The Linux BootPrompt-HOWTO
Par Paul Gortmaker.
v1.14, 1er Fevrier 1998
Ce document est le BootPrompt-Howto, qui est un condense de tous les
parametres de boot qui peuvent etre transmis au noyau de LLiinnuuxx lors de
la sequence de boot. Ceci inclut tous les parametres concernant les
peripheriques. Une partie traitant de la facon dont le noyau trie les
parametres de demarrage ainsi qu'un tour d'horizon des logiciels les
plus repandus pour demarrer le noyau de LLiinnuuxx sont aussi inclues.
CCeettttee vveerrssiioonn ffrraannccaaiissee aa eettee rreeaalliisseeee ppaarr
_L_a_u_r_e_n_t _R_E_N_A_U_D (
[email protected]).
11.. IInnttrroodduuccttiioonn
Le noyau a une capacite limitee pour accepter des informations au
moment du demarrage sous la forme d'une ligne de commande, semblable a
une liste d'arguments que vous pouvez passer a un programme. En
general, ceci est utilise pour donner au noyau des informations
concernant les parametres du materiel que le noyau n'est pas capable
de determiner tout seul, ou pour se substituer/ecraser les valeurs que
le noyau pourrait detecter.
Cependant, si vous avez juste copie une image du noyau directement sur
une disquette, (c.a.d cp zImage /dev/fd0) alors vous n'avez aucune
chance de pouvoir specifier quelque argument que ce soit a ce noyau.
C'est pourquoi beaucoup d'utilisateurs de LLiinnuuxx utilisent des
logiciels comme _L_I_L_O ou _l_o_a_d_l_i_n qui se chargent de transmettre ces
arguments au noyau, et de le faire alors demarrer.
_N_O_T_E _I_M_P_O_R_T_A_N_T_E _P_O_U_R _L_E_S _U_T_I_L_I_S_A_T_E_U_R_S _D_E _M_O_D_U_L_E_S _: Les parametres de
demarrage en general, ne s'appliquent qu'aux pilotes de materiel qui
sont compiles directement dans le noyau. Ils n'ont _a_u_c_u_n _e_f_f_e_t sur
les pilotes qui sont charges en tant que modules. La plupart des
distributions utilisent des modules. Si vous ne savez pas, regardez
dans man depmod et man modprobe en suivant le contenu de
/etc/conf.modules.
Cette version couvre les distributions du noyau jusqu'a la v2.0.33
incluse. Des informations qui font partie des noyaux en developpement
jusqu'a la version 2.1.84 sont aussi documentees.
Le BootPrompt-Howto est edite et mis a jour par :
Paul Gortmaker,
[email protected]
[Notez que les parametres de demarrage qui sont specifiques aux ports
et peripheriques non-i386 (ex : Atari/Amiga) ne sont actuellement pas
documentes.]
11..11.. RReessppoonnssaabbiilliittee eett CCooppyyrriigghhtt
Ce document _n_'_e_s_t _p_a_s l'evangile ! Bien que ce soit probablement la
source d'information la plus a jour que vous puissiez trouver.
Personne n'est responsable de ce qui peut arriver a votre materiel a
part vous. Si votre materiel s'enflamme brusquement (ce qui est
quasiment impossible ! ) je ne suis pas responsable. C'est a dire QUE
L'AUTEUR N'EST PAS RESPONSABLE DES DOMMAGES QUI PEUVENT ETRE PRODUITS
PAR DES ACTIONS RESULTANT D'INFORMATIONS CONTENUES DANS CE DOCUMENT.
Ce document est soumis au Copyright (c) 1995-1998 de Paul Gortmaker.
Ce document peut etre copie en respectant les termes de la GNU General
Public Licence, version 2, ci-incluse en reference. Voir le fichier
linux/COPYING fourni avec le noyau Linux pour plus de details.
Si vous avez l'intention d'incorporer ce document au sein d'une
publication, merci de me contacter, et je ferai un effort pour
m'assurer que vous avez les informations les plus a jour disponibles.
Par le passe, des versions perimees de HOWTO ont ete publiees, ce qui
a attriste les developpeurs qui ont ete harceles de questions
auxquelles ils avaient deja repondu dans des versions plus recentes.
11..22.. DDooccuummeennttaattiioonn AAssssoocciieeee
Les documentations les plus a jour seront toujours les sources du
noyau. Pas si vite ! Ne soyez pas effrayes. Vous n'avez pas besoin de
connaitre la programmation pour lire les commentaires dans les
fichiers source. Par exemple, si vous recherchez un argument qui peut
etre transmis au pilote AHA1542 SCSI, il vous suffit d'aller dans le
repertoire linux/drivers/scsi, et de regarder dans le fichier
aha1542.c et dans les cent premieres lignes vous trouverez en anglais
une description simple et complete des parametres de demarrage que le
pilote 1542 peut recevoir.
Une autre bonne chose seront les fichiers de documentation livres avec
le noyau lui-meme. Il y en a aujourd'hui pas mal, et la plupart
d'entre eux peuvent-etre trouves dans le repertoire
linux/Documentation et tous ses sous repertoires. Le repertoire
linux se trouve generalement dans /usr/src/. Parfois des fichiers
README.foo peuvent se trouver dans le repertoire associe aux pilotes
(c.a.d. linux/drivers/XXX/, ou XXX sera scsi, char, ou net.
Si vous avez trouve quels sont les parametres que vous avez
l'intention d'utiliser, et que vous voulez savoir comment transmettre
ces informations au noyau, alors regardez la documentation qui
correspond au logiciel que vous utilisez pour demarrer le noyau (par
exemple : LILO ou loadlin). Un bref survol est fourni ci-dessous, mais
il ne remplace pas la documentation fournie avec le logiciel de
demarrage.
11..33.. LLee ggrroouuppee ddee ddiissccuussssiioonn LLiinnuuxx
Si vous avez des questions sur la transmission des parametres au
noyau, s'il vous plait, LISEZ D'ABORD ce document. Si ce document et
les documents associes qui sont mentionnes ci-dessus ne repondent pas
a votre (vos) question(s), alors vous pouvez essayer de la (les) poser
dans le groupe de discussion LLiinnuuxx (fr.comp.os.linux pour la France).
Bien sur, il serait bon de lire les messages du groupe avant de poser
aveuglement vos questions, il se peut que quelqu'un d'autre ait deja
pose la meme question, ou peut-etre est-ce une question frequemment
posee (FAQ). Un coup d'oeuil rapide a la FAQ linux avant de poster
est une _b_o_n_n_e idee. On pourra trouver les FAQ quelque part, dans un
repertoire proche de celui ou vous avez trouve ce document.
Les questions generales concernant la configuration de votre systeme
peuvent etre directement posees dans le groupe comp.os.linux.setup.
Nous vous demandons _s_'_i_l _v_o_u_s _p_l_a_i_t de respecter ces quelques
recommandations, et de ne pas cross-poster vos demandes dans d'autres
groupes.
11..44.. NNoouuvveelllleess VVeerrssiioonnss ddee ccee DDooccuummeenntt
Les nouvelles versions (en anglais) de ce document peuvent etre
recuperees par FTP anonyme sur le site sunsite.unc.edu, dans le
repertoire /pub/Linux/docs/HOWTO/. Notez que _S_u_n_S_I_T_E est souvent
surcharge, donc il vaudrait mieux aller chercher ce document sur un
des sites ftp miroir de Linux.
Ces documents en langue francaise se trouvent sur le site ftp.lip6.fr
dans de repertoire /pub/linux/french/docs/HOWTO.
Des mises a jour seront faites chaque fois que de nouvelles
informations / pilotes seront disponibles. Si la copie que vous etes
en train de lire date de plus de quelques mois, il serait bon de
verifier qu'il n'en existe pas une version plus recente.
Ce document est produit en utilisant le systeme SGML specialement
concu pour le projet LLiinnuuxx Howto, et il existe differents formats de
sortie disponibles : postscript, dvi, ascii, html, et bientot TeXinfo.
Je vous recommande de visualiser ce document en HTML (via un logiciel
de navigation WWW ) ou dans le format PostScript/dvi. Tous deux
contiennent les references croisees qui sont perdues dans les
conversions en ASCII.
Si vous voulez obtenir la copie officielle de sunsite, voici l'URL.
BootPrompt-HOWTO <
http://sunsite.unc.edu/mdw/HOWTO/BootPrompt-
HOWTO.html>
22.. VVuuee dd''EEnnsseemmbbllee ddeess PPaarraammeettrreess ddee DDeemmaarrrraaggee
Cette partie donne un certain nombre d'exemples de logiciels qui
peuvent etre utilises pour transmettre les parametres de demarrage au
noyau. Elle donne aussi une idee de la facon dont les parametres sont
traites, quelles sont les limitations des parametres de demarrage, et
la facon dont ils sont repartis vers chaque peripherique pour lesquels
ils ont ete concus.
Il est _i_m_p_o_r_t_a_n_t de noter que l'on _n_e _p_e_u_t _p_a_s utiliser d'espaces dans
un parametre de demarrage, mais seulement entre des parametres
differents. Une liste de valeurs correspondant a un seul parametre
doit utiliser des virgules comme separateur entre les differentes
valeurs, la aussi, sans aucun espace. Voir les exemples ci-dessous.
______________________________________________________________________
ether=9,0x300,0xd0000,0xd4000,eth0 root=/dev/hda1 *BON*
ether = 9, 0x300, 0xd0000, 0xd4000, eth0 root = /dev/hda1 *MAUVAIS*
______________________________________________________________________
22..11.. LLIILLOO ((LLIInnuuxx LLOOaaddeerr))
Le programme LILO (LInux LOader) ecrit par Werner Almesberger est le
plus couramment utilise. Il a la capacite de demarrer differents
noyaux, et stocke les informations de configuration dans un fichier
contenant exclusivement du texte. Beaucoup de distributions
fournissent LILO comme "boot-loader" (chargeur de noyau) par defaut.
LILO peut demarrer DOS, OS/2, LLiinnuuxx, FreeBSD, etc. sans aucun
probleme, et il est tres souple.
Une configuration classique est d'avoir LILO qui arrete le demarrage
et affiche LILO: peu de temps apres que vous ayez allume votre
ordinateur. Il attendra alors quelques instants en vue d'une
eventuelle saisie de l'utilisateur, faute de quoi il lancera le
systeme d'exploitation par defaut. Les etiquettes couramment utilisees
dans les fichiers de configuration de LILO sont linux , backup et
msdos. Si vous desirez entrer un parametre de demarrage, vous le
taperez ici, apres avoir entre l'etiquette du systeme que vous voulez
que LILO lance, comme indique dans l'exemple ci-dessous.
______________________________________________________________________
LILO: linux root=/dev/hda1
______________________________________________________________________
LILO est fourni avec une documentation excellente, et pour les
parametres de demarrage dont nous parlons ici, la commande append= de
LILO est d'une tres grande importance lorsque l'on veut ajouter un
parametre de demarrage de facon permanente dans le fichier de
configuration de LILO. Vous ajoutez tout simplement quelque chose
comme append = "foo=bar" dans le fichier /etc/lilo.conf. On peut
l'ajouter soit en haut du fichier de configuration, afin qu'il
s'applique a toutes les sections, ou dans une section correspondant a
un systeme particulier en le mettant dans une section image=. Voyez
la documentation de LILO pour une description plus complete.
22..22.. LLooaaddLLiinn
L'autre chargeur de noyau couramment utilise est `LoadLin' qui est un
programme DOS qui est capable de lancer un noyau LLiinnuuxx a partir du
prompt du dos (avec des parametres de demarrage) en supposant que
certaines ressources sont disponibles. Ceci est tres bien pour les
gens qui utilisent le DOS et qui veulent basculer sur LLiinnuuxx a partir
du DOS.
C'est aussi tres pratique si vous possedez du materiel qui est
dependant du pilote fourni pour le DOS afin de mettre le materiel dans
un etat donne. Un exemple frequent : les cartes son `SoundBlaster
Compatible' qui requierent un pilote DOS pour positioner un ensemble
de registres proprietaires pour mettre la carte dans un mode
compatible SoundBlaster. Demarrez le DOS avec le pilote requis, et
maintenant chargez LLiinnuuxx a partir du prompt du DOS avec LOADLIN.EXE en
esquivant la remise a zero de la carte qui intervient si on redemarre
completement la machine. De cette facon, la carte est laissee dans le
mode compatible SB et par consequent est utilisable sous LLiinnuuxx.
Il y a aussi d'autres programmes qui peuvent etre utilises pour
demarrer LLiinnuuxx. Pour une liste complete, regardez sur votre miroir ftp
LLiinnuuxx local, les programmes disponibles dans le repertoire
system/Linux-boot/.
