From DOS/Windows to Linux HOWTO
Par Guido Gonzato, <
[email protected]>
(enlevez �REMOVE_ME�) ; adaptation fran�aise : Mark Hoebeke,
<
[email protected]>.
v1.3.2, 22 F�vrier 1999
Ce HOWTO est consacr� � tous les (bient�t ex-?) utilisateurs de DOS et
Windows qui ont d�cid� de basculer vers Linux, le clone gratuit
d'UNIX. L'objectif de ce document est d'aider le lecteur � transposer
sa connaissance de DOS et Windows � l'environnement Linux, et �gale�
ment de lui fournir des astuces sur la mani�re d'�changer des fichiers
et des ressources entre les deux syst�mes d'exploitation.
______________________________________________________________________
Table des mati�res
1. Introduction
1.1 Est-ce bien Linux qu'il vous faut ?
1.2 Oui, c'est bien Linux. Je veux en savoir plus.
1.2.1 Concepts introductifs
1.2.2 Obtenir de l'aide.
1.3 Conventions
2. Pour les impatients
3. � la rencontre du bash
4. Fichiers et Programmes
4.1 Fichiers : notions pr�liminaires
4.2 Liens symboliques
4.3 Droits d'acc�s et propri�t�
4.4 Fichiers : traduction des commandes
4.4.1 Exemples
4.5 Ex�cution de programmes : le multi-t�ches et les sessions
4.6 Ex�cution de programmes sur des ordinateurs distants
5. Utilisation des r�pertoires
5.1 R�pertoires : notions pr�liminaires
5.2 Droits d'acc�s aux r�pertoires
5.3 R�pertoires: traduction de commandes
5.3.1 Exemples
6. Disquettes, disques durs et consorts
6.1 Gestion des p�riph�riques �� la DOS�
6.2 Gestion des p�riph�riques � � la UNIX�
6.3 Les sauvegardes
7. Et Windows alors ?
8. Personnalisation du syst�me
8.1 Fichiers d'initialisation du syst�me
8.2 Fichiers d'initialisation de programmes
9. Le r�seau : concepts
10. Un peu de programmation
10.1 Les
10.2 �E-C-iez� par vous-m�me
11. Le 1% restant
11.1 Utilisation de tar et gzip
11.2 Installation d'applications
11.3 Astuces indispensables
11.4 O� trouver les applications
11.5 Quelques trucs impossibles sous DOS
11.6 Entra�nement � Unix sous DOS/Windows
11.7 Les extensions courantes et les programmes correspondants
11.8 Conversion de fichiers
11.9 Suites bureautiques gratuites
12. La fin, du moins pour l'instant
12.1 Droits d'auteur
12.2 Responsabilit�s
______________________________________________________________________
11.. IInnttrroodduuccttiioonn
11..11.. EEsstt--ccee bbiieenn LLiinnuuxx qquu''iill vvoouuss ffaauutt ??
Vous voulez basculer du monde DOS (cette d�finition incluant Windows)
vers Linux ? Bonne id�e : Linux est techniquement sup�rieur au DOS, �
Windows 9x et m�me � Windows NT. Mais prenez garde : cela ne vous sera
peut-�tre pas si utile que �a. Voici les principales diff�rences entre
DOS/Windows et Linux :
� Windows peut faire tourner Microsoft Office et des tas de jeux ;
est consid�r� comme facile � installer et configurer ; est
notoirement instable ; est peu performant et sujet � des plantages
fr�quents.
� Linux peut faire tourner StarOffice, un flop�e de logiciels
techniques mais moins de jeux ; peut �tre difficile � installer et
� configurer ; est d'une stabilit� � toute �preuve ; offre des
performances optimales et ne plante qu'extr�mement rarement.
C'est � vous de d�cider ce dont vous avez besoin. En outre, Linux vous
donne la puissance mais n�cessite un temps d'apprentissage pour la
ma�triser. Ainsi, si vous voulez utiliser avant tout des logiciels du
commerce, ou si vous ne vous sentez pas d'attaque pour apprendre
quelques nouveaux concepts et commandes, vous feriez mieux de regarder
ailleurs. Soyez conscient que de nombreux d�butants abandonnent �
cause des difficult�s rencontr�es au d�marrage.
Des travaux sont en cours pour rendre Linux plus simple d'utilisation,
mais _n_'_e_s_p_�_r_e_z _p_a_s _v_o_u_s _y _s_e_n_t_i_r _� _l_'_a_i_s_e _� _m_o_i_n_s _d_e _l_i_r_e _p_a_s _m_a_l _d_e
_d_o_c_u_m_e_n_t_a_t_i_o_n _e_t _d_e _l_'_u_t_i_l_i_s_e_r _a_u _m_o_i_n_s _p_e_n_d_a_n_t _q_u_e_l_q_u_e_s _m_o_i_s. Linux
ne vous donnera pas de r�sultats imm�diats. En d�pit de ces
avertissements, je suis confiant � 100% que si vous �tes le bon type
d'utilisateur, vous trouverez en Linux votre Nirvana informatique. Au
fait, Linux + DOS/Win peuvent coexister en toute harmonie sur la m�me
machine.
Pr�requis pour ce howto : je supposerai que
� vous connaissez les bases des commandes et des concepts du DOS ;
� Linux, et �ventuellement le syst�me X Window (X11 en abr�g�), sont
correctement install�s sur votre PC ;
� votre interpr�teur de commandes (ou _s_h_e_l_l, l'�quivalent de
COMMAND.COM) est bash.
Sauf indication contraire, toute l'information de ce document concerne
ce vieux m�chant DOS. On trouvera des informations � propos de Windows
par-ci par-l�, mais gardez � l'esprit que Windows et Linux sont
totalement diff�rents, contrairement au DOS qui est une esp�ce de
parent pauvre d'UNIX.
Veuillez �galement noter que ce document n'est ni une introduction
exhaustive ni un guide de configuration !
La version la plus r�cente de ce document est disponible en diff�rents
formats � l'adresse <
ftp://sunsite.unc.edu:/pub/Linux/docs/howto>.
11..22.. OOuuii,, cc''eesstt bbiieenn LLiinnuuxx.. JJee vveeuuxx eenn ssaavvooiirr pplluuss..
Vous avez install� Linux et les programmes dont vous avez besoin sur
le PC. Vous vous �tes cr�� un compte utilisateur (si ce n'est pas le
cas, tapez adduser votre_nom _m_a_i_n_t_e_n_a_n_t _!) et Linux est en train de
tourner. Vous venez d'entrer votre nom et votre mot de passe, et, �
pr�sent, vous regardez l'�cran en vous demandant : �Et maintenant, que
faire ?�
Ce n'est pas le moment de d�sesp�rer. Vous �tes sur le point de faire
les m�mes choses que celles que vous aviez l'habitude de faire avec
DOS/Win, et beaucoup plus. Si vous �tiez sous DOS/Win au lieu d'�tre
sous Linux, vous seriez en train de faire quelques-unes des t�ches
suivantes :
� faire tourner des programmes et cr�er, copier, visualiser, effacer,
imprimer et renommer des fichiers ;
� faire des CD, des MD, des RD et des DIR dans vos r�pertoires ;
� formater des disquettes et copier des fichiers vers ou � partir de
celles-ci ;
� personnaliser le syst�me ;
� surfer sur l'Internet ;
� �crire des fichiers .BAT et des programmes dans votre langage
pr�f�r� ;
� le 1% restant.
Vous serez ravi de savoir que ces t�ches peuvent �tre accomplies sous
Linux de mani�re similaire au DOS. Sous DOS, l'utilisateur moyen
n'utilise qu'une fraction de la bonne centaine de commandes
disponibles : la m�me chose, jusqu'� un certain point, s'applique �
Linux.
11..22..11.. CCoonncceeppttss iinnttrroodduuccttiiffss
La meilleure fa�on d'apprendre quelque chose de nouveau est de se
jeter � l'eau. Il vous est chaudement recommand� d'exp�rimenter et de
jouer avec Linux : � moins de vous connecter en tant que root cela ne
peut en aucun cas endommager le syst�me. Quelques points � noter :
� avant tout, comment quitter Linux en toute s�curit� ? Si vous �tes
devant un �cran en mode texte, faites <CTRL-ALT-DEL>, attendez que
le syst�me commence � red�marrer ; � ce moment-l�, �teignez le PC.
Si vous travaillez sous X Windows, tapez <CTRL-ALT-BACKSPACE>
d'abord, puis <CTRL-ALT-DEL>. Il ne faut _j_a_m_a_i_s �teindre ou
red�marrer le PC directement : cela pourrait endommager le syst�me
de fichiers ;
� contrairement au DOS, Linux est pourvu d'origine de m�canismes de
s�curit�. Des droits d'acc�s sont associ�s aux fichiers et aux
r�pertoires ; par cons�quent, l'utilisateur normal ne peut acc�der
� certains d'entre eux, cf. ``Droits d'acc�s et propri�t�''. �
l'inverse, DOS et Windows vous permettront de rayer de la carte
l'int�gralit� du contenu de votre disque dur ;
� il existe un utilisateur particulier appel� �root� : c'est
l'administrateur syst�me qui dispose du pouvoir de vie et de mort
sur la machine. Si vous travaillez sur votre propre PC, c'est vous
qui �tes root. Travailler sous root est _d_a_n_g_e_r_e_u_x : toute erreur
peut endommager s�rieusement voire d�truire le syst�me, comme avec
DOS/Win. Ne travaillez pas sous root sauf en cas de n�cessit�
absolue ;
� une grande part de la complexit� de Linux provient du fait qu'il
est configurable � l'extr�me : tout param�tre et toute application
peuvent virtuellement �tre personnalis�s gr�ce � un ou plusieurs
fichiers de configuration. Cette complexit� est le prix � payer
pour la puissance ;
� les redirections et les _p_i_p_e_s sont des capacit�s secondaires du
DOS, mais ils sont beaucoup plus importants et plus puissants sous
Linux. Des commandes simples peuvent �tre mises bout � bout pour
accomplir des t�ches complexes. Je vous encourage fortement �
apprendre � vous en servir.
11..22..22.. OObbtteenniirr ddee ll''aaiiddee..
