quatre options là sont obsolètes,
    mais existent encore pour maintenir la rétrocompatibilité avec des
    paquetages anciens.

‘natwidth, natheight’
    Une alternative à ‘bb’.  Régler

         \includegraphics[...,natwidth=1in,natheight=0.618in,...]{...}

    revient au même que régler ‘bb=0 0 1in 0.618in’.

‘hiresbb’
    Si réglé à ‘true’, ou juste spécifié comme dans

         \includegraphics[...,hiresbb,...]{...}

    alors LaTeX recherche la ligne ‘%%HiResBoundingBox’ plutôt que la
    ligne ‘%%BoundingBox’.  (La ligne ‘BoundingBox’ n’utilise que des
    nombres entiers naturels alors que la ligne ‘HiResBoundingBox’
    utilise des décimaux ; les deux utilisent une unité équivalente au
    big point de TeX, 1/72 de pouce).  Pour l’emporter sur un réglage
    précédent à ‘true’, on peut la régler à ‘false’.

  Les options suivantes permettent à l’utilisateur de l’emporter sur la
méthode par laquelle LaTeX choisit le type d’un graphique en fonction de
son extension de nom de fichier.  Par exemple avec
‘\includegraphics[type=png,ext=.xxx,read=.xxx]{lion}’ le fichier
‘lion.xxx’ est lu comme s’il s’agissait de ‘lion.png’.  Pour plus ample
information, *note \DeclareGraphicsRule::.

‘type’
    Spécifie le type de graphique.

‘ext’
    Spécifie l’extension du graphique.  À n’utiliser qu’en conjonction
    avec l’option ‘type’.

‘read’
    Spécifie l’extension du fichier lu.  À n’utiliser qu’en conjonction
    avec l’option ‘type’.

‘command’
    Spécifie une commande à appliquer à ce fichier.  À n’utiliser qu’en
    conjonction avec l’option ‘type’.  *Note Command line options::,
    pour une discussion sur l’activation de la fonctionnalité
    ‘\write18’ pour exécuter des commandes externes.


File: latex2e-fr.info,  Node: \rotatebox,  Next: \scalebox,  Prev: \includegraphics,  Up: Commands for graphics

22.3.2 ‘\rotatebox’
-------------------

Synopsis si vous utilisez le paquetage ‘graphics’ :

    \rotatebox{ANGLE}{MATIÈRE}

  Synopsis si vous utilisez le paquetage ‘graphicx’ :

    \rotatebox{ANGLE}{MATIÈRE}
    \rotatebox[LISTE-À-CLEFS-VALEURS]{ANGLE}{MATIÈRE}

  Place MATIÈRE dans une boîte et lui applique une rotation de ANGLE
degrés dans le sens antihoraire.

  L’exemple suivant applique une rotation de quarante-cinq degrés aux
en-têtes de colonnes.

    \begin{tabular}{ll}
      \rotatebox{45}{Caractère} &\rotatebox{45}{alphabet marin}   \\
      A                         &ALPHA  \\
      B                         &BRAVO
    \end{tabular}

  Le MATIÈRE peut être quoi que ce soit qui aille dans une boîte, y
compris un graphique.

      \rotatebox[origin=c]{45}{\includegraphics[width=2.5cm]{lion}}

  Pour placer la matière auquel on désire appliquer une rotation, la
première étape est que LaTeX met MATIÈRE dans une boîte, avec un point
de référence sur la ligne de base à gauche.  La deuxième étape est la
rotation, par défaut autour du point de référence.  La troisième étape
est que LaTeX calcule une boîte englobante de matière après rotation.
Quatrièmement, LaTeX déplace cette boîte horizontalement de sorte que
son bord de gauche coïncide avec le bord de gauche de la boîte de la
première étape (il n’est pas nécessaire qu’elles coïncident
verticalement).  Cette nouvelle boîte englobante, dans sa nouvelle
position, est celle que LaTeX utilisera au moment de composer cette
matière.

  Si vous utilisez le paquetage ‘graphics’ alors la rotation est autour
du point de référence de la boîte.  Si vous utilisez le paquetage
‘graphicx’ alors voici les options qu’on peut mettre dans
LISTE-À-CLEFS-VALEURS, mais notez qu’on peut obtenir le même effet sans
ce paquetage, excepté pour les options ‘x’ et ‘y’.

‘origin’
    Le point de la boîte du MATIÈRE autour duquel la rotation se
    produit.  Les valeurs possibles sont toute chaîne contenant un ou
    deux caractères pris parmi : ‘l’ pour gauche (left), ‘r’ droite
    (right), ‘b’ pour bas, ‘c’ pour centre, ‘t’ pour haut (top), et ‘B’
    pour ligne de base (baseline).  Ainsi, la première ligne
    ci-dessous :

         \rotatebox[origin=c]{180}{LaLune}
         \rotatebox[origin=lB]{180}{LeBateau}

    retourne l’image haut en bas autour de son centre, alors que la
    seconde la retourne autour de l’extrémité gauche de sa ligne de
    base.  (Le caractère ‘c’ donne le centre horizontal dans ‘bc’ ou
    ‘tc’ mais donne le centre vertical dans ‘lc’ ou ‘rc’, et donne les
    deux dans ‘c’).  Le réglage par défaut est ‘lB’.

‘x, y’
    Spécifiez un point de rotation arbitraire avec
    ‘\rotatebox[x=DIMENSION TeX,y=DIMENSION TeX]{...}’ (*note Units of
    length::).  Ces paramètres donnent le décalage relatif au point de
    référence de la boîte.

‘units’
    Cette clef vous permet d’utiliser une autre unité que celle par
    défaut, à savoir les degrés antihoraires.  Régler ‘units=-360’
    change la direction en degrés horaires, et régler ‘units=6.283185’
    change l’unité en radians antihoraires.


File: latex2e-fr.info,  Node: \scalebox,  Next: \resizebox,  Prev: \rotatebox,  Up: Commands for graphics

22.3.3 ‘\scalebox’
------------------

Synopsis :

    \scalebox{FACTEUR HORIZONTAL}{MATIÈRE}
    \scalebox{FACTEUR HORIZONTAL}[FACTEUR VERTICAL]{MATIÈRE}
    \reflectbox{MATIÈRE}

  Applique une homothétie au MATIÈRE.

  Dans l’exemple suivant on divise la taille par deux, à la fois
horizontalement et verticalement, du premier texte, et on double la
taille du second :

    \scalebox{0.5}{BOIS MOI} et \scalebox{2.0}{Mange Moi}

  Si vous ne précisez pas le FACTEUR VERTICAL optionnel, alors par
défaut il prend la même valeur que le FACTEUR HORIZONTAL.

  Vous pouvez utiliser cette commande pour changer la taille d’un
graphique, comme dans :

    \scalebox{0.5}{\includegraphics{lion}}

Si vous utilisez le paquetage ‘graphicx’ alors vous pouvez accomplir la
même chose avec les arguments optionnels d’‘\includegraphics’ (*note
\includegraphics::).

  La commande ‘\reflectbox’ abrège ‘\scalebox{-1}[1]{MATIÈRE}’.  Ainsi,
‘orizabus \reflectbox{orizabus}’ affiche le mot ‘orizabus’ immédiatement
suivi de son image par réflexion selon un axe vertical.


File: latex2e-fr.info,  Node: \resizebox,  Prev: \scalebox,  Up: Commands for graphics

22.3.4 ‘\resizebox’
-------------------

Synopsis :

    \resizebox{LONGUEUR HORIZONTALE}{LONGUEUR VERTICALE}{MATIÈRE}
    \resizebox*{LONGUEUR HORIZONTALE}{LONGUEUR VERTICALE}{MATIÈRE}

  Étant donnée une taille, telle que ‘3cm’, transforme le MATIÈRE pour
qu’il prenne cette taille.  Si soit LONGUEUR HORIZONTALE soit LONGUEUR
VERTICALE est un point d’exclamation ‘!’ alors l’autre argument est
utilisé pour déterminer un facteur d’échelle appliqué aux deux
directions.

  Dans l’exemple suivant on rend le graphique 1,3cm de large et on le
dilate/contracte verticalement selon le même facteur pour ne pas changer
ses proportions.

    \resizebox{1.3cm}{!}{\includegraphics{lion}}

  La forme non étoilée ‘\resizebox’ considère LONGUEUR VERTICALE comme
la hauteur de la boîte alors que la forme étoilée ‘\resizebox*’ la
considère comme la somme hauteur + profondeur.  Par exemple, rendez le
texte d’une hauteur+profondeur de 6mm avec
‘\resizebox*{!}{6mm}{\parbox{9cm}{Cette boîte a à la fois de la hauteur
et de la profondeur.}}’.

  Vous pouvez utiliser ‘\depth’, ‘\height’, ‘\totalheight’, et ‘\width’
pour vous référer aux dimensions originales de la boîte.  Ainsi, rendez
le texte d’une largeur de 5cm tout en lui conservant sa hauteur
originale avec ‘\resizebox{5cm}{\height}{Cinq centimètres}’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Special insertions,  Next: Splitting the input,  Prev: Graphics,  Up: Top

23 Insertions spéciales
***********************

LaTeX fournit des commandes pour insérer les caractères qui ont une
signification spéciale mais ne correspondent à aucun caractère simple
que vous pouvez taper.

* Menu:

* Caractères réservés: Reserved characters.     Insérer ‘# $ % & { } _ ~ ^ \’
* Capitale et bas de casse: Upper and lower case. Changer la casse du texte.
* Symboles d’une police: Symbols by font position.    Insérer des symboles d’une police par leur numéro.
* Symboles dans du texte: Text symbols.            Insérer d’autres symboles non-lettre dans le texte.
* Accents::                 Insérer des accents.
* Lettres latines supplémentaires: Additional Latin letters.  Insérer d’autres caractères non-Américain.
* inputenc,, paquetage: inputenc package. Régler le codage de texte du fichier d’entrée.
* \rule::                   Insérer des lignes et des  rectangles.
* \today::                  Insérer la date du jour.


File: latex2e-fr.info,  Node: Reserved characters,  Next: Upper and lower case,  Up: Special insertions

23.1 Caractères réservés
========================

LaTeX réserve les caractères suivant à un usage spécial (par exemple, le
signe pourcent ‘%’ sert aux commentaires) c’est pourquoi on les appelle
“caractères réservés” ou “caractères spéciaux”.  Ils sont chacun l’objet
d’une discussion ailleurs dans ce manuel.

    # $ % & { } _ ~ ^ \

  Si vous voulez qu’un caractère réservé soit imprimé comme lui-même,
dans la même police que le corps du texte, alors pour tous les
caractères hormis les trois derniers de cette liste il suffit de les
faire précéder d’une controblique ‘\’.  Ainsi saisir ‘\$1.23’
produit ‘$1.23’ en sortie.

  Quant aux trois derniers caractères, pour faire un tilde dans la
police du corps du texte utilisez ‘\~{}’ (sans les accolades cela
mettrait un accent tilde sur le caractère suivant).  De même pour faire
un accent circonflexe dans la police du corps du texte utilisez ‘\^{}’.
Pour faire une controblique dans dans la police du corps de texte,
saisissez ‘\textbackslash{}’.

  Pour produire les caractères réservés dans la police tapuscrite
utilisez ‘\verb!!’ comme ci-dessous (la double controblique ‘\\’ n’est
là que pour aller à la ligne en sortie) :

    \begin{center}
      \# \$ \% \& \{ \} \_ \~{} \^{} \textbackslash \\
      \verb!# $ % & { } _ ~ ^ \!
    \end{center}


File: latex2e-fr.info,  Node: Upper and lower case,  Next: Symbols by font position,  Prev: Reserved characters,  Up: Special insertions

23.2 Capitales et bas de casse
==============================

Synopsis :

    \uppercase{TEXTE}
    \lowercase{TEXTE}
    \MakeUppercase{TEXTE}
    \MakeLowercase{TEXTE}

  Change la casse des caractères.  Les commandes primitives de TeX
‘\uppercase’ et ‘\lowercase’ ne fonctionnent que pour les 26 lettres
sans diacritiques a-z et A-Z. Les commandes LaTeX ‘\MakeUppercase’ et
‘\MakeLowercase’ changent aussi les caractères accessibles par des
commandes telles que ‘\ae’ ou ‘\aa’.  Ces commandes ‘\MakeUppercase’ et
‘\MakeLowercase’ sont robustes, mais elles ont des arguments mouvants
(*note \protect::).

  Ces commandes ne changent pas la casse des lettres utilisées dans le
nom d’une commande au sein de TEXTE.  Mais par contre elles changent la
casse de tout autre lettre latine au sein de l’argument TEXTE.  Ainsi,
‘\MakeUppercase{Soit $y=f(x)$’} produit ‘SOIT Y=F(X)’.  Un autre exemple
est que le nom de tout environnement est changé, de sorte que
‘\MakeUppercase{\begin{tabular} ... \end{tabular}}’ produit une erreur
puisque la première moitié est changée en ‘\begin{TABULAR}’.

  LaTeX utilise la même table pour changer la casse tout au long du
document.  La table utilisée est conçue pour le codage T1 ; ceci
fonctionne bien avec les polices standardes de TeX pour tous les
alphabets latins, mais cause des problèmes avec d’autres alphabets.

  Pour changer la casse du texte qui résulte d’une macro au sein de
TEXTE il est nécessaire de faire un développement.  Dans l’exemple qui
suit la macro ‘\Nomecole’ produit ‘UNIVERSITÉ DE MATHÉMATIQUES’.

    \newcommand{\nomecole}{Universit\'e de math\'ematiques}
    \newcommand{\Nomecole}{\expandafter\MakeUppercase\expandafter{\nomecole}}

  Le paquetage ‘textcase’ comble certaines des lacunes des commandes
standardes ‘\MakeUppercase’ et ‘\MakeLowerCase’ de LaTeX.

  Pour mettre en capitale seulement la première lettre d’un mot, on
peut utiliser le paquetage ‘mfirstuc’.

  Gérer toutes les règles concernant la casse spécifiée par Unicode,
par ex.  pour les scripts non latins, est une tâche bien plus
conséquente que ce qui avait été considéré dans les TeX et LaTeX
d’origine.  Cela a été implémenté dans le paquetage ‘expl3’ à compter de
2020.  L’article « Case changing: From TeX primitives to the Unicode
algorithm », (Joseph Wright, ‘TUGboat’ 41:1,
<https://tug.org/TUGboat/tb41-1/tb127wright-case.pdf>), donne un bon
aperçu du sujet, passé et présent.


File: latex2e-fr.info,  Node: Symbols by font position,  Next: Text symbols,  Prev: Upper and lower case,  Up: Special insertions

23.3 Symboles appelés par leur position dans une police
=======================================================

Vous pouvez accéder à n’importe quel caractère de la police courante en
utilisant son numéro avec la commande ‘\symbol’.  Par exemple, le
caractère espace visible utilisé dans la commande ‘\verb*’ a le code
décimal 32 dans la police standarde tapuscrite Computer Modern, ainsi on
peut le taper avec ‘\symbol{32}’.

  Vous pouvez également spécifier le numéro en octal (base 8) en
utilisant un préfixe ‘'’, ou en hexadécimal (base 16) avec un préfixe
‘"’, ainsi l’espace visible de code 32 en décimal pourrait tout aussi
bien être écrit comme ‘\symbol{'40}’ ou ‘\symbol{"20}’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Text symbols,  Next: Accents,  Prev: Symbols by font position,  Up: Special insertions

23.4 Symboles en texte
======================

LaTeX fournit des commandes pour générer divers symboles qui ne sont pas
des lettres dans le cours du texte.  Certaines d’entre elles, en
particulier les plus obscures, ne sont pas disponibles en OT1.  Depuis
la parution de février 2020 de LaTeX tous ces symboles sont disponibles
par défaut ; avant cela, il était nécessaire d’utiliser le paquetage
‘textcomp’ pour certains d’entre eux (techniquement, ce qui sont dans le
codage de police ‘TS1’).

‘\copyright’
‘\textcopyright’
    Le symbole « droit d’auteur », ©.

‘\dag’
    Le symbole obèle (dans le texte).

‘\ddag’
    Le symbole double obèle (dans le texte).

‘\LaTeX’
    Le logo LaTeX.

‘\LaTeXe’
    Le logo LaTeX2e.

‘\guillemotleft («)’
‘\guillemotright (»)’
‘\guilsinglleft (‹)’
‘\guilsinglright (›)’
    Guillemets à chevron double et simple, utilisés communément en
    français : «, », ‹, ›.

‘\ldots’
‘\dots’
‘\textellipsis’
    Des points de suspension (trois points sur la ligne de base) :
    ‘...’.  ‘\ldots’ et ‘\dots’ peuvent également être utilisés en mode
    mathématique.

‘\lq’
    guillemet-apostrophe simple de gauche (ouvrant) : ‘.

‘\P’
‘\textparagraph’
    Signe paragraphe : ¶ (pied-de-mouche).

‘\pounds’
‘\textsterling’
    Livre sterling anglais : £.

‘\quotedblbase („)’
‘\quotesinglbase (‚)’
    Guillemet-virgule inférieur double et simple : „ et ‚.

‘\rq’
    Guillemet-apostrophe simple de droite (fermant) : ’.

‘\S’
    \itemx \textsection Signe section : §.

‘\TeX’
    Le logo TeX.

‘\textasciicircum’
    circonflexe ASCII : ^.

‘\textasciitilde’
    tilde ASCII : ~.

‘\textasteriskcentered’
    Astérisque centré : *.

‘\textbackslash’
    Controblique : \.

‘\textbar’
    Barre verticale : |.

‘\textbardbl’
    Barre verticale double.

‘\textbigcircle’
    Symbole grand rond.

‘\textbraceleft’
    Accolade gauche : {.

‘\textbraceright’
    Accolade droite : }.

‘\textbullet’
    Puce : •.

‘\textcircled{LETTRE}’
    LETTRE dans un cercle, comme dans ®.

‘\textcompwordmark’
‘\textcapitalcompwordmark’
‘\textascendercompwordmark’
    Marque de mot composé (invisible).  La forme ‘\textcapital...’ à la
    hauteur de capitale de la fonte, alors que la forme
    ‘\textascender...’ a la hauteur de hampe.

‘\textdagger’
    Obèle : \dag.

‘\textdaggerdbl’
    Double-obèle : \ddag.

‘\textdollar (ou ‘\$’)’
    Signe Dollar : $.

‘\textemdash (ou ‘---’)’
    Cadratin : —.  Utilisé pour la ponctuation, d’ordinaire similaire à
    une virgules ou des parenthèses comme dans « ‘Les éliminatoires ---
    si vous assez de chance pour y arriver --- c'est comme si ça se
    passait d'un trait.’ »

‘\textendash (ou ‘--’)’
    Demi cadratin : –.  Utilisé pour les plages en anglais comme dans
    « ‘see pages 12--14’ ».

‘\texteuro’
    Le symbole monétaire Euro : €.

    Pour un dessin alternatif du glyphe, essayez le paquetage
    ‘eurosym’ ; de plus, la plupart des polices de nos jour sont
    fournies avec leur propre symbole Euro (Unicode U+20AC).

‘\textexclamdown (ou ‘!`’)’
    Point d’exclamation culbuté : ¡.

‘\textfiguredash’
    Tiret utilisé entre les nombres, Unicode U+2012.  Défini dans la
    parution juin-2021 de LaTeX.  Quand utilisé avec pdfTeX, approximé
    par un demi-cadratin ; avec un moteur Unicode, soit le glyphe est
    composé s’il est disponible dans la fonte courante, ou sinon
    l’avertissement habituel « Missing character » est inscrit au
    journal de compilation.

‘\textgreater’
    Supérieur à : >.

‘\texthorizontalbar’
    Caractère barre horizontale, Unicode U+2015.  Défini dans la
    parution juin-2021 de LaTeX.  Comportement similaire à
    ‘\textfiguredash’ ci-dessus ; l’approximation de pdfTeX est un
    cadratin.

‘\textless’
    Inférieur à : <.

‘\textleftarrow’
    Flèche gauche.

‘\textnonbreakinghyphen’
    Caractère trait d’union insécable, Unicode U+2011.  Défini dans la
    parution juin-2021 de LaTeX.  Comportement similaire à
    ‘\textfiguredash’ ci-dessus ; l’approximation de pdfTeX est un
    trait d’union ASCII ordinaire (avec saut de ligne non-autorisé
    juste après).

‘\textordfeminine’
‘\textordmasculine’
    Symboles ordinaux féminin et masculin : ª, º.

‘\textperiodcentered’
    Point centré : ·.

‘\textquestiondown (ou ‘?`’)’
    Point d’interrogation culbuté : ¿.

‘\textquotedblleft (ou ‘``’)’
    Guillemet-apostrophe double culbuté : “.

‘\textquotedblright (ou ‘''’)’
    Guillemet-apostrophe de droite double : ”.

‘\textquoteleft (ou ‘`’)’
    Guillemet-apostrophe simple culbuté : ‘.

‘\textquoteright (ou ‘'’)’
    Guillemet-apostrophe simple : ’.

‘\textquotesingle’
    Guillemet-apostrophe simple droit.  (Du codage TS1.)

‘\textquotestraightbase’
‘\textquotestraightdblbase’
    Guillemets droit simple et double sur la ligne de base.

‘\textregistered’
    Symbole « marque déposée » : ®.

‘\textrightarrow’
    Flèche droite.

‘\textthreequartersemdash’
    Cadratin « trois quarts ».

‘\texttrademark’
    Symbole marque de commerce : ™.

‘\texttwelveudash’
    Deux-tiers cadratin.

‘\textunderscore’
    Tiret bas : _.

‘\textvisiblespace’
    Symbole espace visible.


File: latex2e-fr.info,  Node: Accents,  Next: Additional Latin letters,  Prev: Text symbols,  Up: Special insertions

23.5 Accents
============

LaTeX a une prise en charge très large de beaucoup des scripts et
langages du monde, à travers ce qu’offre le paquetage ‘babel’.  Cette
section ne tente pas de couvrir la totalité de cette prise en charge.
Elle liste simplement les commandes LaTeX cœur pour créer des caractères
accentués, et plus généralement des caractères portant un signe
diacritique.

  Les commandes ‘\capital...’ produisent des formes alternatives
pouvant être utilisées avec les lettres capitales.  Elles ne sont pas
disponible avec l’OT1.

‘\"’
‘\capitaldieresis’

    Produit une tréma, comme dans ö.

‘\'’
‘\capitalacute’
    Produit un accent aigu, comme dans ó.  Dans l’environnement
    ‘tabbing’, pousse la colonne courante à droite de la colonne
    précédente (*note tabbing::).

‘\.’
    Produit un point suscrit à la lettre qui suit, comme dans ȯ.

‘\=’
‘\capitalmacron’
    Produit un macron (une barre) suscrit à la lettre qui suit, comme
    dans ō.

‘\^’
‘\capitalcircumflex’
    Produit un accent circonflexe (un chapeau) suscrit à la lettre qui
    suit, comme dans ô.

‘\`’
‘\capitalgrave’
    Produit un accent grave suscrit à la lettre qui suit, comme dans ò.
    Au sein de l’environnement ‘tabbing’, déplace le texte qui suit à
    la marge de droite (*note tabbing::).

‘\~’
‘\capitaltilde’
    Produit un diacritique tilde suscrit à la lettre qui suit, comme
    dans ñ.

‘\b’
    Produit un diacritique barre souscrite à la lettre qui suit, comme
    dans o̲.  Voir aussi ‘\underbar’ ci-après.

‘\c’
‘\capitalcedilla’
    Produit une cédille souscrite à la lettre qui suit, comme dans ç.

‘\d’
‘\capitaldotaccent’
    Produit un point souscrit à la lettre qui suit, comme dans ọ.

‘\H’
‘\capitalhungarumlaut’
    Produit un long tréma hongrois suscrit à la lettre qui suit, comme
    dans ő.

‘\i’
    Produit un i sans point, comme dans ‘ı’.

‘\j’
    Produit un j sans point, comme dans ‘j’.

‘\k’
‘\capitalogonek’
    Produit un ogonek, comme dans ‘ǫ’.  Non disponible dans le codage
    OT1.

‘\r’
‘\capitalring’
    Produit un rond en chef, comme dans ‘o̊’.

‘\t’
‘\capitaltie’
‘\newtie’
‘\capitalnewtie’
    Produit un tirant suscrit, ou double brève renversée (utilisé pour
    la translittération du Cyrillique dans la romanisation ALA-LC). La
    commande ‘\t’ attend que l’argument consiste en deux caractères.
    La forme ‘\newtie’ est centrée dans sa boîte.

‘\u’
‘\capitalbreve’
    Produit un accent brève, comme dans ‘ŏ’.

‘\underbar’
    Ce n’est pas vraiment un diacritique.  Produit une barre au-dessous
    de l’argument texte.  L’argument est toujours traité en mode
    horizontal.  La barre est toujours à une position fixée sous la
    ligne de base, de la sorte elle traverse les descentes.  Voir aussi
    ‘\underline’ dans *note Over- and Underlining::.  Voir aussi ‘\b’
    ci-avant.

‘\v’
‘\capitalcaron’
    Produit un accent háček (caron), comme dans ‘ǒ’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Additional Latin letters,  Next: inputenc package,  Prev: Accents,  Up: Special insertions

23.6 Lettres latines supplémentaires
====================================

Voici les commandes de base de LaTeX pour insérer des caractères
utilisés généralement utilisés dans des langages autres que l’anglais.

‘\aa’
‘\AA’
    å et Å.

‘\ae’
‘\AE’
    æ et Æ.

‘\dh’
‘\DH’
    Lettre islandaise eth : ð et Ð. Non disponible dans le codage OT1,
    il vous faut le paquetage ‘fontenc’ pour sélectionner un autre
    codage de police, tel que T1.

‘\dj’
‘\DJ’
    d et D barre, lettre d capitale et bas-de-casse avec une barre
    traversant la hampe.  Non disponible dans le codage OT1, il vous
    faut le paquetage ‘fontenc’ pour sélectionner un autre codage de
    police, tel que T1.

‘\ij’
‘\IJ’
    ij et IJ (à ceci près que les deux lettres apparaissent plus liées
    qu’ici).

‘\l’
‘\L’
    ł et Ł.

‘\ng’
‘\NG’
    Lettre lapone eng, utilisée aussi en phonétique.  Non disponible
    dans le codage OT1, il vous faut le paquetage ‘fontenc’ pour
    sélectionner un autre codage de police, tel que T1.

‘\o’
‘\O’
    ø et Ø.

‘\oe’
‘\OE’
    œ et Œ.

‘\ss’
‘\SS’
    ß et SS.

‘\th’
‘\TH’
    Lettre islandaise thorn : þ et Þ. Non disponible dans le codage
    OT1, il vous faut le paquetage ‘fontenc’ pour sélectionner un autre
    codage de police, tel que T1.


File: latex2e-fr.info,  Node: inputenc package,  Next: \rule,  Prev: Additional Latin letters,  Up: Special insertions

23.7 paquetage ‘inputenc’
=========================

Synopsis :

    \usepackage[NOM-CODAGE]{inputenc}

  Déclare que le codage du texte du fichier d’entrée est NOM-CODAGE.
Par défaut, quand ce paquetage n’est pas chargé, c’est UTF-8.
Techniquement, la spécification du nom du codage est optionnelle, mais
en pratique il n’est pas utile de l’omettre.

  Dans un fichier informatique, les caractères sont stockés selon un
schéma appelé le “codage”.  Il y a de nombreux différents codages.  Le
plus simple est l’ASCII, il prend en charge 95 caractères imprimables,
soit trop peu pour la plupart des langages du monde.  Par exemple, pour
composer un e tréma ‘ë’ dans un fichier source LaTeX codé en ASCII, on
utilise la séquence ‘\"e’.  Ceci rendrait les fichiers source pour quoi
que ce soit d’autre que l’anglais difficiles à lire ; et même pour
l’anglais il est commode d’avoir un codage plus étendu.

  La norme moderne de codage, d’une certaine façon une réunion des
autres, est l’UTF-8, l’une des représentations de l’Unicode.  C’est le
codage par défaut de LaTeX depuis 2018.

  Le paquetage ‘inputenc’ permet à LaTeX de savoir quel codage est
utilisé.  Par exemple, la commande suivante dit explicitement que le
fichier d’entrée est en UTF-8 (notez l’absence de tiret).

    \usepackage[utf8]{inputenc}

  Attention : n’utilisez ‘inputenc’ qu’avec le moteur pdfTeX (*note TeX
engines::).  (Les moteurs XeTeX et LuaTeX supposent que le fichier
d’entrée est codé en UTF-8).  Si vous invoquez LaTeX avec soit la
commande ‘xelatex’ soit la commande ‘lualatex’, et essayez de déclarer
un codage distinct d’UTF-8 avec ‘inputenc’, comme par ex. ‘latin1’,
alors vous obtiendrez l’erreur ‘inputenc is not designed for xetex or
luatex’.

  Une erreur du paquetage ‘inputenc’ telle que ‘Invalid UTF-8 byte "96’
signifie que le fichier d’entrée contient de la matière qui ne suit pas
le schéma de codage.  Souvent ces erreurs proviennent de la copie de
matière issue d’un document utilisant un codage différent de celui du
fichier d’entrée ; l’erreur donnée en exemple provient d’un guillemet
anglais simple copié d’une page web utilisant ‘latin1’ vers un fichier
d’entrée LaTeX utilisant UTF-8.  La solution la plus simple consiste à
remplacer tout caractère non-UTF-8 avec leur équivalent UTF-8, ou
d’utiliser une commande ou un caractère équivalent en LaTeX.

  Dans certains documents, tel que des collections d’articles de revue
écrits pas différents auteurs, changer le codage en milieu de document
peut s’avérer nécessaire.  Utiliser la commande
‘\inputencoding{NOM-CODAGE}’.  Les valeurs les plus usuelles pour
NOM-CODAGE sont : ‘ascii’, ‘latin1’, ‘latin2’, ‘latin3’, ‘latin4’,
‘latin5’, ‘latin9’, ‘latin10’, et ‘utf8’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \rule,  Next: \today,  Prev: inputenc package,  Up: Special insertions

23.8 ‘\rule’
============

Synopsis :

    \rule[ÉLÉVATION]{LARGEUR}{ÉPAISSEUR}

  la commande ‘\rule’ produit un “filet”, c.-à-d. une ligne ou un
rectangle.  Les arguments sont :

ÉLÉVATION
    De combien élever le filet (optionnel).

LARGEUR
    La longueur du filet (obligatoire).

ÉPAISSEUR
    L’épaisseur du filet (obligatoire).


File: latex2e-fr.info,  Node: \today,  Prev: \rule,  Up: Special insertions

23.9 ‘\today’
=============

La commande ‘\today’ produit la date d’aujourd’hui, par défaut dans le
format ‘MOIS JJ, AAAA’ ; par exemple, ‘July 4, 1976’.  Elle utilise les
compteurs prédéfinis ‘\day’, ‘\month’, et ‘\year’ (*note \day & \month &
\year::) pour faire cela.  Elle n’est pas mise à jour durant l’exécution
de la compilation.

  Les extensions multilingues comme entre autres le paquetage ‘babel’
ou la classe ‘lettre’ localisent ‘\today’.  Par exemple le code suivant
produit ‘4 juillet 1976’ :

    \year=1976 \month=7 \day=4
    \documentclass{minimal}
    \usepackage[french]{babel}
    \begin{document}
    \today
    \end{document}

  Le paquetage ‘datetime’, entre autres, produit un large choix
d’autres formats de date.


File: latex2e-fr.info,  Node: Splitting the input,  Next: Front/back matter,  Prev: Special insertions,  Up: Top

24 Partitionner le fichier d’entrée
***********************************

LaTeX vous permet de partitionner un document de grande taille en
plusieurs plus petits.  Ceci peut simplifier son édition et permette à
plusieurs auteurs d’y travailler.  Cela peut aussi accélérer le
traitement.

  Indépendamment du nombre de fichiers distincts que vous utilisez, il
y a toujours un seul “fichier racine” sur lequel la compilation LaTeX
démarre.  L’exemple ci-dessous illustre un tel fichier avec cinq
fichiers inclus.

    \documentclass{book}
    \includeonly{
      % mettre en commentaire les lignes ci-dessous pour ne pas compiler le fichier
      pref,
      chap1,
      chap2,
      append,
      bib
      }
    \begin{document}
    \frontmatter
    \include{pref}
    \mainmatter
    \include{chap1}
    \include{chap2}
    \appendix
    \include{append}
    \backmatter
    \include{bib}
    \end{document}

Dans cet exemple on prend la matière de ‘pref.tex’, ‘chap1.tex’,
‘chap2.tex’, ‘append.tex’, et ‘bib.tex’.  Si vous compilez ce fichier,
et ensuite mettez en commentaire toutes les lignes au sein de
‘\includeonly{...}’ hormis ‘chap1’, et compilez de nouveau, alors LaTeX
traite seulement la matière du premier chapitre.  Ainsi, la sortie
apparaît plus rapidement et est plus courte à imprimer.  Cependant,
l’avantage de la commande ‘\includeonly’ est que LaTeX retient les
numéros de page et toute l’information de renvoi des autres parties du
document de sorte qu’elles apparaissent correctement en sortie.

  *Note Larger book template::, pour un autre exemple de
‘\includeonly’.

* Menu:

* \endinput::                 Ne plus inclure la matière d’un fichier.
* \include & \includeonly::   Inclure conditionnellement des fichiers.
* \input::                    Inclure inconditionnellement un fichier.


File: latex2e-fr.info,  Node: \endinput,  Next: \include & \includeonly,  Up: Splitting the input

24.1 ‘\endinput’
================

Synopsis :

    \endinput

  Quand vous écrivez ‘\include{nomfichier}’, alors au sein de
‘nomfichier.tex’ la matière qui vient après ‘\endinput’ n’est pas
incluse.  Cette commande est optionnelle ; si ‘nomfichier.tex’ ne
comprend pas de ‘\endinput’ alors LaTeX lit tout le fichier.

  Par exemple, supposons que le fichier racine d’un document a un
‘\input{chap1}’ que ce le contenu de ‘chap1.tex’ est ce qui suit :

    \chapter{One} Cette matière apparaît dans le document.  \endinput Ceci
    n'apparaît pas.

  Ceci peut être utile pour placer de la documentation ou des
commentaires à la fin d’un fichier, ou pour éviter des caractères
indésirables qui pourraient s’ajouter si le fichier est transmis dans le
corps d’un courriel.  C’est également utile pour déboguer : une
stratégie pour localiser des erreurs est de placer un ‘\endinput’ à
mi-chemin en cours des fichiers inclus et de voir si l’erreur disparaît.
Ensuite, sachant quelle moitié contient l’erreur, en déplaçant le
‘\endinput’ à mi-chemin de cette zone circonscrit de plus près l’endroit
où elle se trouve.  Ainsi on trouve rapidement la ligne fautive.

  Après avoir lu ‘\endinput’, LaTeX continue à lire jusqu’à la fin de
la ligne, ainsi il est possible de faire suivre cette ligne par quelque
chose qui sera tout de même lu.  Ceci vous permet entre autre de fermer
un ‘\if...’ par un ‘\fi’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \include & \includeonly,  Next: \input,  Prev: \endinput,  Up: Splitting the input

24.2 ‘\include’ & ‘\includeonly’
================================

Synopsis :

    \includeonly{  % dans le préambule du document
      ...
      NOMFICHIER,
      ...
      }
      ...
    \include{NOMFICHIER}  % dans le corps du document

  Apporte de la matière d’un fichier externe ‘NOMFICHIER.tex’ dans un
document LaTeX.

  La commande ‘\include’ fait trois choses : elle exécute ‘\clearpage’
(*note \clearpage & \cleardoublepage::), puis elle insère la matière à
partir du fichier ‘NOMFICHIER.tex’ dans le document, ensuite fait encore
un ‘\clearpage’.  Cette commande ne peut apparaître que dans le corps du
document.

  La commande ‘\includeonly’ contrôle quels fichiers seront lus par
LaTeX lors des commandes ‘\include’ suivantes.  Sa liste de noms de
fichier est séparée par des virgules, et la commande ne peut apparaître
que dans le préambule, ou même plus tôt, par ex.  dans la ligne de
commande : elle ne peut pas apparaître dans le corps du document.

  Dans le document racine en exemple ci-dessous, ‘constitution.tex’, on
inclut trois fichiers, ‘preambule.tex’, ‘articles.tex’, et
‘amendements.tex’.

    \documentclass{book}
    \includeonly{
      preambule,
      articles,
      amendements
      }
    \begin{document}
    \include{preambule}
    \include{articles}
    \include{amendements}
    \end{document}

Le fichier ‘preambule.tex’ ne contient aucun code spécial ; vous avez
juste extrait ce chapitre de ‘consitution.tex’ pour le mettre dans un
fichier séparé pour rendre son édition plus commode.