22..33.. LL''uuttiilliittaaiirree ````rrddeevv''''
Un certain nombre des parametres de demarrage du noyau ont leurs
valeurs par defaut stockees dans differents octets de l'image du
noyau. Il existe un utilitaire baptise rdev qui est installe sur la
plupart des systemes et qui sait ou sont ces valeurs, et comment les
changer. Il peut aussi modifier un certain nombre de choses qui ne
possedent pas de parametre de demarrage equivalent, comme le mode
video utilise par defaut.
L'utilitaire rdev est couramment associe a swapdev, ramsize, vidmode
et rootflags. Les cinq parametres que rdev peut modifier sont : le
peripherique de demarrage, le peripherique de swap, les parametres du
disque RAM, le mode video par defaut, et l'autorisation de lecture-
seule/lecture-ecriture sur le peripherique racine.
Des informations plus completes sur rdev peuvent etre obtenues en
tapant rdev -h ou en lisant la page correspondante du manuel fourni
(man rdev).
22..44.. CCoommmmeenntt llee nnooyyaauu ggeerree tt--iill lleess ppaarraammeettrreess ??
La plupart des parametres de demarrage utilisent la syntaxe suivante :
______________________________________________________________________
nom[=valeur_1][,valeur_2]...[,valeur_11]
______________________________________________________________________
ou `nom' est un mot cle unique qui est utilise pour reconnaitre a
quelle partie du noyau sont destinees les valeurs associees (si il y
en a). Plusieurs parametres de demarrage peuvent etre transmis sous
forme d'une liste d'elements, comme celle situe ci-dessus, separes par
des espaces. Notez que la limite de 11 parametres est reelle, c'est
pourquoi le code ci-dessus ne comporte que 11 parametres separes par
des virgules pour un mot cle. Toutefois, vous pouvez reutiliser le
meme mot cle avec 11 parametres de plus dans des situations tres
complexes, en sachant que ceci est accepte par la fonction de
configuration. Notez aussi que le noyau partage la liste en un maximum
de 10 parametres entiers, et une chaine de caracteres accompagnatrice,
donc vous pouvez reellement fournir 11 entiers, dans la mesure ou vous
assurez la conversion du 11eme parametre, de chaine en entier, dans le
pilote lui meme.
La plupart sont pris en charge par linux/init/main.c. Tout d'abord,
le noyau cherche a voir si le parametre fait partie des parametres
speciaux comme `root=', `ro', `rw', ou `debug'. La signification de
ces parametres speciaux est decrite plus loin dans ce document.
Il parcourt alors une liste de fonctions de configuration (contenues
dans le tableau bootsetups) pour voir si la chaine parametre specifiee
(comme par exemple `foo') a ete associee a une fonction de
configuration (foo_setup()) pour un peripherique particulier ou une
partie du noyau. Si vous passez au noyau la ligne foo=3,4,5,6,bar
alors, il cherchera dans le tableau bootsetups pour voir si `foo' y
figure. S'il y est, alors il pourra appeler la fonction de
configuration associee a `foo' (foo_setup()) et prendra en charge les
parametres 3, 4, 5 et 6 tels qu'ils sont donnes dans la ligne de
commande adressee au noyau, et traitera aussi le parametre de type
chaine bar.
22..55.. PPoossiittiioonnnneemmeenntt ddeess VVaarriiaabblleess dd''EEnnvviirroonnnneemmeenntt..
Quelque chose du type `foo=bar', qui n'est pas accepte comme une
fonction de configuration telle qu'elle est decrite ci-dessus, est
interpretee comme une variable d'environnement a positionner. Un
exemple (inutile ?) serait d'utiliser `TERM=vt100' comme parametre de
demarrage.
22..66.. PPaasssseerr ddeess ppaarraammeettrreess aauu pprrooggrraammmmee ``iinniitt''
Tous les parametres restants qui ne sont pas pris par le noyau et qui
ne sont pas consideres comme etant des variables d'environnement sont
transmis au processus initial, qui est generalement le programme init.
Le parametre le plus couramment passe au processus init est le mot
_s_i_n_g_l_e qui demande a init de demarrer l'ordinateur en mode mono-
utilisateur, et de ne pas lancer les "daemons" (demons) habituels.
Regardez la page du manuel correspondant a la version de init
installee sur votre systeme, afin de connaitre les parametres
acceptes.
33.. PPaarraammeettrreess GGeenneerraauuxx nnoonn ssppeecciiffiiqquueess aa uunn PPeerriipphheerriiqquuee
Voici des parametres qui ne sont pas lies a des peripheriques
particuliers. Ils sont simplement lies a un certain nombre de
parametres internes au noyau, comme la gestion memoire, celle du
disque RAM, celle du systeme de fichiers racine, etc.
33..11.. OOppttiioonnss dduu ssyysstteemmee ddee ffiicchhiieerrss rraacciinnee
Les options suivantes determinent toutes la facon dont le noyau
selectionne et manipule le systeme de fichiers racine.
33..11..11.. LLee ppaarraammeettrree ``rroooott==''
Ce parametre indique au noyau quel peripherique doit etre utilise
comme "root filesystem" (racine du systeme de fichiers) pendant le
demarrage. Par defaut, c'est le peripherique racine du systeme sur
lequel le noyau a ete construit. Par exemple, si le noyau en question
a ete construit sur un systeme qui utilise `/dev/hda1' comme partition
racine, alors le peripherique racine par defaut sera `/dev/hda1'. Pour
outrepasser cette valeur et selectionner le second lecteur de
disquette comme peripherique racine, il faut utiliser `root=/dev/fd1'.
Les peripheriques racine valides sont un des peripheriques suivants :
(1) /dev/hdaN a /dev/hddN, ou N est la partition pour les disques `a a
d' compatibles ST-506.
(2) /dev/sdaN a /dev/sdeN, ou N est la partition pour les disques `a a
e' compatibles SCSI.
(3) /dev/xdaN a /dev/xdbN, ou N est la partition pour les disques `a a
b' compatibles XT.
(4) /dev/fdN, ou N est le numero du lecteur de disquette. La valeur
N=0 correspond au disque DOS `A:', et N=1 correspond a `B:'.
(5) /dev/nfs, qui n'est pas vraiement un peripherique, mais plutot un
indicateur pour dire au noyau de rechercher le systeme de fichiers
racine via le reseau.
La plus maladroite et la moins compatible des specifications des
peripheriques disque ci-dessus, qui est le format nombre majeur/nombre
mineur est aussi acceptee (par exemple /dev/sda3 a pour major 8, et
pour minor 3, vous pouvez donc utiliser root=0x803 comme alternative).
C'est un des parametres de demarrage qui a sa valeur par defaut
stockee dans l'image du noyau, et qui peut etre aussi modifiee par
l'utilitaire rdev.
33..11..22.. LLee ppaarraammeettrree ``rroo''
Quand le noyau demarre, il a besoin du systeme de fichiers racine,
pour enumerer les elements de base de celui-ci. C'est le systeme de
fichiers racine qui est monte au demarrage. Cependant, si le systeme
de fichiers racine est monte avec un acces en ecriture, vous ne
pourrez pas controler de facon fiable l'integrite du systeme de
fichiers, car il peut y avoir des fichiers en cours d'ecriture.
L'option `ro' indique au noyau de monter le systeme de fichiers racine
en lecture seule, de facon que les programmes de controle de coherence
du systeme de fichiers (fsck) puissent etre certain qu'il n'y a pas
d'ecritures en cours pendant la duree du test. Aucun programme ou
processus ne peut ecrire dans les fichiers situes sur le systeme de
fichiers en question jusqu'a ce qu'il ait ete `remonte' avec un acces
en lecture/ecriture.
C'est un des parametres de demarrage qui a sa valeur par defaut
stockee dans l'image du noyau, et qui peut etre aussi modifiee par
l'utilitaire rdev.
33..11..33.. LLee ppaarraammeettrree ``rrww''
Ceci est le contraire le plus parfait de ce qui precede, c'est a dire
que ce parametre indique au noyau de monter le systeme de fichier
racine en lecture/ecriture. N'executez surtout pas un programme de
type `fsck' sur un systeme de fichiers monte en lecture/ecriture.
La meme valeur stockee dans le fichier image mentionne ci-dessus est
aussi accessible via rdev
33..22.. OOppttiioonnss lliieeeess aa llaa ggeessttiioonn ddeess ddiissqquueess vviirrttuueellss ((ddiissqquueess RRAAMM))
Les options suivantes correspondent a la facon dont le noyau gere le
peripherique disque virtuel, qui est souvent utilise comme zone
d'amorcage durant la phase d'installation, ou pour des machines qui
utilisent des pilotes modulaires qui doivent etre installes pour
acceder au systeme de fichiers racine.
33..22..11.. LLee ppaarraammeettrree ``rraammddiisskk__ssttaarrtt==''
Pour permettre a une image du noyau de loger sur une disquette,
conjointement avec une image compressee du disque virtuel, la commande
`ramdisk_start=<offset>' est ajoutee. Le noyau ne peut pas etre inclus
dans l'image compressee du systeme de fichiers du disque virtuel, car
il doit etre stocke a partir du bloc zero de facon a ce que le BIOS
puisse charger le secteur d'amorce (bootsector) et que le noyau puisse
alors s'auto-lancer.
Note : Si vous utilisez une image du disque virtuel non compressee,
alors le noyau peut faire partie de l'image du systeme de fichiers qui
est charge sur le disque virtuel, et la disquette peut-etre lancee
avec LILO, ou les deux peuvent etre distincts comme c'est fait pour
les images compressees.
Si vous utilisez deux disques boot/root (noyau sur le disque 1, image
u disque virtuel sur le disque 2) alors, le disque virtuel demarrera
au bloc zero, et un deplacement (offset) de zero sera utilise. Etant
donne que c'est la valeur par defaut, vous n'aurez pas besoin
actuellement d'utiliser cette commande.
33..22..22.. LLee ppaarraammeettrree ``llooaadd__rraammddiisskk==''
Ce parametre indique au noyau si il essaye de charger une image du
disque virtuel ou pas. En specifiant `load_ramdisk=1' on indiquera au
noyau de charger une disquette dans le disque virtuel. La valeur par
defaut est zero, ce qui signifie que le noyau n'essaiera pas de
charger un disque virtuel.
Voyez le fichier linux/Documentation/ramdisk.txt pour une description
complete des nouveaux parametres de demarrage, et comment les
utiliser. La facon dont ces parametres peuvent etre positionnes et
stockes dans l'image du noyau via 'rdev' est aussi decrite.
33..22..33.. LLee ppaarraammeettrree ``pprroommpptt__rraammddiisskk==''
Ce parametre indique au noyau si il doit ou non vous demander
d'inserer la disquette contenant l'image du disque virtuel. Dans une
configuration a une seule disquette, l'image du disque virtuel est sur
la meme disquette que le noyau qui vient juste de se charger/demarrer,
et donc un message d'invite est inutile. Dans ce cas, on peut utiliser
`prompt_ramdisk=0'. Dans une configuration avec deux disquettes, vous
devez avoir la possibilite de changer de disquette, et alors
`prompt_ramdisk=1' peut-etre utilise. Etant donne que c'est la valeur
par defaut, on n'a pas vraiment besoin de l'indiquer.
Note Historique : Des gens sournois on l'habitude d'utiliser l'option
de LILO `vga=ask' pour stopper temporairement le demarrage et avoir
ainsi une chance de pouvoir passer de la disquette boot a la disquette
root.
Voyez le fichier linux/Documentation/ramdisk.txt pour une description
complete des nouveaux parametres de demarrage, et comment les
utiliser. La facon dont ces parametres peuvent etre positionnes et
stockes dans l'image du noyau via 'rdev' est aussi decrite.
33..22..44.. LLee ppaarraammeettrree ``rraammddiisskk__ssiizzee==''
Bien que ce soit vrai que le disque virtuel augmente sa taille de
facon dynamique, il existe une limite maximum afin qu'il n'utilise pas
toute la memoire vive (RAM) disponible et vous laisse dans une triste
situation. Par defaut, la taille est de 4096 (c.a.d. 4MB) qui doit
etre suffisant pour la plupart des besoins. Vous pouvez ecraser cette
taille par defaut pour une plus grande ou une plus petite avec ce
parametre de demarrage.
Voyez le fichier linux/Documentation/ramdisk.txt pour une description
complete des nouveaux parametres de demarrage, et comment les
utiliser. La facon dont ces parametres peuvent etre positionnes et
stockes dans l'image du noyau via 'rdev' est aussi decrite.
33..22..55.. LLee ppaarraammeettrree ``rraammddiisskk=='' ((oobbssoolleettee))
NOTE : Ce parametre est obsolete, et ne doit pas etre utilise exepte
sur les noyaux v1.3.47 et ceux plus anciens. Les commandes que l'on
peut utiliser pour les disques virtuels sont documentees ci-dessous.