Il existe de nombreuses mani�res d'obtenir de l'aide avec Linux. Les
plus importantes sont de :
� _l_i_r_e _l_a _d_o_c_u_m_e_n_t_a_t_i_o_n -- J'insiste. Bien que le HOWTO que vous
lisez en ce moment puisse servir d'introduction � Linux, il y a
plusieurs livres que vous devriez vraiment lire : le �Linux
Installation and Getting Started� par Matt Welsh (
<
http://sunsite.unc.edu/mdw/LDP/gs/gs.html>), le �Linux User Guide�
de Larry Greenfield ( <
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/docs/linux-
doc-project/users-guide>) , et la FAQ Linux (
<
http://sunsite.unc.edu/mdw/FAQ/Linux-FAQ.html>). Vous devriez
vous sentir coupable jusqu'� ce que vous ayez lu au moins l'un
d'entre eux.
� la documentation des paquetages install�s sur votre machine se
trouve souvent dans les sous-r�pertoires de /usr/doc/ ;
� pour obtenir un peu d'aide sur les �commandes internes� du shell,
tapez help ou mieux, man bash ou info bash ;
� pour avoir l'aide sur une commande, tapez man commande qui invoque
la page du manuel (_m_a_n) relative � commande. D'autre part, vous
pouvez taper info commande qui invoque la page d'informations
(_i_n_f_o) traitant de commande. Info est un syst�me de documentation
� base d'hypertexte, dont l'utilisation n'est peut-�tre pas
intuitive au d�but. Enfin, vous pouvez essayer apropos commande ou
whatis commande. Pour toutes ces commandes, tapez �q� pour quitter.
� enfin, sur l'Internet : l'endroit appropri� pour obtenir de l'aide
est Usenet, par exemple dans <news:comp.os.linux.setup>. S'il vous
pla�t, ne m'envoyez pas de messages d'appel � l'aide car je suis
quelque peu d�bord�.
11..33.. CCoonnvveennttiioonnss
Tout au long de ce document, les exemples figureront souvent au format
suivant : <...> est un argument obligatoire, alors que [...] est
optionnel. Par exemple :
$ tar -tf <fic.tar> [> fic-redir]
fic.tar doit �tre sp�cifi�, mais la redirection vers fic_redir est
optionnelle.
�LPM� signifie �Lisez les Pages du Manuel pour de plus amples
informations�. Je ne soulignerai jamais assez combien il est important
de lire la documentation. �DOSWin� signifie �DOS/Windows�.
Lorsque l'invite (_p_r_o_m_p_t) d'un exemple de commande est le symbole #,
cette commande ne peut �tre lanc�e que par root.
22.. PPoouurr lleess iimmppaattiieennttss
Envie de vous y mettre tout de suite ? Examinez ce tableau :
DOS Linux Notes
------------------------------------------------------------------------------
ATTRIB (+-)attr fic chmod <mode> fic completement different
BACKUP tar -Mcvf device dir/ idem
CD repertoire\ cd repertoire/ presque la meme syntaxe
COPY fic1 fic2 cp fic1 fic2 idem
DEL fic rm fic attention, pas de undelete
DELTREE repertoire rm -R repertoire/ idem
DIR ls pas exactement la meme syntaxe
DIR fic /S find . -name fic completement different
EDIT fic vi fic Je ne pense pas que vous aimerez
jstar fic un peu comme 'edit' sous DOS
EDLIN fic ed fic n'y pensez meme pas
FORMAT fdformat,
mount, umount syntaxe assez differente
HELP command man command, meme philosophie
info command
MD repertoire mkdir repertoire/ presque la meme syntaxe
MORE < fic less fic bien mieux
MOVE fic1 fic2 mv fic1 fic2 idem
NUL /dev/null idem
PRINT fic lpr fic idem
PRN /dev/lp0,
/dev/lp1 idem
RD repertoire rmdir repertoire/ presque la meme syntaxe
REN fic1 fic2 mv fic1 fic2 ne marche pas pour plusieurs fichiers
RESTORE tar -Mxpvf device syntaxe differente
TYPE fic less fic beaucoup mieux
WIN startx a mille lieues !
S'il vous faut plus qu'un tableau de commandes, veuillez vous reporter
aux sections suivantes.
33.. �� llaa rreennccoonnttrree dduu bbaasshh
Bonne nouvelle : avec Linux vous devez taper beaucoup moins de
caract�res � l'invite car l'interpr�teur de commandes bash tape �
votre place autant que possible, et dispose de fonctionnalit�s
d'�dition de ligne du tonnerre. Pour commencer, la fl�che vers le haut
rappelle les lignes de commandes pr�c�dentes ; mais il y a plus.
L'appui sur <TAB> compl�te les noms de fichiers et de r�pertoires,
ainsi, taper
$ls /uTABloTABbTAB
c'est comme taper
$ ls /usr/local/bin
S'il y a des ambigu�t�s, comme lorsque vous tapez
$ ls /uTABloTABiTAB
bash s'arr�te parce qu'il ne sait pas si vous voulez dire
/usr/local/info ou /usr/local/include. Il faut fournir plus de
caract�res avant de taper <TAB> � nouveau.
D'autres combinaisons utiles sont <ESC-BACKSPACE> qui efface un mot
sur la gauche, et <ESC-D> qui en efface un sur la droite ; <ESC-F>
d�place le curseur d'un mot vers la gauche ; <CTRL-A> l'am�ne au d�but
de la ligne, <CTRL-E> vers la fin. La touche <ALT> est �quivalente �
la touche <ESC>.
On s'arr�te l� pour le moment. Une fois habitu�(e) � ces raccourcis,
vous vous lasserez tr�s rapidement de l'invite du DOS...
44.. FFiicchhiieerrss eett PPrrooggrraammmmeess
44..11.. FFiicchhiieerrss :: nnoottiioonnss pprr��lliimmiinnaaiirreess
La structure des r�pertoires et des fichiers sous Linux est tr�s
similaire � celle de DOSWin. Les fichiers ont des noms qui doivent
ob�ir � certaines r�gles, ils sont stock�s dans des r�pertoires,
certains d'entre eux sont ex�cutables et parmi ceux-ci, la plupart
disposent d'options. De plus, il est possible d'utiliser les
caract�res _j_o_k_e_r, la redirection et les pipes. Seules quelques
diff�rences mineures existent :
� sous DOS, les noms de fichier sont au format appel� 8.3 ; comme
dans TROPCOUR.TXT. Linux peut faire mieux. Si vous avez install�
Linux en utilisant un syst�me de fichiers comme ext2 ou umsdos,
vous avez le loisir d'utiliser des noms de fichier plus longs
(jusqu'� 255 caract�res), et avec plus d'un point : par exemple,
Ceci_est.un.TRES_long.nom.de.fichier. Veuillez noter que j'ai
utilis� aussi bien des majuscules que des minuscules : en fait...
� majuscules et minuscules dans les noms de fichier ou les commandes
sont diff�renci�es. Par cons�quent, NOMFIC.tar.tgz et nomfic.tar.gz
sont deux fichiers diff�rents. De m�me, ls est une commande mais LS
est une erreur ;
� utilisateurs de Windows, faites attention en utilisant les noms de
fichier longs sous Linux. Si un nom de fichier contient des espaces
(ce qui n'est pas recommand� mais n�anmoins possible), vous devez
l'entourer avec des guillemets � chaque fois que vous y faites
r�f�rence. Par exemple :
$ # la commande suivante cree un repertoire appele "Mes vieux fichiers"
$ mkdir "Mes vieux fichiers"
$ ls
Mes vieux fichiers bin tmp
De plus, l'usage de certains caract�res est � �viter : parmi eux, il y
a !*$&.
� il n'existe pas d'extensions obligatoires comme .COM ou .EXE pour
les programmes ou .BAT pour les fichiers de commandes. Les fichiers
ex�cutables sont suivis d'un ast�risque �*� lorsque vous faites la
commande ls -F. Par exemple :
$ ls -F
Je_suis_un_rep/ cindy.jpg cjpg* lettre_a_Joe mon_1er_script* vieux
Les fichiers cjpg* et mon_1er_script* sont des ex�cutables, autrement
dit des �programmes�. Sous DOS, les copies de sauvegarde se terminent
en .BAK, alors que sous Linux elles se terminent par une tilde �~�. De
plus, un fichier commen�ant par un point est consid�r� comme �tant
cach�. Exemple : le fichier .Je.suis.un.fichier.cache ne sera pas vis�
ible � la suite de la commande ls ;
� sous DOS, les options des commandes sont obtenues avec /option,
Linux utilise -option ou --option. Exemple : dir /s devient ls -R.
Remarquez que de nombreux programmes DOS, comme PKZIP ou ARJ
utilisent les options dans le style d'UNIX.
� pr�sent, vous pouvez aborder la section ``Traduire les commandes DOS
en Linux'', mais � votre place, je poursuivrais ici.
44..22.. LLiieennss ssyymmbboolliiqquueess
UNIX est pourvu d'un type de fichier sans �quivalent sous DOS : le
lien symbolique. On peut l'imaginer comme un pointeur sur un fichier
ou un r�pertoire, et on peut l'utiliser en lieu et place du fichier ou
du r�pertoire sur lequel il pointe ; cela ressemble aux raccourcis de
Windows. Des exemples de liens symboliques sont /usr/X11, qui pointe
sur /usr/X11R6; /dev/modem, qui pointe ou bien sur /dev/ttyS0 ou bien
sur /dev/ttyS1.
Pour fabriquer un lien symbolique :
$ ln -s <fic_ou_rep> <nomdulien>
Exemple :
$ ln -s /usr/doc/g77/DOC g77manual.txt
Il est alors possible de faire r�f�rence � g77manual.txt au lieu de
/usr/doc/g77/DOC. Les liens apparaissent de la mani�re suivante dans
l'affichage du contenu des r�pertoires :
$ ls -F
g77manual.txt@
$ ls -l
(des choses et d'autres...) g77manual.txt -> /usr/doc/g77/DOC
44..33.. DDrrooiittss dd''aacccc��ss eett pprroopprrii��tt��
Sous DOS, les fichiers et les r�pertoires disposent des attributs
suivants : A (archive), H (cach� : _h_i_d_d_e_n), R (lecture seule : _r_e_a_d_-
_o_n_l_y) et S (syst�me). Seuls H et R ont un sens sous Linux : les
fichiers cach�s sont ceux qui commencent par un point, et pour ce qui
est de l'attribut R, lisez ce qui suit.
