R�seau sous Linux (anciennement NET-3-HOWTO).
Auteur actuel: {Poet}
[email protected] (Traduction et
trahison de
[email protected], un grand merci � Jean-
Albert Ferrez et Bernard Choppy pour leur aide)
v1.5, Ao�t 1999.
Auteurs pr�c�dents: Terry Dawson (auteur principal), VK2KTJ; Alessan�
dro Rubini (mainteneur) Le syst�me Linux poss�de un support r�seau
inclus dans le noyau et �crit presque enti�rement � partir de z�ro.
Les performances de l'impl�mentation tcp/ip des derniers noyaux en
font une alternative digne de respect m�me vis � vis de ses meilleurs
concurrents. Le but de ce document est de d�crire comment installer
et configurer le logiciel de r�seau sous Linux, ainsi que les outils
n�cessaires.
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Table des mati�res
1. Introduction
2. Historique du document
2.1 Retour d'informations
3. Comment utiliser ce document.
3.1 Les conventions utilis�es dans ce document
4. Informations g�n�rales concernant le r�seau sous Linux.
4.1 Br�ve histoire du d�veloppement du noyau du r�seau Linux.
4.2 Informations sur la couche r�seau de Linux.
4.3 O� obtenir des informations sur le r�seau, non sp�cifiques de Linux.
5. Informations g�n�rales concernant la configuration r�seau
5.1 De quoi ai-je besoin pour d�marrer ?
5.1.1 Sources du noyau r�centes (Optionnel).
5.1.2 Outils de r�seau r�cents
5.1.3 Applications r�seau
5.1.4 Adresses et explications.
5.2 O� mettre les commandes de configuration ?
5.3 Cr�er vos interfaces r�seau
5.4 Configurer une interface r�seau
5.5 Configurer votre solveur de noms
5.5.1 Qu'y a-t-il dans un nom ?
5.5.2 Les informations n�cessaires
5.5.3 /etc/resolv.conf
5.5.4 /etc/hosts
5.5.5 Faire tourner un serveur de noms
5.6 Configurer votre interface loopback
5.7 Routage
5.7.1 Alors, que fait le programme
5.8 Configurer vos serveurs r�seau et les services.
5.8.1 (TT
5.8.1.1 Exemple de fichier
5.8.2 (TT
5.8.2.1 Exemple de fichier
5.9 Autres fichiers de configuration ayant un rapport avec le r�seau
5.9.1 (TT
5.9.2 (TT
5.10 S�curit� r�seau et contr�le d'acc�s
5.10.1 /etc/ftpusers
5.10.2 /etc/securetty
5.10.3 Le m�canisme de contr�le d'acc�s des h�tes
5.10.3.1 /etc/hosts.allow
5.10.3.2 /etc/hosts.deny
5.10.4 /etc/hosts.equiv
5.10.5 Configurer votre d�mon
5.10.6 Pare-feu (Firewall) sur le r�seau
5.10.7 Autres suggestions
6. Informations sur IP et Ethernet
6.1 Ethernet
6.2 EQL - �galiseur de charge � lignes multiples
6.3 Enregistrement IP (IP Accounting) (pour Linux-2.0)
6.4 Enregistrement IP (IP Accounting) (pour Linux-2.2)
6.5 IP Aliasing
6.6 IP Pare-feu (Firewall) (pour Linux-2.0)
6.7 Pare-feu IP (pour Linux-2.2)
6.8 Encapsulation IPIP
6.8.1 Une configuration de r�seau avec tunneling.
6.8.2 Une configuration d'h�te pour l'encapsulation IPIP.
6.9 IP Masquerade
6.10 IP Transparent Proxy
6.11 IPv6
6.12 IP Mobile
6.13 Multicast
6.14 NAT - Network Address Translation (Traduction d'adresse r�seau)
6.15 Mise en forme du trafic - Changer la bande passante allou�e
6.16 Routage avec Linux-2.2
7. Utilisation du mat�riel courant pour PC
7.1 RNIS
7.2 PLIP pour Linux-2.0
7.3 PLIP pour Linux2.2
7.4 PPP
7.4.1 Maintenance d'une connexion permanente avec le r�seau � l'aide de
7.5 Client SLIP
7.5.1 dip
7.5.2 slattach
7.5.3 Quand utiliser quoi ?
7.5.4 Serveur SLIP statique avec une ligne t�l�phonique et DIP
7.5.5 Serveur SLIP dynamique avec une ligne t�l�phonique et DIP
7.5.6 Utiliser DIP
7.5.7 Connexion permanente SLIP utilisant une ligne et slattach
7.6 Serveur SLIP
7.6.1 Serveur SLIP utilisant
7.6.1.1 O� obtenir
7.6.1.2 Configurer
7.6.1.3 Configurer
7.6.1.4 Configurer le fichier
7.6.1.5 Configurer le fichier
7.6.1.6 Configurer le fichier
7.6.2 Serveur Slip utilisant
7.6.2.1 Configurer
7.6.3 Serveur SLIP utilisant l'ensemble
8. Autres technologies r�seau
8.1 ARCNet
8.2 Appletalk (
8.2.1 Configurer le support Appletalk.
8.2.2 Exporter un syst�me de fichiers Linux avec Appletalk.
8.2.3 Tester Appletalk.
8.2.4 Autres informations
8.3 ATM
8.4 AX25 (
8.5 DECNet
8.6 FDDI (Fiber Distributed Data Interface)
8.7 Relais de trames (Frame Relay)
8.8 IPX (
8.9 NetRom (
8.10 Protocole Rose (
8.11 Support SAMBA - `NetBEUI', `NetBios', `CIFS'.
8.12 Support STRIP (Starmode Radio IP)
8.13 Token Ring
8.14 X.25
8.15 Carte WaveLan
9. C�bles et c�blages
9.1 C�ble s�rie NULL Modem
9.2 C�ble port parall�le (c�ble PLIP)
9.3 C�blage Ethernet 10base2 (coaxial fin)
9.4 C�blage Ethernet � paires torsad�es
10. Glossaire des termes utilis�s dans ce document.
11. Linux pour un fournisseur d'acc�s � l'Internet ?
12. Remerciements
13. Copyright.
14. Note du traducteur
______________________________________________________________________
11.. IInnttrroodduuccttiioonn
Ceci est la premi�re version depuis que Linuxports est devenu l'auteur
de ce document. Tout d'abord je dois dire que nous avons l'espoir que
dans les prochains mois ce document vous rendra service et que nous
serons capables de vous fournir des informations pr�cises en temps et
en heure sur les publications en relation avec les r�seaux sous linux.
Ce document, comme les autres HOWTO dont nous avons la charge, va
devenir totalement diff�rent et deviendra rapidement ``le r�seau sous
Linux-HOWTO'' et pas seulement le NET3-4-HOWTO. Nous traiterons de
sujets tels que PPP, VPN et autres ...
22.. HHiissttoorriiqquuee dduu ddooccuummeenntt
Le premier document NET-FAQ fut �crit par Matt Welsh et Terry Dawson
en vue de r�pondre aux questions qui �taient souvent pos�es au sujet
des r�seaux sous Linux, ceci en un temps o� le LPD (Linux
Documentation Project) n'existait pas encore. Il s'agissait alors des
toutes premi�res versions de d�veloppement du noyau r�seau sous Linux.
Le document NET-2-HOWTO, qui succ�da au NET-FAQ, fut l'un des premiers
documents du LDP HOWTO et il traitait de ce qui fut appel� version 2,
et plus tard version 3, du logiciel r�seau du noyau Linux. Ce
document prend la suite � son tour et ne traite que de la version 4 du
noyau r�seau Linux et plus sp�cialement des versions du noyau 2.x et
2.2.x.
Les versions pr�c�dentes de ce document �taient devenues plut�t
�normes en raison du grand nombre de sujets abord�s. Pour r�soudre ce
probl�me, un certain nombre de documents HOWTO ont �t� cr��s et
traitent de sujets sp�cifiques. Ce document fait r�f�rence � ceux qui
sont pertinents et aborde les sujets qui ne sont pas encore couverts
par d'autres documents.
22..11.. RReettoouurr dd''iinnffoorrmmaattiioonnss
Nous appr�cions toujours les retours d'informations. Contactez-nous
s'il vous plait �:
[email protected].
Encore une fois, si vous trouvez quelque chose d'erron� ou bien si
vous d�sirez que l'on ajoute quelque chose, contactez-nous.
33.. CCoommmmeenntt uuttiilliisseerr ccee ddooccuummeenntt..
Ce document est organis� de haut en bas. Les premi�res sections
traitent d'informations sur le mat�riel et peuvent �tre saut�es si
cela ne vous int�resse pas ; ensuite il y a une discussion g�n�rale
sur ce qui concerne les r�seaux, et vous devez �tre certains de
l'avoir assimil�e avant de poursuivre vers les paragraphes plus
sp�cifiques. Le restant, qui traite d'informations ``plus
technologiques'', est regroup� en trois parties principales :
informations sur Ethernet et IP, les technologies qui concernent le
mat�riel PC le plus courant, et les technologies moins r�pandues.
La d�marche que je sugg�re pour parcourir ce document est donc la
suivante :
LLiirree lleess sseeccttiioonnss gg��nn��rraalleess
Ces paragraphes s'appliquent � chaque technologie, ou presque,
d�crite plus tard, il est donc important que vous les ayez
compris. D'autre part, j'esp�re que beaucoup de lecteurs
connaissent d�j� le sujet.
RR��ffll��cchhiisssseezz �� vvoottrree rr��sseeaauu
Vous devez savoir comment votre r�seau est, ou sera, con�u et
quels mat�riels et types de technologies vous utiliserez.
LLiisseezz llaa sseeccttiioonn ````EEtthheerrnneett eett IIPP'''' ssii vvoouuss ��tteess ccoonnnneecctt��ss eenn
ddiirreecctt
sur un r�seau local ou � l'Internet" Cette section traite de la
configuration de base d'Ethernet et des diff�rentes possibilit�s
offertes par Linux, et qui concernent le r�seau, telles que le
pare-feu, le routage avanc�, etc..
LLiisseezz aapprr��ss ssii vvoouuss ��tteess iinntt��rreessss��ss ppaarr lleess rr��sseeaauuxx llooccaauuxx �� bbaass
ccoo��tt oouu
les connexions par t�l�phone" Cette section parle de PLIP, PPP,
SLIP, et RNIS, les technologies utilis�es habituellement sur les
stations personnelles.
LLiisseezz llaa sseeccttiioonn ccoonncceerrnnaanntt llaa tteecchhnnoollooggiiee qquuii ccoorrrreessppoonndd
plus particuli�rement � vos besoins." Si vos besoins ne
concernent pas IP et/ou un mat�riel courant, vous trouverez � la
fin des d�tails sur les protocoles non-IP et les mat�riels de
communication particuliers.
CCoonnffiigguurreezz vvoottrree rr��sseeaauu
Si vous allez r�ellement essayer de configurer votre r�seau,
prenez soigneusement note de tout probl�me �ventuel.
CChheerrcchheezz ddee ll''aaiiddee ssii nn��cceessssaaiirree
Si vous rencontrez des probl�mes qui ne sont pas trait�s dans ce
document, reportez-vous au paragraphe donnant les endroits o�
l'on peut en obtenir ou bien envoyer des reports de bogues.
AAmmuusseezz--vvoouuss!!
Le r�seau est amusant, profitez-en.
33..11.. LLeess ccoonnvveennttiioonnss uuttiilliiss��eess ddaannss ccee ddooccuummeenntt
Il n'y a pas de conventions sp�ciales utilis�es ici, mais vous devez
faire attention � la fa�on de montrer les commandes. En regardant la
documentation habituelle d'Unix, toute commande qui doit �tre tap�e
est pr�c�d�e d'une invite du shell. Ce document utilise "user%" comme
invite pour les commandes ne n�cessitant pas de privil�ges de
superutilisateur, et "root#" pour les commandes que l'on doit ex�cuter
comme utilisateur root. J'ai pr�f�r� utiliser "root#" � la place du
classique "#" pour �viter toute confusion avec les extraits de scripts
shell, ou le signe di�se est utilis� pour d�finir les lignes de
commentaires.
Lorsque les ``Options de Compilation du noyau'' sont mentionn�es,
elles le sont avec le format utilis� par _m_e_n_u_c_o_n_f_i_g. Elles devraient
donc �tre compr�hensibles m�me si vous (comme moi) n'�tes pas
familiers avec _m_e_n_u_c_o_n_f_i_g. Si vous avez un doute sur la d�claration
des options, faire tourner le programme une fois ne peut qu'apporter
de l'aide.
Notez que tous les liens avec les autres documents HOWTO sont locaux
pour vous aider � naviguer avec vos documents LDP copi�s localement,
au cas o� vous utiliseriez la version html de ce document. Si vous ne
poss�dez pas l'ensemble des documents, chaque HOWTO peut �tre r�cup�r�
sur metalab.unc.edu (r�pertoire /pub/Linux/HOWTO) ou l'un de ses
nombreux miroirs.
44.. ssoouuss LLiinnuuxx.. IInnffoorrmmaattiioonnss gg��nn��rraalleess ccoonncceerrnnaanntt llee rr��sseeaauu
44..11.. BBrr��vvee hhiissttooiirree dduu dd��vveellooppppeemmeenntt dduu nnooyyaauu dduu rr��sseeaauu LLiinnuuxx..
D�velopper une nouvelle impl�mentation noyau de l'ensemble du
protocole tcp/ip, de qualit�, et qui marcherait aussi bien que les
produits existants, n'�tait pas une t�che facile. La d�cision de ne
pas partir d'une impl�mentation existante fut prise � un moment o� il
y avait un doute sur d'�ventuelles restrictions sur les droits de
copie, en raison de d�cisions de justice U.S., et � un moment o� il y
avait beaucoup d'enthousiasme pour faire diff�remment et peut-�tre
m�me mieux que ce qui avait �t� fait auparavant.
Le premier volontaire pour diriger le d�veloppement fut Ross Biro
<
[email protected]>. Ross produisit une impl�mentation de routines
simple, incompl�te, mais parfaitement utilisable, � laquelle fut
ajout� un pilote Ethernet pour la carte interface r�seau WD-8003. Ce
fut suffisant pour que beaucoup de personnes essayent le logiciel et
m�me certains s'arrang�rent pour se connecter, avec cette
configuration, sur le r�seau Internet en direct. La pression de la
communaut� Linux qui s'occupait du d�veloppement du support r�seau
augmenta, et pour finir, la convergence de cette pression injuste et
de ses propres obligations l'emport�rent sur les avantages que Ross en
tirait; il arr�ta donc sa t�che de coordinateur de d�veloppement. Les
efforts de Ross pour faire d�marrer le projet, son acceptation de la
responsabilit� de faire vraiment quelque chose d'utile dans de telles
circonstances mouvement�es, furent le point de d�part de tout le
travail ult�rieur et donc un �l�ment essentiel du succ�s du produit
actuel.
Orest Zborowski <
[email protected]> produisit la premi�re interface socket
BSD pour le noyau Linux. Ce fut un grand pas en avant et permit �
beaucoup d'applications r�seau existantes d'�tre port�es sous Linux
sans grandes modifications.
� peu pr�s � cette �poque Laurence Culhane <
[email protected]>
d�veloppa les premiers pilotes Linux pour supporter le protocole SLIP.
Ceci permit � beaucoup de gens qui n'avaient pas acc�s � un r�seau
Ethernet d'essayer le logiciel r�seau. Puis certains utilis�rent ce
pilote pour se connecter sur l'Internet. Cela donna � encore plus de
personnes un aper�u de ce qui serait possible si Linux avait un
support complet pour le r�seau et augmenta le nombre d'utilisateurs
utilisant et exp�rimentant ce logiciel r�seau.
L'une des personnes qui a aussi activement travaill� sur la
construction du support r�seau fut Fred van Kempen
<
[email protected]>. Apr�s la p�riode d'incertitude qui
suivit le retrait de Ross, Fred offrit son temps et accepta le r�le de
conducteur du d�veloppement sans rencontrer d'opposition. Fred avait
quelques projets ambitieux quant � la direction vers laquelle il
voulait porter le logiciel r�seau Linux, et il se mit � progresser
dans ces directions. Fred produisit une s�rie de code r�seau appel�e
le code noyau `NET-2' (le code `NET' �tant celui de Ross), qui permit
� beaucoup de personnes de l'utiliser avec int�r�t. Ensuite Fred mit
nombre d'innovations dans la poursuite du d�veloppement, telle que
l'interface de p�riph�rique dynamique, le support du protocole radio-
amateur AX-25 et une impl�mentation r�seau con�ue de mani�re plus
modulaire. Le code NET-2 de Fred fut utilis� par un grand nombre
d'enthousiastes, ce nombre augmentant au fur et � mesure de
l'utilisation du logiciel dans le monde. Le logiciel r�seau � ce
moment �tait constitu� encore d'un grand nombre de patches qui
devaient �tre appliqu�s au code noyau et n'�tait pas inclus dans la
distribution normale. Le document NET-FAQ et son successeur
NET-2-HOWTO d�crivait la proc�dure assez complexe pour que tout cela
fonctionne. Fred se concentra sur le d�veloppement d'innovations et
cela prenait du temps. La communaut� des utilisateurs s'impatientait,
car elle voulait avoir quelque chose fonctionnant correctement et qui
satisferait 80% des utilisateurs puis, comme avec Ross, la pression
sur le responsable du d�veloppement augmentait.
Alan Cox <
[email protected]> proposa une solution pour am�liorer
la situation. Il proposa de prendre le code NET-2 de Fred, de le
d�boguer, de le rendre fiable et stable si bien qu'il satisferait
l'utilisateur de base impatient, rel�chant ainsi la pression sur Fred
qui pourrait continuer son oeuvre. Alan se mit au travail avec un
certain succ�s et sa premi�re version du code r�seau Linux fut appel�e
`Net-2D(ebugged;)'. Le code fonctionnait de mani�re fiable avec
plusieurs configurations typiques et l'utilisateur de base �tait
content. Alan avait vraiment des id�es et une comp�tence � lui pour
contribuer au projet et de nombreuses discussions concernant la
direction que devait prendre le code NET-2 furent suivies d'effet. Il
se d�veloppa alors deux �coles distinctes dans la communaut� Linux,
l'une ayant pour principe `que �a marche d'abord, puis on am�liorera
ensuite' et l'autre `am�liorer d'abord'. Linus arbitra finalement et
offrit son aide aux efforts de d�veloppement d'Alan et inclut son code
dans la distribution standard du noyau. Cela pla�ait Fred dans une
situation d�licate. Tout d�veloppement de longue haleine souffrirait
de l'absence d'utilisation et d'essais par l'utilisateur de base et
cela signifierait que les progr�s seraient longs et difficiles. Fred
continua � travailler encore quelque temps, puis se retira finalement,
et Alan devint le nouveau pilote de d�veloppement du code r�seau dans
le noyau Linux.
Donald Becker <
[email protected]> r�v�la rapidement ses
talents dans les aspects de bas niveau du r�seau et produisit une
�norme quantit� de pilotes Ethernet, presque tous ceux inclus dans les
noyaux actuels �tant de lui. Il y a d'autres personnes qui ont apport�
une contribution significative, mais le travail de Donald est
prolifique et m�rite donc une mention sp�ciale.
Alan continua � affiner le code NET-2-D(ebugged) pendant un certain
temps, tout en progressant sur certains des sujets qui restaient en
suspens dans la liste des `TODO' (NdT : `� Faire'). Pendant que les
sources du noyau Linux 1.3.* faisaient leurs premiers pas, le code
r�seau migra vers la distribution NET-3, sur laquelle les versions
actuelles sont fond�es. Alan travailla sur de multiples aspects du
code r�seau et, avec l'assistance d'un grand nombre de personnes
talentueuses venant de la communaut� Linux, d�veloppa le code dans
toutes sortes de directions. Alan produisit des pilotes de
p�riph�riques r�seau, le premier standard AX.25 et les impl�mentations
IPX. Alan continua � rafistoler le code, le restructurant petit �
petit et l'amenant � son niveau d'aujourd'hui.
Le support PPP fut ajout� par Michael Callahan
<
[email protected]> et Al Longyear <
[email protected]>, ce qui
fut important pour accro�tre le nombre de personnes utilisant Linux
d�sireuses d'aller sur le r�seau.
Jonathon Naylor <
[email protected]> apporta sa contribution en
am�liorant le code AX.25 d'Alan et en y ajoutant les protocoles NetRom
et Rose. Le support AX.25/NetRom lui-m�me est tout � fait
significatif, car aucun autre syst�me d'exploitation que Linux ne peut
se vanter d'avoir un support natif pour ce protocole.
Il y a eu bien s�r des centaines d'autres personnes qui ont apport�
une contribution significative � la couche r�seau de Linux. Vous en
retrouverez certains plus tard dans les paragraphes traitant de
technologies sp�cifiques, d'autres ont collabor� aux modules, pilotes,
corrections de bogues, suggestions, rapports d'essais et support
moral. Dans tous les cas chacun peut se pr�valoir d'avoir jou� un r�le
et offert ce qu'il pouvait. Le code r�seau Linux est un excellent
exemple de ce que l'on peut obtenir avec un style Linux de
d�veloppement anarchique, si cela ne vous a pas encore �tonn�, et on
le voit encore, le d�veloppement ne s'est pas arr�t�.
44..22.. IInnffoorrmmaattiioonnss ssuurr llaa ccoouucchhee rr��sseeaauu ddee LLiinnuuxx..
Il y a un grand nombre d'endroits o� l'on peut trouver de bonnes
informations sur le r�seau Linux.
Il y a un tas de sp�cialistes disponibles. On peut en trouver une
liste sur LinuxPorts Consultants Database.
Alan Cox, l'actuel mainteneur du code r�seau Linux entretient une page
web contenant les points principaux du r�seau actuel, et ses nouveaux
d�veloppements, � l'adresse : www.uk.linux.org.
Une autre bonne source est un livre �crit par Olaf Kirch ayant pour
titre Network Administrators Guide. C'est une oeuvre du Linux
Documentation Project et vous pouvez le lire de mani�re interactive
sur Network Administrators Guide HTML version ou bien vous pouvez
l'obtenir sous diff�rents formats via ftp sur : metalab.unc.edu LDP
ftp archive. Le livre d'Olaf est tr�s compr�hensible et fournit un
point de vue de haut niveau sur la configuration r�seau sous Linux.
(NdT : ce livre a �t� traduit en fran�ais de mani�re remarquable par
le regrett� Ren� Cougnenc)
Il existe un groupe de discussion d�di� au r�seau et, en ce qui le
concerne dans la hi�rarchie Linux, c'est : comp.os.linux.networking
Il existe une liste de diffusion � laquelle vous pouvez vous inscrire,
et o� vous pourrez poser des questions en relation avec le r�seau
Linux. Pour souscrire vous devez envoyer un message par courrier
�lectronique :
To:
[email protected]
Subject: (rien du tout)
Message:
subscribe linux-net
Sur les diff�rents r�seaux IRC, il y a souvent des canaux #linux sur
lesquels des personnes sont en mesure de r�pondre � vos questions au
sujet du r�seau Linux.
Souvenez-vous lorsque vous faites part d'un probl�me d'y inclure le
plus possible de d�tails n�cessaires. Plus sp�cialement indiquez les
versions des logiciels que vous utilisez, en particulier la version du
noyau, les versions des outils tels que _p_p_p_d ou _d_i_p, et la nature
exacte des probl�mes que vous rencontrez. Cela veut dire prendre note
de la syntaxe exacte des messages d'erreurs que vous recevez, et les
commandes que vous avez ex�cut�es.
44..33.. nnoonn sspp��cciiffiiqquueess ddee LLiinnuuxx.. OO�� oobbtteenniirr ddeess iinnffoorrmmaattiioonnss ssuurr llee
rr��sseeaauu,,
si vous d�sirez des informations g�n�rales de base sur tcp/ip, alors
je vous recommande de regarder les documents suivants :
iinnttrroodduuccttiioonn �� TTCCPP//IIPP
ce document se trouve � la fois sur en version texte et en
version postscript.
aaddmmiinniissttrraattiioonn TTCCPP//IIPP
ce document se trouve � la fois sur en version texte et en
version postscript.
Si vous recherchez des informations plus d�taill�es je vous recommande
chaudement :
_I_n_t_e_r_n_e_t_w_o_r_k_i_n_g _w_i_t_h _T_C_P_/_I_P_, _V_o_l_u_m_e _1 _: _p_r_i_n_c_i_p_e_s_, _p_r_o_t_o_�
_c_o_l_e_s _e_t _a_r_c_h_i_t_e_c_t_u_r_e_s, par Douglas E. Comer,ISBN
0-13-227836-7, Prentice Hall publications, 3�me �dition,
1995.
Si vous voulez apprendre comment �crire des applications r�seau dans
un environnement compatible Unix, je vous recommande �galement
chaudement :
_U_n_i_x _N_e_t_w_o_r_k _P_r_o_g_r_a_m_m_i_n_g par W. Richard Stevens ISBN
0-13-949876-1, Prentice Hall publications, 1990.
Une deuxi�me �dition de ce livre va apparaitre sur les rayons : le
nouveau livre comporte 3 volumes : voyez le site de Prentice Hall pour
en savoir plus.
Vous pouvez essayer aussi le groupe de discussions :
comp.protocols.tcp-ip.
Une importante source d'informations techniques concernant l'Internet
et la suite des protocoles TCP/IP sont les RFC. RFC est l'acronyme de
`Request For Comment' et c'est le moyen habituel de soumettre et de
s'informer des normes de protocoles Internet. Il y a beauccoup
d'endroits o� sont stock�es ces RFC. Beaucoup de ceux-ci sont des
sites ftp, d'autres fournissent des acc�s WWW avec un moteur de
recherche qui cherche les bases de donn�es RFC avec des mots-cl�s
particuliers.
Une source possible de RFC est : la base de donn�es RFC de Nexor.
55.. IInnffoorrmmaattiioonnss gg��nn��rraalleess ccoonncceerrnnaanntt llaa ccoonnffiigguurraattiioonn rr��sseeaauu
Vous devez conna�tre et bien comprendre les paragraphes suivants avant
d'essayer de configurer votre r�seau. Ce sont des principes de base
qui s'appliquent, ind�pendamment de la nature du r�seau que vous
voulez mettre en place.
55..11.. DDee qquuooii aaii--jjee bbeessooiinn ppoouurr dd��mmaarrrreerr ??
Avant de commencer � construire ou configurer votre r�seau, vous aurez
besoin de certaines choses. Les plus importantes sont :
55..11..11.. SSoouurrcceess dduu nnooyyaauu rr��cceenntteess ((OOppttiioonnnneell))..
� noter:
La majorit� des distributions actuelles sont livr�es avec l'option
r�seau activ�e, en sorte que vous n'avez pas besoin de recompiler le
noyau. Si vous utilisez du mat�riel bien connu, tout ira bien. Par
exemple: cartes 3COM, cartes NE2000 ou cartes Intel. Cependant si
vous devez recompiler le noyau, voyez les informations qui suivent.
Si le noyau que vous utilisez actuellement ne supporte pas les types
de r�seau ou les cartes que vous voulez utiliser, vous aurez besoin
des sources du noyau pour pouvoir le recompiler avec les options
ad�quates.
Pour les utilisateurs des principales distributions comme RedHat,
Caldera, Debian ou Suse, ce n'est plus vrai. Tant que vous restez avec
un mat�riel de grande diffusion, il n'est pas n�cessaire de recompiler
le noyau, � moins que vous n'ayez une exigence tr�s sp�cifique.
Vous pouvez toujours obtenir les sources du dernier noyau sur :
ftp.cdrom.com. Ce n'est pas le site officiel mais ils ont BEAUCOUP de
bande passante et BEAUCOUP d'utilisateurs peuvent se connecter en m�me
temps. Le site officiel est kernel.org, mais dans la mesure du
possible, utilisez s'il vous pla�t celui que je viens de donner.
Souvenez-vous que ftp.kernel.org est particuli�rement surcharg�.
Utilisez un miroir.: (NdT : et bien s�r ftp.lip6.fr) .