Ceci indique la taille en Kilo-Octets du disque virtuel (RAM disk) que
vous pouvez eventuellement utiliser. Par exemple, si vous souhaitez
avoir un systeme de fichiers racine sur une disquette 1.44 Mo charge
sur le disque virtuel, vous devrez utiliser :
______________________________________________________________________
ramdisk=1440
______________________________________________________________________
C'est un des parametres de demarrage qui a sa valeur par defaut
stockee dans l'image du noyau, et qui peut etre aussi modifie par
l'utilitaire rdev.
33..22..66.. LLee ppaarraammeettrree ``nnooiinniittrrdd'' ((ddiissqquuee RRAAMM iinniittiiaall))
La version v2.x du noyau et les versions plus recentes possedent la
caracteristique de pouvoir avoir le systeme de fichiers racine
initialement sur un disque virtuel, et le noyau execute linuxrc sur
cette image memoire. Cette caracteristique est generalement utilisee
pour permettre de charger des modules necessaires au montage du
systeme de fichiers racine reel (par exemple : charger les modules du
pilote SCSI stockes dans l'image du disque virtuel, et alors monter le
systeme de fichiers racine reel sur un disque SCSI).
Le parametre `noinitrd' actuel determine ce qui arrive aux donnees
initrd apres que le noyau ait demarre. Lorsqu'il est indique, au lieu
de se convertir en disque virtuel, il est accessible via /dev/initrd,
et peut-etre lu juste avant que la RAM soit liberee pour le systeme.
Pour de plus amples details sur l'utilisation du disque RAM initial,
consultez linux/Documentation/initrd.txt. De plus, les versions les
plus recentes LILO et LOADLIN doivent contenir des informations
complementaires tres interessantes.
33..33.. PPaarraammeettrreess ddee DDeemmaarrrraaggee rreellaattiiffss aa llaa GGeessttiioonn ddee llaa MMeemmooiirree..
Les parametres suivants modifient la facon dont linux detecte ou gere
la memoire physique et virtuelle de votre systeme.
33..33..11.. LLee ppaarraammeettrree ``mmeemm==''
Ce parametre vise deux objectifs : L'objectif principal est d'indiquer
la quantite de memoire installee (ou une valeur plus petite si vous
desirez limiter le quantite de memoire disponible pour linux). Le
second ojectif (tres utilise) est de specifier mem=nopentium qui
indique au noyau de linux de ne pas utiliser les caracteristiques de
la table de performance de pages de 4 MO (4MB page table performance).
L'appel initial au BIOS defini dans la specification des PC, et qui
renvoie la taille de la memoire installee, a ete concu pour etre
capable de donner des tailles memoire jusqu'a 64 Mo (He oui, encore
une manque de prevoyance, tout comme les disques de 1024
cylindres...Pfffff). Linux utilise cet appel au BIOS au demarrage pour
determiner quelle est la quantite de memoire installee. Si vous avez
plus de 64 Mo de memoire vive installee, vous pouvez utiliser ce
parametre de demarrage pour indiquer a Linux quelle est la quantite de
memoire dont vous disposez. Voici une citation de Linus sur
l'utilisation du parametre `mem='.
"Le noyau acceptera tous les parametres `mem=xx' que vous lui
donnerez, et s'il s'apercoit que vous lui avez menti, il plantera
lamentablement tot ou tard. Le parametre indique la plus haute zone
adressable, donc `mem=0x1000000' signifie que vous avez 16 Mo de
memoire, par exemple. Pour une machine ayant 96 Mo de memoire, le
parametre serait `mem=0x6000000'."
NOTE NOTE NOTE: certaines machines peuvent utiliser le sommet de la
memoire pour le cache du BIOS ou quelque chose d'autre, c'est pourquoi
il se peut que vous n'ayez pas vraiment la totalite de ces 96 Mo comme
memoire adressable. Le contraire est aussi exact : certaines puces
feront un plan de la memoire physique couverte par la zone BIOS dans
la zone situee juste au dessus du sommet de la memoire, donc le sommet
de la memoire peut etre actuellement 96Mo + 384ko par exemple. Si
vous indiquez a LLiinnuuxx qu'il a plus de memoire qu'il doit en avoir
actuellement, des choses plutot desagreables vous arriveront : peut-
etre pas tout de suite, mais un jour surement.''
Notez que cet argument n'a pas besoin d'etre en hexadecimal, et que
les suffixes `k' et `M' (en majuscule ou minuscule, peu importe)
peuvent etre utilises pour indiquer respectivement kilo-octets et
Mega-octets (le `k' multiplie par 10 votre valeur et le `M' la
multiplie par 20). La mise en garde exposee ci-dessus reste vraie en
cela qu'une machine avec 96 Mo peut fonctionner avec mem=97920k mais
echouer avec soit mem=98304k ou mem=96M.
33..33..22.. LLee ppaarraammeettrree ``sswwaapp==''
Il permet a l'utilisateur de regler certains des parametres de la
memoire virtuelle qui sont lies aux fichiers d'echange (swap) sur
disque. Il accepte les huit parametres suivants :
______________________________________________________________________
MAX_PAGE_AGE
PAGE_ADVANCE
PAGE_DECLINE
PAGE_INITIAL_AGE
AGE_CLUSTER_FRACT
AGE_CLUSTER_MIN
PAGEOUT_WEIGHT
BUFFEROUT_WEIGHT
______________________________________________________________________
Les utilisateurs avertis pourront jeter un coup d'oeuil au fichier
linux/mm/swap.c et sur les donnees du repertoire /proc/sys/vm.
33..33..33.. LLee ppaarraammeettrree ``bbuuffff==''
Comme le parametre `swap=', il permet a l'utilisateur de regler
certains des parametres relatifs a la gestion des tampons memoire. Il
accepte les six parametres suivant :
______________________________________________________________________
MAX_BUFF_AGE
BUFF_ADVANCE
BUFF_DECLINE
BUFF_INITIAL_AGE
BUFFEROUT_WEIGHT
BUFFERMEM_GRACE
______________________________________________________________________
Les utilisateurs avertis pourront jeter un coup d'oeuil au fichier
linux/mm/swap.c et sur les donnees du repertoire /proc/sys/vm.
33..44.. PPaarraammeettrreess ddee ddeemmaarrrraaggee ppoouurr lleess ssyysstteemmeess ddee ffiicchhiieerrss rraacciinnee NNFFSS
Linux supporte des systemes comme les stations de travail sans disques
a condition que leur systeme de fichiers racine soit de type NFS
(Network FileSystem ou Systeme de Fichiers Reseau). Ces parametres
sont utilises pour indiquer a la station exempte de disque sur quelle
machine elle doit aller chercher son systeme. Notez aussi que le
parametre root=/dev/nfs est requis. Des informations detaillees sur
l'utilisation d'un systeme de fichiers racine NFS sont contenues dans
linux/Documentation/nfsroot.txt. Je vous conseille de lire ce fichier,
car ce qui suit est juste un resume rapide extrait directement de ce
document.
33..44..11.. LLee ppaarraammeettrree ``nnffssrroooott==''
Ce parametre indique au noyau quelle machine, quel repertoire et
quelles options NFS sont utilisees pour son systeme de fichiers
racine. La structure du parametre est la suivante :
______________________________________________________________________
nfsroot=[<server-ip>:]<root-dir>[,<nfs-options>]
______________________________________________________________________
Si le parametre nfsroot n'est pas donne sur la ligne de commande, on
utilisera par defaut `/tftpboot/%'. Les autres options sont les
suivantes :
<server-ip> - Indique l'adresse IP du serveur NFS. Si ce champ n'est
pas indique, l'adresse par defaut determinee par la variable nfsaddrs
(voir ci-dessous) est utilisee. Une des utilisations de ce parametre
est par exemple l'utilisation de serveurs differents pour RARP et NFS.
Generalement vous pouvez le laisser a blanc.
<root-dir> - Nom du repertoire sur le serveur a monter en tant que
racine. Si il y a un caractere `%' dans la chaine, le caractere sera
remplace par la representation ASCII de l'adresse IP du client.
<nfs-options> - Options NFS standard. Toutes les options sont separees
par des virgules. Si le champ option n'est pas indique, les valeurs
suivantes sont utilisees par defaut :
port = tel que donne par le demon portmap du serveur
rsize = 1024
wsize = 1024
timeo = 7
retrans = 3
acregmin = 3
acregmax = 60
acdirmin = 30
acdirmax = 60
flags = hard, nointr, noposix, cto, ac
33..44..22.. LLee ppaarraammeettrree ``nnffssaaddddrrss==''
Ce parametre de demarrage positionne les differentes adresses qui sont
necessaires a la communication sur le reseau. Si ce parametre n'est
pas indique, le noyau essaie d'utiliser RARP et/ou BOOTP pour calculer
ces parametres. La structure est la suivante :
______________________________________________________________________
nfsaddrs=<my-ip>:<serv-ip>:<gw-ip>:<netmask>:<name>:<dev>:<auto>
______________________________________________________________________
<my-ip> - Adresse IP du client. Si elle est vide, cette adresse sera
determinee par RARP ou BOOTP. Le protocole utilise depend de ce qui a
ete active pendant la configuration du noyau et sur le parametre
<auto>. Si ce parametre n'est pas vide, ni RARP, ni BOOTP ne seront
utilises.
<serv-ip> - Adresse IP du serveur NFS. Si RARP est utilise pour
determiner l'adresse du client et que ce parametre N'EST PAS vide,
seules les reponses du serveur specifie seront acceptees. Pour
utiliser differents serveurs NFS et RARP, indiquez votre serveur RARP
ici (ou laissez le a blanc), et indiquez votre serveur NFS dans le
parametre nfsroot (voir ci-dessus). Si cette entree est a blanc,
l'adresse utilisee est celle du serveur qui repond a la requete RARP
ou BOOTP.
<gw-ip> - Adresse IP d'une passerelle (gateway) si le serveur est sur
un sous-reseau different. Si cette entree est vide, aucune passerelle
n'est utilisee et le serveur est suppose etre sur le reseau local, a
moins qu'une valeur n'ait ete recue par BOOTP.
<netmask> - Masque de reseau pour les interfaces de reseau local. Si
ce parametre est vide, le masque de reseau est deduit de l'adresse IP
du client, a moins qu'une valeur n'ait ete recue par BOOTP.
<name> - Nom du client. Si il est vide, l'adresse IP du client est
utilisee en notation ASCII, sauf si une valeur a ete recue par BOOTP.
<dev> - Nom du peripherique reseau a utiliser. Si le parametre est
vide, tous les peripheriques sont utilises pour les requetes RARP, et
le premier trouve pour BOOTP. Pour NFS, le peripherique utilise est
celui pour lequel on a recu une reponse a RARP ou BOOTP. Si vous
n'avez qu'un peripherique, vous pouvez sans aucun risque le laisser a
blanc.
<auto> - Methode a utiliser pour l'autoconfiguration. Si `rarp' ou
`bootp' sont indiques, le protocole specifie est utilise. Si la
valeur est `both' ou vide, les deux protocoles seront utilises a
condition qu'ils aient ete actives durant la configuration du noyau.
Utiliser 'none' signifie pas d'autoconfiguration; Dans ce cas, vous
devez indiquer toutes les valeurs necessaires dans les champs
precedents.
Le parametre <auto> peut apparaitre seul comme valeur du parametre
nfsaddrs (sans tous les caracteres `:' avant). Dans ce cas,
l'autoconfiguration est utilisee. Toutefois, la valeur `none' n'est
pas disponible dans ce cas.
33..55.. DD''aauuttrreess ppaarraammeettrreess ddee ddeemmaarrrraaggee ddiivveerrss
Ces differents parametres de demarrage permettent a l'utilisateur de
gerer certains parametres internes du noyau.
33..55..11.. LLee ppaarraammeettrree ``ddeebbuugg''
Le noyau envoie des messages importants (et moins importants) a
l'operateur via la fonction printk(). Si le message est considere
comme important, la fonction printk() envoie une copie sur la console
active, mais le transmet aussi a la fonction klogd() qui l'archive sur
le disque. La raison pour laquelle le message est envoye a la console
et archive sur disque, est simple : dans certaines circonstances
malheureuses (par exemple une defaillance du disque) le message ne
serait pas ecrit sur le disque et serait perdu.
Le seuil a partir duquel un message est considere comme important, ou
ne l'est pas, est determine par la variable console_loglevel. Par
defaut, l'affichage sur la console est declenche pour tout ce qui
depasse le DEBUG (niveau 7). Ces niveaux sont definis dans le fichier
include kernel.h. Le fait de specifier comme parametre de demarrage
debug forcera le niveau de suivi a 10, de facon que _t_o_u_s les messages
du noyau apparaissent sur la console.