    \chapter{Préambule}
    Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de
    l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont
    été définis par la Déclaration de 1789, ...

Exécuter LaTeX sur ‘constitution.tex’ fait apparaître la matière issue
de ces trois fichiers dans le document mais génère également les
fichiers auxiliaires ‘preambule.aux’, ‘articles.aux’, et
‘amendements.aux’.  Ceux-ci contiennent de l’information telle que les
numéros de page et les renvois (*note Cross references::).  Si
maintenant vous mettez en commentaire les lignes de ‘\includeonly’
contenant ‘preambule’ et ‘amendements’ et exécutez LaTeX de nouveau
alors le document résultant ne contiendra que la matière issue de
‘articles.tex’, mais pas celui de ‘preamblue.tex’ ni de
‘amendements.tex’.  Néanmoins, la totalité de l’information auxiliaire
issue des fichiers omis est toujours là, y compris le numéro de la page
où commence le chapitre.

  S’il n’y a pas de ‘\includeonly’ dans le préambule du document, alors
LaTeX inclut tous les fichiers demandés par des commandes ‘\include’.

  La commande ‘\include’ fabrique une nouvelle page.  Pour éviter cela,
voir *note \input:: (ce qui, cependant, ne retient pas l’information
auxiliaire).

  *Note Larger book template::, pour un autre exemple utilisant
‘\include’ et ‘\includeonly’.  Cet exemple utilise également ‘\input’
pour certaine matière qui ne débute pas nécessairement sur une nouvelle
page.

  Les noms de fichiers peuvent impliquer un chemin.

    \documentclass{book}
    \includeonly{
      chapitres/chap1,
      }
    \begin{document}
    \include{chapitres/chap1}
    \end{document}

  Pour rendre votre document portable vis à vis des diverses
distributions et plateformes vous devriez éviter les espaces dans les
noms de fichier.  Traditionnellement on utilise des tirets de 6 ou de 8
à la place.  Néanmoins, pour le nom ‘amo amas amat’, ce qui suit
fonctionne sous TeX Live sur GNU/Linux:

    \documentclass{book}
    \includeonly{
      "amo\space amas\space amat"
      }
    \begin{document}
    \include{"amo\space amas\space amat"}
    \end{document}

  et ceci fonctionne sous MiKTeX sur Windows:

    \documentclass{book}
    \includeonly{
      {"amo amas amat"}
      }
    \begin{document}
    \include{{"amo amas amat"}}
    \end{document}

  Vous ne pouvez pas utiliser ‘\include’ au sein d’un fichier qui
lui-même est inclus via ‘\include’, sans quoi vous obtenez l’erreur
‘LaTeX Error: \include cannot be nested’.  La commande ‘\include’ ne
peut pas apparaître dans le préambule ; sans quoi vous obtenez l’erreur
‘LaTeX Error: Missing \begin{document}’.

  Si un fichier que vous incluez par ‘\include’ n’existe pas, par
exemple si vous tapez la commande ‘\include{athiesme}’ par erreur à la
place de ‘\include{atheisme}’, alors LaTeX ne produit pas une erreur
mais un avertissement ‘No file athiesme.tex.’ (Il crée également le
fichier ‘athiesme.aux’).

  Si vous faites un ‘\include’ du fichier racine dans lui-même alors
vous obtenez tout d’abord ‘LaTeX Error: Can be used only in preamble’.
Les exécutions suivantes donnent ‘TeX capacity exceeded, sorry [text
input levels=15]’.  Pour réparer cela, vous devez enlever l’inclusion
‘\include{RACINE}’ mais aussi détruire le fichier ‘RACINE.aux’ et
exécuter de nouveau LaTeX.


File: latex2e-fr.info,  Node: \input,  Prev: \include & \includeonly,  Up: Splitting the input

24.3 \input
===========

Synopsis :

    \input{NOMFICHIER}

  La commande ‘\input’ a pour effet que le NOMFICHIER spécifié soit lu
et traité comme si son contenu était inséré dans le fichier courant à
cet endroit.

  Si NOMFICHIER ne se termine pas en ‘.tex’ (par ex., ‘toto’ ou
‘toto.tata’), on essaie en premier en ajoutant cette extension
(‘toto.tex’ ou ‘toto.tata.tex’).  Si aucun fichier n’est trouvé avec ce
nom, alors on essaie le NOMFICHIER original (c.-à-d. ‘toto’ ou
‘toto.tata’).


File: latex2e-fr.info,  Node: Front/back matter,  Next: Letters,  Prev: Splitting the input,  Up: Top

25 Parties pré/postliminaires
*****************************

* Menu:

* Table des matières etc.: Table of contents etc.. Table des matières, liste des figures, liste des tableaux.
* Glossaires: Glossaries. Génère un glossaire.
* Index:Indexes. Génère un indexe.


File: latex2e-fr.info,  Node: Table of contents etc.,  Next: Glossaries,  Up: Front/back matter

25.1 Table des matières etc.
============================

Synopsis, l’un parmi ceux qui suivent :

    \tableofcontents
    \listoffigures
    \listoftables

  Produit une table des matières, ou une liste des figures, ou une
liste des tableaux.  Placez la commande à l’endroit même où vous voulez
que la table ou liste apparaisse.  Vous n’avez pas à la renseigner ; par
exemple, typiquement les entrées de la table des matières sont
automatiquement générées à partir des commandes de rubricage ‘\chapter’,
etc.

  L’exemple ci-dessous illustre la première commande,
‘\tableofcontents’.  LaTeX produit une table des matières sur la
première page du livre.

    \documentclass{book}
    % \setcounter{tocdepth}{1}
    \begin{document}
    \tableofcontents\newpage
      ...
    \chapter{...}
      ...
    \section{...}
      ...
    \subsection{...}
      ...
    \end{document}

En décommentant la deuxième ligne on peut limiter la table à ne lister
que les rubriques issues de ‘\chapter’ et ‘\section’, mais pas celle
issue de ‘\subsection’, parce que la commande ‘\section’ a pour
niveau 1.  *Note Sectioning::, pour les numéros de niveaux des
rubriques.  Pour plus ample information sur ‘tocdepth’ *note
Sectioning/tocdepth::.

  Un autre exemple de l’utilisation de ‘\tableofcontents’ est dans
*note Larger book template::.

  Si vous désirez un saut de page après la table des matières, insérez
une commande ‘\newpage’ après la commande ‘\tableofcontents’, comme
ci-dessus.

  Pour fabriquer la table des matières, LaTeX stocke l’information dans
un fichier auxiliaire nommé ‘FICHIER-RACINE.toc’ (*note Splitting the
input::).  Par exemple, le fichier LaTeX ‘test.tex’ ci-dessous :

    \documentclass{article}
    \begin{document}
    \tableofcontents\newpage
    \section{Premièrement}
    \subsection{Deuxièmement}
      ...

écrit la ligne suivante dans ‘test.toc’ :

    \contentsline {section}{\numberline {1}Premièrement}{2}
    \contentsline {subsection}{\numberline {1.1}Deuxièmement}{2}

L’indication ‘section’ ou ‘subsection’ donne le type de rubrique.  Le
crochet ‘\numberline’ vous permet de changer la façon dont l’information
apparaît au sein de la table des matières.  Son unique argument, ‘1’ ou
‘1.1’, est le numéro de la rubrique alors que le reste du deuxième
argument de ‘\contentsline’, ‘Premièrement’ ou ‘Deuxièmement’, est le
titre.  Finalement, le troisième argument, ‘2’, est le numéro de la page
à laquelle les rubriques débutent.

  Une conséquence de cette stratégie de stockage de fichier auxiliaire
est que pour obtenir correctement la page de table des matières vous
devez exécuter LaTeX deux fois, une fois pour stocker l’information et
une fois pour l’obtenir.  En particulier, la première fois que vous
exécutez LaTeX sur un nouveau document, la page de table des matières
est vide hormis le titre ‘Table des matières’.  Il suffit de l’exécuter
de nouveau.

  Les commandes ‘\listoffigures’ et ‘\listoftables’ produisent une
liste des figures et une liste des tables.  Elles fonctionnent de la
même façon que les commandes pour la table des matières ; notamment
elles fonctionnent avec l’information stockée dans des fichiers ‘.lof’
et ‘.lot’.

  Pour modifier le titre de la page de table des matières, inspirez
vous la la première ligne de l’exemple suivant :

    \renewcommand{\contentsname}{Table des matières}
    \renewcommand{\listfigurename}{Tracé de courbes}
    \renewcommand{\listtablename}{Tableaux}


  De même, les deux autres lignes s’occupent des deux autres.  Des
paquetages d’internationalisation tels que ‘babel’ ou ‘polyglossia’
modifient les titres en fonction de la langue de base sélectionnée.

  Le CTAN a beaucoup de paquetages traitant de la table des matières et
des listes de figures et de tableaux.  L’un d’eux bien commode pour
ajuster certains aspects du traitement par défaut, tels que
l’espacement, est ‘tocloft’.  Et ‘tocbibbind’ permet d’ajouter
automatiquement la bibliographie, les indexes, etc.  à la table des
matières.

* Menu:

* \@dottedtocline::    Formate une entrée dans la table des matières etc.
* \addcontentsline::    Ajouter une entrée dans la table des matières etc.
* \addtocontents::      Ajouter du texte directement au fichier table des matières etc.
* \contentsline::       Règle une ligne de table des matières, etc.
* \nofiles::            Empêche l’écriture dans les fichiers auxiliaires.
* \numberline::         Place le numéro en argument fer a gauche dans une boîte.


File: latex2e-fr.info,  Node: \@dottedtocline,  Next: \addcontentsline,  Up: Table of contents etc.

25.1.1 ‘\@dottedtocline’
------------------------

Synopsis :

    \@dottedtocline{NUMNIVRUBRIQUE}{RENFONCEMENT}{LARGEURNUM}{TEXTE}{NUMPAGE}

  Utilisée en interne par LaTeX pour formater une ligne d’article dans
la table des matières, table des figures ou table des tableaux.  Les
auteurs ne saisissent pas directement des commandes ‘\@dottedtocline’.

  Cette commande est typiquement utilisée par ‘\l@section’,
‘\l@subsection’, etc., pour formater le contenu de ces tables.  Par
exemple, le fichier ‘article.cls’ contient ces définitions :

    \newcommand*\l@section{\@dottedtocline{1}{1.5em}{2.3em}}
    \newcommand*\l@subsection{\@dottedtocline{2}{3.8em}{3.2em}}
    \newcommand*\l@subsubsection{\@dottedtocline{3}{7.0em}{4.1em}}

Dans cet exemple, on dirait ‘\@dottedcline’ ne prend que trois argument.
Mais en remontant le code on s’aperçoit qu’elle prend également les deux
arguments finaux TEXTE et NUMÉRO-PAGE du synopsis d’appel de
‘\contentsline’ (*note \contentsline::).

  Entre la boîte du texte de titre de rubrique et la marge de droite,
ces commandes ‘\@dottedtocline’ insèrent des “points de suite”, c.-à-d.
une ligne en pointillés uniformément espacés.  L’espace inter-point est
donné par la commande ‘\@dotsep’.  Par défaut c’est 4.5 (exprimé en
unités de longueur mathématique, ou ‘mu’, soit ‘1/18’em.  On peut le
modifier avec ‘\renewcommand’, comme dans
‘\renewcommand{\@dotsep}{3.5}’.

  Dans la classe standarde ‘book’, LaTeX n’utilise pas de points de
suite pour articles de la table correspondant aux rubriques de niveau
‘\part’ ou ‘\chapter’, et dans la classe ‘article’, il n’en utilise pas
pour les articles de niveau ‘\section’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \addcontentsline,  Next: \addtocontents,  Prev: \@dottedtocline,  Up: Table of contents etc.

25.1.2 ‘\addcontentsline’
-------------------------

Synopsis :

    \addcontentsline{EXT}{UNIT}{TEXTE}

  Ajoute un article dans le fichier auxiliaire dont l’extension de nom
est EXT.

  L’exemple suivant a pour effet d’ajouter une ligne ‘Appendices’ à la
table des matières :

    \addcontentsline{toc}{section}{\protect\textbf{Appendices}}

elle apparaîtra au même niveau de renfoncement que les rubriques, sera
en caractères gras, et recevra le numéro de page correspondant au point
où la commande apparaît dans le fichier d’entrée.

  La commande ‘\addcontentsline’ écrit de l’information dans le fichier
‘NOM-RACINE.EXT’, où NOM-RACINE est le nom du fichier racine (*note
Splitting the input::).  Il écrit cette information comme le texte de la
commande ‘\contentsline{UNIT}{TEXTE}{NUMÉRO}’, où ‘NUMÉRO’ est la valeur
courante du compteur ‘UNIT’ (*note \contentsline::).  Le cas le plus
fréquent est la table des matières et dans ce cas NUMÉRO est la valeur
du compteur UNIT dans la première page produite où la commande
‘\addcontentsline’ correspondante fut utilisée.

  Cette commande est invoquées par les commandes de rubricage
‘\chapter’, etc.  (*note Sectioning::), et aussi par ‘\caption’ au sein
d’un environnement flottant (*note Floats::).  Mais elle est aussi
directement utilisées par des auteurs.  Par exemple, un auteur écrivant
un livre dont le style est d’avoir une préface non numérotée pourrait
utiliser ‘\chapter*’.  Mais cette commande ne produit pas d’article dans
la table des matières, on peut alors l’entrer manuellement ainsi :

    \chapter*{Preface}
    \addcontentsline{toc}{chapter}{\protect\numberline{}Préface}

Dans le fichier ‘NOM-RACINE.toc’ LaTeX insère alors la ligne
‘\contentsline {chapter}{\numberline {}Préface}{3}’ ; notez que le
numéro de page ‘3’ est généré automatiquement par le système, et non
saisi manuellement.

  Tous les arguments de ‘\addcontentsline’ sont obligatoires.

EXT
    Typiquement c’est l’une des trois chaînes suivantes : ‘toc’ pour la
    table des matières (« table of contents » en langue anglaise),
    ‘lof’ pour la liste des figures (« list of figures »), ou ‘lot’
    pour la liste des tableaux (« list of tables »).  L’extension de
    nom de fichier du fichier dans lequel l’information doit être
    écrite.

UNIT
    Une chaîne dépendant de la valeur de l’argument EXT, typiquement
    l’une des suivantes :

    ‘toc’
         Pour la table des matières, c’est le nom d’une unité
         sectionnelle : ‘part’, ‘chapter’, ‘section’, ‘subsection’,
         ‘subsubsection’, etc.
    ‘lof’
         Pour la liste des figures : ‘figure’.
    ‘lot’
         Pour la liste des tableaux : ‘table’.

TEXTE
    Le texte de l’entrée.  On doit précéder de ‘\protect’ toute
    commande fragile (*note \protect::) y figurant.

  La commande ‘\addcontentsline’ a une interaction avec ‘\include’
(*note \include & \includeonly::).  Si vous les utilisez au même niveau
comme dans ‘\addcontentsline{...}{...}{...}\include{...}’, alors les
lignes dans la table des matières risquent de sortir dans un ordre
erroné.  La solution est de déplacer ‘\addcontentsline’ dans le fichier
qu’on inclut.

  Si vous utiliser une UNIT que LaTeX ne reconnaît pas, comme la
coquille dans l’exemple suivant

    \addcontentsline{toc}{setcion}{\protect\textbf{Appendices}}

alors vous n’obtiendrez pas une erreur mais le formatage de la table des
matières sera incohérent.


File: latex2e-fr.info,  Node: \addtocontents,  Next: \contentsline,  Prev: \addcontentsline,  Up: Table of contents etc.

25.1.3 ‘\addtocontents’
-----------------------

Synopsis :

    \addtocontents{EXT}{TEXTE}

  Ajoute TEXTE, qui peut être du texte ou des commandes de formatage,
directement au fichier auxiliaire dont le nom a l’extension ‘.EXT’.
Cela est utilisé d’ordinaire pour la table des matières, mais aussi pour
la liste des figures ou celle des tableaux.

  L’exemple suivant place un peu d’espace vertical dans la table des
matières après l’en-tête ‘Table des matières’ :

    \tableofcontents\newpage
    \addtocontents{toc}{\protect\vspace*{3ex}}

L’exemple suivant place le mot ‘page’, en caractères gras, au dessus de
la colonne des numéros de page après l’en-tête.

    \tableofcontents
    \addtocontents{toc}{~\hfill\textbf{page}\par}
    \chapter{...}

L’exemple ci-dessous ajoute une ligne annonçant l’œuvre d’un nouvel
auteur :

    \addtocontents{toc}{%
      \protect\vspace{2ex}
      \textbf{Chapitres de N. Autre Auteur}\par}

  La différence entre ‘\addtocontents’ et ‘\addcontentsline’ est que
cette dernière commande est strictement réservée aux lignes, comme le
cas d’une ligne donnant le numéro de page pour le début d’un nouveau
sous-ensemble des chapitres.  Comme les exemples ci-dessus le
démontrent, ‘\addtocontents’ permet de la matière telle que de
l’espacement.

  La commande ‘\addtocontents’ a deux arguments, tous deux
obligatoires.

EXT
    Typiquement l’un parmi : ‘toc’ pour la table des matières, ‘lof’
    por la liste des figures, ou ‘lot’ pour la liste des tableaux.
    L’extension de nom de fichier du fichier dans lequel l’information
    est à écrire.

TEXTE
    Le texte, et possiblement les commandes, à écrire.

  Les commandes de rubricage telles que ‘\chapter’ utilisent la
commande ‘\addcontentsline’ pour stocker l’information.  Cette commande
crée des lignes dans le fichier auxiliaire en ‘.toc’ qui contient les
commandes ‘\contentsline’ (*note \addcontentsline::).  Contrairement à
elle, la commande ‘\addtocontents’ place directement la matière dans ce
fichier.

  La commande ‘\addtocontents’ interagit avec ‘\include’ (*note
\include & \includeonly::).  Si vous les utilisez au même niveau, comme
dans ‘\addtocontents{...}{...}\include{...}’ alors les lignes de la
table des matières risquent de sortir dans le mauvais ordre.  La
solution est de déplacer ‘\addtocontents’ pour la mettre dans le fichier
à inclure.


File: latex2e-fr.info,  Node: \contentsline,  Next: \nofiles,  Prev: \addtocontents,  Up: Table of contents etc.

25.1.4 ‘\contentsline’
----------------------

Synopsis :

    \contentsline{UNIT}{TEXTE}{NUMÉRO-PAGE}

  Utilisé en interne par LaTeX pour composer un article dans une table
des matières, table des figures, ou table des tableaux (*note Table of
contents etc.::).  Les auteurs ne saisissent pas directement les
commandes ‘\contentsline’.

  En général l’ajout de matière à ces tables est fait automatiquement
par les commandes ‘\chapter’, ‘\section’, etc.  pour la table des
matières, ou par la commande ‘\caption’ au sein d’un environnement
‘\figure’ ou ‘\table’ (*note figure:: et *note table::).  Ainsi, en
supposant que le fichier racine est ‘these.tex’, et qu’il contient la
déclaration ‘\tableofcontents’, la commande ‘\chapter{Chapitre premier}’
produit quelque chose de ce genre dans le fichier ‘these.toc’ :

    \contentsline {chapter}{\numberline {1}Chapitre premier}{3}

  Si le fichier contient la déclaration ‘\listoffigures’ alors un
environnement figure comprenant ‘\caption{Essai}’ produira quelque chose
de ce genre dans ‘these.lof’.

    \contentsline {figure}{\numberline {1.1}{\ignorespaces Essai}}{6}
  x Pour ajouter manuellement de la matière, utilisez
‘\addcontentsline{TYPEFIC}{UNIT}{\TEXTE}’, où TYPEFIC est ‘toc’, ‘lof’,
ou ‘lot’ (*note \addcontentsline::).

  Pour manipuler la façon dont la matière de la commande ‘\contentline’
est composé, voir le paquetage ‘tocloft’.

  Notez que le paquetage ‘hyperref’ change la définition de
‘\contentsline’ (et de ‘\addcontentsline’) pour ajouter plus
d’arguments, fabriquer des hyperliens.  C’est la source de l’erreur
‘Argument of \contentsline has an extra }’ quand on ajoute/supprime
l’utilisation d’‘hyperref’ et qu’une compilation a déjà été faite.  Pour
réparer cette erreur, détruisez les fichiers ‘.toc’, ‘.lof’ ou ‘.lot’,
et exécutez de nouveau LaTeX.


File: latex2e-fr.info,  Node: \nofiles,  Next: \numberline,  Prev: \contentsline,  Up: Table of contents etc.

25.1.5 ‘\nofiles’
-----------------

Synopsis :

    \nofiles

  Empêche LaTeX d’écrire quelque fichier auxiliaire que ce soit.  Les
seules sorties seront les fichiers ‘.log’ et ‘.pdf’ (ou ‘.dvi’).  Cette
commande ne peut être placée que dans le préambule.

  À cause de la commande ‘\nofiles’ dans cet exemple aucun fichier
‘.toc’ n’est produit.

    \documentclass{book}
    \nofiles
    \begin{document}
    \tableofcontents\newpage
    \chapter{...}
      ...

LaTeX n’efface pas les fichiers auxiliaires existants, de sorte que si
vous insérer la commande ‘\nofiles’ après avoir compilé le fichier et
obtenu un fichier ‘.toc’ alors la page de table des matières contiendra
l’ancienne information.


File: latex2e-fr.info,  Node: \numberline,  Prev: \nofiles,  Up: Table of contents etc.

25.1.6 ‘\numberline’
--------------------

Synopsis :

    \numberline{\NUMÉRO}

  Compose son argument fer à gauche dans une boîte.  Cela est utilisé
au sein d’une commande ‘\contentsline’ pour composer les numéros de
rubrique (*note \contentsline::).

  Par exemple, cette ligne dans un fichier ‘.toc’ a pour effet que le
‘1.1’ est composé fer à gauche :

    \contentsline {subsection}{\numberline {1.1}Motivation}{2}

  Par défaut, LaTeX compose tout numéro de rubrique au sein d’une boîte
de longueur ‘\@tempdima’.  Cette longueur est réglée par les commandes
‘\l@section’, ‘\l@subsection’, etc.  Pour Mettre les numéros de rubrique
dans des boîtes de longueur naturelle utiliser le code
‘\renewcommand{\numberline}[1]{#1~}’ avant ‘\tableofcontents’.

  Cette commande est fragile, aussi vous pourriez avoir besoin de la
précéder d’un ‘\protect’ (*note \protect::).  Un exemple est
l’utilisation de ‘\protect’ dans la commande suivante :

    \addcontentsline{toc}{section}{\protect\numberline {}Sommaire}

de sorte à obtenir le ‘\numberline’ dans la commande ‘\contentsline’
dans le fichier ‘.toc’ ainsi : ‘\contentsline {section}{\numberline
{}Sommaire}{6}’ (le numéro de page ‘6’ est ajouté automatiquement par
LaTeX ; *note \addcontentsline::).


File: latex2e-fr.info,  Node: Glossaries,  Next: Indexes,  Prev: Table of contents etc.,  Up: Front/back matter

25.2 Glossaires
===============

La commande ‘\makeglossary’ active la création des glossaires.

  La commande ‘\glossary{TEXTE}’ écrit un article de glossaire pour
TEXTE dans un fichier auxiliaire nommé avec l’extension ‘.glo’.

  Plus précisément, ce qui est écrit est la commande
‘\glossaryentry{TEXTE}{NUMPAGE}’, où NUMPAGE est la valeur courante de
‘\thepage’.

  Le paquetage ‘glossary’ disponible sur le CTAN fournit une prise en
charge de glossaires plus élaborée.


File: latex2e-fr.info,  Node: Indexes,  Prev: Glossaries,  Up: Front/back matter

25.3 Index
==========

Si vous dites à LaTeX les termes que vous voulez voir apparaître dans un
index, alors il peut produire cet index, classé alphabétiquement et en
maintenant automatiquement les numéros de page.  Ce qui suit illustre
les bases.

    \documentclass{article}
    \usepackage{makeidx}    % Fournit les commandes d'indexation
      \makeindex
    % \usepackage{showidx}  % Affiche les notes en marge des articles
                            % de l'index
      ...
    \begin{document}
      ...
    Le théorème de Wilson\index{Théorème de Wilson} dit qu'un nombre $n>1$
    est premier si et seulement si la factorielle de $n-1$ est congurente à
    $-1$ modulo~$n$.\index{congruence!et théorème de Wilson}
      ...
    \printindex
    \end{document}

Comme illustré ci-dessus, on déclare des articles d’index avec la
commande ‘\index’ (*note \index::).  Quand vous exécutez LaTeX, le
‘\index’ inscrit son information, telle que ‘Théorème de Wilson’, et le
numéro de page, dans un fichier auxiliaire dont le nom finit en ‘.idx’.
Ensuite, pour classer par ordre alphabétique, et pour d’autre
manipulations, on exécute un program externe, typiquement ‘makeindex’
(*note makeindex::), ce qui écrit un fichier dont le nom finit en
‘.ind’.  Finalement, ‘\printindex’ ramène cette information manipulée
dans la sortie (*note \printindex::).

  Ainsi, si le code de l’exemple plus haut est dans le fichier
‘numth.tex’ alors exécuter ‘pdflatex numth’ sauvegarde l’information de
l’article d’index et son numéro de page dans ‘numth.idx’.  Et ensuite
exécuter ‘makeindex numth’ classe par ordre alphabétique et sauvegarde
les résultats dans ‘numth.ind’.  Finalement, exécuter de nouveau
‘pdflatex numth’ affiche l’index désiré, à l’endroit où la commande
‘\printindex’ est dans le code source.

  Il, y a beaucoup d’options pour contrôler la sortie.  Un exemple est
que le point d’exclamation dans ‘\index{congruence!et théorème de
Wilson}’ produit un article principal pour ‘congruence’ avec un
sous-article pour ‘et théorème de Wilson’.  Pour plus d’information,
*note makeindex::.

  Les commandes ‘\makeindex’ et ‘\printindex’ sont indépendantes.  Ne
pas mettre le ‘\makeindex’ arrête que LaTeX sauvegarde les articles
d’index dans le fichier auxiliaire.  Ne pas mettre le ‘\printindex’ a
pour effet que LaTeX n’affiche pas l’index dans la sortie.

  Nombre de paquetages existent concernant l’indexation.  Le paquetage
‘showidx’ a pour effet que chaque article d’index est affiché dans la
marge sur la page où le ‘\index’ apparaît.  Ceci peut être utile pour
préparer l’index.  Le paquetage ‘multind’, avec d’autres, prend en
charge les indexes multiples.  Voir aussi l’article de la FAQ TeX sur ce
sujet, <https://www.texfaq.org/FAQ-multind>, et le sujet CTAN,
<https://ctan.org/topic/index-multi>.

* Menu:

* Produce the index manually::   Classez les articles vous-même.
* \index::        Déclare un article d’index.
* makeindex::     Classe les articles d’index automatiquement.
* \printindex::   Met l’index à cet endroit.


File: latex2e-fr.info,  Node: Produce the index manually,  Next: \index,  Up: Indexes

25.3.1 Produire l’index manuellement
------------------------------------

Les documents qui sont brefs et statiques peuvent avoir un index produit
manuellement.  L’exemple ci-dessous produit une page séparée intitulée
‘Index’, en format à deux-colonnes.

    \begin{theindex}
    \item acorn squash, 1
    \subitem maple baked, 2
    \indexspace
    \item bacon, 3
    \subitem maple baked, 4
    \end{theindex}

  Notez que l’auteur doit saisir les numéros de page, ce qui est
rébarbatif et résulte en des numéros inexacts si le document change.
C’est pourquoi dans la plupart des cas des méthodes automatisées telles
que ‘makeindex’ sont préférables.  *Note Indexes::.

  Toutefois nous couvrons ces commandes pour être exhaustif, et parce
que les méthodes automatisées sont basées sur elles.  Comme l’exemple
l’illustre, un article principal utilise ‘\item’, un sous-article
‘\subitem’, et le niveau le plus bas utilise ‘\subsubitem’.  Les lignes
à blanc entre les articles sont sans effet.  L’exemple ci-dessus inclut
‘\indexspace’ pour produire un espace vertical dans la sortie que
certains styles utilisent avant le premier article commençant avec une
nouvelle lettre.


File: latex2e-fr.info,  Node: \index,  Next: makeindex,  Prev: Produce the index manually,  Up: Indexes

25.3.2 ‘\index’
---------------

Synopsis :

    \index{CHAÎNE-ARTICLE-INDEX}

  Déclare un article dans l’index.  Cette commande est fragile (*note
\protect::).

  Par exemple, comme décrit dans *note Indexes::, une façon d’obtenir
un index du code ci-dessous est de compiler le document avec ‘pdflatex
test’, puis de traiter les articles de l’index avec ‘makeindex test’, et
ensuite de compiler de nouveau avec ‘pdflatex test’.

    % fichier test.tex
      ...
    W~Ackermann (1896--1962).\index{Ackermann}
      ...
    fonction d'Ackermann\index{Ackermann!fonction}
      ...
    taux de croissance\index{Ackermann!fonction!taux de croissance}

Les trois articles obtiendront un numéro de page, comme dans ‘Ackermann,
22’.  LaTeX formate le deuxième comme un sous-article du premier, sur la
ligne du dessous et renfoncé, et le troisième comme un sous-article du
deuxième.  On ne peut pas imbriquer les articles au delà du troisième
niveau de sous-articles.  (Si vous ajoutez
‘\index{Ackermann!fonction!taux de croissance!comparaison}’ alors
‘makeindex’ dit ‘Scanning input file test.idx....done (4 entries
accepted, 1 rejected)’ et le quatrième niveau est silencieusement absent
de l’index).

  Si vous saisissez un deuxième ‘\index’ avec la même
CHAÎNE-ARTICLE-INDEX alors vous obtiendrez un unique article d’index
avec deux numéros de page (à moins qu’il se trouve que les deux soient
sur la même page).  Ainsi, ajouter ‘comme pour
Ackermann.\index{Ackermann}’ plus loin dans le même document que
ci-dessus donnera un article d’index du genre de ‘Ackermann, 22, 151’.
Notez aussi que vous pouvez saisir les articles d’index dans un ordre
quelconque, ainsi par exemple ‘\index{Ackermann!fonction}’ peut arriver
avant ‘\index{Ackermann}’.

  Obtenez une plage de page en sortie, du genre de ‘Hilbert, 23--27’,
comme avec le code ci-dessous :

    W~Ackermann (1896--1962).\index{Ackermann}
      ...
    D~Hilbert (1862--1943)\index{Ackermann!Hilbert|(}
      ...
    désapprouvait son mariage.\index{Ackermann!Hilbert|)}

Si le début et la fin de la plage de pages sont égaux alors le système
ne donne qu’un seul numéro de page, et non une plage.

  Si vous indexez des sous-articles mais sans article principal, comme
dans ‘\index{Jones!programme}’ et ‘\index{Jones!résultats}’, alors la
sortie est l’article ‘Jones’ sans virgule ni numéro de page, suivi de
deux sous-articles, du genre de ‘programme, 50’ et ‘résultats, 51’.

  On génère un article d’index qui dit ‘Voir’ en utilisant un caractère
barre verticale : ‘\index{Ackermann!function|see{fonction de P\'eter}}’.
On peut également obtenir ‘voir aussi’ avec ‘seealso’.  (Le texte ‘voir’
est défini par ‘\seename’, et ‘voir ausi’ par ‘\alsoname’ lorsqu’on
charge un paquetage d’internationalisation tel que ‘babel’ or
‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le français, sinon par
défaut c’est ‘see’ et ‘see also’, on peut aussi les redéfinir
directement avec quelque chose du genre de ‘\renewcommand{\seename}{cf.}
\renewcommand{\alsoname}{ibid.}’).

  La production du mot ‘voir’ fait partie d’une fonctionnalité plus
générale.  Après la barre verticale vous pouvez mettre le nom CMD d’une
commande ‘\CMD’ à un argument, comme dans ‘\index{group|textit}’ (notez
l’absence de controblique sur la commande ‘\textit’) et le système
appliquera cette commande au numéro de page dans l’article d’index,
donnant ici quelque chose du genre de ‘\textit{7}’.  Vous pouvez aussi
définir vos propres commandes comme dans
‘\newcommand{\pagecours}[1]{{\color{blue}#1}}’ et ensuite
‘\index{Ackermann!function|pagecours}’ donnera un numéro de page en bleu
(*note Color::).  Voici in autre exemple, moins pratique :

    \newcommand\pageindex[1]{#1, \thepage}
      ... Epimenides.\index{self-reference|pageindex}

qui crée une article citant le numéro de page dans le listing de
l’index.

  Les deux fonctions décrites plus haut peuvent être combinées, comme
dans :

    \index{Ackermann!fonction|(pagecours}
      ...
    \index{Ackermann!fonction|)}

ce qui en sortie produit un article d’index du genre de ‘fonction,
23--27’ où la plage de numéros de page est en bleu.

  Considérez un article d’index tel que ‘β-testeur’.  Le saisir telle
que ‘$\beta$-testeur’ aura pour effet qu’il sera classé selon le signe
dollar.  Vous pouvez le saisir en utilisant une arobe, comme dans
‘\index{bêta-testeur@$\beta$-testeur}’.  Lorsque vous spécifiez un
article avec une arobe qui sépare deux chaînes, ‘POS@TEXTE’, alors POS
donne la position alphabétique de l’article alors que TEXTE produit le
texte de l’article.  Un autre exemple est que ‘\index{Saint Michael's
College@SMC}’ produit un article d’index ‘SMC’ classé dans un autre
endroit que son épellation donnerait naturellement.

  Pour mettre le caractère ‘!’, ‘@’, ‘|’ ou ‘"’ dans un article
d’index, échappez le en le précédant d’un guillemet anglais double, ‘"’.
(Le guillemet double est ignoré pour le classement alphabétique).

  Nombre de paquetages sur le CTAN apportent des fonctionnalités
supplémentaires allant au-delà de celles fournies par ‘makeidx’.  L’un
deux est ‘index’ qui permet d’avoir des index multiples et contient une
commande ‘\index*{INDEX-ENTRY-STRING}’ qui imprime la
CHAÎNE-ARTICLE-INDEX en plus de l’indexer.

  La commande ‘\index’ écrit l’information d’indexation dans le fichier
‘NOM-RACINE.idx’.  Plus spécifiquement, elle écrit le texte de la
commande ‘\indexentry{CHAÎNE-ARTICLE-INDEX}{NUM-PAGE}’, où NUM-PAGE est
la valeur du compteur ‘\thepage’.  Il peut arriver, lorsque la commande
‘\printindex’ perd les pédales, que vous ayez à détruire ce fichier pour
repartir de bases saines.

  Si vous oubliez l’accolade fermante sur une commande ‘\index’ alors
vous obtiendrez un message du genre de :

    Runaway argument?  {Ackermann!function
    !  Paragraph ended before \@wrindex was complete.


File: latex2e-fr.info,  Node: makeindex,  Next: \printindex,  Prev: \index,  Up: Indexes

25.3.3 ‘makeindex’
------------------

Synopsis, l’un parmi :

    makeindex NOMFIC
    makeindex -s FICHIER-STYLE NOMFIC
    makeindex OPTIONS NOMFIC0 ...

  Trie l’information d’index dans le fichier auxiliaire, et fait
d’autres traitements dessus.  C’est un programme en ligne de commande.
Il prend en entrée un ou plusieurs fichiers bruts d’index, les fichiers
‘NOMFIC.idx’, et produit en sortie le ficher d’index fini, le fichier
‘NOMFIC.ind’ qui est l’entrée de ‘\printindex’ (*note \printindex::).

  La première forme de la commande suffit pour beaucoup d’usages.  La
deuxième permet de formater l’index en utilisant un “fichier de style
d’index”, un fichier ‘.isty’.  La troisième forme est la plus générale ;
voir la documentation complète sur le CTAN.

  Ci-dessous on donne un exemple d’un fichier ‘.isty’ simple :

    % book.isty
    %   $ makeindex -s book.isty -p odd book.idx
    % creates the index as book.ind, starting on an odd page.
    preamble
    "\\pagestyle{empty}
    \\small
    \\begin{theindex}
    \\thispagestyle{empty}"

    postamble
    "\n
    \\end{theindex}"

  La présente description ne couvre que certaines des possibilités du
FICHIER-STYLE.  Pour une liste complète voir la documentation sur le
CTAN.