Sous UNIX un fichier poss�de des �droits d'acc�s� et un propri�taire,
qui, � son tour, fait partie d'un �groupe�. Regardez cet exemple :
$ ls -l /bin/ls
-rwxr-xr-x 1 root bin 27281 Aug 15 1995 /bin/ls*
Le premier champ contient les droits d'acc�s au fichier /bin/ls, qui
appartient � root et au groupe bin. En laissant de c�t� le reste de
l'information, souvenez-vous que la signification de -rwxr-xr-x, de
gauche � droite, est :
- est le type de fichier (- = fichier ordinaire, d = r�pertoire :
_d_i_r_e_c_t_o_r_y, l = lien etc.) ; rwx sont les droits d'acc�s pour le
propri�taire du fichier (lecture : _r_e_a_d, �criture : _w_r_i_t_e, ex�cution)
; r-x sont les droits d'acc�s pour le groupe auquel appartient le
propri�taire du fichier (lecture, ex�cution) ; (je n'aborderai pas le
concept de groupe, vous n'en avez pas besoin pour survivre, tant que
vous �tes d�butant ;-) r-x sont les droits d'acc�s pour tous les
autres utilisateurs (lecture, ex�cution).
Le r�pertoire /bin dispose lui aussi de droits d'acc�s : cf. ``Droits
d'acc�s aux r�pertoires'' pour plus d'informations. C'est la raison
pour laquelle vous ne pouvez pas effacer le fichier /bin/ls � moins
d'�tre root : vous n'avez pas les droits pour le faire. Pour changer
les droits d'acc�s d'un fichier, la commande est :
$ chmod <quiXperm> <fic>
o� qui peut �tre u (utilisateur, ou propri�taire), g (groupe) o
(autres, _o_t_h_e_r), X vaut + ou -, et perm est � choisir parmi r
(lecture, _r_e_a_d), w (�criture, _w_r_i_t_e) ou x (ex�cution). Les usages
courants pour chmod sont les suivants :
$ chmod +x fichier
cela positionne le droit d'ex�cution pour le fichier.
$ chmod go-rw fichier
cela enl�ve les droits de lecture et d'�criture pour tous except� le
propri�taire.
$ chmod ugo+rwx fichier
cela donne les droits de lecture, d'�criture et d'ex�cution � tout le
monde.
# chmod +s fichier
cela fabrique un fichier de type �setuid� ou �suid� -- un fichier que
tout un chacun peut ex�cuter avec les privil�ges de son propri�taire.
Typiquement, vous rencontrerez des fichiers suid appartenant � root ;
souvent, il s'agit de fichiers syst�me importants, comme le serveur X.
Un moyen plus court de faire r�f�rence aux droits d'acc�s est
d'utiliser les chiffres : rwxr-xr-x peut �tre exprim� comme 755
(chaque lettre correspond � un bit : --- vaut 0, --x vaut 1, -w- vaut
2, -wx vaut 3 etc.). Cela peut sembler difficile, mais avec un peu de
pratique, vous comprendrez le concept. root, en tant que super-
utilisateur, a la possibilit� de changer les droits d'acc�s de
quiconque. LPM.
44..44.. FFiicchhiieerrss :: ttrraadduuccttiioonn ddeess ccoommmmaannddeess
� gauche, les commandes DOS, � droite, leurs correspondants Linux.
ATTRIB: chmod
COPY: cp
DEL: rm
MOVE: mv
REN: mv
TYPE: more, less, cat
Les redirections et la tuyauterie : < > >> |
Les jokers : * ?
nul: /dev/null
prn, lpt1: /dev/lp0 ou /dev/lp1; lpr
44..44..11.. EExxeemmpplleess
DOS Linux
---------------------------------------------------------------------
C:\GUIDO>ATTRIB +R FIC.TXT $ chmod 400 fic.txt
C:\GUIDO>COPY JOE.TXT JOE.DOC $ cp joe.txt joe.doc
C:\GUIDO>COPY *.* TOTAL $ cat * > total
C:\GUIDO>COPY FRACTALS.DOC PRN $ lpr fractals.doc
C:\GUIDO>DEL TEMP $ rm temp
C:\GUIDO>DEL *.BAK $ rm *
C:\GUIDO>MOVE PAPIER.TXT TMP\ $ mv papier.txt tmp/
C:\GUIDO>REN PAPIER.TXT PAPIER.ASC $ mv papier.txt papier.asc
C:\GUIDO>PRINT LETTRE.TXT $ lpr lettre.txt
C:\GUIDO>TYPE LETTRE.TXT $ more lettre.txt
C:\GUIDO>TYPE LETTRE.TXT $ less lettre.txt
C:\GUIDO>TYPE LETTRE.TXT > NUL $ cat lettre.txt > /dev/null
n/a $ more *.txt *.asc
n/a $ cat section*.txt | less
Notes:
� * est plus malin sous Linux : * d�signe tous les fichiers, sauf
ceux qui sont cach�s ; .* d�signe tous les fichiers cach�s (mais
�galement le r�pertoire courant �.� et son r�pertoire parent �..� :
attention !) ; *.* ne d�signe que les fichiers qui contiennent, ou
qui se terminent par un �.� ; p*r d�signe aussi bien �papier� que
�plier� ; *c* d�signe aussi bien �ici� que �pacha� ;
� lors de l'utilisation de more, tapez <ESPACE> pour parcourir le
fichier, et �q� pour quitter. less est plus intuitif et vous permet
d'employer les fl�ches ;
� UNDELETE n'existe pas, alors _p_e_n_s_e_z_-_y _� _d_e_u_x _f_o_i_s avant d'effacer
quoi que ce soit ;
� en plus des < > >> du DOS, Linux dispose de 2> pour rediriger les
messages d'erreur (stderr) ; de plus, 2>&1 redirige stderr vers
stdout, alors que 1>&2 redirige stdout vers stderr ;
� Linux poss�de un autre joker : les []. Utilisation : [abc]* d�signe
les fichiers commen�ant par a, b ou c ; *[I-N1-3] d�signe les
fichiers se terminant par I, J, K, L, M, N, 1, 2, ou 3 ;
� lpr <fic> imprime un fichier en t�che de fond. Pour v�rifier l'�tat
de la file d'impressions, utilisez lpq ; pour retirer un fichier de
la file, utilisez lprm ;
� il n'existe pas de RENAME identique � celui du DOS ; en fait, mv
*.xxx *.yyy ne marchera pas. Un commande du type REN est disponible
� l'adresse <
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/utils/file>;
� utilisez cp -i et mv -i pour �tre averti lorsqu'un fichier est sur
le point d'�tre �cras�.
44..55.. EExx��ccuuttiioonn ddee pprrooggrraammmmeess :: llee mmuullttii--tt��cchheess eett lleess sseessssiioonnss
Pour lancer un programme, entrez son nom comme vous le feriez sous
DOS. Si le r�pertoire (cf. section ``Utilisation des r�pertoires'') o�
se trouve le programme est inclus dans le PATH (cf. section ``Fichiers
d'initialisation du syst�me''), le programme d�marrera. Une exception
: contrairement au DOS, sous Linux, un programme situ� dans le
r�pertoire courant ne s'ex�cutera pas � moins que ce r�pertoire ne
soit inclus dans le PATH. _E_s_c_a_m_o_t_a_g_e (-- NdT. : En fran�ais dans le
texte.--) : si prog est votre programme, tapez ./prog.
Voici � quoi ressemble une ligne de commande typique :
$ commande [-o1 [-o2] ... [-on]] [arg1 [arg2] ... [argn]] [< entree] [> sortie]
o� -o1,...,-on sont les options de la commande et arg1,...,argn sont
les arguments de la commande. Il est possible de sp�cifier plusieurs
commandes sur une seule ligne :
$ commande1 ; commande2 ; ... ; commanden
C'est tout au sujet de l'ex�cution des commandes, mais on peut
facilement faire un pas de plus. L'une des principales motivations
pour l'utilisation de Linux est qu'il s'agit d'un syst�me
d'exploitation multi-t�ches -- il est capable de faire tourner
plusieurs programmes (qu'on appellera des processus) en m�me temps.
Vous pouvez lancer des processus en arri�re-plan et continuer �
travailler dans la foul�e. De plus, Linux vous permet d'avoir
plusieurs sessions : c'est comme si on travaillait sur plusieurs
ordinateurs � la fois !
� Pour passer � la session 1...6 parmi les consoles virtuelles, tapez
<ALT-F1> ... <ALT-F6>
� Pour d�marrer une nouvelle session dans la m�me console virtuelle,
sans quitter la session courante, tapez su - <nomdelogin>. Par
exemple : su - root. Cela peut �tre utile pour effectuer une t�che
que seul root peut accomplir, par exemple.
� Pour clore une session, tapez exit. S'il reste des jobs arr�t�s
(cf. plus loin) vous en serez averti.
� Pour lancer un processus en arri�re-plan, ajoutez une �perluette
�&� � la fin de la ligne de commande :
$ nomduprog [-options] [arguments] [< entree] [> sortie] &
[1] 123
Le shell associe un num�ro de job au processus (ex. : [1] ; cf. plus
loin), ainsi qu'un PID (_P_r_o_c_e_s_s _I_d_e_n_t_i_f_i_c_a_t_i_o_n _N_u_m_b_e_r (-- num�ro
d'identification du processus--) ) ; 123 dans notre exemple).
� Pour voir combien il y a de processus, tapez ps ax. Cela affichera
la liste des processus qui tournent actuellement.
� Pour tuer (_t_e_r_m_i_n_a_t_e) un processus, tapez kill <PID>. Vous pouvez
�tre oblig� de tuer un processus lorsque vous ne savez pas comment
le quitter proprement... � moins d'�tre root, il vous est
impossible de tuer les processus d'autres personnes. Quelquefois,
un processus ne pourra �tre tu� qu'en faisant kill -SIGKILL <PID>.
De plus, le shell vous permet d'arr�ter ou de suspendre
temporairement un processus, de l'envoyer en arri�re-plan ou de le
remettre au premier plan. Dans ce contexte, les processus sont
appel�s �jobs�.
� Pour voir combien il y a de jobs, tapez jobs. Dans ce cas, les jobs
sont identifi�s par leur num�ro de job, et non pas par leur PID.