Le niveau de suivi de la console peut aussi etre positionne pendant
l'utilisation via une option du programme klogd(). Consultez la page
du manuel correspondant a la version installee sur votre systeme, pour
voir comment utiliser ce programme.
33..55..22.. LLee ppaarraammeettrree ``iinniitt==''
Par defaut, le noyau lance le programme `init' au demarrage, qui prend
alors soin de configurer l'ordinateur pour les utilisateurs en lancant
les programmes getty, les scripts `rc' et tout le reste. Le noyau
recherche d'abord /sbin/init, ensuite /etc/init (secondaire), et en
dernier recours, il essaiera d'utiliser /bin/sh (eventuellement
/etc/rc). Si par exemple, votre programme init est corrompu et donc
stoppe vous serez en mesure de demarrer, en utilisant le parametre de
demarrage init=/bin/sh qui vous positionnera directement dans un shell
au demarrage, vous permettant de remplacer les programmes corrompus.
33..55..33.. LLee PPaarraammeettrree ``nnoo338877''
Certains coprocesseurs i387 ont des bogues qui apparaissent lorsqu'ils
sont utilises en mode protege 32 bits. Par exemple, certaines puces
ULSI-387 recentes, provoquent un blocage irreversible lorsqu'elles
font des calculs un virgule flottante, apparemment du a un bug dans
les instructions FRSAV/FRRESTOR. L'utilisation du parametre de
demarrage `no387' fait ignorer a LLiinnuuxx le coprocesseur mathematique
s'il y en a un. Bien sur, votre noyau doit alors obligatoirement etre
compile avec l'option d'emulation du coprocesseur ! Cela peut aussi
etre interessant si vous possedez une de ces _t_r_e_s vielles machines 386
qui peuvent utiliser une FPU 80287, alors que LLiinnuuxx ne peut pas.
33..55..44.. LLee PPaarraammeettrree ``nnoo--hhlltt''
La famille des processeurs i386 (et les suivantes) ont une instruction
`htl' qui indique au processeur que rien ne va se produire jusqu'a ce
qu'un peripherique externe (clavier, modem, disque, etc.) demande au
processeur d'accomplir une tache. Ceci permet au processeur de se
mettre dans un mode `low-power' (economie d'energie) dans lequel il
reste a l'etat de zombi jusqu'a ce qu'un peripherique externe le
reveille (generalement via une interruption). Certaines puces
i486DX-100 recentes ont un probleme avec l'instruction `htl' qui est
le suivant : elles ne peuvent pas retourner en mode operationnel de
facon fiable apres que cette instruction ait ete utilisee.
L'utilisation de l'instruction `no-hlt' indique a LLiinnuuxx de simplement
executer une boucle infinie quand il n'y a rien d'autre a faire, et de
_n_e _p_a_s arreter votre processeur quand il n'y a aucune activitee. Ceci
permet aux personnes qui utilisent ces puces defectueuses d'utiliser
LLiinnuuxx, bien qu'ils doivent etre informes du fait que le remplacement
dans le cadre de la garantie est possible.
33..55..55.. LLee ppaarraammeettrree ``nnoo--ssccrroollll''
L'utilisation de ce parametre au demarrage desactive le defilement
d'ecran (scrolling) qui rend difficile l'emploi de terminaux Braille.
33..55..66.. LLee ppaarraammeettrree ``ppaanniicc==''
Dans le cas tres desagreable d'une alerte du noyau (kernel panic),
c'est a dire une erreur interne qui a ete detectee par le noyau, et
pour laquelle il a decide qu'elle etait suffisamment grave pour raler
bruyamment et tout arreter ; le comportement par defaut est d'en
rester la jusqu'a ce que quelqu'un se penche sur le probleme,
visualise le message sur l'ecran et redemarre la machine. Cependant,
si une machine fonctionne sans surveillance dans un local isole il
peut-etre souhaitable qu'il redemarre de lui-meme afin que la machine
revienne en ligne. Par exemple, l'utilisation de `panic=30' au
demarrage forcera le noyau a essayer de redemarrer 30 secondes apres
que l'alerte du noyau se soit produite. Une valeur a zero donne le
comportement par defaut, qui est d'attendre eternellement. Notez que
cette valeur d'attente peut aussi etre lu et positionnee via
l'interface sysctl /proc/sys/kernel/panic.
33..55..77.. LLee ppaarraammeettrree ``pprrooffiillee==''
Les developpeurs du noyau peuvent activer une option qui leur permet
de suivre comment et ou le noyau consomme ses cycles CPU, dans le but
d'augmenter ses capacites et ses performances. Cette option vous
permet de positionner cet indicateur de suivi au moment du demarrage.
Generalement il est positionne a deux. Vous pouvez aussi compiler
votre noyau avec l'option de suivi par defaut. Dans tous les cas, il
vous faudra un outil comme readprofile.c afin d'utiliser les donnees
fournies par /proc/profile.
33..55..88.. LLee ppaarraammeettrree ``rreebboooott==''
Cette option controle le type de redemarrage que Linux fera lorsque
vous ferez une remise a zero de votre ordinateur (generalement via
/sbin/init en faisant un Ctrl-Alt-Suppr). Le comportement par defaut
des derniers noyaux v2.0 est de faire un redemarrage `a froid' (c.a.d.
remise a zero complete, le BIOS comtrole la memoire, etc.) au lieu
d'un redemarrage `a chaud' (c.a.d pas de remise a zero totale, pas de
controle de la memoire). Il a ete modifie pour prendre la valeur
froid par defaut depuis que cela semble fonctionner sur des materiels
bon marche ou endommages qui ne voulaient pas redemarrer lorsqu'un
redemarrage a chaud etait requis. Pour retrouver l'ancien comportement
(c.a.d redemarrage a chaud) utilisez reboot=w en fait n'importe quel
mot commancant par w fonctionnera.
Pourquoi cela pourrait-il vous ennuyer ? Certains disques incluant de
la memoire cache peuvent detecter un redemarrage a chaud, et ecrire
les donnees du cache sur le disque. Lors d'un redemarrage a froid, la
carte peut-etre remise a zero, et les donnees stockees dans la memoire
cache seront perdues. D'autres ont signale que des systemes prenaient
beaucoup de temps pour verifier la memoire, et/ou des BIOS SCSI qui
etaient tres long a s'initialiser lors d'un demarrage a froid, et
c'est par consequent une excellente raison pour utiliser le
redemarrage a chaud.
33..55..99.. LLee ppaarraammeettrree ``rreesseerrvvee==''
Ceci est utilise pour _p_r_o_t_e_g_e_r les zones des ports d'I/O des
programmes de test. La syntaxe de la commande est la suivante :
reserve=iobase,extent,iobase,extent...
Sur certaines machines, il peut-etre necessaire d'empecher les pilotes
de peripheriques de controler les peripheriques a une certaine adresse
(auto-test). Ceci peut-etre necessaire pour du materiel mal concu qui
peut provoquer un _b_l_o_q_u_a_g_e au demarrage (comme par exemple certaines
cartes reseaux ethernet), du materiel mal reconnu, du materiel dont
l'etat a ete modifie par un test recent, ou encore si vous ne voulez
pas que le noyau initialise certains materiels.
Le parametre de demarrage reserve s'attaque a ce probleme en
specifiant une zone d'un port d'entree/sortie qui n'a pas besoin
d'etre testee. Cette zone est "reservee" (verrouillee) dans la table
d'enregistrement des ports du noyau comme si un peripherique avait
deja ete trouve dans cette zone (avec le nom reserved). Notons que ce
mecanisme n'est pas necessaire sur la plupart des machines. Il est
indispensable d'utiliser ce parametre uniquement en cas de probleme ou
dans certains cas particuliers.
Les ports d'entree/sortie dans la zone specifiee sont proteges contre
les controles de peripheriques qui font un check_region() au lieu de
tester aveuglement une region d'entree/sortie. Ceci a ete introduit
pour etre utilise lorsqu'un pilote plante, avec la NE2000 par exemple,
ou identifie de facon incorrecte un autre peripherique comme etant le
sien. Un pilote de peripherique correct ne doit pas tester une zone
reservee, a moins qu'un autre parametre de demarrage lui demande
explicitement de le faire. Ceci implique que le parametre reserve doit
etre le plus souvent utilise avec un autre parametre de demarrage. Par
consequent si vous specifiez une region reserve pour preserver un
peripherique particulier, vous devrez en general aussi specifier de
facon explicite un test pour ce peripherique. La plupart des pilotes
ignorent la table d'enregistrement des ports si on leur donne une
adresse specifique.
Par exemple, la ligne de demarrage
______________________________________________________________________
reserve=0x300,32 blah=0x300
______________________________________________________________________
laisse tous les pilotes de peripheriques, excepte le pilote pour
`blah', tester 0x300-0x31f.
Comme d'habitude avec les parametres de demarrage, il existe une
limite a 11 parametres, c'est pourquoi vous ne pouvez indiquer que 5
zones protegees par mot cle reserve. Plusieurs ordres reserve peuvent
etre utilises si vous avez une requete vraiment tres complexe.
33..55..1100.. LLee ppaarraammeettrree ``vvggaa==''
Notez que ce n'est pas vraiment un parametre de demarrage. C'est une
option interpretee par LILO et non pas par le kernel, contrairement a
tous les autres arguments. Pourtant, son utilisation est devenue si
commune qu'une mention lui est reservee ici. Il peut aussi etre
positionne grace a rdev -v ou par equivalence avec vidmode sur le
fichier vmlinuz. Cela permet au programme de configuration d'utiliser
le BIOS video pour changer le mode d'ecran par defaut, avant le
demarrage du noyau de Linux. Les modes courants sont 80x50, 132x44,
etc. Le meilleur moyen d'utiliser cette option est de demarrer avec
vga=ask, qui vous demandera a l'aide d'une liste des differents modes
que vous pourrez utiliser avec votre carte video, avant de demarrer le
noyau. Une fois que vous avez le nombre que vous voulez utiliser,
provenant de la liste ci-dessus, vous pouvez, plus tard, le placer a
la place de 'ask'. Pour plus d'informations, veuillez, s'il vous
plait, regarder le fichier linuxDocumentation/svga.txt/ qui existe
depuis les dernieres versions du noyau. Notez que les noyaux recents
(version 2.1 et superieures) ont leur programme de configuration qui
permettent de changer le mode video, sous la forme d'une option,
listee comme un _S_u_p_p_o_r_t _d_e _s_e_l_e_c_t_i_o_n _d_e _m_o_d_e _v_i_d_e_o (_V_i_d_e_o _m_o_d_e
_s_e_l_e_c_t_i_o_n _s_u_p_p_o_r_t), donc vous devez selectionner cette option si vous
voulez cette caracteristique.
44.. PPaarraammeettrreess ddee ddeemmaarrrraaggee ppoouurr lleess PPeerriipphheerriiqquueess SSCCSSII
Cette section contient une description des parametres de demarrage qui
sont utilises pour passer des informations concernant les adaptateurs
hotes et les peripheriques SCSI.
44..11.. PPaarraammeettrreess ppoouurr lleess ppiillootteess ddee nniivveeaauu iinntteerrmmeeddiiaaiirree
Les pilotes de niveau intermediaire prennent en charge des choses
comme le disques, les CD-Roms et les bandes sans s'attacher aux
specificitees de chaque peripheriques.
44..22.. NNoommbbrree mmaaxxiimmuumm ddee LLUUNN ccoonnttrroolleess ((``mmaaxx__ssccssii__lluunnss==''))
Chaque peripherique SCSI peut avoir un nombre de `sous-peripheriques'
qui le composent. L'exemple le plus courant est represente par les
nouveaux CD-ROM SCSI qui utilisent plus d'un disque a la fois grace a
un chargeur de CD. Chaque CD est adressable comme un `Logical Unit
Number' (LUN = Numero d'Unite Logique) de ce peripherique multiple.
Mais la plupart des peripheriques comme les disques durs, les lecteurs
de bandes et autres, sont des peripheriques simples et on leur
attribue le LUN zero.
Le probleme survient avec les peripheriques a un seul LUN qui ont un
mauvais microprogramme. Certains peripheriques SCSI mal concus
(anciens et malheureurement nouveaux aussi) ne supportent pas d'etre
testes pour des LUN differents de zero. Ils repondent en se bloquant,
et peuvent aussi verrouiller tout le bus SCSI en meme temps.
Les nouveaux noyaux ont une option de configuration qui vous permet
d'indiquer le nombre maximum de LUN a tester. Par defaut, ils ne
testent que le LUN zero, pour eviter le probleme decrit ci-dessus.