Normalement les sources du noyau doivent �tre d�sarchiv�es dans le
r�pertoire /usr/src/linux. Pour savoir comment appliquer les patches
et compiler le noyau, lisez le Kernel-HOWTO. Pour savoir comment
configurer les modules du noyau, lisez le ``Modules-mini-HOWTO''.
Enfin, le fichier README qui se trouve dans les sources du noyau ainsi
que le r�pertoire Documentation donnent beaucoup de renseignements au
lecteur courageux.
Sauf indication contraire, je vous recommande de vous en tenir � une
version stable du noyau (celle avec un chiffre pair en seconde place
dans le num�ro de version). Les versions de d�veloppement (avec un
chiffre impair en seconde place dans le num�ro de version) peuvent
avoir une structure ou autre chose qui peut poser probl�me avec les
logiciels de votre syst�me. Si vous n'�tes pas certain de r�soudre ce
type de probl�mes, avec en plus ceux qui existeraient sur d'autres
logiciels, ne les utilisez pas.
D'autre part, certaines caract�ristiques d�crites dans ce document ont
�t� introduites lors du d�veloppement des noyaux 2.1.x, vous devez
donc choisir : soit vous restez avec la version 2.0 et attendez la
version 2.2, avec une distribution mise � jour contenant tous les
nouveaux outils, soit vous utilisez la version 2.1 et cherchez les
divers programmes qui supportent les nouvelles fonctionnalit�s.
Lorsque j'�cris ce paragraphe, en ao�t 1998, la version de
d�veloppement en cours est la 2.1.115 et la 2.2 va appara�tre
prochainement.
55..11..22.. OOuuttiillss ddee rr��sseeaauu rr��cceennttss
Ces outils sont les programmes utilis�s pour configurer les fichiers
de p�riph�riques r�seau. Ils vous permettent d'assigner des adresses
aux p�riph�riques et de configurer des routes par exemple.
La plupart des distributions Linux modernes sont fournies avec les
outils de r�seau, aussi si vous avez fait votre installation � partie
d'une distribution et que vous n'avez pas encore install� les outils
de r�seau, vous devez le faire.
Si vous n'avez pas fait l'installation � partir d'une distribution,
vous aurez alors besoin des sources pour les compiler vous-m�me. Ce
n'est pas difficile.
Les outils de r�seau sont maintenus par Bernd Eckenfels et se trouvent
sur : ftp.inka.de et sont recopi�s sur : ftp.linux.uk.org.
Vous pouvez �galement obtenir les derniers paquetages RedHat sur net-
tools-1.51-3.i386.rpm
Soyez s�rs de choisir la version la mieux appropri�e � votre noyau et
suivez les instructions incluses dans le paquetage.
Pour installer et configurer la version actuelle (au moment o�
j'�cris), vous devrez faire :
user% tar xvfz net-tools-1.33.tar.gz
user% cd net-tools-1.33
user% make config
user% make
root# make install
Ou avec les paquetages Redhat:
root# rpm -U net-tools-1.51-3.i386.rpm
De plus, si vous voulez configurer une protection pare-feu ou utiliser
le masquage IP vous aurez besoin de la commande _i_p_f_w_a_d_m. La derni�re
version peut-�tre obtenue sur : ftp.xos.nl. Encore une fois, de
nombreuses versions existent. Soyez s�rs de prendre celle qui s'adapte
le mieux � votre noyau. Notez que les fonctionnalit�s pour pare-feu de
Linux ont chang� pendant le d�veloppement de la version 2.1 et ont �t�
remplac�es par _i_p_c_h_a_i_n_s dans la version 2.2 du noyau. _i_p_f_w_a_d_m ne
s'applique donc qu'aux versions 2.0 du noyau. Ce qui suit ne
s'applique donc qu'aux distributions ayant la version 2.0 ou
ant�rieure.
Redhat 5.2 ou inf�rieure
Caldera pr�-version 2.2
Slackware pr�-version 4.x
Debian pr�-version 2.x
Pour installer et configurer la version existante au moment de
l'�criture de ce document, vous devez lire le document howto IPchains
situ� sur Le projet de Documentation Linux.
Notez que si vous avez la version 2.2 (ou l'ancienne 2.1) du noyau,
_i_p_f_w_a_d_m n'est pas le bon outil pour configurer le pare-feu. Cette
version de NET-3-HOWTO n'est pas en accord avec les nouveaux r�glages
du pare-feu. Si vous d�sirez plus d'informations d�taill�es sur
ipchains, r�f�rez-vous au document mentionn� ci-dessus.
55..11..33.. AApppplliiccaattiioonnss rr��sseeaauu
Les programmes d'application r�seau sont des programmes tels que
_t_e_l_n_e_t et _f_t_p et leurs serveurs respectifs. David Holland s'occupe
maintenant d'une distribution tr�s r�pandue, qui est maintenant
maintenue par
[email protected]. Vous pouvez obtenir cette
distribution sur : ftp.uk.linux.org.
55..11..44.. AAddrreesssseess eett eexxpplliiccaattiioonnss..
Les adresses de protocole Internet (IP) sont compos�es de quatre
octets. La convention d'�criture est appel�e `notation d�cimale
point�e'. Sous cette forme chaque octet est converti en un nombre
d�cimal (0-255), en omettant les z�ros de t�te (� moins que ce nombre
ne soit lui-m�me un z�ro) et chaque octet est s�par� par le caract�re
`.'. Par convention, chaque interface d'un h�te ou routeur poss�de
une adresse IP. Il est permis, dans certaines circonstances, que la
m�me adresse IP soit utilis�e sur diff�rentes interfaces d'une m�me
machine, mais, en g�n�ral, chaque interface poss�de sa propre adresse.
Les r�seaux IP (Protocole Internet) sont des s�quences contigu�s
d'adresses IP. Toutes les adresses d'un m�me r�seau ont des chiffres
en commun. La partie d'adresse commune � toutes les adresses d'un
r�seau s'appelle la `partie r�seau' de l'adresse. Les chiffres
restants s'appellent `partie h�te'. Le nombre de bits qui sont
partag�s par toutes les adresses d'un m�me r�seau est appel� masque de
r�seau (netmask) et c'est le r�le du masque de r�seau de d�terminer
quelles adresses appartiennent � `son' r�seau et celles qui ne sont
pas concern�es. Par exemple :
---------------------------------------- ----------------
Adresse h�te (host address) 192.168.110.23
Masque de r�seau (network mask) 255.255.255.0
Partie r�seau (network portion) 192.168.110.
Partie h�te (host portion) .23
---------------------------------------- ----------------
Adresse r�seau (network address) 192.168.110.0
Adresse de diffusion (broadcast address) 192.168.110.255
---------------------------------------- ----------------
Toute adresse qui est `AND�E bit � bit' avec son masque de r�seau
r�v�lera l'adresse du r�seau auquel elle appartient. L'adresse du
r�seau est par cons�quent l'adresse de plus petit nombre dans
l'ensemble des adresses et a toujours la partie h�te cod�e avec des
z�ros.
L'adresse de diffusion est une adresse sp�ciale que chaque h�te du
r�seau �coute en m�me temps que son adresse personnelle. Cette
adresse est celle � laquelle les datagrammes sont envoy�s si tous les
h�tes du r�seau sont en mesure de les recevoir. Certains types de
donn�es telles que les informations de routage et les messages
d'alerte sont transmis vers l'adresse de diffusion de telle sorte que
tous les h�tes du r�seau peuvent les recevoir en m�me temps. Il y a
deux standards utilis�s de mani�re courante pour d�finir ce que doit
�tre l'adresse de diffusion. Le plus largement utilis� est de prendre
l'adresse la plus haute possible du r�seau comme adresse de diffusion.
Dans l'exemple ci-dessus ce serait 192.168.110.255. Pour d'autres
raisons, certains sites ont adopt� la convention d'utiliser l'adresse
de r�seau comme adresse de diffusion. En pratique cela n'a pas
beaucoup d'importance, mais vous devez �tre s�rs que tous les h�tes du
r�seau sont configur�s avec la m�me adresse de diffusion.
Pour des raisons d'administration, il y a quelque temps, lors du
d�veloppement du protocole IP, des ensembles d'adresses ont �t�
organis�s en r�seaux et ces r�seaux ont �t� regroup�s en ce que l'on a
appell� classes. Ces classes donnent un certain nombre de r�seaux de
tailles standards auxquels on peut assigner des adresses. Ces classes
sont :
----------------------------------------------------------
|Classe de |Masque de | Adresses de r�seau |
| r�seau | r�seau | |
----------------------------------------------------------
| A | 255.0.0.0 | 0.0.0.0 - 127.255.255.255 |
| B | 255.255.0.0 | 128.0.0.0 - 191.255.255.255 |
| C | 255.255.255.0 | 192.0.0.0 - 223.255.255.255 |
|Multicast| 240.0.0.0 | 224.0.0.0 - 239.255.255.255 |
----------------------------------------------------------
Le type d'adresse que vous devez utiliser d�pend de ce que vous voulez
faire exactement. Vous pouvez utiliser une combinaison des actions
suivantes pour obtenir l'ensemble des adresses dont vous aurez besoin
:
IInnssttaalllleerr uunnee mmaacchhiinnee LLiinnuuxx ssuurr uunn rr��sseeaauu IIPP eexxiissttaanntt
Vous devez alors contacter un des administrateurs du r�seau et
lui demander les informations suivantes :
� Adresse h�te;
� Adresse r�seau;
� Adresse de diffusion;
� Masque de r�seau;
� Adresse de routage;
� Adresse du serveur de noms de domaine (DNS).
Vous configurerez alors votre r�seau Linux � l'aide de ces
donn�es. Vous ne pouvez pas les inventer vous-m�me et esp�rer
que votre configuration fonctionne.
CCoonnssttrruuiirree uunn rr��sseeaauu ttoouutt nneeuuff nnoonn ccoonnnneecctt�� ��
l'Internet" Si vous construisez un r�seau priv� et que vous
n'ayez pas l'intention de vous connecter � l'Internet, vous
pouvez alors choisir n'importe quelle adresse. Cependant, pour
des raisons de s�curit� et de fiabilit�, il y a quelques
adresses de r�seau IP r�serv�es � cet usage. Elles sont
sp�cifi�es dans la RFC 1597 et sont les suivantes :
-----------------------------------------------------------
| ALLOCATIONS POUR R�SEAUX PRIV�S |
-----------------------------------------------------------
| Classe | Masque de | Adresses de r�seau |
| r�seau | r�seau | |
-----------------------------------------------------------
| A | 255.0.0.0 | 10.0.0.0 - 10.255.255.255 |
| B | 255.255.0.0 | 172.16.0.0 - 172.31.255.255 |
| C | 255.255.255.0 | 192.168.0.0 - 192.168.255.255 |
-----------------------------------------------------------
Vous devez d'abord d�cider de la dimension de votre r�seau et
choisir ensuite les adresses dont vous avez besoin.
55..22.. OO�� mmeettttrree lleess ccoommmmaannddeess ddee ccoonnffiigguurraattiioonn ??
Il y a plusieurs possibilit�s de proc�dures de d�marrage d'un syst�me
Linux. Apr�s le d�marrage du noyau, celui-ci ex�cute toujours un
programme appel� `_i_n_i_t'. Ce programme lit le fichier de configuration
appel� /etc/inittab et commence le processus de d�marrage. Il y a
quelques variantes de _i_n_i_t, bien que maintenant tout le monde se
dirige vers la variante System V (cinq), d�velopp�e par Miguel van
Smoorenburg.
Bien que que le programme _i_n_i_t soit toujours le m�me, les r�glages du
processus de d�marrage se font diff�remment suivant le type de
distribution. Habituellement le fichier /etc/inittab contient une
entr�e telle que :
si::sysinit:/etc/init.d/boot
Cette ligne sp�cifie le nom du fichier script qui prend en charge
r�ellement la s�quence de d�marrage. Ce fichier est en quelque sorte
�quivalent au fichier MS-DOS AUTOEXEC.BAT.
Il y a aussi d'autres scripts appel�s par le script de d�marrage, et
souvent le r�seau est configur� dans l'un de ceux-ci.
Le tableau suivant peut �tre utilis� comme guide suivant le syst�me
que vous avez :
-------------------------------------------------------------------------------
Distrib. |Interface Config/Routage | Initialisation serveur
-------------------------------------------------------------------------------
Debian | /etc/init.d/network | /etc/rc2.d/*
-------------------------------------------------------------------------------
Slackware| /etc/rc.d/rc.inet1 | /etc/rc.d/rc.inet2
-------------------------------------------------------------------------------
RedHat | /etc/rc.d/init.d/network | /etc/rc.d/rc3.d/*
-------------------------------------------------------------------------------
Notez que les distributions Debian et RedHat utilisent tout un
r�pertoire pour les scripts qui mettent en route les services du
syst�me (et habituellement l'information ne se situe pas dans ces
fichiers, par exemple les syst�mes RedHat stockent l'ensemble de la
configuration du syst�me sous /etc/sysconfig, o� elle est r�cup�r�e
par les scripts de d�marrage). Si vous voulez saisir les d�tails du
processus de d�marrage, je vous conseille de v�rifier _/_e_t_c_/_i_n_i_t_t_a_b
ainsi que la documentation accompagnant _i_n_i_t. Linux Journal va
�galement publier un article sur l'initialisation des syst�mes, et
nous pointerons sur lui d�s qu'il sera disponible sur le r�seau.
La plupart des distributions r�centes incluent un programme qui permet
de configurer de nombreux types d'interfaces r�seau. Si vous en
poss�dez une, regardez si ce programme vous convient au lieu de tenter
une configuration manuelle.
-----------------------------------------
Distrib | Programme de configuration r�seau
-----------------------------------------
RedHat | /sbin/netcfg
Slackware | /sbin/netconfig
-----------------------------------------
55..33.. CCrr��eerr vvooss iinntteerrffaacceess rr��sseeaauu
Sur beaucoup de syst�mes Unix les p�riph�riques r�seau apparaissent
dans le r�pertoire _/_d_e_v . Il n'en est pas de m�me avec Linux. Les
p�riph�riques r�seau sont cr��s dynamiquement par les logiciels et ne
n�cessitent donc pas de fichiers de p�riph�riques.
Dans la majorit� des cas, le p�riph�rique r�seau est cr��
automatiquement par le pilote de p�riph�rique pendant son
initialisation lorsqu'il d�tecte votre mat�riel. Par exemple le
pilote Ethernet cr�e les interfaces eth[0..n] une � une quand il
d�tecte votre mat�riel Ethernet. La premi�re carte Ethernet trouv�e
devient eth0, la deuxi�me eth1, etc.
Cependant, dans certains cas, notamment avec _S_L_I_P et _P_P_P, les
p�riph�riques r�seau sont cr��s par un programme utilisateur. Le m�me
m�canisme s�quentiel s'applique sur les p�riph�riques, mais ce n'est
pas au moment du d�marrage du syst�me. La raison en est que, �
l'inverse des dispositifs Ethernet, le nombre de p�riph�riques _S_L_I_P ou
_P_P_P actifs peut varier dans le temps. Nous y reviendrons plus tard.
55..44.. CCoonnffiigguurreerr uunnee iinntteerrffaaccee rr��sseeaauu
Lorsque vous avez tous les programmes requis, votre adresse et les
informations r�seau, vous pouvez alors configurer vos interfaces.
Lorsque nous parlons de la configuration d'interface, nous faisons
allusion au processus d'assignation des adresses du p�riph�rique
r�seau, et au processus de r�glage des param�tres configurables. Le
programme le plus utilis� pour ce faire est la commande _i_f_c_o_n_f_i_g
(interface configure).
Typiquement vous utilisez une commande comme ci-dessous :
root# ifconfig eth0 192.168.0.1 netmask 255.255.255.0 up
Dans ce cas je configure l'interface Ethernet `eth0' avec l'adresse IP
`192.168.0.1' et un masque de r�seau `255.255.255.0'. Le `_u_p' qui
termine la commande enjoint � l'interface de devenir active, mais il
peut �tre omis, �tant par d�faut. Pour clore une interface, vous
faites juste ``ifconfig eth0 down''.
Le noyau suppose certaines valeurs par d�faut lorsque l'on configure
les interfaces. Par exemple, vous pouvez indiquer une adresse de
r�seau et une adresse de diffusion, mais si vous ne le faites pas
comme nous venons de le faire dans l'exemple ci-dessus, alors le noyau
fera certaines hypoth�ses fond�es sur le masque de r�seau que vous
avez fourni, et si vous ne l'avez pas donn�e, sur la classe de
l'adresse IP configur�e. Dans mon exemple, le noyau consid�rera que
c'est un r�seau de classe C et configurera une adresse r�seau de
`192.168.0.0' et une adresse de diffusion de `192.168.0.255'.
Il y a de nombreuses autres options pour la commande _i_f_c_o_n_f_i_g . Les
plus importantes sont :
uupp active une interface (est fait par d�faut).
ddoowwnn
d�sactive une interface.
[[--]]aarrpp
active ou d�sactive le protocole de r�solution d'adresses sur
cette interface.
[[--]]aallllmmuullttii
active ou d�sactive la r�ception de tous les paquets multicast
mat�riel (Ndt : Les adresses multicast sont un genre d'adresses
de diffusion limit�es � un groupe de machine qui n'ont pas
n�cessairement besoin de se trouver sur le m�me sous-r�seau). Le
multicast mat�riel permet � des groupes d'h�tes de recevoir des
paquets adress�s vers des destinations sp�ciales. Ce peut �tre
important si vous utilisez des applications comme la
vid�oconf�rence, mais la plupart du temps on ne l'utilise pas.
mmttuu NN
ce param�tre permet de r�gler le _M_T_U (Maximum Transfert Unit)
sur le p�riph�rique.
nneettmmaasskk <<aaddddrr>>
ce param�tre permet de fixer le masque de r�seau.
iirrqq <<aaddddrr>>
ce param�tre ne fonctionne qu'avec certains types de mat�riels,
mais vous permet d'en fixer l'IRQ.
[[--]]bbrrooaaddccaasstt [[aaddddrr]]
permet d'activer ou de d�sactiver l'acceptation de datagrammes
destin�s � l'adresse de diffusion.
((--))ppooiinnttooppooiinntt [[aaddddrr]]
permet de fixer l'adresse de la machine � l'extr�mit� d'un lien
point-�-point comme pour _s_l_i_p ou _p_p_p.
hhww <<ttyyppee>> <<aaddddrr>>
permet de fixer l'adresse mat�rielle de certains p�riph�riques
r�seau. Ce n'est pas souvent utilis� pour Ethernet, mais utile
pour d'autres types de r�seau tels que AX.25.
Vous pouvez utiliser la commande _i_f_c_o_n_f_i_g pour toutes les interfaces
r�seau. Quelques programmes utilisateurs comme _p_p_p_d et _d_i_p configurent
automatiquement les p�riph�riques en m�me temps qu'ils les cr�ent, d�s
lors l'utilisation manuelle de _i_f_c_o_n_f_i_g n'est pas n�cessaire.
55..55.. CCoonnffiigguurreerr vvoottrree ssoollvveeuurr ddee nnoommss
Le `_S_o_l_v_e_u_r _d_e _N_o_m_s' (Name Resolver) fait partie de la biblioth�que
standard de Linux. Sa premi�re fonction est de convertir des noms
d'h�tes compr�hensibles par l'homme, comme `ftp.funet.fi' , en
adresses IP compr�hensibles par une machine, comme 128.214.248.6.
55..55..11.. QQuu''yy aa--tt--iill ddaannss uunn nnoomm ??
Vous �tes probablement familiers avec l'aspect des noms d'h�tes
Internet, mais vous ne savez pas comment ils sont compos�s ou
d�compos�s. Les noms de domaine Internet sont hi�rarchis�s par nature,
c'est-�-dire qu'ils ont une structure arborescente. Un `_d_o_m_a_i_n_e' est
une famille, ou un groupe de noms. Un `_d_o_m_a_i_n_e' peut �tre subdivis� en
`_s_o_u_s_-_d_o_m_a_i_n_e_s'. Un `_d_o_m_a_i_n_e _d_e _p_r_e_m_i_e_r _n_i_v_e_a_u' est un domaine qui
n'est pas un sous-domaine. Les Domaines de Premier Niveau sont
sp�cifi�s dans la RFC-920. Quelques exemples :
CCOOMM
Organisations Commerciales
EEDDUU
Organisations ayant rapport avec l'�ducation
GGOOVV
Organisations Gouvernementales (NdT: parfois GOUV en France!)
MMIILL
Organisations Militaires
OORRGG
Autres organisations
NNEETT
Organisations ayant un rapport avec l'internet
NNoomm ddee PPaayyss
il existe des codes de deux lettres qui repr�sentent un pays
donn�.
Pour des raisons historiques la plupart des domaines appartenant � des
domaines qui ne sont pas bas�s sur des noms de pays sont pour les
organisations situ�es aux �tats-Unis, bien que les �tats-Unis aient
aussi le code de pays `.us'. Ce n'est plus vrai pour les domaines .com
et .org, qui sont couramment utilis�s par des soci�t�s hors des �tats-
Unis.
Chacun de ces domaines de premier niveau poss�de des sous-domaines.
Les domaines de premier niveau fond�s sur les noms de pays sont
divis�s ensuite en sous-domaines bas�s sur les domaines com, edu, gov,
mil et org . Ainsi par exemple, vous finissez par : com.au and gov.au
pour des organisations commerciales ou gouvernementales situ�es en
Australie ; notez que ce n'est pas une r�gle absolue, car les
politiques r�elles d�pendant de l'autorit� qui donne les noms pour
chaque domaine.
Le niveau de division suivant repr�sente habituellement le nom de
l'organisation. Ces sous-domaines sont variables, souvent ils sont
fond�s sur la structure en d�partements de l'organisation mais ils
peuvent l'�tre �galement sur d'autres crit�res consid�r�s comme
rationnels et compr�hensibles par les administrateurs r�seau de
l'organisation.
La partie tout � fait � gauche du nom est toujours le nom unique
assign� � la machine h�te et est appel�e le nom d'h�te `_h_o_s_t_n_a_m_e', la
partie de droite du nom est le nom de domaine `_d_o_m_a_i_n_n_a_m_e' et le nom
complet s'appelle le nom de domaine compl�tement qualifi� `_F_u_l_l_y
_Q_u_a_l_i_f_i_e_d _D_o_m_a_i_n _N_a_m_e' (ou FQDN).
Si l'on examine l'adresse de la machine de Terry par exemple, le nom
pleinement qualifi� est `perf.no.itg.telstra.com.au'. Cela veut dire
que le nom d'h�te est `perf' et le nom de domaine
`no.itg.telstra.com.au'. Le nom de domaine est fond� sur un domaine de
premier niveau bas� sur son pays, l'Australie et comme son adresse
�lectronique appartient � une organisation commerciale nous avons
`.com' comme domaine de niveau adjacent. Le nom de la soci�t� est
(�tait) `telstra' et notre structure interne de noms est bas� sur la
structure organisationnelle, dans mon cas, ma machine appartient �
l'Information Technology Group, section Network Operations.
Habituellement, les noms sont plut�t plus courts ; par exemple, mon
fournisseur d'acc�s � l'internet est ``systemy.it'' et mon
organisation � but non lucratif est ``linux.it'', sans sous-domaine
com ou org, aussi mon propre h�te est simplement appel�
``morgana.systemy.it'' et
[email protected] est une adresse �lectronique
valide. Notez que le propri�taire d'un domaine a le droit
d'enregistrer les noms d'h�tes aussi bien que les noms de sous-domaine
; par exemple le Groupe d'Utilisateur Linux auquel j'appartiens
utilise le domaine pluto.linux.it, car les propri�taires de linux.it
�taient d'accord pour cr�er un sous-domaine pour ce groupe.
55..55..22.. LLeess iinnffoorrmmaattiioonnss nn��cceessssaaiirreess
Vous devez conna�tre le domaine auquel votre nom d'h�te appartient. Le
solveur de nom effectue la traduction en faisant appel � un `_S_e_r_v_e_u_r
_d_e _N_o_m_s _d_e _D_o_m_a_i_n_e', aussi vous devez conna�tre l'adresse IP d'un
serveur de nom local que vous pouvez utiliser.
Il y a trois fichiers que vous devez �diter, nous en parlerons chacun
� leur tour.
55..55..33.. //eettcc//rreessoollvv..ccoonnff
Le fichier /etc/resolv.conf est le principal fichier de configuration
pour le code de r�solution de nom. Son format est tr�s simple. C'est
un fichier texte avec un mot-cl� par ligne. Il y a trois mots-cl�s
typiquement utilis�s, qui sont :
ddoommaaiinn
ce mot-cl� indique le nom de domaine local.
sseeaarrcchh
ce mot-cl� sp�cifie une liste d'autres noms de domaine pour
rechercher un nom d'h�te.
nnaammeesseerrvveerr
ce mot-cl�, qui peut �tre utilis� plusieurs fois, sp�cifie
l'adresse IP d'un serveur de nom de domaine pour la r�solution
de noms.
Un exemple de /etc/resolv.conf pourrait ressembler � ceci :
domain maths.wu.edu.au
search maths.wu.edu.au wu.edu.au
nameserver 192.168.10.1
nameserver 192.168.12.1
Cet exemple sp�cifie que le nom de domaine par d�faut � ajouter aux
noms non qualifi�s (c'est-�-dire sans domaine) est maths.wu.edu.au, et
que si l'h�te n'est pas trouv� dans ce domaine on peut aussi essayer
le domaine wu.edu.au directement. Deux entr�es de serveurs de noms
sont fournies, chacune d'elles pouvant �tre appel�e par le solveur de
noms.
55..55..44.. //eettcc//hhoossttss
Le fichier /etc/hosts est l'endroit o� vous mettez les noms et les
adresses IP des h�tes locaux. Si vous mettez un h�te dans ce fichier,
alors vous n'avez pas � interroger le serveur de nom de domaine pour
obtenir son adresse IP. L'inconv�nient est que vous devez tenir votre
fichier � jour si l'adresse de cet h�te a chang�. Dans un syst�me
bien administr� les seuls noms d'h�tes qui apparaissent habituellement
sont l'interface loopback, et le nom des h�tes locaux.
# /etc/hosts
127.0.0.1 localhost loopback
192.168.0.1 ma.belle.machine
Vous pouvez sp�cifier plus d'un nom d'h�te, comme montr� dans la
premi�re entr�e (qui est standard pour l'interface loopback).
55..55..55.. FFaaiirree ttoouurrnneerr uunn sseerrvveeuurr ddee nnoommss
Si vous voulez faire tourner un serveur de nom local, vous pouvez le
faire facilement. Voyez le DNS-HOWTO et tous les documents inclus dans
votre version de _B_I_N_D (Berkeley Internet Name Domain).
55..66.. CCoonnffiigguurreerr vvoottrree iinntteerrffaaccee llooooppbbaacckk
L'interface `loopback' est un type sp�cial d'interface qui permet de
vous connecter � vous-m�me. Il y a plusieurs raisons pour faire cela,
par exemple si vous voulez faire des essais de logiciel r�seau sans
interf�rer avec quelqu'un d'autre sur votre r�seau. Par convention,
l'adresse IP `127.0.0.1' lui a �t� assign�e. Aussi quelle que soit la
machine o� vous �tes, si vous ouvrez une connexion telnet vers
127.0.0.1 vous atteindrez toujours l'h�te local.
Configurer l'interface loopback est simple et vous devez vous assurer
de l'avoir fait (mais notez que cette t�che est habituellement
effectu�e par les scripts standards d'initialisation).
root# ifconfig lo 127.0.0.1
root# route add -host 127.0.0.1 lo
Nous en dirons plus sur la commande _r_o_u_t_e dans le prochain paragraphe.
55..77.. RRoouuttaaggee
Le routage est un vaste sujet. On peut �crire de grandes quantit�s de
textes sur ce sujet. La plupart d'entre vous ont besoin d'un simple
routage, et certains m�me de rien du tout. Je ne parlerai que des
principes du routage. Si vous voulez plus d'informations je vous
sugg�re de vous reporter aux r�f�rences fournies en d�but du document.