� Pour arr�ter un processus qui tourne au premier plan, tapez <CTRL-
C> (cela peut ne pas marcher).
� Pour suspendre un processus qui tourne au premier plan, tapez
<CTRL-Z> (idem).
� Pour envoyer un processus suspendu en arri�re-plan, tapez bg <%job>
(il devient alors un job).
� Pour amener un job au premier plan, tapez fg <%job>. Pour ramener
au premier plan le dernier job envoy� en arri�re-plan, il suffit de
taper fg.
� Pour tuer un job, tapez kill <%job>, o� <job>peut �tre 1, 2, 3,...
� l'aide de ces commandes, vous pouvez formater un disque, compresser
une flop�e de fichiers, compiler un programme, et d�compresser et
archiver le tout, tout cela en m�me temps, tout en gardant la main.
Essayez-donc de faire cela avec Windows, rien que pour voir la
diff�rence de performance (si �a ne plante pas, bien s�r).
44..66.. EExx��ccuuttiioonn ddee pprrooggrraammmmeess ssuurr ddeess oorrddiinnaatteeuurrss ddiissttaannttss
Pour lancer un programme sur une machine distante dont le nom est
machine.distante.edu, il suffit de faire :
$ telnet machine.distante.edu
Apr�s vous �tre connect�, d�marrez votre programme pr�f�r�. Cela va
sans dire, vous devez avoir un compte utilisateur sur la machine
distante.
Si vous disposez de X11, il vous est m�me possible de faire tourner
une application X sur une machine distante dont l'affichage se fera
sur votre �cran X. Soit machine.distante.edu la machine distante
disposant de X, et machine.locale.linux votre machine Linux. Pour
faire tourner � partir de machine.locale.linux une application X
r�sidant sur machine.distante.edu, il faut faire ce qui suit :
� d�marrez X11, lancez un �mulateur de terminal comme xterm ou ses
�quivalents, et tapez :
$ xhost +machine.distante.edu
$ telnet machine.distante.edu
� apr�s vous �tre connect�, tapez :
remote:$ DISPLAY=machine.locale.linux:0.0
remote:$ nomduprogramme &
(au lieu de DISPLAY..., il se peut que vous ayez � taper setenv DIS�
PLAY machine.locale.linux:0.0. Cela d�pend du shell distant.)
_E_t _v_o_i_l_a ! nomduprogramme va maintenant d�marrer sur
machine.distante.edu et ses affichages se feront sur votre machine.
Toutefois, il est inutile d'essayer de le faire par modem, ce serait
trop lent pour �tre utilisable. De plus il s'agit d'une m�thode fruste
et non s�curis�e : veuillez vous reporter au �Remote X Apps mini-
HOWTO� disponible � l'adresse
<
http://sunsite.unc.edu/LDP/HOWTO/mini/Remote-X-Apps>.
55.. UUttiilliissaattiioonn ddeess rr��ppeerrttooiirreess
55..11.. RR��ppeerrttooiirreess :: nnoottiioonnss pprr��lliimmiinnaaiirreess
Nous avons d�j� vu les diff�rences entre les fichiers sous DOSWin et
Linux. Pour ce qui est des r�pertoires, sous DOSWin, le r�pertoire
racine est \, sous Linux c'est /. De m�me, les r�pertoires imbriqu�s
sont s�par�s par \ sous DOSWin, et par / sous Linux. Un exemple de
chemin d'acc�s :
DOS: C:\ARTICLES\GEOLOGIE\MI_EOC.TEX
Linux: /home/guide/articles/geologie/mi_eocene.tex
Comme d'habitude, .. est le r�pertoire parent et . est le r�pertoire
courant. Rappelez-vous que le syst�me ne vous autorisera pas � faire
des cd, rd ou des md n'importe o� � votre convenance. Chaque
utilisateur place ses affaires dans son propre r�pertoire appel�
r�pertoire d'accueil (_h_o_m_e _d_i_r_e_c_t_o_r_y), attribu� par l'administrateur
syst�me ; par exemple mon r�pertoire d'accueil est /home/guido.
55..22.. DDrrooiittss dd''aacccc��ss aauuxx rr��ppeerrttooiirreess
Les r�pertoires ont �galement des droits d'acc�s. Ce que nous avons vu
dans la section ``Droits d'acc�s et propri�t�'' (propri�taire, groupe
et autres), s'applique �galement aux r�pertoires. Pour un r�pertoire,
rx signifie que vous pouvez vous rendre dans ce r�pertoire � l'aide de
cd, et w que vous pouvez effacer un fichier de ce r�pertoire, ou le
r�pertoire lui-m�me.
Par exemple, pour emp�cher d'autres utilisateurs de venir fouiner dans
/home/guido/text :
$ chmod o-rwx /home/guido/text
55..33.. RR��ppeerrttooiirreess:: ttrraadduuccttiioonn ddee ccoommmmaannddeess
DIR: ls, find, du
CD: cd, pwd
MD: mkdir
RD: rmdir
DELTREE: rm -rf
MOVE: mv
55..33..11.. EExxeemmpplleess
DOS Linux
---------------------------------------------------------------------
C:\GUIDO>DIR $ ls
C:\GUIDO>DIR FIC.TXT $ ls fic.txt
C:\GUIDO>DIR *.H *.C $ ls *.h *.c
C:\GUIDO>DIR/P $ ls | more
C:\GUIDO>DIR/A $ ls -l
C:\GUIDO>DIR *.TMP /S $ find / -name "*.tmp"
C:\GUIDO>CD $ pwd
inapplicable, cf. notes $ cd
idem $ cd
idem $ cd /temp
C:\GUIDO>CD \AUTRES $ cd /autres
C:\GUIDO>CD ..\TEMP\CORBEIL $ cd ../temp/corbeille
C:\GUIDO>MD PROGSNVX $ mkdir progsnvx
C:\GUIDO>MOVE PROG .. $ mv prog ..
C:\GUIDO>MD \PROGS\TURBO $ mkdir /progs/turbo
C:\GUIDO>DELTREE TEMP\CORBEIL $ rm -rf temp/corbeille
C:\GUIDO>RD PROGSNVX $ rmdir progsnvx
C:\GUIDO>RD \PROGS\TURBO $ rmdir /progs/turbo
Notes :
� L'utilisation de rmdir ne peut se faire que sur des r�pertoires
vides. Pour effacer un r�pertoire et tout son contenu, utilisez rm
-rf (� vos risques et p�rils).
� Le caract�re �~� est un raccourci pour le nom de votre r�pertoire
d'accueil. Les commandes cd ou cd vous emm�neront dans votre
r�pertoire d'accueil, quel que soit l'endroit o� vous �tes ; la
commande cd /tmp/ vous emm�nera dans
/home/votre_rep_d_accueil/tmp.
� cd - �d�fait� le dernier cd.
66.. DDiissqquueetttteess,, ddiissqquueess dduurrss eett ccoonnssoorrttss
Il existe deux mani�res de g�rer les p�riph�riques sous Linux : � la
mani�re du DOS, ou � celle d'UNIX. Faites votre choix.
66..11.. GGeessttiioonn ddeess pp��rriipphh��rriiqquueess ���� llaa DDOOSS��
La plupart des distributions Linux sont accompagn�es de la suite
Mtools, un ensemble de commandes parfaitement �quivalentes � leurs
correspondants DOS, mais commen�ant par un �m� : mformat, mdir, mdel,
mmd, etc. Ils sont m�me capables de conserver les noms de fichiers
longs, mais pas les droits d'acc�s aux fichiers. En configurant
Mtools, par l'�dition d'un fichier appel� /etc/mtools.conf (dont un
exemple est fourni), vous pouvez �galement acc�der � la partition
DOS/Windows, aux lecteurs de CD--ROM et de Zip. Toutefois, pour
formater une disquette, la commande format ne fait pas l'affaire. Il
vous faudra pr�alablement ex�cuter, en tant que root, la commande :
fdformat /dev/fd0H1440
Note : il ne vous est pas possible d'acc�der aux fichiers d'une
disquette avec une commande de type less a:fic.txt! C'est
l'inconv�nient d'acc�der aux disques � la mani�re du DOS.
66..22.. GGeessttiioonn ddeess pp��rriipphh��rriiqquueess �� �� llaa UUNNIIXX��
UNIX aborde la gestion des p�riph�riques d'une mani�re totalement
diff�rente. Il n'existe pas de volumes comme A: ou C: ; un disque, que
ce soit une disquette ou n'importe quoi d'autre, devient une partie du
syst�me de fichiers local par une op�ration que l'on appelle le
�montage�. Lorsque vous n'avez plus besoin du disque, avant de
l'�jecter il vous faut le �d�monter�.
Le formatage physique d'un disque est une chose, y cr�er un syst�me de
fichiers en est une autre. La commande DOS FORMAT A: fait les deux �
la fois, mais Linux fournit des commandes s�par�es. Pour formater une
disquette, voyez ci-dessus ; pour y cr�er un syst�me de fichiers :
# mkfs -t ext2 -c /dev/fd0H1440
Vous pouvez utiliser dos, vfat (ce qui est conseill�) ou d'autres
formats � la place de ext2. Une fois le disque pr�par�, montez-le avec
la commande :
# mount -t ext2 /dev/fd0 /mnt
en sp�cifiant le type adapt� pour le syst�me de fichiers si vous
n'utilisez pas ext2. � pr�sent, vous pouvez acc�der aux fichiers de la
disquette � l'aide de /mnt au lieu de A: ou B:. Quelques exemples :
DOS Linux
---------------------------------------------------------------------
C:\GUIDO>DIR A: $ ls /mnt
C:\GUIDO>COPY A:*.* $ cp /mnt/* .
C:\GUIDO>COPY *.ZIP A: $ cp *.zip /mnt
C:\GUIDO>EDIT A:FIC.TXT $ jstar /mnt/fic.txt
C:\GUIDO>A: $ cd /mnt
A:> _ /mnt/$ _
Lorsque vous avez termin�, et avant d'�jecter la disquette, vous _d_e_v_e_z
la d�monter avec la commande :
# umount /mnt
Bien �videmment, vous ne devez utiliser fdformat et mkfs qu'avec des
disquettes non-format�es, et non pas avec celles d�j� utilis�es. Si
vous voulez utiliser le lecteur B:, faites r�f�rence � fd1H1440 et fd1
au lieu de fd0H1440 et fd0 dans les exemples ci-dessus.