  Un fichier de style consiste en une liste de couples : SPÉCIFICATEUR
et ATTRIBUT.  Ils peuvent apparaître dans le fichier dans un ordre
quelconque.  Tous les ATTRIBUTs sont des chaînes, sauf mention du
contraire.  Les chaînes sont entourées de guillemets anglais doubles,
‘"’, et la longueur maximale d’une chaîne est de 144 caractères.  Le
‘\n’ représente un saut de ligne et le ‘\t’ une tabulation.  Les
controbliques sont échappées avec une autre controblique, comme cela :
‘\\’.  Si une ligne commence avec un signe pourcent, ‘%’, alors c’est un
commentaire.

‘preamble’
    Préambule du fichier d’index de sortie.  Définit le contexte dans
    lequel l’index est formaté.  Vaut par défaut :
    ‘"\\begin{theindex}\n"’.

‘postamble’
    Postambule du fichier d’index de sortie.  Vaut par défaut :
    ‘"\n\n\\end{theindex}\n"’.

‘group_skip’
    Traditionnellement les articles d’index sont répartis en groupes,
    typiquement un groupe pour les articles commençant pas la lettre
    ‘a’, etc.  Ce spécificateur donne ce qui est inséré quand un
    nouveau groupe commence.  Vaut par défaut : ‘"\n\n \\indexspace\n"’
    (‘\indexspace’ est une commande qui insère une longueur élastique,
    par défaut ‘10pt plus5pt minus3pt’).

‘lethead_flag’
    Un entier.  Il commande ce qui est inséré pour un nouveau groupe ou
    une nouvelle lettre.  Lorsqu’il vaut 0 (ce qui est le réglage par
    défaut) alors rien d’autre que ‘group_skip’ n’est inséré avant le
    groupe.  S’il est positif, alors pour une nouvelle lettre les
    attributs ‘lethead_prefix’ et ‘lethead_suffix’ sont insérés, avec
    cette lettre en capitale entre eux.  S’il est négatif, alors ce qui
    est inséré est la lettre en bas de casse.  Vaut par défaut 0.

‘lethead_prefix’
    Si un nouveau groupe commence avec une lettre différente alors
    c’est le préfixe inséré devant l’en-tête présentant la nouvelle
    lettre.  Vaut par défaut : ‘""’

‘lethead_suffix’
    Si un nouveau groupe commence avec une lettre différente alors
    c’est le suffixe inséré après l’en-tête présentant la nouvelle
    lettre.  Vaut par défaut : ‘""’

‘item_0’
    C’est ce qui est mis entre deux articles de niveau 0.  Vaut par
    défaut : ‘"\n \\item "’.

‘item_1’
    Mis entre deux articles de niveau 1.  Vaut par défaut : ‘"\n
    \\subitem "’.

‘item_2’
    Mis entre deux articles de niveau 2.  Vaut par défaut : ‘"\n
    \\subsubitem "’.

‘item_01’
    C’est ce qui est mis entre un article de niveau 0 et un article de
    niveau 1.  Vaut par défaut : ‘"\n \\subitem "’.

‘item_x1’
    C’est ce qui est mis entre un article de niveau 0 et un article de
    niveau 1 dans le cas où l’article de niveau 0 n’a pas de numéro de
    page (comme dans ‘\index{aaa|see{bbb}}’).  Vaut par défaut : ‘"\n
    \\subitem "’.

‘item_12’
    C’est ce qui est mis entre un article de niveau 1 et un article de
    niveau 2.  Vaut par défaut : ‘"\n \\subsubitem "’.

‘item_x2’
    C’est ce qui est mis entre un article de niveau 1 et un article de
    niveau 2 si l’article de niveau 1 n’a pas de numéro de page.  Vaut
    par défaut : ‘"\n \\subsubitem "’.

‘delim_0’
    Délimiteur mis entre une clef de niveau 0 et son premier numéro de
    page.  Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ‘", "’.

‘delim_1’
    Délimiteur mis entre une clef de niveau 1 et son premier numéro de
    page.  Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ‘", "’.

‘delim_2’
    Délimiteur mis entre une clef de niveau 2 et son premier numéro de
    page.  Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ‘", "’.

‘delim_n’
    Délimiteur mis entre deux numéros de page de la même clef (quel que
    soit le niveau) .  Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc,
    ‘", "’.

‘delim_r’
    Délimiteur mis entre le numéro de début et le numéro de fin d’une
    plage de numéros de page deux numéros de page.  Vaut par défaut :
    ‘"--"’.

‘line_max’
    Un entier.  Longueur maximale d’une ligne d’article d’index dans la
    sortie au delà de quoi la ligne est repliée.  Vaut par défaut :
    ‘72’.

‘indent_space’
    Ce qui est inséré au début d’une ligne repliée.  Vaut par défaut :
    ‘"\t\t"’.

‘indent_length’
    Un nombre.  La longueur d’un renfoncement de ligne repliée.  La
    valeur par défaut d’‘indent_space’ est de deux tabulations, et
    chaque tabulation compte pour huit espaces de sorte que la valeur
    par défaut est ‘16’.

‘page_precedence’
    Un document peut avoir différents types de numérotations des pages.
    Par exemple, un livre peut avoir des matières préliminaires dont
    les pages sont numérotées en chiffres romains bas de casse alors
    que les pages de la matière principale sont en chiffres arabes.
    Cette chaîne spécifie l’ordre dans lequel ils apparaissent dans
    l’index.  La commande ‘makeindex’ prend en charge cinq types
    différents de numérotation : romain bas de casse ‘r’, numérique ou
    arabe ‘n’, alphabétique bas de casse ‘a’, romain capital ‘R’, et
    alphabétique capital ‘A’.  Vaut par défaut : ‘"rnaRA"’.

  Il y a plusieurs autres programmes faisant le même travail que
‘makeindex’.  L’un d’eux est ‘xindy’ (<https://ctan.org/pkg/xindy>), qui
fait de l’internationalisation et peut traiter des documents balisés en
utilisant LaTeX et plusieurs autres langages.  Il est écrit en Lisp,
hautement configurable, à la fois en termes de balise et en termes
d’ordre d’assemblage du texte, comme décrit dans sa documentation.

  Un programme d’indexation plus récent prenant en charge l’Unicode est
‘xindex’, écrit en Lua (<https://ctan.org/pkg/xindex>).


File: latex2e-fr.info,  Node: \printindex,  Prev: makeindex,  Up: Indexes

25.3.4 ‘\printindex’
--------------------

Synopsis :

    \printindex

  Place l’index dans la sortie.

  Pour obtenir un index vous devez en premier inclure
‘\usepackage{makeidx}’ dans le préambule du document et compiler le
document, et ensuite exécuter la commande système ‘makeindex’, puis de
nouveau compiler le document.  *Note Indexes::, pour plus de détails et
un exemple d’usage de ‘\printindex’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Letters,  Next: Terminal input/output,  Prev: Front/back matter,  Up: Top

26 Des lettres
**************

Synopsis :

    \documentclass{letter}
    \address{ADRESSE EXPÉDITEUR}
    \signature{NOM DE L'EXPÉDITEUR}
    \begin{document}
    \begin{letter}{ADRESSE DESTINATAIRE}
    \opening{APOSTROPHE}
      CORPS-DE-LA-LETTRE
    \closing{TEXTE DE SALUTATION}
    \end{letter}
      ...  encore des lettres ...
    \end{document}

  Produit une ou plusieurs lettres.

  Chaque lettre est dans un environnement séparé ‘letter’, dont
l’argument ADRESSE DESINATAIRE contient souvent plusieurs lignes
séparées par une double controblique (‘\\’).  Par exemple, vous pourriez
avoir :

     \begin{letter}{Ninon de l'Enclos \\
          l'hôtel Sagonne}
       ...
     \end{letter}

  Le début de l’environnement ‘letter’ réinitialise le numéro de page à
1, et le numéro de note en bas de page à 1 aussi.

  Les ADRESSE EXPÉDITEUR et NOM DE L’EXPÉDITEUR sont communs à toutes
les lettres, qu’il y en ait une ou plus, ainsi il est préférable de
mettre ces déclarations dans le préambule.  Comme avec l’adresse du
destinataire, souvent ADRESSE EXPÉDITEUR contient plusieurs lignes
séparées par une double controblique ‘\\’.  LaTeX place le NOM DE
L’EXPÉDITEUR sous la salutation, après un espace vertical pour la
signature manuscrite traditionnelle ; il peut aussi contenir plusieurs
lignes.

  Le corps de chaque environnement ‘letter’ commence par une commande
‘\opening’ obligatoire telle que ‘\opening{Madame, Monsieur,}’.  Le
texte CORPS-DE-LA-LETTRE est du code LaTeX ordinaire et peut donc tout
contenir de la liste énumérée à des formules mathématique en hors texte,
à ceci près que la commandes de rubricage telles que ‘\chapter’ qui
n’ont pas lieu d’être au sein d’une lettre sont indisponibles.  Chaque
environnement ‘letter’ se termine typiquement par une commande
‘\closing’ telle que dans ‘\closing{Je vous prie, Madame, Monsieur,
d'agréer l'expression de mes sentiments les meilleurs.}’.

  de la matière supplémentaire peut venir après le ‘\closing’.  Vous
pouvez préciser qui est en copie de la lettre avec une commande comme
‘\cc{Le Patron\\Le Patron du Patron}’.  Il y a une commande ‘\encl’
similaire pour spécifier une liste de pièces jointes.  Et, vous pouvez
ajouter un postscriptum avec ‘\ps’.

  Par défaut LaTeX renfonce la signature et la salutation ‘\closing’ la
précédant d’une longueur valant ‘\longindentation’.  Celle-ci vaut par
défaut ‘0.5\textwidth’.  Pour les aligner à gauche, il suffit de
spécifier ‘\setlength{\longindentation}{0em}’ dans votre préambule.

  Pour fixer la date utilisez quelque chose comme
‘\renewcommand{\today}{2015-10-12}’.  En plaçant ce code dans votre
préambule, il s’appliquera à toutes les lettres du document.

  Cet exemple est avec un seul environnement ‘letter’.  Les trois
lignes marquées en commentaire comme optionnelles sont typiquement
omises.

    \documentclass{letter}
    \usepackage[T1]{fontenc}
    \usepackage{french}
    \address{Rue de l'expéditeur \\ Ville de l'expéditeur}
    \signature{Nom de l'expéditeur\\ Titre de l'expéditeur}
    % optionnel : \location{Boîte Postale 13}
    % optionnel : \telephone{(102) 555-0101}
    \begin{document}
    \begin{letter}{Nom du destinataire \\ Adresse du destinataire}
    \opening{Monsieur,}
    % optionnel : \thispagestyle{firstpage}
    I ne suis pas intéressé à faire affaire avec vous.
    \closing{Je vous prie, Monsieur, de recevoir mes salutations distinguées.}
    \end{letter}
    \end{document}

  Ces commandes sont utilisées avec la classe ‘letter’.

* Menu:

* \address::            Adresse de l’expéditeur.
* \cc::                 Liste des personnes en copie.
* \closing::            Dire au revoir.
* \encl::               Liste des pièces jointes.
* \location::           L’adresse de votre organisation.
* \makelabels::         Fabriquer des étiquettes d’adresse.
* \name::               Votre nom, pour l’adresse de l’expéditeur.
* \opening::            Dire bonjour.
* \ps::                 Ajouter un postscriptum.
* \signature::          Votre signature.
* \telephone::          Votre numéro de téléphone.


File: latex2e-fr.info,  Node: \address,  Next: \cc,  Up: Letters

26.1 ‘\address’
===============

Synopsis :

    \address{ADRESSE-EXPÉDITEURS}

  Spécifie l’adresse de retour telle qu’elle apparaît sur la lettre et
sur l’enveloppe.  Séparez des lignes multiples au sein de
ADRESSE-EXPÉDITEURS avec une double controblique ‘\\’.

  Parce qu’elle peut s’appliquer à des lettres multiples cette
déclaration est souvent placée dans le préambule.  Toutefois elle peut
être faite n’importe où, y compris au sein d’un environnement ‘letter’
individuel.

  Cette commande est optionnelle : sans la déclaration ‘\address’ la
lettre est formatée avec un espace à blanc en haut de sorte à pouvoir
être imprimée sur du papier à en-tête pré-imprimé.  (*Note Overview::,
pour les détails concernant votre implémentation locale).  Avec la
déclaration ‘\address’, elle est formatée comme une lettre personnelle.

  En voici un exemple :

    \address{Stephen Maturin \\
             The Grapes of the Savoy}


File: latex2e-fr.info,  Node: \cc,  Next: \closing,  Prev: \address,  Up: Letters

26.2 ‘\cc’
==========

Synopsis :

    \cc{PREMIER NOM\\...}

  Produit une liste de noms de personnes mis en copie de la lettre.
Cette commande est optionnelle.  Si elle est présente, alors elle vient
typiquement après le ‘\closing’.  En cas de ligne multiple, séparez les
avec une double controblique ‘\\’, comme dans :

    \cc{Président \\
        Vice-président}


File: latex2e-fr.info,  Node: \closing,  Next: \encl,  Prev: \cc,  Up: Letters

26.3 ‘\closing’
===============

Synopsis :

    \closing{TEXTE}

  D’ordinaire à la fin d’une lettre, au dessus de la signature
manuscrite, il y a un ‘\closing’ (bien que cette commande soit
optionnelle).  Par exemple :

    \closing{Je vous prie, Madame, Monsieur, d'agréer l'expression de ma
       confiance.}


File: latex2e-fr.info,  Node: \encl,  Next: \location,  Prev: \closing,  Up: Letters

26.4 ‘\encl’
============

Synopsis :

    \encl{LIGNE1\\LIGNE2}

  Déclare une liste d’une ou plus de pièces jointes.


File: latex2e-fr.info,  Node: \location,  Next: \makelabels,  Prev: \encl,  Up: Letters

26.5 ‘\location’
================

Synopsis :

    \location{TEXTE}

  Le TEXTE apparaît centré au bas de chaque page.  Il apparaît
seulement si le style de la page est ‘firstpage’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \makelabels,  Next: \name,  Prev: \location,  Up: Letters

26.6 ‘\makelabels’
==================

Synopsis :

    \makelabels

  Crée une feuille d’étiquettes d’adresses à partir des adresses des
destinataires, une pour chaque lettre.  Cette feuille sera sortie avant
les lettres, avec dans l’idée de la copier sur une feuille vierge de
vignettes autocollantes.  Cette commande est à mettre dans le préambule.

  Vous pouvez personnaliser les étiquettes en redéfinissant les trois
commandes ‘\startlabels’, ‘\mlabel’ et ‘\returnaddress’ dans le
préambule.  Ces commandes ne sont pas à appeler directement par
l’utilisateur, c’est la classe ‘letter’ qui les appelle.  La commande
‘\startlabels’ compose la page sur laquelle les étiquettes sont
imprimées en termes de largeur, de hauteur, et de nombre de colonnes,
etc.  La commande ‘\mlabel{ADRESSE EXPÉDITEUR}{ADRESSE DESTINATAIRE}’
est appelée pour chaque lettre du document avec deux arguments :

  • Le premier, ADRESSE EXPÉDITEUR, est le contenu courant de la macro
    ‘\returnaddress’
  • Le second, ADRESSE DESTINATAIRE, est l’adresse du destinataire
    telle que passée en argument à l’environnement ‘letter’.

  La définition par défaut de ‘\mlabel’ ignore le premier argument,
c’est à dire que si vous placez seulement un ‘\makelabels’ dans le
préambule, la feuille d’étiquettes ne contiendra des étiquettes que pour
les destinataires.

  Si vous désirez imprimer une étiquette d’adresse expéditeur et
d’adresse destinataire pour chaque lettre, vous devez faire deux
choses :
 1. La première est de redéfinir ‘\mlabel’ pour fabriquer deux
    étiquettes au lieu d’une, vous pouvez pour cela mettre ce qui suit
    dans le préambule :

         \newcommand*\originalMlabel{}
         \let\originalMlabel\mlabel
         \def\mlabel#1#2{\originalMlabel{}{#1}\originalMlabel{}{#2}}

    Ceci ne suffit toutefois pas, parce que la première des deux
    étiquettes est vide, vu que la définition par défaut de
    ‘\returnaddress’ l’est.
 2. La seconde est de redéfinir ‘\returnaddress’ pour contenir
    l’adresse de l’expéditeur, vous pouvez faire cela en plaçant dans
    le préambule :

         \renewcommand*\returnaddress{\protect\fromname\\\protect\fromaddress}


File: latex2e-fr.info,  Node: \name,  Next: \opening,  Prev: \makelabels,  Up: Letters

26.7 ‘\name’
============

‘\name{June Davenport}’

  Le nom de l’expéditeur, à imprimer sur l’enveloppe avec l’adresse de
retour.


File: latex2e-fr.info,  Node: \opening,  Next: \ps,  Prev: \name,  Up: Letters

26.8 ‘\opening{TEXTE}’
======================

Synopsis :

    \opening{TEXTE}

  Cette commande est obligatoire.  Elle commence la lettre, en suivant
le ‘\begin{letter}{...}’.  L’argument obligatoire TEXTE est le texte
d’“appel” de votre lettre.  Par exemple :

    \opening{Dear John,}


File: latex2e-fr.info,  Node: \ps,  Next: \signature,  Prev: \opening,  Up: Letters

26.9 ‘\ps’
==========

Synopsis :

    \ps{TEXTE}

  Utilisez la commande ‘\ps’ pour commencer un postscriptum dans une
lettre, après ‘\closing’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \signature,  Next: \telephone,  Prev: \ps,  Up: Letters

26.10 ‘\signature{TEXTE}’
=========================

Synopsis :

    \signature{PREMIÈRE LIGNE \\
                ... }

  Le nom de l’expéditeur.  Cette commande est optionnelle, quoique son
inclusion soit habituelle.

  Le texte de l’argument apparaît à la fin de la lettre, après la
clôture et après une espace verticale pour la signature manuscrite
traditionnelle.  Séparez des lignes multiples avec une double
controblique ‘\\’.  Par exemple :

    \signature{J Fred Muggs \\
               White House}

  La valeur par défaut de LaTeX pour l’espace verticale space du texte
de ‘\closing’ au texte de ‘\signature’ est ‘6\medskipamount’, ce qui
vaut six fois 0,7em.

  Cette commande est d’ordinaire dans le préambule, de sorte à
s’appliquer à toutes les lettres du document.  Pour qu’elle ne
s’applique qu’à une seule lettre, placez la au sein d’un environnement
‘letter’ et avant le ‘\closing’.

  Vous pouvez inclure un graphique dans la signature, par exemple avec
‘\signature{\vspace{-6\medskipamount}\includegraphics{sig.png}\\ My
name}’ (ceci nécessite d’écrire ‘\usepackage{graphicx}’ dans le
préambule).


File: latex2e-fr.info,  Node: \telephone,  Prev: \signature,  Up: Letters

26.11 ‘\telephone’
==================

Synopsis :

  ‘\telephone{NUMÉRO}’

  C’est le numéro de téléphone de l’expéditeur.  Déclaré typiquement
dans le préambule, où il s’applique à toutes les lettres.  Ceci apparaît
seulement si le style de page (‘pagestyle’) ‘firstpage’ est sélectionné.
Dans ce cas, il apparaît en bas à droite de la page.


File: latex2e-fr.info,  Node: Terminal input/output,  Next: Command line interface,  Prev: Letters,  Up: Top

27 Entrée/sortie console
************************

* Menu:

* \openin & \openout::  Ouvrir un fichier.
* \read::               Lire du texte à partir d’un fichier.
* \typein::             Lire du texte à partir de la console.
* \typeout::            Écrire du texte vers la console.
* \write::              Écrire du texte dans un fichier ou le terminal.


File: latex2e-fr.info,  Node: \openin & \openout,  Next: \read,  Up: Terminal input/output

27.1 ‘\openin’ & ‘\openout’
===========================

Synopsis :

    \openin NUMÉRO=NOMFICHIER

  ou :

    \openout NUMÉRO=NOMFICHIER

  Ouvre un fichier pour y lire, ou pour y écrire.  Pour la plupart des
moteurs, le NUMÉRO doit être entre 0 et 15, comme dans ‘\openin3’, dans
LuaLaTeX NUMÉRO peut être entre 0 et 127.

  Ici TeX ouvre le fichier le fichier ‘presidents.tex’ en lecture.

    \newread\fichierpresidents
    \openin\fichierpresidents=presidents
    \typeout{fichierpresidents vaut \the\fichierpresidents}
    \read\fichierpresidents to\presidentligne
    \typeout{\presidentligne}

La commande ‘\newread’ alloue des numéros de flux d’entrée de 0 à 15 (il
y a aussi une commande ‘\newwrite’).  La variable ‘\fichierpresidents’
est plus facile à mémoriser mais sous le capot ce n’est rien de plus
qu’un numéro ; le premier ‘\typeout’ donne quelque chose du genre de
‘fichierpresidents vaut 1’.  De plus, ‘\newread’ garde la trace de
l’allocation de sorte que si vous en utilisez trop alors vous obtiendrez
une erreur du genre de ‘! No room for a new \read’.  Le second
‘\typeout’ produit la première ligne du fichier, quelque chose du genre
de ‘1 Bonaparte, Louis-Napoléon’.

  D’ordinaire TeX n’essaie pas d’ouvrir le fichier jusqu’à la prochaine
éjection de page.  Pour changer cela, utilisez ‘\immediate\openin
NUMÉRO=NOMFICHIER’ ou ‘\immediate\openout NUMÉRO=NOMFICHIER’.

  Fermez les fichiers avec ‘\closein NUMÉRO’ et ‘\closeout NUMÉRO’.

  La façon dont LaTeX manipule les noms de fichiers varie selon les
distributions, et peut même varier d’une version à l’autre d’une même
distribution.  Si le nom de fichier n’a pas d’extension alors TeX y
ajoute un ‘.tex’.  L’exemple suivant crée ‘presidents.tex’, y écrit une
ligne, et le ferme.

    \newwrite\fichierpresidents
    \openout\fichierpresidents=presidents
    \write\fichierpresidents{1 Bonaparte, Louis-Napoléon}
    \closeout\fichierpresidents

Mais les noms de fichier avec un point peuvent causer des problèmes : si
TeX tombe sur un NOMFICHIER comme ‘presidents.dat’ il se peut qu’il
cherche d’abord ‘presidents.dat.tex’ et ensuite ‘presidents.dat’, ou
bien le contraire.  La documentation de votre distribution devrait en
dire plus, et si cela fonctionne pour vous tant mieux, mais pour assurer
une portabilité complète le mieux et d’utiliser des noms de fichier ne
contenant que les vingt-six lettres ASCII (insensible à la casse) et les
dix chiffres, ainsi que les tirets de 8 ‘_’ et de 6 ‘-’, et en
particulier sans point ni espace.

  Pour ‘\openin’, si TeX ne peut pas trouver le fichier alors il ne
produit pas une erreur.  Il ne fait que considérer que ce flux n’est pas
ouvert (ce qu’on peut vérifier avec ‘\ifeof’ ; on peut également
recourir à la commande ‘\InputIfFileExists’, *note Class and package
commands::).  Si vous essayer d’utiliser le même numéro deux fois, LaTeX
ne produit pas d’erreur.  Si vous essayer d’utiliser un mauvais numéro,
alors vous obtiendrez un message d’erreur du genre de ‘! Bad number
(16). <to be read again> = l.30 \openin16=test.jh’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \read,  Next: \typein,  Prev: \openin & \openout,  Up: Terminal input/output

27.2 ‘\read’
============

Synopsis :

    \read NUMÉRO toMACRO

  Fait que la commande MACRO contienne la ligne suivante d’entrée du
flux de texte NUMÉRO, comme dans ‘\read5 to\data’.

  L’exemple suivant ouvre le fichier ‘mel.tex’ en lecture, me le
contenu de la première ligne dans la commande ‘\courriel’, et ensuite
ferme le fichier.

    \newread\fichierreception
    \openin\fichierreception=mel
    \read\fichierreception to\courriel
    \typeout{Adresse mél : \courriel}
    \closein\fichierreception

  Si NUMÉRO est hors de l’intervalle de 0 à 15 ou si aucun fichier avec
ce numéro n’est ouvert, ou si le fichier est à sa fin, alors ‘\read’
prend son entrée à partir du terminal.  Notez, cependant, que la méthode
naturelle en LaTeX de prendre en entrée à partir du terminal est
‘\typein’ (*note \typein::).

  Pour lire un fichier entier en une fois utilisez ‘\input’ (*note
\input::) ou ‘\include’ (*note \include & \includeonly::).

  Une raison usuelle de vouloir lire d’un fichier de données est de
faire du publipostage.  CTAN a plusieurs paquetage pour cela ; parmi
lesquels ‘datatool’.


File: latex2e-fr.info,  Node: \typein,  Next: \typeout,  Prev: \read,  Up: Terminal input/output

27.3 ‘\typein[CMD]{MSG}’
========================

Synopsis :

    \typein[\CMD]{MSG}

  ‘\typein’ tape MSG sur la console et fait que LaTeX s’arrête et
attend que vous saisissiez une ligne d’entrée, en la terminant par un
retour chariot.  Si l’argument optionnel \CMD est omis, l’entrée tapée
est traitée comme si elle avec été incluse dans le fichier d’entrée à la
place de la commande ‘\typein’.  Si l’argument \CMD est présent, cela
doit être un nom de commande.  Ce nom de commande est alors défini, ou
redéfini, pour se développer en le texte en entrée qui a été tapé.


File: latex2e-fr.info,  Node: \typeout,  Next: \write,  Prev: \typein,  Up: Terminal input/output

27.4 ‘\typeout{MSG}’
====================

Synopsis :

    \typeout{MSG}

  Tape ‘msg’ sur le terminal et dans le journal (fichier ‘log’).  Les
commandes dans ‘msg’ qui sont définies avec ‘\newcommand’ ou
‘\renewcommand’ (entre autres) sont remplacées par leurs définitions
avant d’être tapées.

  Les règles usuelles de LaTeX pour le traitement de plusieurs espaces
comme un seul espace et pour ignorer les espaces après un nom de
commande s’appliquent à ‘msg’.  Une commande ‘\space’ dans ‘msg’
provoque un unique espace tapé, indépendant des espaces qui l’entourent.
Un ‘^^J’ dans ‘msg’ tape un saut à la ligne.


File: latex2e-fr.info,  Node: \write,  Prev: \typeout,  Up: Terminal input/output

27.5 ‘\write’
=============

Synopsis :

    \write NUMÉRO{CHAÎNE}

  Écrit CHAÎNE vers le fichier journal (‘.log’), vers le terminal, ou
vers un fichier ouvert par ‘\openout’.  Par exemple, ‘\write6’ écrit
vers le flux textuel numéro 6

  Si le code suivant apparaît dans le fichier ‘FICHIERBASE.tex’ alors
cela ouvre le fichier ‘FICHIERBASE.jh’, y écrit ‘Bonjour tout le
monde !’ et un saut le ligne, et ferme ce fichier.

    \newwrite\monfichier
    \immediate\openout\monfichier=\jobname.jh % \jobname est le nom
                                           % de base du fichier racine
    ...
    \immediate\write\monfichier{Bonjour tout le monde !}
      ...
    \immediate\closeout\monfichier

Le ‘\newwrite’ alloue un numéro de flux, en lui donnant un nom
symbolique pour se faciliter la vie, de sorte que ‘flux
\newwrite\monfichier\the\monfichier’ produit quelque chose du genre de
‘flux 3’.  Ensuite ‘\openout’ associe le numéro de flux avec le nom de
fichier fourni.  Et puis à la fin TeX exécute ‘\write3’ ce qui place la
chaîne dans le fichier.

  Typiquement NUMÉRO est compris entre 0 et 15, parce que typiquement
les auteurs LaTeX suivent l’exemple précédent et le numéro est alloué
par le système.  Si NUMÉRO est hors de l’intervalle de 0 à 15 ou si il
n’est pas associé à un fichier ouvert alors LaTeX écrit CHAÎNE vers le
fichier journal.  Si NUMÉRO est positif alors en plus LaTeX écrit CHAÎNE
vers le terminal.  Ainsi, ‘test \write-1{Bonjour tout le monde !}’ place
‘Bonjour tout le monde !’ suivi d’un saut de ligne dans le fichier
journal (c’est ce que la commande ‘\wlog’ fait ; *note \wlog::).  Et
‘\write100{Bonjour tout le monde !}’ met la même chose dans le fichier
journal mais aussi met ‘Bonjour tout le monde !’ suivi d’un saut de
ligne dans la sortie terminal.  (Mais 16, 17, et 18 sont des valeurs
spéciales de NUMÉRO ; voir ci-dessous.)

  Dans LuaTeX, au lieu de 16 flux de sortie il y en a 256 (*note TeX
engines::).

  Utilisez ‘\write\@auxout{CHAÎNE}’ pour écrire vers le fichier ‘.aux’
courant qui est associé soit au fichier racine soit au fichier inclus
courant ; et utilisez ‘\write\@mainaux{CHAÎNE}’ pour écrire le fichier
‘.aux’ principal.  Ces noms symboliques sont définis par LaTeX.

  Par défaut LaTeX n’écrit pas CHAÎNE vers le fichier immédiatement.
C’est ainsi parce que, par exemple, vous pourriez avoir besoin de
‘\write’ pour sauvegarder le numéro de page courant, mais au moment où
TeX rencontre une commande ‘\write’ typiquement il ne connaît pas quel
est le numéro de page, puisque il n’a pas encore découpé la sortie en
pages.  Ainsi, vous utilisez ‘\write’ dans l’un des trois contextes
suivants :

    \immediate\write\@auxout{CHAÎNE}     %1
    \write\@auxout{CHAÎNE}              %2
    \protected@write\@auxout{}{CHAÎNE}   %3

 1. Avec le premier, LaTeX écrit CHAÎNE vers le fichier immédiatement.
    Toutes les macros dans CHAÎNE sont développées à fond (exactement
    comme dans ‘\edef’ de sorte que pour empêcher le développement vous
    devez utiliser ‘\noexpand’, un ‘toks’, etc.  mais avec la
    différence que vous devez utiliser ‘#’ au lieu de ‘##’).

 2. Avec le deuxième, CHAÎNE est stockée dans la liste courante des
    choses (comme un élément « extraordinaire » de TeX) et conservé
    jusqu’à ce que la page soit éjectée et de la même manière les
    macros ne sont pas développées jusqu’à l’éjection (‘\shipout’).  Au
    moment du ‘\shipout’, CHAÎNE est développée à fond.

 3. Le troisième, ‘\protected@write’, est semblable au deuxième sauf
    que vous pouvez utiliser ‘\protect’ pour éviter le développement.
    Le premier argument qui est en plus vous permet d’insérer
    localement des définitions supplémentaires pour que plus de macros
    soient protégées ou pour avoir d’autres définitions spéciales
    pendant l’écriture.

  Voici un exemple simple de développement avec ‘\write’ dans lequel
CHAÎNE contient une séquence de contrôle ‘\triplex’ que l’on a définie
comme le texte ‘XYZ’ :

    \newwrite\fichierjh
    \openout\fichierjh=test.jh
    \newcommand{\triplex}{XYZ}
    \write\fichierjh{test \triplex test}

Ceci résulte en ce que le fichier ‘test.jh’ contienne le texte ‘test
XYZtest’ suivi d’un saut de ligne.

  Les cas où NUMÉRO vaut 16, 17, ou 18 sont spéciaux.  À cause du
comportement de ‘\write’ quand NUMÉRO est hors de l’intervalle de 0 à 15
qu’on a déjà décrit plus haut, dans Plain TeX ‘\write16’ et ‘\write17’
étaient parfois utilisés pour écrire dans le fichier journal et le
terminal ; toutefois, dans LaTeX, la façon naturelle de faire ceci est
d’utiliser ‘\typeout’ (*note \typeout::).  La commande ‘\write18’ est
encore plus spéciale ; les systèmes TeX modernes l’utilisent pour passer
des commandes au système d’exploitation (*note \write18::).

  D’ordinaire ‘\write’ produit en sortie une unique ligne.  On peut y
insérer un saut de ligne avec ‘^^J’.  Ainsi, l’exemple suivant produit
deux lignes dans le fichier journal :

    \wlog{Les lignes parallèles ont beaucoup en commun.^^JMais elles ne se
    rencontrent jamais.}

  Un cas usuel dans lequel des auteurs tentent d’écrire dans leur
propre fichier est pour les réponses à des exercices, ou dans quelque
autre situation où vous désirez écrire en sortie verbatim, sans
développer les macros.  CTAN a plusieurs paquetages pour cela ; parmi
lesquels ‘answers’.

* Menu:

* \write et la sécurité: \write and security. Sécurité.
* \message::          Écrit du texte vers le fichier journal et le terminal.
* \wlog::             Écrit du texte vers le fichier journal.
* \write18::          Exécute une commande du système d’exploitation.


File: latex2e-fr.info,  Node: \write and security,  Next: \message,  Up: \write

27.5.1 ‘\write’ et la sécurité
------------------------------

La possibilité d’écrire dans des fichiers soulève des problèmes de
sécurité.  Si vous compilez un fichier LaTeX téléchargé et qu’il écrase
votre fichier de mots de passe alors vous serez à juste titre embêté.

  Ainsi par défaut les systèmes TeX ne vous autorisent à ouvrir en
écriture que les fichiers qui sont dans le répertoire courant ou dans un
sous-répertoire.  L’exemple suivant

    \newwrite\fichierjh
    \openout\fichierjh=../test.jh

produit une erreur du genre de :
    Not writing to ../test.jh (openout_any = p).
    ! I can't write on file `../test.jh'

  Il est possible d’avoir une telle erreur lorsqu’on essaie d’utiliser
une commande telle que ‘\include{../nomfichier}’ puisque LaTeX va
essayer d’ouvrir ‘../nomfichier.aux’.  La solution la plus simple est de
placer les fichiers inclus dans le même répertoire que le fichier
racine, ou dans des sous-répertoires.


File: latex2e-fr.info,  Node: \message,  Next: \wlog,  Prev: \write and security,  Up: \write

27.5.2 ‘\message’
-----------------

Synopsis :

    \message{CHAÎNE}

  Écrit CHAÎNE vers le fichier journal en ‘.log’ et le terminal.

  Typiquement, les auteurs LaTeX utilisent ‘\typeout’ (*note
\typeout::) qui permet d’utiliser ‘\protect’ sur toute commande fragile
au sein de CHAÎNE (*note \protect::).  Mais la commande ‘\typeout’
insère un saut de ligne à la fin de CHAÎNE contrairement à ‘\message’,
aussi cette dernière peut être utile.

  Dans l’exemple ci-dessous dans le corps du document

    avant\message{Un Deux}\message{Trois}\message{Quatre^^JLes}
    \message{pouces vont se battre.}Après

dans certaines circonstances (voir ci-dessous) LaTeX écrit ce qui suit à
la fois vers le terminal et le fichier journal.

    Un Deux Trois Quatre
    Les pouces vont se battre.

Un ‘^^J’ produit un saut de ligne.  Aussi, dans le document en sortie,
on a entre ‘avant’ et ‘Après’ un seul espace (issu de la fin de ligne
suivant ‘Les}’).

  Alors que ‘\message’ vous permet de mieux contrôler le formatage, un
truc à piger c’est que LaTeX peut très bien bousiller ce formatage là en
insérant des sauts de ligne selon ce qu’il a déjà sorti.  Comparez ce
corps de document, où le ‘Deux’ a été déplacé, à celui donné en exemple
plus haut.

    avant\message{Un}\message{Deux Trois}\message{Quatre^^JLes}
    \message{pouces vont se battre.}Après

  La chose suivante peut se produire : lorsque LaTeX produit les
messages en sortie vers le terminal, le message avec ‘Un’ désormais plus
court tient à la fin de la ligne de terminal, et du coup LaTeX saute de
ligne juste après lui et avant le ‘Deux Trois’.  Ce saut de ligne
apparaît également dans le fichier journal.  Cette insertion de saut de
ligne peut déprendre de, par exemple, la longueur des noms complet des
fichiers inclus.  C’est pourquoi il est difficile de produire des lignes
formatées précisément et d’une façon qui soit portable, et de même de
demander que votre message commence au début d’une ligne.


File: latex2e-fr.info,  Node: \wlog,  Next: \write18,  Prev: \message,  Up: \write

27.5.3 ‘\wlog’
--------------

Synopsis :

    \wlog{CHAÎNE}

  Écrit CHAÎNE vers le fichier journal ‘.log’.

    \wlog{Pour tout n différent de 0, et tout x, (sin x)/n vaut six.}
    \wlog{Ben oui, il suffit de simplifier par n.}

  D’ordinaire CHAÎNE apparaît sur une seule ligne séparée.  Utilisez
‘^^J’ pour insérer un saut de ligne.