Commen�ons par une d�finition. Qu'est-ce que le routage IP ? Voici
celle que j'utilise :
Le routage IP est le processus par lequel un h�te, ayant des
connexions r�seau multiples, d�cide du chemin par lequel
d�livrer les datagrammes IP qu'il a re�us.
Il peut �tre utile d'illustrer cela par un exemple. Imaginez un
routeur dans un bureau : il peut avoir un lien PPP sur l'Internet, un
certain nombre de segments Ethernet alimentant les stations de travail
et un second lien PPP vers un autre bureau. Lorsque le routeur re�oit
un datagramme de l'une de ses connexions, le routage est le m�canisme
utilis� pour d�terminer vers quelle interface il doit renvoyer ce
datagramme. De simples h�tes ont besoin aussi de routage, tous les
h�tes Internet ayant deux p�riph�riques r�seau, l'un �tant l'interface
loopback d�crite auparavant et l'autre est celui qui est utilis� pour
parler avec le reste du monde, soit un lien Ethernet, soit une
interface s�rie PPP ou SLIP.
Ok, alors comment marche le routage ? Chaque h�te poss�de une liste
sp�ciale de r�gles de routage, appel�e une table de routage. Cette
table contient des colonnes qui contiennent au moins trois champs, le
premier �tant une adresse de destination, le deuxi�me �tant le nom de
l'interface vers lequel le datagramme doit �tre rout� et le troisi�me,
qui est optionnel, l'adresse IP d'une autre machine qui transportera
le datagramme vers sa prochaine destination sur le r�seau passerelle.
Sur Linux vous pouvez voir cette table en utilisant la commande
suivante :
user% cat /proc/net/route
ou bien en utilisant l'une des commandes suivantes :
user% /sbin/route -n
user% /sbin/netstat -r
Le processus de routage est plut�t simple : un datagramme entrant est
re�u, l'adresse de destination est examin�e et compar�e avec chaque
entr�e de la table. L'entr�e qui correspond le mieux � cette adresse
est choisie, et le datagramme est renvoy� vers l'interface sp�cifi�e.
Si le champ passerelle est rempli, alors le datagramme est renvoy�
vers cet h�te via l'interface sp�cifi�e, sinon l'adresse de
destination est suppos�e comme �tant sur le r�seau support� par
l'interface.
Pour manipuler ce tableau, une commande sp�ciale est utilis�e. Cette
commande prend des arguments et les convertit en appels syst�me pour
demander au noyau d'ajouter, supprimer ou modifier des entr�es dans la
table de routage. Cette commande s'appelle `_r_o_u_t_e'.
Un exemple simple. Imaginez que vous ayez un r�seau Ethernet. On vous
a dit que c'est un r�seau classe C avec une adresse de 192.168.1.0. On
vous fournit une adresse IP 192.168.1.10 pour votre usage et on vous a
dit que 192.168.1.1 est un routeur connect� � l'Internet.
La premi�re �tape est de configurer l'interface comme indiqu� plus
haut. Vous utiliserez la commande :
root# ifconfig eth0 192.168.1.10 netmask 255.255.255.0 up
Maintenant vous avez besoin d'ajouter une entr�e dans la table de
routage pour indiquer au noyau que les datagrammes destin�s aux h�tes
dont les adresses correspondent � 192.168.1.* doivent �tre dirig�s
vers le p�riph�rique Ethernet. Vous utiliserez une commande comme ceci
:
root# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
Notez l'utilisation de l'argument `-net' pour indiquer au programme
route que cette entr�e est une route r�seau. Un autre choix peut �tre
`-host' qui est une route sp�cifique d'une adresse IP.
Cette route vous permettra d'�tablir des connexions IP avec tous les
h�tes sur votre segment Ethernet. Mais qu'en est-il des h�tes IP qui
n'y sont pas ?
Ce serait compliqu� d'ajouter des routes pour chaque r�seau
destinataire, aussi il y a une astuce utilis�e pour simplifier la
t�che. L'astuce est appel�e route par `default'. La route par defaut
s'adapte � toutes les destinations possibles, mais pas tr�s bien, de
telle sorte que si il y a une entr�e qui correspond � l'adresse
requise elle sera utilis�e � la place de la route par defaut. L'id�e
de la route par defaut est simplement de pouvoir dire `et tout le
reste va ici'. Dans l'exemple que j'ai invent�, on utilisera une
entr�e telle que :
root# route add default gw 192.168.1.1 eth0
L'argument `gw' indique � la commande route que le prochain argument
est l'adresse IP, ou le nom, d'une passerelle (gateway) ou d'une
machine routeur vers qui tous les datagrammes correspondant � cette
entr�e seront dirig�s pour routage ult�rieur.
Ainsi votre configuration compl�te sera :
root# ifconfig eth0 192.168.1.10 netmask 255.255.255.0 up
root# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
root# route add default gw 192.168.1.1 eth0
Si vous regardez bien vos fichiers `rc' concernant le r�seau vous en
trouverez au moins un tr�s semblable � celui-ci. C'est une configura�
tion courante.
Examinons maintenant une configuration un peu plus compliqu�e.
Imaginons que nous configurions le routeur examin� auparavant, celui
qui avait un lien PPP vers l'Internet et des segments LAN alimentant
des stations de travail dans le bureau. Supposons que ce routeur ait 3
segments Ethernet et un lien PPP. Notre configuration de routage
ressemblerait � ceci :
root# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
root# route add -net 192.168.2.0 netmask 255.255.255.0 eth1
root# route add -net 192.168.3.0 netmask 255.255.255.0 eth2
root# route add default ppp0
Chacune des stations de travail utilisera le format plus simple d�crit
ci-dessus, seul le routeur aura besoin d'indiquer les routes r�seau
s�par�ment car pour les stations de travail le m�canisme de routage
par defaut les capturera toutes, laissant au routeur le soin de les
s�parer de mani�re appropri�e. Vous pouvez vous demander pourquoi la
route par d�faut n'utilise pas `gw'. La raison en est tr�s simple :
les protocoles de lien s�rie comme PPP et SLIP ont seulement deux
h�tes sur leur r�seau, un � chaque bout. Sp�cifier � l'h�te que
l'autre bout de la liaison est une passerelle est sans objet et redon�
dant, car il n'a pas d'autre choix, aussi vous n'avez pas � indiquer
de passerelle pour ce type de connexions r�seau. Les autres types
comme Ethernet, arcnet ou token ring ont besoin que l'on indique une
passerelle car ces r�seaux supportent un grand nombre d'h�tes.
55..77..11.. AAlloorrss,, qquuee ffaaiitt llee pprrooggrraammmmee rroouutteedd ??
La configuration de routage d�crite ci-dessus est bien adapt�e aux
r�seaux simples o� il n'y a que des chemins uniques entre les
destinations. Lorsque vous avez un r�seau plus complexe les choses
deviennent plus compliqu�es. Heureusement pour la plupart d'entre
vous, ce ne sera pas le cas.
Le gros probl�me est qu'avec le `routage manuel' ou `routage statique'
comme d�crit ci-dessus, si une machine ou un lien tombe en panne dans
le r�seau, alors la seule fa�on de diriger vos datagrammes vers un
autre chemin, s'il existe, est d'intervenir manuellement et d'ex�cuter
les commandes ad�quates. Naturellement c'est lourd, lent, peu pratique
et source de risques. Des techniques vari�es ont �t� d�velopp�es pour
r�gler automatiquement les tables de routage dans le cas d'incidents
sur un r�seau o� il y a plusieurs routes possibles, toutes ces
techniques �tant regroup�es sous le nom de `protocoles de routage
dynamique'.
Vous avez peut-�tre entendu parler des plus courants. Ce sont RIP
(Routing Information Protocol) et OSPF (Open Shortest Path First
Protocol). RIP est tr�s souvent utilis� sur les petits ou moyens
r�seaux d'entreprise. L'OPSF est plus moderne et plus apte � g�rer de
grands r�seaux et mieux adapt� dans le cas o� il y a un grand nombre
de chemins possibles � travers le r�seau. Les impl�mentations
usuelles de ces protocoles sont : `_r_o_u_t_e_d' - RIP, et `_g_a_t_e_d' - RIP,
OSPF et autres. Le programme `_r_o_u_t_e_d' est normalement fourni avec
votre distribution Linux ou est inclus dans la paquetage `NetKit'
d�crit auparavant.
Un exemple pour vous montrer comment et o� vous pouvez utiliser un
protocole de routage dynamique ressemblerait � ceci :
192.168.1.0 / 192.168.2.0 /
255.255.255.0 255.255.255.0
- -
| |
| /-----\ /-----\ |
| | |ppp0 // ppp0| | |
eth0 |---| A |------//---------| B |---| eth0
| | | // | | |
| \-----/ \-----/ |
| \ ppp1 ppp1 / |
- \ / -
\ /
\ /
\ /
\ /
\ /
\ /
\ /
\ /
ppp0\ /ppp1
/-----\
| |
| C |
| |
\-----/
|eth0
|
|---------|
192.168.3.0 /
255.255.255.0
Nous avons trois routeurs A, B et C. Chacun supporte un segment Ether�
net avec un r�seau IP de classe C (masque de r�seau 255.255.255.0).
Chaque routeur a �galement une liaison PPP vers chacun des autres rou�
teurs. Ce r�seau forme un triangle.
Il est �vident que la table de routage sur le routeur A ressemble �
ceci :
root# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
root# route add -net 192.168.2.0 netmask 255.255.255.0 ppp0
root# route add -net 192.168.3.0 netmask 255.255.255.0 ppp1
Cela fonctionnera bien jusqu'� ce que le lien entre A et B tombe en
panne. Si cette liaison est d�faillante, alors l'entr�e de routage
montre que les h�tes sur le segment A ne peuvent pas atteindre les
h�tes sur le segment B car leurs datagrammes seront dirig�s sur le
lien ppp0 du routeur A qui est rompu. Ils pourront encore continuer �
parler aux h�tes du segment C, et les h�tes du segment C pourront tou�
jours parler � ceux du segment B car la liaison reste intacte.
Mais.., si A peut parler � C et si C peut toujours parler � B,
pourquoi A ne routerait-il pas ses datagrammes pour B via C, et
laisser ensuite C les envoyer � B ? C'est exactement le type de
probl�mes que les protocoles de routage dynamique comme RIP sont en
mesure de r�soudre. Si chacun des routeurs A, B et C utilisent un
d�mon de routage (NdT: d�mon est une francisation famili�re du vocable
informatique anglais daemon, qui signifie Disk And Extension MONitor,
c'est � dire qui n'est pas invoqu� manuellement mais attend en t�che
de fond que quelque chose se passe, que quelque condition se produise.
Ce terme fut introduit au d�part sous CTSS (Compatible Time Sharing
System), un anc�tre du syst�me MULTICS, lui-m�me parent d'UNIX (voir
la traduction de Ren� Cougnenc de `Le syst�me Linux' de M. Welsh et L.
Kaufman chez O'Reilly International Thomson), alors leurs tables de
routage seront automatiquement r�gl�es pour refl�ter le nouvel �tat du
r�seau m�me si l'une des liaisons est d�fectueuse. Configurer un tel
r�seau est simple, sur chaque routeur vous devez seulement faire deux
choses. Dans ce cas, pour le routeur A :
root# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
root# /usr/sbin/routed
Le d�mon de routage `_r_o_u_t_e_d' trouve automatiquement tous les ports
actifs vers le r�seau quand il d�marre et �coute tous les messages sur
chacun des p�riph�riques r�seau ce qui lui permet de d�terminer et de
mettre � jour sa table de routage.
C'�tait une tr�s br�ve explication du routage dynamique et de son
utilisation. Si vous voulez d'avantage d'explications reportez-vous
aux r�f�rences list�es en d�but de document.
Les points importants relatifs au routage dynamique sont :
1. Vous n'avez besoin d'utiliser un d�mon de routage dynamique que
quand votre machine Linux peut choisir entre plusieurs routes pour
une destination donn�e. C'est la cas par exemple lorsque vous
envisagez d'utiliser IP masquerade.
2. Le d�mon de routage dynamique modifiera automatiquement votre table
de routage pour tenir compte des changements survenus dans votre
r�seau.
3. RIP est adapt� aux r�seaux de petite et moyenne taille.
55..88.. CCoonnffiigguurreerr vvooss sseerrvveeuurrss rr��sseeaauu eett lleess sseerrvviicceess..
Les serveurs de r�seau et les services sont des programmes qui
permettent � un utilisateur distant de devenir utilisateur de votre
machine Linux. Les programmes serveurs sont � l'�coute des ports
r�seau. Les ports r�seau permettent die demander un service
particulier � un h�te particulier et de faire la diff�rence entre une
connexion telnet entrante et une connexion ftp entrante. L'utilisateur
distant �tablit une connexion r�seau avec votre machine puis le
programme serveur, ou d�mon de r�seau, � l'�coute du port, accepte la
connexion et s'ex�cute. Il y a deux fa�ons d'op�rer pour les d�mons de
r�seau. Les deux sont couramment utilis�s en pratique. Ce sont :
aauuttoonnoommee
le programme d�mon �coute le port r�seau d�sign� et lorsqu'il y
a une connexion, il prend lui-m�me la connexion en charge pour
fournir le service.
eessccllaavvee dduu sseerrvveeuurr _i_n_e_t_d
le serveur _i_n_e_t_d est un programme d�mon sp�cial sp�cialis� dans
la conduite des connexions r�seau. Il poss�de un fichier de
configuration qui indique quel programme doit �tre utilis�
lorsqu'une connexion entrante est re�ue. Chacun des ports
service doit �tre configur� soit avec le protocole tcp, soit
avec le protocole udp. Les ports sont d�crits dans un autre
fichier dont nous parlerons plus tard.
Il y deux fichiers importants que vous devez configurer. Ce sont
/etc/services qui assigne des noms aux num�ros de port et
/etc/inetd.conf qui sert pour la configuration du d�mon de r�seau
_i_n_e_t_d .
55..88..11.. //eettcc//sseerrvviicceess
Le fichier /etc/services est une simple base de donn�es qui associe
des noms compr�hensibles par l'homme � des ports service
compr�hensibles par la machine. Son format est tout � fait simple. Le
fichier est un fichier texte dont chaque ligne repr�sente une entr�e
de la base de donn�es. Chaque entr�e comprend trois champs s�par�s par
des caract�res espace ou tabulation. Ces champs sont :
nom port/protocole alias # commentaire
nnoomm
un simple mot qui repr�sente le service d�crit.
ppoorrtt//pprroottooccoollee
ce champ est divis� en deux.
ppoorrtt
un nombre qui sp�cifie le num�ro de port o� le service d�sign�
sera disponible. La plupart des services ont des num�ros
assign�s. Ils sont d�crits dans la RFC-1340.
pprroottooccoollee
c'est soit tcp soit udp. Il est important de noter qu'une
entr�e comme 18/tcp est tr�s diff�rente de 18/udp et qu'il n'y a
pas de raisons techniques que le m�me service existe sur les
deux. Normalement le bon sens pr�vaut et c'est vraiment pour un
service particulier disponible � la fois sur tcp et udp que
vous verrez une entr�e pour les deux..
aalliiaass
autre nom qui peut �tre utilis� pour d�signer ce service.
Tout texte apparaissant apr�s le caract�re `#' est ignor� et trait�
comme commentaire.
55..88..11..11.. EExxeemmppllee ddee ffiicchhiieerr //eettcc//sseerrvviicceess ..
Toutes les distributions r�centes de Linux fournissent un bon fichier
/etc/services. Juste au cas o� vous construiriez tout depuis le
d�part, voici une copie du fichier /etc/services fourni avec
l'ancienne distribution Debian .
# /etc/services:
# $Id: services,v 1.3 1996/05/06 21:42:37 tobias Exp $
#
# Network services, Internet style
#
# Notez que c'est la politique actuelle de l'IANA d'assigner un seul num�ro
# de port � la fois pour TCP et UDP; ainsi, la plupart des ports ont deux
#entr�es m�me si le protocole ne supporte pas UDP.
# Mis � jour d'apr�s la RFC 1340, ``Assigned Numbers'' (Juillet 1992).
# Il n'y a pas tous les ports, seulement les plus courants.
tcpmux 1/tcp # TCP port service multiplexer
echo 7/tcp
echo 7/udp
discard 9/tcp sink null
discard 9/udp sink null
systat 11/tcp users
daytime 13/tcp
daytime 13/udp
netstat 15/tcp
qotd 17/tcp quote
msp 18/tcp # message send protocol
msp 18/udp # message send protocol
chargen 19/tcp ttytst source
chargen 19/udp ttytst source
ftp-data 20/tcp
ftp 21/tcp
ssh 22/tcp # SSH Remote Login Protocol
ssh 22/udp # SSH Remote Login Protocol
telnet 23/tcp
# 24 - private
smtp 25/tcp mail
# 26 - non assign�
time 37/tcp timserver
time 37/udp timserver
rlp 39/udp resource # resource location
nameserver 42/tcp name # IEN 116
whois 43/tcp nicname
re-mail-ck 50/tcp # Remote Mail Checking Protocol
re-mail-ck 50/udp # Remote Mail Checking Protocol
domain 53/tcp nameserver # name-domain server
domain 53/udp nameserver
mtp 57/tcp # deprecated
bootps 67/tcp # BOOTP server
bootps 67/udp
bootpc 68/tcp # BOOTP client
bootpc 68/udp
tftp 69/udp
gopher 70/tcp # Internet Gopher
gopher 70/udp
rje 77/tcp netrjs
finger 79/tcp
www 80/tcp http # WorldWideWeb HTTP
www 80/udp # HyperText Transfer Protocol
link 87/tcp ttylink
kerberos 88/tcp kerberos5 krb5 # Kerberos v5
kerberos 88/udp kerberos5 krb5 # Kerberos v5
supdup 95/tcp
# 100 - reserve
hostnames 101/tcp hostname # usually from sri-nic
iso-tsap 102/tcp tsap # part of ISODE.
csnet-ns 105/tcp cso-ns # also used by CSO name server
csnet-ns 105/udp cso-ns
rtelnet 107/tcp # Remote Telnet
rtelnet 107/udp
pop-2 109/tcp postoffice # POP version 2
pop-2 109/udp
pop-3 110/tcp # POP version 3
pop-3 110/udp
sunrpc 111/tcp portmapper # RPC 4.0 portmapper TCP
sunrpc 111/udp portmapper # RPC 4.0 portmapper UDP
auth 113/tcp authentication tap ident
sftp 115/tcp
uucp-path 117/tcp
nntp 119/tcp readnews untp # USENET News Transfer Protocol
ntp 123/tcp
ntp 123/udp # Network Time Protocol
netbios-ns 137/tcp # NETBIOS Name Service
netbios-ns 137/udp
netbios-dgm 138/tcp # NETBIOS Datagram Service
netbios-dgm 138/udp
netbios-ssn 139/tcp # NETBIOS session service
netbios-ssn 139/udp
imap2 143/tcp # Interim Mail Access Proto v2
imap2 143/udp
snmp 161/udp # Simple Net Mgmt Proto
snmp-trap 162/udp snmptrap # Traps for SNMP
cmip-man 163/tcp # ISO mgmt over IP (CMOT)
cmip-man 163/udp
cmip-agent 164/tcp
cmip-agent 164/udp
xdmcp 177/tcp # X Display Mgr. Control Proto
xdmcp 177/udp
nextstep 178/tcp NeXTStep NextStep # NeXTStep window
nextstep 178/udp NeXTStep NextStep # server
bgp 179/tcp # Border Gateway Proto.
bgp 179/udp
prospero 191/tcp # Cliff Neuman's Prospero
prospero 191/udp
irc 194/tcp # Internet Relay Chat
irc 194/udp
smux 199/tcp # SNMP Unix Multiplexer
smux 199/udp
at-rtmp 201/tcp # AppleTalk routing
at-rtmp 201/udp
at-nbp 202/tcp # AppleTalk name binding
at-nbp 202/udp
at-echo 204/tcp # AppleTalk echo
at-echo 204/udp
at-zis 206/tcp # AppleTalk zone information
at-zis 206/udp
z3950 210/tcp wais # NISO Z39.50 database
z3950 210/udp wais
ipx 213/tcp # IPX
ipx 213/udp
imap3 220/tcp # Interactive Mail Access
imap3 220/udp # Protocol v3
ulistserv 372/tcp # UNIX Listserv
ulistserv 372/udp
#
# services sp�cifiques � UNIX
#
exec 512/tcp
biff 512/udp comsat
login 513/tcp
who 513/udp whod
shell 514/tcp cmd # no passwords used
syslog 514/udp
printer 515/tcp spooler # line printer spooler
talk 517/udp
ntalk 518/udp
route 520/udp router routed # RIP
timed 525/udp timeserver
tempo 526/tcp newdate
courier 530/tcp rpc
conference 531/tcp chat
netnews 532/tcp readnews
netwall 533/udp # -for emergency broadcasts
uucp 540/tcp uucpd # uucp daemon
remotefs 556/tcp rfs_server rfs # Brunhoff remote filesystem
klogin 543/tcp # Kerberized `rlogin' (v5)
kshell 544/tcp krcmd # Kerberized `rsh' (v5)
kerberos-adm 749/tcp # Kerberos `kadmin' (v5)
#
webster 765/tcp # Network dictionary
webster 765/udp
#
# D'apr�s ``Assigned Numbers'' :
#
#> Les Ports Enregistr�s ne sont pas contr�l�s par l'IANA et peuvent �tre
#> utilis�s sur la plupart des syst�mes par des processus ordinaires
#> ou des programmes ex�cut�s par des utilisateurs ordinaires.
#
#> Les ports sont utilis�s dans le TCP [45,106] pour nommer les extr�mit�s
#> des connexions logiques qui transportent les conversations de longue
#> dur�e. Pour offrir des services � des utilisateurs non connus, un port
#> de service pour contact a �t� d�fini. Cette liste sp�cifie le port utilis�
#> par le processus serveur ainsi que son port de contact. Comme l'IANA ne peut
#> contr�ler l'usage de ces ports, on donne ici une liste d'utilisation
#> de ces ports pour �tre agr�able � la communaut�.
#
ingreslock 1524/tcp
ingreslock 1524/udp
prospero-np 1525/tcp # Prospero non-privileged
prospero-np 1525/udp
rfe 5002/tcp # Radio Free Ethernet
rfe 5002/udp # Actually uses UDP only
bbs 7000/tcp # BBS service
#
#
# services Kerberos (Project Athena/MIT)
# Notez que ceux-ci sont pour Kerberos v4, et ne sont pas officiels. Les sites
# tournant sous v4 doivent utiliser ceux-ci et annuler les entr�es v5 ci-dessus.
#
kerberos4 750/udp kdc # Kerberos (server) udp
kerberos4 750/tcp kdc # Kerberos (server) tcp
kerberos_master 751/udp # Kerberos authentication
kerberos_master 751/tcp # Kerberos authentication
passwd_server 752/udp # Kerberos passwd server
krb_prop 754/tcp # Kerberos slave propagation
krbupdate 760/tcp kreg # Kerberos registration
kpasswd 761/tcp kpwd # Kerberos "passwd"
kpop 1109/tcp # Pop with Kerberos
knetd 2053/tcp # Kerberos de-multiplexor
zephyr-srv 2102/udp # Zephyr server
zephyr-clt 2103/udp # Zephyr serv-hm connection
zephyr-hm 2104/udp # Zephyr hostmanager
eklogin 2105/tcp # Kerberos encrypted rlogin
#
# Services non officiels mais n�cessaires (pour NetBSD)
#
supfilesrv 871/tcp # SUP server
supfiledbg 1127/tcp # SUP debugging
#
# Services protocole de d�livrance de datagrammes
#
rtmp 1/ddp # Routing Table Maintenance Protocol
nbp 2/ddp # Name Binding Protocol
echo 4/ddp # AppleTalk Echo Protocol
zip 6/ddp # Zone Information Protocol
#
# Services Debian GNU/Linux
rmtcfg 1236/tcp # Gracilis Packeten remote config server
xtel 1313/tcp # french minitel
cfinger 2003/tcp # GNU Finger
postgres 4321/tcp # POSTGRES
mandelspawn 9359/udp mandelbrot # network mandelbrot
# Services locaux
Dans la r�alit�, le fichier augmente toujours en taille au fur et �
mesure que de nouveaux services apparaissent. Si vous craignez que
votre copie soit incompl�te, je vous sugg�re de copier un nouveau
fichier /etc/services provenant d'une distribution r�cente.
55..88..22.. //eettcc//iinneettdd..ccoonnff
Le fichier /etc/inetd.conf est le fichier de configuration du serveur
d�mon _i_n_e_t_d . Il sert � dire � _i_n_e_t_d ce qu'il doit faire lorsqu'il
re�oit une demande de connexion pour un service particulier. Pour les
services o� vous acceptez une connexion vous devez dire � _i_n_e_t_d quel
d�mon serveur de r�seau doit tourner, et comment.
Son format est aussi tr�s simple. C'est un fichier texte dont chaque
ligne d�crit un service que vous voulez fournir. Tout texte suivant un
`#' est ignor� et consid�r� comme commentaire. Chaque ligne contient
sept champs s�par�s par un nombre quelconque d'espaces (espace ou
tabulation). Le format g�n�ral est comme suit :
service type_de_socket protocole drapeaux utilisateur chemin arguments
sseerrvviiccee
est le nom de service applicable � cette configuration, pris
dans le fichier /etc/services.
ttyyppee__ddee__ssoocckkeett
ce champ d�crit le type de socket que cette entr�e consid�re
comme pertinent, les valeurs permises sont : stream, dgram, raw,
rdm, ou seqpacket. C'est un peu technique par nature, mais par
exp�rience, presque tous les services bas�s sur tcp utilisent
stream et presque tous les services bas�s sur udp utilisent
dgram. Il n'y a que quelques types de serveurs d�mons sp�ciaux
utilisant d'autres valeurs.
pprroottooccoollee
le protocole consid�r� comme valide pour cette entr�e. Il doit
correspondre � l'entr�e appropri�e dans le fichier /etc/services
et sera donc soit tcp soit udp. Les serveurs bas�s sur Sun RPC
(Remote Procedure Call) utilisent rpc/tcp ou rpc/udp.
ddrraappeeaauuxx
il n'y a en fait que deux valeurs pour ce champ. Celles-ci
disent � _i_n_e_t_d si le programme serveur r�seau lib�re le socket
apr�s d�marrage, et donc si _i_n_e_t_d peut prendre en compte une des
prochaines demandes de connexion, ou bien si _i_n_e_t_d doit attendre
qu'un autre d�mon serveur tournant d�j� prenne en charge la
nouvelle demande de connexion. C'est encore compliqu�, mais en
pratique tous les serveurs tcp doivent avoir cette entr�e
positionn�e sur nowait et la plupart des serveurs udp ont cette
entr�e positionn�e sur wait. Attention il y a quelques
exceptions notables, laissez vous guider par l'exemple suivant
si vous n'�tes pas s�rs.
uuttiilliissaatteeuurr
ce champ d�crit quel compte utilisateur extrait de /etc/passwd
sera consid�r� comme propri�taire du d�mon r�seau lorsqu'il est
lanc�. C'est tr�s utile lorsque vous voulez vous prot�ger
contre les trous de s�curit�. Vous pouvez mettre nobody comme
utilisateur pour une entr�e si bien que dans le cas o� le r�seau
comporte une br�che, les dommages �ventuels seront minimis�s.
Cependant habituellement ce champ est r�gl� sur root, car
beaucoup de serveurs ont besoin des privil�ges de root pour
tourner correctement.
cchheemmiinn__ddee__sseerrvveeuurr
ce champ est le chemin r�el du programme � ex�cuter pour cette
entr�e.
aarrgguummeennttss
ce champ correspond au reste de la ligne et est optionnel. Il
sert � indiquer les arguments de commande que vous voulez passer
au programme serveur au lancement.
55..88..22..11.. EExxeemmppllee ddee ffiicchhiieerr //eettcc//iinneettdd..ccoonnff
Comme pour le fichier /etc/services, toutes les distributions modernes
incluent un bon fichier /etc/inetd.conf pour pouvoir travailler. Ici,
pour �tre complet , vous trouverez le fichier /etc/inetd.conf de la
distribution Debian.