Il va sans dire que ce qui s'applique aux disquettes s'applique
�galement � d'autres p�riph�riques ; par exemple, vous pouvez avoir
envie de monter un autre disque dur ou un lecteur de CD--ROM. Voici
comment monter le CD--ROM :
# mount -t iso9660 /dev/cdrom /mnt
Ce qui pr�c�de �tait la mani�re �officielle� de monter les disques,
mais il y a une astuce. Comme c'est assez p�nible de passer root pour
monter un disque ou un CD--ROM, chaque utilisateur peut �tre autoris�
� les monter de la fa�on suivante :
� sous root, faites ce qui suit :
# mkdir /mnt/floppy ; mkdir /mnt/cdrom
# chmod 777 /mnt/floppy /mnt/cd*
# # assurez-vous que le peripherique correspondant au CD-ROM est correct
# chmod 666 /dev/hdb ; chmod 666 /dev/fd*
� ajoutez les lignes suivantes � /etc/fstab :
/dev/cdrom /mnt/cdrom iso9660 ro,user,noauto 0 0
/dev/fd0 /mnt/floppy vfat user,noauto 0 0
� pr�sent, pour monter un disquette DOS et un CD--ROM vous pouvez
faire :
$ mount /mnt/floppy
$ mount /mnt/cdrom
/mnt/floppy, et /mnt/cdrom sont � pr�sent accessibles � tous les
utilisateurs. Souvenez-vous que d'autoriser tout le monde � monter des
disques de cette mani�re est un trou de s�curit� b�ant, si cela vous
pr�occupe.
Deux commandes utiles sont df, qui donne des informations sur les
syst�mes de fichiers mont�s, et du nomderepertoire qui renseigne sur
l'espace disque utilis� par le r�pertoire.
66..33.. LLeess ssaauuvveeggaarrddeess
Il existe plusieurs paquetages pour vous aider, mais le moins que vous
puissiez faire pour obtenir une sauvegarde sur plusieurs volumes est
(sous root) :
# tar -M -cvf /dev/fd0H1440 rep_a_sauvegarder/
Assurez-vous d'avoir une disquette format�e dans le lecteur, et un
paquet d'autres sous la main. Pour restaurer vos affaires, ins�rez la
premi�re disquette dans le lecteur et faites :
# tar -M -xpvf /dev/fd0H1440
77.. EEtt WWiinnddoowwss aalloorrss ??
Le syst�me X Window est �l'�quivalent� de Windows. � l'oppos� de
Windows ou du Mac, X11 n'a pas �t� con�u pour �tre facile
d'utilisation ni esth�tique, mais uniquement pour munir les stations
de travail sous UNIX de capacit�s graphiques (-- NdT. : Et surtout de
la possibilit� de d�porter l'affichage sur d'autres machines au
travers du r�seau--) . Voici les principales diff�rences :
� Alors que Windows adopte le m�me _l_o_o_k _a_n_d _f_e_e_l partout dans le
monde, ce n'est pas la cas pour X11 qui est beaucoup plus
configurable. Son apparence g�n�rale est d�finie par un composant-
cl� appel� le �gestionnaire de fen�tres� (_w_i_n_d_o_w _m_a_n_a_g_e_r) dont il
existe une large gamme : fvwm, �l�mentaire mais agr�able et peu
gourmand en m�moire, fvwm2-95, Afterstep, WindowMaker,
Enlightenment et beaucoup d'autres. Ce gestionnaire est
habituellement invoqu� dans un fichier nomm� .xinitrc.
� Votre gestionnaire peut �tre configur� de mani�re � ce que les
fen�tres agissent comme dans, hum, Windows : vous cliquez dessus
pour les faire venir au premier plan. Une autre possibilit� est de
l'amener au premier plan lorsque la souris se d�place dessus (la
fen�tre obtient le �focus�). De plus, le placement des fen�tres sur
l'�cran peut �tre automatique ou interactif : si, au lieu de votre
programme, il appara�t un cadre �trange, cliquez avec le bouton
gauche � l'endroit o� vous voulez le faire appara�tre.
� la plupart des fonctionnalit�s peuvent �tre personnalis�es en
�ditant un ou plusieurs fichiers de configuration. Lisez la
documentation de votre gestionnaire de fen�tres ; ces fichiers de
configuration peuvent �tre .fvwmrc, .fvwm2rc95, .steprc, etc. Un
fichier de configuration type se trouve g�n�ralement dans :
/etc/X11/window-manager-name/system.window-manager-name;
� Les applications X11 sont �crites � l'aide de biblioth�ques
sp�ciales (les �widget sets�) ; comme il en existe plusieurs, les
applications ont des apparences diff�rentes. Les plus �l�mentaires
sont celles utilisant les widgets Athena (apparence 2--D; xdvi,
xman, xcalc) ; d'autres utilisent Motif (netscape), d'autres encore
utilisent Tcl/Tk, XForms, Qt, Gtk et en veux-tu en voil�. Presque
toutes ces biblioth�ques fournissent en gros le m�me look & feel
que Windows.
� Malheureusement, le mode d'interaction peut se r�v�ler incoh�rent.
En l'esp�ce, lorsque vous s�lectionnez une ligne de texte � la
souris et tapez <BACKSPACE>, vous vous attendez � ce que la ligne
disparaisse, pas vrai ? Cela ne fonctionne pas avec les applis
bas�es sur Athena, mais avec celles utilisant d'autres
biblioth�ques de widgets.
� Le mode de fonctionnement des ascenseurs (_s_c_r_o_l_l_b_a_r_s) et le
redimensionnement d�pendent du gestionnaire de fen�tres et du
widget set. Astuce : si les ascenseurs ne se comportent pas � votre
go�t, essayez d'utiliser le bouton du milieu, ou les deux boutons
en m�me temps pour les d�placer.
� Les applications n'ont pas d'ic�ne par d�faut, mais elles peuvent
en avoir un certain nombre. La plupart des gestionnaires de
fen�tres proposent un menu que l'on appelle en cliquant sur le fond
de l'�cran (_r_o_o_t _w_i_n_d_o_w) ; il va sans dire que ce menu peut �tre
personnalis�. Pour changer l'apparence du fond de l'�cran, utilisez
xsetroot ou xloadimage.
� Le presse-papiers ne peut contenir que du texte, et se comporte
�trangement. Une fois un texte s�lectionn�, il est d�j� copi� dans
le presse-papiers : d�placez vous ailleurs et cliquez sur le bouton
du milieu pour le coller. Il existe une application xclipboard
fournissant de multiples tampons pour le presse-papiers.
� Le glisser-d�placer est une option, et n'est disponible qu'avec les
applications et/ou les gestionnaires de fen�tres qui l'int�grent.
Pour �conomiser la m�moire, il est pr�f�rable d'utiliser des
applications utilisant les m�mes biblioth�ques, mais cela peut se
r�v�ler difficile � appliquer.
Il existe des projets visant � doter X11 d'une apparence et d'un
comportement aussi coh�rents que Windows. Gnome,
<
http://www.gnome.org> et KDE, <
http://www.kde.org>, sont �patants.
Donnez-leur une chance : vous ne regretterez plus votre bureau
Windows.
88.. PPeerrssoonnnnaalliissaattiioonn dduu ssyysstt��mmee
88..11.. FFiicchhiieerrss dd''iinniittiiaalliissaattiioonn dduu ssyysstt��mmee
Sous DOS, deux fichiers importants sont AUTOEXEC.BAT et CONFIG.SYS,
utilis�s lors du d�marrage pour initialiser le syst�me, positionner
quelques variables d'environnement comme PATH et FILES, et, le cas
�ch�ant lancer un programme ou un fichier de commandes. Sous Linux, il
y a une flop�e de fichiers d'initialisation, qu'il vaut mieux ne pas
bidouiller pour certains d'entre eux � moins de savoir exactement ce
que vous faites. Je vous dirai quels sont les plus importants de toute
fa�on :
FICHIERS NOTES
/etc/inittab pas touche pour le moment !
/etc/rc.d/* idem
Si vous vous contentez de positionner le PATH et d'autres variables
d'environnement, ou d�sirez changer les messages de login, ou
souhaitez lancer automatiquement un programme apr�s vous �tre
connect�, consid�rez les fichiers suivants :
FICHIERS NOTES
/etc/issue positionne le message de pre-connexion
/etc/motd positionne le message de post-connexion
/etc/profile positionne $PATH, d'autres variables etc.
/etc/bashrc positionne alias et fonctions etc.
/home/votre_home/.bashrc positionne vos alias et fonctions
/home/votre_home/.bash_profile ou
/home/votre_home/.profile definit l'environnemement et lance vos programmes
Si ce dernier fichier existe (remarquez que c'est un fichier cach�),
il sera lu apr�s que vous vous soyez connect� et les commandes qu'il
contient seront ex�cut�es.
Un exemple -- examinez ce fichier .bash_profile:
______________________________________________________________________
# Je suis un commentaire
echo Environnement:
printenv | less # equivalent de la commande SET sous DOS
alias d='ls -l' # pour comprendre facilement ce qu'est un alias
alias up='cd ..'
echo "Je vous rappelle que le chemin est "$PATH
echo "Aujourd'hui nous sommes le `date`" # utilise la sortie de la commande 'date'
echo "Bonjour, "$LOGNAME
# Ce qui suit est une "fonction" shell
ctgz() # Affiche le contenu d'une archive .tar.gz.
{
for file in $*
do
gzip -dc ${file} | tar tf -
done
}
# fin du .profile
______________________________________________________________________
$PATH et $LOGNAME, vous l'aurez devin�, sont des variables
d'environnement. Il s'en trouve beaucoup d'autres avec lesquels on
peut s'amuser ; LPM pour des applis comme less ou bash par exemple.