    \wlog{C'est Helvetica qui téléphone à Times Roman :}
    \wlog{Change de ligne !^^JJe t'entends très mal.}


File: latex2e-fr.info,  Node: \write18,  Prev: \wlog,  Up: \write

27.5.4 ‘\write18’
-----------------

Synopsis :

    \write18{COMMANDE_SHELL}

  Émet une commande vers l’interpréteur du système d’exploitation.  Le
système d’exploitation exécute la commande et l’exécution de LaTeX est
bloquée jusqu’à ce que cela soit fini.

  La séquence suivante (sur Unix)

    \usepackage{graphicx}  % dans le préambule
      ...
    \newcommand{\numerofig}{1}
    \immediate\write18{cd pix && asy figure\numerofig}
    \includegraphics{pix/figure\numerofig.pdf}

exécute Asymptote (le programme ‘asy’) sur le fichier ‘pix/figure1.asy’,
de sorte que le document peut par la suite lire le graphique en
résultant (*note \includegraphics::).  Comme pour tout ‘\write’, ici
LaTeX développe les macros contenues dans COMMANDE_SHELL de sorte que
‘\numerofig’ est remplacé par ‘1’.

  Un autre exemple est que vous pouvez exécuter automatiquement BibTeX
au début de chaque exécution de LaTeX (*note Using BibTeX::) en incluant
‘\immediate\write18{bibtex8 \jobname}’ comme première ligne du fichier.
Notez que ‘\jobname’ se développe par défaut en le nom de base du
fichier racine, ou bien l’argument de l’option ‘--jobname’ si celle-ci
est passée sur la ligne de commande.

  Il peut arriver que vous ayez besoin de plusieurs étapes pour obtenir
l’information désirée.  L’exemple suivant insère en entrée une liste de
tous les fichiers PDF du répertoire courant (voir aussi ‘texosquery’
plus bas) :

    \immediate\write18{ls *.pdf > tmp.dat}
    \input{tmp.dat}

  Le comportement standard de tout ‘\write’ est d’attendre jusqu’à la
prochaine éjection de page avant de développer les macros ou d’écrire
dans le flux (*note \write::).  Mais il se peut que vous désiriez que
cela soit immédiat.  Pour cela, utilisez
‘\immediate\write18{COMMANDE_SHELL}’.

  Autoriser l’usage de commandes système au sein d’un fichier LaTeX
pose des problèmes de sécurité évidents.  Si vous télécharger un fichier
depuis la Toile et qu’il contient des commandes pour détruire tous vos
fichiers, cela vous rendrait bien malheureux.  Le réglage standard dans
les distributions modernes est d’interdire l’accès complet à
l’interpréteur de commande du système d’exploitation.  Vous pouvez
l’autoriser, si vous êtes sûr qu’il n’y a pas de danger, en compilant
avec ‘latex --enable-write18 NOMFICHIER’ (*note Command line options::).
(L’option ‘--shell-escape’ est un synonyme dans TeX Live.)

  Au lieu de l’accès complet, les distributions modernes par défaut
utilisent une version restreinte qui permet à certaines commandes de
fonctionner, telles que celles qui font tourner Metafont pour générer
les polices manquantes, même si vous n’utilisez pas l’option
‘enable-write18’.  Par défaut cette liste de commandes autorisées est
courte et ne fait figurer que les commandes qui sont sous contrôle des
mainteneurs de la distribution (*note Command line options::).

  Certains paquetages ont besoin d’exécuter des commandes système
externes.  Par exemple ‘sagetex’ vous permet de faire faire des calculs
ou tracer des graphiques au logiciel de mathématiques Sage, puis
d’incorporer ces sorties dans votre document.  Pour cela vous devez
exécuter LaTeX avec la fonction ‘\write18’ pleinement débridée.

  Le texte COMMANDE_SHELL est toujours passé à ‘/bin/sh’ sur les
systèmes d’exploitation unixiens, et à l’interpréteur de commande DOS
‘cmd.exe’ sur Windows.  LaTeX ignore tout réglage d’un autre
interpréteur de commande par l’utilisateur, ainsi que la variable
d’environnement ‘SHELL’.

  Si votre besoin c’est d’avoir de l’information sur le système, comme
le nom du système d’exploitation, celui de la locale, ou le contenu d’un
répertoire, alors jeter un coup d’œil au paquetage ‘texosquery’ qui
fournit une interface commode et sûre pour cela, contrairement aux
exemples donnés plus haut utilisant ‘\write18’ à l’état brut :
<https://ctan.org/pkg/texosquery>.


File: latex2e-fr.info,  Node: Command line interface,  Next: Document templates,  Prev: Terminal input/output,  Up: Top

28 Interface ligne de commande
******************************

Synopsis (depuis la ligne de commande d’un terminal) :

    pdflatex OPTIONS ARGUMENT

  Exécute LaTeX sur ARGUMENT.  À la place de ‘pdflatex’ vous pouvez
aussi utiliser (pour une sortie PDF) ‘xelatex’, ou ‘lualatex’, ou (pour
une sortie DVI) ‘latex’ ou ‘dvilualatex’, entre autres (*note TeX
engines::).

  L’exemple suivant exécute LaTeX sur le fichier ‘these.tex’ produisant
en sortie ‘these.pdf’.

    pdflatex these

Notez que ‘.tex’ est l’extension par défaut des noms de fichier.

  pdfTeX est une évolution du programme original TeX, comme le sont
XeTeX et LuaTeX (*note TeX engines::).  Ils sont complètement
rétrocompatibles.  Mais le programme original avait son propre format de
sortie, DVI, alors que les plus récents peuvent produire directement un
PDF en sortie.  Ceci leur permet de profiter des fonctions
supplémentaires des PDF tels que les hyperliens, la prise en charge de
formats modernes d’images tels que JPG et PNG, et les programmes de
visionnage que l’on trouve de partout.  En bref, si vous exécutez
‘pdflatex’ ou ‘xelatex’ ou ‘lualatex’ alors par défaut vous obtenez un
PDF et avez accès à toutes ses fonctions modernes.  Si vous exécutez
‘latex’, ou ‘dvilualatex’, alors vous obtenez un DVI. La description
faite ici suppose ‘pdflatex’.

  *Note Command line options::, pour une sélection des options de ligne
de commande les plus utiles.  Quant à ARGUMENT, le cas habituel est
qu’il ne commence pas par une controblique, dans ce cas le système le
prend pour un nom de fichier, et compile ce fichier.  Si ARGUMENT
commence avec une controblique, alors le système l’interprète comme une
ligne d’entrée à LaTeX, ce qui peut être utilisé pour obtenir certains
effets spéciaux (*note Command line input::).

  Si vous ne donnez aucun arguments ni options alors ‘pdflatex’ invite
à saisir à partir du terminal.  Vous pouvez vous échapper de cela en
entrant ‘CTRL-D’.

  Si LaTeX trouve une erreur dans votre document alors par défaut il
s’arrête et vous interroge à ce propos.  *Note Recovering from errors::,
pour un aperçu de quoi faire.

* Menu:

* Command line options::     Options usuelles de ligne de commande.
* Command line input::       Spécifier du code LaTeX sur la ligne de commande.
* Nom d’ouvrage: Jobname.     Comment TeX définit le nom de l’ouvrage courant.
* Recovering from errors::   Quand quelque chose se passe mal.


File: latex2e-fr.info,  Node: Command line options,  Next: Command line input,  Up: Command line interface

28.1 Options passées à la ligne de commande
===========================================

On décrit ici les options de ligne de commande qui sont pertinentes pour
rédaction ordinaire de documents.  Pour une liste complète, essayez
d’exécuter ‘latex --help’ depuis la ligne de commande.

  Avec nombre d’implémentations on peut spécifier les options de ligne
de commande avec un préfixe ‘-’ ou ‘--’.  C’est le cas à la fois pour
TeX Live (y compris MacTeX) et MiKTeX.  Ici on utilise les deux
conventions indistinctement.  Si une option prend une valeur, celle-ci
peut être spécifiée soit comme un argument séparé (‘--truc bidule’), ou
comme un argument unique avec un signe ‘=’ (‘--truc=bidule’), à
condition qu’il n’y ait aucun espace autour du ‘=’.  On utilisera en
général la syntaxe en ‘=’.

‘-version’
    Affiche la version courante, comme ‘pdfTeX 3.14159265-2.6-1.40.16
    (TeX Live 2015/Debian)’ ainsi qu’une petite quantité d’information
    supplémentaire, et se termine.

‘-help’
    Produit un message bref d’utilisation servant d’aide-mémoire et se
    termine.

‘-interaction=MODE’
    zTeX compile un document en l’un parmi quatre modes possibles
    d’interaction : ‘batchmode’, ‘nonstopmode’, ‘scrollmode’,
    ‘errorstopmode’.  Dans le mode “errorstopmode” (le mode par
    défaut), TeX s’arrête à chaque erreur et demande une intervention
    de l’utilisateur.  Dans le mode “batchmode” il n’imprime rien sur
    le terminal, on défile sur les erreurs comme si l’utilisateur
    appuyait ‘RETURN’ à chaque erreur, et les fichiers manquants
    entraînent la terminaison de la tâche.  Dans le mode “nonstopmode”,
    les messages de diagnostic apparaissent sur le terminal mais comme
    dans le mode ‘batchmode’ il n’y a pas d’interaction avec
    l’utilisateur.  Dans le mode “scrollmode”, TeX s’arrête en cas de
    fichiers manquants ou d’entrée clavier, mais pour nulle autre
    raison.

    Par exemple, en démarrant LaTeX avec cette ligne de commande :

         pdflatex -interaction=batchmode NOMFICHIER

    on élimine la plupart des sorties terminal.

‘-jobname=CHAÎNE’
    Règle la valeur du “nom d’ouvrage” de TeX à la chaîne de caractères
    CHAÎNE.  Le fichier journal et le fichier de sortie s’appelleront
    ‘CHAÎNE.log’ et ‘CHAÎNE.pdf’.  *note Jobname::.

‘-output-directory=RÉPERTOIRE’
    Écrit les fichiers dans le répertoire RÉPERTOIRE.  Il doit déjà
    exister.  Ceci s’applique à tous les fichiers externes créés par
    TeX ou LaTeX, tels que le fichier ‘.log’ de l’exécution, les
    fichiers ‘.aux’, ‘.toc’, etc., créés par LaTeX, de même que le
    fichier de sortie principal ‘.pdf’ ou ‘.dvi’ lui-même.

    Lorsqu’il est spécifié, le répertoire de sortie RÉPERTOIRE est
    aussi vérifié en premier automatiquement pour tout fichier lu en
    entrée, de sorte que les fichiers externes peuvent être relus en
    entrée, si désiré.  Le vrai répertoire courant (dans lequel LaTeX
    été lancé) demeure inchangé, et est également vérifié pour trouver
    les fichiers en entrée.

‘--enable-write18’
‘--disable-write18’
‘--shell-escape’
‘--no-shell-escape’
    Activation et désactivation ‘\write18{COMMANDE_SHELL}’ (*note
    \write18::).  Les deux premières options sont prises en charge à la
    fois par TeX Live et MiKTeX, alors que les deux suivantes sont des
    synonymes pris en charge par TeX Live.

    Activer cette fonction a des implications lourdes de sécurité,
    puisque cela permet à un fichier LaTeX d’exécuter n’importe quelle
    commande.  Ainsi, par défaut, le ‘\write18’ non restreint n’est pas
    autorisé.  (Le réglage par défaut de TeX Live, MacTeX, et MiKTeX
    est d’autoriser l’exécution d’un nombre limité de programmes en
    relation avec TeX, et qu’elles distribuent).

    Pa exemple, si vous invoquez LaTeX avec l’option ‘no-shell-escape’,
    et que dans votre document vous appelez ‘\write18{ls -l}’, alors
    vous n’obtenez pas d’erreur mais votre fichier journal dit
    ‘runsystem(ls -l)...disabled’.

‘-halt-on-error’
    Arrête le traitement sur la première erreur.

‘-file-line-error’
‘-no-file-line-error’
    Active ou désactive le style ‘NOMFICHIER:NUMÉROLIGNE:ERREUR’ des
    messages d’erreur.  Ces options ne sont disponibles qu’avec TeX
    Live ou MacTeX.


File: latex2e-fr.info,  Node: Command line input,  Next: Jobname,  Prev: Command line options,  Up: Command line interface

28.2 Spécifier du code LaTeX sur la ligne de commande
=====================================================

Au sein de l’invocation de ligne de commande

    pdflatex OPTIONS ARGUMENT

vous pouvez spécifier du code LaTeX arbitraire en entrée en commençant
ARGUMENT par une controblique (ce qui est pris en charge par tous les
moteurs).  Ceci permet de faire certains effets spéciaux.

  Par exemple, ce fichier (qui utilise le paquetage ‘hyperref’ pour les
hyperliens) peut produire deux types de sortie, l’un pour une
consultation sur document papier et l’autre pour une consultation sur
écran.

    \ifdefined\paperversion        % dans le préambule
    \newcommand{\urlcolor}{black}
    \else
    \newcommand{\urlcolor}{blue}
    \fi
    \usepackage[colorlinks=true,urlcolor=\urlcolor]{hyperref}
      ...
    \href{https://www.ctan.org}{CTAN}  % dans le corps
      ...

Lorsqu’on compile ce document ‘book.tex’ avec la ligne de commande
‘pdflatex book’ le lien ‘CTAN’ sera en bleu.  Mais si on le compile avec

    pdflatex "\def\paperversion{}\input book.tex"

alors le lien sera en noir.  On utilise des guillemets anglais double
pour empêcher l’interprétation des symboles par l’interpréteur de ligne
de commande (désigné également par “shell”).  (Ceci fonctionne
généralement à la fois sur les systèmes Unix et Windows, mais il y a
nombre de particularités dans l’usage des guillemets par les shells,
lisez donc la documentation de votre système si besoin est).

  De même, à partir d’un seul fichier ‘principal.tex’ vous pouvez
compiler deux versions distinctes.

    pdflatex -jobname=etudiants "\def\etudiants{}\input{principal}"
    pdflatex -jobname=professeurs "\def\profs{}\input{principal}"

L’option ‘jobname’ est là parce que sinon les deux fichiers en sortie
s’appelleraient ‘principal.pdf’ et le second écraserait le premier.
(*note Jobname::).

  Dans cet exemple on passe l’option ‘draft’ au paquetage ‘graphicx’ :

    pdflatex "\PassOptionsToPackage{draft}{graphicx}\input{aa.tex}"

de sorte que les fichiers graphiques ne sont lus que pour l’information
de dimension de boîte englobante, mais remplacés dans le PDF par une
boîte de même taille ne contenant que le nom de fichier, ce qui accélère
le temps de compilation, et économise l’encre d’imprimante.

  Un autre exemple classique est de cribler certains chapitres à la
compilation en les passant à ‘\includeonly’ dans la ligne de commande.
Ainsi, supposons qu’on a un fichier racine ‘livre.tex’ ainsi formé :

    \documentclass{book}
    \begin{document}
    \frontmatter
    \include{pref}
    \mainmatter
    \include{chap1}
    \include{chap2}
    \appendix
    \include{append}
    \backmatter
    \include{bib}
    \end{document}

  En compilant ‘livre.tex’ avec la ligne de commande suivante :

    pdflatex '\includeonly{chap1}\input{livre}

seul le chapitre contenu dans ‘chap1.tex’ sera produit en sortie.  *Note
Splitting the input::.

  Dans ce dernier exemple, on force la date au 14 juillet 1789 :

    pdflatex '\day=14 \month=7 \year=1789 \input revolution'

  Ainsi, si le fichier ‘revolution.tex’ contient ceci :

    \documentclass[french]{minimal}
    \usepackage{babel}
    \begin{document}
    \today\ c'est la révolution !
    \end{document}

alors vous aurez en sortie un truc du genre :

    14 juillet 1789 c’est la révolution !


File: latex2e-fr.info,  Node: Jobname,  Next: Recovering from errors,  Prev: Command line input,  Up: Command line interface

28.3 Nom d’ouvrage de TeX
=========================

Exécuter LaTeX crée plusieurs fichiers, dont la sortie principale en PDF
(ou DVI) et bien d’autres.  Ces fichiers sont nommés selon ce qu’on
appelle le “nom d’ouvrage”.  Le cas le plus fréquent est aussi le plus
simple : la commande ‘pdflatex these’ crée ‘these.pdf’ et aussi
‘these.log’ et ‘these.aux’.  Ici le nom d’ouvrage est ‘these’.

  En général, LaTeX est invoqué comme ‘MOTEUR-LATEX OPTIONS ARGUMENTS’,
où MOTEUR-LATEX est ‘pdflatex’, ‘lualatex’, etc. (*note TeX engines::).
Si ARGUMENTS ne commence pas par une controblique, comme c’est le cas
ci-dessus avec ‘these’, alors TeX insère un argument ‘\input’ en tête de
la liste d’arguments ARGUMENTS et considère le texte formé en joignant
les éléments de cette liste séparés par des blancs comme un code source
pris en entrée.  Ainsi la ligne de commande ‘pdflatex these’ conduit
LaTeX à compiler le code source suivant :

    \input these

Ceci permet de faire une indirection vers le fichier ‘these.tex’ qui est
censé contenir l’entièreté du code source à compiler, et qu’on appelle à
ce titre “fichier racine” (*note Splitting the input::).

  On appelle “nom racine” le nom du fichier racine, sans l’extension
‘.tex’ s’il en a une.  *Note \input::, pour la gestion de l’extension
‘.tex’.

  Notez bien, que si on a toujours un nom d’ouvrage, on n’a pas
systématiquement de nom racine.  En effet, dès lors qu’on a du code
LaTeX passé sur la ligne de commande (*note Command line input::),
l’entièreté du code compilé n’est pas issu d’un seul fichier.  En
supposant ici et ci-après que le shell est ‘bash’, et donc que les
guillemets anglais simples ou doubles sont interprétés par le shell
(voir (info "(bash) Quoting")), considérez par exemple ligne de commande
suivante :

    pdflatex '\documentclass{article}\input' corps

Dans l’exemple précédent, on ne peut pas considérer ‘corps.tex’ comme un
fichier racine, puisqu’il ne peut pas être compilé de façon autonome vu
qu’il ne contient pas la commande ‘\documentclass’.  Par abus de langage
on continue toutefois de parler de fichier racine si le code LaTeX passé
en ligne de commande ne sert qu’à configurer la façon dont le fichier
est compilé, comme dans :

    pdflatex '\PassOptionsToClass{printout}{beamer}\input' mapresentation

où ‘mapresenation.tex’ contient une présentation ‘beamer’, et on veut
juste la compiler de façon adéquate pour une impression plutôt que pour
une projection.

  Voici par contre un exemple extrême où on n’a pas de fichier racine,
considérez la ligne de commande :

    pdflatex fic "Bonjour tout le monde~!" '\end{document}'

ce qui conduit ‘pdflatex’ à compiler le code source suivant :

    \input fic Bonjour tout le monde~! \end{document}

À supposer que ‘fic.tex’ soit un fichier contenant
‘\documentclass{minimal}\begin{document}’ le résultat sera un document
PDF nommé ‘fic.pdf’ et contenant le texte ‘Bonjour tout le monde !’.

  Dans la mesure où on n’a pas systématiquement de fichier racine, la
règle que TeX utilise pour déterminer implicitement le nom d’ouvrage,
c.-à-d. lorsqu’il n’est pas spécifié explicitement par l’option
‘-jobname’ (*note Command line options::), est que le nom d’ouvrage soit
le nom du fichier correspondant à l’argument passé au premier ‘\input’
rencontré durant la compilation, débarrassé de l’extension ‘.tex’ s’il
en a une.  Dans l’exemple précédent, le nom d’ouvrage est donc bien
‘fic’.  Voir aussi plus bas la primitive ‘\jobname’ pour une dérogation
à cette règle.

  Ce qui précède vaut également si TeX est en mode interactif, la seule
différence est alors que ARGUMENTS n’est pas passé entièrement sur la
ligne de commande, mais saisi interactivement par l’utilisateur.  Par
exemple si dans le shell vous tapez la ligne de commande ‘pdflatex’,
puis qu’à l’invite de TeX vous tapez ‘these’, vous aurez le même
résultat que dans le premier exemple donné, à savoir si vous aviez tapé
directement ‘pdflatex these’ depuis le shell.

  Dans la même veine, la seule différence si ARGUMENTS commence avec
une controblique est que le ‘\input’ n’est pas inséré, et donc ‘pdflatex
"\input" these’ est sensiblement équivalent à ‘pdflatex these’.

  Il y a deux autres possibilités pour le nom d’ouvrage.  Pour ce qui
est de la première, il peut être directement spécifié avec l’option
‘-jobname’, comme dans ‘pdflatex -jobname=monnom’ (*note Command line
input:: pour un véritable exemple).

  La seconde possibilité est ‘texput’, c’est la valeur par défaut de
repli si aucun autre nom n’est disponible pour TeX.  Par exemple si
aucune option ‘-jobname’ n’a été spécifiée et que la compilation
s’arrête avant qu’une commande ‘\input’ ne soit trouvée, alors le
fichier journal s’appelle ‘texput.log’.

  Au sein du document, la primitive ‘\jobname’ se comporte comme une
macro qui se développe en le nom d’ouvrage.  Quand le nom d’ouvrage
contient au moins un blanc, un guillemet anglais est ajouté et début et
fin de la chaîne renvoyée par ‘\jobname’ et tout blanc est remplacé par
un espace, c.-à-d. qu’un caractère tabulation est remplacé par un
espace.  De plus, au cours du développement, tous les caractères sont de
catcode 12 (other), y compris les lettres qui normalement sont de
catcode 11, mais à l’exception des espaces auquel un catcode 10 est
attribué.

  À cause de cette situation des catcodes, utiliser le nom d’ouvrage
dans une expression conditionnelle peut devenir compliqué.  Une solution
est d’utiliser la macro ‘\IfBeginWith’ du paquetage ‘xtring’ dans sa
forme étoilée pour être insensible au catcode.  Dans le texte suivant
par exemple, la note en bas de page « dont la Respublica Bananensis
Francorum. » n’est présente que si le nom d’ouvrage commence par
‘moi-meme’.

    Si une démocratie est juste un régime où les citoyens votent alors
    toutes les républiques bananières\IfBeginWith*{\jobname}{moi-meme}%
    {\footnote{dont la Respublica Bananensis Francorum.}}{} sont des
    démocraties.

  Redéfinir ‘\jobname’ dans le code source avec un ‘\renewcommand’ peut
s’avérer vain et risqué.  Tout d’abord, si c’était ce qui vous
cherchiez, cela ne changera pas le nom d’ouvrage au sens où les fichiers
créés directement par le moteur continuent à utiliser le nom d’ouvrage
original : il s’agit notamment du fichier de sortie principale ‘.pdf’ ou
‘.dvi’, du journal de compilation ‘.log’ et du fichier de liste fichiers
‘.fls’ si l’option ‘-recorder’ a été utilisée.  Par contre les fichiers
auxiliaires ‘.aux’, ‘.bib’, etc. pourront être renommés car leur nom est
produit par le noyau LaTeX en développant ‘\jobname’ et non directement
par le moteur, mais à condition bien sûr que la redéfinition soit faite
avant l’ouverture des fichiers en question.  Le paquetage ‘multibib’
utilise ce truc pour gérer plusieurs fichiers de référence
bibliographique.

  La séquence de contrôle ‘\jobname’ se comporte comme une macro, au
sens où on peut faire dessus toutes les opérations qu’on ferait sur une
macro, et notamment la développer, mais ce n’est pas une macro, c’est
une primitive TeX.  Ainsi, une seconde règle de détermination du nom
d’ouvrage est que le premier développement de ‘\jobname’ fige le nom
d’ouvrage.  Dans l’exemple suivant de ligne de commande :

    pdflatex '\typeout{\jobname}\input' these

le nom d’ouvrage sera la valeur par défaut ‘texput’, et non ‘these’.  En
effet le code LaTeX ‘\typeout{\jobname}’ a pour effet que ‘\jobname’ est
développé avant que le premier ‘\input’ ne soit rencontré, et donc on
déroge à la première règle énoncée plus haut, c.-à-d. que dans ce cas le
nom d’ouvrage n’est pas donné par le premier ‘\input’.

  Cette seconde règle a pour autre conséquence que dans l’exemple
suivant de ligne de commande :

    pdflatex '\documentclass{article}\input' corps

le nom d’ouvrage sera également ‘texput’, en effet en sous-main les
commandes ‘\documentclass’ et ‘\RequirePackage’ développent ‘\jobname’,
et donc la seconde règle déroge à la première règle, celle du premier
‘\input’ rencontré.

  Il est à noter que ce qui précède n’était pas vrai avec de vieilles
versions de LaTeX (approximativement) antérieures à 2020.  Avec ces
vieilles versions ‘\documentclass’ et ‘\RequirePackage’ faisaient un
‘\input’ sans développement préalable de ‘\jobname’ et donc dans
l’exemple précédent le nom d’ouvrage aurait été ‘article’, ce qui était
déroutant.

  Par ailleurs, l’équivalence entre ‘pdflatex "\input" these’ et
‘pdflatex these’ peut être mise en défaut lorsque le nom du fichier
comprend un blanc.  Comparer par exemple les deux lignes de commande
suivantes :

    pdflatex '\input' 'to\space\space to'
    pdflatex 'to\space\space to'

En remplaçant les espaces par des espaces visibles ‘␣’ pour la clarté de
l’exposé, la première ligne de commande qui a un ‘\input’ explicite
cherche un fichier ‘to.tex’, ou à défaut ‘to’, et ajoute à la suite de
l’‘\input’ de ce fichier, le code source ‘\space␣to’, en effet le
premier des deux ‘\space’ est consommé par l’‘\input’.  Elle aura donc
pour nom d’ouvrage ‘to’.  La seconde, qui a un ‘\input’ implicite, a par
contre un comportement qui dépend de la distribution.  Avec MiKTeX elle
est équivalente à la première.  Mais avec TeX Live, elle cherche un
fichier ‘to␣␣to.tex’, ou à défaut ‘to␣␣to’, et n’ajoute rien à la suite
de l’‘\input’ de ce fichier.  Elle aura donc pour nom d’ouvrage
‘"to␣␣to"’.


File: latex2e-fr.info,  Node: Recovering from errors,  Prev: Jobname,  Up: Command line interface

28.4 Quand quelque chose se passe mal
=====================================

Si LaTeX trouve une erreur dans votre document alors il vous produit un
message d’erreur et vous invite à la saisie par un point
d’interrogation, ‘?’.  Par exemple, exécuter LaTeX sur ce fichier

    \newcommand{\NP}{\ensuremath{\textbf{NP}}}
    Le problème \PN{} est mis à prix à un million de dollars.

a pour effet qu’il affiche ceci, et attende une saisie :

    ! Undefined control sequence.
    l.5 Le problème \PN
               {} est mis à prix à un million de dollars.
    ?

Le plus simple est de saisir ‘x’ et ‘RETURN’ et de corriger la coquille.
Alternativement vous pourriez saisir ‘?’ et ‘RETURN’ pour voir les
autres options.

  Il y a deux autres scénarios.  Le premier est que vous ayez omis le
‘\end{document}’ ou fait une faute de frappe dessus.  Dans ce cas LaTeX
produit en invite ‘*’.  Vous pouvez revenir à la ligne de commande en
tapant ‘\stop’ et ‘RETURN’.

  Le dernier scénario est que vous ayez fait une faute de frappe sur le
nom de fichier.  Par exemple, au lieu de ‘pdflatex test’ vous auriez
tapé ‘pdflatex tste’.

    ! I can't find file `tste'.
    <*> tste

    (Press Enter to retry, or Control-D to exit)
    Please type another input file name:

Le plus simple est de saisir ‘CTRL D’ (en appuyant sur les touches
Contrôle et d simultanément), et d’ensuite retaper la ligne de commande
correcte.


File: latex2e-fr.info,  Node: Document templates,  Next: License translation,  Prev: Command line interface,  Up: Top

Annexe A Patrons de documents
*****************************

Bien qu’ils soient illustratifs, ces patrons de document vous seront
peut-être utiles.  Davantage de ressources de patrons sont listées à
<https://tug.org/interest.html#latextemplates>.

* Menu:

* patron ‘beamer’: beamer template.
* patron ‘article’: article template.
* patron ‘book’: book template.
* patron ‘book’ plus élaboré: Larger book template.


File: latex2e-fr.info,  Node: beamer template,  Next: article template,  Up: Document templates

A.1 Un patron ‘beamer’
======================

La classe ‘beamer’ crée des présentations en diapositives.  Elle a de
très nombreuses possibilités, mais voici un patron de base :

\documentclass{beamer}
\usepackage[latin1]{inputenc}

\title{Patron pour la classe Beamer}
\author{Alex L'Auteur}
\date{31 juillet 2020}

\begin{document}

\maketitle

% sans [fragile], n'importe quel code {verbatim} se prend des erreurs mystérieuses.
\begin{frame}[fragile]
\frametitle{Première diapositive}

\begin{verbatim}
 C'est \verbatim!
\end{verbatim}

\end{frame}

\end{document}

  Le paquetage Beamer sur le CTAN : <https://ctan.org/pkg/beamer>.


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A.2 Patron ‘article’
====================

Un patron simple pour un article.

\documentclass{article}
\title{Patron de la classe article}
\author{Alex Author}

\begin{document}
\maketitle

\section{Première section}
Du texte.

\subsection{Première section, première sous-section}
Encore du texte.

\section{Deuxième section}
Et du texte.

\end{document}


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A.3 Un patron ‘book’
====================

Voici un patron simple pour un livre.  *Note Larger book template::,
pour un patron plus élaboré.

    \documentclass{book}
    \title{Le Patron de la classe book}
    \author{Alex L'Auteur}

    \begin{document}
    \maketitle

    \chapter{Premier}
    Du texte.

    \chapter{Second}
    Et du texte.

    \section{Un sujet secondaire}
    La fin.

    \end{document}


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A.4 Un patron ‘book’ plus élaboré
=================================

Voici un patron quelque peu élaboré pour un livre.  *Note book
template::, pour un patron plus simple.

  Ce patron utilise un ‘\frontmatter’, ‘\mainmatter’, et ‘\backmatter’
pour contrôler la typographie des trois zones principales d’un livre
(*note \frontmatter & \mainmatter & \backmatter::).  Le livre a une
bibliographie et un index.

  Il est également à noter qu’il utilise ‘\include’ et ‘\includeonly’
(*note Splitting the input::).  Lorsque vous travaillez sur un chapitre
vous pouvez ne pas compiler tous les autres chapitres en mettant en
commentaire les entrées correspondantes dans les arguments de
‘\includeonly’.  Ceci accélère la compilation sans perdre aucune
information telle que les renvois.  (La matière qu’il n’est pas
nécessaire de mettre sur une nouvelle page est inclus avec ‘\input’ au
lieu de ‘\include’ ; mais ceci au dépens du bénéfice de maintenir les
valeurs de renvois).

    \documentclass[titlepage]{book}
    \usepackage{makeidx}\makeindex

    \title{Book Class Template}
    \author{Alex Author}

    \includeonly{%
    %  frontcover,
      preface,
      chap1,
    % appenA,
      }

    \begin{document}
    \frontmatter
    \include{frontcover}
      % maybe comment out while drafting:
    \maketitle \input{dedication} \input{copyright}
    \tableofcontents
    \include{preface}

    \mainmatter
    \include{chap1}
    ...
    \appendix
    \include{appenA}
    ...

    \backmatter
    \bibliographystyle{apalike}
    \addcontentsline{toc}{chapter}{Bibliography}
    \bibliography
    \addcontentsline{toc}{chapter}{Index}
    \printindex
    \include{backcover}
    \end{document}


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Annexe B Traduction de la licence
*********************************

La traduction qui suit est donnée uniquement à titre informatif, et ne
remplace pas le texte en anglais donné au début de ce document.

  Permission vous est donnée de distribuer des copies conformes de ce
manuel à condition que les mentions du droit d’auteur et de permission
soient préservées sur toutes les copies.

  Permission vous est donnée de copier et distribuer des versions
modifiées de ce manuel dans les conditions d’une copie conforme, à
condition que l’ensemble de l’ouvrage dérivé résultant soit distribué
sous les termes d’une mention de permission identique à celle-ci.

  Permission vous est donnée de copier et distribuer des traductions de
ce manuel dans une autre langue, dans les conditions ci-dessus pour les
versions modifiées.