# /etc/inetd.conf: voir inetd(8) pour d'autres informations.
#
# Base de donn�es pour la configuration d'un serveur Internet
#
#
# Modifi� pour Debian par Peter Tobias <
[email protected]>
#
# <service_name> <sock_type> <proto> <flags> <user> <server_path> <args>
#
# Services internes
#
#echo stream tcp nowait root internal
#echo dgram udp wait root internal
discard stream tcp nowait root internal
discard dgram udp wait root internal
daytime stream tcp nowait root internal
daytime dgram udp wait root internal
#chargen stream tcp nowait root internal
#chargen dgram udp wait root internal
time stream tcp nowait root internal
time dgram udp wait root internal
#
# Services standards.
#
telnet stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.telnetd
ftp stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.ftpd
#fsp dgram udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.fspd
#
# Shell, login, exec et talk sont des protocoles BSD.
#
shell stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.rshd
login stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.rlogind
#exec stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.rexecd
talk dgram udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.talkd
ntalk dgram udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.ntalkd
#
# Services Mail, news et uucp.
#
smtp stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.smtpd
#nntp stream tcp nowait news /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.nntpd
#uucp stream tcp nowait uucp /usr/sbin/tcpd /usr/lib/uucp/uucico
#comsat dgram udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.comsat
#
# Pop et autres
#
#pop-2 stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.pop2d
#pop-3 stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.pop3d
#
# `cfinger' est le serveur finger GNU de Debian. (NOTE : L'impl�mentation
# habituelle du d�mon `finger' permet de le faire tourner avec `root'.)
#
#cfinger stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.cfingerd
#finger stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.fingerd
#netstat stream tcp nowait nobody /usr/sbin/tcpd /bin/netstat
#systat stream tcp nowait nobody /usr/sbin/tcpd /bin/ps -auwwx
#
# Le service tftp est fourni principalement pour d�marrer. La plupart des sites
# l'utilisent seulement sur les machines servant de `serveurs de boot'.
#
#tftp dgram udp wait nobody /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.tftpd
#tftp dgram udp wait nobody /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.tftpd /boot
#bootps dgram udp wait root /usr/sbin/bootpd bootpd -i -t 120
#
# Services Kerberos (ils doivent probablement �tre corrig�s)
#
#klogin stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.rlogind -k
#eklogin stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.rlogind -k -x
#kshell stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.rshd -k
#
# Services tournant UNIQUEMENT sur Kerberos (doivent �tre probablement corrig�s)
#
#krbupdate stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/registerd
#kpasswd stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/kpasswdd
#
# Services RPC
#
#mountd/1 dgram rpc/udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/rpc.mountd
#rstatd/1-3 dgram rpc/udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/rpc.rstatd
#rusersd/2-3 dgram rpc/udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/rpc.rusersd
#walld/1 dgram rpc/udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/rpc.rwalld
#
# Fin de inetd.conf.
ident stream tcp nowait nobody /usr/sbin/identd identd -i
55..99.. AAuuttrreess ffiicchhiieerrss ddee ccoonnffiigguurraattiioonn aayyaanntt uunn rraappppoorrtt aavveecc llee rr��sseeaauu
Il y a beaucoup de fichiers relatifs � la configuration r�seau sous
Linux susceptibles de vous int�resser. Vous n'aurez jamais � modifier
ces fichiers, mais il est utile de les d�crire pour que vous sachiez
ce qu'ils contiennent et quelle est leur utilit�.
55..99..11.. //eettcc//pprroottooccoollss
Le fichier /etc/protocols est une base de donn�es qui donne la
relation des num�ros id de protocole avec leurs noms. Il est utilis�
par les programmeurs pour leur permettre de sp�cifier les protocoles
par leur nom dans les programmes et aussi par quelques programmes tels
que _t_c_p_d_u_m_p pour pouvoir afficher en sortie des noms au lieu de
chiffres. La syntaxe g�n�rale de ce fichier est :
nom du protocole num�ro alias
Le fichier /etc/protocols fourni avec la distribution Debian est le
suivant :
# /etc/protocols:
# $Id: protocols,v 1.1 1995/02/24 01:09:41 imurdock Exp $
#
# Protocoles Internet (IP)
#
# d'apr�s: @(#)protocols 5.1 (Berkeley) 4/17/89
#
# Mise � jour pour NetBSD basee sur la RFC 1340, Assigned Numbers (July 1992).
ip 0 IP # internet protocol, pseudo protocol number
icmp 1 ICMP # internet control message protocol
igmp 2 IGMP # Internet Group Management
ggp 3 GGP # gateway-gateway protocol
ipencap 4 IP-ENCAP # IP encapsulated in IP (officially ``IP'')
st 5 ST # ST datagram mode
tcp 6 TCP # transmission control protocol
egp 8 EGP # exterior gateway protocol
pup 12 PUP # PARC universal packet protocol
udp 17 UDP # user datagram protocol
hmp 20 HMP # host monitoring protocol
xns-idp 22 XNS-IDP # Xerox NS IDP
rdp 27 RDP # "reliable datagram" protocol
iso-tp4 29 ISO-TP4 # ISO Transport Protocol class 4
xtp 36 XTP # Xpress Tranfer Protocol
ddp 37 DDP # Datagram Delivery Protocol
idpr-cmtp 39 IDPR-CMTP # IDPR Control Message Transport
rspf 73 RSPF # Radio Shortest Path First.
vmtp 81 VMTP # Versatile Message Transport
ospf 89 OSPFIGP # Open Shortest Path First IGP
ipip 94 IPIP # Yet Another IP encapsulation
encap 98 ENCAP # Yet Another IP encapsulation
55..99..22.. //eettcc//nneettwwoorrkkss
Le fichier /etc/networks a une fonction similaire au fichier
/etc/hosts. Il fournit une simple base de donn�es de noms de r�seau
avec des adresses. Son format diff�re en ce qu'il n'y a que deux
champs par ligne, et que ces champs sont cod�s comme ceci :
Nom du r�seau adresse de r�seau
Un exemple :
loopnet 127.0.0.0
localnet 192.168.0.0
amprnet 44.0.0.0
Lorsque vous utilisez une commande comme _r_o_u_t_e, si une destination est
un r�seau, et que ce r�seau a une entr�e dans le fichier /etc/networks
la commande affichera alors le nom du r�seau en lieu et place de son
adresse.
55..1100.. SS��ccuurriitt�� rr��sseeaauu eett ccoonnttrr��llee dd''aacccc��ss
Laissez-moi d�buter ce paragraphe en vous mettant en garde que la
s�curisation de votre machine et du r�seau contre les attaques
pernicieuses est un art complexe. Je ne me consid�re pas du tout comme
un expert dans ce domaine et bien que les m�canismes que je vais
d�crire puissent vous aider, si vous �tes pr�occup�s par la s�curit�,
alors je vous recommande d'effectuer vous-m�me des recherches sur le
sujet. Il existe beaucoup de bonnes r�f�rences sur l'Internet qui
traitent du sujet, y compris Security-HOWTO
Une importante r�gle pratique est : `NN''uuttiilliisseezz ppaass ddee sseerrvveeuurrss ddoonntt
vvoouuss nn''aavveezz ppaass ll''uuttiilliitt��'. Beaucoup de distributions arrivent avec
plein de services configur�s et d�marrant automatiquement. Pour
assurer quand m�me un minimum de s�curit� vous devriez aller dans
votre fichier /etc/inetd.conf et retirez (_p_l_a_c_e_z _u_n _`_#_' _a_u _d_�_b_u_t _d_e _l_a
_l_i_g_n_e) toute entr�e que vous ne comptez pas utiliser. De bons
candidats sont : shell, login, exec, uucp, ftp, et les services
informatifs tels que finger, netstat and systat.
Il y a plein de sortes de s�curit� et de m�canismes de contr�le
d'acc�s ; je vais d�crire les plus �l�mentaires.
55..1100..11.. //eettcc//ffttppuusseerrss
Le fichier /etc/ftpusers est un m�canisme simple qui vous permet
d'interdire l'acc�s de votre machine � certains utilisateurs de ftp.
Il est lu par le programme d�mon (_f_t_p_d) lorsqu'une connexion ftp est
re�ue. Le fichier est une simple liste d'utilisateurs qui ne peuvent
pas se connecter. Il ressemble � :
# /etc/ftpusers - utilisateurs ne pouvant pas se connecter par ftp
root
uucp
bin
mail
55..1100..22.. //eettcc//sseeccuurreettttyy
Le fichier /etc/securetty vous permet de sp�cifier sur quels fichiers
de p�riph�riques tty root a le droit de se connecter. Le fichier
/etc/securetty est lu par le programme de connexion (habituellement
_/_b_i_n_/_l_o_g_i_n). Son format est une liste de fichiers de p�riph�riques tty
autoris�s (sur tous les autres root ne peut se connecter) :
# /etc/securetty - consoles ou root peut se connecter
tty1
tty2
tty3
tty4
55..1100..33.. LLee mm��ccaanniissmmee ddee ccoonnttrr��llee dd''aacccc��ss ddeess hh��tteess ttccppdd ..
Le programme _t_c_p_d que vous avez vu dans le fichier /etc/inetd.conf
fournit les m�canismes de contr�le d'acc�s et de connexion aux
services qu'il a pour but de prot�ger.
Lorsqu'il est invoqu� par le programme _i_n_e_t_d, il lit deux fichiers
contenant les r�gles d'acc�s et il autorise ou interdit l'acc�s au
serveur qu'il prot�ge.
Il cherche dans ces deux fichiers jusqu'� ce qu'il trouve une
correspondance. S'il n'en trouve pas il suppose que l'acc�s est
autoris�. Il recherche dans l'ordre suivant : /etc/hosts.allow,
/etc/hosts.deny. Je d�crirai chacun d'eux plus tard. Pour une
description compl�te r�f�rez-vous aux pages de manuel appropri�es
(hosts_access(5) est un bon point de d�part).
55..1100..33..11.. //eettcc//hhoossttss..aallllooww
Le fichier /etc/hosts.allow est un fichier de configuration du
programme _/_u_s_r_/_s_b_i_n_/_t_c_p_d. Il contient les h�tes dont l'acc�s est
_a_u_t_o_r_i_s_� _(_a_l_l_o_w_e_d_) et qui peuvent donc utiliser un service de votre
machine.
Le format du fichier est tr�s simple :
# /etc/hosts.allow
#
# <liste des services>: <liste des h�tes> [: commande]
liste des services
c'est une liste de serveurs, s�par�s par des virgules, auxquels
les r�gles d'acc�s s'appliquent. Exemples de serveur : ftpd,
telnetd, et fingerd.
liste des h�tes
c'est une liste de noms d'h�tes, s�par�s par des virgules (vous
pouvez utiliser �galement des adresses IP). Vous pouvez en plus
sp�cifier des noms d'h�tes ou des adresses IP avec des jokers
pour obtenir des groupes d'h�tes. Des exemples :
gw.vk2ktj.ampr.org pour un h�te sp�cifique, .uts.edu.au pour
tous les h�tes se terminant par cette cha�ne , 44. pour toutes
les adresses IP commen�ant par ces chiffres. Il y a quelques
expressions pour simplifier la configuration, parmi lesquelles :
ALL pour tous les h�tes, LOCAL pour tout h�te dont le nom ne
contient pas de `.' c'est � dire appartenant au m�me domaine que
votre machine, et PARANOID pour tout h�te dont le nom ne
correspond pas avec son adresse (tricherie dans le nom). Il y a
enfin une expression qui peut �tre utile. Il s'agit de EXCEPT
qui vous permet de fournir une liste avec des exceptions. Nous
verrons un exemple plus tard.
commande
c'est un param�tre optionnel. Ce param�tre est le nom complet
d'une commande (avec son r�pertoire) qui sera ex�cut�e chaque
fois qu'il y aura correspondance. Ce peut �tre par exemple une
commande qui essaiera d'identifier qui se connecte, ou de
g�n�rer un message par courrier ou tout message d'alerte pour
l'administrateur syst�me avertissant que quelqu'un est en train
de se connecter. On peut y inclure des extensions, par exemple
: %h donnera le nom de l'h�te qui se connecte ou bien son
adresse s'il n'a pas de nom , %d le programme d�mon appel�.
Un exemple :
# /etc/hosts.allow
#
# Permet a tout le monde d'utiliser le courrier
in.smtpd: ALL
# telnet et ftp pour les hotes de mon domaine et my.host.at.home.
telnetd, ftpd: LOCAL, myhost.athome.org.au
# finger pour tout le monde, mais garde une trace de l'identite.
fingerd: ALL: (finger @%h | mail -s "finger from %h" root)
55..1100..33..22.. //eettcc//hhoossttss..ddeennyy
Le fichier /etc/hosts.deny est un fichier de configuration du
programme _/_u_s_r_/_s_b_i_n_/_t_c_p_d. Ce fichier contient les h�tes qui _n_'_o_n_t _p_a_s
_l_'_a_u_t_o_r_i_s_a_t_i_o_n d'acc�der � l'un des services de votre machine.
Un exemple simple ressemblerait � ceci :
# /etc/hosts.deny
#
# Interdit l'acces aux hotes ayant des noms suspects
ALL: PARANOID
#
# Interdit l'acces a tous les hotes
ALL: ALL
L'entr�e PARANOID est en fait redondante car l'autre entr�e interdit
tous les cas. L'une ou l'autre entr�e devrait convenir, en fonction
de vos besoins particuliers.
Mettre ALL: ALL par d�faut dans le fichier /etc/hosts.deny puis
autoriser certains services, en liaison avec les h�tes que vous avez
choisis, dans le fichier /etc/hosts.allow, est la configuration la
plus s�re.
55..1100..44.. //eettcc//hhoossttss..eeqquuiivv
Le fichier hosts.equiv est utilis� pour conc�der � certains h�tes des
droits d'acc�s leur permettant d'avoir un compte sur votre machine
sans fournir de mot de passe. Cela est utile dans un environnement
s�curis� o� vous contr�lez toutes les machines, sinon ce peut �tre
tr�s risqu�. Votre machine est aussi s�re que le moins s�r de vos
h�tes de confiance. Pour augmenter la s�curit�, n'utilisez pas cette
possiblit� et encouragez vos utilisateurs � ne pas utiliser le fichier
.rhosts.
55..1100..55.. CCoonnffiigguurreerr vvoottrree dd��mmoonn ffttpp ccoorrrreecctteemmeenntt
Beaucoup de sites sont int�ress�s � avoir un serveur _f_t_p anonyme pour
permettre aux autres de transf�rer et de r�cup�rer des fichiers sans
avoir besoin d'une identification sp�ciale. Si vous d�cidez d'offrir
ce service soyez certains de configurer votre d�mon _f_t_p de mani�re
ad�quate pour les acc�s anonymes. La plupart des pages de manuel
d�di�es � ftpd(8) d�crivent tous les d�tails pour y arriver. Vous
devez toujours vous assurer que vous avez bien suivi les instructions.
Un r�gle importante est de ne pas utiliser une copie de votre fichier
/etc/passwd dans le r�pertoire /etc du compte anonyme. Soyez s�rs
d'avoir �limin� tous les d�tails des comptes except�s ceux qui sont
n�cessaires, autrement vous serez vuln�rables vis � vis de ceux qui
ma�trisent les techniques de mise en pi�ces des mots de passe.
55..1100..66.. PPaarree--ffeeuu ((FFiirreewwaallll)) ssuurr llee rr��sseeaauu
Ne pas permettre aux datagrammes d'atteindre votre machine ou les
serveurs est un excellent moyen de s�curisation. Ceci est abord� en
profondeur dans Firewall-HOWTO et (de mani�re plus concise) plus loin
dans ce document.
55..1100..77.. AAuuttrreess ssuuggggeessttiioonnss
Voici d'autres suggestions, potentiellement religieuses, � prendre en
consid�ration :
sseennddmmaaiill
en d�pit de sa popularit�, le d�mon _s_e_n_d_m_a_i_l appara�t avec une
effrayante r�gularit� dans les mises en garde concernant la
s�curit�. Faites comme vous voulez, mais j'ai choisi de ne pas
l'utiliser.
NNFFSS eett aauuttrreess sseerrvviicceess SSuunn RRPPCC
soyez circonspects avec eux. Il y a toutes sortes d'exploits
possibles avec ces services. Il est difficile de trouver une
option pour les services tels que NFS, mais si vous les
configurez, soyez prudents envers ceux � qui vous accordez des
droits.
66.. IInnffoorrmmaattiioonnss ssuurr IIPP eett EEtthheerrnneett
Cette section traite d'informations sp�cifiques sur IP et Ethernet.
Les sous-sections ont �t� rassembl�es car je pense que ce sont les
plus int�ressantes de ce qui �tait appel� autrefois ``Technologies
sp�cifiques''. Toute personne ayant un r�seau local doit pouvoir tirer
b�n�fice de ces bonnes choses.
66..11.. EEtthheerrnneett
Les noms de p�riph�riques Ethernet sont `eth0', `eth1', `eth2' etc. La
premi�re carte d�tect�e par le noyau devient `eth0' et le reste est
nomm� dans l'ordre de d�tection.
par d�faut, le noyau Linux ne d�tecte qu'un seul dispositif Ethernet,
vous devez donc donner des arguments sur la ligne de commande pour
forcer le noyau � d�tecter des autres cartes.
Pour savoir comment faire marcher votre carte Ethernet sous Linux
r�f�rez-vous au Ethernet-HOWTO.
Une fois que vous avez compil� convenablement votre noyau pour
supporter les cartes Ethernet, la configuration des cartes est ais�e.
Typiquement vous faites ainsi (ce que la plupart des distributions
font automatiquement pour vous, si vous les avez configur�es pour
supporter votre carte ethernet) :
root# ifconfig eth0 192.168.0.1 netmask 255.255.255.0 up
root# route add -net 192.168.0.0 netmask 255.255.255.0 eth0
La plupart des pilotes Ethernet ont �t� d�velopp�s par Donald Becker,
[email protected].
66..22.. EEQQLL -- ��ggaalliisseeuurr ddee cchhaarrggee �� lliiggnneess mmuullttiipplleess
Le nom du p�riph�rique EQL est `eql'. Avec les sources standards du
noyau vous ne pouvez avoir qu'un seul p�riph�rique EQL par machine.
EQL permet d'utiliser plusieurs lignes point � point telles que PPP,
SLIP ou PLIP comme si c'�tait un seul lien logique de transport
tcp/ip. C'est souvent moins cher d'utiliser plusieurs lignes � faible
d�bit que d'avoir une ligne � haut d�bit.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Network device support --->
[*] Network device support
<*> EQL (serial line load balancing) support
Pour supporter ce m�canisme la machine � l'autre bout de la ligne doit
�galement supporter EQL. Linux, Livingstone Portmasters et de
nouveaux serveurs de ligne supportent des syst�mes compatibles.
Pour configurer EQL vous avez besoin des outils eql, disponibles sur :
metalab.unc.edu.
La configuration est plut�t directe. Vous commencez par configurer
l'interface eql. C'est exactement comme un autre p�riph�rique r�seau.
Vous configurez l'adresse IP et le mtu en utilissant l'outil _i_f_c_o_n_f_i_g
, comme ceci :
root# ifconfig eql 192.168.10.1 mtu 1006
Ensuite vous devez initialiser manuellement chacune des lignes que
vous allez utiliser. Ce peut �tre toute combinaison de p�riph�riques
r�seau point � point. La fa�on d'initialiser les connexions d�pend du
type de lien, voyez les paragraphes appropri�s pour d'autres
informations.
Enfin vous devez associer le lien s�rie et le dispositif EQL, cela
s'appelle `asservissement' (enslaving) et est r�alis� avec la commande
_e_q_l___e_n_s_l_a_v_e comme suit :
root# eql_enslave eql sl0 28800
root# eql_enslave eql ppp0 14400
Le param�tre `_e_s_t_i_m_a_t_e_d _s_p_e_e_d' que vous fournissez � _e_q_l___e_n_s_l_a_v_e ne
fait rien directement. Il est utilis� par le pilote EQL pour d�ter�
miner comment les datagrammes vont se r�partir sur ce p�riph�rique,
aussi vous pouvez r�gler l'�quilibrage des lignes en jouant avec cette
valeur.
Pour lib�rer une ligne d'un p�riph�rique EQL vous utilisez la commande
_e_q_l___e_m_a_n_c_i_p_a_t_e comme ci-dessous :
root# eql_emancipate eql sl0
Vous ajoutez le routage comme vous le feriez pour tout lien point �
point, sauf que vos routes doivent se rapporter au dispositif eql
plut�t qu'aux p�riph�riques s�ries eux-m�mes. Typiquement vous devriez
utiliser :
root# route add default eql
Le pilote EQL fut d�velopp� par Simon Janes,
[email protected].
66..33.. EEnnrreeggiissttrreemmeenntt IIPP ((IIPP AAccccoouunnttiinngg)) ((ppoouurr LLiinnuuxx--22..00))
Les possibilit�s d'enregistrement IP du noyau Linux vous permettent de
recueillir et d'analyser les donn�es d'utilisation du r�seau. Les
donn�es collect�es comprennent le nombre de paquets et le nombre
d'octets en cumul depuis la derni�re remise � z�ro. Vous avez � votre
disposition une grande vari�t� de r�glages pour obtenir les donn�es
que vous d�sirez. Cette option a �t� enlev�e du 2.1.102, car l'ancien
dispositif pare-feu bas� sur ipfwadm a �t� remplac� par
``ipfwchains''.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn nnooyyaauu :
Networking options --->
[*] IP: accounting
Apr�s avoir compil� et install� le noyau vous devez utiliser la
commande _i_p_f_w_a_d_m pour configurer l'enregistrement IP. Il y a
diff�rentes possibilit�s pour choisir les informations � enregistrer.
J'ai pris un exemple simplifi� qui pourrait vous �tre utile; lisez
plut�t la page de manuel _i_p_f_w_a_d_m pour plus d'informations.
Scenario : Vous avez un r�seau Ethernet qui est reli� � l'Internet via
une liaison PPP. Sur l'Ethernet vous avez une machine qui offre un
grand nombre de services et vous voulez savoir quel trafic est
engendr� par le trafic ftp et ww, aussi bien que le trafic total tcp
et udp.
Vous pouvez utiliser une commande qui ressemble � ceci, qui se
pr�sente comme un script shell :
#!/bin/sh
#
# Donne les r�glages d'enregistrement
ipfwadm -A -f
#
# Met en place les raccourcis
localnet=44.136.8.96/29
any=0/0
# Ajoute des r�glages pour le segment Ethernet local
ipfwadm -A in -a -P tcp -D $localnet ftp-data
ipfwadm -A out -a -P tcp -S $localnet ftp-data
ipfwadm -A in -a -P tcp -D $localnet www
ipfwadm -A out -a -P tcp -S $localnet www
ipfwadm -A in -a -P tcp -D $localnet
ipfwadm -A out -a -P tcp -S $localnet
ipfwadm -A in -a -P udp -D $localnet
ipfwadm -A out -a -P udp -S $localnet
#
# R�glages par d�faut
ipfwadm -A in -a -P tcp -D $any ftp-data
ipfwadm -A out -a -P tcp -S $any ftp-data
ipfwadm -A in -a -P tcp -D $any www
ipfwadm -A out -a -P tcp -S $any www
ipfwadm -A in -a -P tcp -D $any
ipfwadm -A out -a -P tcp -S $any
ipfwadm -A in -a -P udp -D $any
ipfwadm -A out -a -P udp -S $any
#
# Liste les r�glages
ipfwadm -A -l -n
#
Les noms ``ftp-data'' et ``www'' se r�f�rent aux lignes du fichier
/etc/services. La derni�re commande liste chacune des r�gles
d'enregistrement et affiche le total.
Il est important de noter, lorsque l'on analyse les enregistrement IP,
que lleess ttoottaauuxx ssoonntt iinnccrr��mmeenntt��ss �� cchhaaqquuee ffooiiss, donc pour connaitre les
diff�rences vous devez ex�cuter les op�rations math�matiques
n�cessaires. Par exemple si je veux savoir combien de donn�es ne
venaient pas de ftp, telnet, rlogin ou www je dois soustraire les
totaux individuels correspondant � chaque port.
root# ipfwadm -A -l -n
IP accounting rules
pkts bytes dir prot source destination ports
0 0 in tcp 0.0.0.0/0 44.136.8.96/29 * -> 20
0 0 out tcp 44.136.8.96/29 0.0.0.0/0 20 -> *
10 1166 in tcp 0.0.0.0/0 44.136.8.96/29 * -> 80
10 572 out tcp 44.136.8.96/29 0.0.0.0/0 80 -> *
252 10943 in tcp 0.0.0.0/0 44.136.8.96/29 * -> *
231 18831 out tcp 44.136.8.96/29 0.0.0.0/0 * -> *
0 0 in udp 0.0.0.0/0 44.136.8.96/29 * -> *
0 0 out udp 44.136.8.96/29 0.0.0.0/0 * -> *
0 0 in tcp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 * -> 20
0 0 out tcp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 20 -> *
10 1166 in tcp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 * -> 80
10 572 out tcp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 80 -> *
253 10983 in tcp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 * -> *
231 18831 out tcp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 * -> *
0 0 in udp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 * -> *
0 0 out udp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 * -> *
#
66..44.. EEnnrreeggiissttrreemmeenntt IIPP ((IIPP AAccccoouunnttiinngg)) ((ppoouurr LLiinnuuxx--22..22))
On acc�de au nouveau code d'enregistrement par des ``cha�nes IP pare-
feu''. Voir La page d'accueil des cha�nes IP pour plus
d'informations. Entre autres vous devrez utiliser _i_p_c_h_a_i_n_s au lieu de
_i_p_f_w_a_d_m pour configurer vos filtres. (d'apr�s Documentations/Changes
dans les sources du dernier noyau).
66..55.. IIPP AAlliiaassiinngg
Il y a des applications o� �tre en mesure d'affecter plusieurs
adresses IP � un seul p�riph�rique r�seau pourrait �tre utile.
Certains fournisseurs d'acc�s � l'Internet utilise souvent cette
possibilit� pour fournir des offres www et ftp `� la carte' pour leurs
clients. Vous pouvez vous r�f�rer au mini-HOWTO IP-Aliasing pour plus
d'informations.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Networking options --->
....
[*] Network aliasing
....
<*> IP: aliasing support
Apr�s avoir compil� et install� le noyau avec le support IP_Alias, la
configuration est tr�s simple. Les alias sont ajout�s aux
p�riph�riques r�seau virtuels associ�s au p�riph�rique r�seau r�el.
Une simple convention de noms s'applique pour p�riph�riques : <nom de
p�riph�rique> : <num�ro de p�riph�rique virtuel>, par ex. eth0:0,
ppp0:10 etc. Notez que le pilote de p�riph�rique ifname:number ne peut
�tre configur� _q_u_'_a_p_r_�_s le r�glage de l'interface principale.
Par exemple, supposons que vous ayez un r�seau Ethernet avec
simultan�ment deux sous-r�seaux IP et que vous vouliez que votre
machine ait un acc�s direct aux deux, vous pouvez faire quelque chose
comme ceci :
root# ifconfig eth0 192.168.1.1 netmask 255.255.255.0 up
root# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
root# ifconfig eth0:0 192.168.10.1 netmask 255.255.255.0 up
root# route add -net 192.168.10.0 netmask 255.255.255.0 eth0:0
Pour supprimer un alias vous ajoutez simplement un `-' au bout de son
nom et et vous faites aussi simplement que �a :
root# ifconfig eth0:0- 0
Toutes les routes associ�es avec cet alias seront enlev�es automa�
tiquement.
66..66.. IIPP PPaarree--ffeeuu ((FFiirreewwaallll)) ((ppoouurr LLiinnuuxx--22..00))
Le pare-feu IP et les publications le concernant sont trait�s de
mani�re plus appronfondies dans le document Firewall-HOWTO. Le pare-
feu IP vous permet de s�curiser votre machine contre les acc�s r�seau
non-autoris�s en filtrant, ou acceptant, des datagrammes venant de, ou
allant vers, des adresses IP de votre choix. Il y a diff�rentes
r�gles : le filtrage en entr�e, le filtrage en sortie, et le filtrage
en retransmission. Les r�gles en entr�e s'appliquent aux datagrammes
qui sont re�us par un dispositif r�seau. Les r�gles en sortie
s'appliquent aux datagrammes qui sont �mis par un dispositif r�seau.