Pour specifier le nombre de LUN a tester au moment du demarrage, il
suffit d'entrer le parametre de demarrage `max_scsi_luns=n', ou n est
un nombre compris entre un et huit. Pour eviter les problemes decrits
precedemment, on peut utiliser n=1 pour eviter de perturber les
peripheriques defectueux.
44..33.. PPaarraammeettrreess ppoouurr lleess LLeecctteeuurrss ddee BBaannddeess SSCCSSII ((``sstt==''))
Certaines configurations de demarrage pour les lecteurs de bande SCSI
peuvent etre obtenues en utilisant ce qui suit :
______________________________________________________________________
st=buf_size[,write_threshold[,max_bufs]]
______________________________________________________________________
Les deux premiers nombres sont donnes en kilo-octets. La valeur par
defaut du buf_size est 32 ko, et la taille maximum qui peut etre
donnee est la valeur ridicule de 16384 ko. La zone write_threshold
est la valeur a laquelle le tampon est envoye vers la bande, avec une
valeur par defaut de 30ko. Le nombre maximum de tampons varie en
fonction du nombre de lecteurs detectes, et a une valeur par defaut
egale a deux. Voici un exemple d'utilisationnbsp;:
______________________________________________________________________
st=32,30,2
______________________________________________________________________
Des indications plus precises peuvent etre trouvees dans le fichier
README.st qui est dans le repertoire scsi de l'arborescence des
sources du noyau.
44..44.. PPaarraammeettrreess ppoouurr lleess aaddaappttaatteeuurrss SSCCSSII
Notations utilisees dans cette section :
iobase Le premier port d'Entree/Sortie que le serveur SCSI occupe.
Ceux-ci sont donnes en notation hexadecimale, et sont generalement
situes dans la fourchette 0x200 a 0x3ff.
irq L'interruption materielle pour laquelle la carte a ete
configuree. Les valeurs autorisees dependront de la carte en question,
mais seront generalement 5, 7, 9, 10, 11, 12, et 15. Les autres
valeurs etant generalement utilisees pour les peripheriques courants
comme les disques durs IDE, les lecteurs de disquettes, les ports
serie, etc.
dma Le canal DMA (Direct Memory Access - Acces Direct a la Memoire)
Generalement applique aux cartes de pilotage du bus. Les cartes PCI et
VLB pilotent directement le bus, et ne necessitent pas de canal DMA
ISA.
scsi-id L'identifiant que la carte-serveur utilise pour s'identifier
elle-meme sur le bus SCSI. Un certain nombre de cartes serveur vous
permettront de modifier cette valeur, alors que d'autres ont cette
valeur stockee de facon definitive sur la carte. La valeur par defaut
la plus courante est sept, mais les cartes Seagate et Future Domain
TMC-950 par exemple utilisent la valeur six.
parity Determine si la carte serveur SCSI doit demander aux
peripheriques connectes de fournir une valeur de parite avec tous les
echanges d'informations. La valeur 1 indique que la detection de
parite est activee, et la valeur 0 desactive le controle de parite.
Encore une fois, toutes les cartes ne supportent pas la selection du
controle de parite par les parametres de demarrage.
44..44..11.. AAddaapptteecc aahhaa115511xx,, aahhaa115522xx,, aaiicc66226600,, aaiicc66336600,, SSBB1166--SSCCSSII
((``aahhaa115522xx==''))
Les valeurs aha font reference a des cartes et les valeurs aic font
reference aux puces SCSI actuelles de ce type de cartes, y compris la
Soundblaster-16 SCSI.
Le code de test de ces serveurs SCSI recherche s'il existe un BIOS
installe, et s'il n'est pas present, le test ne trouvera pas votre
carte. Vous aurez alors a utiliser le parametre de demarrage avec la
syntaxe suivante :
______________________________________________________________________
aha152x=iobase[,irq[,scsi-id[,reconnect[,parity]]]]
______________________________________________________________________
Notez que si le pilote a ete compile avec l'option de recherche
d'erreur activee, une sixieme valeur peut etre specifiee pour fixer le
niveau de recherche d'erreur.
Tous les parametres sont decrits au debut de cette section, et la
valeur reconnect permet au peripherique de se deconnecter/reconnecter
si une valeur differente de zero est utilisee. Voici un exemple
d'utilisation :
______________________________________________________________________
aha152x=0x340,11,7,1
______________________________________________________________________
Notez que les parametres doivent etre donnes dans l'ordre, ce qui
signifie que si vous desirez specifier une configuration de parite,
vous devrez alors indiquer les valeurs de iobase, irq, scsi-id et
reconnect aussi.
44..44..22.. AAddaapptteecc aahhaa115544xx ((``aahhaa11554422==''))
Ce sont les gammes de cartes aha154x. Les differentes cartes aha1542
ont un controleur de disquette i82077 en interne, tandis que les
cartes de la serie aha1540 n'en ont pas. Ce sont des cartes a
"busmastering", (controle de bus) et elles ont des parametres qui
permettent d'indiquer le niveau ``d'equite'' qui est utilise pour
partager le bus avec les autres peripheriques. Le parametre de
demarrage ressemble a ce qui suit.
______________________________________________________________________
aha1542=iobase[,buson,busoff[,dmaspeed]]
______________________________________________________________________
Les valeurs couramment utilisees pour iobase sont les suivantes :
0x130, 0x134, 0x230, 0x234, 0x330, 0x334. Des clones de cartes
peuvent autoriser d'autres valeurs.
Les valeurs buson, busoff indiquent le nombre de microsecondes pendant
lesquelles la carte est prioritaire sur le bus ISA. Les valeurs par
defaut sont 11 us prioritaire, et 4 us non prioritaire, de facon que
d'autres cartes (comme une carte Ethernet ISA LANCE) aient une chance
d'avoir acces au bus ISA.
La valeur dmaspeed fait reference a la vitesse (en Mo/s) a laquelle
s'effectue le transfert DMA (Direct Memory Access, Memoire a Acces
Direct). La valeur par defaut est 5 Mo/s. Les nouvelles versions de
ces cartes vous permettent de selectionner cette valeur de facon
logicielle alors que les anciennes cartes utilisait des cavaliers.
Vous pouvez utiliser des valeurs allant jusqu'a 10 Mo/s en supposant
que votre carte mere soit capable de les supporter. Experimentez
prudemment si vous utilisez des valeurs superieures a 5 Mo/s.
44..44..33.. AAddaapptteecc aahhaa227744xx,, aahhaa228844xx,, aaiicc77xxxxxx ((``aaiicc77xxxxxx==''))
Ces cartes peuvent recevoir un parametre selon la syntaxe suivante :
______________________________________________________________________
aic7xxx=extended,no_reset
______________________________________________________________________
La valeur de extended, si elle est differente de zero, indique que la
traduction etendue pour les disques de grande capacite est activee.
La valeur no_reset, si elle est differente de zero, indique au pilote
de ne pas reinitialiser le bus SCSI lorsqu'il configure la carte-
serveur au demarrage.
44..44..44.. AAddaappttaatteeuurrss SSCCSSII AAddvvaannSSyyss ((``aaddvvaannssyyss==''))
Le pilote AdvanSys peut accepter jusqu'a quatre adresses I/O qui
seront testees pour une carte SCSI AdvanSys. Notez que ces valeurs (si
elles sont utilisees) n'auront en aucun cas d'effet sur les tests EISA
ou PCI. Elles sont seulement utilisees pour tester les cartes ISA et
VLB. De plus, si le pilote a ete compile avec l'option de debogage
activee, le niveau de detail des informations renvoyees par le
debogage peut etre indique en ajoutant un parametre 0xdeb[0-f]. Le 0-f
permet de faire afficher les 16 niveaux de messages de debogage.
44..44..55.. AAddaappttaatteeuurr AAllwwaayyss IINN22000000 ((``iinn22000000==''))
Contrairement aux autres parametres de demarrage, le pilote IN2000
utilise des prefixes de type chaine ASCII pour la plupart de ses
parametres entiers; Voici la liste des parametres acceptes :
ioport:addr
- Ou addr est l'adresse IO d'une carte (generalement sans memoire
morte 'ROM').
noreset
- Pas de parametres optionnels. Evite la remise a zero du bus SCSI au
moment du demarrage.
nosync:x
- x est un masque d'octets (bitmask) ou les 7 premiers bits
correspondent aux 7 peripheriques SCSI possibles (bit 0 pour le
peripherique #0, etc). Positionnez un bit pour PREVENIR une
negociation de synchronisation sur ce peripherique. Par defaut sync
est DESACTIVE sur tous les peripheriques.
period:ns
- ns est la duree minimum en nanosecondes d'une periode de transfert
de donnees en SCSI. La valeur par defaut est 500; les valeurs doivent
etre comprises entre 250 et 1000.
disconnect:x
- x = 0 pour ne jamais autoriser les deconnexions, 2 pour toujours les
autoriser. x = 1 fait des deconnexions 'selon le besoin', ce qui est
la valeur par defaut et generalement le meilleur choix.
debug:x - Si `DEBUGGING_ON' est positionne, x est un masque d'octets
qui provoque differents types de sorties de debogage pour imprimer
(voyez le DB_xxx definis dans in2000.h).
proc:x - Si `PROC_INTERFACE' est defini, x est un masque d'octets qui
indique comment fontionne l'interface /proc et ce qu'elle fait (voir
la definition de PR_xxx dans in2000.h
Quelques exemples d'utilisation sont listes ci-dessous :
______________________________________________________________________
in2000=ioport:0x220,noreset
in2000=period:250,disconnect:2,nosync:0x03
in2000=debug:0x1e
in2000=proc:3
______________________________________________________________________
44..44..66.. MMaatteerriieell bbaassee ssuurr uunn AAMMDD AAMM5533CC997744 ((``AAMM5533CC997744==''))
Contrairement aux autres pilotes, celui-ci n'utilise pas de parametres
de demarrage pour indiquer les E/S, les IRQ ou les DMA (depuis que le
AM53C974 est un peripherique PCI, il n'a pas besoin de la faire). En
revanche, les parametres sont utilises pour communiquer les modes de
transfert et les vitesses qui doivent etre utilises entre le serveur
(host) et le peripherique cible. Utilisons un exemple pour y voir plus
clair :
______________________________________________________________________
AM53C974=7,2,8,15
______________________________________________________________________
Ceci peut etre interprete de la maniere suivante :
`Pour communiquer entre le controleur d'identifiant SCSI-ID 7 et le
peripherique d'identifiant SCSI-ID 2, un taux de transfert de 8 MHz en
mode synchrone, avec un decalage maximum de 15 octets doit etre
negocie.' De plus amples details peuvent etre trouves dans le fichier
linux/drivers/scsi/README.AM53C974
44..44..77.. LLeess sseerrvveeuurrss SSCCSSII BBuussLLooggiicc aavveecc lleess nnooyyaauuxx vv11..22 ((``bbuussllooggiicc==''))
Dans les anciens noyaux, les pilotes buslogic n'acceptent qu'un seul
parametre, qui est l'adresse d'entree/sortie. Elle doit correspondre a
l'une des valeurs suivantes :
0x130, 0x134, 0x230, 0x234, 0x330, 0x334.
44..44..88.. LLeess sseerrvveeuurrss SSCCSSII BBuussLLooggiicc aavveess lleess nnooyyaauuxx vv22..xx ((``BBuussLLooggiicc==''))
Avec les noyaux v2.x, le pilote BusLogic accepte de nombreux
parametres (notez la casse ci dessus ; B et L majuscule !!!). La
description detaillee qui suit est extraite directement du pilote de
Leonard N. Zubkoff inclus dans le noyau v2.0 .
Pour le pilote BusLogic, une ligne de commande destinee au noyau
comprend l'identifiant du pilote "BusLogic=" eventuellement suivi par
une serie d'entiers separes par des virgules, et accessoirement par
une suite de chaines aussi separees par des virgules. Chaque ligne de
commande s'applique a un adaptateur BusLogic. Des lignes de commande
multiples peuvent etre utilisees sur des systemes utilisant plusieurs
cartes BusLogic.
Le premier entier indique est l'adresse d'Entree/Sortie (I/O Address)
a laquelle l'adaptateur est situe. Si il n'est pas specifie, il est
positionne a zero, ce qui indique d'appliquer cette ligne de commande
au premier adaptateur BusLogic trouve lors de la sequence de
detection. Si une adresse I/O est fournie sur la ligne de commande, la
sequence de detection est ignoree.