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Index des concepts
******************

[index]
* Menu:

* *, forme en * des commandes de rubricage: Sectioning.       (line  32)
* *, invite:                             Recovering from errors.
                                                             (line  24)
* *, pour faire \nocite sur toutes les clefs: Using BibTeX.   (line  66)
* -1, écrire dans le flux numéro:        \write.              (line  33)
* .glo, fichier:                         Glossaries.          (line   8)
* .idx, fichier:                         Indexes.             (line   6)
* .idx, fichier <1>:                     \index.              (line   6)
* .idx, fichier <2>:                     makeindex.           (line   6)
* .ind, fichier:                         makeindex.           (line   6)
* .isty, fichier:                        makeindex.           (line  18)
* \  (controblique-espace):              \(SPACE).            (line   6)
* \<ESPACE>:                             \(SPACE).            (line   6)
* \fboxrule:                             \fbox & \framebox.   (line  43)
* \fboxsep:                              \fbox & \framebox.   (line  48)
* \include imbriqués non autorisés:      \include & \includeonly.
                                                             (line 115)
* \<SAUTDELIGNE>:                        \(SPACE).            (line   6)
* \<TABULATION>:                         \(SPACE).            (line   6)
* \write et sécurité:                    \write and security. (line   6)
* \write immédiat:                       \write.              (line  66)
* \write retardé:                        \write.              (line  72)
* \write, flux 16, 17, 18:               \write.              (line  97)
* \write18, activation:                  Command line options.
                                                             (line  68)
* ^^J, dans \write:                      \write.              (line 106)
* a e liés:                              Additional Latin letters.
                                                             (line  15)
* a rond-en-chef:                        Additional Latin letters.
                                                             (line  11)
* a, e dans l’a:                         Additional Latin letters.
                                                             (line  15)
* accent:                                Font styles.         (line  85)
* accent aigu:                           Accents.             (line  24)
* accent aigu en math:                   Math accents.        (line  11)
* accent barre suscrite en math:         Math accents.        (line  14)
* accent brève en math:                  Math accents.        (line  17)
* accent caron:                          Accents.             (line 107)
* accent caron en math:                  Math accents.        (line  20)
* accent chapeau en math:                Math accents.        (line  32)
* accent circonflexe:                    Accents.             (line  38)
* accent circonflexe en math:            Math accents.        (line  32)
* accent diérèse en math:                Math accents.        (line  23)
* accent double-brève-renversée:         Accents.             (line  88)
* accent grave en math:                  Math accents.        (line  29)
* accent háček:                          Accents.             (line 107)
* accent háček en math:                  Math accents.        (line  20)
* accent macron en math:                 Math accents.        (line  14)
* accent mathématique, chapeau large:    Math accents.        (line  44)
* accent mathématique, tilde large:      Math accents.        (line  47)
* accent point:                          Accents.             (line  29)
* accent point en chef:                  Accents.             (line  29)
* accent point suscrit:                  Accents.             (line  29)
* accent point suscrit en math:          Math accents.        (line  26)
* accent rond en chef:                   Accents.             (line  82)
* accent rond-en-chef en math:           Math accents.        (line  35)
* accent tilde en math:                  Math accents.        (line  38)
* accent tréma:                          Accents.             (line  19)
* accent tréma en math:                  Math accents.        (line  23)
* accent tréma hongrois:                 Accents.             (line  66)
* accents:                               Accents.             (line   6)
* Accents mathématiques:                 Math accents.        (line   6)
* accents, définir:                      \DeclareFontEncoding.
                                                             (line   6)
* accents, définir <1>:                  \DeclareTextAccent.  (line   6)
* accents, définir <2>:                  \DeclareTextAccentDefault.
                                                             (line   6)
* accents, définir <3>:                  \DeclareTextComposite.
                                                             (line   6)
* accents, définir <4>:                  \DeclareTextCompositeCommand.
                                                             (line   6)
* accents, définir <5>:                  \DeclareTextSymbolDefault.
                                                             (line   6)
* accentuées, lettres:                   Accents.             (line   6)
* accentués, caractères:                 Accents.             (line   6)
* accolade droite, dans le texte:        Text symbols.        (line  93)
* accolade gauche, dans le texte:        Text symbols.        (line  90)
* accolades:                             Delimiters.          (line   6)
* accéder à un caractère quelconque d’une police: Symbols by font position.
                                                             (line   6)
* afficher du texte cité avec renfoncement de paragraphe: quotation & quote.
                                                             (line   6)
* afficher un texte cité sans renfoncement de paragraphe: quotation & quote.
                                                             (line   6)
* agrandir la page courante:             \enlargethispage.    (line   6)
* aigu, accent:                          Accents.             (line  24)
* align environnement, d’amsmath:        eqnarray.            (line   6)
* alignement au moyen de tabbing:        tabbing.             (line   6)
* aligner des équations:                 eqnarray.            (line   6)
* aligner du texte dans des tableaux:    tabular.             (line   6)
* aligner du texte en utilisant des taquets de tabulation: tabbing.
                                                             (line   6)
* allure de police:                      Low-level font commands.
                                                             (line  94)
* amsmath paquetage, remplaçant eqnarray: eqnarray.           (line   6)
* annexes d’un livre:                    \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* anomalies, rapports:                   About this document. (line  23)
* aperçu de LaTeX:                       Overview.            (line   8)
* appairés, délimiteurs:                 \left & \right.      (line   6)
* appel:                                 \opening.            (line  11)
* appendice:                             \appendix.           (line   6)
* appendices:                            \appendix.           (line   6)
* arguments mouvants:                    \protect.            (line  18)
* arguments optionnels, définir et utiliser: \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line  53)
* arrière-plan coloré:                   Colored pages.       (line   6)
* article d’une liste, compteur spécifiant: \usecounter.      (line   6)
* articles numérotés, compteur spécifiant: \usecounter.       (line   6)
* ASCII, circonflexe dans le texte:      Text symbols.        (line  69)
* ASCII, tilde dans le texte:            Text symbols.        (line  72)
* astérisque centré, dans le texte:      Text symbols.        (line  75)
* auteur, pour la page de titre:         \maketitle.          (line  45)
* aval, référence déclarée en:           Cross references.    (line  32)
* avant parution, essais:                TeX engines.         (line  77)
* barre par-dessus, accent:              Accents.             (line  33)
* barre au-dessous:                      Accents.             (line  98)
* barre horizontale, caractère:          Text symbols.        (line 149)
* barre souscrite:                       Accents.             (line  98)
* barre verticale double, dans le texte: Text symbols.        (line  84)
* barre verticale, dans le texte:        Text symbols.        (line  81)
* barre, diacritique:                    Accents.             (line  33)
* barre, double verticale, dans le texte: Text symbols.       (line  84)
* barre-souscrite, diacritique:          Accents.             (line  53)
* Bas de casse:                          Upper and lower case.
                                                             (line   6)
* bas de page, créer des notes:          Footnotes.           (line   6)
* bas de page, des paramètres pour:      Page layout parameters.
                                                             (line   6)
* bases de LaTeX:                        Overview.            (line   8)
* batchmode:                             Command line options.
                                                             (line  29)
* beamer patron et classe:               beamer template.     (line   6)
* bibliographie, créer (automatiquement): Using BibTeX.       (line   6)
* bibliographie, créer (manuellement):   thebibliography.     (line   6)
* BibTeX, messages d’erreur:             BibTeX error messages.
                                                             (line   6)
* bibTeX, utilisation:                   Using BibTeX.        (line   6)
* big point:                             Units of length.     (line  20)
* blancs, après une séquence de contrôle: \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line  93)
* bogues, rapports:                      About this document. (line  23)
* Bonjour le monde:                      Starting and ending. (line   6)
* book, annexes:                         \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* book, pièces postliminaires:           \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* book, pièces principales:              \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* book, pièces préliminaires:            \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* boîte:                                 \mbox & \makebox.    (line   6)
* boîte englobante:                      \includegraphics.    (line 127)
* boîte, allouer une nouvelle:           \newsavebox.         (line   6)
* boîte, sauvegarde:                     \sbox & \savebox.    (line   6)
* boîte, utilise une boîte sauvegardée:  \usebox.             (line   6)
* boîtes:                                Boxes.               (line   6)
* boîtes colorées:                       Colored boxes.       (line   6)
* boîtes noires, en omettant:            Document class options.
                                                             (line  55)
* brève, accent:                         Accents.             (line  95)
* brève, diacritique:                    Accents.             (line  95)
* cadratin:                              Units of length.     (line  48)
* cadratin <1>:                          Text symbols.        (line 118)
* cadratin, demi:                        Text symbols.        (line 124)
* cadratin, deux tiers:                  Text symbols.        (line 209)
* cadratin, trois-quarts:                Text symbols.        (line 203)
* calligraphique, fontes:                Calligraphic.        (line   6)
* Capitales:                             Upper and lower case.
                                                             (line   6)
* captions:                              \caption.            (line   6)
* caractère invisible:                   \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line   6)
* caractère invisible <1>:               \mathstrut.          (line   6)
* caractère tiret numérique:             Text symbols.        (line 138)
* caractère, codage de:                  inputenc package.    (line  15)
* caractères latins non diacrités:       Additional Latin letters.
                                                             (line   6)
* caractères réservés:                   Reserved characters. (line   6)
* caractères spéciaux:                   Reserved characters. (line   6)
* caractères spéciaux <1>:               Additional Latin letters.
                                                             (line   6)
* caron, diacritique:                    Accents.             (line 107)
* carrée, racine:                        \sqrt.               (line   6)
* Casse de caractères:                   Upper and lower case.
                                                             (line   6)
* cassetin, fonte:                       \DeclareTextAccent.  (line  13)
* catcode:                               \makeatletter & \makeatother.
                                                             (line  20)
* catégorie, code de caractère:          \makeatletter & \makeatother.
                                                             (line  20)
* centimètre:                            Units of length.     (line  28)
* centrer du texte, déclaration pour:    \centering.          (line   6)
* centrer du texte, environnement pour:  center.              (line   6)
* centré, astérisque, dans le texte:     Text symbols.        (line  75)
* centré, point, dans le texte:          Text symbols.        (line 172)
* Changer la casse de caractères:        Upper and lower case.
                                                             (line   6)
* changer la taille:                     \scalebox.           (line   6)
* changer la taille <1>:                 \resizebox.          (line   6)
* chapeau large, accent, math:           Math accents.        (line  44)
* chapeau, accent:                       Accents.             (line  38)
* chapitre:                              Sectioning.          (line   6)
* chapitre <1>:                          \chapter.            (line   6)
* chapter:                               Sectioning.          (line   6)
* chargement des paquetages supplémentaires: Additional packages.
                                                             (line   6)
* chevron double, guillemets:            Text symbols.        (line  34)
* chevron droit, guillemets:             Text symbols.        (line  34)
* chevron gauche, guillemets:            Text symbols.        (line  34)
* chevron simple, guillemets:            Text symbols.        (line  34)
* chiffres alignés:                      Font styles.         (line 141)
* chiffres bas-de-casse:                 Font styles.         (line 141)
* chiffres Didot:                        Font styles.         (line 141)
* chiffres elzéviriens:                  Font styles.         (line 141)
* chiffres français:                     Font styles.         (line 141)
* chiffres minuscules:                   Font styles.         (line 141)
* chiffres non alignés:                  Font styles.         (line 141)
* chiffres suspendus:                    Font styles.         (line 141)
* cicéro:                                Units of length.     (line  34)
* circonflexe ASCII, dans le texte:      Text symbols.        (line  69)
* circonflexe, accent:                   Accents.             (line  38)
* circonflexe, diacritique:              Accents.             (line  38)
* citation:                              quotation & quote.   (line   6)
* classe de document, commandes:         Class and package construction.
                                                             (line   6)
* classe de document, définition:        Starting and ending. (line  17)
* classe et paquetage, commandes:        Class and package commands.
                                                             (line   6)
* classe et paquetage, différence:       Class and package construction.
                                                             (line  18)
* classe et paquetage, structure:        Class and package structure.
                                                             (line   6)
* classe, disposition du fichier:        Class and package structure.
                                                             (line   6)
* classe, fichier d’exemple:             Class and package structure.
                                                             (line  42)
* classe, options:                       Class and package structure.
                                                             (line   6)
* classe, options <1>:                   Class and package commands.
                                                             (line  73)
* classes de documents:                  Document classes.    (line   6)
* clause at, au sein d’une définition de police: \newfont.    (line  25)
* clef de référence bibliographique:     \bibitem.            (line  16)
* CLI:                                   Command line interface.
                                                             (line   6)
* codage de fonte:                       \DeclareFontEncoding.
                                                             (line   6)
* codage des fichiers d’entrée:          inputenc package.    (line  15)
* code de catégorie de caractère:        \makeatletter & \makeatother.
                                                             (line  20)
* code entré sur la ligne de commande:   Command line input.  (line   6)
* code source, composer du:              verbatim.            (line   6)
* color options du paquetage:            Color package options.
                                                             (line   6)
* color, commandes du paquetage:         Commands for color.  (line   6)
* coloré, texte:                         Colored text.        (line   6)
* colorée, page:                         Colored pages.       (line   6)
* colorées, boîtes:                      Colored boxes.       (line   6)
* commande longue:                       Class and package commands.
                                                             (line  28)
* commandes de fontes de bas niveau:     Low-level font commands.
                                                             (line   6)
* commandes de fontes, de bas niveau:    Low-level font commands.
                                                             (line   6)
* commandes de mise en page:             Layout.              (line   6)
* commandes de rubricage,:               Sectioning.          (line   6)
* commandes des classes de document:     Class and package construction.
                                                             (line   6)
* commandes exécutées depuis LaTeX:      \write18.            (line   6)
* commandes fragiles:                    \protect.            (line   6)
* commandes pour classe ou paquetage:    Class and package commands.
                                                             (line   6)
* commandes robustes:                    \protect.            (line   6)
* commandes, définir de nouvelles:       \providecommand.     (line   6)
* commandes, en définir de nouvelles:    \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line   6)
* commandes, ignorer les espaces:        \ignorespaces & \ignorespacesafterend.
                                                             (line   6)
* commandes, ignorer les espaces <1>:    xspace package.      (line   6)
* commandes, paquetage graphics:         Commands for graphics.
                                                             (line   6)
* commandes, redéfinir:                  \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line   6)
* commandes, syntaxe des:                LaTeX command syntax.
                                                             (line   6)
* commandes, variantes étoilées:         \@ifstar.            (line   6)
* commencer une nouvelle page:           \newpage.            (line   6)
* commencer une nouvelle page et débourrer les flottants: \clearpage & \cleardoublepage.
                                                             (line   6)
* commencer une page de droite:          \clearpage & \cleardoublepage.
                                                             (line   6)
* compteurs, définir de nouveaux:        \newcounter.         (line   6)
* compteurs, obtenir la valeur d’un:     \value.              (line   6)
* compteurs, réglage:                    \setcounter.         (line   6)
* compteurs, une liste de:               Counters.            (line   6)
* configuration du paquetage graphics:   Graphics package configuration.
                                                             (line   6)
* contracter:                            \scalebox.           (line   6)
* contracter <1>:                        \resizebox.          (line   6)
* controblique, dans le texte:           Text symbols.        (line  78)
* copie, liste des personnes en, dans une lettre: \cc.        (line   6)
* Correction italique:                   \/.                  (line   6)
* correspondantes, parenthèses:          \left & \right.      (line   6)
* correspondants, crochets:              \left & \right.      (line   6)
* couleur:                               Color.               (line   6)
* couleur <1>:                           Define colors.       (line   6)
* couleur <2>:                           Colored text.        (line   6)
* couleur <3>:                           Colored boxes.       (line   6)
* couleur <4>:                           Colored pages.       (line   6)
* couleur, définir:                      Define colors.       (line   6)
* coupure de mot, empêcher:              \mbox & \makebox.    (line   6)
* crochets:                              Delimiters.          (line   6)
* crédits, note en bas de page:          \maketitle.          (line  61)
* créer des images:                      picture.             (line   6)
* créer des tableaux:                    table.               (line   6)
* CTAN:                                  CTAN.                (line   6)
* cédille, diacritique:                  Accents.             (line  58)
* césure discrétionnaire:                \discretionary.      (line   6)
* césure à gré:                          \discretionary.      (line   6)
* césure, définir:                       \hyphenation.        (line   6)
* césure, empêcher:                      \mbox & \makebox.    (line   6)
* césure, forcer:                        \- (hyphenation).    (line   6)
* DANTE e.V.:                            CTAN.                (line  21)
* date d’aujourd’hui:                    \today.              (line   6)
* date, pour la page de titre:           \maketitle.          (line  54)
* demi-cadratin:                         Text symbols.        (line 124)
* deux-points, caractère:                Colon character & \colon.
                                                             (line   6)
* deux-tiers cadratin:                   Text symbols.        (line 209)
* diacritique accent aigu:               Accents.             (line  24)
* diacritique barre-souscrite:           Accents.             (line  53)
* diacritique brève:                     Accents.             (line  95)
* diacritique caron:                     Accents.             (line 107)
* diacritique circonflexe:               Accents.             (line  38)
* diacritique cédille:                   Accents.             (line  58)
* diacritique double-brève-renversée:    Accents.             (line  88)
* diacritique háček:                     Accents.             (line 107)
* diacritique macron-souscrit:           Accents.             (line  53)
* diacritique ogonek:                    Accents.             (line  77)
* diacritique point suscrit:             Accents.             (line  29)
* diacritique point-souscrit:            Accents.             (line  62)
* diacritique rond en chef:              Accents.             (line  82)
* diacritique tilde:                     Accents.             (line  49)
* diacritique tirant suscrit:            Accents.             (line  88)
* diacritique tréma:                     Accents.             (line  19)
* diacritique tréma hongrois:            Accents.             (line  66)
* diacritiques, signes:                  Accents.             (line   6)
* différence entre classe et paquetage:  Class and package construction.
                                                             (line  18)
* dilatation verticale infinie:          \vfill.              (line   6)
* dilater:                               \scalebox.           (line   6)
* dilater <1>:                           \resizebox.          (line   6)
* dimen TeX de base:                     Lengths.             (line   9)
* dimension de fonte, inclinaison:       \/.                  (line  43)
* discrétionnaire, césure:               \discretionary.      (line   6)
* document, nom racine:                  Jobname.             (line   6)
* dollar, signe:                         Text symbols.        (line 115)
* double espacement:                     \baselineskip & \baselinestretch.
                                                             (line   6)
* double obèle, dans le texte:           Text symbols.        (line  22)
* double renvoi, résolution:             Output files.        (line  35)
* double, barre verticale, dans le texte: Text symbols.       (line  84)
* double, guillemet-apostrophe culbuté:  Text symbols.        (line 178)
* double, guillemet-apostrophe de droite: Text symbols.       (line 181)
* double, obèle, dans le texte:          Text symbols.        (line 112)
* double-brève-renversée, diacritique:   Accents.             (line  88)
* douze:                                 Units of length.     (line  34)
* droit d’auteur, symbole:               Text symbols.        (line  16)
* droit, guillemet double sur la ligne de base: Text symbols. (line 194)
* droit, guillemet simple sur la ligne de base: Text symbols. (line 194)
* droit, guillemet-apostrophe simple:    Text symbols.        (line 190)
* droite, accolade, dans le texte:       Text symbols.        (line  93)
* droite, flèche, dans le texte:         Text symbols.        (line 200)
* droite, guillemet anglais simple:      Text symbols.        (line  60)
* droite, guillemet-apostrophe simple:   Text symbols.        (line  60)
* débord:                                list.                (line 157)
* débourrer les flottants et commencer une page: \clearpage & \cleardoublepage.
                                                             (line   6)
* début de document, crochet:            \AtBeginDocument.    (line   3)
* début et fin:                          Starting and ending. (line   6)
* déclaration en aval de référence:      Cross references.    (line  32)
* déclarative, forme des commandes de contrôle de la taille de police: Font sizes.
                                                             (line  25)
* déclarative, forme des commandes de style de police: Font styles.
                                                             (line   8)
* définir de nouveaux environnements:    \newenvironment & \renewenvironment.
                                                             (line   6)
* définir de nouveaux théorèmes:         \newtheorem.         (line   6)
* définir de nouvelles polices:          \newfont.            (line   6)
* définir une couleur:                   Define colors.       (line   6)
* définir une nouvelle commande:         \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line   6)
* définir une nouvelle commande <1>:     \providecommand.     (line   6)
* définitions:                           Definitions.         (line   6)
* délimiteur nul:                        \left & \right.      (line   6)
* délimiteurs:                           Delimiters.          (line   6)
* délimiteurs appairés:                  \left & \right.      (line   6)
* e dans l’a:                            Additional Latin letters.
                                                             (line  15)
* e dans l’o:                            Additional Latin letters.
                                                             (line  51)
* e-TeX:                                 TeX engines.         (line  17)
* elzéviriens, chiffres:                 Font styles.         (line 141)
* em:                                    Units of length.     (line  48)
* emphasis:                              Font styles.         (line  62)
* en-tête de page:                       \pagestyle.          (line   6)
* en-tête et pied de page en cours:      Page layout parameters.
                                                             (line   6)
* en-tête, des paramètres pour:          Page layout parameters.
                                                             (line   6)
* encerclée, lettre, dans le texte:      Text symbols.        (line  99)
* englobante, boîte:                     \includegraphics.    (line 127)
* entré, code sur la ligne de commande:  Command line input.  (line   6)
* entrée Unicode, native:                TeX engines.         (line   6)
* entrée/sortie console:                 Terminal input/output.
                                                             (line   6)
* environnement:                         Starting and ending. (line  27)
* environnement simili-théorème:         \newtheorem.         (line   6)
* Environnements:                        Environments.        (line   6)
* environnements, définir:               \newenvironment & \renewenvironment.
                                                             (line   6)
* EPS, fichiers:                         Graphics package configuration.
                                                             (line   6)
* EPS, fichiers <1>:                     \includegraphics.    (line   6)
* errorstopmode:                         Command line options.
                                                             (line  29)
* espace blanc:                          Spaces.              (line   6)
* espace entre les lignes:               \baselineskip & \baselinestretch.
                                                             (line   6)
* espace fine:                           Spacing in math mode.
                                                             (line  52)
* espace fine <1>:                       \thinspace & \negthinspace.
                                                             (line   6)
* espace fine négative:                  Spacing in math mode.
                                                             (line  67)
* espace fine négative <1>:              \thinspace & \negthinspace.
                                                             (line   6)
* espace horizontal:                     \hss.                (line   6)
* espace horizontal dilatable:           \hss.                (line   6)
* espace insécable:                      ~.                   (line   6)
* espace vertical:                       \addvspace.          (line   6)
* espace vertical avant les paragraphes: \parindent & \parskip.
                                                             (line   6)
* espace vertical, insérer:              \addvspace.          (line   6)
* espace vertical, mode mathématique:    \smash.              (line   6)
* espace verticale:                      \vspace.             (line   6)
* espace visible:                        \verb.               (line  17)
* espace visible, symbole, dans le texte: Text symbols.       (line 215)
* espace, insérer de l’espace horizontal: \hss.               (line   6)
* espacement au sein du mode mathématique: Spacing in math mode.
                                                             (line   6)
* espacement inter-phrase:               \frenchspacing & \nonfrenchspacing.
                                                             (line   6)
* espacement inter-phrase <1>:           \normalsfcodes.      (line   6)
* espacement, mode mathématique:         \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line   6)
* espacement, mode mathématique <1>:     \mathstrut.          (line   6)
* espaces:                               Spaces.              (line   6)
* espaces, ignorer au voisinage d’une commande: \ignorespaces & \ignorespacesafterend.
                                                             (line   6)
* espaces, ignorer autour des commandes: xspace package.      (line   6)
* eszett lettre allemande:               Additional Latin letters.
                                                             (line  55)
* eth islandais:                         Additional Latin letters.
                                                             (line  19)
* eth, lettre islandaise:                Additional Latin letters.
                                                             (line  19)
* euro, symbole:                         Text symbols.        (line 128)
* ex:                                    Units of length.     (line  43)
* exploitation, information système de:  \write18.            (line  79)
* exposant:                              Subscripts & superscripts.
                                                             (line   6)
* extension, structure:                  Class and package structure.
                                                             (line   6)
* externe, mode paragraphe:              Modes.               (line  58)
* externes, commandes:                   \write18.            (line   6)
* fabriquer une boîte:                   \mbox & \makebox.    (line   6)
* fabriquer une page de titre:           titlepage.           (line   6)
* Faire des paragraphes:                 Making paragraphs.   (line   6)
* famille de polices:                    Low-level font commands.
                                                             (line  22)
* fermant, guillemet anglais simple:     Text symbols.        (line  60)
* fermant, guillemet-apostrophe simple:  Text symbols.        (line  60)
* fichier auxiliaire:                    Output files.        (line  35)
* fichier d’entrée:                      Splitting the input. (line   6)
* fichier de transcription:              Output files.        (line  29)
* fichier externe, écrire:               filecontents.        (line   6)
* fichier format TeX:                    TeX engines.         (line   6)
* fichier journal:                       Output files.        (line  29)
* fichier racine:                        Splitting the input. (line  12)
* fichier racine <1>:                    Jobname.             (line   6)
* fichier, fermeture:                    \openin & \openout.  (line   6)
* fichier, lecture d’un:                 \read.               (line   6)
* fichier, ouverture:                    \openin & \openout.  (line   6)
* fichiers source, rendre autonomes:     filecontents.        (line  43)
* figures, insertion:                    figure.              (line   6)
* figures, notes en bas de page au sein des: minipage.        (line 117)
* fin d’une lettre:                      \closing.            (line   6)
* fin document, crochet:                 \AtEndDocument.      (line   3)
* fin et début:                          Starting and ending. (line   6)
* fine, espace:                          Spacing in math mode.
                                                             (line  52)
* fine, espace <1>:                      \thinspace & \negthinspace.
                                                             (line   6)
* fine, espace, négative:                \thinspace & \negthinspace.
                                                             (line   6)
* flèche droite, dans le texte:          Text symbols.        (line 200)
* flèche gauche, left, dans le texte:    Text symbols.        (line 158)
* flèches:                               Arrows.              (line   6)
* fonctions mathématiques:               Math functions.      (line   6)
* fonte, codage:                         fontenc package.     (line   6)
* fonte, codage <1>:                     \DeclareTextAccent.  (line   6)
* fonte, dimension, inclinaison:         \/.                  (line  43)
* fonte, déclarer le codage:             \DeclareFontEncoding.
                                                             (line   6)
* fontes:                                Fonts.               (line   6)
* fontes scriptes mathématiques:         Calligraphic.        (line   6)
* force, option de filecontents:         filecontents.        (line  31)
* format LaTeX, fichier (.fmt):          TeX engines.         (line   6)
* format TeX, fichier (.fmt):            TeX engines.         (line   6)
* forme déclarative des commandes de contrôle de la taille de police: Font sizes.
                                                             (line  25)
* forme déclarative des commandes de style de police: Font styles.
                                                             (line   8)
* forme en * des commandes d’environnement: \newenvironment & \renewenvironment.
                                                             (line  16)
* forme en * des commandes de rubricage: Sectioning.          (line  32)
* forme en *, définir de nouvelles commandes: \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line  28)
* forme par environnement des commandes de contrôle de la taille de police: Font sizes.
                                                             (line  52)
* forme étoilée des commandes d’environnement: \newenvironment & \renewenvironment.
                                                             (line  16)
* forme étoilée des commandes de rubricage: Sectioning.       (line  32)
* forme étoilée, définir de nouvelles commandes: \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line  28)
* formules en ligne:                     math.                (line   6)
* formules mathématiques:                Math formulas.       (line   6)
* formules, environnement pour:          equation.            (line   6)
* formules, math:                        Math formulas.       (line   6)
* fraction:                              \frac.               (line   6)
* fragile, commande:                     \protect.            (line   6)
* français, guillemets:                  Text symbols.        (line  34)
* féminin, symbole ordinal:              Text symbols.        (line 169)
* gauche, accolade, dans le texte:       Text symbols.        (line  90)
* gauche, flèche, dans le texte:         Text symbols.        (line 158)
* gauche, guillemet-apostrophe simple de: Text symbols.       (line  45)
* globales, options:                     Additional packages. (line  14)
* glossaires:                            Glossaries.          (line   6)
* glue TeX de base:                      Lengths.             (line   9)
* graisses de police:                    Low-level font commands.
                                                             (line  61)
* Grand rond, symbole, dans le texte:    Text symbols.        (line  87)
* graphics:                              Graphics package configuration.
                                                             (line   6)
* graphics, changer la taille:           \resizebox.          (line   6)
* graphics, commandes du paquetage:      Commands for graphics.
                                                             (line   6)
* graphics, options du paquetage:        Graphics package options.
                                                             (line   6)
* graphics, paquetage:                   Graphics.            (line   6)
* graphics, paquetage <1>:               Graphics package configuration.
                                                             (line   6)
* graphics, paquetage <2>:               \includegraphics.    (line   6)
* graphiques:                            Graphics.            (line   6)
* graphiques <1>:                        \includegraphics.    (line   6)
* graphiques, changer d’échelle:         \scalebox.           (line   6)
* graphiques, contracter:                \resizebox.          (line   6)
* graphiques, dilatation & contraction:  \scalebox.           (line   6)
* graphiques, dilater:                   \resizebox.          (line   6)
* graphiques, homothétie:                \resizebox.          (line   6)
* graphiques, paquetages:                \line.               (line  38)
* gras:                                  Font styles.         (line  79)
* gras machine à écrire, éviter:         description.         (line  37)
* gras tapuscrit, éviter:                description.         (line  37)
* gras, caractères, en mathématiques:    \boldmath & \unboldmath.
                                                             (line   6)
* gras, mathématiques:                   Font styles.         (line 137)
* grave accent:                          Accents.             (line  43)
* grecques, lettres:                     Greek letters.       (line   6)
* guillemet droit double sur la ligne de base: Text symbols.  (line 194)
* guillemet droit simple sur la ligne de base: Text symbols.  (line 194)
* guillemet-apostrophe de droite double: Text symbols.        (line 181)
* guillemet-apostrophe double culbuté:   Text symbols.        (line 178)
* guillemet-apostrophe simple:           Text symbols.        (line 187)
* guillemet-apostrophe simple culbuté:   Text symbols.        (line 184)
* guillemet-apostrophe simple droit:     Text symbols.        (line 190)
* guillemet-virgule inférieur double:    Text symbols.        (line  57)
* guillemet-virgule inférieur simple:    Text symbols.        (line  57)
* guillemet-virgule inférieur, simple et double: Text symbols.
                                                             (line  57)
* guillemets double:                     Text symbols.        (line  34)
* guillemets français:                   Text symbols.        (line  34)
* guillemets simple:                     Text symbols.        (line  34)
* homothétie:                            \resizebox.          (line   6)
* horizontal, espace:                    \hss.                (line   6)
* horizontal, espacement:                \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line   6)
* horizontal, renfoncement d’un paragraphe: \parindent & \parskip.
                                                             (line   6)
* i sans point:                          Accents.             (line  70)
* i sans point en math:                  Math symbols.        (line 268)
* ici, placer les flottants:             Floats.              (line  58)
* idx, fichier:                          \index.              (line 120)
* images, créer:                         picture.             (line   6)
* imbrication de \include non autorisée: \include & \includeonly.
                                                             (line 115)
* implémentations de TeX:                TeX engines.         (line   6)
* importer des graphiques:               \includegraphics.    (line   6)
* inclure des graphiques:                \includegraphics.    (line   6)
* index:                                 Indexes.             (line   6)
* index, articles, sous-articles:        \index.              (line  26)
* index, articles, « voir » et « voir aussi »: \index.        (line  63)
* index, impression:                     \printindex.         (line   6)
* index, plage de pages:                 \index.              (line  46)
* index, production manuelle:            Produce the index manually.
                                                             (line   6)
* indexes multiples:                     Indexes.             (line  55)
* indice inférieur:                      Subscripts & superscripts.
                                                             (line   6)
* indice supérieur:                      Subscripts & superscripts.
                                                             (line   6)