Les r�gles en retransmission s'appliquent aux datagrammes qui ne sont
pas pour cette machine, c'est � dire les datagrammes qui seront
rerout�s.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn nnooyyaauu :
Networking options --->
[*] Network firewalls
....
[*] IP: forwarding/gatewaying
....
[*] IP: firewalling
[ ] IP: firewall packet logging
La configuration du pare-feu IP est r�alis�e en utilisant la commande
_i_p_f_w_a_d_m. Comme mentionn� plus haut, la s�curit� n'est pas ma
sp�cialit�, aussi, bien que je vous pr�sente un exemple utilisable par
vous-m�me, faites des recherches et mettez au point vos propres
r�glages si la s�curit� est importante pour vous.
Vraisemblablement l'utilisation la plus courante du pare-feu IP est
lorsque vous utilisez votre machine Linux comme routeur et passerelle
pare-feu et que vous voulez prot�ger votre r�seau local contre les
acc�s ext�rieurs non autoris�s.
La configuration suivante est due � Arnt Gulbrandsen,
<
[email protected]>.
L'exemple d�crit une configuration de pare-feu pour une machine Linux
/pare-feu/routeur illustr�e par ce diagramme :
- -
\ | 172.16.37.0
\ | /255.255.255.0
\ --------- |
| 172.16.174.30 | Linux | |
NET =================| f/w |------| ..37.19
| PPP | router| | --------
/ --------- |--| Mail |
/ | | /DNS |
/ | --------
- -
Les commandes suivantes doivent �tre normalement plac�es dans un
fichier rc de telle sorte qu'elles seront d�marr�es automatiquement �
chaque red�marrage du syst�me. Pour une s�curit� maximum, elles
devront �tre effectu�es apr�s la configuration des interfaces r�seau,
mais avant le montage de ces interfaces pour �viter que quelqu'un
puisse se connecter pendant que la machine pare-feu reboute.
#!/bin/sh
# Nettoie la table des r�gles de 'Forwarding'
# Change le r�glage par d�faut en 'accept'
#
/sbin/ipfwadm -F -f
/sbin/ipfwadm -F -p accept
#
# .. et pour 'Incoming'
#
/sbin/ipfwadm -I -f
/sbin/ipfwadm -I -p accept
# En premier, d�v�rouille l'interface PPP
# J'aimerais bien utiliser '-a deny' au lieu de '-a reject -y' mais
# il serait alors impossible d'�tablir des connexions �galement sur
# cette interface. L'utilisation de -o fait en sorte que tous
# les datagrammes rejet�s sont enregistr�s. Cela occupe de l'espace
# disque avec pour compensation la connaissance sur l'attaque due
# � une erreur de configuration.
#
/sbin/ipfwadm -I -a reject -y -o -P tcp -S 0/0 -D 172.16.174.30
# Rejette certains types de paquets visiblement faux:
# Rien ne doit venir des adresses multicast/anycast/broadcast s
#
/sbin/ipfwadm -F -a deny -o -S 224.0/3 -D 172.16.37.0/24
#
# et aucune chose venant du r�seau loopback ne doit �tre vu sur l'air
#
/sbin/ipfwadm -F -a deny -o -S 127.0/8 -D 172.16.37.0/24
# accepte les connexions entrantes SMTP et DNS, mais seules pour
# le serveur de courrier et le serveur de noms
#
/sbin/ipfwadm -F -a accept -P tcp -S 0/0 -D 172.16.37.19 25 53
#
# DNS utilise UDP aussi bien que TCP, ce qui l'autorise donc quand
# le serveur de noms est interrog�
#
/sbin/ipfwadm -F -a accept -P udp -S 0/0 -D 172.16.37.19 53
#
# mais pas de "r�ponses" arrivant sur les ports dangereux tels que
# NFS et l'extension NFS de Larry McVoy. Si vous utilisez squid
# ajoutez son port ici.
#
/sbin/ipfwadm -F -a deny -o -P udp -S 0/0 53 \
-D 172.16.37.0/24 2049 2050
# les r�ponses aux autres ports utilisateurs sont autoris�es
#
/sbin/ipfwadm -F -a accept -P udp -S 0/0 53 \
-D 172.16.37.0/24 53 1024:65535
# Rejette les connexions entrantres vers identd
# Nous utilisons 'reject' dans ce cas en sorte qu'il soit dit � l'h�te
# entrant de ne pas pers�v�rer, sinon nous devrons attendre que
# identd s'arr�te.
#
/sbin/ipfwadm -F -a reject -o -P tcp -S 0/0 -D 172.16.37.0/24 113
# Accepte des connexions sur des services en provenance des r�seaux
# 192.168.64 et 192.168.65, qui sont des amis de confiance.
#
/sbin/ipfwadm -F -a accept -P tcp -S 192.168.64.0/23 \
-D 172.16.37.0/24 20:23
# accepte et laisse passer tout ce qui vient de l'int�rieur
#
/sbin/ipfwadm -F -a accept -P tcp -S 172.16.37.0/24 -D 0/0
# rejette la plupart des autres connexions TCP entrantes et les
# enregistre (ajoutez 1:1023 si ftp ne fonctionne pas)
#
/sbin/ipfwadm -F -a deny -o -y -P tcp -S 0/0 -D 172.16.37.0/24
# ... pour UDP �galement
#
/sbin/ipfwadm -F -a deny -o -P udp -S 0/0 -D 172.16.37.0/24
De bonnes configurations pare-feu sont difficiles � faire. Cet exemple
peut �tre un bon point de d�part pour vous. La page de manuel _i_p_f_w_a_d_m
vous aidera pour savoir comment utiliser cet outil. Si vous voulez
configurer un pare-feu, demandez autour de vous et recueillez des avis
venant de sources de confiance et prenez contact avec quelqu'un qui
est � l'ext�rieur pour tester votre configuration et en v�rifier la
fiabilit�.
66..77.. PPaarree--ffeeuu IIPP ((ppoouurr LLiinnuuxx--22..22))
On acc�de au nouveau code d'enregistrement par des ``cha�nes pare-feu
IP''. Voir La page d'accueil des cha�nes IP pour plus d'informations.
Entre autres vous devrez utiliser _i_p_c_h_a_i_n_s au lieu de _i_p_f_w_a_d_m pour
configurer vos filtres. (D'apr�s Documentations/Changes dans les
sources du dernier noyau).
Nous sommes conscients du fait que ce n'est malheureusement plus
d'actualit� et nous oeuvrons actuellement pour que cette section soit
plus � jour. Vous pouvez en esp�rer une en Ao�t 1999.
66..88.. EEnnccaappssuullaattiioonn IIPPIIPP
Pourquoi vouloir encapsuler des paquets IP dans d'autres paquets IP?
Cela semble bizarre si vous n'avez jamais vu d'applications
auparavant. Il y a deux endroits o� c'est utilis� : le Mobile-IP et
l'IP-Multicast. C'est dans un environnement qui est peut-�tre le plus
largement utilis� et qui est le moins connu : le radio-amateurisme.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Networking options --->
[*] TCP/IP Networking
[*] IP: forwarding/gatewaying
....
<*> IP tunelling
Les p�riph�riques IP tunnel s'appellent `tunl0', `tunl1', etc..
"Mais pourquoi ?" D'accord. D'accord. Les r�gles de routage classiques
sp�cifient qu'un r�seau IP comprend une adresse IP et un masque de
r�seau. Ceci fournit un ensemble d'adresses contigu�s qui peuvent
toutes �tre rout�es par l'interm�diaire d'une seule entr�e de routage.
Cela marche, mais signifie que vous ne pouvez utiliser une seule
adresse uniquement lorsque vous �tes connect� � un point du r�seau
auquelle elle appartient. Dans la plupart des cas, il n'y a pas de
probl�mes, mais si vous �tes en mouvement alors vous ne pouvez pas
rester connect� au m�me endroit tout le temps. L'encapsulation IP/IP
( IP tunneling) vous permet de passer outre cette contrainte en
permettant aux paquets destin�s � votre adresse d'�tre envelopp�s et
redirig�s vers une autre adresse. Si vous savez que vous allez op�rer
depuis un autre r�seau IP pour quelques temps, vous pouvez r�gler une
machine qui est chez vous pour accepter des paquets destin�s � votre
adresse IP et les rediriger vers l'adresse que vous allez utiliser
provisoirement.
66..88..11.. UUnnee ccoonnffiigguurraattiioonn ddee rr��sseeaauu aavveecc ttuunnnneelliinngg..
192.168.1.24 192.168.2.24
- -
| ppp0 = ppp0 = |
| aaa.bbb.ccc.ddd fff.ggg.hhh.iii |
| |
| /-----\ /-----\ |
| | | // | | |
|---| A |------//---------| B | |
| | | // | | |
| \-----/ \-----/ |
| |
- -
Ce diagramme montre une autre raison possible d'utiliser
l'encapsulation IPIP : le r�seau priv� virtuel. Cet exemple pr�suppose
que vous ayez deux machines chacune avec une seule connexion Internet.
Chaque h�te a une seule adresse IP. Derri�re chacune de ces machines
se trouve des r�seaux priv�s locaux configur�s avec des adresses IP
r�serv�es. Supposez que vous vouliez permettre � chacun des h�tes du
groupe A de se connecter � n'importe quel h�te du groupe B, comme
s'ils �taient vraiment connect�s � l'Internet via un routage r�seau.
L'encapsulation IPIP vous permettra de le faire. � noter que
l'encapsulation ne vous permettra pas de faire en sorte que chacun des
h�tes des r�seaux A et B puissent parler � n'importe qui sur
l'Internet, vous aurez toujours besoin de choses comme le masquage IP
pour pouvoir le faire. L'encapsulation est normalement accomplie par
une machine fonctionnant comme routeur.
Le routeur Linux `A' sera configur� comme suit :
#!/bin/sh
PATH=/sbin:/usr/sbin
mask=255.255.255.0
remotegw=fff.ggg.hhh.iii
#
# configuration �thernet
ifconfig eth0 192.168.1.1 netmask $mask up
route add -net 192.168.1.0 netmask $mask eth0
#
# ppp0 configuration (start ppp link, set default route)
pppd
route add default ppp0
#
# configuration du p�riph�rique de tunneling
ifconfig tunl0 192.168.1.1 up
route add -net 192.168.2.0 netmask $mask gw $remotegw tunl0
Le routeur Linux `B' sera configur� comme suit :
#!/bin/sh
PATH=/sbin:/usr/sbin
mask=255.255.255.0
remotegw=aaa.bbb.ccc.ddd
#
# configuration �thernet
ifconfig eth0 192.168.2.1 netmask $mask up
route add -net 192.168.2.0 netmask $mask eth0
#
# ppp0 configuration (start ppp link, set default route)
pppd
route add default ppp0
#
# configuration du p�riph�rique de tunneling
ifconfig tunl0 192.168.2.1 up
route add -net 192.168.1.0 netmask $mask gw $remotegw tunl0
La commande :
root# route add -net 192.168.1.0 netmask $mask0 gw $remotegw tunl0
dit : `Envoyer tous les datagrammes destin�s � 192.168.1.0/24 dans un
paquet d'encapsulation ayant pour adresses de destination
aaa.bbb.ccc.ddd'.
Notez que les configurations sont invers�es � l'autre bout. Le
p�riph�rique tunnel utilise `gw' dans la commande route comme
_d_e_s_t_i_n_a_t_i_o_n du paquet IP o� se trouve le datagramme qu'il doit router.
Cette machine doit savoir comment `d�sencapsuler' les paquets IPIP,
c'est � dire qu'elle doit aussi �tre configur�e comme p�riph�rique
tunnel.
66..88..22.. UUnnee ccoonnffiigguurraattiioonn dd''hh��ttee ppoouurr ll''eennccaappssuullaattiioonn IIPPIIPP..
Ce n'est pas tout un r�seau que vous aurez � router. Vous pouvez par
exemple ne router qu'une seule adresse IP. Dans ce cas vous devrez
configurer le p�riph�rique tunl sur la machine `distante' avec sa
propre adresse IP et � l'extr�mit� A n'utiliser qu'une route h�te
(avec Proxy Arp) plut�t qu'une route r�seau via le p�riph�rique
tunnel. Refaisons et modifions notre configuration de mani�re
appropri�e. Maintenant nous avons seulement l'h�te `B' qui veut agir
comme si il �tait � la fois connect� � l'Internet et �galement au
r�seau distant support� par l'h�te `A' :
192.168.1/24
-
| ppp0 = ppp0 =
| aaa.bbb.ccc.ddd fff.ggg.hhh.iii
|
| /-----\ /-----\
| | | // | |
|---| A |------//---------| B |
| | | // | |
| \-----/ \-----/
| aussi: 192.168.1.12
-
Le routeur Linux `A' sera configur� comme suit :
#!/bin/sh
PATH=/sbin:/usr/sbin
mask=255.255.255.0
remotegw=fff.ggg.hhh.iii
#
# configuration �thernet
ifconfig eth0 192.168.1.1 netmask $mask up
route add -net 192.168.1.0 netmask $mask eth0
#
# configuration de ppp0 (d�marre le lien ppp link, r�gle la route par
# d�faut)
pppd
route add default ppp0
#
# configuration du p�riph�rique de tunneling
ifconfig tunl0 192.168.1.1 up
route add -host 192.168.1.12 gw $remotegw tunl0
#
# Proxy ARP pour l'h�te distant
arp -s 192.168.1.12 xx:xx:xx:xx:xx:xx pub
L'h�te Linux `B' sera configur� comme suit :
#!/bin/sh
PATH=/sbin:/usr/sbin
mask=255.255.255.0
remotegw=aaa.bbb.ccc.ddd
#
# configuration de ppp0 (d�marre le lien ppp, r�gle la route par d�faut)
pppd
route add default ppp0
#
# configuration du p�riph�rique de tunelling
ifconfig tunl0 192.168.1.12 up
route add -net 192.168.1.0 netmask $mask gw $remotegw tunl0
Ce type de configuration est vraiment typique d'une application IP-
Mobile, o� un simple h�te veut seulement se balader sur l'Internet et
maintenir une adresse IP utilisable tout le temps. R�f�rez-vous au
paragraphe Mobile-IP pour avoir plus d'informations et savoir comment
faire en pratique.
66..99.. IIPP MMaassqquueerraaddee
Beaucoup de gens ont une simple connexion par t�l�phone pour aller sur
l'Internet. Presque tout le monde ne se voit offrir qu'une seule
adresse IP par le founisseur d'acc�s avec ce type de configuration.
Ceci est normalement suffisant pour permettre un acc�s complet au
r�seau. IP Masquerade est une astuce intelligente qui vous permet
d'avoir plusieurs machines utilisant une seule adresse IP, en faisant
croire aux autres h�tes qu'il n'y a que la machine supportant la
connexion (NdT : d'o� le terme masquerade=duperie, mascarade). Il y a
qu'une seule mise en garde, qui est que la fonction masquage ne
travaille pratiquement que dans un seul sens : les h�tes masqu�s
peuvent appeler mais ne peuvent accepter ou recevoir des connexions
r�seau de la part d'h�tes �loign�s. Cela signifie que certains
services r�seau comme _t_a_l_k ne peuvent fonctionner et que d'autres,
comme _f_t_p doivent �tre configur�s pour fonctionner en mode passif
(PASV). Heureusement la plupart des services r�seau comme _t_e_l_n_e_t,
World Wide Web et _i_r_c fonctionnent correctement.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Code maturity level options --->
[*] Prompt for development and/or incomplete code/drivers
Networking options --->
[*] Network firewalls
....
[*] TCP/IP networking
[*] IP: forwarding/gatewaying
....
[*] IP: masquerading (EXPERIMENTAL)
Normalement votre machine Linux supportant un lien SLIP ou PPP se
comportera comme si elle �tait toute seule. De plus elle peut avoir un
autre p�riph�rique r�seau configur�, par exemple une carte Ethernet,
avec des adresses r�seau r�serv�e. Les h�tes masqu�s seront ceux du
second r�seau. Chacun de ces h�tes aura l'adresse IP du port Ethernet
r�gl�e comme passerelle ou routeur par d�faut.
Une configuration typique ressemble � ceci :
- -
\ | 192.168.1.0
\ | /255.255.255.0
\ --------- |
| | Linux | .1.1 |
NET =================| masq |------|
| PPP/slip | router| | --------
/ --------- |--| h�te |
/ | | |
/ | --------
- -
_M_a_s_q_u_e_r_a_d_i_n_g _a_v_e_c _I_P_F_W_A_D_M
Les commandes ad�quates pour cette configuration sont :
# Routage r�seau pour �thernet
route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
#
# Route par d�faut pour le reste de l'internet.
route add default ppp0
#
# Fait en sorte que tous les h�tes du r�seau 192.168.1/24 soient masqu�s.
ipfwadm -F -a m -S 192.168.1.0/24 -D 0.0.0.0/0
_M_a_s_q_u_e_r_a_d_i_n_g _a_v_e_c _I_P_C_H_A_I_N_S
Cela ressemble � l'utilisation avec IPFWADM mais la structure de la
commande change:
# Routage r�seau pour ethernet
route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
#
# Route par d�faut vers le reste de l'internet.
route add default ppp0
#
# Fait en sorte que tous les h�tes sur le r�seau 192.168.1/24 soient
# masqu�s.
ipchains -A forward -s 192.168.1.0/24 -j MASQ
Vous pouvez obtenir plus d'informations sur IP Masquerade sur la Page
d'informations sur l'IP Masquerade. Il existe �galement un document
_t_r_�_s d�taill� qui est le ``IP-Masquerade-mini-HOWTO'' (qui donne en
plus des renseignements pour configurer d'autres syst�mes
d'exploitation pour fonctionner avec un serveur de masquage linux).
66..1100.. IIPP TTrraannssppaarreenntt PPrrooxxyy
IP transparent proxy est un proc�d� qui vous permet de rediriger des
serveurs ou des services destin�s � une autre machine vers les
services de votre machine. Typiquement c'est utile lorsque vous avez
une machine Linux routeur et qui fournit aussi un serveur proxy. Vous
redirigerez toutes les connexions � ce service distant vers le serveur
proxy local.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Code maturity level options --->
[*] Prompt for development and/or incomplete code/drivers
Networking options --->
[*] Network firewalls
....
[*] TCP/IP networking
....
[*] IP: firewalling
....
[*] IP: transparent proxy support (EXPERIMENTAL)
La configuration du dispositif transparent proxy est r�alis� en
utilisant la commande _i_p_f_w_a_d_m.
Par exemple :
ipfwadm -I -a accept -D 0/0 telnet -r 2323
Cet exemple fera en sorte que toutes les tentatives de connexion vers
le port telnet (23), de n'importe quel h�te, seront redirig�es vers le
port 2323 de ce m�me h�te. Si vous utilisez un service sur ce port,
vous pouvez rediriger des connexions telnet, les enregistrer ou
ex�cuter tout ce qui bon vous semble.
Un exemple plus int�ressant est la redirection de tout le trafic http
au travers d'un cache local. Cependant, le protocole utlis� par les
serveurs proxy diff�re du protocole natif de http : quand un client se
connecte � www.server.com:80 et demande chemin/page, quand il se
connecte au cache local il contacte proxy.local.domain:8080 et
recherche www.server.com/chemin/page.
Pour filtrer une demande http au travers du proxy local, vous devez
pouvoir adapter le protocole en ins�rant un petit serveur, appel�
transproxy (vous pouvez le trouver sur la toile). Vous pouvez choisir
de faire tourner transproxy sur le port 8081, et ex�cuter la commande
:
ipfwadm -I -a accept -D 0/0 80 -r 8081
Alors le programme transproxy recevra toutes les connexions devant
aller vers des serveurs externes et les passera au proxy local apr�s
avoir corrig� les diff�rences de protocole.
66..1111.. IIPPvv66
� peine pensez-vous avoir commenc� � comprendre comment fonctionne le
r�seau IP, que les r�gles ont chang�! IPv6 est l'abbr�viation de
version 6 du `Protocole Internet' (version 6 de IP). Il fut d�velopp�
initialement pour calmer les inqui�tudes de la communaut� Internet
quant � la p�nurie �ventuelle d'adresses IP. Les adresses IPv6 ont 16
octets de long (128 bits). IPv6 inclut un certain nombre d'autres
changements, la plupart du temps des simplifications, qui rendront les
r�seaux IPv6 plus facilement g�rables que les r�seaux IPv4.
Linux a d�j� une impl�mentation IPv6 qui marche, mais pas encore
compl�tement, dans la s�rie des noyaux 2.2.*.
Si vous voulez essayer cette prochaine g�n�ration de technologie
Internet, ou si vous voulez un renseignement, lisez le document
IPv6-FAQ qui se trouve sur www.terra.net.
66..1122.. IIPP MMoobbiillee
Le terme "mobilit� IP" d�crit la possibilit� qu'un h�te a de
transf�rer sa connexion r�seau d'un point de l'Internet vers un autre
sans changer d'adresse IP ou sans perdre la connectivit�. Normalement
quand un h�te IP change de point de connexion, il change aussi
d'adresse IP. La mobilit� IP r�soud ce probl�me en allouant une
adresse IP fixe � l'h�te qui se d�place et en utilisant une
encapsulation IP (tunneling) avec routage automatique pour s'assurer
que les datagrammes qui lui sont destin�s seront rout�s vers l'adresse
effectivement utilis�e � ce moment.
Un projet est en cours en vue de fournir un paquetage complet d'outils
Linux pour la mobilit� IP. L'�tat de ce projet et les outils peuvent
�tre obtenus sur : Linux Mobile IP Home Page.
66..1133.. MMuullttiiccaasstt
L'IP Multicast permet de router simultan�ment des datagrammes IP vers
un certain nombre d'h�tes se trouvant sur des r�seaux diff�rents. Ce
m�canisme est exploit� pour fournir sur l'Internet des applications
prenant de la bande passante, telles que les transmissions audio et
video et autres nouvelles applications.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Networking options --->
[*] TCP/IP networking
....
[*] IP: multicasting
Un ensemble d'outils et quelques modifications de la configuration
r�seau sont n�cessaires. Pour plus d'informations sur le support
multicast pour Linux, voyez le Multicast-HOWTO.html
66..1144.. NNAATT -- NNeettwwoorrkk AAddddrreessss TTrraannssllaattiioonn ((TTrraadduuccttiioonn dd''aaddrreessssee rr��sseeaauu))
Le syst�me de traduction d'adresse r�seau IP ressemble plut�t au grand
fr�re standardis� du syst�me de masquage IP de Linux. Il est d�crit en
d�tail dans la RFC-1631 sur votre archive RFC la plus proche. NET
fournit des possibilit�s que IP Masquerade ne sait pas faire, ce qui
le rend plus apte � une utilisation de routeur pare-feu pour un r�seau
d'entreprise et des installations de plus grandes dimensions.
Une impl�mentation alpha de NAT pour le noyau 2.0.29 de Linux a �t�
d�velopp�e par Michael.Hasenstein,
[email protected]
chemnitz.de. La documentaion et l'umpl�mentation de Michael se trouve
sur :
Linux IP Network Address Web Page
Les noyaux 2.2.* r�cents incluent �galement quelques fonctions de NAT
dans l'algorithme de routage.
66..1155.. MMiissee eenn ffoorrmmee dduu ttrraaffiicc -- CChhaannggeerr llaa bbaannddee ppaassssaannttee aalllloouu��ee
Le metteur en forme de trafic est un pilote de p�riph�rique qui cr�e
de nouvelles interfaces; celles-ci sont limit�es au point de vue
trafic selon les r�glages de l'utilisateur, et se connectent aux
p�riph�riques de r�seau physiques pour la transmission r�elle, et
peuvent donc �tre utilis�es comme route vers l'ext�rieur en vue de
trafic r�seau.
Le metteur en forme fut introduit sur Linux-2.1.15 et ensuite sur
Linux-2.0.36 (il apparut dans le 2.0.36-pre-patch-2 distribut� par
Alan Cox, l'auteur du dispositif de mise en forme et le mainteneur de
Linux-2.0).
Le metteur en forme de trafic ne peut �tre compil� qu'en tant que
module, et se configure � l'aide du programme _s_h_a_p_e_c_f_g avec des
commandes comme :
shapecfg attach shaper0 eth1
shapecfg speed shaper0 64000
Ce metteur en forme de trafic ne peut contr�ler que la bande passante
du trafic sortant, car les paquets sont transmis par le metteur en
forme si l'on se r�f�re aux tables de routage; ainsi, le
fonctionnement suivant ``un routage par adresse de d�part'' peut aider
� limiter la bande passante totale d'h�tes sp�cifiques utilsant un
routeur Linux.
Linux-2.2 poss�de d�j� le support pour un tel routage et si vous en
avez besoin pour Linux-2.0, voyez le patch de Mike McLagan, sur
ftp.invlogic.com. Lisez le fichier Documentationnetworking/shaper.txt
pour plus d'informations.
Si vous voulez faire (une tentative de) mise en forme pour les paquets
entrants, essayez rshaper-1.01 (ou plus r�cent), sur ftp.systemy.it.
66..1166.. RRoouuttaaggee aavveecc LLiinnuuxx--22..22
La derni�re version de Linux-2.2 permet un tas de r�glages concernant
le routage. Malheureusement, vous devez attendre la prochaine �dition
de cet HOWTO, ou bien lire les sources du noyau.
77.. UUttiilliissaattiioonn dduu mmaatt��rriieell ccoouurraanntt ppoouurr PPCC
77..11.. RRNNIISS
Le R�seau Num�rique � Int�gration de Service (RNIS) (en anglais ISDN:
Integrated Services Digital Network) est une s�rie de normes donnant
les sp�cifications d'un r�seau de donn�es num�riques � usage g�n�ral.
Un `appel' RNIS cr�e un service synchrone de donn�es point � point
vers la destination. RNIS est g�n�ralement d�livr� sur une ligne �
haut d�bit divis�e en un certain nombre de canaux discrets. Il y a
deux types de canaux, les `canaux B' qui transportent effectivement
les donn�es utilisateurs, et un canal unique appel� `canal D' qui est
utilis� pour envoyer les informations de contr�le pendant l'�change
RNIS en vue d'�tablir des appels et autres fonctions. En Australie,
par exemple, RNIS peut �tre fourni sur une liaison 2 Mps qui est
divis�e en 30 canaux B discrets de 64 kps et un canal D de 64 kps.
N'importe quel nombre de canaux peuvent �tre utilis�s en m�me temps et
ceci dans toutes les combinaisons possibles. Vous pouvez par exemple
�tablir 30 appels diff�rents de 64 kps vers 30 destinations
diff�rentes, ou bien 15 appels de 128 kps chacun vers 15 destinations
diff�rentes (2 canaux utilis�s par appel), ou seulement un petit
nombre d'appels, le reste �tant inactif. Un canal peut �tre utilis�
pour des appels entrant ou sortant. Le but initial de RNIS �tait de
permettre aux soci�t�s de T�l�communications de fournir un seul
service de donn�es pouvant d�livrer soit le t�l�phone (avec une voix
num�ris�e) ou bien des services de donn�es vers votre domicile ou
votre bureau sans avoir � effectuer de changements pour obtenir une
configuration sp�ciale.
Il y a plusieurs fa�ons de connecter votre ordinateur � un service
RNIS. L'une consiste � utiliser un dispositif appel� `Adaptateur de
Terminal' qui se branche sur l'unit� de terminal r�seau que votre
op�rateur de t�l�communications a install� au moment de l'obtention de
votre service RNIS, et qui pr�sente des interfaces s�ries. L'une de
ces interfaces est utilis�e pour entrer les commandes pour �tablir les
appels et la configuration, et les autres sont reli�es aux
p�riph�riques r�seau qui utiliseront les circuits de donn�es quand la
connexion sera faite. Linux peut travailler avec ce type de
configuration sans modification, vous devez juste traiter le port de
l'adaptateur de terminal comme vous traitez tout p�riph�rique s�rie.