Le second entier fourni est la profondeur de la 'Tagged Queue' a
utiliser pour les peripheriques cibles qui utilisent le 'Tagged
Queuing'. La profondeur de cette file correspond au nombre de
commandes SCSI qui peuvent etre envoyees simultanement pour etre
executees. Si rien n'est indique, la valeur par defaut est zero, et
indique d'utiliser une valeur determinee automatiquement en fonction
du 'Total Queue Depth' de l'adaptateur, ainsi que du nombre, du type,
de la vitesse des peripheriques cible detectes. Pour les adaptateurs
qui requierent des 'ISA Bounce Buffers', le 'Tagged Queue Depth' est
automatiquement positionne a 'BusLogic_TaggedQueueDepth_BB' pour
eviter une preallocation excessive de memoire 'DMA Bounce Buffer'. Les
peripheriques cibles qui ne supportent pas le 'Tagged Queuing'
utilisent une 'Queue Depth' ayant pour valeur
'BusLogic_UntaggedQueueDepth'.
Le troisieme entier est le 'Bus Settle Time' (temps de stabilisation
du bus) en secondes. C'est le temps a attendre entre une remise a zero
physique de l'adaptateur, qui initialise une remise a zero du bus
SCSI, et le moment ou l'on peut passer une commande SCSI. Si rien
n'est indique, il est a zero par defaut, ce qui indique d'utiliser la
valeur BusLogic_DefaultBusSettleTime.
Le quatrieme entier correspond aux options locales. Si rien n'est
indique, la valeur par defaut est 0. Notez que ces options locales
sont uniquement utilisees sur un adaptateur hote specifique.
Le cinquieme entier correspond aux options globales. Si rien n'est
indique, le valeur par defaut est 0. Notez que les options globales
sont appliquees a tous les adaptateurs hotes.
Les chaines d'options sont utilisees pour controler le 'Tagged
Queuing', le recouvrement d'erreur, et le test de l'adaptateur hote.
Les indications pour le 'Tagged Queuing' commencent par "TQ:" et
permettent d'indiquer precisemment ou le 'Tagged Queuing' est autorise
sur les peripheriques cibles qui le supportent. Les specifications
suivantes sont disponibles :
TQ:Default
- Le 'Tagged Queuing' sera permis, base sur la version de micro-code
de l'adaptateur hote BusLogic et conditionne par la valeur de 'Tagged
Queue Depth' qui doit permettre la mise en file d'attente de multiples
commandes.
TQ:Enable
- Le 'Tagged Queuing' est active pour tous les peripheriques de cet
adaptateur hote, outrepassant toutes les limitations qui seraient
imposees par la version de micro-code de cet adaptateur.
TQ:Disable
- Le 'Tagged Queuing' sera desactive pour tous les peripheriques
relies a cet adaptateur hote.
TQ:<Per-Target-Spec>
- Le 'Tagged Queuing' sera controle individuellement pour chaque
peripherique cible. <Per-Target-Spec> est une sequence de caracteres
"Y", "N", et "X". "Y" active le 'Tagged Queuing', "N" desactive le
'Tagged Queuing', et "X" correspond a la valeur par defaut basee sur
la version du micro-code. Le premier caractere correspond au
peripherique cible 0, le second au peripherique cible 1, et ainsi de
suite ; Si la sequence de caracteres "Y", "N", et "X" ne suffit pas
pour tous les peripheriques cibles, les caracteres non-indiques
prendront la valeur "X".
Notez que la demande explicite de 'Tagged Queuing' peut conduire a des
problemes. Cette capacite est fournie principalement pour permettre de
desactiver le 'Tagged Queuing' sur des peripheriques qui ne
l'utilisent pas correctement.
Les indications de la Strategie de Recouvrement d'Erreurs commencent
par "ER:" et permettent d'indiquer l'action de recouvrement d'erreur a
effectuer quand la 'ResetCommand' est appellee en raison d'un incident
sur une commande SCSI, de facon a finir correctement. Les options
suivantes sont disponibles :
ER:Default
- Le Recouvrement d'Erreur choisira entre la remise a zero physique
(Hard Reset) et la remise a zero du bus des peripheriques (Bus Device
Reset) selon les recommandations du sous systeme SCSI.
ER:HardReset
- Le Recouvrement d'Erreur demandera une remise a zero physique de
l'adaptateur hote, ce qui provoquera aussi une remise a zero du bus
SCSI.
ER:BusDeviceReset
- Le recouvrement d'Erreur enverra un message 'Bus Device Reset'
(remise a zero du bus) individuellement au peripherique provoquant
l'erreur. Si le Recouvrement d'Erreur est a nouveau appele pour ce
peripherique, et qu'aucune commande SCSI de ce peripherique n'a ete
executee avec succes depuis le dernier message 'Bus Device Reset' a
ete envoye, alors une remise a zero physique est provoquee.
ER:None
- Le Recouvrement d'Erreur sera supprime. Cette option peut seulement
etre selectionnee si un 'SCSI Bus Reset' ou un 'Bus Device Reset'
provoque un plantage du peripherique cible de facon totale et
irrecuperable.
ER:<Per-Target-Spec>
- Le Recouvrement d'Erreur sera controle individuellement pour chaque
peripherique. <Per-Target-Spec> est une sequence de caracteres "D",
"H", "B", et "N". "D" correspond a 'Default', "H" a 'Hard Reset', "B"
a 'Bus Device Reset', et "N" a 'None'. Le premier caractere correspond
au peripherique 0 , le second au peripherique 1, et ainsi de suite. Si
la sequence de caracteres "D", "H", "B", et "N" ne suffit pas pour
tous les peripheriques possibles, les carracteres manquants
correspondront a "D".
Les specifications de test de l'adaptateur hote sont les suivantes :
NoProbe - Aucun test d'aucune sorte ne doit etre fait, et par
consequent, aucun adaptateur hote BusLogic ne sera detecte.
NoProbeISA - Aucun test des adresses I/O standard ISA ne sera fait, et
par consequent, seuls les adaptateurs hotes PCI seront detectes.
NoSortPCI - Les adaptateurs hotes PCI seront enumeres dans l'ordre
fourni par le BIOS PCI, ignorant tous les parametres de l'option
"Utilisation du # des bus et peripheriques pour la sequence d'analyse
du bus PCI" de l'AutoSCSI.
44..44..99.. LLeess ccaarrtteess SSCCSSII EEAATTAA ((``eeaattaa==''))
Depuis la deja ancienne version v2.0 du noyau, les pilotes EATA
acceptent un parametre de demarrage permettant d'indiquer les adresses
d'entree/sortie qui doivent etre testees. Il est de la forme :
______________________________________________________________________
eata=iobase1[,iobase2][,iobase3]...[,iobaseN]
______________________________________________________________________
Le pilote testera les adresses dans l'ordre ou elles sont fournies.
44..44..1100.. FFuuttuurree DDoommaaiinn TTMMCC--88xxxx,, TTMMCC--995500 ((``ttmmcc88xxxx==''))
Le code de test pour ces hotes SCSI recherche un BIOS installe, et
s'il n'en detecte aucun, le test ne trouvera pas votre carte. Ou si
la signature de votre BIOS n'est pas reconnue, elle ne sera pas
trouvee non plus. Dans ce cas, vous aurez a utiliser un parametre de
demarrage de la forme :
______________________________________________________________________
tmc8xx=mem_base,irq
______________________________________________________________________
La valeur mem_base est l'adresse dans le plan memoire de la region
d'entree/sortie utilisee par la carte. C'est generalement une des
valeurs suivantes :
0xc8000, 0xca000, 0xcc000, 0xce000, 0xdc000, 0xde000.
44..44..1111.. FFuuttuurree DDoommaaiinn TTMMCC--1166xxxx,, TTMMCC--33226600,, AAHHAA--22992200 ((``ffddoommaaiinn==''))
Le pilote detecte ces cartes selon une liste connue de signatures de
BIOS ROM. Pour obtenir une liste complete des revisions connues de
BIOS, voyez le fichier linux/drivers/scsi/fdomain.c qui contient
beaucoup d'informations en debut de fichier. Si votre BIOS n'est pas
connu du pilote, vous pourrez utiliser un forcage de la facon
suivante :
______________________________________________________________________
fdomain=iobase,irq[,scsi_id]
______________________________________________________________________
44..44..1122.. LLee lleecctteeuurr ZZIIPP IIOOMMEEGGAA // PPoorrtt PPaarraalllleellee ((``ppppaa==''))
Ce pilote est pour l'adaptateur SCSI de l'IOMEGA Port Parallele qui
est integre dans le lecteur IOMEGA ZIP. Il peut aussi fonctionner avec
le peripherique d'origine IOMEGA PPA3. Le parametre de demarrage pour
ce pilote a la structure suivante :
______________________________________________________________________
ppa=iobase,speed_high,speed_low,nybble
______________________________________________________________________
ou tous les parametres sont facultatifs, sauf 'iobase'. Si vous
souhaitez modifier un des trois elements, il serait bon de lire au
prealable le document linux/drivers/scsi/README.ppa afin d'obtenir des
details sur ces parametres.
44..44..1133.. CCoonnttrroolleeuurrss uuttiilliissaanntt uunn NNCCRR55338800 ((``nnccrr55338800==''))
Selon votre carte, le 5380 peut-etre soit 'i/o mapped' ou 'memory
mapped' (repertorie en entree/sortie ou repertorie en memoire). Une
adresse en dessous de 0x400 indique souvent l'i/o mapping, cependant,
les materiels PCI et EISA utilisent des adresses d'entree/sortie au
dessus de 0x3ff. Dans tous les cas, vous indiquez l'adresse, la valeur
de l'IRQ, et la valeur du canal DMA. Un exemple pour une carte 'i/o
mapped' serait : ncr5380=0x350,5,3. Si la carte n'utilise pas les
interruptions, une valeur d'IRQ 255 (0xff) desactivera les
interruptions. Une IRQ a 254 indiquera d'activer l'autotest. Des
details supplementaires sont fournis dans le document
linux/drivers/scsi/README.g_NCR5380.
44..44..1144.. CCoonnttrroolleeuurrss uuttiilliissaanntt uunn NNCCRR5533cc440000 ((``nnccrr5533cc440000==''))
Le support du 53c400 est fait avec le meme pilote que le support du
5380 mentionne ci-dessus. Le parametre de demarrage est identique au
precedent, sauf qu'aucun canal DMA n'est utilise par le 53c400.
44..44..1155.. CCoonnttrroolleeuurrss uuttiilliissaanntt uunn NNCCRR5533cc440066aa ((``nnccrr5533cc440066aa==''))
Ce pilote utilise un parametre de demarrage de la forme suivante :
______________________________________________________________________
ncr53c406a=PORTBASE,IRQ,FASTPIO
______________________________________________________________________
ou les parametres IRQ et FASTPIO sont optionnels. Une valeur
d'interruption a zero desactive l'utilisation des interruptions.
L'utilisation d'une valeur a 1 pour FASTPIO active l'utilisation des
instructions insl et outsl au lieu des instructions mono-octet inb et
outb. Le pilote peut aussi utiliser le DMA comme une option utilisee
lors de la compilation (compile-time option).
44..44..1166.. PPrroo AAuuddiioo SSppeeccttrruumm ((``ppaass1166==''))
La PAS16 utilise une puce NCR5380 SCSI, et les nouveaux modeles
peuvent etre configures de facon logicielle. La syntaxe du parametre
est la suivante :
______________________________________________________________________
pas16=iobase,irq
______________________________________________________________________
La seule difference est que vous pouvez specifier une valeur d'IRQ
egale a 255, qui indique au pilote de travailler sans utiliser les
interruptions, malheureusement au detriment des performances. La
valeur de iobase est generalement 0x388.
44..55.. SSeeaaggaattee SSTT--00xx ((``sstt00xx==''))
Le code du programme de test de cet hote SCSI recherche un BIOS
installe, et s'il n'y en a aucun de present, le test ne trouvera pas
votre carte. Ou si la signature de votre BIOS n'est pas reconnue elle
ne sera pas trouvee non plus. Dans ce cas, vous aurez a utiliser le
parametre suivant :
______________________________________________________________________
st0x=mem_base,irq
______________________________________________________________________
La valeur de mem_base est l'adresse dans le plan memoire de la region
d'entree/sortie utilisee par la carte. En general, il s'agit d'une des
valeurs suivantes : 0xc8000, 0xca000, 0xcc000, 0xce000, 0xdc000,
0xde000.
44..66.. TTrraannttoorr TT112288 ((``tt112288==''))
Cette carte est aussi concue autour de la puce NCR5380, et accepte les
options suivantes :
______________________________________________________________________
t128=mem_base,irq
______________________________________________________________________
Les valeurs autorisees pour mem_base sont les suivantes : 0xcc000,
0xc8000, 0xdc000, 0xd8000.