Ajouter la ligne suivante � votre /etc/profile vous fournira
approximativement un �quivalent de PROMPT $P$G :
export PS1="\w\\$ "
88..22.. FFiicchhiieerrss dd''iinniittiiaalliissaattiioonn ddee pprrooggrraammmmeess
Sous Linux, tout peut potentiellement �tre personnalis� pour convenir
� vos besoins. La plupart des programmes ont un ou plusieurs fichiers
d'initialisation que vous pouvez triturer, souvent appel�s
.nomdeprogrammerc et situ�s dans votre r�pertoire d'accueil. Les
premiers que vous aurez envie de modifier sont :
� .inputrc : utilis� par bash pour d�finir les touches du clavier ;
� .xinitrc : utilis� par startx pour initaliser le syst�me X Window
;
� .fvwmrc : utilis� par le gestionnaire de fen�tres fvwm ;
� .joerc, .jstarrc : utilis� par l'�diteur joe ;
� .jedrc : utilis� par l'�diteur jed ;
� .pinerc : utilis� par l'outil de traitement de courrier
�lectronique pine ;
� .Xdefault : utilis� par de nombreux programmes X Window.
Pour tous ceux-ci et d'autres que vous rencontrerez t�t ou tard, LPM.
Au cas o�, je vous signale l'existence du _C_o_n_f_i_g_u_r_a_t_i_o_n _H_O_W_T_O
disponible � l'adresse <
http://sunsite.unc.edu/mdw/HOWTO/Config-
HOWTO.html> .
99.. LLee rr��sseeaauu :: ccoonncceeppttss
Non seulement la connexion au r�seau par modem est disponible sous
Linux, mais elle est �galement plus stable et plus rapide. Ce dont il
s'agit, c'est �PPP�, le protocole employ� pour se connecter �
l'Internet � l'aide de modems. Vous avez besoin d'un noyau int�grant
le support PPP et d'un outil pour composer les num�ros et �tablir la
connexion.
Pour r�cup�rer votre courrier chez votre fournisseur d'acc�s Internet
(_F_A_I), vous aurez besoin d'un outil appel� �r�cup�rateur de mail�
utilisant le protocole POP ; lorsque le courrier est r�cup�r�, tout se
passera comme s'il avait �t� livr� directement sur votre babasse
Linux. Vous utiliserez ensuite un MUA (_M_a_i_l _U_s_e_r _A_g_e_n_t ou agent
utilisateur de courrier) comme pine, mutt, elm ou l'un des nombreux
autres pour g�rer votre courrier.
Alors que sous Windows, le programme de composition de num�ros est
invoqu� automatiquement au lancement d'une application Internet, sous
Linux, on proc�de dans l'autre sens : on compose d'abord le num�ro,
puis on lance l'application. Un truc du nom de diald fournit le
comportement habituel. L'installation et la configuration d'un r�seau
avec connexion par modem �tait habituellement l'une des choses les
plus difficiles � faire sous Linux, mais ce n'est plus le cas :
veuillez vous reporter au Configuration HOWTO.
Enfin, un mot du �Voisinage r�seau� : il vous est possible de faire
croire aux machines Windows du r�seau local que votre station Linux
est un serveur Windows NT/9x. La formule magique est Samba : il ne
s'agit pas de la danse br�silienne endiabl�e, mais d'une
impl�mentation du protocole SMB pour Linux. Rendez-vous �
<
http://samba.anu.edu.au/samba>.
1100.. UUnn ppeeuu ddee pprrooggrraammmmaattiioonn
1100..11.. LLeess sshheellll--ssccrriippttss :: ddeess ffiicchhiieerrss ..BBAATT ddoopp��ss aauuxx aannaabboolliissaannttss
Si vous utilisiez des fichiers .BAT pour cr�er des raccourcis pour de
longues lignes de commandes (moi-m�me j'en ai fait pas mal), vous
pouvez atteindre ce but en ins�rant des lignes d'_a_l_i_a_s appropri�s (cf.
l'exemple ci-dessus) dans le profile ou le .bash_profile. Mais si vos
.BAT �taient plus compliqu�s, alors vous adorerez le langage de _s_c_r_i_p_t
que vous offre le _s_h_e_l_l : il est aussi puissant que ce bon vieux
QBasic, si ce n'est plus. Il poss�de des variables, des structures
comme while, for, case, if... then... else et des tas d'autres
fonctionnalit�s : il peut �tre une bonne alternative � un �vrai�
langage de programmation.
Pour �crire un script -- l'�quivalent d'un fichier .BAT sous DOS --
tout ce que vous avez � faire c'est d'�crire un fichier ASCII
contenant les instructions, de le sauver, et de le rendre ex�cutable �
l'aide de la commande chmod +x <fichierscript>. Pour l'ex�cuter, tapez
son nom.
Un mot d'avertissement. L'�diteur du syst�me s'appelle vi, et, d'apr�s
mon exp�rience, la plupart des nouveaux utilisateurs le trouvent tr�s
ardu. Je ne m'�tendrai pas sur son utilisation, veuillez consulter le
livre de Matt Welsh ou faire une recherche sur le Net. Je me
contenterai de dire que :
� pour ins�rer du texte, tapez i puis votre texte ;
� pour effacer des caract�res; tapez <ESC> puis x ;
� pour quitter vi sans enregistrer, tapez <ESC> puis :q! ;
� pour enregistrer et quitter, tapez <ESC> puis :wq.
Un bon �diteur pour d�butants est joe : en le lan�ant avec la
commande jstar, vous obtiendrez les m�mes raccourcis-clavier que
ceux de l'�diteur de DOSWin. jed en mode WordStar ou IDE est m�me
mieux. Veuillez consulter la section ``O� trouver les
applications'' pour savoir o� obtenir ces �diteurs.
L'�criture de scripts sous bash est un sujet tellement vaste qu'il
n�cessite un livre en lui-m�me, et je ne creuserai pas le sujet plus
avant. Je me contenterai de vous donner un exemple de shell-script
duquel vous pourrez extraire quelques r�gles de base :
______________________________________________________________________
#!/bin/sh
# exemple.sh
# Je suis un commentaire.
# Ne changez pas la premiere ligne, elle doit se trouver a cet endroit.
echo "Ce systeme est : `uname -a`" # utilise la sortie de la commande
echo "Mon nom est $0" # variables predefinies
echo "Vous m'avez transmis les $# parametres suivants : "$*
echo "Le premier parametre est : "$1
echo -n "Quel est votre nom ? " ; read votre_nom
echo notez la difference : "salut $votre_nom" # citation avec "
echo notez la difference : 'salut $votre_nom' # citation avec '
REPS=0 ; FICS=0
for fic in `ls .` ; do
if [ -d ${fic} ] ; then # si fic est un repertoire
REPS=`expr $REPS + 1` # REPS = REPS + 1
elif [ -f ${fic} ] ; then
FICS=`expr $FICS + 1`
fi
case ${fic} in
*.gif|*jpg) echo "${fic}: image" ;;
*.txt|*.tex) echo "${fic}: fichier texte" ;;
*.c|*.f|*.for) echo "${fic}: fichier source" ;;
*) echo "${fic}: fichier generique" ;;
esac
done
echo "il y a ${REPS} repertoires et ${FICS} fichiers"
ls | grep "ZxY--!!!WKW"
if [ $? != 0 ] ; then # code de retour de la derniere commande
echo "ZxY--!!!WKW introuvable"
fi
echo "ca suffit... tapez 'man bash' pour en savoir plus."
______________________________________________________________________
1100..22.. ��EE--CC--iieezz�� ppaarr vvoouuss--mm��mmee
Sous UNIX, le langage du syst�me est le C, que vous l'aimiez ou non.
Des douzaines d'autres langages (Java, FORTRAN, Pascal, Lisp, Basic,
Perl, awk...) sont �galement disponibles.
En partant du principe que vous connaissez le C, voici quelques lignes
directrices pour ceux d'entre vous qui ont �t� trop g�t�s par le Turbo
C++ ou l'un de ses cousins sous DOS. Le compilateur C de Linux
s'appelle gcc et n'est pourvu d'aucun des gadgets qui accompagnent en
g�n�ral ses �quivalents DOS : pas de IDE (_I_n_t_e_g_r_a_t_e_d _D_e_v_e_l_o_p_m_e_n_t
_E_n_v_i_r_o_n_m_e_n_t ou environnement de d�veloppement int�gr�), ni d'aide en
ligne ou de d�bogueur int�gr� etc. Il s'agit juste d'un compilateur en
ligne de commande brut de d�coffrage, tr�s puissant et efficace. Pour
compiler votre hello.c de base, vous ferez :
$ gcc hello.c
ce qui cr�era un fichier ex�cutable appel� a.out. Pour donner un nom
diff�rent � l'ex�cutable, faites :
$ gcc -o hola hello.c
Pour int�grer une biblioth�que lors de l'�dition de liens, ajoutez
l'option -l<nomdebibli>. Par exemple, pour int�grer la biblioth�que
math�matique :
$ gcc -o progmath progmath.c -lm
(L'option -l<nomdebibli> oblige gcc � int�grer la biblioth�que
/usr/lib/lib<nomdebibli>.so; ainsi, -lm int�gre /usr/lib/libm.so).
Jusque-l�, tout va bien. Mais lorsque votre programme se compose de
plusieurs fichiers source, vous aurez besoin de l'utilitaire make.
Supposons que vous ayez �crit un analyseur d'expresssions : son
fichier source s'appelle parser.c et il inclut (par #include) deux
fichiers d'en-t�te, parser.h et xy.h. Ensuite, vous souhaitez utiliser
les routines de parser.c dans un programme, disons calc.c, qui � son
tour inclut parser.h. Quel bazar ! Que faut-il faire pour compiler
calc.c ?
Vous devrez �crire un Makefile, c'est ainsi qu'on l'appelle, qui
apprenne au compilateur quelles sont les d�pendances entre fichiers
source et fichiers objet. Dans notre exemple :
______________________________________________________________________
# Voici Makefile, utilise pour compiler calc.c
# Appuyez sur <TAB> aux endroits indiques !
calc: calc.o parser.o
<TAB>gcc -o calc calc.o parser.o -lm
# calc depend de deux fichiers objet : calc.o et parser.o
calc.o: calc.c parser.h
<TAB>gcc -c calc.c
# calc.o depend de deux fichiers source
parser.o: parser.c parser.h xy.h
<TAB>gcc -c parser.c
# parser.o depend de trois fichiers source
# fin du Makefile.
______________________________________________________________________
Enregistrez ce fichier sous le nom Makefile et faites make pour
compiler votre programme ; une alternative est de l'enregistrer sous
calc.mak et de taper make -f calc.mak, et, bien s�r, LPM. Vous pouvez
acc�der � quelques aides sur les fonctions C, qui se trouvent dans les
pages du man, � la section 3, par exemple,
$ man 3 printf
Pour d�boguer vos programmes, utilisez gdb. Faites info gdb pour
apprendre � vous en servir.