Une autre fa�on, qui est la raison d'�tre pour le support RNIS dans le
noyau, vous permet d'installer une carte RNIS dans votre machine Linux
et le logiciel Linux prend en charge les protocoles et fait les appels
lui-m�me.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn nnooyyaauu :
ISDN subsystem --->
<*> ISDN support
[ ] Support synchronous PPP
[ ] Support audio via ISDN
< > ICN 2B and 4B support
< > PCBIT-D support
< > Teles/NICCY1016PC/Creatix support
L'impl�mentation Linux de RNIS supporte diff�rents types de cartes
internes RNIS. Il y a celles �num�r�es dans les options de
configuration noyau :
� ICN 2B and 4B
� Octal PCBIT-D
� Teles ISDN-cards et compatibles
Certaines de ces cartes ont besoin de logiciels devant �tre
t�l�charg�s pour les rendre op�rationnelles. Il y a un utilitaire
s�par� pour le faire.
Tous les d�tails pour configurer le support RNIS Linux se trouvent
dans le r�pertoire /usr/src/linux/Documentation/isdn/ et un document
FAQ d�di� � _i_s_d_n_4_l_i_n_u_x est disponible sur www.lrz-muenchen.de (vous
pouvez cliquer sur le drapeau anglais pour obtenir la version
anglaise).
NNoottee aauu ssuujjeett ddee PPPPPP. L'ensemble des protocoles PPP peut travailler
sur des lignes s�rie synchrone ou asynchrone. Le d�mon PPP `_p_p_p_d'
couramment distribu� pour Linux ne supporte que le mode asynchrone. Si
vous d�sirez utiliser les protocoles PPP avec votre service RNIS vous
aurez besoin d'une version sp�ciale. Les d�tails pour la trouver se
trouvent dans la documentation mentionn�e ci-dessus.
77..22.. PPLLIIPP ppoouurr LLiinnuuxx--22..00
Les noms de p�riph�riques PLIP sont `plip0', `plip1', `plip2'.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Networking options --->
<*> PLIP (parallel port) support
_P_L_I_P (Parallel Line IP) est, comme SLIP, utilis� pour fournir une
connexion r�seau _p_o_i_n_t _� _p_o_i_n_t entre deux machines, sauf qu'il est
con�u pour utiliser les ports parall�les de votre machine au lieu des
ports s�ries. Parce qu'il est possible de transmettre plus d'un bit en
m�me temps avec un port parall�le, il est possible d'atteindre de plus
hautes vitesses avec l'interface _P_L_I_P qu'avec une sortie s�rie
standard (un sch�ma de c�blage est donn� plus loin dans ce document).
De plus, m�me le plus simple des ports parall�les, le port imprimante,
peut �tre utilis�, au lieu d'acheter un UART 16550AFN relativement
cher pour vos ports s�ries. PLIP utilise beaucoup de CPU en
comparaison d'une liaison s�rie et ce n'est s�rement pas un bon choix
si vous avez la possibilit� d'avoir des cartes �thernet pas ch�res,
mais �a fonctionne lorsque rien d'autre n'est disponible, et �a
fonctionne tr�s bien.
Les pilotes PLIP entrent en comp�tition avec les autres pilotes du
mat�riel branch� sur le port parall�le. Si vous voulez utiliser les
deux, vous devez alors les compiler en tant que modules pour pouvoir
choisir quel port vous voulez utiliser pour PLIP et quel port pour
l'imprimante. Voyez le document ``Modules-mini-HOWTO'' pour plus
d'informations sur la configuration des modules noyau.
Attention, notez que certains portables utilisent des circuits qui ne
peuvent pas fonctionner avec PLIP car ils n'autorisent pas certaines
combinaisons dont PLIP a besoin et que les imprimantes n'utilisent
pas.
L'interface Linux _P_L_I_P est compatible avec le _P_i_l_o_t_e _P_L_I_P _C_r_y_n_w_y_r
_P_a_c_k_e_t et ceci signifie que vous pouvez connecter votre machine Linux
avec une machine DOS tournant avec n'importe quel logiciel TCP/IP via
_P_L_I_P.
Dans la s�rie des noyaux 2.0.* les pilotes de p�riph�rique PLIP sont
affect�s aux ports e/s et IRQ comme suit :
device i/o addr IRQ
------ -------- -----
plip0 0x3BC 5
plip1 0x378 7
plip2 0x278 2
Si vos ports parall�les ne correspondent pas aux combinaisons
pr�c�dentes alors vous pouvez changer les IRQ en utilisant la commande
_i_f_c_o_n_f_i_g avec le param�tre `irq'. N'oubliez pas de valider les IRQ
pour vos ports imprimantes dans votre ROM BIOS s'il supporte cette
option. Un autre moyen consiste � sp�cifier les options ``io='' et
``irq='' sur la ligne de commande de insmod, si vous utilisez les
modules. Par exemple :
root# insmod plip.o io=0x288 irq=5
Le fonctionnement de PLIP est contr�l� par deux temporisations de
d�passement de temps, dont les valeurs par d�faut devraient convenir
la plupart du temps. Vous devrez peut-�tre les augmenter si vous avez
un ordinateur particuli�rement lent, auquel cas les valeurs devant
�tre augment�es se trouvent sur l'aauuttrree ordinateur. Il existe un
programme appel� _p_l_i_p_c_o_n_f_i_g qui permet d'effectuer ces r�glages sans
recompiler le noyau. Il est fourni avec de nombreuses distributions
Linux.
Pour configurer une interface _p_l_i_p, vous devez invoquer les commandes
suivantes (ou les _a_j_o_u_t_e_r � vos scripts d'initialisation) :
root# /sbin/ifconfig plip1 localplip pointopoint remoteplip
root# /sbin/route add remoteplip plip1
Dans ce cas, le port utilis� est celui qui a l'adresse 0x378 ;
_l_o_c_a_l_p_l_i_p et _r_e_m_o_t_e_p_l_i_p sont les adresses IP utilis�es sur le c�ble
PLIP. Je les mets personnellement dans la base de donn�es /etc/host :
# entr�es plip
192.168.3.1 localplip
192.168.3.2 remoteplip
Le param�tre _p_o_i_n_t_o_p_o_i_n_t a la m�me signification que pour SLIP,
c'est-�-dire qu'il sp�cifie l'adresse de la machine � l'autre bout de
la liaison.
Dans la plupart des cas vous pouvez traiter l'interface _P_L_I_P comme si
elle �tait une interface _S_L_I_P, sauf que ni _d_i_p ni _s_l_a_t_t_a_c_h ne doivent,
ou ne peuvent, �tre utilis�s.
Plus d'information sur PLIP peut �tre obtenu avec le document ``PLIP-
mini-HOWTO''.
77..33.. PPLLIIPP ppoouurr LLiinnuuxx22..22
Durant le d�veloppement des versions 2.1 du noyau, le support
concernant les ports parall�les s'est am�lior�.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
General setup --->
[*] Parallel port support
Network device support --->
<*> PLIP (parallel port) support
Le nouveau code concernant PLIP se comporte comme l'ancien ( on
utilise les m�mes commandes _i_f_c_o_n_f_i_g et _r_o_u_t_e comme dans le paragraphe
pr�c�dent), mais l'initialisation du syst�me est diff�rente en raison
du support port parall�le am�lior�.
Le ``premier'' p�riph�rique PLIP est toujours appel� ``plip0'',
premier signifiant celui qui est d�tect� en premier par le syst�me,
comme pour les p�riph�riques Ethernet. Le port parall�le utilis� de
fait est l'un de ceux qui sont disponibles, comme indiqu� dans
/proc/parport. Par exemple, si vous n'avez qu'un seul port parall�le,
vous n'aurez qu'un seul r�pertoire appel� /proc/parport/0.
Si votre noyau ne d�tecte pas l'IRQ utilis�e par votre port parall�le,
``insmod plip'' �chouera ; dans ce cas, vous �crivez juste le chiffre
ad�quat dans /proc/parport/0/irq et vous invoquez de nouveau _i_n_s_m_o_d.
Une information compl�te sur la gestion des ports parall�les est
disponible dans le fichier Documentation/parport.txt, qui se trouve
dans les sources du noyau.
77..44.. PPPPPP
Les noms de p�riph�riques PPP sont `ppp0', `ppp1', etc. Les noms sont
attribu�s s�quentiellement, le premier p�riph�rique �tant `0'.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Networking options --->
<*> PPP (point-to-point) support
La configuration de PPP est discut�e en d�tail dans le PPP-HOWTO.
77..44..11.. MMaaiinntteennaannccee dd''uunnee ccoonnnneexxiioonn ppeerrmmaanneennttee aavveecc llee rr��sseeaauu �� ll''aaiiddee
ddee ppppppdd
Si vous �tes suffisamment fortun�s pour avoir une connexion semi-
permanente avec le net et que vous vouliez que votre machine refasse
la connexion PPP en cas de d�connexion, alors voici une astuce simple.
Configurer PPP de sorte qu'il soit d�marr� par l'utilisateur root en
lan�ant la commande :
# pppd
SSooyyeezz cceerrttaaiinnss d'avoir l'option `-detach' dans le fichier
/etc/ppp/options. Puis, ins�rez la ligne suivante dans votre fichier
/etc/inittab, avec les d�finitions des _g_e_t_t_y :
pd:23:respawn:/usr/sbin/pppd
Cela permettra au programme _i_n_i_t de d�marrer et de surveiller le pro�
gramme _p_p_p_d , et de le red�marrer automatiquement s'il meurt.
77..55.. CClliieenntt SSLLIIPP
Les fichiers de p�riph�riques SLIP sont nomm�s `sl0', `sl1', etc. Le
premier configur� �tant `0' et les autres s'incr�mentant au fur et �
mesure de leur configuration.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Network device support --->
[*] Network device support
<*> SLIP (serial line) support
[ ] CSLIP compressed headers
[ ] Keepalive and linefill
[ ] Six bit SLIP encapsulation
SLIP (Serial Line Internet Protocol) vous permet d'utiliser TCP/IP
avec une ligne s�rie, ce peut �tre un t�l�phone et un modem, ou tout
autre ligne d�di�e. Bien s�r pour utiliser SLIP vous devez avoir
acc�s � un _s_e_r_v_e_u_r _S_L_I_P dans votre entourage. Beaucoup d'universit�s
et de soci�t�s fournissent des acc�s SLIP de par le monde.
SLIP utilise les ports s�ries de votre machine pour transporter les
datagrammes IP. Pour cela il doit prendre le contr�le du p�riph�rique
s�rie. Les noms de p�riph�riques SLIP sont _s_l_0, _s_l_1, etc. Comment
ceux-ci correspondent avec vos p�riph�riques s�rie ? Le code r�seau
utilise ce que l'on nomme un appel _i_o_c_t_l (i/o control) pour
transformer les p�riph�riques s�rie en p�riph�riques SLIP. Il y a deux
programmes qui peuvent faire cela, ce sont _d_i_p et _s_l_a_t_t_a_c_h.
77..55..11.. ddiipp
_d_i_p (Dialup IP) est un programme �l�gant capable de r�gler la vitesse
du dispositif s�rie, de demander � votre modem d'appeler l'autre
extr�mit� de la ligne, de vous connecter automatiquement au serveur
distant, de chercher des messages qui vous ont �t� envoy�s par le
serveur et d'en extraire des informations telles que votre adresse IP
et de faire le _i_o_c_t_l n�cessaire pour basculer votre port s�rie en mode
SLIP. _d_i_p est tr�s flexible quant � l'utilisation de scripts et gr�ce
� ceci vous pouvez automatiser vos proc�dures de connexion.
On peut le trouver sur : metalab.unc.edu.
Pour l'installer faites :
user% tar xvfz dip337o-uri.tgz
user% cd dip-3.3.7o
user% vi Makefile
root# make install
Le fichier Makefile suppose l'existence d'un groupe nomm� _u_u_c_p, mais
vous pouvez le changer en _d_i_p ou _S_L_I_P, selon votre configuration.
77..55..22.. ssllaattttaacchh
_s_l_a_t_t_a_c_h au contraire de _d_i_p est un programme tr�s simple, tr�s facile
� utiliser, mais qui n'a pas la sophistication de _d_i_p. Il n'a pas la
possiblit� d'accepter des scripts, tout ce qu'il fait �tant de
configurer votre p�riph�rique s�rie en p�riph�rique SLIP. Il suppose
que vous avez toutes les informations n�cessaires et que la liaison
s�rie est �tablie avant de l'invoquer. _s_l_a_t_t_a_c_h est id�al quand vous
avez une liaison permanente avec votre serveur, comme un c�ble
physique ou une ligne d�di�e.
77..55..33.. QQuuaanndd uuttiilliisseerr qquuooii ??
Vous devriez utiliser _d_i_p lorsque votre liaison vers la machine qui
est votre serveur SLIP est un modem, ou tout autre lien intermittent.
Vous devriez utiliser _s_l_a_t_t_a_c_h quand vous avez une ligne d�di�e,
peut-�tre un c�ble, entre votre machine et le serveur et qu'il n'y a
pas d'action sp�ciale n�cessaire pour garder la ligne en activit�.
Voir la section `Connexion SLIP permanente' pour plus de d�tails.
Configurer SLIP est analogue � la configuration d'une interface
Ethernet (voir la section `Configurer un p�riph�rique Ethernet' ci-
dessus). Cependant, il existe quelques diff�rences.
Tout d'abord, les liens SLIP ne sont pas des r�seaux Ethernet en ce
sens qu'il n'y a que deux h�tes sur le r�seau, un � chaque extr�mit�
de la liaison. � la diff�rence de l'Ethernet qui est disponible d�s
que vous �tes c�bl�, avec SLIP, en fonction du type de lien que vous
avez, vous serez amen� � initialiser votre connexion r�seau d'une
mani�re sp�ciale.
Si vous utilisez _d_i_p, alors cela ne sera pas fait au moment du
d�marrage de la machine, mais plus tard, quand vous serez pr�t �
utiliser la liaison. Il est possible d'automatiser la proc�dure. Si
vous utilisez _s_l_a_t_t_a_c_h vous voudrez probablement ajouter une section
dans votre fichier _r_c_._i_n_e_t_1. Ceci sera d�crit bient�t.
Il y a deux types principaux de serveurs SLIP : serveurs avec
adressage IP dynamique et serveurs avec adressage IP statique. Presque
tous les serveurs SLIP vous demanderont � la connexion d'utiliser un
nom d'utilisateur et un mot de passe quand vous composez le num�ro.
_d_i_p peut prendre en charge la connexion automatiquement.
77..55..44.. eett DDIIPP SSeerrvveeuurr SSLLIIPP ssttaattiiqquuee aavveecc uunnee lliiggnnee tt��ll��pphhoonniiqquuee
Le serveur SLIP statique est celui qui vous fournit une adresse IP qui
reste exclusivement la v�tre. � chaque fois que vous vous connectez �
ce serveur, vous configurez votre port SLIP avec cette adresse. Le
serveur SLIP statique r�pond � votre appel par modem, vous demande
probablement un nom d'utilisateur et un mot de passe, et ensuite
dirige tous les datagrammes destin�s � votre adresse au travers de
cette connexion. Si vous avez un serveur statique, alors vous mettez
des entr�es pour votre nom d'h�te et votre adresse IP (puisque vous
savez ce qu'elle sera) dans votre fichier /etc/hosts. Vous devez aussi
configurer d'autres fichiers comme : rc.inet2, host.conf, resolv.conf,
/etc/HOSTNAME et rc.local. N'oubliez pas qu'en configurant rc.inet1,
vous n'avez pas besoin d'ajouter de commandes sp�ciales pendant la
connexion SLIP puisque c'est _d_i_p qui fait tout le dur labeur � votre
place en configurant votre interface. Vous avez besoin de donner � _d_i_p
les informations ad�quates et il configure l'interface pour vous apr�s
avoir demand� au modem d'�tablir l'appel et de vous connecter au
serveur.
Si votre serveur SLIP fonctionne comme cela alors vous pouvez
directement aller � la section `Utiliser Dip' pour apprendre �
configurer _d_i_p convenablement.
77..55..55.. SSeerrvveeuurr SSLLIIPP ddyynnaammiiqquuee aavveecc uunnee lliiggnnee tt��ll��pphhoonniiqquuee eett DDIIPP
Le serveur SLIP _d_y_n_a_m_i_q_u_e vous alloue une adresse IP de mani�re
al�atoire, � partir d'un groupe d'adresses, � chaque fois que vous
vous connectez. Cela signifie qu'il n'y a aucune garantie d'avoir la
m�me adresse � chaque fois, et que celle-ci peut �tre utilis�e par
quelqu'un d'autre apr�s la d�connexion. L'administrateur r�seau qui a
configur� le serveur SLIP a assign� un groupe d'adresses que le
serveur SLIP peut utiliser quand il re�oit un appel entrant. Il prend
alors la premi�re adresse inutilis�e, guide l'appelant au travers du
processus de connexion et envoie un message de bienvenue contenant
l'adresse IP qu'il a allou�e et continue d'utiliser cette adresse tout
le temps de l'appel.
Configurer ce type de serveur revient � configurer un serveur
statique, sauf que vous devez ajouter une �tape pour obtenir l'adresse
IP allou�e par le serveur puis configurer le p�riph�rique SLIP avec
celle-ci.
Encore une fois, _d_i_p fait le sale boulot et les nouvelles versions
sont suffisamment �l�gantes pour non seulement �tablir la connexion,
mais aussi pour lire l'adresse IP inscrite dans le message de
bienvenue et la stocker de telle sorte que vous puissiez configurer
votre p�riph�rique SLIP avec.
Si votre serveur SLIP fonctionne ainsi, alors vous pouvez aller � la
section `Utiliser DIP' pour savoir comment configurer _d_i_p de mani�re
ad�quate.
77..55..66.. UUttiilliisseerr DDIIPP
Comme expliqu� plus haut, _d_i_p est un programme puissant qui simplifie
et automatise le processus de composition d'un num�ro vers un serveur
SLIP, se connecte dessus, d�marre la connexion et configure les
p�riph�riques SLIP � l'aide des commandes _i_f_c_o_n_f_i_g et _r_o_u_t_e
appropri�es.
Essentiellement, pour utiliser _d_i_p vous �crivez un `script dip' qui
est tout simplement une liste de commandes que _d_i_p comprend et qui lui
dit comment r�aliser chacune des actions que vous voulez qu'il fasse.
Voyez le fichier sample.dip fourni avec _d_i_p pour avoir une id�e de la
mani�re dont il travaille. _d_i_p est vraiment un programme puissant,
avec beaucoup d'options. Au lieu de regarder chacune d'elles, il vaut
mieux jeter un coup d'oeil dans la page de manuel, le fichier README
et les fichiers d'exemple qui sont fournis avec votre version de _d_i_p.
Vous pouvez noter que le script sample.dip suppose que vous utilisez
un serveur SLIP statique, aussi vous connaissez votre adresse IP �
l'avance. Pour les serveurs SLIP dynamiques, les nouvelles versions de
_d_i_p incluent une commande que vous pouvez utiliser pour lire et
configurer automatiquement votre p�riph�rique SLIP avec l'adresse IP
donn�e par le serveur dynamique. L'exemple suivant est une version
modifi�e du fichier sample.dip fourni avec _d_i_p_3_3_7_j_-_u_r_i_._t_g_z et qui est
probablement un bon point de d�part pour vous. Vous pouvez le
sauvegarder sous le nom de /etc/dipscript et l'�diter pour l'adapter �
votre configuration :
#
# sample.dip Programme de support pour connexion IP.
#
# Ce programme (devrait montrer) montre comment utiliser DIP
# Il devrait fonctionner avec des serveurs dynamiques de type Annex,
# et si vous utilsez un serveur avec adresse statique utilsez alors le
# fichier sample.dip livr� avec le paquetage dip337-uri.tgz.
#
#
# Version: @(#)sample.dip 1.40 07/20/93
#
# Auteur: Fred N. van Kempen, <
[email protected]>
#
main:
# Apr�s, postionner l'adresse et le nom de l'h�te distant.
# Ma machine s'appelle 'xs4all.hacktic.nl' (== 193.78.33.42)
get $remote xs4all.hacktic.nl
# Positionne le masque de r�seau sur sl0 � 255.255.255.0
netmask 255.255.255.0
# R�gle le port s�rie et la vitesse.
port cua02
speed 38400
# Reset le modem et la ligne de terminal.
# Cela semble poser probl�me � certains!
reset
# Notez! Valeurs "standards" pr�d�finies de "errlevel":
# 0 - OK
# 1 - CONNECT
# 2 - ERROR
#
# Vous pouvez les changer en faisant un grep dans *.c avec "addchat()"...
# On se pr�pare pour num�roter.
send ATQ0V1E1X4\r
wait OK 2
if $errlvl != 0 goto modem_trouble
dial 555-1234567
if $errlvl != 1 goto modem_trouble
# Nous sommes connect�s. Nous nous enregistrons sur le syst�me.
login:
sleep 2
wait ogin: 20
if $errlvl != 0 goto login_trouble
send MYLOGIN\n
wait ord: 20
if $errlvl != 0 goto password_error
send MYPASSWD\n
loggedin:
# Maintenant nous sommes enregistr�s.
wait SOMEPROMPT 30
if $errlvl != 0 goto prompt_error
# Demande au serveur de basculer en mode SLIP
send SLIP\n
wait SLIP 30
if $errlvl != 0 goto prompt_error
# Obtenir et ajuster notre adresse IP gr�ce au serveur.
# Ici nous supposons qu'apr�s le basculement du serveur en mode SLIP, celui-ci
# nous donne l'adresse IP
# mode that it prints your IP address
get $locip remote 30
if $errlvl != 0 goto prompt_error
# r�glage des param�tres SLIP.
get $mtu 296
# S'assurer que "route add -net default xs4all.hacktic.nl" sera fait
default
# Dire bonjour, et en avant!
done:
print CONNECTED $locip ---> $rmtip
mode CSLIP
goto exit
prompt_error:
print TIME-OUT waiting for sliplogin to fire up...
goto error
login_trouble:
print Trouble waiting for the Login: prompt...
goto error
password:error:
print Trouble waiting for the Password: prompt...
goto error
modem_trouble:
print Trouble occurred with the modem...
error:
print CONNECT FAILED to $remote
quit
exit:
exit
L'exemple pr�c�dent suppose que vous appeliez un serveur SLIP
_d_y_n_a_m_i_q_u_e ; si vous appelez un serveur SLIP _s_t_a_t_i_q_u_e, alors le
fichier sample.dip founi avec _d_i_p_3_3_7_j_-_u_r_i_._t_g_z devrait vous convenir.
Quand on donne � _d_i_p la commande _g_e_t _$_l_o_c_a_l, il cherche dans le texte
venant de l'extr�mit� de la ligne une cha�ne de caract�res ressemblant
� une adresse IP, c'est � dire des ensembles de nombres s�par�s par
des caract�res `.'. Cette modification fut mise en place plus
sp�cialement pour les serveurs SLIP _d_y_n_a_m_i_q_u_e_s, afin que le processus
de lecture de l'adresse IP fournie par le serveur soit automatis�.
L'exemple ci-dessus cr�e automatiquement une route par d�faut via
votre liaison SLIP, et si ce n'est pas ce que vous voulez, car vous
avez une connexion Ethernet qui devrait �tre votre route par d�faut,
alors enlevez la commande _d_e_f_a_u_l_t du script. Apr�s que le script ait
fini de tourner, tapez la commande _i_f_c_o_n_f_i_g, et vous verrez que vous
avez un p�riph�rique _s_l_0. C'est votre p�riph�rique SLIP. Si le besoin
s'en fait sentir, vous pouvez modifier manuellement sa configuration,
apr�s que la commande _d_i_p soit finie, en utilisant les commandes
_i_f_c_o_n_f_i_g et _r_o_u_t_e.
Notez que _d_i_p vous permet de choisir parmi diff�rents protocoles en
utilisant la commande mode, l'exemple le plus courant �tant _c_S_L_I_P pour
utiliser SLIP avec compression. Notez encore que les deux extr�mit�s
de la liaison doivent �tre d'accord, aussi assurez-vous que ce que
vous avez choisi est en accord avec les r�glages du serveur.
L'exemple montr� ci-dessus est plut�t robuste et devrait faire face �
la plupart des erreurs. R�f�rez-vous � la page de manuel de _d_i_p pour
plus d'informations. Naturellement, vous pouvez, par exemple,
modifier le script pour r�aliser des choses comme recomposer le num�ro
vers le serveur si la connexion n'a pas �t� faite au bout d'un certain
temps, ou m�me essayer une s�rie de serveurs si vous avez acc�s � plus
d'un d'entre eux.
77..55..77.. CCoonnnneexxiioonn ppeerrmmaanneennttee SSLLIIPP uuttiilliissaanntt uunnee lliiggnnee eett ssllaattttaacchh
Si vous avez deux machines reli�es par un c�ble, ou si vous �tes
suffisamment riche pour avoir une ligne d�di�e, ou un autre type de
connexion permanente entre votre machine et une autre, alors vous
n'avez pas besoin de vous casser la t�te avec _d_i_p pour r�gler votre
liaison s�rie. _s_l_a_t_t_a_c_h est un utilitaire tr�s simple � utiliser et
vous permet d'avoir les fonctionnalit�s juste n�cessaires pour
configurer votre connexion.
Puisque votre connexion est permanente, vous ajoutez quelques
commandes dans votre fichier rc.inet1. Tout ce dont vous avez besoin
pour une connexion permanente est de vous assurer que vous avez
configur� votre p�riph�rique s�rie � la bonne vitesse et basculer
votre p�riph�rique s�rie en mode SLIP. _s_l_a_t_t_a_c_h vous permet de faire
ceci avec une seule commande. Ajoutez ce qui suit � votre fichier
rc.inet1 :
#
# Attache une connexion SLIP statique sur une ligne d�di�e
#
# configure /dev/cua0 � la vitesse de 19.2kbps et cslip
/sbin/slattach -p cslip -s 19200 /dev/cua0 &
/sbin/ifconfig sl0 IPA.IPA.IPA.IPA pointopoint IPR.IPR.IPR.IPR up
#
# Fin de SLIP statique.
O� :
IIPPAA..IIPPAA..IIPPAA..IIPPAA
repr�sente votre adresse IP.
IIPPRR..IIPPRR..IIPPRR..IIPPRR
repr�sente l'adresse IP de l'h�te distant.
_s_l_a_t_t_a_c_h alloue le premier p�riph�rique SLIP disponible au
p�riph�rique s�rie sp�cifi�. _s_l_a_t_t_a_c_h d�marre avec _s_l_0. Par
cons�quent la premi�re commande _s_l_a_t_t_a_c_h relie le p�riph�rique _s_l_0 au
p�riph�rique sp�cif�, puis _s_l_1 la fois suivante, etc.
_s_l_a_t_t_a_c_h vous permet de configurer un certain nombre de protocoles
gr�ce � l'argument -p. Dans votre cas vous utilisez soit _S_L_I_P soit
_c_S_L_I_P suivant que vous voulez utiliser la compression ou non. Note :
les deux extr�mit�s doivent �tre d'accord sur l'utilisation de la
compression.
77..66.. SSeerrvveeuurr SSLLIIPP
Vous avez peut-�tre une machine connect�e au r�seau et vous aimeriez
que d'autres personnes puissent s'y connecter pour y chercher des
services de r�seau, alors vous devez configurer votre machine comme
serveur. Si vous voulez utiliser SLIP comme protocole de ligne s�rie,
vous avez trois possiblit�s pour configurer votre machine Linux comme
serveur SLIP. Ma pr�f�rence est la premi�re pr�sent�e, _s_l_i_p_l_o_g_i_n, car
elle semble la plus facile � configurer et � comprendre, mais je
pr�senterai un r�sum� pour chacune, ainsi vous pourrez d�cider par
vous-m�me.
77..66..11.. SSeerrvveeuurr SSLLIIPP uuttiilliissaanntt sslliippllooggiinn
_s_l_i_p_l_o_g_i_n est un programme que vous pouvez utiliser � la place du
shell normal de connexion pour les utilisateurs SLIP, et qui convertit
la ligne terminal en ligne SLIP. Il vous permet de configurer votre
machine Linux soit en _s_e_r_v_e_u_r _� _a_d_r_e_s_s_e _s_t_a_t_i_q_u_e (les utilisateurs
obtiennent toujours la m�me adresse � chaque connexion), soit en
_s_e_r_v_e_u_r _� _a_d_r_e_s_s_e _d_y_n_a_m_i_q_u_e (les utilisateurs obtiennent une adresse
qui n'est pas forc�ment la m�me que lors de la connexion pr�c�dente).