* inférieur à, symbole dans le texte:    Text symbols.        (line 155)
* inférieur, guillemet-virgule double:   Text symbols.        (line  57)
* inférieur, guillemet-virgule simple:   Text symbols.        (line  57)
* insécable, caractère trait d’union:    Text symbols.        (line 161)
* insécable, espace:                     ~.                   (line   6)
* insérer des figures:                   figure.              (line   6)
* interface ligne de commande:           Command line interface.
                                                             (line   6)
* interligne, espace:                    \baselineskip & \baselinestretch.
                                                             (line   6)
* interne, mode paragraphe:              Modes.               (line  58)
* interpréteur de commandes du système d’exploitation, accès à: \write18.
                                                             (line   6)
* invisible, caractère:                  \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line   6)
* invisible, caractère <1>:              \mathstrut.          (line   6)
* invite *:                              Recovering from errors.
                                                             (line  24)
* islandaise, thorn, lettre:             Additional Latin letters.
                                                             (line  59)
* italique:                              Font styles.         (line  88)
* j sans point:                          Accents.             (line  73)
* j sans point en math:                  Math symbols.        (line 290)
* jobname:                               Command line options.
                                                             (line  49)
* jobname, nom d’ouvrage:                Jobname.             (line   6)
* journal, écrire vers le fichier:       \write.              (line  33)
* JPEG, fichiers:                        Graphics package configuration.
                                                             (line   6)
* JPEG, fichiers <1>:                    \includegraphics.    (line   6)
* JPG, fichiers:                         Graphics package configuration.
                                                             (line   6)
* JPG, fichiers <1>:                     \includegraphics.    (line   6)
* justification, drapeau droit:          \raggedright.        (line   6)
* justification, drapeau gauche:         \raggedleft.         (line   6)
* justifier le texte à droite:           \raggedleft.         (line   6)
* justifier à droite, environnement pour: flushright.         (line   6)
* justifier à gauche du texte, environnement pour: flushleft. (line   6)
* justifié à gauche du texte:            \raggedright.        (line   6)
* Knuth, Donald E.:                      Overview.            (line   8)
* l polonais:                            Additional Latin letters.
                                                             (line  37)
* L’équipe de projet LaTeX:              About this document. (line  19)
* Lamport TeX:                           Overview.            (line  29)
* Lamport, Leslie:                       Overview.            (line   8)
* Largeurs de police:                    Low-level font commands.
                                                             (line  75)
* LaTeX aperçu:                          Overview.            (line   8)
* LaTeX ou LaTeX2e, que choisir ?:       About this document. (line  15)
* LaTeX, format, fichier (.fmt):         TeX engines.         (line   6)
* LaTeX, logo:                           Text symbols.        (line  25)
* LaTeX2e logo:                          Text symbols.        (line  28)
* lecture d’un fichier:                  \read.               (line   6)
* Lettre grecques:                       Math symbols.        (line   6)
* lettre ij, hollandais:                 Additional Latin letters.
                                                             (line  32)
* lettres calligraphiques pour les mathématiques: Font styles.
                                                             (line  82)
* lettres de script pour les mathématiques: Font styles.      (line  82)
* lettres grecques:                      Greek letters.       (line   6)
* lettres latines non diacritées:        Additional Latin letters.
                                                             (line   6)
* lettres, commencer:                    \opening.            (line   6)
* lettres, salutation:                   \closing.            (line   6)
* lettres, écrire des:                   Letters.             (line   6)
* ligne de commande, interface:          Command line interface.
                                                             (line   6)
* ligne tabulée (tabbing):               tabbing.             (line  79)
* lignes dans des tableaux:              tabular.             (line   6)
* lire un fichier:                       \read.               (line   6)
* liste des figures, fichier:            Output files.        (line  47)
* liste des personnes en copie, dans une lettre: \cc.         (line   6)
* liste des tableaux, fichier:           Output files.        (line  47)
* listes d’articles:                     itemize.             (line   6)
* listes d’articles numérotés:           enumerate.           (line   6)
* listes d’articles, générique:          list.                (line   6)
* listes de description, créer:          description.         (line   6)
* listes non ordonnées:                  itemize.             (line   6)
* listes à puces:                        itemize.             (line   6)
* listes étiquetées, créer:              description.         (line   6)
* livre, annexes:                        \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* livre, pièces postliminaires:          \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* livre, pièces principales:             \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* livre, pièces préliminaires:           \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* livre, symbole:                        Text symbols.        (line  53)
* locale, information, du système:       \write18.            (line  79)
* logo LaTeX:                            Text symbols.        (line  25)
* logo LaTeX2e:                          Text symbols.        (line  28)
* logo TeX:                              Text symbols.        (line  66)
* longueur, ajouter à une:               \addtolength.        (line   6)
* longueur, régler une:                  \setlength.          (line   6)
* longueurs élastiques, définir de nouvelles: \newlength.     (line   6)
* longueurs, allouer de nouvelles:       \newlength.          (line   6)
* longueurs, définir et utiliser:        Lengths.             (line   6)
* LuaTeX:                                TeX engines.         (line  36)
* LuaTeX, 256 flux de sortie dans:       \write.              (line  46)
* m, largeur d’un:                       Units of length.     (line  48)
* macron, diacritique:                   Accents.             (line  33)
* macron-souscrit, diacritique:          Accents.             (line  53)
* Madsen, Lars:                          eqnarray.            (line   6)
* makeindex, programme:                  makeindex.           (line   6)
* marge gauche:                          Page layout parameters.
                                                             (line  68)
* marge gauche nominale:                 Page layout parameters.
                                                             (line  71)
* marge supérieure:                      Page layout parameters.
                                                             (line 165)
* marge supérieure nominale:             Page layout parameters.
                                                             (line 168)
* marque de fabrique, symbole:           Text symbols.        (line 206)
* marque déposée, symbole:               Text symbols.        (line 197)
* masculin, symbole ordinal:             Text symbols.        (line 169)
* Math Calligraphic:                     Calligraphic.        (line  10)
* math, accent aigu:                     Math accents.        (line  11)
* math, accent barre suscrite:           Math accents.        (line  14)
* math, accent brève:                    Math accents.        (line  17)
* math, accent grave:                    Math accents.        (line  29)
* math, accent macron:                   Math accents.        (line  14)
* math, accent point suscrit:            Math accents.        (line  26)
* math, accent rond-en-chef:             Math accents.        (line  35)
* math, accents:                         Math accents.        (line   6)
* math, fonctions:                       Math functions.      (line   6)
* math, miscellanées:                    Math miscellany.     (line   6)
* math, styles:                          Math styles.         (line   6)
* mathématiques, gras:                   Font styles.         (line 137)
* matières, fichier:                     Output files.        (line  47)
* messages d’erreur de BibTeX:           BibTeX error messages.
                                                             (line   6)
* millimètre:                            Units of length.     (line  25)
* minipage, créer une:                   minipage.            (line   6)
* miroirs du CTAN:                       CTAN.                (line  26)
* miscellanées en math:                  Math miscellany.     (line   6)
* mise en page, les paramètres de:       Page layout parameters.
                                                             (line   6)
* mode gauche-à-droite (left-to-right):  Modes.               (line  21)
* mode LR:                               Modes.               (line  21)
* mode math:                             Modes.               (line  33)
* mode math d’affichage:                 Modes.               (line  36)
* mode mathématique, entrer:             Math formulas.       (line   6)
* mode mathématique, espace vertical:    \smash.              (line   6)
* mode mathématique, espacement:         Spacing in math mode.
                                                             (line   6)
* mode mathématique, espacement <1>:     \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line   6)
* mode mathématique, espacement <2>:     \mathstrut.          (line   6)
* mode paragraphe:                       Modes.               (line  14)
* mode paragraphe <1>:                   \parbox.             (line  13)
* mode vertical:                         Modes.               (line  42)
* mode vertical interne:                 Modes.               (line  48)
* modes:                                 Modes.               (line   6)
* modèle de document:                    Document templates.  (line   6)
* modèles de couleur:                    Color models.        (line   6)
* monnaie, dollar:                       Text symbols.        (line 115)
* monnaie, euro:                         Text symbols.        (line 128)
* mot de contrôle, défini:               Control sequences.   (line  14)
* moteur pdfTeX:                         TeX engines.         (line  17)
* moteurs, TeX:                          TeX engines.         (line   6)
* motif courant de taquets de tabulation (tabbing): tabbing.  (line  84)
* mpfootnote, compteur:                  \footnote.           (line  40)
* mu, unité mathématique:                Units of length.     (line  57)
* multiples, indexes:                    Indexes.             (line  55)
* multiplication discrétionnaire:        \*.                  (line   6)
* NBSP:                                  ~.                   (line   6)
* noheader, option de filecontents:      filecontents.        (line  34)
* nom d’ouvrage (jobname):               Jobname.             (line   6)
* nom de fichier de la tâche courante:   Command line options.
                                                             (line  49)
* nonstopmode:                           Command line options.
                                                             (line  29)
* nosearch, option de filecontents:      filecontents.        (line  37)
* note en bas de page portant sur une autre note: Footnotes of footnotes.
                                                             (line   6)
* note en bas de page, créer:            Footnotes.           (line   6)
* note en bas de page, récursivement:    Footnotes of footnotes.
                                                             (line   6)
* note en bas de page, symboles au lieu de numéros: \footnote.
                                                             (line  24)
* notes dans la marge:                   Marginal notes.      (line   6)
* notes en bas de page au sein des figures: minipage.         (line 117)
* notes en bas de page, au sein d’une minipage: \footnote.    (line  40)
* notes en bas de page, dans les titres de rubrique: Footnotes in section headings.
                                                             (line   6)
* Notes en bas de page, dans un tableau: Footnotes in a table.
                                                             (line   6)
* notes en bas de page, paramètres:      Footnote parameters. (line   6)
* Notes en marge:                        Marginal notes.      (line   6)
* nouvelle commande, définition:         Class and package commands.
                                                             (line 105)
* nouvelle commande, vérification:       Class and package commands.
                                                             (line  25)
* nouvelle commandes, définir:           \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line   6)
* nouvelle ligne, commencer une:         \\.                  (line   6)
* nouvelle ligne, commencer une (mode paragraphe): \newline.  (line   6)
* nouvelle page, commencer:              \newpage.            (line   6)
* nouvelles classes, commandes:          Class and package construction.
                                                             (line   6)
* nouvelles commandes, définir:          \providecommand.     (line   6)
* nul, délimiteur:                       \left & \right.      (line   6)
* numéro d’équation, omettre:            eqnarray.            (line  32)
* numéro d’équation, renvoi:             \ref.                (line   6)
* numéro de figure, renvoi:              \ref.                (line   6)
* numéro de note en bas de page, renvoi: \ref.                (line   6)
* numéro de page, renvoi:                \pageref.            (line   6)
* numéro de rubrique, renvoi:            \ref.                (line   6)
* numéros de rubrique, composition:      Sectioning.          (line  75)
* numérotation de page, style:           \pagenumbering.      (line   6)
* numérotés, listes d’articles:          enumerate.           (line   6)
* o e liés:                              Additional Latin letters.
                                                             (line  51)
* o, e dans l’o:                         Additional Latin letters.
                                                             (line  51)
* obèle double, dans le texte:           Text symbols.        (line 112)
* obèle, dans le texte:                  Text symbols.        (line  19)
* obèle, dans le texte <1>:              Text symbols.        (line 109)
* officieuse, nature de ce document:     About this document. (line  19)
* ogonek, diacritique:                   Accents.             (line  77)
* option stable du paquetage footmisc:   Footnotes in section headings.
                                                             (line  10)
* optionnels, arguments, définir et utiliser: \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line  53)
* options de classe:                     Document class options.
                                                             (line   6)
* options de classe <1>:                 Class and package commands.
                                                             (line  73)
* options de classe de document:         Document class options.
                                                             (line   6)
* options de paquetage:                  Class and package commands.
                                                             (line  73)
* options globales:                      Document class options.
                                                             (line   6)
* options globales <1>:                  Additional packages. (line  14)
* options passée à la ligne de commande: Command line options.
                                                             (line   6)
* options pour classe de document:       Class and package structure.
                                                             (line   6)
* options pour paquetage:                Class and package structure.
                                                             (line   6)
* options, classe de document:           Document class options.
                                                             (line   6)
* options, paquetage color:              Color package options.
                                                             (line   6)
* options, paquetage graphics:           Graphics package options.
                                                             (line   6)
* Ordinaux espagnols, féminin et masculin: Text symbols.      (line 169)
* Ordinaux, féminin et masculin:         Text symbols.        (line 169)
* oslash:                                Additional Latin letters.
                                                             (line  47)
* OT1:                                   fontenc package.     (line   6)
* ouvrant, , guillemet-apostrophe simple: Text symbols.       (line  45)
* ouvrir un fichier:                     \openin & \openout.  (line   6)
* overwrite, option de filecontents:     filecontents.        (line  31)
* page colorée:                          Colored pages.       (line   6)
* page de flottants:                     Floats.              (line  64)
* page, paramètres de mise en page:      Page layout parameters.
                                                             (line   6)
* page, styles:                          Page styles.         (line   6)
* pages de titre, création:              titlepage.           (line   6)
* pages, saut:                           Page breaking.       (line   6)
* paquet de macro, LaTeX en tant que:    Overview.            (line  14)
* paquetage, disposition du fichier:     Class and package structure.
                                                             (line   6)
* paquetage, options:                    Class and package structure.
                                                             (line   6)
* paquetage, options <1>:                Class and package commands.
                                                             (line  73)
* paquetages, le chargement:             Additional packages. (line   6)
* paragraph:                             Sectioning.          (line   6)
* paragraph <1>:                         \subsubsection & \paragraph & \subparagraph.
                                                             (line   6)
* paragraphe:                            Sectioning.          (line   6)
* paragraphe, dans une boîte:            \parbox.             (line   6)
* paragraphe, mode:                      \parbox.             (line   6)
* paragraphe, mode <1>:                  \parbox.             (line  13)
* paragraphe, symbole:                   Text symbols.        (line  49)
* paragraphe, terminaison:               \par.                (line   6)
* paragraphes:                           Making paragraphs.   (line   6)
* paragraphes, renfoncement au sein d’une minipage: minipage. (line 112)
* paramètres, la mise en page:           Page layout parameters.
                                                             (line   6)
* paramètres, pour notes en bas de page: Footnote parameters. (line   6)
* paramètres, substitution:              \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line  87)
* parenthèses:                           Delimiters.          (line   6)
* part:                                  Sectioning.          (line   6)
* part <1>:                              \part.               (line   6)
* partie:                                Sectioning.          (line   6)
* partitionner le fichier d’entrée:      Splitting the input. (line   6)
* parution, candidats:                   TeX engines.         (line  77)
* pas, registre de, TeX de base:         \newlength.          (line   6)
* patron (simple), article:              article template.    (line   6)
* patron book:                           Larger book template.
                                                             (line   6)
* patron de document:                    Document templates.  (line   6)
* patron, beamer:                        beamer template.     (line   6)
* patron, book:                          book template.       (line   6)
* PDF, fichiers graphiques:              Graphics package configuration.
                                                             (line   6)
* PDF, fichiers graphiques <1>:          \includegraphics.    (line   6)
* pdfTeX:                                Output files.        (line  20)
* pdfTeX, moteur:                        TeX engines.         (line  17)
* pica:                                  Units of length.     (line  14)
* pied de page:                          \pagestyle.          (line   6)
* Pied-de-mouche:                        Text symbols.        (line  49)
* pile, math:                            \stackrel.           (line   6)
* pièces jointes, liste:                 \encl.               (line   6)
* pièces postliminaires d’un livre:      \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* pièces principales d’un livre:         \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* pièces préliminaires d’un livre:       \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* placement des flottants:               Floats.              (line  35)
* PNG, fichiers:                         Graphics package configuration.
                                                             (line   6)
* PNG, fichiers <1>:                     \includegraphics.    (line   6)
* point:                                 Units of length.     (line  10)
* point centré, dans le texte:           Text symbols.        (line 172)
* point d’exclamation culbuté:           Text symbols.        (line 135)
* point d’interrogation culbuté:         Text symbols.        (line 175)
* point Didot:                           Units of length.     (line  31)
* point en chef, diacritique:            Accents.             (line  29)
* point PostScript:                      Units of length.     (line  20)
* point proportionné (scaled point):     Units of length.     (line  37)
* point suscrit, diacritique:            Accents.             (line  29)
* point terminant une abréviation:       \@.                  (line   6)
* point terminant une phrase:            \@.                  (line   6)
* point, espacement après:               \@.                  (line   6)
* points de suite, pointillés dans la table des matières: \@dottedtocline.
                                                             (line  27)
* points de suspension:                  Dots.                (line   6)
* points de suspension <1>:              Text symbols.        (line  40)
* police de largeur fixe:                Font styles.         (line 103)
* police inclinée:                       Font styles.         (line 100)
* police machine à écrire:               Font styles.         (line 103)
* police oblique:                        Font styles.         (line 100)
* police petites capitales:              Font styles.         (line  94)
* police romaine:                        Font styles.         (line  91)
* police tapuscrit:                      Font styles.         (line 103)
* police, symboles par leur numéro:      Symbols by font position.
                                                             (line   6)
* polices de caractères:                 Fonts.               (line   6)
* polices OpenType:                      TeX engines.         (line   6)
* polices TrueType:                      TeX engines.         (line   6)
* polices, catalogue:                    Low-level font commands.
                                                             (line  22)
* polices, commandes pour déclarer de nouvelles: \newfont.    (line   6)
* position dans picture:                 picture.             (line  68)
* postscriptum, dans une lettre:         \ps.                 (line   6)
* pouce (inch):                          Units of length.     (line  17)
* poésie, un environnement pour la:      verse.               (line   6)
* programmes informatiques, composer du: verbatim.            (line   6)
* prononciation:                         Overview.            (line  29)
* préambule, définition:                 Starting and ending. (line  23)
* puce, dans le texte:                   Text symbols.        (line  96)
* quad:                                  Spacing in math mode.
                                                             (line  75)
* racine du nom du document:             Jobname.             (line   6)
* racine, fichier:                       Splitting the input. (line  12)
* racine, fichier <1>:                   Jobname.             (line   6)
* racines:                               \sqrt.               (line   6)
* radical:                               \sqrt.               (line   6)
* rapports d’anomalies:                  About this document. (line  23)
* rapports de bogues:                    About this document. (line  23)
* redéfinir des environnements:          \newenvironment & \renewenvironment.
                                                             (line   6)
* redéfinir une commande:                \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line   6)
* relation, texte au-dessus:             \stackrel.           (line   6)
* remarques dans la marge:               Marginal notes.      (line   6)
* remerciements, pour la page de titre:  \maketitle.          (line  61)
* renfoncement d’un paragraphe:          \parindent & \parskip.
                                                             (line   6)
* renfoncement des paragraphes dans du texte cité: quotation & quote.
                                                             (line   6)
* renfoncement des paragraphes dans un texte cité, omettre: quotation & quote.
                                                             (line   6)
* renfoncement des paragraphes, au sein d’une minipage: minipage.
                                                             (line 112)
* renfoncement, forcer:                  \indent & \noindent. (line   6)
* renvoi avec numéro de page:            \pageref.            (line   6)
* renvoi en aval, résolution:            Output files.        (line  35)
* renvoi, résolution:                    Output files.        (line  35)
* renvoi, symbolique:                    \ref.                (line   6)
* renvois:                               Cross references.    (line   6)
* renvois entre documents:               xr package.          (line   6)
* repli, nom d’ouvrage:                  Jobname.             (line  95)
* ressort, registre de, TeX de base:     \newlength.          (line   6)
* restreint, accès interpréteur de commande du système d’exploitation: \write18.
                                                             (line  59)
* restreint, accès shell:                \write18.            (line  59)
* retrait d’un paragraphe:               \parindent & \parskip.
                                                             (line   6)
* rigides, longueurs:                    Lengths.             (line   9)
* robuste, commande:                     \protect.            (line   6)
* rond en chef, diacritique:             Accents.             (line  82)
* rond, grand symbole, dans le texte:    Text symbols.        (line  87)
* rotation:                              \rotatebox.          (line   6)
* rotation, appliquer à du texte:        \rotatebox.          (line   6)
* rotation, appliquer à un graphique:    \rotatebox.          (line   6)
* rubricage, commandes:                  Sectioning.          (line   6)
* rubricage, part:                       \part.               (line   6)
* référence bibliographique, clef:       \bibitem.            (line  16)
* référence déclarée en aval:            Cross references.    (line  32)
* réglage de compteurs:                  \setcounter.         (line   6)
* répertoire de sortie pour tous les fichiers externes: Command line options.
                                                             (line  54)
* répertoire, listage, du système:       \write18.            (line  79)
* répertoires parents, impossible d’écrire vers: \write and security.
                                                             (line  21)
* réservés, caractères:                  Reserved characters. (line   6)
* résumé:                                abstract.            (line   6)
* s long:                                Additional Latin letters.
                                                             (line  55)
* sans empattement:                      Font styles.         (line  97)
* sans point, i, math:                   Math symbols.        (line 268)
* sans point, j, math:                   Math symbols.        (line 290)
* saut de ligne:                         \newline.            (line   6)
* saut de ligne, dans \write:            \write.              (line 106)
* saut de ligne, forcer:                 \\.                  (line   6)
* saut de ligne, sortie semblable à l’entrée pour le: \obeycr & \restorecr.
                                                             (line   6)
* saut de page:                          Page breaking.       (line   6)
* saut de page, empêcher:                \pagebreak & \nopagebreak.
                                                             (line   6)
* saut de page, forcer:                  \pagebreak & \nopagebreak.
                                                             (line   6)
* saut à la ligne:                       Line breaking.       (line   6)
* sauter à la ligne:                     Line breaking.       (line   6)
* sauts de ligne, changer:               \fussy & \sloppy.    (line   6)
* sauts de ligne, empêcher:              \linebreak & \nolinebreak.
                                                             (line   6)
* sauts de ligne, forcer:                \linebreak & \nolinebreak.
                                                             (line   6)
* scriptes, fontes:                      Calligraphic.        (line   6)
* scrollmode:                            Command line options.
                                                             (line  29)
* section:                               Sectioning.          (line   6)
* section <1>:                           \section.            (line   6)
* section, redéfinir:                    \@startsection.      (line   6)
* section, symbole:                      Text symbols.        (line  63)
* shell escape:                          Command line options.
                                                             (line  68)
* signes diacritiques:                   Accents.             (line   6)
* simple droit, guillemet-apostrophe:    Text symbols.        (line 190)
* simple, guillemet-apostrophe:          Text symbols.        (line 187)
* simple, guillemet-apostrophe culbuté:  Text symbols.        (line 184)
* simuler du texte tapuscrit:            verbatim.            (line   6)
* skip TeX de base:                      Lengths.             (line   9)
* sloppypar, environnement:              sloppypar.           (line   6)
* sortie à deux colonnes:                \twocolumn.          (line   6)
* sortie à une colonne:                  \onecolumn.          (line   6)
* sortie, pour tous les fichiers externes, répertoire de: Command line options.
                                                             (line  54)
* souligner:                             Over- and Underlining.
                                                             (line   6)
* souligné, dans le texte:               Text symbols.        (line 212)
* sources autonomes:                     filecontents.        (line  43)
* sous-paragraphe:                       Sectioning.          (line   6)
* sous-section:                          Sectioning.          (line   6)
* sous-sous-section:                     Sectioning.          (line   6)
* spéciaux, caractères:                  Reserved characters. (line   6)
* spéciaux, caractères <1>:              Additional Latin letters.
                                                             (line   6)
* spécificateur, placement de flottants: Floats.              (line  35)
* stable, option du paquetage footmisc:  Footnotes in section headings.
                                                             (line  10)
* sterling, symbole:                     Text symbols.        (line  53)
* style affichage:                       Math styles.         (line  20)
* style d’en-tête et pied de page:       \pagestyle.          (line   6)
* style de numérotation de page:         \pagenumbering.      (line   6)
* style script:                          Math styles.         (line  26)
* style scriptscript:                    Math styles.         (line  29)
* style texte:                           Math styles.         (line  23)
* styles de page:                        Page styles.         (line   6)
* styles de police:                      Font styles.         (line   6)
* styles de texte:                       Font styles.         (line   6)
* styles typographiques:                 Font styles.         (line   6)
* subparagraph:                          Sectioning.          (line   6)
* subparagraph <1>:                      \subsubsection & \paragraph & \subparagraph.
                                                             (line   6)
* subsection:                            Sectioning.          (line   6)
* subsection <1>:                        \subsection.         (line   6)
* subsubsection:                         Sectioning.          (line   6)
* subsubsection <1>:                     \subsubsection & \paragraph & \subparagraph.
                                                             (line   6)
* supérieur à, symbole dans le texte:    Text symbols.        (line 146)
* sur-ligner:                            Over- and Underlining.
                                                             (line   6)
* suspension, points de:                 Text symbols.        (line  40)
* symbole de multiplication, saut de ligne discrétionnaire: \*.
                                                             (line   6)
* symbole droit d’auteur:                Text symbols.        (line  16)
* symbole marque de fabrique:            Text symbols.        (line 206)
* symbole marque déposée:                Text symbols.        (line 197)
* symbole puce:                          Math symbols.        (line 117)
* symbole vecteur en math:               Math accents.        (line  41)
* symbole, définition:                   \DeclareTextSymbol.  (line   6)
* symboles d’une police, par leur numéro: Symbols by font position.
                                                             (line   6)
* symboles de contrôle, défini:          Control sequences.   (line  18)
* symboles mathématiques:                Math symbols.        (line   6)
* symboles texte:                        Text symbols.        (line   6)
* symboles, en caractères gras:          \boldmath & \unboldmath.
                                                             (line   6)
* symboles, flèches:                     Arrows.              (line   6)
* système, commandes exécutées depuis LaTeX: \write18.        (line   6)
* système, information:                  \write18.            (line  79)
* sécurité et \write:                    \write and security. (line   6)
* séquences de contrôle:                 Control sequences.   (line   6)
* séries de polices:                     Low-level font commands.
                                                             (line  50)
* T1:                                    fontenc package.     (line   6)
* table des matières:                    \contentsline.       (line   6)
* table des matières, ajouter manuellement un article: \addcontentsline.
                                                             (line   6)
* table des matières, création:          Table of contents etc..
                                                             (line   6)
* table des matières, crée une ligne pointillée: \@dottedtocline.
                                                             (line   6)
* table des matières, fichier:           Output files.        (line  47)
* table des matières, impression des numéros de rubrique: Sectioning.
                                                             (line  89)
* table des matières, éviter les notes en bas de page: Footnotes in section headings.
                                                             (line   6)
* tableaux mathématiques:                array.               (line   6)
* tableaux, créer:                       table.               (line   6)
* taille de conception, au sein d’une définition de police: \newfont.
                                                             (line  25)
* tailles de police:                     Font sizes.          (line   6)
* tailles de texte:                      Font sizes.          (line   6)
* tailles des polices de caractères:     Font sizes.          (line   6)
* taquet courant (tabbing):              tabbing.             (line  92)
* taquet de début de ligne courant (tabbing): tabbing.        (line  98)
* taquets de tabulation, utiliser:       tabbing.             (line   6)
* terminal, écrire vers le:              \write.              (line  33)
* TeX, format:                           TeX engines.         (line   6)
* TeX, logo:                             Text symbols.        (line  66)
* texte cité avec renfoncement des paragraphes, affichage: quotation & quote.
                                                             (line   6)
* texte cité sans renfoncement des paragraphes, affichage: quotation & quote.
                                                             (line   6)
* texte drapeau droit:                   \raggedright.        (line   6)
* texte drapeau droit, environnement pour: flushleft.         (line   6)
* texte drapeau gauche:                  \raggedleft.         (line   6)
* texte drapeau gauche, environnement pour: flushright.       (line   6)
* texte en couleur:                      Colored text.        (line   6)
* texte fer à gauche:                    \raggedright.        (line   6)
* texte fer à gauche, environnement pour: flushleft.          (line   6)
* texte ferré à gauche:                  \raggedright.        (line   6)
* texte ferré à gauche, environnement pour: flushleft.        (line   6)
* texte sur plusieurs colonnes:          \twocolumn.          (line   6)
* texte tapuscrit, simulation de:        verbatim.            (line   6)
* texte verbatim:                        verbatim.            (line   6)
* texte verbatim, en-ligne:              \verb.               (line   6)
* texte, changer la taille:              \scalebox.           (line   6)
* texte, changer la taille <1>:          \resizebox.          (line   6)
* texte, contracter:                     \scalebox.           (line   6)
* texte, contracter <1>:                 \resizebox.          (line   6)
* texte, dilater:                        \scalebox.           (line   6)
* texte, dilater <1>:                    \resizebox.          (line   6)
* texte, homothétie sur du:              \resizebox.          (line   6)
* texte, symboles:                       Text symbols.        (line   6)
* thickspace:                            Spacing in math mode.
                                                             (line  26)
* thorn, lettre islandaise:              Additional Latin letters.
                                                             (line  59)
* théorème, environnement simili-:       \newtheorem.         (line   6)
* théorèmes, composition des:            theorem.             (line   6)
* théorèmes, définition:                 \newtheorem.         (line   6)
* tilde ASCII, dans le texte:            Text symbols.        (line  72)
* tilde large, accent, math:             Math accents.        (line  47)
* tilde, diacritique:                    Accents.             (line  49)
* tirant suscrit, diacritique:           Accents.             (line  88)
* tiret bas, dans le texte:              Text symbols.        (line 212)
* titre, pour la page de titre:          \maketitle.          (line  70)
* titres, fabrication:                   \maketitle.          (line   6)
* trait d’union insécable, caractère:    Text symbols.        (line 161)
* trois-quarts, cadratin:                Text symbols.        (line 203)
* tréma hongrois, accent:                Accents.             (line  66)
* tréma hongrois, diacritique:           Accents.             (line  66)
* TS1, codage:                           Text symbols.        (line   6)
* Unicode:                               inputenc package.    (line  15)
* unités, de longueur:                   Units of length.     (line   6)
* UTF-8:                                 TeX engines.         (line   6)
* UTF-8, prise en charge des fontes:     fontenc package.     (line   6)
* utilisation de BibTeX:                 Using BibTeX.        (line   6)
* variables, une liste de:               Counters.            (line   6)
* vertical, espacement:                  \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line   6)
* vertical, espacement <1>:              \mathstrut.          (line   6)
* verticale infinie, dilatation:         \vfill.              (line   6)
* verticale, barre dans le texte:        Text symbols.        (line  81)
* verticale, espace:                     \vspace.             (line   6)
* visible, symbole espace, dans le texte: Text symbols.       (line 215)
* voir et voir aussi, articles d’index:  \index.              (line  63)
* Wright, Joseph:                        Upper and lower case.
                                                             (line  47)
* x, hauteur d’un:                       Units of length.     (line  43)
* XeTeX:                                 TeX engines.         (line  46)
* xindy, programme:                      makeindex.           (line 167)
* à gré, césure:                         \discretionary.      (line   6)
* écrire des lettres:                    Letters.             (line   6)
* écrire un fichier externe:             filecontents.        (line   6)
* élastiques, définir de nouvelles longueurs: \newlength.     (line   6)
* élastiques, longueurs:                 Lengths.             (line   9)
* élément extraordinaire:                \write.              (line  72)
* équations, aligner:                    eqnarray.            (line   6)
* équations, environnement pour:         equation.            (line   6)
* étai:                                  Footnote parameters. (line  14)
* étai <1>:                              \strut.              (line   6)
* étai mathématique:                     \mathstrut.          (line   6)
* étiquette:                             Cross references.    (line  10)
* étiquette machine à écrire dans les listes: description.    (line  37)
* étiquette tapuscrite dans les listes:  description.         (line  37)
* étirement, omettre l’étirement vertical: \raggedbottom.     (line   6)
* étoilée, forme des commandes de rubricage: Sectioning.      (line  32)
* étoilées, variantes de commandes:      \@ifstar.            (line   6)
* évidées, lettres:                      Blackboard bold.     (line   6)
* évidées, lettres grasses:              Blackboard bold.     (line   6)