44..66..11.. CCaarrtteess SSCCSSII UUllttrraassttoorr ((``uu1144--3344ff==''))
Notez que pour cette carte tout se presente sous la forme de deux
pilotes independants, nommes CONFIG_SCSI_U14_34F qui utilise u14-34f.c
et CONFIG_SCSI_ULTRASTOR qui utilise ultrastor.c. C'est le u14-34f qui
(jusqu'au dernier noyau v2.0) accepte un parametre de demarrage de la
forme :
______________________________________________________________________
u14-34f=iobase1[,iobase2][,iobase3]...[,iobaseN]
______________________________________________________________________
Le pilote autotestera les adresses dans l'ordre dans lequel elles
apparaissent.
44..66..22.. CCaarrtteess WWeesstteerrnn DDiiggiittaall WWDD77000000 ((``wwdd77000000==''))
Le test du pilote pour le wd7000 cherche une chaine connue de BIOS ROM
et connait quelques reglages standards de configuration. Si il ne
retrouve pas les valeurs correctes pour votre carte, ou que vous avez
une version de BIOS non reconnue, vous pouvez utiliser le prametre
suivant :
______________________________________________________________________
wd7000=irq,dma,iobase
______________________________________________________________________
44..77.. CCaarrtteess nn''aacccceeppttaanntt ppaass lleess ppaarraammeettrreess ddee ddeemmaarrrraaggee
Pour l'instant, les cartes SCSI suivantes n'utilisent aucun des
parametres de demarrage. Dans certains cas, vous pouvez "bricoler" les
valeurs en editant directement le pilote lui-meme, si cela est
necessaire bien sur.
Adaptec aha1740 (autotest EISA),
NCR53c7xx, 8xx (PCI, toutes les deux)
Qlogic Fast (0x230, 0x330)
Qlogic ISP (PCI)
55.. DDiissqquuee DDuurrss
Cette section fait la liste de tous les parametres de demarrage
associes aux lecteurs de disques standards MFM/RLL, ST-506, XT, et
IDE. Notez que les deux pilotes IDE et ST-506 HD acceptent l'option
`hd='.
55..11.. PPaarraammeettrreess ddeess lleecctteeuurrss ddee DDiissqquueess//CCDD--RROOMM IIDDEE
Les pilotes IDE acceptent un certain nombre de parametres, qui vont de
la definition des caracteristiques du disque, a la correction des
erreurs produites par les nouvelles puces ou celles qui sont
defectueuses. Ce qui suit est un resume des parametres de demarrage
possibles. Pour plus de details, il faut _a_b_s_o_l_u_m_e_n_t consulter le
fichier ide.txt dans le repertoire linux/Documentation, duquel ce
resume est extrait.
______________________________________________________________________
"hdx=" est reconnu pour toutes les valeurs de "x", de "a" to "h", comme "hdc".
"idex=" est reconnu pour toutes les valeurs de "x" de "0" a "3", comme "ide1".
"hdx=noprobe" : le lecteur est peut-etre present, mais ne pas le tester
"hdx=none" : le lecteur n'est PAS present, ignorer le cmos et
ne pas tester.
"hdx=nowerr" : ignorer le bit WRERR_STAT sur ce lecteur
"hdx=cdrom" : le lecteur est present, et c'est un cdrom
"hdx=cyl,head,sect" : le lecteur est present, avec la description indiquee
"hdx=autotune" : le pilote essaiera de regler la vitesse de l'interface
pour atteindre le plus rapide des modes PIO supportes,
si possible pour ce lecteur seulement.
Ce n'est pas supporte par tous les types de puces,
et peut de temps en temps poser des problemes avec
les disques IDE anciens ou originaux.
"idex=noprobe" : ne pas tenter d'acceder ou utiliser cette interface
"idex=base" : tester l'interface a l'adresse indiquee,
ou "base" est generalement 0x1f0 ou 0x170
et "ctl" est considere comme etant "base"+0x206
"idex=base,ctl" : indiquer les deux, base et ctl
"idex=base,ctl,irq" : indiquer les valeurs de base, ctl, et irq
"idex=autotune" : le pilote tentera de regler la vitesse de l'interface
pour atteindre le plus rapide des modes PIO supportes,
pour tous les lecteurs de cette interface.
Ce n'est pas supporte par tous les types de puces,
et peut de temps en temps poser des problemes avec
les disques IDE anciens ou originaux.
"idex=noautotune" : le pilote n'essaiera PAS de regler la vitesse
de l'interface. Ceci est la valeur par defaut pour
le plupart des puces, excepte le cmd640.
"idex=serialize" : ne pas empieter sur les operations sur idex et ide(x^1)
______________________________________________________________________
Les suivants sont valides SEULEMENT pour ide0, et les valeurs par
defaut pour base, ctl et ports ne doivent pas etre modifies.
______________________________________________________________________
"ide0=dtc2278" : teste/supporte l'interface DTC2278
"ide0=ht6560b" : teste/supporte l'interface HT6560B
"ide0=cmd640_vlb" : *REQUIS* pour les cartes VLB avec la puce CMD640
(pas pour PCI - automatiquement detecte)
"ide0=qd6580" : teste/supporte l'interface qd6580
"ide0=ali14xx" : teste/supporte les puces ali14xx (ALI M1439/M1445)
"ide0=umc8672" : teste/supporte les puces umc8672
______________________________________________________________________
Tout le reste est rejete par un message "BAD OPTION" (mauvaise
option).
55..22.. OOppttiioonnss dduu ppiilloottee ssttaannddaarrdd SSTT--550066 ((``hhdd==''))
Le pilote standard de disque accepte les memes parametres que le
pilote IDE. Notez cependant qu'il ne requiert que 3 valeurs (C/H/S) -
Ni plus ni moins, et il vous ignorera -. De plus, il accepte
uniquement le parametre `hd=', c'est a dire que `hda=', `hdb=' et tout
le reste ne sont pas autorises ici. Le format est le suivant :
______________________________________________________________________
hd=cyls,heads,sects
______________________________________________________________________
Si deux disques sont installes, la ligne ci-dessus est repetee avec
les caracteristiques techniques du second disque.
55..33.. OOppttiioonnss dduu ppiilloottee ddee ddiissqquuee XXTT ((``xxdd==''))
Si vous etes malchanceux au point d'utiliser une de ces vieilles
cartes 8 bits qui transfere les donnees a la vitesse fulgurante de 125
ko/s, c'est ici qu'est le scoop. Le code de test pour ces cartes
recherche un BIOS installe et s'il n'en trouve pas, le test ne
detectera pas votre carte. Ou encore, si la signature de votre BIOS
n'est pas reconnue, le test ne trouvera pas votre carte non plus. Dans
n'importe lequel de ces cas, vous devrez utiliser le parametre
suivant :
______________________________________________________________________
xd=type,irq,iobase,dma_chan
______________________________________________________________________
La valeur de type indique qui est le constructeur de la carte et peut
prendre les valeurs suivantes : 0=generic; 1=DTC; 2,3,4=Western
Digital, 5,6,7=Seagate; 8=OMTI. La seule difference entre les
differents types pour un meme constructeur est la chaine BIOS utilisee
pour la detection, et qui n'est pas utilisee si le type est specifie.
La fonction xd_setup() ne controle pas les valeurs, et supporte que
vous saisissiez les 4 valeurs. Ne soyez pas decu. Voici un exemple
d'utilisation pour un controleur WD1002 avec un BIOS
inactive/supprime, utilisant les parametres `par defaut' du controleur
XT :
______________________________________________________________________
xd=2,5,0x320,3
______________________________________________________________________
66.. CCDD--RROOMMss ((NNoonn--SSCCSSII//AATTAAPPII//IIDDEE))
Cette section fait l'inventaire de tous les parametres de demarrage
possibles pour les lecteurs de CD-ROM. Ceci n'inclut pas les CD-ROMs
SCSI ou IDE/ATAPI. Consultez les sections appropriees pour ces types
de CD-ROMs.
Notez que la plupart de ces CD-ROM ont des fichiers de documentation
que vous _d_e_v_r_i_e_z lire, et ils sont tous dans le repertoire :
linux/Documentation/cdrom.
66..11.. LL''iinntteerrffaaccee AAzztteecchh ((``aazzttccdd==''))
La syntaxe pour ce type de carte est :
______________________________________________________________________
aztcd=iobase[,magic_number]
______________________________________________________________________
Si vous positionnez le magic_number (nombre magique) a 0x79 alors le
pilote essaiera puis laissera tomber dans le cas d'une
microprogrammation inconnue. Toutes les autres valeurs seront
ignorees.
66..22.. LL''iinntteerrffaaccee SSoonnyy CCDDUU--3311AA eett CCDDUU--3333AA ((``ccdduu3311aa==''))
On rencontre cette interface CD-ROM sur certaines cartes son Pro Audio
Spectrum, ainsi que sur les autres cartes d'interface fournies par
Sony. La syntaxe est la suivante :
______________________________________________________________________
cdu31a=iobase,[irq[,is_pas_card]]
______________________________________________________________________
Le fait de specifier une valeur d'IRQ egale a zero indique au pilote
que les interruptions logicielles ne sont pas supportees (comme sur
certaines cartes PAS). Si votre carte supporte les interruptions, vous
devrez les utiliser car elles abaissent la consommation de CPU par le
pilote.
Le `is_pas_card' peut-etre saisi sous la forme suivante `PAS' si vous
utilisez une carte Pro Audio Spectrum, mais on peut aussi ne pas
l'indiquer.
66..33.. LL''iinntteerrffaaccee SSoonnyy CCDDUU--553355 ((``ssoonnyyccdd553355==''))
La syntaxe pour cette interface de CD-ROM est :
______________________________________________________________________
sonycd535=iobase[,irq]
______________________________________________________________________
La valeur zero peut-etre utilisee comme `bouche-trou' pour l'I/O base
si l'on desire specifier une valeur d'IRQ.
66..44.. LL''iinntteerrffaaccee GGoollddSSttaarr ((``ggssccdd==''))
La syntaxe pour cette interface de CD-ROM est :
______________________________________________________________________
gscd=iobase
______________________________________________________________________
66..55.. LL''iinntteerrffaaccee ssttaannddaarrdd MMiittssuummii ((``mmccdd==''))
La syntaxe pour cette interface de CD-ROM est :
______________________________________________________________________
mcd=iobase,[irq[,wait_value]]
______________________________________________________________________
La valeur wait_value est utilisee comme une valeur interne de
depassement de temps pour les gens qui ont des problemes avec leur
disques, et peut, ou non, etre implementee en fonctions d'une
instruction DEFINE lors de la compilation.
66..66.. LL''iinntteerrffaaccee IISSPP1166 ((``iisspp1166==''))
la syntaxe pour cette interface de CD-ROM est :
______________________________________________________________________
isp16=[port[,irq[,dma]]][[,]drive_type]
______________________________________________________________________
Utiliser une valeur a 0 pour irq ou dma signifie qu'ils ne sont pas
utilises. Les valeurs possibles pour drive_type sont noisp16, Sanyo,
Panasonic, Sony, et Mitsumi. L'utilisation de noisp16 desactive les
lecteurs totalement.
66..77.. LL''iinntteerrffaaccee MMiittssuummii XXAA//MMuullttiiSSeessssiioonn ((``mmccddxx==''))
Pour l'instant, ce pilote `experimental' possede une fonction de
configuration mais aucun parametre n'est encore implemente (version
1.3.15). Le materiel est le meme que ci-dessus, mais le pilote
possede de nouvelles fonctionnalites.
66..88.. LL''iinntteerrffaaccee OOppttiiccss SSttoorraaggee ((``ooppttccdd==''))
La syntaxe pour ce type de carte est :
______________________________________________________________________
optcd=iobase
______________________________________________________________________
66..99.. LL''iinntteerrffaaccee PPhhiilllliippss CCMM220066 ((``ccmm220066==''))
La syntaxe pour ce type de carte est :
______________________________________________________________________
cm206=[iobase][,irq]
______________________________________________________________________
La valeur de l'IRQ est comprise entre 3 et 11,et les adresses des
ports d'entree/sortie sont comprises entre 0x300 et 0x370, vous pouvez
donc specifier un ou deux nombres, dans n'importe quel ordre. Il
accepte aussi `cm206=auto' pour activer l'autotest.
66..1100.. LL''iinntteerrffaaccee SSaannyyoo ((``ssjjccdd==''))
La syntaxe pour ce type de carte est :
______________________________________________________________________
sjcd=iobase[,irq[,dma_channel]]
______________________________________________________________________
66..1111.. LL''iinntteerrffaaccee SSoouunnddBBllaasstteerr PPrroo ((``ssbbppccdd==''))
La syntaxe de ce type de carte est :
______________________________________________________________________
sbpcd=iobase,type
______________________________________________________________________
Ou type prend une des valeurs suivantes (Attention : le respect des
majuscules et des minuscules est important) : `SoundBlaster',
`LaserMate', ou `SPEA'. L'adresse d'entree/sortie de base est celle
de l'interface de CD-ROM, et _n_o_n celle de la partie son de la carte.