L'appelant se connecte comme sur un terminal standard, en donnant son
nom d'utilisateur et son mot de passe, mais au lieu d'avoir une invite
de shell apr�s la connexion, _s_l_i_p_l_o_g_i_n est ex�cut� et cherche dans son
fichier de configuration une entr�e dont le nom correspond � celui de
l'appelant. S'il en d�tecte une, il configure la ligne avec 8 bits de
donn�es, et utilise un appel _i_o_c_t_l pour basculer celle-ci en ligne
SLIP. Quand ce processus est fini, la derni�re �tape de la
configuration prend place, _s_l_i_p_l_o_g_i_n invoquant un script qui configure
l'interface SLIP avec l'adresse IP ad�quate, ainsi que le masque de
r�seau et positionne le routage appropri�. Ce script est appel�
habituellement /etc/slip.login, mais tout comme _g_e_t_t_y, si certains
appelants n�cessitent une initialisation sp�ciale, alors vous pouvez
cr�er des scripts de configuration appel�s /etc/slip.login.loginname
qui seront utilis�s � la place du script par d�faut.
Il y a quelques fichiers que vous devez configurer pour que _s_l_i_p_l_o_g_i_n
travaille pour vous. Je d�crirai comment et o� obtenir les logiciels
et comment chacun est configur�. Ces fichiers sont :
� /etc/passwd, pour l'acceptation des utilisateurs entrants;
� /etc/slip.hosts, qui contient une information sp�cifique de chaque
utilisateur entrant;
� /etc/slip.login, qui s'occupe de la configuration du routage;
� /etc/slip.tty, requis uniquement si vous configurez votre serveur
avec _a_l_l_o_c_a_t_i_o_n _d_'_a_d_r_e_s_s_e _d_y_n_a_m_i_q_u_e : il contient une table des
adresses � allouer.
� /etc/slip.logout, qui contient les commandes de `nettoyage' apr�s
une d�connexion volontaire ou intempestive.
77..66..11..11.. OO�� oobbtteenniirr sslliippllooggiinn
Votre distribution contient peut-�tre d�j� le paquetage; si ce n'est
pas le cas alors _s_l_i_p_l_o_g_i_n peut �tre obtenu sur metalab.unc.edu. Le
fichier tar contient � la fois les sources, les binaires pr�compil�s
et une page de manuel.
Pour s'assurer que seuls les utilisateurs autoris�s pourront faire
tourner le programme _s_l_i_p_l_o_g_i_n, vous devez ajouter une entr�e dans
votre fichier /etc/group similaire � la suivante :
..
slip::13:radio,fred
..
Lorsque vous installez le paquetage _s_l_i_p_l_o_g_i_n, Makefile change le
groupe du programme _s_l_i_p_l_o_g_i_n en slip, et cela signifie que seuls les
utilisateurs qui appartiennent � ce groupe pourront l'ex�cuter.
L'exemple donn� ci-dessus ne permet qu'aux utilisateurs radio et fred
de pouvoir faire tourner le programme _s_l_i_p_l_o_g_i_n.
Pour installer les binaires dans le r�pertoire /sbin et les pages de
manuel dans la section 8, faites :
root# cd /usr/src
root# gzip -dc .../sliplogin-2.1.1.tar.gz | tar xvf -
root# cd sliplogin-2.1.1
root# <..editez le Makefile si vous n'utilisez pas les shadow passwords..>
root# make install
Si vous voulez recompiler les binaires avant de les installer, faites
make clean avant de faire make install. Si vous voulez installer les
binaires autre part, vous devez �diter le fichier Makefile et le
modifier en cons�quence.
Lisez les fichiers README qui sont inclus dans le paquetage pour plus
d'informations.
77..66..11..22.. CCoonnffiigguurreerr //eettcc//ppaasssswwdd ppoouurr uuttiilliisseerr SSLLIIPP
Normalement vous devez cr�er des noms d'utilisateurs sp�ciaux, pour
ceux qui appellent avec SLIP, dans votre fichier /etc/passwd. Une
convention souvent suivie est d'utiliser le _n_o_m _d_'_u_t_i_l_i_s_a_t_e_u_r de
l'appelant pr�fix�e avec la lettre capitale `S'. Ainsi, par exemple,
si l'appelant s'appelle radio alors vous pouvez cr�er une entr�e dans
le fichier /etc/passwd ressemblant � ceci :
Sradio:FvKurok73:1427:1:radio SLIP login:/tmp:/sbin/sliplogin
Le nom du compte n'a pas r�ellement d'importance, du moment qu'il ait
une signification pour vous.
Note : l'appelant n'a pas besoin de r�pertoire home sp�cial car il
n'utilisera pas de shell sur la machine, d�s lors /tmp est un bon
choix. Notez bien que _s_l_i_p_l_o_g_i_n est utilis� � la place du shell de
connexion normal.
77..66..11..33.. CCoonnffiigguurreerr //eettcc//sslliipp..hhoossttss
Le fichier /etc/slip.hosts est le fichier o� _s_l_i_p_l_o_g_i_n cherche les
entr�es correspondant au nom de connexion pour obtenir les d�tails de
configuration. C'est le fichier o� sont indiqu�s l'adresse IP et le
masque de r�seau qui seront assign�s � l'appelant et configur�s pour
leur usage. Des exemples d'entr�es pour deux utilisateurs, une
statique pour radio et l'autre dynamique pour albert ressemblent �
ceci :
#
Sradio 44.136.8.99 44.136.8.100 255.255.255.0 normal -1
Salbert 44.136.8.99 DYNAMIC 255.255.255.0 compressed 60
#
Les entr�es du fichier /etc/slip.hosts sont :
1. Le nom de connexion de l'appelant.
2. L'adesse IP de la machine serveur, donc de la machine contenant ce
fichier.
3. L'adresse IP qui sera attribu�e � l'appelant. Si le champ vaut
DYNAMIC alors l'adresse IP sera allou�e suivant les informations
contenues dans le fichier /etc/slip.tty d�crit plus loin. NNoottee ::
vous devez utiliser au moins la version 1.3 de sliplogin pour que
cela fonctionne.
4. Le masque de r�seau assign� � la machine appelante, en notation
d�cimale, par exemple 255.255.255.0 pour un masque de r�seau de
classe C.
5. Un r�glage du mode SLIP qui active/d�sactive la compression. Les
valeurs autoris�es sont "normal" et "compressed".
6. Un param�tre de d�lai qui sp�cifie combien de temps la ligne peut
rester inactive (aucun datagramme re�u) avant une d�connexion
automatique. Une valeur n�gative d�sactive cette possiblit�.
7. arguments optionnels.
Note : Vous pouvez mettre soit les noms d'h�tes soit les adresses IP
en notation d�cimale point�e pour les champs 2 et3. Si vous utilisez
les noms d'h�tes, alors ces h�tes doivent �tre r�solubles, c'est �
dire que votre machine est capable de d�terminer une adresse IP pour
ces noms d'h�tes, autrement le script �chouera pendant l'appel. Vous
pouvez le tester en faisant telnet vers un nom d'h�te : si vous
obtenez le message `_T_r_y_i_n_g _n_n_n_._n_n_n_._n_n_n_._._.' alors votre machine est
capable de trouver une adresse ip pour ce nom d'h�te. Si vous obtenez
le message `_U_n_k_n_o_w_n _h_o_s_t', alors il n'en a pas. Dans ce cas essayez
d'utiliser l'adress IP en notation d�cimale point�e ; ou bien voyez du
c�t� de votre configuration de solveur de noms (voir la section
R�solution de noms).
Les modes les plus courants de SLIP sont :
nnoorrmmaall
mode SLIP normal non compress�.
ccoommpprreesssseedd
mode avec compression van Jacobsen des en-t�tes (cSLIP)
Bien s�r ils sont mutuellement exclusifs, vous devez utiliser l'un ou
l'autre. Pour plus d'informations sur les options disponibles, voir
les pages de manuels.
77..66..11..44.. CCoonnffiigguurreerr llee ffiicchhiieerr //eettcc//sslliipp..llooggiinn ..
Apr�s que _s_l_i_p_l_o_g_i_n ait explor� le fichier /etc/slip.hosts et ait
trouv� une entr�e qui convient, il essaye d'ex�cuter le fichier
/etc/slip.login pour effectivement configurer l'interface SLIP avec
son adresse IP et son masque de r�seau.
L'exemple de fichier /etc/slip.login fourni avec le paquetage
_s_l_i_p_l_o_g_i_n ressemble � ceci :
#!/bin/sh -
#
# @(#)slip.login 5.1 (Berkeley) 7/1/90
#
# fichier g�n�rique de connexion pour une ligne SLIP. Invoqu� par sliplogin
# avec les param�tres:
# $1 $2 $3 $4, $5, $6 ...
# unit� SLIP vitesse pid arguments tir�s de slip.host
#
/sbin/ifconfig $1 $5 pointopoint $6 mtu 1500 -trailers up
/sbin/route add $6
arp -s $6 <hw_addr> pub
exit 0
#
Notez que ce script utilise seulement les commandes _i_f_c_o_n_f_i_g et _r_o_u_t_e
pour configurer le p�riph�rique SLIP avec sa propre adresse IP,
l'adresse IP de l'h�te distant , le masque de r�seau puis cr�e une
route vers l'adresse distante via le p�riph�rique SLIP. C'est-�-dire
la m�me chose que si vous utilisiez la commande _s_l_a_t_t_a_c_h.
Notez aussi l'utilisation de _P_r_o_x_y _A_R_P pour s'assurer que les h�tes
plac�s sur le m�me segment �thernet que la machine serveur sauront
comment atteindre l'h�te qui s'est connect�. Le champ <hw_addr> doit
�tre l'adresse mat�rielle de la carte Ethernet de la machine. Si votre
machine serveur n'est pas sur un r�seau Ethernet, vous pouvez ignorer
cette ligne.
77..66..11..55.. CCoonnffiigguurreerr llee ffiicchhiieerr //eettcc//sslliipp..llooggoouutt
Quand la connexion s'est arr�t�e, assurez-vous que le p�riph�rique
s�rie soit revenu � son �tat normal de telle sorte que les appelants
suivants puissent se connecter correctement. Ceci est accompli en
utilisant le fichier /etc/slip.logout. Il est de format tr�s simple et
est appel� avec le m�me argument que le fichier /etc/slip.login.
#!/bin/sh -
#
# slip.logout
#
/sbin/ifconfig $1 down
arp -d $6
exit 0
#
Tout ce qu'il fait est de `mettre � z�ro' l'interface qui supprimera
la route pr�c�demment cr��e. Il utilise aussi la commande _a_r_p pour
supprimer tout arp proxy en place, encore une fois vous n'avez pas
besoin de la commande _a_r_p dans le script si votre machine serveur ne
poss�de pas de port Ethernet.
77..66..11..66.. CCoonnffiigguurreerr llee ffiicchhiieerr //eettcc//sslliipp..ttttyy
Si vous utilisez une allocation d'adresse ip dynamique (tous les h�tes
configur�s avec le mot-cl� DYNAMIC dans le fichier /etc/slip.hosts)
alors vous devez configurer le fichier /etc/slip.tty pour lister les
adresses qui seront assign�es aux ports. Vous n'aurez besoin de ce
fichier que si vous voulez que votre serveur alloue des adresses aux
utilisateurs de mani�re dynamique.
Ce fichier est un tableau qui liste les p�riph�riques _t_t_y supportant
les connexions SLIP entrantes et l'adresse ip qui sera assign�e aux
utilisateurs se connectant � ceux-ci.
Son format est le suivant :
# slip.tty mappage d'adresses tty -> IP pour SLIP dynamique
# format: /dev/tty?? xxx.xxx.xxx.xxx
#
/dev/ttyS0 192.168.0.100
/dev/ttyS1 192.168.0.101
#
Ce que dit ce tableau est que les appelants qui se connectent sur le
port /dev/ttyS0 et dont le champ adresse dans le fichier
/etc/slip.hosts vaut sur DYNAMIC auront l'adresse 192.168.0.100.
De cette mani�re vous n'avez besoin d'allouer qu'une seule adresse par
port pour tous les utilisateurs n'ayant pas besoin d'adresse fixe.
Ceci vous permet d'avoir le nombre minimum d'adresses n�cessaires pour
�viter du gaspillage.
77..66..22.. SSeerrvveeuurr SSlliipp uuttiilliissaanntt ddiipp
Tout d'abord laissez-moi dire que certaines informations ci-dessous
proviennent des pages de manuel de _d_i_p, o� la mani�re de faire tourner
Linux comme serveur SLIP est bri�vement d�crite. Faites attention
aussi que ce qui suit est fond� sur le paquetage _d_i_p_3_3_7_o_-_u_r_i_._t_g_z et ne
s'applique vraisemblablement pas � d'autres versions de _d_i_p.
_d_i_p poss�de un mode de traitement des donn�es d'entr�e qui permet de
localiser automatiquement un utilisateur entrant et qui configure la
ligne s�rie comme lien SLIP suivant les informations trouv�es dans le
fichier /etc/diphosts. Ce mode est activ� en invoquant _d_i_p avec
_d_i_p_l_o_g_i_n. Voil� donc comment utiliser _d_i_p comme serveur SLIP, en
cr�ant des comptes sp�ciaux o� _d_i_p_l_o_g_i_n est utilis� comme shell de
connexion.
La premi�re chose � faire est de cr�er un lien symbolique comme suit :
# ln -sf /usr/sbin/dip /usr/sbin/diplogin
Ensuite vous devez ajouter des entr�es � la fois dans vos fichiers
/etc/passwd et /etc/diphosts. Les entr�es que vous devez y mettre sont
format�es comme suit :
Pour configurer Linux comme serveur SLIP avec _d_i_p, vous devez cr�er
quelques comptes SLIP sp�ciaux pour les utilisateurs, o� _d_i_p (en mode
d'entr�e) est utilis� comme shell de connexion. Une convention
sugg�r�e est d'avoir tous les comptes SLIP commen�ant avec la lettre
`S' majuscule, par exemple `Sfredm'.
Un exemple d'entr�e dans /etc/passwd pour un utilisateur SLIP
ressemble � ceci :
Sfredm:ij/SMxiTlGVCo:1004:10:Fred:/tmp:/usr/sbin/diplogin
^^ ^^ ^^ ^^ ^^ ^^ ^^
| | | | | | \__ diplogin comme shell de connexion
| | | | | \_______ R�pertoire personnel
| | | | \____________ Nom complet d'utilisateur
| | | \_________________ GID
| | \_____________________ UID
| \_______________________________ Mot de passe chiffr�
\__________________________________________ Nom de connexion Slip
Apr�s la connexion de l'utilisateur, le programme _l_o_g_i_n (s'il trouve
et accepte l'utilisateur) ex�cute la commande _d_i_p_l_o_g_i_n. _d_i_p, lorsqu'il
est invoqu� en tant que _d_i_p_l_o_g_i_n sait qu'il sera automatiquement
utilis� comme shell de connexion. Quand il est d�marr� comme _d_i_p_l_o_g_i_n
la premi�re chose qu'il fait est d'utiliser l'appel de la fonction
_g_e_t_u_i_d_(_) pour obtenir l'identificateur de l'utilisateur appelant. Il
regarde ensuite dans le fichier /etc/diphosts pour trouver la premi�re
entr�e qui corresponde soit � l'utilisateur soit au p�riph�rique _t_t_y
o� l'appel est entr� et se configure lui-m�me de mani�re appropri�e.
Par un choix judicieux : soit de donner � l'utilisateur une entr�e
dans le fichier diphosts, soit de laisser � l'utilisateur la
configuration par d�faut, vous pouvez construire votre serveur de
telle mani�re que vous puissiez faire cohabiter des utilisateurs ayant
des adresses allou�es statiquement ou dynamiquement.
_d_i_p ajoutera automatiquement une entr�e `Proxy-ARP' si elle est
invoqu�e en mode d'entr�e, aussi vous n'avez pas � vous soucier
d'ajouter de telles entr�es manuellement.
77..66..22..11.. CCoonnffiigguurreerr //eettcc//ddiipphhoossttss
/etc/diphosts est utilis� par _d_i_p pour examiner des configurations
pr��tablies concernant des h�tes �loign�s. Ceux-ci peuvent �tre des
h�tes se connectant sur votre machine, ou bien des machines sur
lesquelles vous vous connectez.
Le format g�n�ral de /etc/diphosts est :
..
Suwalt::145.71.34.1:145.71.34.2:255.255.255.0:SLIP uwalt:CSLIP,1006
ttyS1::145.71.34.3:145.71.34.2:255.255.255.0:Dynamic ttyS1:CSLIP,296
..
Les champs sont :
1. nom de connexion : comme retourn� par getpwuid(getuid()) ou bien le
nom de tty.
2. inutilis� : pour compatibilit� avec passwd
3. Adresse distante : adresse IP de l'appelant, soit num�rique soit
nominative
4. Adresse locale : adresse IP de cette machine, soit num�rique soit
nominative.
5. Masque de r�seau : en notation d�cimale point�e
6. Commentaires : vous y mettez ce que vous voulez.
7. protocole : Slip, CSlip, etc.
8. MTU : nombre d�cimal
Un exemple d'entr�e /etc/net/diphosts pour un h�te distant peut �tre :
Sfredm::145.71.34.1:145.71.34.2:255.255.255.0:SLIP uwalt:SLIP,296
qui sp�cifie une liaison SLIP avec une adresse distante de 145.71.34.1
et un MTU de 296, ou :
Sfredm::145.71.34.1:145.71.34.2:255.255.255.0:SLIP uwalt:CSLIP,1006
qui sp�cifie une liaison compatible cSLIP avec une adresse distante de
145.71.34.1 et un MTU de 1006.
D�s lors, tous les utilisateurs � qui vous permettez d'avoir une
connexion avec allocation d'adresse IP statique auront une entr�e dans
/etc/diphosts. Si vous voulez que des utilisateurs qui appellent sur
un port particulier aient leur adresse allou�e dynamiquement, vous
devez avoir une entr�e pour le p�riph�rique tty, mais pas d'entr�e
pour l'utilisateur lui-m�me. Vous devez vous souvenir de configurer au
moins une entr�e pour chaque p�riph�rique tty que vos utilisateurs
entrants utiliseront pour �tre s�rs qu'une configuration ad�quate soit
disponible, ind�pendamment du modem sur lequel ils se connectent.
Quand un utilisateur se connecte, il recevra une invite normal de
login et une demande de mot de passe, pour lesquels il devra entrer
son identificateur SLIP et son mot de passe. Si tout est correct,
l'utilisateur ne verra pas de message sp�cial, il devra juste basculer
en mode SLIP chez lui et ensuite il sera connect� et configur� avec
les param�tres contenus dans le fichier diphosts.
77..66..33.. SSeerrvveeuurr SSLLIIPP uuttiilliissaanntt ll''eennsseemmbbllee ddSSLLIIPP
Matt Dillon <
[email protected]> a �crit un paquetage qui
permet des liaisons SLIP non seulement entrantes mais aussi sortantes.
Le paquetage de Matt est une combinaison de petits programmes et de
scripts qui prennent en charge les connexions � votre place. Vous
aurez besoin de _t_c_s_h car au moins l'un des scripts en a besoin. Matt
fournit une copie binaire de l'utilitaire _e_x_p_e_c_t car il est aussi
n�cessaire pour l'un des scripts. Il serait pr�f�rable d'avoir une
certaine exp�rience de _e_x_p_e_c_t pour que ce paquetage soit utile pour
vous, mais que cela ne vous d�courage pas.
Matt a �crit une bonne proc�dure d'installation dans le fichier
README, aussi je ne me fatiguerai pas � la r�p�ter.
Vous pouvez r�cup�rer le paquetage _d_S_L_I_P sur son site d'origine :
aappoolllloo..wweesstt..ooiicc..ccoomm
/pub/linux/dillon_src/dSLIP203.tgz
ou bien sur :
mmeettaallaabb..uunncc..eedduu
/pub/Linux/system/Network/serial/dSLIP203.tgz
Lisez le fichier README et cr�ez les entr�es /etc/passwd et /etc/group
aavvaanntt de faire make install.
88.. AAuuttrreess tteecchhnnoollooggiieess rr��sseeaauu
Les paragraphes suivants traitent de sujets sp�cifiques concernant des
technologies li�es au r�seau. Les informations qui y sont contenues ne
s'appliquent pas forc�ment aux autres types de technologies r�seau.
Les sujets sont trait�s par ordre alphab�tique.
88..11.. AARRCCNNeett
Les noms de fichier p�riph�riques de ARCNet sont `arc0e', `arc1e',
`arc2e' ... ou bien `arc0s', `arc1s', `arc2s', etc. La premi�re carte
d�tect�e par le noyau devient `arc0e' ou `arc0s' et les autres sont
nomm�es en suivant dans l'ordre de leur d�tection. La lettre finale
d�pend de votre choix : soit un format d'encapsulation de paquets
Ethernet, soit un format de paquets suivant RFC1051.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Network device support --->
[*] Network device support
<*> ARCnet support
[ ] Enable arc0e (ARCnet "Ether-Encap" packet format)
[ ] Enable arc0s (ARCnet RFC1051 packet format)
Si vous avez construit convenablement votre noyau pour supporter votre
carte Ethernet, alors la configuration de la carte est facile.
Typiquement vous devriez utiliser quelque chose comme ceci :
root# ifconfig arc0e 192.168.0.1 netmask 255.255.255.0 up
root# route add -net 192.168.0.0 netmask 255.255.255.0 arc0e
Merci de vous r�f�rer aux documents /usr/src/linux/Documentation/net�
working/arcnet.txt et /usr/src/linux/Documentation/networking/arcnet-
hardware.txt pour d'autres informations.
Le support ARCNet fut d�velopp� par Avery Pennarun,
[email protected].
88..22.. AApppplleettaallkk (( AAFF__AAPPPPLLEETTAALLKK ))
Le support Appletalk ne poss�de pas de noms de p�riph�riques
sp�cifiques car il utilise les p�riph�riques r�seau existants.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn nnooyyaauu :
Networking options --->
<*> Appletalk DDP
Le support Appletalk permet � votre machine Linux de dialoguer avec
les r�seaux Apple. Son utilisation principale est de pouvoir partager
des ressources, comme les imprimantes et les disques, entre vos ordi�
nateurs Linux et Apple. Un logiciel suppl�mentaire est requis, il
s'appelle _n_e_t_a_t_a_l_k. Wesley Craig
[email protected] repr�sente une
�quipe appel�e le `Research Systems Unix Group' � l'universit� du
Michigan. Celle-ci a �labor� le paquetage _n_e_t_a_t_a_l_k, qui fournit un
logiciel impl�mentant la pile protocole Appletalk et quelques utili�
taires. Soit ce paquetage _n_e_t_a_t_a_l_k vous a �t� fourni avec votre dis�
tribution Linux, soit vous pouvez le r�cup�rer par ftp depuis le site
University of Michigan
Pour construire et installer le paquetage, vous faites :
user% cd /usr/src
user% tar xvfz .../netatalk-1.4b2.tar.Z
- Vous pouvez �diter le fichier `Makefile' � ce stade, plus
pr�cis�ment pour changer la valeur de la variable
DESTDIR qui d�finit l'endroit o� les fichiers seront
install�s plus tard.
Le r�pertoire par d�faut, /usr/local/atalk, semble
tr�s raisonnable.
user% make
- puis, en temps que root :
root# make install
88..22..11.. CCoonnffiigguurreerr llee ssuuppppoorrtt AApppplleettaallkk..
La premi�re chose � faire pour que tout fonctionne est de v�rifier que
les entr�es ad�quates sont pr�sentes dans le fichier /etc/services.
Ces entr�es sont :
rtmp 1/ddp # Routing Table Maintenance Protocol
nbp 2/ddp # Name Binding Protocol
echo 4/ddp # AppleTalk Echo Protocol
zip 6/ddp # Zone Information Protocol
L'�tape suivante consiste � cr�er les fichiers de configuration
Appletalk dans le r�pertoire /usr/local/atalk/etc (ou bien � l'endroit
o� vous avez install� le paquetage).
Le premier fichier � cr�er est /usr/local/atalk/etc/atalkd.conf.
Initialement ce fichier ne n�cessite qu'une ligne qui indique le
p�riph�rique supportant le r�seau sur lequel sont vos machines Apple :
eth0
Le programme d�mon Appletalk ajoutera d'autres d�tails quand il
tournera.
88..22..22.. EExxppoorrtteerr uunn ssyysstt��mmee ddee ffiicchhiieerrss LLiinnuuxx aavveecc AApppplleettaallkk..
Vous pouvez exporter des syst�mes de fichiers depuis votre machine
Linux vers le r�seau en sorte qu'une machine Apple puisse les
partager.
Pour cela vous devez configurer le fichier
/usr/local/atalk/etc/AppleVolumes.system. Il y a une autre fichier de
configuration appel� /usr/local/atalk/etc/AppleVolumes.default qui a
exactement le m�me format et qui d�crit quels syst�mes de fichiers les
utilisateurs connect�s pourront recevoir avec des privil�ges
d'invit�s.
Tous les d�tails, qui vous diront comment configurer ces fichiers et
avec quelles options, peuvent �tre trouv�s dans la page de manuel de
_a_f_p_d.
Un simple exemple :
/tmp Scratch
/home/ftp/pub "Public Area"
Ce qui exportera votre syst�me de fichiers /tmp comme volume
AppleShare `Scratch' et votre r�pertoire public ftp comme volume
AppleShare `Public Area'. Les noms de volume ne sont pas
obligatoires, le programme d�mon pouvant les choisir pour vous, mais
�a ne co�te rien de les sp�cifier quand m�me.
88..22..33.. TTeesstteerr AApppplleettaallkk..
Pour tester si le programme fonctionne correctement, allez sur une des
machines Apple, d�roulez le menu Pomme, cliquez sur AppleShare, et
votre bo�te Linux devrait appara�tre.
88..22..44.. AAuuttrreess iinnffoorrmmaattiioonnss
Pour en savoir plus sur la configuration de Appletalk pour Linux,
r�f�rez vous � la page de Anders Brownworth _L_i_n_u_x _N_e_t_a_t_a_l_k_-_H_O_W_T_O sur
thehamptons.com.
88..33.. AATTMM
Werner Almesberger <
[email protected]> dirige un
projet en vue de fournir un support Mode de Transfert Asynchrone
(Asynchronous Transfer Mode) pour Linux. Les informations sur l'�tat
du projet se trouvent sur : lrcwww.epfl.ch.
88..44.. AAXX2255 (( AAFF__AAXX2255 ))
Les noms de p�riph�riques AX.25 sont `sl0', `sl1', etc. avec les
noyaux 2.0.* ou `ax0', `ax1', etc. avec les noyaux 2.1.*.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Networking options --->
[*] Amateur Radio AX.25 Level 2
Les protocoles AX25, Netrom et Rose sont couverts par le document
AX25-HOWTO. Ces protocoles sont utilis�s par les radio-amateurs du
monde entier pour l'exp�rimentation packet-radio.
L'essentiel du travail d'impl�mentation de ces protocoles a �t�
r�alis� par Jonathon Naylor,
[email protected].
88..55.. DDEECCNNeett
Le support pour DECNet est en cours d'�laboration. Vous devriez le
voir apparaitre dans l'un des prochains noyaux 2.1.*.
88..66.. FFDDDDII ((FFiibbeerr DDiissttrriibbuutteedd DDaattaa IInntteerrffaaccee))
Les noms de p�riph�riques FDDI sont `fddi0', `fddi1', `fddi2' etc. La
premi�re carte d�tect�e par le noyau s'appelle `fddi0' et le reste est
nomm� dans l'ordre de d�tection.