File: latex2e-fr.info,  Node: Command Index,  Prev: Concept Index,  Up: Top

Index des commandes
*******************

[index]
* Menu:

* $ en ligne, math:                      math.                (line  12)
* $$...$$ displaymath, forme approchée en TeX de base: displaymath.
                                                             (line  33)
* & (pour cellules de tableau):          tabular.             (line  33)
* --disable-write18 ligne de commande, option: Command line options.
                                                             (line  68)
* --enable-write18 ligne de commande, option: Command line options.
                                                             (line  68)
* --file-line-error ligne de commande, option: Command line options.
                                                             (line  92)
* --halt-on-error ligne de commande, option: Command line options.
                                                             (line  89)
* --help ligne de commande, option:      Command line options.
                                                             (line  24)
* --interaction ligne de commande, option: Command line options.
                                                             (line  28)
* --jobname ligne de commande, option:   Command line options.
                                                             (line  49)
* --no-file-line-error ligne de commande, option: Command line options.
                                                             (line  92)
* --no-shell-escape ligne de commande, option: Command line options.
                                                             (line  68)
* --output-directory ligne de commande, option: Command line options.
                                                             (line  54)
* --shell-escape ligne de commande, option: Command line options.
                                                             (line  68)
* --version ligne de commande, option:   Command line options.
                                                             (line  19)
* .aux fichier:                          Output files.        (line  35)
* .aux fichier et commandes BibTeX:      BibTeX error messages.
                                                             (line   6)
* .fd fichier:                           \newfont.            (line  16)
* .fmt, fichier:                         TeX engines.         (line   6)
* .lof fichier:                          Output files.        (line  47)
* .lof fichier <1>:                      Table of contents etc..
                                                             (line   6)
* .lof, fichier:                         \contentsline.       (line   6)
* .lot fichier:                          Output files.        (line  47)
* .lot fichier <1>:                      Table of contents etc..
                                                             (line   6)
* .lot, fichier:                         \contentsline.       (line   6)
* .pdf fichier:                          Output files.        (line  20)
* .tex, extension par défaut:            Command line interface.
                                                             (line  20)
* .toc fichier:                          Output files.        (line  47)
* .toc, fichier:                         Table of contents etc..
                                                             (line   6)
* .toc, fichier <1>:                     \contentsline.       (line   6)
* .xdv fichier:                          TeX engines.         (line  46)
* /bin/sh, utilisé par \write18:         \write18.            (line  73)
* : (pour les math):                     Colon character & \colon.
                                                             (line   6)
* [...] (pour les arguments optionnels): LaTeX command syntax.
                                                             (line   6)
* \  (controblique-espace):              \(SPACE).            (line   6)
* \ caractère de début des commandes:    LaTeX command syntax.
                                                             (line   6)
* \!:                                    Spacing in math mode.
                                                             (line  67)
* \" (accent tréma):                     Accents.             (line  19)
* \#:                                    Reserved characters. (line  13)
* \$:                                    Reserved characters. (line  13)
* \%:                                    Reserved characters. (line  13)
* \&:                                    Reserved characters. (line  13)
* \' (accent aigu):                      Accents.             (line  24)
* \' (tabbing):                          tabbing.             (line 257)
* \(...\) en ligne, math:                math.                (line  12)
* \*:                                    \*.                  (line   6)
* \+:                                    tabbing.             (line 208)
* \,:                                    Spacing in math mode.
                                                             (line  52)
* \-:                                    tabbing.             (line 247)
* \- (césure):                           \- (hyphenation).    (line   6)
* \. (dot-over accent):                  Accents.             (line  29)
* \/:                                    \/.                  (line   6)
* \::                                    Spacing in math mode.
                                                             (line  39)
* \;:                                    Spacing in math mode.
                                                             (line  26)
* \<:                                    tabbing.             (line 185)
* \= (macron accent):                    Accents.             (line  33)
* \= (tabbing):                          tabbing.             (line 161)
* \>:                                    tabbing.             (line 180)
* \> <1>:                                Spacing in math mode.
                                                             (line  39)
* \> (tabbing):                          tabbing.             (line 179)
* \@:                                    \@.                  (line   6)
* \@auxout:                              \write.              (line  49)
* \@beginparpenalty:                     list.                (line 266)
* \@dottedtocline:                       \@dottedtocline.     (line   6)
* \@endparpenalty:                       list.                (line 274)
* \@fnsymbol:                            \footnote.           (line  24)
* \@ifstar:                              \@ifstar.            (line   6)
* \@itempenalty:                         list.                (line 270)
* \@mainaux:                             \write.              (line  49)
* \@startsection:                        \@startsection.      (line   6)
* \a (tabbing):                          tabbing.             (line 281)
* \a' (aigu, accent dans tabbing):       tabbing.             (line 282)
* \a= (macron, accent dans tabbing):     tabbing.             (line 282)
* \aa (å):                               Additional Latin letters.
                                                             (line  11)
* \AA (Å):                               Additional Latin letters.
                                                             (line  11)
* \accent:                               \accent.             (line   6)
* \acute:                                Math accents.        (line  10)
* \addcontentsline{EXT}{UNIT}{TEXTE}:    \addcontentsline.    (line   6)
* \address:                              \address.            (line   6)
* \addtocontents{EXT}{TEXTE}:            \addtocontents.      (line   6)
* \addtocounter:                         \addtocounter.       (line   6)
* \addtolength:                          \addtolength.        (line   6)
* \addvspace:                            \addvspace.          (line   6)
* \ae (æ):                               Additional Latin letters.
                                                             (line  15)
* \AE (Æ):                               Additional Latin letters.
                                                             (line  15)
* \aleph:                                Math symbols.        (line  23)
* \alph:                                 \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol.
                                                             (line   9)
* \Alph:                                 \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol.
                                                             (line  13)
* \Alph exemple:                         enumerate.           (line  56)
* \alpha:                                Math symbols.        (line  26)
* \alsoname:                             \index.              (line  63)
* \amalg:                                Math symbols.        (line  29)
* \and (pour \author):                   \maketitle.          (line  45)
* \angle:                                Math symbols.        (line  32)
* \appendix:                             \appendix.           (line   6)
* \approx:                               Math symbols.        (line  36)
* \arabic:                               \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol.
                                                             (line  16)
* \arccos:                               Math functions.      (line   9)
* \arcsin:                               Math functions.      (line  12)
* \arctan:                               Math functions.      (line  15)
* \arg:                                  Math functions.      (line  18)
* \arraycolsep:                          array.               (line  54)
* \arrayrulewidth:                       tabular.             (line 174)
* \arraystretch:                         tabular.             (line 180)
* \ast:                                  Math symbols.        (line  39)
* \asymp:                                Math symbols.        (line  47)
* \AtBeginDocument:                      \AtBeginDocument.    (line   3)
* \AtBeginDvi:                           Class and package commands.
                                                             (line  10)
* \AtEndDocument:                        \AtEndDocument.      (line   3)
* \AtEndOfClass:                         Class and package commands.
                                                             (line  18)
* \AtEndOfPackage:                       Class and package commands.
                                                             (line  18)
* \author{NOM1 \and NOM2 \and ...}:      \maketitle.          (line  44)
* \a` (grave, accent dans tabbing):      tabbing.             (line 282)
* \b (accent barre-souscrite):           Accents.             (line  53)
* \backmatter:                           \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* \backslash:                            Math symbols.        (line  50)
* \bar:                                  Math accents.        (line  13)
* \baselineskip:                         Low-level font commands.
                                                             (line 109)
* \baselineskip <1>:                     \baselineskip & \baselinestretch.
                                                             (line   6)
* \baselinestretch:                      \baselineskip & \baselinestretch.
                                                             (line   6)
* \begin:                                Environments.        (line   6)
* \beta:                                 Math symbols.        (line  55)
* \bf:                                   Font styles.         (line  78)
* \bfseries:                             Font styles.         (line  42)
* \bibdata:                              BibTeX error messages.
                                                             (line  18)
* \bibitem:                              \bibitem.            (line   6)
* \bibliography:                         Using BibTeX.        (line   6)
* \bibliography et \bibdata interne:     BibTeX error messages.
                                                             (line  19)
* \bibliographystyle:                    Using BibTeX.        (line   6)
* \bibliographystyle et \bibstyle interne: BibTeX error messages.
                                                             (line  22)
* \bibname:                              thebibliography.     (line  45)
* \bibstyle:                             BibTeX error messages.
                                                             (line  21)
* \bigbreak:                             \bigbreak & \medbreak & \smallbreak.
                                                             (line   6)
* \bigcap:                               Math symbols.        (line  58)
* \bigcirc:                              Math symbols.        (line  62)
* \bigcup:                               Math symbols.        (line  66)
* \bigl:                                 \bigl & \bigr etc..  (line   6)
* \bigodot:                              Math symbols.        (line  70)
* \bigoplus:                             Math symbols.        (line  74)
* \bigotimes:                            Math symbols.        (line  78)
* \bigr:                                 \bigl & \bigr etc..  (line   6)
* \bigskip:                              \bigskip & \medskip & \smallskip.
                                                             (line   6)
* \bigskip <1>:                          \bigskip & \medskip & \smallskip.
                                                             (line  27)
* \bigskipamount:                        \bigskip & \medskip & \smallskip.
                                                             (line  28)
* \bigsqcup:                             Math symbols.        (line  90)
* \bigtriangledown:                      Math symbols.        (line  82)
* \bigtriangleup:                        Math symbols.        (line  86)
* \biguplus:                             Math symbols.        (line  93)
* \bigvee:                               Math symbols.        (line  97)
* \bigwedge:                             Math symbols.        (line 100)
* \bmod:                                 Math functions.      (line  21)
* \boldmath:                             \boldmath & \unboldmath.
                                                             (line   6)
* \boldmath <1>:                         \boldmath & \unboldmath.
                                                             (line  14)
* \bot:                                  Math symbols.        (line 103)
* \bottomfraction:                       Floats.              (line 105)
* \bottomnumber:                         Floats.              (line 143)
* \bowtie:                               Math symbols.        (line 108)
* \Box:                                  Math symbols.        (line 111)
* \breve:                                Math accents.        (line  16)
* \bullet:                               Math symbols.        (line 116)
* \c (cédille):                          Accents.             (line  58)
* \cal:                                  Font styles.         (line  81)
* \cap:                                  Math symbols.        (line 119)
* \capitalacute:                         Accents.             (line  24)
* \capitalbreve:                         Accents.             (line  95)
* \capitalcaron:                         Accents.             (line 107)
* \capitalcedilla:                       Accents.             (line  58)
* \capitalcircumflex:                    Accents.             (line  38)
* \capitaldieresis:                      Accents.             (line  19)
* \capitaldotaccent:                     Accents.             (line  62)
* \capitalgrave:                         Accents.             (line  43)
* \capitalhungarumlaut:                  Accents.             (line  66)
* \capitalmacron:                        Accents.             (line  33)
* \capitalnewtie:                        Accents.             (line  88)
* \capitalogonek:                        Accents.             (line  77)
* \capitalring:                          Accents.             (line  82)
* \capitaltie:                           Accents.             (line  88)
* \capitaltilde:                         Accents.             (line  49)
* \caption:                              \caption.            (line   6)
* \caption <1>:                          figure.              (line  45)
* \caption <2>:                          table.               (line  44)
* \cc:                                   \cc.                 (line   6)
* \cdot:                                 Math symbols.        (line 123)
* \cdots:                                Dots.                (line  17)
* \centering:                            \centering.          (line   6)
* \chapter:                              Sectioning.          (line   6)
* \chapter <1>:                          \chapter.            (line   6)
* \check:                                Math accents.        (line  19)
* \CheckCommand:                         Class and package commands.
                                                             (line  25)
* \CheckCommand*:                        Class and package commands.
                                                             (line  25)
* \chi:                                  Math symbols.        (line 126)
* \circ:                                 Math symbols.        (line 129)
* \circle:                               \circle.             (line   6)
* \citation:                             BibTeX error messages.
                                                             (line  24)
* \cite:                                 \cite.               (line   6)
* \cite et \citation interne:            BibTeX error messages.
                                                             (line  25)
* \ClassError:                           Class and package commands.
                                                             (line  45)
* \ClassInfo:                            Class and package commands.
                                                             (line  45)
* \ClassInfoNoLine:                      Class and package commands.
                                                             (line  45)
* \ClassWarning:                         Class and package commands.
                                                             (line  45)
* \ClassWarningNoLine:                   Class and package commands.
                                                             (line  45)
* \cleardoublepage:                      \clearpage & \cleardoublepage.
                                                             (line   6)
* \clearpage:                            \clearpage & \cleardoublepage.
                                                             (line   6)
* \cline:                                \cline.              (line   6)
* \closein:                              \openin & \openout.  (line   6)
* \closeout:                             \openin & \openout.  (line   6)
* \closing:                              \closing.            (line   6)
* \clubsuit:                             Math symbols.        (line 133)
* \colon:                                Colon character & \colon.
                                                             (line   6)
* \columnsep:                            \twocolumn.          (line  22)
* \columnsep <1>:                        Page layout parameters.
                                                             (line   6)
* \columnsep <2>:                        Page layout parameters.
                                                             (line   9)
* \columnseprule:                        \twocolumn.          (line  28)
* \columnseprule <1>:                    Page layout parameters.
                                                             (line   7)
* \columnseprule <2>:                    Page layout parameters.
                                                             (line   9)
* \columnwidth:                          \twocolumn.          (line  35)
* \columnwidth <1>:                      Page layout parameters.
                                                             (line   8)
* \columnwidth <2>:                      Page layout parameters.
                                                             (line   9)
* \complement:                           Math symbols.        (line 136)
* \cong:                                 Math symbols.        (line 142)
* \contentsline:                         \addcontentsline.    (line  10)
* \contentsline <1>:                     \contentsline.       (line   6)
* \coprod:                               Math symbols.        (line 145)
* \copyright:                            Text symbols.        (line  14)
* \cos:                                  Math functions.      (line  24)
* \cosh:                                 Math functions.      (line  27)
* \cot:                                  Math functions.      (line  30)
* \coth:                                 Math functions.      (line  33)
* \csc:                                  Math functions.      (line  36)
* \cup:                                  Math symbols.        (line 148)
* \CurrentOption:                        Class and package commands.
                                                             (line  67)
* \d (dot-under accent):                 Accents.             (line  62)
* \dag:                                  Text symbols.        (line  18)
* \dagger:                               Math symbols.        (line 152)
* \dashbox:                              \dashbox.            (line   6)
* \dashv:                                Math symbols.        (line 155)
* \date{TEXTE}:                          \maketitle.          (line  53)
* \day:                                  \day & \month & \year.
                                                             (line   6)
* \dblfloatpagefraction:                 \twocolumn.          (line  72)
* \dblfloatsep:                          \twocolumn.          (line  78)
* \dbltextfloatsep:                      \twocolumn.          (line  85)
* \dbltopfraction:                       \twocolumn.          (line  48)
* \dbltopnumber:                         \twocolumn.          (line  90)
* \ddag:                                 Text symbols.        (line  21)
* \ddagger:                              Math symbols.        (line 160)
* \ddot:                                 Math accents.        (line  22)
* \ddots:                                Dots.                (line  23)
* \DeclareFontEncoding:                  \DeclareFontEncoding.
                                                             (line   6)
* \DeclareGraphicsExtensions:            \DeclareGraphicsExtensions.
                                                             (line   6)
* \DeclareGraphicsRule:                  \DeclareGraphicsRule.
                                                             (line   6)
* \DeclareOption:                        Class and package commands.
                                                             (line  73)
* \DeclareOption*:                       Class and package commands.
                                                             (line  73)
* \DeclareRobustCommand:                 Class and package commands.
                                                             (line 105)
* \DeclareRobustCommand*:                Class and package commands.
                                                             (line 105)
* \DeclareTextAccent:                    \DeclareTextAccent.  (line   6)
* \DeclareTextAccent <1>:                \DeclareTextAccentDefault.
                                                             (line   6)
* \DeclareTextAccentDefault:             \DeclareTextAccentDefault.
                                                             (line   6)
* \DeclareTextCommand:                   \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand.
                                                             (line   6)
* \DeclareTextCommandDefault:            \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault.
                                                             (line   6)
* \DeclareTextComposite:                 \DeclareTextComposite.
                                                             (line   6)
* \DeclareTextCompositeCommand:          \DeclareTextCompositeCommand.
                                                             (line   6)
* \DeclareTextSymbol:                    \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand.
                                                             (line  38)
* \DeclareTextSymbol <1>:                \DeclareTextSymbol.  (line   6)
* \DeclareTextSymbol <2>:                \DeclareTextSymbolDefault.
                                                             (line   6)
* \DeclareTextSymbolDefault:             \DeclareTextSymbolDefault.
                                                             (line   6)
* \deg:                                  Math functions.      (line  39)
* \Delta:                                Math symbols.        (line 163)
* \delta:                                Math symbols.        (line 167)
* \det:                                  Math functions.      (line  42)
* \dh (ð):                               Additional Latin letters.
                                                             (line  19)
* \DH (Ð):                               Additional Latin letters.
                                                             (line  19)
* \Diamond:                              Math symbols.        (line 170)
* \diamond:                              Math symbols.        (line 175)
* \diamondsuit:                          Math symbols.        (line 179)
* \dim:                                  Math functions.      (line  45)
* \displaystyle:                         Math styles.         (line  33)
* \div:                                  Math symbols.        (line 182)
* \dj:                                   Additional Latin letters.
                                                             (line  25)
* \DJ:                                   Additional Latin letters.
                                                             (line  25)
* \documentclass:                        Document classes.    (line   6)
* \documentclass, et nom d’ouvrage texput: Jobname.           (line 153)
* \dot:                                  Math accents.        (line  25)
* \doteq:                                Math symbols.        (line 185)
* \dotfill:                              \hrulefill & \dotfill.
                                                             (line   6)
* \dots:                                 Text symbols.        (line  38)
* \doublerulesep:                        tabular.             (line 186)
* \downarrow:                            Math symbols.        (line 189)
* \Downarrow:                            Math symbols.        (line 193)
* \ell:                                  Math symbols.        (line 197)
* \em:                                   Font styles.         (line  84)
* \emph:                                 Font styles.         (line  62)
* \emptyset:                             Math symbols.        (line 200)
* \encl:                                 \encl.               (line   6)
* \end:                                  Environments.        (line   6)
* \endinput:                             \endinput.           (line   6)
* \enlargethispage:                      \enlargethispage.    (line   6)
* \enspace:                              \enspace & \quad & \qquad.
                                                             (line   6)
* \enumi:                                enumerate.           (line  44)
* \enumii:                               enumerate.           (line  44)
* \enumiii:                              enumerate.           (line  44)
* \enumiv:                               enumerate.           (line  44)
* \epsilon:                              Math symbols.        (line 204)
* \equiv:                                Math symbols.        (line 210)
* \<ESPACE>:                             \(SPACE).            (line   6)
* \eta:                                  Math symbols.        (line 213)
* \evensidemargin:                       Document class options.
                                                             (line  80)
* \evensidemargin <1>:                   Page layout parameters.
                                                             (line  67)
* \evensidemargin <2>:                   Page layout parameters.
                                                             (line  68)
* \ExecuteOptions:                       Class and package commands.
                                                             (line 183)
* \exists:                               Math symbols.        (line 216)
* \exp:                                  Math functions.      (line  48)
* \externaldocument:                     xr package.          (line   6)
* \extracolsep:                          tabular.             (line 115)
* \fbox:                                 \fbox & \framebox.   (line   6)
* \fboxrule:                             \framebox (picture). (line  14)
* \fboxrule <1>:                         \fbox & \framebox.   (line  42)
* \fboxsep:                              \framebox (picture). (line  14)
* \fboxsep <1>:                          \fbox & \framebox.   (line  47)
* \fill:                                 \hfill.              (line  10)
* \flat:                                 Math symbols.        (line 219)
* \floatpagefraction:                    Floats.              (line 108)
* \floatsep:                             Floats.              (line 126)
* \flushbottom:                          \flushbottom.        (line   6)
* \fnsymbol:                             \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol.
                                                             (line  25)
* \fnsymbol, et note en bas de page:     \footnote.           (line  24)
* \fontdimen1:                           \/.                  (line  43)
* \fontencoding:                         Low-level font commands.
                                                             (line  11)
* \fontfamily:                           Low-level font commands.
                                                             (line  22)
* \fontseries:                           Low-level font commands.
                                                             (line  50)
* \fontshape:                            Low-level font commands.
                                                             (line  94)
* \fontsize:                             Low-level font commands.
                                                             (line 109)
* \footnote:                             \footnote.           (line   6)
* \footnotemark:                         \footnotemark.       (line   6)
* \footnoterule:                         Footnote parameters. (line   6)
* \footnotesep:                          Footnote parameters. (line  13)
* \footnotesize:                         Font sizes.          (line  12)
* \footnotetext:                         \footnotetext.       (line   6)
* \footskip:                             Page layout parameters.
                                                             (line  25)
* \footskip <1>:                         Page layout parameters.
                                                             (line  26)
* \forall:                               Math symbols.        (line 222)
* \frac:                                 \frac.               (line   6)
* \frame:                                \frame.              (line   6)
* \framebox:                             \framebox (picture). (line   6)
* \framebox <1>:                         \fbox & \framebox.   (line   6)
* \frenchspacing:                        \frenchspacing & \nonfrenchspacing.
                                                             (line   6)
* \frontmatter:                          \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* \frown:                                Math symbols.        (line 225)
* \fussy:                                \fussy & \sloppy.    (line   6)
* \Gamma:                                Math symbols.        (line 228)
* \gamma:                                Math symbols.        (line 231)
* \gcd:                                  Math functions.      (line  51)
* \ge:                                   Math symbols.        (line 234)
* \geq:                                  Math symbols.        (line 237)
* \gets:                                 Math symbols.        (line 240)
* \gg:                                   Math symbols.        (line 244)
* \glossary:                             Glossaries.          (line   8)
* \glossaryentry:                        Glossaries.          (line  11)
* \graphicspath:                         \graphicspath.       (line   6)
* \graphpaper:                           \graphpaper.         (line   6)
* \grave:                                Math accents.        (line  28)
* \guillemotleft («):                    Text symbols.        (line  30)
* \guillemotright (»):                   Text symbols.        (line  31)
* \guilsinglleft (‹):                    Text symbols.        (line  32)
* \guilsinglright (›):                   Text symbols.        (line  33)
* \H (tréma hongrois):                   Accents.             (line  66)
* \hat:                                  Math accents.        (line  31)
* \hbar:                                 Math symbols.        (line 248)
* \headheight:                           Page layout parameters.
                                                             (line  14)
* \headheight <1>:                       Page layout parameters.
                                                             (line  15)
* \headsep:                              Page layout parameters.
                                                             (line  19)
* \headsep <1>:                          Page layout parameters.
                                                             (line  20)
* \heartsuit:                            Math symbols.        (line 251)
* \hfill:                                \hfill.              (line   6)
* \hline:                                \hline.              (line   6)
* \hom:                                  Math functions.      (line  54)
* \hookleftarrow:                        Math symbols.        (line 254)
* \hookrightarrow:                       Math symbols.        (line 257)
* \hphantom:                             \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line   6)
* \hrulefill:                            \hrulefill & \dotfill.
                                                             (line   6)
* \hsize:                                Page layout parameters.
                                                             (line 159)
* \hsize <1>:                            Page layout parameters.
                                                             (line 160)
* \hspace:                               \hspace.             (line   6)
* \hss:                                  \hss.                (line   6)
* \huge:                                 Font sizes.          (line  12)
* \Huge:                                 Font sizes.          (line  12)
* \hyphenation:                          \hyphenation.        (line   6)
* \i (i sans point):                     Accents.             (line  70)
* \IfBeginWith* macro from xstring:      Jobname.             (line 111)
* \iff:                                  Math symbols.        (line 260)
* \IfFileExists:                         Class and package commands.
                                                             (line 141)
* \ignorespaces:                         \ignorespaces & \ignorespacesafterend.
                                                             (line   6)
* \ignorespacesafterend:                 \ignorespaces & \ignorespacesafterend.
                                                             (line   6)
* \ij (ij):                              Additional Latin letters.
                                                             (line  32)
* \IJ (IJ):                              Additional Latin letters.
                                                             (line  32)
* \il:                                   Font styles.         (line  87)
* \Im:                                   Math symbols.        (line 264)
* \imath:                                Math symbols.        (line 267)
* \immediate\write:                      \write.              (line  66)
* \in:                                   Math symbols.        (line 271)
* \include:                              \include & \includeonly.
                                                             (line   6)
* \includegraphics:                      \includegraphics.    (line   6)
* \includeonly:                          \include & \includeonly.
                                                             (line   6)
* \indent:                               \indent & \noindent. (line   6)
* \index:                                Indexes.             (line   6)
* \index <1>:                            \index.              (line   6)
* \indexentry:                           \index.              (line 120)
* \indexspace:                           Produce the index manually.
                                                             (line  23)
* \indexspace <1>:                       makeindex.           (line  62)
* \inf:                                  Math functions.      (line  57)
* \infty:                                Math symbols.        (line 276)
* \input:                                \input.              (line   6)
* \inputencoding:                        inputenc package.    (line  52)
* \InputIfFileExists:                    Class and package commands.
                                                             (line 141)
* \int:                                  Math symbols.        (line 279)
* \intextsep:                            Floats.              (line 130)
* \iota:                                 Math symbols.        (line 282)
* \item:                                 description.         (line  14)
* \item <1>:                             description.         (line  31)
* \item <2>:                             enumerate.           (line  18)
* \item <3>:                             itemize.             (line   6)
* \item <4>:                             itemize.             (line  31)
* \item <5>:                             Produce the index manually.
                                                             (line  23)
* \itemindent:                           list.                (line  91)
* \itemsep:                              list.                (line  96)
* \itshape:                              Font styles.         (line  36)
* \j (j sans point):                     Accents.             (line  73)
* \jmath:                                Math symbols.        (line 289)
* \jobname:                              Jobname.             (line 101)
* \Join:                                 Math symbols.        (line 285)
* \k (ogonek):                           Accents.             (line  77)
* \kappa:                                Math symbols.        (line 293)
* \ker:                                  Math functions.      (line  60)
* \kill:                                 tabbing.             (line 286)
* \l (ł):                                Additional Latin letters.
                                                             (line  37)
* \L (Ł):                                Additional Latin letters.
                                                             (line  37)
* \l@chapter:                            \contentsline.       (line   6)
* \l@section:                            \contentsline.       (line   6)
* \l@subsection:                         \contentsline.       (line   6)
* \label:                                \label.              (line   6)
* \labelenumi:                           enumerate.           (line  49)
* \labelenumii:                          enumerate.           (line  49)
* \labelenumiii:                         enumerate.           (line  49)
* \labelenumiv:                          enumerate.           (line  49)
* \labelitemi:                           itemize.             (line  45)
* \labelitemii:                          itemize.             (line  45)
* \labelitemiii:                         itemize.             (line  45)
* \labelitemiv:                          itemize.             (line  45)
* \labelsep:                             list.                (line 108)
* \labelwidth:                           list.                (line 113)
* \Lambda:                               Math symbols.        (line 296)
* \lambda:                               Math symbols.        (line 299)
* \land:                                 Math symbols.        (line 302)
* \langle:                               Math symbols.        (line 306)
* \large:                                Font sizes.          (line  12)
* \Large:                                Font sizes.          (line  12)
* \LARGE:                                Font sizes.          (line  12)
* \LastDeclaredEncoding:                 \LastDeclaredEncoding.
                                                             (line   6)
* \LaTeX:                                Text symbols.        (line  24)
* \LaTeXe:                               Text symbols.        (line  27)
* \lbrace:                               Math symbols.        (line 310)
* \lbrack:                               Math symbols.        (line 314)
* \lceil:                                Math symbols.        (line 318)
* \ldots:                                Dots.                (line  27)
* \ldots <1>:                            Text symbols.        (line  37)
* \le:                                   Math symbols.        (line 322)
* \leadsto:                              Math symbols.        (line 325)
* \left:                                 \left & \right.      (line   6)
* \Leftarrow:                            Math symbols.        (line 330)
* \leftarrow:                            Math symbols.        (line 335)
* \lefteqn:                              eqnarray.            (line  38)
* \leftharpoondown:                      Math symbols.        (line 340)
* \leftharpoonup:                        Math symbols.        (line 344)
* \leftmargin:                           itemize.             (line  67)
* \leftmargin <1>:                       list.                (line 136)
* \leftmargini:                          itemize.             (line  67)
* \leftmarginii:                         itemize.             (line  67)
* \leftmarginiii:                        itemize.             (line  67)
* \leftmarginiv:                         itemize.             (line  67)
* \leftmarginv:                          itemize.             (line  67)
* \leftmarginvi:                         itemize.             (line  67)
* \Leftrightarrow:                       Math symbols.        (line 348)
* \leftrightarrow:                       Math symbols.        (line 352)
* \leq:                                  Math symbols.        (line 356)
* \lfloor:                               Math symbols.        (line 359)
* \lg:                                   Math functions.      (line  63)
* \lhd:                                  Math symbols.        (line 362)
* \lim:                                  Math functions.      (line  66)
* \liminf:                               Math functions.      (line  69)
* \limsup:                               Math functions.      (line  72)
* \line:                                 \line.               (line   6)
* \linebreak:                            \linebreak & \nolinebreak.
                                                             (line   6)
* \lineskip:                             \baselineskip & \baselinestretch.
                                                             (line  50)
* \lineskiplimit:                        \baselineskip & \baselinestretch.
                                                             (line  50)
* \linespread:                           Low-level font commands.
                                                             (line 121)
* \linespread <1>:                       \baselineskip & \baselinestretch.
                                                             (line   6)
* \linethickness:                        \linethickness.      (line   6)
* \linewidth:                            Page layout parameters.
                                                             (line  32)
* \linewidth <1>:                        Page layout parameters.
                                                             (line  33)
* \listoffigures:                        Table of contents etc..
                                                             (line   6)
* \listoffigures <1>:                    \contentsline.       (line   6)
* \listoftables:                         Table of contents etc..
                                                             (line   6)
* \listoftables <1>:                     \contentsline.       (line   6)
* \listparindent:                        list.                (line 156)
* \ll:                                   Math symbols.        (line 368)
* \ln:                                   Math functions.      (line  75)
* \lnot:                                 Math symbols.        (line 372)
* \LoadClass:                            Class and package commands.
                                                             (line 160)
* \LoadClassWithOptions:                 Class and package commands.
                                                             (line 160)
* \location:                             \location.           (line   6)
* \log:                                  Math functions.      (line  78)
* \long:                                 \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line  28)
* \longleftarrow:                        Math symbols.        (line 375)
* \longleftrightarrow:                   Math symbols.        (line 379)
* \longmapsto:                           Math symbols.        (line 383)
* \longrightarrow:                       Math symbols.        (line 387)
* \lor:                                  Math symbols.        (line 392)
* \lq:                                   Text symbols.        (line  44)
* \mainmatter:                           \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
                                                             (line   6)
* \makeatother:                          \makeatletter & \makeatother.
                                                             (line   6)
* \makeatother <1>:                      \makeatletter & \makeatother.
                                                             (line   6)
* \makebox:                              \mbox & \makebox.    (line   6)
* \makebox (picture):                    \makebox (picture).  (line   6)
* \makeglossary:                         Glossaries.          (line   6)
* \makeindex:                            Indexes.             (line   6)
* \makelabel:                            list.                (line  64)
* \makelabels:                           \makelabels.         (line   6)
* \maketitle:                            \maketitle.          (line   6)
* \mapsto:                               Math symbols.        (line 396)
* \marginpar:                            Marginal notes.      (line   6)
* \marginparpush:                        Page layout parameters.
                                                             (line  39)
* \marginparpush <1>:                    Page layout parameters.
                                                             (line  42)
* \marginparpush <2>:                    Marginal notes.      (line  39)
* \marginparsep:                         Marginal notes.      (line  43)
* \marginparwidth:                       Page layout parameters.
                                                             (line  41)
* \marginparwidth <1>:                   Page layout parameters.
                                                             (line  42)
* \marginparwidth <2>:                   Marginal notes.      (line  47)
* \marginsep:                            Page layout parameters.
                                                             (line  40)
* \marginsep <1>:                        Page layout parameters.
                                                             (line  42)
* \markboth{EN-TÊTE-GAUCHE}{EN-TÊTE-DROITE}: \pagestyle.      (line  86)
* \markright{EN-TÊTE-DROITE}:            \pagestyle.          (line  95)
* \mathbf:                               Font styles.         (line 118)
* \mathcal:                              Font styles.         (line 135)
* \mathdollar:                           Math symbols.        (line 912)
* \mathnormal:                           Font styles.         (line 131)
* \mathparagraph:                        Math symbols.        (line 915)
* \mathring:                             Math accents.        (line  34)
* \mathrm:                               Font styles.         (line 115)
* \mathsection:                          Math symbols.        (line 918)
* \mathsf:                               Font styles.         (line 121)
* \mathsterling:                         Math symbols.        (line 921)
* \mathstrut:                            \mathstrut.          (line   6)
* \mathtt:                               Font styles.         (line 124)
* \mathunderscore:                       Math symbols.        (line 924)
* \mathversion:                          Font styles.         (line 137)
* \max:                                  Math functions.      (line  81)
* \mbox:                                 \mbox & \makebox.    (line   6)
* \mdseries:                             Font styles.         (line  39)
* \medbreak:                             \bigbreak & \medbreak & \smallbreak.
                                                             (line   6)
* \medskip:                              \bigskip & \medskip & \smallskip.
                                                             (line   6)
* \medskip <1>:                          \bigskip & \medskip & \smallskip.
                                                             (line  33)
* \medskipamount:                        \bigskip & \medskip & \smallskip.
                                                             (line  34)
* \medspace:                             Spacing in math mode.
                                                             (line  39)
* \message:                              \message.            (line   6)
* \mho:                                  Math symbols.        (line 400)
* \mid:                                  Math symbols.        (line 405)
* \min:                                  Math functions.      (line  84)
* \models:                               Math symbols.        (line 417)
* \month:                                \day & \month & \year.
                                                             (line   6)
* \mp:                                   Math symbols.        (line 422)
* \mu:                                   Math symbols.        (line 425)
* \multicolumn:                          \multicolumn.        (line   6)
* \multiput:                             \multiput.           (line   6)
* \nabla:                                Math symbols.        (line 428)
* \name:                                 \name.               (line   6)
* \natural:                              Math symbols.        (line 432)
* \ne:                                   Math symbols.        (line 435)
* \nearrow:                              Math symbols.        (line 438)
* \NeedsTeXFormat:                       Class and package commands.
                                                             (line 195)
* \neg:                                  Math symbols.        (line 441)
* \negmedspace:                          Spacing in math mode.
                                                             (line  46)
* \negthickspace:                        Spacing in math mode.
                                                             (line  32)
* \negthinspace:                         Spacing in math mode.
                                                             (line  67)
* \negthinspace <1>:                     \thinspace & \negthinspace.
                                                             (line   6)
* \neq:                                  Math symbols.        (line 445)
* \newcommand:                           \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line   6)
* \newcounter:                           \newcounter.         (line   6)
* \newenvironment:                       \newenvironment & \renewenvironment.
                                                             (line   6)
* \newfont:                              \newfont.            (line   6)
* \newlength:                            \newlength.          (line   6)
* \newline:                              \newline.            (line   6)
* \newpage:                              \newpage.            (line   6)
* \newsavebox:                           \newsavebox.         (line   6)
* \newtheorem:                           \newtheorem.         (line   6)
* \newtie:                               Accents.             (line  88)
* \newwrite:                             \write.              (line  26)
* \ng:                                   Additional Latin letters.
                                                             (line  41)
* \NG:                                   Additional Latin letters.
                                                             (line  41)
* \ni:                                   Math symbols.        (line 448)
* \nocite:                               \nocite.             (line   6)
* \nocite et \citation interne:          BibTeX error messages.
                                                             (line  25)
* \nocite {*}, pour toutes les clefs:    Using BibTeX.        (line  66)
* \nocorr:                               Font styles.         (line  23)
* \nocorrlist:                           Font styles.         (line  23)
* \nofiles:                              \nofiles.            (line   6)
* \noindent:                             \indent & \noindent. (line   6)
* \nolinebreak:                          \linebreak & \nolinebreak.
                                                             (line   6)
* \nonfrenchspacing:                     \frenchspacing & \nonfrenchspacing.
                                                             (line   6)
* \nonumber:                             eqnarray.            (line  32)
* \nopagebreak:                          \pagebreak & \nopagebreak.
                                                             (line   6)
* \normalfont:                           Font styles.         (line  60)
* \normalmarginpar:                      Marginal notes.      (line  25)
* \normalsfcodes:                        \normalsfcodes.      (line   6)
* \normalsize:                           Font sizes.          (line  12)
* \not:                                  Math symbols.        (line 453)
* \notin:                                Math symbols.        (line 462)
* \nu:                                   Math symbols.        (line 466)
* \numberline:                           \numberline.         (line   6)
* \nwarrow:                              Math symbols.        (line 469)
* \o (ø):                                Additional Latin letters.
                                                             (line  47)
* \O (Ø):                                Additional Latin letters.
                                                             (line  47)
* \obeycr:                               \obeycr & \restorecr.
                                                             (line   6)
* \oddsidemargin:                        Document class options.
                                                             (line  80)
* \oddsidemargin <1>:                    Page layout parameters.
                                                             (line  66)
* \oddsidemargin <2>:                    Page layout parameters.
                                                             (line  68)
* \odot:                                 Math symbols.        (line 472)
* \oe (œ):                               Additional Latin letters.
                                                             (line  51)
* \OE (Œ):                               Additional Latin letters.
                                                             (line  51)
* \oint:                                 Math symbols.        (line 476)
* \oldstylenums:                         Font styles.         (line 141)
* \Omega:                                Math symbols.        (line 480)
* \omega:                                Math symbols.        (line 483)
* \ominus:                               Math symbols.        (line 486)
* \onecolumn:                            \onecolumn.          (line   6)
* \openin:                               \openin & \openout.  (line   6)
* \opening:                              \opening.            (line   6)
* \openout:                              \openin & \openout.  (line   6)
* \oplus:                                Math symbols.        (line 489)
* \OptionNotUsed:                        Class and package commands.
                                                             (line 215)
* \oslash:                               Math symbols.        (line 493)
* \otimes:                               Math symbols.        (line 496)
* \oval:                                 \oval.               (line   6)
* \overbrace{MATH}:                      Over- and Underlining.
                                                             (line  41)
* \overline{TEXTE}:                      Over- and Underlining.
                                                             (line  22)
* \owns:                                 Math symbols.        (line 500)
* \P:                                    Text symbols.        (line  47)
* \PackageError:                         Class and package commands.
                                                             (line  45)
* \PackageInfo:                          Class and package commands.
                                                             (line  45)
* \PackageInfoNoLine:                    Class and package commands.
                                                             (line  45)
* \PackageWarning:                       Class and package commands.
                                                             (line  45)
* \PackageWarningNoLine:                 Class and package commands.
                                                             (line  45)
* \pagebreak:                            \pagebreak & \nopagebreak.
                                                             (line   6)
* \pagenumbering:                        \pagenumbering.      (line   6)
* \pageref:                              \pageref.            (line   6)
* \pagestyle:                            \pagestyle.          (line   6)
* \paperheight:                          Page layout parameters.
                                                             (line 117)
* \paperwidth:                           Page layout parameters.
                                                             (line 123)
* \par:                                  \par.                (line   6)
* \paragraph:                            Sectioning.          (line   6)
* \paragraph <1>:                        \subsubsection & \paragraph & \subparagraph.
                                                             (line   6)
* \parallel:                             Math symbols.        (line 504)
* \parbox:                               \parbox.             (line   6)
* \parindent:                            minipage.            (line 112)
* \parindent <1>:                        \indent & \noindent. (line  43)
* \parindent <2>:                        \parindent & \parskip.
                                                             (line   6)
* \parsep:                               list.                (line 162)
* \parskip:                              \parindent & \parskip.
                                                             (line   6)
* \parskip exemple:                      itemize.             (line  89)
* \part:                                 Sectioning.          (line   6)
* \part <1>:                             \part.               (line   6)
* \partial:                              Math symbols.        (line 507)
* \partopsep:                            list.                (line 172)
* \PassOptionsToClass:                   Class and package commands.
                                                             (line 221)
* \PassOptionsToPackage:                 Class and package commands.
                                                             (line 221)
* \pdfpageheight:                        Document class options.
                                                             (line  42)
* \pdfpagewidth:                         Document class options.
                                                             (line  42)
* \perp:                                 Math symbols.        (line 510)
* \phantom:                              \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line   6)
* \Phi:                                  Math symbols.        (line 515)
* \phi:                                  Math symbols.        (line 518)
* \Pi:                                   Math symbols.        (line 522)
* \pi:                                   Math symbols.        (line 525)
* \pm:                                   Math symbols.        (line 529)
* \pmod:                                 Math functions.      (line  87)
* \poptabs:                              tabbing.             (line 292)
* \poptabs <1>:                          tabbing.             (line 293)
* \pounds:                               Text symbols.        (line  51)
* \Pr:                                   Math functions.      (line  90)
* \prec:                                 Math symbols.        (line 532)
* \preceq:                               Math symbols.        (line 535)
* \prevdepth:                            \baselineskip & \baselinestretch.
                                                             (line  50)
* \prime:                                Math symbols.        (line 539)
* \printindex:                           \printindex.         (line   6)
* \ProcessOptions:                       Class and package commands.
                                                             (line 258)
* \ProcessOptions*:                      Class and package commands.
                                                             (line 258)
* \prod:                                 Math symbols.        (line 550)
* \propto:                               Math symbols.        (line 553)
* \protect:                              \protect.            (line   6)
* \protected@write:                      \write.              (line  78)
* \providecommand:                       \providecommand.     (line   6)
* \ProvidesClass:                        Class and package commands.
                                                             (line 302)
* \ProvidesFile:                         Class and package commands.
                                                             (line 338)
* \ProvidesPackage:                      Class and package commands.
                                                             (line 302)
* \ProvideTextCommand:                   \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand.
                                                             (line   6)