De nombreuses biblioth�ques sont disponibles ; les premi�res d'entre
elles qui vous seront utiles sont ncurses (effets en mode texte), et
svgalib (graphismes en mode console). Si vous vous sentez assez
enhardi pour aborder la programmation X11 (ce n'est pas si difficile
que cela), il existe des biblioth�ques qui transforment l'�criture de
programmes X11 en une promenade de sant�. Regardez donc du c�t� de
<
http://www.xnet.com/ blatura/linapp6.html> en n'oubliant pas que Gtk
devient un standard Linux.
Beaucoup d'�diteurs peuvent faire office d'IDE ; emacs et jed, par
exemple, sont capables de mettre en �vidence la syntaxe, faire de
l'indentation automatique etc. Autrement, rapatriez le paquetage rhide
� partir de <
ftp://sunsite.unc.edu:/pub/Linux/devel/debuggers/>.
C'est un clone de l'IDE de Borland, et vous devriez l'appr�cier.
1111.. LLee 11%% rreessttaanntt
En fait, il reste beaucoup plus que 1%...
1111..11.. UUttiilliissaattiioonn ddee ttaarr eett ggzziipp
Sous UNIX, il y a quelques applications tr�s r�pandues pour
l'archivage et la compression de fichiers. tar sert � fabriquer des
archives -- comme PKZIP ou Winzip mais il ne fait qu'archiver, sans
compression. Pour fabriquer une nouvelle archive :
$ tar -cvf <nom_d_archive.tar> <fic> [fic...]
Pour extraire des fichiers d'une archive :
$ tar -xpvf <nom_d_archive.tar> [fic...]
Pour examiner le contenu d'une archive :
$ tar -tf <nom_d_archive.tar> | less
Vous pouvez compresser les fichiers � l'aide de compress, mais il est
obsol�te et ne devrait plus �tre utilis�, ou gzip :
$ compress <fic>
$ gzip <fic>
qui cr�ent un fichier compress� portant l'extension .Z (compress) ou
.gz (gzip). Ces programmes ne peuvent compresser qu'un fichier � la
fois. Pour d�compresser :
$ compress -d <fic.Z>
$ gzip -d <fic.gz>
LPM.
Il existe �galement les utilitaires unarj, zip et unzip (compatibles
avec PK??ZIP). Les fichiers portant l'extension .tar.gz ou .tgz
(archiv�s avec tar, puis compress�s avec gzip) sont aussi communs dans
le mode UNIX que les fichiers .ZIP sous DOS. Voici comment examiner le
contenu d'une archive au format .tar.gz :
$ tar -ztf <fic.tar.gz> | less
1111..22.. IInnssttaallllaattiioonn dd''aapppplliiccaattiioonnss
Tout d'abord : l'installation de paquetages est le travail de root. La
plupart des applications Linux sont distribu�es sous forme d'archives
.tar.gz qui contiennent typiquement un r�pertoire portant un nom
appropri� o� se trouvent tous les fichiers et/ou sous-r�pertoires. Un
bonne habitude est d'installer ces paquetages � partir de /usr/local �
l'aide de la commande :
# tar -zxf <archive.tar.gz>
puis de lire les fichiers README ou INSTALL. La plupart du temps,
l'application est distribu�e sous forme de code source, que vous
devrez compiler pour cr�er les binaires ; en g�n�ral, en vous
contentant de taper make puis make install. Si l'archive contient un
script configure lancez celui-ci d'abord. Bien �videmment, vous devez
avoir les compilateurs gcc ou g++.
D'autres archives doivent �tre d�ball�es � partir de / ; c'est
notamment le cas pour les archives .tgz de Slackware. D'autres
archives contiennent des fichiers mais pas de sous-r�pertoires --
attention � ne pas mettre le souk ! Il faut toujours examiner le
contenu d'une archive avant de l'installer.
Debian et Red Hat ont leurs propres formats d'archives, respectivement
.deb et .rpm. Ce dernier b�n�ficie d'une reconnaissance de plus en
plus large ; pour installer un paquetage rpm, tapez :
# rpm -i paquetage.rpm
1111..33.. AAssttuucceess iinnddiissppeennssaabblleess
LLee dd��ffiilleemmeenntt eenn aarrrrii��rree : l'appui sur <SHIFT + PAG UP> (la touche
grise) vous permet de remonter en arri�re de quelques pages, en
fonction de la quantit� de m�moire vid�o dont vous disposez.
LLee nneettttooyyaaggee ddee ll''��ccrraann : s'il vous arrive de faire more ou cat sur un
fichier binaire, votre �cran peut se retrouver rempli de caract�res
bizarres. Pour y remedier, tapez reset m�me si vous n'y voyez plus
rien, ou entrez cete s�quence de caract�res : echo CTRL-V ESC c
RETURN.
LLee ccoollllaaggee ddee tteexxttee : dans la console, voyez plus loin ; sous X,
cliquez et d�placez la souris en maintenant le bouton enfonc� pour
s�lectionner le texte dans une fen�tre xterm, puis cliquez avec le
bouton central (ou les deux boutons � la fois si vous avez une souris
� deux boutons) pour coller. Il existe �galement un xclipboard (--
NdT. : Presse-papiers sous X.--) (qui ne marche qu'avec du texte,
h�las) ; ne vous laissez pas perturber par son tr�s long temps de
r�ponse.
LL''uuttiilliissaattiioonn ddee llaa ssoouurriiss : si vous avez install� gpm, un pilote de
souris pour la console, alors vous pouvez cliquer et d�placer la
souris sans rel�cher le bouton pour s�lectionner du texte, puis
cliquer avec le bouton droit pour coller le texte s�lectionn�. Cela
marche d'une console virtuelle � l'autre.
MMeessssaaggeess ��mmiiss ppaarr llee nnooyyaauu : examinez /var/adm/messages, ou
/var/log/messages en �tant root pour savoir ce que le noyau a � vous
dire, y compris les messages de d�marrage. La commande dmesg est
�galement bien pratique.
1111..44.. OO�� ttrroouuvveerr lleess aapppplliiccaattiioonnss
Si vous vous demandez si vous pouvez ou non remplacer votre bonne
vieille application DOS/Win par un �quivalent Linux, je vous propose
de parcourir les principaux �entrep�ts� de logiciels pour Linux :
<
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux>, <
ftp://tsx-11.mit.edu/pub/linux>,
et <
ftp://ftp.funet.fi/pub/Linux>. D'autres endroits id�aux pour
commencer sont la �Linux Applications and Utilities Page� situ�e �
<
http://www.xnet.com/ blatura/linapps.shtml>, et la page �officielle�
de Linux � <
http://www.linux.org>.
1111..55.. QQuueellqquueess ttrruuccss iimmppoossssiibblleess ssoouuss DDOOSS
Linux peut faire tout un tas de choses qui �taient p�nibles,
difficiles ou impossibles sous DOS/Win. Voici une petite liste qui
devrait vous ouvrir l'app�tit :
� at vous permet de lancer des programmes � des heures sp�cifiques ;
� awk est un langages simple mais n�anmoins puissant pour manipuler
des fichiers de donn�es (mais pas seulement). Par exemple, si
data.dat est votre fichier contenant des donn�es sur plusieurs
champs,
$ awk '$2 "abc" {print $1, "\t", $4}' data.dat
affiche tous les premiers et quatri�mes champs de chaque ligne de
data.dat dont le second champ contient �abc�.
� cron est utile pour effectuer des t�ches de mani�re p�riodique, �
des dates et des heures sp�cifiques. Tapez man 5 crontab.
� file <nomdefichier> vous indique le type de nomdefichier (texte
ASCII, ex�cutable, archive, etc.) ;
� find (cf. �galement la section ``R�pertoires : traduction de
commandes'') est l'une des commandes les plus puissantes et les
plus utiles. On l'utilise pour trouver des fichiers r�pondant �
certaines caract�ristiques, et pour effectuer des actions sur ceux-
ci. L'utilisation de base de find est :
$ find <repertoire> <expression>
o� <expression> inclut les crit�res de recherche et les actions.
Exemples :
$ find . -type l -exec ls -l {} \;
trouve tous les fichiers qui sont des liens symboliques et montrent ce
sur quoi ils pointent ;
$ find / -name "*.old" -ok rm {} \;
trouve tous les fichiers correspondant au motif donn� et les efface,
apr�s vous avoir demand� confirmation ;
$ find . -perm +111
trouve tous les fichiers dont les droits d'acc�s sont 111 (ex�cuta�
bles) ;
$ find . -user root
trouve tous les fichiers appartenant � root. Il y a plein d'autres
possibilit�s -- LPM ;
� grep trouve des motifs de caract�res dans des fichiers. Par
exemple,
$ grep -l "geologie" *.tex
affiche tous les fichiers *.tex contenant le mot �geologie�. La
variante zgrep marche avec les fichiers �gzipp�s�. LPM ;
� LLeess eexxpprreessssiioonnss rr��gguullii��rreess constituent un m�canisme complexe mais
fichtrement puissant pour effectuer des op�rations de recherche
dans un texte. Par exemple, ^a[^a-m]X{4,}txt$ correspond aux lignes
commen�ant par un �a�, suivi d'un autre caract�re ne se trouvant
pas dans l'intervalle a-m, suivi de de 4 ou plus �X� et finissant
en �txt�. Les expressions r�guli�res sont utilis�es avec des
�diteurs avanc�s, less, et de nombreuses autres applications. man
grep pour avoir une introduction ;
� script <fichier_script> envoie le contenu de l'�cran dans le
fichier fichier_script jusqu'� ce que vous lanciez la commande
exit. Utile pour le d�bogage ;
� sudo autorise les utilisateurs � effectuer certaines t�ches de root
(par ex. : le formatage et le montage des disques. LPM) ;
� uname -a vous renvoie de l'info sur votre syst�me ;
� zcat et zless sont utiles pour parcourir et rediriger des fichiers
gzipp�s sans les d�compresser. Par exemple :
$ zless fictexte.gz
$ zcat fictexte.gz | lpr
� les commandes suivantes tombent souvent � pic : bc, cal, chsh, cmp,
cut, fmt, head, hexdump, nl, passwd, printf, sort, split, strings,
tac, tail, tee, touch, uniq, w, wall, wc, whereis, write, xargs,
znew. LPM.