Larry Stefani,
[email protected], a d�velopp� un pilote pour les
cartes Digital Equipment Corporation FDDI EISA et PCI.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn nnooyyaauu :
Network device support --->
[*] FDDI driver support
[*] Digital DEFEA and DEFPA adapter support
Lorsque vous avez construit et install� votre noyau pour supporter le
pilote FDDI, la configuration de l'interface FDDI est presque
identique � celle d'une interface Ethernet. Vous devez sp�cifier le
nom de l'interface FDDI appropri�e dans les commandes _i_f_c_o_n_f_i_g et
_r_o_u_t_e.
88..77.. RReellaaiiss ddee ttrraammeess ((FFrraammee RReellaayy))
Les noms de p�riph�riques de `relais de trames' sont `dlci00',
`dlci01' etc pour les syst�mes d'encapsulation DLCI et `sdla0',
`sdla1' etc pour les FRAD(s) (Frame Relay Access Device).
Le relais de trames est une nouvelle technologie r�seau con�ue pour
s'adapter au trafic de transmission de donn�es `par � coups' ou de
nature intermittente. Vous vous connectez � un r�seau de ce type en
utilisant un dispositif d'acc�s par relais de trames (FRAD). Les
supports Linux relais de trames supportent IP par-dessus celui-ci
comme d�crit dans la RFC-1490.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn nnooyyaauu :
Network device support --->
<*> Frame relay DLCI support (EXPERIMENTAL)
(24) Max open DLCI
(8) Max DLCI per device
<*> SDLA (Sangoma S502/S508) support
Mike McLagan,
[email protected], a d�velopp� le support Frame
Relay et les outils de configuration.
� l'heure actuelle le seul FRAD support� est Sangoma Technologies
S502A, S502E et S508.
Pour configurer les syst�mes FRAD et DLCI apr�s avoir reconstruit
votre noyau, vous aurez besoin des outils de configuration. Ils sont
disponibles sur ftp.invlogic.com. Compiler et installer les outils
est tr�s facile, mais le manque de fichier Makefile au premier niveau
oblige � le faire � la main :
user% tar xvfz .../frad-0.15.tgz
user% cd frad-0.15
user% for i in common dlci frad; make -C $i clean; make -C $i; done
root# mkdir /etc/frad
root# install -m 644 -o root -g root bin/*.sfm /etc/frad
root# install -m 700 -o root -g root frad/fradcfg /sbin
root# install -m 700 -o root -g root dlci/dlcicfg /sbin
Notez que ces commandes utilisent la syntaxe du shell _s_h, et si vous
utilisez _c_s_h (comme _t_c_s_h), la boucle _f_o_r sera diff�rente.
Apr�s l'installation vous devez cr�er un fichier /etc/frad/router.conf
Vous pouvez utiliser cet exemple, qui est une version modifi�e de l'un
des fichiers donn� en exemple :
# /etc/frad/router.conf
# C'est un mod�le de configuration pour relais de trames.
# Tout y est inclus. Les valeurs par d�faut sont fond�es sur le code
# fourni avec les pilotes DOS de la carte Sangoma S502A.
#
# Une ligne avec '#' est un commentaire
# Les blancs sont ignor�s (vous pouvez utiliser des tabulations aussi).
# Les sections [] inconnues et les entr�es inconnues sont ignor�es.
#
[Devices]
Count=1 # nombre de p�riph�riques � configurer
Dev_1=sdla0 # nom d'un p�riph�rique
#Dev_2=sdla1 # nom d'un p�riph�rique
# Ce qui est sp�cifie ici s'applique � tous les p�riph�riques, et peut �tre
# mis � jour pour chaque carte individuelle.
#
Access=CPE
Clock=Internal
KBaud=64
Flags=TX
#
# MTU=1500 # Taille maximum de l'unit� de transfert 4096 par d�faut
# T391=10 # valeur de T391 5 - 30, 10 par d�faut
# T392=15 # valeur de T392 5 - 30, 15 par d�faut
# N391=6 # valeur de N391 1 - 255, 6 par d�faut
# N392=3 # valeur de N392 1 - 10, 3 par d�faut
# N393=4 # valeur de N393 1 - 10, 4 par d�faut
# On sp�cifie ici les valeurs par d�faut pour toutes les cartes
# CIRfwd=16 # CIR forward 1 - 64
# Bc_fwd=16 # Bc forward 1 - 512
# Be_fwd=0 # Be forward 0 - 511
# CIRbak=16 # CIR backward 1 - 64
# Bc_bak=16 # Bc backward 1 - 512
# Be_bak=0 # Be backward 0 - 511
#
#
# Configurations sp�cifiques
#
#
#
# Sangoma S502E
#
[sdla0]
Type=Sangoma # Type de p�riph�rique � configurer, actuellement seul
# SANGOMA est reconnu
#
# Sp�cifique des types 'Sangoma'
#
# cartes S502A, S502E, S508
Board=S502E
#
# Le nom du logiciel de carte en essai pour Sangoma
# Testware=/usr/src/frad-0.10/bin/sdla_tst.502
#
# Le nom du logiciel de carte FR
# Firmware=/usr/src/frad-0.10/bin/frm_rel.502
#
Port=360 # Port pour cette carte particuli�re
Mem=C8 # Adresse de fen�tre m�moire, A0-EE, d�pend de la carte
IRQ=5 # num�ro d'IRQ, pas n�cessaire pour S502A
DLCIs=1 # Nombre de DLCI attach�s � ce p�riph�rique
DLCI_1=16 # num�ro du premier DLCI, de 16 � 991
# DLCI_2=17
# DLCI_3=18
# DLCI_4=19
# DLCI_5=20
#
# Ce qui est sp�cifie ici s'applique au p�riph�rique seulement,
# et remplace les valeurs par d�faut
#
# Access=CPE # CPE ou NODE, CPE par d�faut
# Flags=TXIgnore,RXIgnore,BufferFrames,DropAborted,Stats,MCI,AutoDLCI
# Clock=Internal # Externe ou Interne, Interne par d�faut
# Baud=128 # D�bit sp�cifi� du CSU/DSU attach�
# MTU=2048 # Taille maximum de l'unit� de transfert 4096 par d�faut
# T391=10 # valeur de T391 5 - 30, 10 par d�faut
# T392=15 # valeur de T392 5 - 30, 15 par d�faut
# N391=6 # valeur de N391 1 - 255, 6 par d�faut
# N392=3 # valeur de N392 1 - 10, 3 par d�faut
# N393=4 # valeur de N393 1 - 10, 4 par d�faut
#
# Le second periph�rique est une autre carte
#
# [sdla1]
# Type=FancyCard # Type de p�riph�rique � configurer.
# Board= # Type de carte Sangoma
# Key=Value # valeurs sp�cifiques pour ce type de p�riph�rique
#
# Param�tres de configuration DLCI par d�faut.
# Peuvent �tre �cras�s par des configurations sp�cifiques
#
CIRfwd=64 # CIR forward 1 - 64
# Bc_fwd=16 # Bc forward 1 - 512
# Be_fwd=0 # Be forward 0 - 511
# CIRbak=16 # CIR backward 1 - 64
# Bc_bak=16 # Bc backward 1 - 512
# Be_bak=0 # Be backward 0 - 511
#
# Configuration DLCI
# Optionnel. La convention d'appellation est
# [DLCI_D<devicenum>_<DLCI_Num>]
#
[DLCI_D1_16]
# IP=
# Net=
# Mask=
# Drapeaux d�finis par Sangoma: TXIgnore,RXIgnore,BufferFrames
# DLCIFlags=TXIgnore,RXIgnore,BufferFrames
# CIRfwd=64
# Bc_fwd=512
# Be_fwd=0
# CIRbak=64
# Bc_bak=512
# Be_bak=0
[DLCI_D2_16]
# IP=
# Net=
# Mask=
# Drapeaux d�finis par Sangoma: TXIgnore,RXIgnore,BufferFrames
# DLCIFlags=TXIgnore,RXIgnore,BufferFrames
# CIRfwd=16
# Bc_fwd=16
# Be_fwd=0
# CIRbak=16
# Bc_bak=16
# Be_bak=0
Lorsque vous avez construit votre fichier /etc/frad/router.conf, la
seule �tape restante est de configurer les p�riph�riques eux-m�mes.
C'est un tout petit peu plus compliqu� que la configuration normale
d'un p�riph�rique r�seau; vous devez vous souvenir de monter le
p�riph�rique FRAD avant les p�riph�riques d'encapsulation DLCI.
#!/bin/sh
# Configure le materiel frad et les parametres DLCI
/sbin/fradcfg /etc/frad/router.conf || exit 1
/sbin/dlcicfg file /etc/frad/router.conf
#
# Montage du dispositif FRAD
ifconfig sdla0 up
#
# Configure les interfaces d'encapsulation DLCI et le routage
ifconfig dlci00 192.168.10.1 pointopoint 192.168.10.2 up
route add -net 192.168.10.0 netmask 255.255.255.0 dlci00
#
ifconfig dlci01 192.168.11.1 pointopoint 192.168.11.2 up
route add -net 192.168.11.0 netmask 255.255.255.0 dlci00
#
route add default dev dlci00
#
88..88.. IIPPXX (( AAFF__IIPPXX ))
Le protocole IPX est la plupart du temps utilis� dans les
environnements r�seaux locaux Novell NetWare(tm). Linux offre un
support pour ce protocole, et peut �tre configur� pour agir comme
extr�mit� r�seau, ou comme routeur pour les environnements r�seaux
IPX.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Networking options --->
[*] The IPX protocol
[ ] Full internal IPX network
Le protocole IPX et le NCPFS sont trait�s en d�tail dans le document
IPX-HOWTO.
88..99.. NNeettRRoomm (( AAFF__NNEETTRROOMM ))
Les noms de p�riph�riques NetRom sont `nr0', `nr1', etc.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Networking options --->
[*] Amateur Radio AX.25 Level 2
[*] Amateur Radio NET/ROM
Les protocoles AX25, Netrom et Rose sont d�crits dans le document
AX25-HOWTO. Ces protocoles sont utilis�s par les radio-amateurs dans
le monde entier pour l'exp�rimentation du packet-radio.
L'essentiel du travail d'impl�mentation a �t� fait par Jonathon
Naylor,
[email protected].
88..1100.. PPrroottooccoollee RRoossee (( AAFF__RROOSSEE ))
Les noms de p�riph�riques Rose sont `rs0', `rs1', etc. . Rose est
disponible dans la s�rie des noyaux 2.1.*.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Networking options --->
[*] Amateur Radio AX.25 Level 2
<*> Amateur Radio X.25 PLP (Rose)
Les protocoles AX25, Netrom et Rose sont expliqu�s dans le AX25-HOWTO.
Ces protocoles sont utilis�s par les op�rateurs radio-amateur du monde
entier pour l'exp�rimentation du packet-radio.
L'essentiel du travail d'impl�mentation de ces protocoles a �t�
r�alis� par Jonathon Naylor,
[email protected].
88..1111.. SSuuppppoorrtt SSAAMMBBAA -- ``NNeettBBEEUUII'',, ``NNeettBBiiooss'',, ``CCIIFFSS''..
SAMBA est une impl�mentation du protocole Session Management Block.
Samba permet aux Syst�mes Microsoft et autres de monter et d'utiliser
vos disques et imprimantes.
SAMBA et sa configuration sont d�crits en d�tail dans le SMB-HOWTO.
88..1122.. SSuuppppoorrtt SSTTRRIIPP ((SSttaarrmmooddee RRaaddiioo IIPP))
Les noms de p�riph�riques STRIP sont `st0', `st1', etc.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Network device support --->
[*] Network device support
....
[*] Radio network interfaces
< > STRIP (Metricom starmode radio IP)
STRIP est un protocole con�u sp�cialement pour un certain type de
modems radio Metricom dans le cadre d'un projet de recherche conduit
par l'Universit� de Stanford appel� MosquitoNet Project. Il y a un
tas de choses int�ressantes � lire, m�me si vous n'�tes pas
directement concern� par le projet.
Les radios Metricom se connectent sur un port s�rie et emploient la
technologie � large bande spectrale et peuvent aller jusqu'� 100kbps.
Des informations sur ceux-ci sont disponibles sur : Le serveur web de
Metricom.
� l'heure actuelle, les outils r�seau habituels ne supportent pas le
pilote STRIP, vous devez donc t�l�charger des outils personnalis�s �
partir du serveur web MosquitoNet. Pour avoir des d�tails sur les
logiciels � utiliser allez voir : MosquitoNet STRIP Page.
En r�sum� la configuration consiste � utiliser un programme _s_l_a_t_t_a_c_h
modifi� pour r�gler la discipline de ligne d'un p�riph�rique s�rie
pour SLIP, puis � configurer le p�riph�rique `st[0-9]' r�sultant comme
vous le feriez pour Ethernet avec une exception importante : pour des
raisons techniques STRIP ne supporte pas le protocole ARP , vous devez
alors configurer manuellement les entr�es ARP pour chacun des h�tes de
votre sous-r�seau. Cela ne devrait pas �tre trop contraignant.
88..1133.. TTookkeenn RRiinngg
Le noms de p�riph�riques Token ring sont `tr0', `tr1' etc. Token Ring
est un protocole LAN standard IBM en vue d'�viter les collisions en
fournissant un m�canisme qui n'autorise qu'une seule station du LAN �
transmettre � un moment donn�. Un `jeton' est d�tenu par une station
� un moment donn�, et celle-ci est la seule autoris�e � �mettre.
Lorque c'est fait, elle passe le jeton � la station suivante. Le jeton
fait le tour de toutes les stations actives, d'o� le nom de `Token
Ring' (anneau � jeton).
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Network device support --->
[*] Network device support
....
[*] Token Ring driver support
< > IBM Tropic chipset based adaptor support
La configuration de token ring est identique � celle de l'Ethernet �
l'exception du nom de p�riph�rique r�seau � configurer.
88..1144.. XX..2255
X.25 est un protocole de circuit bas� sur la commutation de paquets
d�fini par le C.C.I.T.T. (un groupe de normalisation reconnu par les
compagnies de t�l�communications dans la plupart du monde). Une
impl�mentation de X.25 et LAPB est en cours dans les noyaux r�cents
2.1.*.
Jonathon Naylor
[email protected] dirige le d�veloppement et une liste
de diffusion a �t� cr��e pour discuter des affaires relatives � X.25
pour Linux. Pour y souscrire, envoyez un message � :
[email protected] avec le texte "subscribe linux-x25" dans le
corps du message.
Les derni�res versions des outils de configuration peuvent �tre
obtenues sur le site ftp de Jonathon � ftp.cs.nott.ac.uk.
88..1155.. CCaarrttee WWaavveeLLaann
Les noms de p�riph�riques Wavelan sont `eth0', `eth1', etc.
OOppttiioonnss ddee ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu :
Network device support --->
[*] Network device support
....
[*] Radio network interfaces
....
<*> WaveLAN support
La carte WaveLAN est une carte LAN sans-fil � large bande. Elle
ressemble beaucoup en pratique � une carte Ethernet et se configure
presque de la m�me mani�re.
Vous pouvez avoir des informations sur la carte Wavelan sur
Wavelan.com.
99.. CC��bblleess eett cc��bbllaaggeess
Ceux qui sont habiles du fer � souder peuvent vouloir fabriquer leurs
propres c�bles pour relier deux machines Linux. Les sch�mas de c�blage
suivants pourront les y aider.
99..11.. CC��bbllee ss��rriiee NNUULLLL MMooddeemm
Tous les c�bles NULL modem ne se ressemblent pas. Beaucoup ne font que
faire croire � votre ordinateur que tous les signaux appropri�s sont
pr�sents et �changent les donn�es de transmission et de r�ception.
C'est bien, mais cela signifie que vous devez utiliser le contr�le de
flux logiciel (XON/XOFF) qui est moins efficace que le contr�le de
flux mat�riel. Le c�ble suivant donne la meilleure transmission de
signal entre les deux machines et vous permet d'utiliser le contr�le
de flux mat�riel (RTS/CTS).
Pin Name Pin Pin
Tx Data 2 ----------------------------- 3
Rx Data 3 ----------------------------- 2
RTS 4 ----------------------------- 5
CTS 5 ----------------------------- 4
Ground 7 ----------------------------- 7
DTR 20 -\--------------------------- 8
DSR 6 -/
RLSD/DCD 8 ---------------------------/- 20
\- 6
99..22.. CC��bbllee ppoorrtt ppaarraallll��llee ((cc��bbllee PPLLIIPP))
Si vous avez l'intention d'utiliser le protocole PLIP entre deux
machines alors ce c�ble vous conviendra ind�pendamment du type de port
parall�le install�.
Pin Name pin pin
STROBE 1*
D0->ERROR 2 ----------- 15
D1->SLCT 3 ----------- 13
D2->PAPOUT 4 ----------- 12
D3->ACK 5 ----------- 10
D4->BUSY 6 ----------- 11
D5 7*
D6 8*
D7 9*
ACK->D3 10 ----------- 5
BUSY->D4 11 ----------- 6
PAPOUT->D2 12 ----------- 4
SLCT->D1 13 ----------- 3
FEED 14*
ERROR->D0 15 ----------- 2
INIT 16*
SLCTIN 17*
GROUND 25 ----------- 25
Notes :
� Ne pas connecter les broches marqu�es avec un ast�risque `*'.
� Les masses suppl�mentaires sont 18,19,20,21,22,23 et 24.
� Si le c�ble que vous utilisez poss�de un blindage, il doit �tre
connect� � une des prises DB-25 et uunnee sseeuullee.
AAtttteennttiioonn :: uunn cc��bbllee PPLLIIPP mmaall bbrraanncchh�� ppeeuutt dd��ttrruuiirree vvoottrree ccaarrttee
ccoonnttrr��lleeuurr. Soyez attentifs et v�rifiez chaque connexion deux fois
pour �tre s�r de ne pas vous cr�er de travail inutile ou de gros
ennuis. Bien que l'on puisse utiliser des c�bles PLIP sur des
longues distances, �vitez-le si possible. Les sp�cifications du
c�ble permettent d'avoir une longueur d'environ 1 m�tre. Faites
attention si vous utilisez de grandes longueurs, car les sources de
champs magn�tiques �lev�s comme la foudre, les lignes de puissance
et les �metteurs radio peuvent interf�rer et parfois endommager
votre carte contr�leur. Si vous voulez vraiment connecter deux de
vos ordinateurs sur une grande distance, utilisez plut�t des cartes
Ethernet et un c�ble coaxial.
99..33.. CC��bbllaaggee EEtthheerrnneett 1100bbaassee22 ((ccooaaxxiiaall ffiinn))
10base2 est un standard de c�blage Ethernet sp�cifiant l'utilisation
d'un c�ble coaxial 52 ohms avec un diam�tre d'environ 5 mm. Il faut se
souvenir d'un nombre important de r�gles quand on relie deux machines
avec un c�blage 10base2. La premi�re est que vous devez utiliser des
terminaisons �� cchhaaqquuee eexxttrr��mmiitt�� du c�ble. Un terminateur est une
r�sistance de 52 ohms qui sert � s'assurer que le signal est absorb�
et non r�fl�chi � l'extr�mit� du c�ble. Sans terminaison � chaque
extr�mit� vous pourriez trouver que l'Ethernet n'est pas fiable ou ne
marche pas du tout. Normalement vous utilisez des `T' pour
interconnecter les machines, en sorte que vous finirez par avoir
quelque chose qui ressemble � ceci :
|==========T=============T=============T==========T==========|
| | | |
| | | |
----- ----- ----- -----
| | | | | | | |
----- ----- ----- -----
Les `|' � chaque extr�mit� repr�sentent une terminaison, les `======'
repr�sentent une longueur de c�ble coaxial avec des prises BNC en bout
et les `T' repr�sentent un connecteur en `T'. Gardez la longueur de
c�ble entre les connecteurs en `T' et les cartes Ethernet aussi courte
que possible, l'id�al �tant que ces connecteurs soient branch�s
directement sur la carte Ethernet.
99..44.. CC��bbllaaggee EEtthheerrnneett �� ppaaiirreess ttoorrssaadd��eess
Si vous n'avez que deux cartes Ethernet avec paires torsad�es et que
vous voulez les relier, vous n'avez pas besoin de r�partiteur. Vous
pouvez c�bler les deux cartes directement ensemble. Un sch�ma
montrant comment faire est inclus dans le document Ethernet-HOWTO
1100.. GGlloossssaaiirree ddeess tteerrmmeess uuttiilliiss��ss ddaannss ccee ddooccuummeenntt..
Ci-dessous une liste des termes les plus importants utilis�s dans ce
document.
AARRPP
C'est l'acronyme de _A_d_d_r_e_s_s _R_e_s_o_l_u_t_i_o_n _P_r_o_t_o_c_o_l (protocole de
r�solution d'adresses), permettant � une machine du r�seau
d'associer une adresse IP � une adresse mat�rielle.
AATTMM
C'est l'acronyme de _A_s_y_n_c_h_r_o_n_o_u_s _T_r_a_n_s_f_e_r _M_o_d_e (mode de
transfert asynchrone). Un r�seau ATM enveloppe les donn�es en
blocs de taille standard pour pouvoir les convoyer efficacement
d'un point � un autre. ATM est une technologie r�seau �
commutation de paquets.
cclliieenntt
C'est habituellement le morceau de logiciel d'un syst�me du c�t�
o� se trouve l'utilisateur. Il y a des exceptions, par exemple,
dans le syst�me de fen�tres X11 c'est en fait le serveur qui est
avec l'utilisateur et le client qui est sur la machine distante.
Le client est le programme ou l'extr�mit� d'un syst�me qui
utilise le service fourni par un serveur. Dans le cas de
syst�mes _d_'_�_g_a_l _� _�_g_a_l tels que _s_l_i_p ou _p_p_p le client se trouve
� l'extr�mit� qui a initialis� la connexion, l'autre extr�mit�,
�tant consid�r�e comme le serveur.
ddaattaaggrraammmmee
Un datagramme est un paquet discret de donn�es qui contient les
adresses, et qui est l'unit� de base de transmission sur un
r�seau IP. On peut aussi l'appeler `paquet'.
DDLLCCII
DLCI veut dire `Data Link Connection Identifier'(identifieur de
connexion de liaison de donn�es), et est utilis� pour identifier
une liaison virtuelle unique point � point via un r�seau �
relais de trames (Frame Relay). Les DLCI sont normalement
assign�s par le fournisseur de r�seau � relais de trames.
RReellaaiiss ddee ttrraammeess
Frame Relay (Relais de trames) est une technologie r�seau id�ale
lorsque l'on a un trafic de nature cahotique ou sporadique. Les
co�ts peuvent �tre r�duits quand on a de nombreux clients
partageant la m�me capacit� r�seau et on compte sur le fait que
les clients utilisent le r�seau � des instants diif�rents.
AAddrreessssee mmaatt��rriieellllee
C'est un nombre qui identifie de mani�re unique un h�te sur un
r�seau physique au niveau de la couche acc�s. Par exemple :
_A_d_r_e_s_s_e_s _E_t_h_e_r_n_e_t et _A_d_r_e_s_s_e_s _A_X_._2_5.
IISSDDNN
C'est l'acronyme de _I_n_t_e_g_r_a_t_e_d _S_e_r_v_i_c_e_s _D_i_g_i_t_a_l _N_e_t_w_o_r_k(R�seau
Num�rique � Int�gration de Services=RNIS). Il fournit des moyens
standardis�s avec lesquels les compagnies de t�l�communications
peuvent d�livrer soit de la voix soit des informations vers des
clients. Techniquement c'est un r�seau de donn�es � commutation
de paquets.
IISSPP
C'est l'acronyme de `Internet Service Provider' (fournisseur
d'acc�s � l'Internet=FAI). Ce sont des organisations ou des
soci�t�s qui fournissent une connexion r�seau � l'Internet au
public.
AAddrreessssee IIPP
C'est un nombre qui identifie de mani�re unique un h�te TCP/IP
sur le r�seau. Cette adresse est cod�e sur 4 octets et se
pr�sente habituellement sous la forme appel�e "notation d�cimale
point�e", o� chaque octet est sous forme d�cimale, avec un point
`.' entre chaque.
MMSSSS
Le Maximum Segment Size (_M_S_S) (Taille Maximum de Segment) est la
plus grande quantit� de donn�es qui peut �tre transmise en une
seule fois. Si vous voulez �viter des fragmentations MSS doit
�tre �gal � l'en-t�te MTU-IP.
MMTTUU
Le Maximum Transmission Unit (_M_T_U) (taille maximum de l'unit� de
transfert) est un param�tre qui d�termine le plus long
datagramme pouvant �tre transmis par une interface IP sans avoir
besoin d'�tre fragment� en unit�s plus petites. Le MTU doit
�tre plus grand que le datagramme le plus grand que vous voulez
transmettre sans �tre fragment�. Note : ceci prot�ge de la
fragmentation uniquement de mani�re locale, d'autres liens sur
le chemin peuvent avoir un MTU plus petit et les datagrammes
seront fragment�s � cet endroit. Les valeurs typiques sont de
1500 octets pour une interface Ethernet, ou de 576 octets pour
une interface SLIP.
rroouuttee
La _r_o_u_t_e est le chemin que les datagrammes suivent � travers le
r�seau pour atteindre leur destination.
sseerrvveeuurr
C'est habituellement le morceau de logiciel ou l'extr�mit� d'un
syst�me �loign� de l'utilisateur. Le serveur fournit un service
vers un ou plusieurs clients. Des exemples de serveurs sont
_f_t_p, _N_e_t_w_o_r_k_e_d _F_i_l_e _S_y_s_t_e_m (NFS), ou _D_o_m_a_i_n _N_a_m_e _S_e_r_v_e_r (DNS).
Dans le cas de syst�mes _�_g_a_l _� _�_g_a_l comme _S_L_I_P ou _P_P_P le serveur
est consid�r� comme �tant l'extr�mit� de la liaison qui est
appel�e et l'extr�mit� appeleante est le client.
ffeenn��ttrree
La _f_e_n_�_t_r_e (window) est la plus grande quantit� de donn�es que
l'extr�mit� r�ceptrice peut accepter � un certain moment.
1111.. LLiinnuuxx ppoouurr uunn ffoouurrnniisssseeuurr dd''aacccc��ss �� ll''IInntteerrnneett ??
Si vous �tes int�ress�s par l'utilisation de Linux � des fins de
fourniture d'acc�s Internet, je vous recommande de consulter la page
ISP Linux pour une bonne liste de pointeurs vers les informations dont
vous pourriez avoir besoin.
1122.. RReemmeerrcciieemmeennttss
Je voudrais remercier les personnes suivantes pour leur contribution �
ce document (sans ordre particulier) : Terry Dawson, Axel Boldt, Arnt
Gulbrandsen, Gary Allpike, Cees de Groot, Alan Cox, Jonathon Naylor,
Claes Ensson, Ron Nessim, John Minack, Jean-Pierre Cocatrix, Erez
Strauss.
1133.. CCooppyyrriigghhtt..
_I_n_f_o_r_m_a_t_i_o_n_s _d_e _c_o_p_y_r_i_g_h_t
Le document NET-3-HOWTO donne des informations concernant
l'installation et la configuration du support r�seau pour Linux.
Copyright (c) 1997 Terry Dawson, 1998 Alessandro Rubini, 1999 {POET} -
LinuxPorts
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selon les termes de la GNU General Public License telle que publi�e
par la Free Software Foundation ; soit avec la version 2 de la
license, soit (� votre guise) avec une version ult�rieure.
Ce document est distribu� avec l'espoir qu'il sera utile, mais SANS
AUCUNE GARANTIE ; ni m�me la garantie implicite de COMMERCIALISATION
ou D'ADAPTATION DANS UN BUT PARTICULIER. Voir la GNU General Public
License pour plus de d�tails.
Vous devriez recevoir une copie de la GNU General Public License avec
ce document ; si ce n'est pas le cas, �crivez � :
Free Software Foundation, Inc., 675 Mass Ave, Cambridge, MA 02139,
USA.
1144.. NNoottee dduu ttrraadduucctteeuurr
Voir les autres HOWTO traduits en fran�ais. Lire �galement le livre
�Administration r�seau sous Linux, �ditions O'Reilly�. Enfin voyez le
site www.linux-france.com o� vous trouverez de tr�s bons articles
d�crivant en d�tail diff�rents points �voqu�s dans ce document.