77.. AAuuttrreess PPeerriipphheerriiqquueess MMaatteerriieellss
Tous les autres peripheriques qui ne peuvent etre classes dans une des
categories ci-dessus sont entasses ici.
77..11.. PPeerriipphheerriiqquueess EEtthheerrnneett ((``eetthheerr==''))
Differents pilotes utilisent differents parametres, mais ils partagent
tous au moins une IRQ, une adresse d'entree/sortie, et un nom. Dans sa
forme la plus generique, cela ressemble a ca :
______________________________________________________________________
ether=irq,iobase[,param_1[,param_2,...param_8]]],name
______________________________________________________________________
Le premier argument non-numerique est pris comme nom. La valeur
param_n (si elle est applicable) a generalement des significations
differentes pour chaque carte/pilote. Les valeurs courantes de
param_n sont utilisees pour indiquer des choses comme l'adresse de la
memoire partagee, la selection d'interface, le canal DMA et ainsi de
suite.
L'utilisation la plus courante de ce parametre est de forcer le test
d'une seconde carte ethernet, alors que par defaut on en teste une
seule. Ceci peut etre accompli avec un simple ordre :
______________________________________________________________________
ether=0,0,eth1
______________________________________________________________________
Notez que la valeur zero pour l'IRQ et l'I/O base dans l'exemple ci-
dessus indiquent au pilote de faire un autotest.
NOTE IMPORTANTE POUR LES UTILISATEURS DE MODULES : ce qui est indique
ci-dessus _n_e _f_o_r_c_e_r_a _p_a_s un autotest pour une seconde si vous utilisez
les pilotes de peripheriques en tant que modules chargeables au moment
de l'execution (au lieu de les avoir compiles dans le noyau). La
plupart des distributions de Linux utilisent un noyau central
depouille combine avec une large selection de pilotes modulaires. Le
parametre ether= s'applique seulement aux pilotes compiles directement
dans le noyau.
Le Ethernet-HowTo decrit de facon exhaustive l'utilisation de
plusieurs cartes simultanement, ainsi que la facon dont est utilisee
la valeur param_n en fonction des specificites de chaque carte/pilote.
Les lecteurs concernes pourront faire reference a la section de ce
document correspondant a leur carte pour une information plus precise.
Ethernet-HowTo <
http://sunsite.unc.edu/mdw/HOWTO/Ethernet-HOWTO.html>
77..22.. LLee ppiilloottee dduu LLeecctteeuurr ddee DDiissqquueetttteess ((``ffllooppppyy==''))
Il existe de nombreuses options pour le pilote du lecteur de
disquette, et qui sont listees dans le fichier README.fd dans le
repertoire linux/drivers/block. Cette information est extraite
directement du fichier.
floppy=mask,allowed_drive_mask
Positionne le "bitmask" (masque binaire) des lecteurs autorises a la
valeur mask. Par defaut, seules les unites 0 et 1 de chaque controleur
de lecteur de disquette sont autorisees. Ceci est fait car certains
materiels non-standards (cartes meres ASUS PCI) mettent la pagaille
dans le clavier lorsque l'on accede aux unites 2 ou 3. Cette option
est un peu obsolete en raison de l'option cmos.
floppy=all_drives
Positionne le "bitmask" (masque binaire) des disques autorises a tous
les disques. Utilisez ceci si vous avez plus de deux lecteurs de
disquette connectes a un controleur de lecteur de disquettes.
floppy=asus_pci
Positionne le "bitmask" uniquement aux unites autorisees 0 et 1. (Par
defaut)
floppy=daring
Indique au pilote du lecteur de disquette que vous avez un controleur
de lecteur de disquette qui se conduit bien. Ceci permet des
operations plus efficaces et plus discretes, mais peut echouer sur
certains controleurs. Ceci peut accelerer certaines operations.
floppy=0,daring
Indique au pilote du lecteur de disquette que votre controleur doit
etre utilise avec precaution.
floppy=one_fdc
Indique au pilote de lecteur de disquette que vous n'avez qu'un
controleur de lecteur de disquette (Par defaut).
floppy=two_fdc _o_u floppy=address,two_fdc
Indique au pilote de lecteur de disquette que vous avez deux
controleurs de lecteurs de disquette. Le second controleur est suppose
etre a l'adresse indiquee. Si l'adresse n'est pas donnee on suppose
qu'elle est egale a 0x370.
floppy=thinkpad
Indique au pilote de lecteur de disquette que vous avez un Thinkpad.
Les Thinkpads utilisent une convention inversee pour la "disk change
line" (ligne de changement de disque).
floppy=0,thinkpad
Indique au pilote de lecteur de disquette que vous ne possedez pas un
Thinkpad.
floppy=drive,type,cmos
Positionne le type cmos du drive a type. De plus, ce lecteur est
autorise dans le "bitmask" (masque binaire). C'est pratique si vous
avez plus de deux lecteurs de disquette (seuls deux peuvent etre
decrits dans la cmos physique), ou si votre BIOS utilise un type de
CMOS non-standard. Si l'on positionne le CMOS a 0 pour les deux
premiers disques (par defaut) le pilote de lecteur de disquette ira
lire la cmos physique.
floppy=unexpected_interrupts
Imprime un message d'alerte lorsqu'une interruption inattendue est
recue (comportement par defaut).
floppy=no_unexpected_interrupts _o_r floppy=L40SX
Ne pas imprimer de message lorsqu'une interruption inattendue est
recue. Ceci est necessaire sur un IBM L40SX portable dans certains
modes video (il semble qu'il y ait une interaction entre la video et
les disquettes). Les interruptions inattendues affectent seulement
les performances, et peuvent etre ignorees sans crainte).
77..33.. LLee ppiilloottee ddee ssoonnss ((``ssoouunndd==''))
Le pilote de sons peut aussi recevoir des parametres de demarrage qui
ecraseront les valeurs compilees dans le programme. Ceci n'est pas
recommande, et de plus c'est complexe. Ceci est decrit (etait decrit ?
) dans le fichier Readme.Linux, dans le repertoire
linux/drivers/sound. Il accepte de recevoir un parametre de la
forme :
______________________________________________________________________
sound=device1[,device2[,device3...[,device11]]]
______________________________________________________________________
Ou chaque valeur de deviceN est de la forme 0xTaaaId, et les octets
sont utilises de la facon suivante :
T - type de peripherique : 1=FM, 2=SB, 3=PAS, 4=GUS, 5=MPU401, 6=SB16,
7=SB16-MPU401
aaa - adresse d'entree/sortie en hexadecimal.
I - ligne d'interruption en hexadecimal (i.e 10=a, 11=b, ...).
d - canal DMA.
Comme vous pouvez le voir, ceci reste assez malpropre et vous ferez
mieux de compiler vos propres valeurs comme c'est recommande. Si l'on
utilise un parametre de demarrage `sound=0' on desactive entierement
le pilote de sons.
77..44.. LLee ppiilloottee ddee ssoouurriiss ssuurr bbuuss ""BBuuss MMoouussee"" ((``bbmmoouussee==''))
Le pilote des souris sur bus accepte un seul parametre, qui est la
valeur de l'IRQ materielle a utiliser.
77..55.. LLee ppiilloottee MMSS BBuuss MMoouussee ((``mmssmmoouussee==''))
Le pilote MS mouse accepte un seul parametre, qui correspond a l'IRQ a
utiliser.
77..66.. LLee ppiilloottee dd''iimmpprriimmaanntteess ((``llpp==''))
Depuis le noyau 1.3.75, vous pouvez indiquer au pilote d'imprimante
quels sont les ports qu'il doit utiliser et ceux qu'il _n_e _d_o_i_t _p_a_s
utiliser. Vous devriez l'utiliser si vous ne voulez pas que le pilote
demande tous les ports paralleles disponibles, alors que d'autres
pilotes (c.a.d. PLIP, PPA) peuvent aussi les utiliser.
Le format du parametre est des paires i/o, IRQ. Par exemple,
lp=0x3bc,0,0x378,7 utilisera le port d'adresse 0x3bc en mode IRQ-less
(election), et utilisera l'IRQ 7 pour le port d'adresse 0x378. Le port
0x278 (si il y en a un) ne sera pas teste, jusqu'a ce que l'autotest
soit utilise en l'absence d'un parametre `lp=' argument. Pour
desactiver totalement le pilote d'impression, on peut utiliser lp=0.
77..77.. LLee ppiilloottee IICCNN IISSDDNN ((``iiccnn==''))
Le pilote ISDN necessite un parametre de demarrage de la forme
suivante :
______________________________________________________________________
icn=iobase,membase,icn_id1,icn_id2
______________________________________________________________________
ou iobase est l'adresse du port d'entree/sortie de la carte, membase
est l'adresse de base de la memoire partagee de la carte, et les deux
icn_id sont des chaines d'identification ASCII uniques.
77..88.. LLee ppiilloottee PPCCBBIITT IISSDDNN ((``ppccbbiitt==''))
Ce parametre de demarrage utilise des paires de valeurs de la forme :
______________________________________________________________________
pcbit=membase1,irq1[,membase2,irq2]
______________________________________________________________________
ou membaseN est l'adresse de base de la memoire partagee de la Nieme
carte, et irqN est l'interruption de la Nieme carte. La valeur par
defaut est IRQ 5 et l'adresse de base 0xD0000.
77..99.. LLee ppiilloottee TTeelleess IISSDDNN ((``tteelleess==''))
Le pilote ISDN necessite un parametre de demarrage de la forme
suivantenbsp;:
______________________________________________________________________
teles=iobase,irq,membase,protocol,teles_id
______________________________________________________________________
ou iobase est l'adresse du port e/s de la carte, membase est l'adresse
de base de la memoire partagee, irq est le canal d'interruption
utilise par la carte, et teles_id est l'identifiant ASCII unique.
77..1100.. LLee ppiilloottee DDiiggiiBBooaarrdd ((``ddiiggii==''))
Le pilote DigiBoard accepte une chaine de six identifiants ou entiers
separes par des virgules. Les 6 valeurs dans l'ordre sont :
Active/Desactive la carte
Type de la carte_: PC/Xi(0), PC/Xe(1), PC/Xeve(2), PC/Xem(3)
Active/Desactive la mise en ordre alternative des broches
Nombre de ports sur cette carte
Port E/S sur lequel la carte est configuree (en HEXA si on
utilise des chaines d'identification)
Adresse de base de la fenetre memoire (en HEXA si on utilise les
chaines d'identification)
Un exemple de parametre de demarrage correct (dans ses deux formes)
est :
______________________________________________________________________
digi=E,PC/Xi,D,16,200,D0000
digi=1,0,0,16,512,851968
______________________________________________________________________
Notez que le pilote prend les valeurs par defaut de 0x200 pour l'i/o
et pour la memoire partagee 0xD0000 en l'absence de parametre de
demarrage digi=. Il n'y a pas d'autotest effectue. Plus de details
peuvent etre trouves dans le fichier
linux/Documentation/digiboard.txt.
77..1111.. llee ppiilloottee RRIISSCCoomm//88 MMuullttiippoorrtt SSeerriiaall ((``rriissccoomm88==''))
Jusqu'a quatre cartes peuvent etre supportees en fournissant une
valeur d'E/S unique pour chaque carte installee. Les autres details
pourront-etre trouves dans le fichier linux/Documentation/riscom8.txt.
77..1122.. LLee mmooddeemm SSeerriiee//PPaarraalllleellee RRaaddiioo BBaayyccoomm ((``bbaayyccoomm==''))
Le format du parmetre de demarrage pour ces peripheriques est de la
forme :
______________________________________________________________________
baycom=modem,io,irq,options[,modem,io,irq,options]
______________________________________________________________________
Utiliser modem=1 signifie que vous avez le peripherique ser12, modem=2
signifie que vous avez le peripherique par96. Utiliser options=0
signifie l'utilisation du DCD materiel, et options=1 signifie
l'utilisation du DCD logiciel. L'io et l'irq sont l'adresse I/O de
base du port, et la valeur de l'interruption. Il y a plus de details
dans le fichier README.baycom qui est generalement dans le repertoire
/linux/drivers/char/.
88.. CCoonncclluussiioonn
Si vous avez trouve des fautes de frappe manifestes, ou des
informations perimees dans ce document, faites le moi savoir. Il est
facile de laisser passer quelque chose.
Merci,
Paul Gortmaker,
[email protected]
Merci de faire parvenir vos remarques sur la traduction de ce document
a Laurent Renaud,
[email protected]
(
http://wwwperso.hol.fr/~lrenaud)