1111..66.. EEnnttrraa��nneemmeenntt �� UUnniixx ssoouuss DDOOSS//WWiinnddoowwss
Le croirez-vous ? Il existe de chouettes outils fournissant un
environnement de type UNIX sous DOS/Windows. L'un d'entre eux est la
suite Djgpp ( <
http://www.delorie.com/djgpp>) pour DOS, alors que
Cygnus ( <
http://www.cygnus.com>) est un portage plus complexe pour
Win32. Les deux comprennent les m�mes outils de d�veloppement et
utilitaires GNU que sous Linux ; vous n'aurez cependant ni la m�me
stabilit� ni les m�mes performances.
Si vous voulez avoir un avant-go�t de Linux, essayez Djgpp.
T�l�chargez et installez les fichiers suivants (au moment de la
r�daction de ce document, la version la plus r�cente est la 2.02) :
djdev202.zip, bnu281b.zip, bsh1147b.zip, fil316b.zip, find41b.zip,
grep22b.zip, gwk303b.zip, lss332b.zip, shl112b.zip.. Les instructions
pour l'installation sont fournies, et vous obtiendrez de l'aide sur
<news:comp.os.msdos.djgpp>.
En particulier, l'utilisation de bash sous DOSWin constitue une
bouff�e d'air frais. Pour le configurer correctement, �ditez le
fichier BOOT.BAT fourni pour l'adapter � votre configuration, mettez
ensuite ces fichiers dans votre r�pertoire d'accueil (dans la
partition Windows) en remplacement de ceux qui sont fournis :
# voici le _bashrc
LS_OPTIONS="-F -s --color=yes"
alias cp='cp -i'
alias d='ls -l'
alias l=less
alias ls="ls $LS_OPTIONS"
alias mv='mv -i'
alias rm='rm -i'
alias u='cd ..'
# voici le _bprof
if [ -f /_bashrc ]; then
. /_bashrc
fi
PS1='\w\$ '
PS2='> '
CDPATH="$CDPATH: "
# trucs pour less(1)
LESS="-M-Q" # invite longue, silencieuse
LESSEDIT="%E ?lt+%lt. %f" # edition de la ligne superieure
VISUAL="jed" # editeur
LESSCHARSET=latin1 # visualisation des lettre accentuees
export PS1 PS2 CDPATH LS_OPTIONS LESS LESSEDIT LESSOPEN VISUAL LESSCHARSET
1111..77.. LLeess eexxtteennssiioonnss ccoouurraanntteess eett lleess pprrooggrraammmmeess ccoorrrreessppoonnddaannttss
Vous pouvez rencontrer d'innombrables extensions aux noms de fichiers.
En excluant les plus exotiques (en l'occurrence les polices etc.),
voici une liste de qui est qui :
� 1 ... 8 : les pages du manuel (man). Lisez-les avec groff -Tascii
-man <file.1>.
� arj : archive fabriqu�e avec arj.
� dvi : fichier de sortie produit par TeX (cf. ci-dessous). xdvi
permet de le visualiser et dvips le transforme en fichier
Postscript .ps.
� gz : archive fabriqu�e avec gzip.
� info : fichier info (esp�ce d'alternative aux pages man). R�cup�rez
info.
� lsm : fichier Linux Software Map. Il s'agit d'un fichier ASCII
ordinaire contenant la description d'un paquetage.
� ps : fichier PostScript. Pour le visualiser, r�up�rez gs et,
optionnellement ghostview ou gv.
� rpm : paquetage Red Hat. Il est possible de l'installer sur
n'importe quel syst�me � l'aide du gestionnaire de paquetages rpm.
� taz, tar.Z : archive fabriqu�e avec tar et compress�e avec
compress.
� tgz, tar.gz : archive fabriqu�e avec tar et compress�e avec gzip.
� tex : fichier texte � fournir en entr�e � TeX, un puissant syst�me
de composition de documents. R�cup�rez le paquetage tex disponible
pour de nombreuses distributions.
� texi : fichier texinfo, peut produire aussi bien des fichiers TeX
et des fichiers info (cf. info). R�cup�rez texinfo.
� xbm, xpm, xwd : fichiers graphiques.
� Z : archive fabriqu�e avec compress.
1111..88.. CCoonnvveerrssiioonn ddee ffiicchhiieerrss
Si vous devez �changer des fichiers entre DOS/Windows et Linux,
m�fiez-vous du probl�me des �sauts de ligne�. Sous DOS, chaque ligne
se termine par CR/LF (plus pr�cis�ment, ASCII 13 + ASCII 10), alors
que Linux se contente de LF. Si vous essayez d'�diter un fichier DOS
sous Linux, il est probable que chaque ligne se termine par un �trange
caract�re �M� ; un texte Linux appara�tra sous DOS comme une ligne
unique extr�mement longue et aucun paragraphe ne sera pr�sent. Il
existe quelques outils, dos2unix et unix2dos, pour convertir les
fichiers.
Si vos fichiers texte contiennent des caract�res accentu�s, assurez-
vous qu'ils ont �t� saisis sous Windows (avec Notepad) et non sous DOS
; sinon tous les caract�res accentu�s seront joyeusement m�lang�s.
Pour convertir des fichiers Word ou WordPerfect vers des fichiers
texte pur, le sujet est un peu plus d�licat mais c'est possible. Vous
aurez besoin de l'un des outils qui se trouvent sur les sites CTAN ;
l'un d'entre eux �tant <
ftp://ftp.tex.ac.uk>. R�cup�rez le paquetage
word2x du r�pertoire /pub/tex/tools/, ou essayez l'un des paquetages
disponibles dans le r�pertoire /pub/tex/support/. En particulier,
word2x convertit les fichiers Word 6, alors que pour Word 7, vous
aurez besoin de mswordview ( <
http://www.csn.ul.ie/
caolan/docs/MSWordView.html>) qui les transforme en HTML.
1111..99.. SSuuiitteess bbuurreeaauuttiiqquueess ggrraattuuiitteess
Si la conversion de fichiers ne suffit pas, vous avez le choix de vous
faire les dents sur un paquetage (gratuit !) du type Microsoft Office.
La suite StarOffice est gratuite pour une utilisation personnelle.
Elle est volumineuse, un peu lente, mais tr�s bonne quoi qu'il en soit
: elle offre de nombreuses fonctionnalit�s absentes de Microsoft
Office. Elle est �galement capable de lire et d'�crire des fichiers
Word et Excel, bien que la conversion ne soit pas toujours parfaite.
Page Web : <
http://www.stardivision.com>.
Un autre paquetage de bonne qualit� est Corel WordPerfect, dont une
�dition gratuite est disponible en t�l�chargement. Dois-je en dire
plus ? Allez la r�cup�rer sur : <
http://www.corel.com>.
1122.. LLaa ffiinn,, dduu mmooiinnss ppoouurr ll''iinnssttaanntt
F�licitations ! � pr�sent, vous avez quelques notions d'UNIX et �tes
pr�t pour commencer � travailler. Souvenez-vous que votre connaissance
du syst�me est encore limit�e, et qu'il est pr�f�rable d'avoir un peu
plus de pratique de Linux pour l'utiliser confortablement. Mais si
tout ce que vous aviez � faire �tait de r�cup�rer un paquet
d'applications pour commencer � travailler, ce que j'ai inclus dans ce
document est suffisant.
Je suis persuad� qu'il vous plaira d'utiliser Linux et que vous
continuerez votre apprentissage -- comme tout le monde. Je prends
�galement le pari que vous ne retournerez plus jamais sous DOSWin !
J'esp�re avoir �t� compr�hensible et avoir rendu service � mes 3 ou 4
lecteurs.
1122..11.. DDrrooiittss dd''aauutteeuurr
Sauf mentionn� explicitement, les documents Linux HOWTO sont la
propri�t� de leurs auteurs respectifs. Les documents Linux HOWTO
peuvent �tre reproduits et distribu�s en totalit� ou en partie, sur
n'importe quel support physique ou �lectronique, � condition que cette
note concernant les droits d'auteur soit pr�sente sur toutes les
copies. La redistribution commerciale est autoris�e et encourag�e ;
cependant, l'auteur aimerait �tre tenu inform� de toute distribution
de ce type.
Toute traduction, tous travaux d�riv�s ou toute compilation int�grant
des documents Linux HOWTO doivent �tre couverts par cette note
concernant les droits d'auteur. En l'occurrence, vous n'avez pas le
droit de produire un travail d�riv� d'un HOWTO et d'imposer des
restrictions suppl�mentaires � sa distribution. Des exceptions � ces
r�gles peuvent �tre accord�es sous certaines conditions ; veuillez
contacter le coordinateur des Linux HOWTO � l'adresse indiqu�e ci-
dessous.
Bref, nous souhaitons promouvoir la diss�mination de cette information
� travers le plus grand nombre possible de canaux. N�anmoins, nous
voulons conserver les droits d'auteur des documents HOWTO, et
aimerions �tre tenus au courant de tout projet de redistribution des
HOWTOs.
Si vous avez des questions, veuillez contacter Tim Bynum, le
coordinateur des Linux HOWTO, par courrier �lectronique � l'adresse
<
[email protected]> via email.
1122..22.. RReessppoonnssaabbiilliitt��ss
Le �From DOS/Windows to Linux HOWTO� a �t� �crit par Guido Gonzato,
<
[email protected]>. Un grand merci � Matt Welsh,
l'auteur de �Linux Installation and Getting Started� � Ian Jackson,
l'auteur de �Linux frequently asked questions with answers�, �
Guiseppe Zanetti, l'auteur de �Linux� � toutes les personnes qui m'ont
envoy� des suggestions par courrier �lectronique, et des remerciements
particuliers � Linux Thorvalds et GNU qui nous ont apport� Linux.
Ce document est fourni �en l'�tat�. Je me suis efforc� de le r�diger
avec toute l'exactitude possible, mais l'utilisation que vous faites
de l'information qu'il contient est � vos risques et p�rils. Je ne
pourrai en aucun cas �tre tenu pour responsable de dommages r�sultant
de l'utilisation de ce travail.
Tout retour est le bienvenu. N'h�sitez pas � me contacter pour toute
question, suggestion, critique incendiaire etc.
Profitez de la vie et de Linux,
Guido =8-)