* \ProvideTextCommandDefault:            \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault.
                                                             (line   6)
* \ps:                                   \ps.                 (line   6)
* \Psi:                                  Math symbols.        (line 556)
* \psi:                                  Math symbols.        (line 559)
* \pushtabs:                             tabbing.             (line 296)
* \put:                                  \put.                (line   6)
* \qbezier:                              \qbezier.            (line   6)
* \qquad:                                Spacing in math mode.
                                                             (line  81)
* \qquad <1>:                            \enspace & \quad & \qquad.
                                                             (line   6)
* \quad:                                 Spacing in math mode.
                                                             (line  75)
* \quad <1>:                             \enspace & \quad & \qquad.
                                                             (line   6)
* \quotedblbase („):                     Text symbols.        (line  55)
* \quotesinglbase (‚):                   Text symbols.        (line  56)
* \r (ring accent):                      Accents.             (line  82)
* \raggedbottom:                         \raggedbottom.       (line   6)
* \raggedleft:                           \raggedleft.         (line   6)
* \raggedright:                          \raggedright.        (line   6)
* \raisebox:                             \raisebox.           (line   6)
* \rangle:                               Math symbols.        (line 562)
* \rbrace:                               Math symbols.        (line 566)
* \rbrack:                               Math symbols.        (line 570)
* \rceil:                                Math symbols.        (line 574)
* \Re:                                   Math symbols.        (line 577)
* \read:                                 \read.               (line   6)
* \ref:                                  \ref.                (line   6)
* \reflectbox:                           \scalebox.           (line   6)
* \refname:                              thebibliography.     (line  45)
* \refstepcounter:                       \refstepcounter.     (line   6)
* \renewcommand:                         \newcommand & \renewcommand.
                                                             (line   6)
* \renewenvironment:                     \newenvironment & \renewenvironment.
                                                             (line   6)
* \RequirePackage:                       Class and package commands.
                                                             (line 349)
* \RequirePackage, et nom d’ouvrage texput: Jobname.          (line 153)
* \RequirePackageWithOptions:            Class and package commands.
                                                             (line 349)
* \resizebox:                            \resizebox.          (line   6)
* \restorecr:                            \obeycr & \restorecr.
                                                             (line   6)
* \restriction:                          Math symbols.        (line 583)
* \revemptyset:                          Math symbols.        (line 588)
* \reversemarginpar:                     Marginal notes.      (line  25)
* \rfloor:                               Math symbols.        (line 593)
* \rhd:                                  Math symbols.        (line 597)
* \rho:                                  Math symbols.        (line 605)
* \right:                                \left & \right.      (line   6)
* \Rightarrow:                           Math symbols.        (line 609)
* \rightarrow:                           Math symbols.        (line 613)
* \rightharpoondown:                     Math symbols.        (line 618)
* \rightharpoonup:                       Math symbols.        (line 621)
* \rightleftharpoons:                    Math symbols.        (line 624)
* \rightmargin:                          list.                (line 189)
* \rm:                                   Font styles.         (line  90)
* \rmfamily:                             Font styles.         (line  33)
* \roman:                                \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol.
                                                             (line  19)
* \Roman:                                \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol.
                                                             (line  22)
* \rotatebox:                            \rotatebox.          (line   6)
* \rq:                                   Text symbols.        (line  59)
* \rule:                                 \rule.               (line   6)
* \S:                                    Text symbols.        (line  62)
* \savebox:                              \sbox & \savebox.    (line   6)
* \sbox:                                 \sbox & \savebox.    (line   6)
* \sc:                                   Font styles.         (line  93)
* \scalebox:                             \scalebox.           (line   6)
* \scriptscriptstyle:                    Math styles.         (line  33)
* \scriptsize:                           Font sizes.          (line  12)
* \scriptstyle:                          Math styles.         (line  33)
* \scshape:                              Font styles.         (line  54)
* \searrow:                              Math symbols.        (line 628)
* \sec:                                  Math functions.      (line  93)
* \section:                              Sectioning.          (line   6)
* \section <1>:                          \section.            (line   6)
* \seename:                              \index.              (line  63)
* \selectfont:                           Low-level font commands.
                                                             (line 126)
* \setcounter:                           \setcounter.         (line   6)
* \setlength:                            \setlength.          (line   6)
* \setminus:                             Math symbols.        (line 631)
* \settodepth:                           \settodepth.         (line   6)
* \settoheight:                          \settoheight.        (line   6)
* \settowidth:                           \settowidth.         (line   6)
* \sf:                                   Font styles.         (line  96)
* \sffamily:                             Font styles.         (line  51)
* \sharp:                                Math symbols.        (line 637)
* \shipout et développement:             \write.              (line  72)
* \shortstack:                           \shortstack.         (line   6)
* \Sigma:                                Math symbols.        (line 640)
* \sigma:                                Math symbols.        (line 643)
* \signature:                            \signature.          (line   6)
* \signature <1>:                        \signature.          (line  11)
* \sim:                                  Math symbols.        (line 647)
* \simeq:                                Math symbols.        (line 650)
* \sin:                                  Math functions.      (line  96)
* \sinh:                                 Math functions.      (line  99)
* \sl:                                   Font styles.         (line  99)
* \sloppy:                               \fussy & \sloppy.    (line   6)
* \slshape:                              Font styles.         (line  48)
* \small:                                Font sizes.          (line  12)
* \smallbreak:                           \bigbreak & \medbreak & \smallbreak.
                                                             (line   6)
* \smallint:                             Math symbols.        (line 653)
* \smallskip:                            \bigskip & \medskip & \smallskip.
                                                             (line   6)
* \smallskip <1>:                        \bigskip & \medskip & \smallskip.
                                                             (line  39)
* \smallskipamount:                      \bigskip & \medskip & \smallskip.
                                                             (line  40)
* \smile:                                Math symbols.        (line 657)
* \spacefactor:                          \spacefactor.        (line  10)
* \spadesuit:                            Math symbols.        (line 660)
* \sqcap:                                Math symbols.        (line 663)
* \sqcup:                                Math symbols.        (line 667)
* \sqrt:                                 \sqrt.               (line   6)
* \sqsubset:                             Math symbols.        (line 671)
* \sqsubseteq:                           Math symbols.        (line 676)
* \sqsupset:                             Math symbols.        (line 680)
* \sqsupseteq:                           Math symbols.        (line 685)
* \ss (ß):                               Additional Latin letters.
                                                             (line  55)
* \SS (SS):                              Additional Latin letters.
                                                             (line  55)
* \stackrel:                             \stackrel.           (line   6)
* \star:                                 Math symbols.        (line 689)
* \stepcounter:                          \stepcounter.        (line   6)
* \stop:                                 Recovering from errors.
                                                             (line  24)
* \strut:                                \strut.              (line   6)
* \subitem:                              Produce the index manually.
                                                             (line  23)
* \subparagraph:                         Sectioning.          (line   6)
* \subparagraph <1>:                     \subsubsection & \paragraph & \subparagraph.
                                                             (line   6)
* \subsection:                           Sectioning.          (line   6)
* \subsection <1>:                       \subsection.         (line   6)
* \subset:                               Math symbols.        (line 697)
* \subseteq:                             Math symbols.        (line 700)
* \subsubitem:                           Produce the index manually.
                                                             (line  23)
* \subsubsection:                        Sectioning.          (line   6)
* \subsubsection <1>:                    \subsubsection & \paragraph & \subparagraph.
                                                             (line   6)
* \succ:                                 Math symbols.        (line 703)
* \succeq:                               Math symbols.        (line 706)
* \sum:                                  Math symbols.        (line 710)
* \sup:                                  Math functions.      (line 102)
* \suppressfloats:                       Floats.              (line  97)
* \supset:                               Math symbols.        (line 714)
* \supseteq:                             Math symbols.        (line 717)
* \surd:                                 Math symbols.        (line 720)
* \swarrow:                              Math symbols.        (line 725)
* \symbol:                               Symbols by font position.
                                                             (line   6)
* \t (tie-after accent):                 Accents.             (line  88)
* \tabbingsep:                           tabbing.             (line 307)
* \tabcolsep:                            tabular.             (line 190)
* \tableofcontents:                      Table of contents etc..
                                                             (line   6)
* \tableofcontents <1>:                  \contentsline.       (line   6)
* \tan:                                  Math functions.      (line 105)
* \tanh:                                 Math functions.      (line 108)
* \tau:                                  Math symbols.        (line 728)
* \telephone:                            \telephone.          (line   6)
* \TeX:                                  Text symbols.        (line  65)
* \textascendercompwordmark:             Text symbols.        (line 103)
* \textasciicircum:                      Text symbols.        (line  68)
* \textasciitilde:                       Text symbols.        (line  71)
* \textasteriskcentered:                 Text symbols.        (line  74)
* \textbackslash:                        Reserved characters. (line  19)
* \textbackslash <1>:                    Text symbols.        (line  77)
* \textbar:                              Text symbols.        (line  80)
* \textbardbl:                           Text symbols.        (line  83)
* \textbf:                               Font styles.         (line  42)
* \textbigcircle:                        Text symbols.        (line  86)
* \textbraceleft:                        Text symbols.        (line  89)
* \textbraceright:                       Text symbols.        (line  92)
* \textbullet:                           Text symbols.        (line  95)
* \textcapitalcompwordmark:              Text symbols.        (line 102)
* \textcircled{LETTRE}:                  Text symbols.        (line  98)
* \textcompwordmark:                     Text symbols.        (line 101)
* \textcopyright:                        Text symbols.        (line  15)
* \textdagger:                           Text symbols.        (line 108)
* \textdaggerdbl:                        Text symbols.        (line 111)
* \textdollar (ou \$):                   Text symbols.        (line 114)
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* \textemdash (ou ---):                  Text symbols.        (line 117)
* \textendash (ou --):                   Text symbols.        (line 123)
* \texteuro:                             Text symbols.        (line 127)
* \textexclamdown (ou !`):               Text symbols.        (line 134)
* \textfiguredash:                       Text symbols.        (line 137)
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                                                             (line 129)
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* \textrightarrow:                       Text symbols.        (line 199)
* \textrm:                               Font styles.         (line  33)
* \textsc:                               Font styles.         (line  54)
* \textsf:                               Font styles.         (line  51)
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* \texttwelveudash:                      Text symbols.        (line 208)
* \textunderscore:                       Text symbols.        (line 211)
* \textup:                               Font styles.         (line  45)
* \textvisiblespace:                     Text symbols.        (line 214)
* \textwidth:                            Page layout parameters.
                                                             (line 138)
* \th (þ):                               Additional Latin letters.
                                                             (line  59)
* \TH (Þ):                               Additional Latin letters.
                                                             (line  59)
* \thanks{TEXTE}:                        \maketitle.          (line  60)
* \theta:                                Math symbols.        (line 731)
* \thicklines:                           \thicklines.         (line   6)
* \thickspace:                           Spacing in math mode.
                                                             (line  26)
* \thinlines:                            \thinlines.          (line   6)
* \thinspace:                            Spacing in math mode.
                                                             (line  52)
* \thinspace <1>:                        \thinspace & \negthinspace.
                                                             (line   6)
* \thispagestyle:                        \thispagestyle.      (line   6)
* \tilde:                                Math accents.        (line  37)
* \times:                                Math symbols.        (line 735)
* \tiny:                                 Font sizes.          (line  12)
* \title{TEXTE}:                         \maketitle.          (line  69)
* \to:                                   Math symbols.        (line 739)
* \today:                                \today.              (line   6)
* \top:                                  Math symbols.        (line 743)
* \topfraction:                          Floats.              (line 118)
* \topmargin:                            Page layout parameters.
                                                             (line 164)
* \topnumber:                            Floats.              (line 147)
* \topsep:                               list.                (line 195)
* \topskip:                              Page layout parameters.
                                                             (line 190)
* \topskip <1>:                          Page layout parameters.
                                                             (line 191)
* \totalnumber:                          Floats.              (line 151)
* \triangle:                             Math symbols.        (line 747)
* \triangleleft:                         Math symbols.        (line 750)
* \triangleright:                        Math symbols.        (line 756)
* \tt:                                   Font styles.         (line 102)
* \ttfamily:                             Font styles.         (line  57)
* \twocolumn:                            \twocolumn.          (line   6)
* \typein:                               \typein.             (line   6)
* \typeout:                              \typeout.            (line   6)
* \u (brève, accent):                    Accents.             (line  95)
* \unboldmath:                           \boldmath & \unboldmath.
                                                             (line   6)
* \unboldmath <1>:                       \boldmath & \unboldmath.
                                                             (line  14)
* \underbar:                             Accents.             (line  98)
* \underbrace{MATH}:                     Over- and Underlining.
                                                             (line  27)
* \underline{TEXTE}:                     Over- and Underlining.
                                                             (line   9)
* \unitlength:                           picture.             (line  30)
* \unlhd:                                Math symbols.        (line 762)
* \unrhd:                                Math symbols.        (line 770)
* \Uparrow:                              Math symbols.        (line 778)
* \uparrow:                              Math symbols.        (line 782)
* \Updownarrow:                          Math symbols.        (line 786)
* \updownarrow:                          Math symbols.        (line 791)
* \upharpoonright:                       Math symbols.        (line 795)
* \uplus:                                Math symbols.        (line 800)
* \upshape:                              Font styles.         (line  45)
* \Upsilon:                              Math symbols.        (line 805)
* \upsilon:                              Math symbols.        (line 808)
* \usebox:                               \usebox.             (line   6)
* \usecounter:                           \usecounter.         (line   6)
* \usefont:                              Low-level font commands.
                                                             (line 135)
* \usepackage:                           Additional packages. (line   6)
* \UseTextAccent:                        \UseTextSymbol & \UseTextAccent.
                                                             (line   6)
* \UseTextSymbol:                        \UseTextSymbol & \UseTextAccent.
                                                             (line   6)
* \v (brève, accent):                    Accents.             (line 107)
* \value:                                \value.              (line   6)
* \vanothing:                            Math symbols.        (line 816)
* \varepsilon:                           Math symbols.        (line 811)
* \varphi:                               Math symbols.        (line 821)
* \varpi:                                Math symbols.        (line 825)
* \varrho:                               Math symbols.        (line 829)
* \varsigma:                             Math symbols.        (line 833)
* \vartheta:                             Math symbols.        (line 837)
* \vbox TeX de base:                     minipage.            (line  63)
* \vdash ⊢ Taquet droit ; prouve, implique ;: Math symbols.   (line 841)
* \vdots:                                Dots.                (line  38)
* \vec:                                  Math accents.        (line  40)
* \vector:                               \vector.             (line   6)
* \vee:                                  Math symbols.        (line 845)
* \verb:                                 \verb.               (line   6)
* \Vert:                                 Math symbols.        (line 850)
* \vert:                                 Math symbols.        (line 868)
* \vfill:                                \vfill.              (line   6)
* \vline:                                \vline.              (line   6)
* \vphantom:                             \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line   6)
* \vspace:                               \vspace.             (line   6)
* \vtop TeX de base:                     minipage.            (line  59)
* \wedge:                                Math symbols.        (line 888)
* \widehat:                              Math accents.        (line  43)
* \widetilde:                            Math accents.        (line  46)
* \wlog:                                 \wlog.               (line   6)
* \wp:                                   Math symbols.        (line 892)
* \wr:                                   Math symbols.        (line 896)
* \write:                                \write.              (line   6)
* \write18:                              \write18.            (line   6)
* \Xi:                                   Math symbols.        (line 899)
* \xi:                                   Math symbols.        (line 902)
* \xspace:                               xspace package.      (line   6)
* \year:                                 \day & \month & \year.
                                                             (line   6)
* \zeta:                                 Math symbols.        (line 905)
* \[...\] displaymath:                   displaymath.         (line  27)
* \\ ’pour flushleft):                   flushleft.           (line  14)
* \\ (for eqnarray):                     eqnarray.            (line  23)
* \\ (force un saut de ligne):           \\.                  (line   6)
* \\ (pour center):                      center.              (line  16)
* \\ (pour flushright):                  flushright.          (line  12)
* \\ (pour les objets \shortstack):      \shortstack.         (line  37)
* \\ (pour les lettres):                 Letters.             (line  54)
* \\ (pour tabular):                     tabular.             (line  37)
* \\ (pour verse):                       verse.               (line  33)
* \\ (pour \author):                     \maketitle.          (line  45)
* \\ (pour \title):                      \maketitle.          (line  70)
* \\ (tabbing):                          tabbing.             (line 156)
* \\* (pour eqnarray):                   eqnarray.            (line  29)
* \^:                                    Reserved characters. (line  19)
* \^ (accent circonflexe):               Accents.             (line  38)
* \_:                                    Reserved characters. (line  13)
* \` (accent grave):                     Accents.             (line  43)
* \` (tabbing):                          tabbing.             (line 264)
* \{:                                    Reserved characters. (line  13)
* \|:                                    Math symbols.        (line  20)
* \}:                                    Reserved characters. (line  13)
* \~:                                    Reserved characters. (line  19)
* \~ (accent tilde):                     Accents.             (line  49)
* ^ indice supérieur:                    Subscripts & superscripts.
                                                             (line   6)
* _ indice inférieur:                    Subscripts & superscripts.
                                                             (line   6)
* {...} (pour les arguments obligatoires): LaTeX command syntax.
                                                             (line   6)
* ~:                                     ~.                   (line   6)
* abstract, environnement:               abstract.            (line   6)
* adjustbox, paquetage:                  Boxes.               (line   9)
* algorithm2e, paquetage:                tabbing.             (line  19)
* amscd, paquetage:                      Arrows.              (line  41)
* amsfonts, paquetage:                   Math formulas.       (line  63)
* amsfonts, paquetage <1>:               Arrows.              (line   6)
* amsmath, paquetage:                    array.               (line  58)
* amsmath, paquetage <1>:                array.               (line  67)
* amsmath, paquetage <2>:                displaymath.         (line  22)
* amsmath, paquetage <3>:                equation.            (line  20)
* amsmath, paquetage <4>:                theorem.             (line  28)
* amsmath, paquetage <5>:                Math formulas.       (line  63)
* amsmath, paquetage <6>:                \left & \right.      (line  31)
* amsmath, paquetage <7>:                \bigl & \bigr etc..  (line  71)
* amsmath, paquetage <8>:                Dots.                (line  42)
* amsmath, paquetage <9>:                Math functions.      (line 111)
* amsmath, paquetage <10>:               \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line  57)
* amsmath, paquetage <11>:               Colon character & \colon.
                                                             (line  15)
* amsmath, paquetage <12>:               Colon character & \colon.
                                                             (line  19)
* amsmath, paquetage <13>:               \thinspace & \negthinspace.
                                                             (line  29)
* amsthm, paquetage:                     theorem.             (line  28)
* answers, paquetage:                    \write.              (line 113)
* appendix, paquetage:                   \appendix.           (line  31)
* arobe:                                 \@.                  (line   6)
* array, environnement:                  array.               (line   6)
* array, paquetage:                      array.               (line  78)
* Asymptote, paquetage:                  \line.               (line  38)
* Asymptote, paquetage <1>:              \strut.              (line  62)
* Asymptote, paquetage <2>:              \mbox & \makebox.    (line  78)
* Asymptote, paquetage <3>:              \write18.            (line  14)
* babel, paquetage:                      \chapter.            (line  62)
* babel, paquetage <1>:                  \chapter.            (line  81)
* babel, paquetage <2>:                  thebibliography.     (line  55)
* babel, paquetage <3>:                  \hyphenation.        (line  19)
* babel, paquetage <4>:                  Table of contents etc..
                                                             (line  95)
* babel, paquetage <5>:                  \index.              (line  63)
* beamer, paquetage:                     beamer template.     (line   6)
* bigfoot, paquetage:                    Footnotes of footnotes.
                                                             (line   6)
* bm, paquetage:                         \boldmath & \unboldmath.
                                                             (line  35)
* bp:                                    Units of length.     (line  19)
* cadre, séparation d'avec le contenu:   \fbox & \framebox.   (line  48)
* cadre, épaisseur du filet:             \fbox & \framebox.   (line  43)
* cc:                                    Units of length.     (line  33)
* center, environnement:                 center.              (line   6)
* chapter, compteur:                     Counters.            (line  14)
* classe article:                        Document classes.    (line  14)
* classe book:                           Document classes.    (line  14)
* classe letter:                         Document classes.    (line  14)
* classe report:                         Document classes.    (line  14)
* classe slides:                         Document classes.    (line  14)
* cleveref, paquetage:                   Cross references.    (line  44)
* cm:                                    Units of length.     (line  27)
* cm-super, paquetage:                   fontenc package.     (line  39)
* cmd.exe, utilisé par \write18:         \write18.            (line  73)
* commande dvipdfmx:                     Output files.        (line  11)
* commande dvips:                        Output files.        (line  11)
* commande dvitype:                      Output files.        (line  11)
* commande latex:                        Output files.        (line  11)
* commande pdflatex:                     Output files.        (line  20)
* commande xdvi:                         Output files.        (line  11)
* comprehensive, paquetage:              Math symbols.        (line   6)
* cprotect, paquetage:                   verbatim.            (line  27)
* cprotect, paquetage <1>:               \verb.               (line  32)
* datatool, paquetage:                   \read.               (line  32)
* datetime, paquetage:                   \today.              (line  23)
* dcolumn, paquetage:                    array.               (line  78)
* dd:                                    Units of length.     (line  30)
* delim_0:                               makeindex.           (line 119)
* delim_1:                               makeindex.           (line 123)
* delim_2:                               makeindex.           (line 127)
* delim_n:                               makeindex.           (line 131)
* delim_r:                               makeindex.           (line 136)
* description, environnement:            description.         (line   6)
* displaymath, environnement:            displaymath.         (line   6)
* displaymath, environnement <1>:        Math formulas.       (line   6)
* document, environnement:               document.            (line   6)
* dvilualatex-dev:                       TeX engines.         (line  70)
* em:                                    Units of length.     (line  47)
* enumerate, environnement:              enumerate.           (line   6)
* enumi, compteur:                       Counters.            (line  14)
* enumii, compteur:                      Counters.            (line  14)
* enumiii, compteur:                     Counters.            (line  14)
* enumitem, paquetage:                   itemize.             (line  76)
* enumitem, paquetage <1>:               list.                (line 278)
* enumiv, compteur:                      Counters.            (line  14)
* environnement abstract:                abstract.            (line   6)
* environnement array:                   array.               (line   6)
* environnement center:                  center.              (line   6)
* environnement description:             description.         (line   6)
* environnement displaymath:             displaymath.         (line   6)
* environnement displaymath <1>:         Math formulas.       (line   6)
* environnement document:                document.            (line   6)
* environnement enumerate:               enumerate.           (line   6)
* environnement eqnarray:                eqnarray.            (line   6)
* environnement equation:                equation.            (line   6)
* environnement equation <1>:            Math formulas.       (line   6)
* environnement figure:                  figure.              (line   6)
* environnement filecontents:            filecontents.        (line   6)
* environnement filecontents*:           filecontents.        (line   6)
* environnement flushleft:               flushleft.           (line   6)
* environnement flushright:              flushright.          (line   6)
* environnement itemize:                 itemize.             (line   6)
* environnement letter:                  letter.              (line   6)
* environnement list:                    list.                (line   6)
* environnement math:                    math.                (line   6)
* environnement math <1>:                Math formulas.       (line   6)
* environnement minipage:                minipage.            (line   6)
* environnement picture:                 picture.             (line   6)
* environnement quotation:               quotation & quote.   (line   6)
* environnement quote:                   quotation & quote.   (line   6)
* environnement sloppypar:               sloppypar.           (line   6)
* environnement tabbing:                 tabbing.             (line   6)
* environnement table:                   table.               (line   6)
* environnement tabular:                 tabular.             (line   6)
* environnement thebibliography:         thebibliography.     (line   6)
* environnement theindex:                Produce the index manually.
                                                             (line  10)
* environnement theorem:                 theorem.             (line   6)
* environnement titlepage:               titlepage.           (line   6)
* environnement verbatim:                verbatim.            (line   6)
* environnement verse:                   verse.               (line   6)
* eqnarray, environnement:               eqnarray.            (line   6)
* equation, compteur:                    Counters.            (line  14)
* equation, environnement:               equation.            (line   6)
* equation, environnement <1>:           Math formulas.       (line   6)
* etex, commande:                        TeX engines.         (line  17)
* etoolbox, paquetage:                   Class and package commands.
                                                             (line 121)
* eurosym, paquetage:                    Text symbols.        (line 128)
* ex:                                    Units of length.     (line  42)
* expl3, paquetage:                      Upper and lower case.
                                                             (line  47)
* expressions:                           Expressions.         (line   6)
* fancyhdr, paquetage:                   Page styles.         (line  12)
* fancyhdr, paquetage <1>:               \pagestyle.          (line  13)
* fancyvrb, paquetage:                   tabbing.             (line  19)
* fancyvrb, paquetage <1>:               verbatim.            (line  43)
* fichier .dvi:                          Output files.        (line  11)
* fichier .log:                          Output files.        (line  29)
* figure, compteur:                      Counters.            (line  14)
* figure, environnement:                 figure.              (line   6)
* filecontents*, environnement:          filecontents.        (line   6)
* filecontents, environnement:           filecontents.        (line   6)
* first-latex-doc document:              About this document. (line  37)
* flafter, paquetage:                    Floats.              (line  91)
* float, paquetage:                      Floats.              (line  58)
* flushleft, environnement:              flushleft.           (line   6)
* flushright, environnement:             flushright.          (line   6)
* fontenc:                               fontenc package.     (line   6)
* fontenc, paquetage:                    \hyphenation.        (line  28)
* fontspec, paquetage:                   fontenc package.     (line  18)
* footmisc, paquetage:                   Footnotes in section headings.
                                                             (line  10)
* footnote, compteur:                    Counters.            (line  14)
* geometry, paquetage:                   Document class options.
                                                             (line  42)
* geometry, paquetage <1>:               Document class options.
                                                             (line  47)
* graphpap, paquetage:                   \graphpaper.         (line  11)
* grfext, paquetage:                     \DeclareGraphicsExtensions.
                                                             (line  42)
* group_skip:                            makeindex.           (line  61)
* <https://latexref.xyz> page d’accueil: About this document. (line   6)
* hyperref, paquetage:                   \pagenumbering.      (line  47)
* hyperref, paquetage <1>:               \contentsline.       (line  37)
* hyperref, paquetage <2>:               Command line input.  (line  14)
* in:                                    Units of length.     (line  16)
* indentfirst, paquetage:                \part.               (line  54)
* indentfirst, paquetage <1>:            \chapter.            (line  62)
* indentfirst, paquetage <2>:            \section.            (line  64)
* indentfirst, paquetage <3>:            \subsection.         (line  50)
* indentfirst, paquetage <4>:            \subsubsection & \paragraph & \subparagraph.
                                                             (line  63)
* indentfirst, paquetage <5>:            \indent & \noindent. (line  48)
* indent_length:                         makeindex.           (line 150)
* indent_space:                          makeindex.           (line 146)
* index, fichier de style:               makeindex.           (line  18)
* index, paquetage:                      \index.              (line 114)
* index, traitement:                     makeindex.           (line   6)
* inputenc:                              inputenc package.    (line   6)
* itemize, environnement:                itemize.             (line   6)
* item_0:                                makeindex.           (line  88)
* item_01:                               makeindex.           (line 100)
* item_1:                                makeindex.           (line  92)
* item_12:                               makeindex.           (line 110)
* item_2:                                makeindex.           (line  96)
* item_x1:                               makeindex.           (line 104)
* item_x2:                               makeindex.           (line 114)
* latex:                                 TeX engines.         (line  15)
* latex-dev:                             TeX engines.         (line  71)
* latex-doc-ptr document:                About this document. (line  34)
* <[email protected]> adresse mél.:    About this document. (line  19)
* latexsym, paquetage:                   Arrows.              (line   6)
* lethead_flag:                          makeindex.           (line  69)
* lethead_prefix:                        makeindex.           (line  78)
* lethead_suffix:                        makeindex.           (line  83)
* letter, environnement:                 letter.              (line   6)
* line_max:                              makeindex.           (line 141)
* list, environnement:                   list.                (line   6)
* listings, paquetage:                   tabbing.             (line  19)
* listings, paquetage <1>:               verbatim.            (line  37)
* listings, paquetage <2>:               \verb.               (line  29)
* lmodern, paquetage:                    fontenc package.     (line  39)
* longtable, paquetage:                  tabbing.             (line  19)
* LR box:                                picture.             (line 103)
* lrbox:                                 lrbox.               (line   6)
* lshort document:                       About this document. (line  47)
* lualatex:                              TeX engines.         (line  35)
* lualatex commande:                     TeX engines.         (line  36)
* lualatex-dev:                          TeX engines.         (line  72)
* macros2e, paquetage:                   \makeatletter & \makeatother.
                                                             (line  42)
* makeidx, paquetage:                    \printindex.         (line  12)
* makeindex, fichier de style:           makeindex.           (line  18)
* math, environnement:                   math.                (line   6)
* math, environnement <1>:               Math formulas.       (line   6)
* math, flèches:                         Arrows.              (line   6)
* mathtools, paquetage:                  Math formulas.       (line  63)
* mathtools, paquetage <1>:              Math symbols.        (line 854)
* mathtools, paquetage <2>:              Delimiters.          (line  39)
* mathtools, paquetage <3>:              \left & \right.      (line  31)
* mathtools, paquetage <4>:              Over- and Underlining.
                                                             (line  46)
* mathtools, paquetage <5>:              \smash.              (line  65)
* mathtools, paquetage <6>:              \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line  49)
* MetaPost, paquetage:                   \line.               (line  38)
* mfirstuc, paquetage:                   Upper and lower case.
                                                             (line  44)
* mhchem, paquetage:                     Subscripts & superscripts.
                                                             (line  65)
* minipage, environnement:               minipage.            (line   6)
* minted, paquetage:                     tabbing.             (line  19)
* minted, paquetage <1>:                 verbatim.            (line  37)
* minted, paquetage <2>:                 \verb.               (line  29)
* mlp, paquetage:                        \chapter.            (line  62)
* mm:                                    Units of length.     (line  24)
* mpfootnote, compteur:                  Counters.            (line  14)
* mu:                                    Units of length.     (line  56)
* multind, paquetage:                    Indexes.             (line  55)
* option 10pt:                           Document class options.
                                                             (line  15)
* option 11pt:                           Document class options.
                                                             (line  15)
* option 12pt:                           Document class options.
                                                             (line  15)
* option a4paper:                        Document class options.
                                                             (line  21)
* option a5paper:                        Document class options.
                                                             (line  21)
* option b5paper:                        Document class options.
                                                             (line  21)
* option draft:                          Document class options.
                                                             (line  52)
* option executivepaper:                 Document class options.
                                                             (line  21)
* option final:                          Document class options.
                                                             (line  52)
* option fleqn:                          Document class options.
                                                             (line  52)
* option landscape:                      Document class options.
                                                             (line  52)
* option legalpaper:                     Document class options.
                                                             (line  21)
* option leqno:                          Document class options.
                                                             (line  52)
* option letterpaper:                    Document class options.
                                                             (line  21)
* option notitlepage:                    Document class options.
                                                             (line  52)
* option onecolumn:                      Document class options.
                                                             (line  74)
* option oneside:                        Document class options.
                                                             (line  74)
* option openany:                        Document class options.
                                                             (line  74)
* option openbib:                        Document class options.
                                                             (line  52)
* option openright:                      Document class options.
                                                             (line  74)
* option titlepage:                      Document class options.
                                                             (line  52)
* option twocolumn:                      Document class options.
                                                             (line  74)
* option twoside:                        Document class options.
                                                             (line  74)
* package, paquetage:                    \caption.            (line  72)
* page, compteur:                        Counters.            (line  14)
* page_precedence:                       makeindex.           (line 156)
* paquetage adjustbox:                   Boxes.               (line   9)
* paquetage algorithm2e:                 tabbing.             (line  19)
* paquetage amscd:                       Arrows.              (line  41)
* paquetage amsfonts:                    Math formulas.       (line  63)
* paquetage amsfonts <1>:                Arrows.              (line   6)
* paquetage amsmath:                     array.               (line  58)
* paquetage amsmath <1>:                 array.               (line  67)
* paquetage amsmath <2>:                 displaymath.         (line  22)
* paquetage amsmath <3>:                 equation.            (line  20)
* paquetage amsmath <4>:                 theorem.             (line  28)
* paquetage amsmath <5>:                 Math formulas.       (line  63)
* paquetage amsmath <6>:                 \left & \right.      (line  31)
* paquetage amsmath <7>:                 \bigl & \bigr etc..  (line  71)
* paquetage amsmath <8>:                 Dots.                (line  42)
* paquetage amsmath <9>:                 Math functions.      (line 111)
* paquetage amsmath <10>:                \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line  57)
* paquetage amsmath <11>:                Colon character & \colon.
                                                             (line  15)
* paquetage amsmath <12>:                Colon character & \colon.
                                                             (line  19)
* paquetage amsmath <13>:                \thinspace & \negthinspace.
                                                             (line  29)
* paquetage amsthm:                      theorem.             (line  28)
* paquetage answers:                     \write.              (line 113)
* paquetage appendix:                    \appendix.           (line  31)
* paquetage array:                       array.               (line  78)
* paquetage Asymptote:                   \line.               (line  38)
* paquetage Asymptote <1>:               \strut.              (line  62)
* paquetage Asymptote <2>:               \mbox & \makebox.    (line  78)
* paquetage Asymptote <3>:               \write18.            (line  14)
* paquetage babel:                       \chapter.            (line  62)
* paquetage babel <1>:                   \chapter.            (line  81)
* paquetage babel <2>:                   thebibliography.     (line  55)
* paquetage babel <3>:                   \hyphenation.        (line  19)
* paquetage babel <4>:                   Table of contents etc..
                                                             (line  95)
* paquetage babel <5>:                   \index.              (line  63)
* paquetage beamer:                      beamer template.     (line   6)
* paquetage bigfoot:                     Footnotes of footnotes.
                                                             (line   6)
* paquetage bm:                          \boldmath & \unboldmath.
                                                             (line  35)
* paquetage cleveref:                    Cross references.    (line  44)
* paquetage cm-super:                    fontenc package.     (line  39)
* paquetage comprehensive:               Math symbols.        (line   6)
* paquetage cprotect:                    verbatim.            (line  27)
* paquetage cprotect <1>:                \verb.               (line  32)
* paquetage datatool:                    \read.               (line  32)
* paquetage datetime:                    \today.              (line  23)
* paquetage dcolumn:                     array.               (line  78)
* paquetage enumitem:                    itemize.             (line  76)
* paquetage enumitem <1>:                list.                (line 278)
* paquetage etoolbox:                    Class and package commands.
                                                             (line 121)
* paquetage eurosym:                     Text symbols.        (line 128)
* paquetage expl3:                       Upper and lower case.
                                                             (line  47)
* paquetage fancyhdr:                    Page styles.         (line  12)
* paquetage fancyhdr <1>:                \pagestyle.          (line  13)
* paquetage fancyvrb:                    tabbing.             (line  19)
* paquetage fancyvrb <1>:                verbatim.            (line  43)
* paquetage flafter:                     Floats.              (line  91)
* paquetage float:                       Floats.              (line  58)
* paquetage fontenc:                     \hyphenation.        (line  28)
* paquetage fontspec:                    fontenc package.     (line  18)
* paquetage footmisc:                    Footnotes in section headings.
                                                             (line  10)
* paquetage geometry:                    Document class options.
                                                             (line  42)
* paquetage geometry <1>:                Document class options.
                                                             (line  47)
* paquetage graphpap:                    \graphpaper.         (line  11)
* paquetage grfext:                      \DeclareGraphicsExtensions.
                                                             (line  42)
* paquetage hyperref:                    \pagenumbering.      (line  47)
* paquetage hyperref <1>:                \contentsline.       (line  37)
* paquetage hyperref <2>:                Command line input.  (line  14)
* paquetage indentfirst:                 \part.               (line  54)
* paquetage indentfirst <1>:             \chapter.            (line  62)
* paquetage indentfirst <2>:             \section.            (line  64)
* paquetage indentfirst <3>:             \subsection.         (line  50)
* paquetage indentfirst <4>:             \subsubsection & \paragraph & \subparagraph.
                                                             (line  63)
* paquetage indentfirst <5>:             \indent & \noindent. (line  48)
* paquetage index:                       \index.              (line 114)
* paquetage latexsym:                    Arrows.              (line   6)
* paquetage listings:                    tabbing.             (line  19)
* paquetage listings <1>:                verbatim.            (line  37)
* paquetage listings <2>:                \verb.               (line  29)
* paquetage lmodern:                     fontenc package.     (line  39)
* paquetage longtable:                   tabbing.             (line  19)
* paquetage macros2e:                    \makeatletter & \makeatother.
                                                             (line  42)
* paquetage makeidx:                     \printindex.         (line  12)
* paquetage mathtools:                   Math formulas.       (line  63)
* paquetage mathtools <1>:               Math symbols.        (line 854)
* paquetage mathtools <2>:               Delimiters.          (line  39)
* paquetage mathtools <3>:               \left & \right.      (line  31)
* paquetage mathtools <4>:               Over- and Underlining.
                                                             (line  46)
* paquetage mathtools <5>:               \smash.              (line  65)
* paquetage mathtools <6>:               \phantom & \vphantom & \hphantom.
                                                             (line  49)
* paquetage MetaPost:                    \line.               (line  38)
* paquetage mfirstuc:                    Upper and lower case.
                                                             (line  44)
* paquetage mhchem:                      Subscripts & superscripts.
                                                             (line  65)
* paquetage minted:                      tabbing.             (line  19)
* paquetage minted <1>:                  verbatim.            (line  37)
* paquetage minted <2>:                  \verb.               (line  29)
* paquetage mlp:                         \chapter.            (line  62)
* paquetage multind:                     Indexes.             (line  55)
* paquetage package:                     \caption.            (line  72)
* paquetage pict2e:                      \line.               (line  38)
* paquetage polyglossia:                 \chapter.            (line  62)
* paquetage polyglossia <1>:             \hyphenation.        (line  19)
* paquetage polyglossia <2>:             Table of contents etc..
                                                             (line  96)
* paquetage polyglossia <3>:             \index.              (line  63)
* paquetage PSTricks:                    \line.               (line  38)
* paquetage setspace:                    \baselineskip & \baselinestretch.
                                                             (line  89)
* paquetage showidx:                     Indexes.             (line  55)
* paquetage siunitx:                     minipage.            (line 149)
* paquetage siunitx <1>:                 ~.                   (line  40)
* paquetage soul:                        tabbing.             (line 361)
* paquetage suffix:                      \@ifstar.            (line  71)
* paquetage tablefootnote:               Footnotes in a table.
                                                             (line  56)
* paquetage texosquery:                  \write18.            (line  79)
* paquetage textcase:                    Upper and lower case.
                                                             (line  41)
* paquetage textcomp:                    Font styles.         (line 141)
* paquetage textcomp <1>:                Text symbols.        (line   6)
* paquetage TikZ:                        \line.               (line  38)
* paquetage TikZ <1>:                    \strut.              (line  62)
* paquetage TikZ <2>:                    \mbox & \makebox.    (line  77)
* paquetage tikz-cd:                     Arrows.              (line  41)
* paquetage titlesec:                    Sectioning.          (line  63)
* paquetage titlesec <1>:                \part.               (line  58)
* paquetage titlesec <2>:                \chapter.            (line  90)
* paquetage titlesec <3>:                \section.            (line  74)
* paquetage titlesec <4>:                \subsection.         (line  60)
* paquetage titlesec <5>:                \subsubsection & \paragraph & \subparagraph.
                                                             (line  73)
* paquetage tocbibbind:                  Table of contents etc..
                                                             (line 100)
* paquetage tocloft:                     Table of contents etc..
                                                             (line 100)
* paquetage tocloft <1>:                 \contentsline.       (line  34)
* paquetage ulem:                        Over- and Underlining.
                                                             (line  16)
* paquetage unicode-math:                Greek letters.       (line  37)
* paquetage url:                         \verb.               (line  25)
* paquetage verbatimbox:                 verbatim.            (line  43)
* paquetage xparse:                      \@ifstar.            (line  71)
* paquetage xr:                          xr package.          (line   6)
* paquetage xr-hyper:                    xr package.          (line   6)
* paquetage xspace:                      xspace package.      (line   6)
* paquetage xstring:                     Jobname.             (line 111)
* paragraph, compteur:                   Counters.            (line  14)
* part, compteur:                        Counters.            (line  14)
* pc:                                    Units of length.     (line  13)
* pdflatex:                              TeX engines.         (line  16)
* pdflatex-dev:                          TeX engines.         (line  73)
* pict2e, paquetage:                     \line.               (line  38)
* picture, environnement:                picture.             (line   6)
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* polyglossia, paquetage:                \chapter.            (line  62)
* polyglossia, paquetage <1>:            \hyphenation.        (line  19)
* polyglossia, paquetage <2>:            Table of contents etc..
                                                             (line  96)
* polyglossia, paquetage <3>:            \index.              (line  63)
* postamble:                             makeindex.           (line  57)
* preamble:                              makeindex.           (line  52)
* PSTricks, paquetage:                   \line.               (line  38)
* pt:                                    Units of length.     (line   9)
* quotation, environnement:              quotation & quote.   (line   6)
* quote, environnement:                  quotation & quote.   (line   6)
* secnumdepth:                           Sectioning.          (line  74)
* secnumdepth compteur:                  Sectioning.          (line  75)
* section, compteur:                     Counters.            (line  14)
* setspace, paquetage:                   \baselineskip & \baselinestretch.
                                                             (line  89)
* sh, utilisé par \write18:              \write18.            (line  73)
* SHELL, environnement, variables de:    \write18.            (line  73)
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* showidx, paquetage:                    Indexes.             (line  55)
* siunitx, paquetage:                    minipage.            (line 149)
* siunitx, paquetage <1>:                ~.                   (line  40)
* sloppypar, environnement:              sloppypar.           (line   6)
* soul, paquetage:                       tabbing.             (line 361)
* sp:                                    Units of length.     (line  36)
* subparagraph, compteur:                Counters.            (line  14)
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* suffix, paquetage:                     \@ifstar.            (line  71)
* tabbing, environnement:                tabbing.             (line   6)
* table, compteur:                       Counters.            (line  14)
* table, environnement:                  table.               (line   6)
* tablefootnote, paquetage:              Footnotes in a table.
                                                             (line  56)
* tabular, environnement:                tabular.             (line   6)
* texosquery, paquetage:                 \write18.            (line  79)
* texput, nom d’ouvrage par défaut:      Jobname.             (line  95)
* textcase, paquetage:                   Upper and lower case.
                                                             (line  41)
* textcomp, paquetage:                   Font styles.         (line 141)
* textcomp, paquetage <1>:               Text symbols.        (line   6)
* thebibliography, environnement:        thebibliography.     (line   6)
* theindex:                              Produce the index manually.
                                                             (line   6)
* theindex, environnement:               Produce the index manually.
                                                             (line  10)
* theorem, environnement:                theorem.             (line   6)
* TikZ, paquetage:                       \line.               (line  38)
* TikZ, paquetage <1>:                   \strut.              (line  62)
* TikZ, paquetage <2>:                   \mbox & \makebox.    (line  77)
* tikz-cd, paquetage:                    Arrows.              (line  41)
* titlepage, environnement:              titlepage.           (line   6)
* titlesec, paquetage:                   Sectioning.          (line  63)
* titlesec, paquetage <1>:               \part.               (line  58)
* titlesec, paquetage <2>:               \chapter.            (line  90)
* titlesec, paquetage <3>:               \section.            (line  74)
* titlesec, paquetage <4>:               \subsection.         (line  60)
* titlesec, paquetage <5>:               \subsubsection & \paragraph & \subparagraph.
                                                             (line  73)
* tocbibbind, paquetage:                 Table of contents etc..
                                                             (line 100)
* tocdepth:                              Sectioning.          (line  88)
* tocdepth counter:                      Sectioning.          (line  89)
* tocloft, paquetage:                    Table of contents etc..
                                                             (line 100)
* tocloft, paquetage <1>:                \contentsline.       (line  34)
* topmargin:                             Page layout parameters.
                                                             (line 165)
* ulem, paquetage:                       Over- and Underlining.
                                                             (line  16)
* unicode-math, paquetage:               Greek letters.       (line  37)
* uplatex:                               TeX engines.         (line  61)
* uplatex-dev:                           TeX engines.         (line  75)
* url, paquetage:                        \verb.               (line  25)
* usrguide documentation officielle:     About this document. (line  41)
* verbatim, environnement:               verbatim.            (line   6)
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* verse, environnement:                  verse.               (line   6)
* xdvipdfmx:                             TeX engines.         (line  46)
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* xelatex-dev:                           TeX engines.         (line  76)
* xindex, programme:                     makeindex.           (line 174)
* xparse, paquetage:                     \@ifstar.            (line  71)
* xr, paquetage:                         xr package.          (line   6)
* xr-hyper, paquetage:                   xr package.          (line   6)
* xspace, paquetage:                     xspace package.      (line   6)
* xstring, paquetage:                    Jobname.             (line 111)



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